Il faut profiter du soleil

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Encore une fois, Mei se retrouvait sur le terrain d’athlétisme. Trouver une raison à ça était facile : le temps était parfaitement clément pour sortir et son prof était absent. Rien de mieux alors que profiter de son temps libre pour aller courir un peu sur le terrain, histoire de terminer la journée en beauté. Rapidement, Mei était partie chercher ses affaires de sport dans son casier avant de revenir sur le terrain. Comme a son habitude, elle avait attaché ses cheveux et c’était muni de son short et tee-shirt spécialement attitré pour la course. Ces habits n’avaient aucunes spécification particulière qui justifiait qu’elle porte toujours les même, mais elle les adorait et c’était une sortie d’habitude qu’elle ne souhaite pas changer. Elle avait modifié tellement de chose sur elle qu’elle craignait de faire de même avec sa passion de toujours, peut-être cela pouvait éventuellement justifier son acharnement à garder les mêmes vêtements. Cependant, elle devra bien admettre un jour que ceux-ci finiront par s’user irrémédiablement …

La vue de l’immense terrain détendit aussitôt la jeune femme qui sentie comme un soulagement l’envahir. Ça y ait, elle venait de retrouver son petit coin de paradis. Pour certaines personnes, le foyer familial était leur petit endroit protecteur et chaleureux, pour Mei c’était le terrain de sport. Pour une jeune femme comme elle qui aime l’espace et le plein air, on ne peut pas dire que son simple petit studio soit l’endroit idéal pour se sentir bien. Certes la jeune femme aurait put avoir un logement bien plus aisé, mais elle ne désirait pas se faire remarquer dans ce nouvel environnement. Du moment que Mei se faisait accepter de cet univers, tout irait pour le mieux pour elle, quitte à souffrir de claustrophobie tous les soirs.

Elle fit d’abord quelques tours d’échauffement, tranquille et cherchant à faire chauffer ses muscles les plus important. Puis enfin, elle se lança à toute vitesse.
L’air frais caressait son visage et venait s’engouffrer dans ses longs cheveux dorés regroupés en une queue de cheval toute simple. La sensation de vitesse ne tarda pas à la saisir, les mètres défilait devant elle à toute vitesse. Elle se ménageait, se fatiguer n’était pas son but, elle voulait juste profiter du soleil, de l’air et de son instant de solitude bien mérité. A cette heure là, la plupart des étudiants étaient en cours de même que les lycéens. Il fallait en profiter, ce n’était pas tout les jours que le terrain était aussi désert.
D’habitude il y avait les sportifs en tout genre et même quelques étudiants qui venaient profiter de la pelouse à côté du stade pour se reposer un peu et réviser. Mais cette fois, Mei ne voyait personne et même s’il y avait quelqu’un elle ne le verrait pas tant elle était absorbé dans ses songes, le regard fixant la piste sans vraiment l’apercevoir. Mais bon, le club d’athlétisme de Keimoo était peut-être bien sympathique par rapport à celui de son ancienne école, il n’en demeurait pas moins peuplé. Depuis son arrivée, elle n’avait vue que de rare personne venues pratiqué de l’athlétisme, la plupart était d’ailleurs des lycéens. Elle avait discuté un peu avec bon nombre d’entre eux par hasard sans aller plus loin que de futiles paroles échangées par courtoisie. Ce n’était pas étonnant, en plus de ne les voir pratiquement jamais, ils étaient d’un autre monde. Et bien que Mei fréquente régulièrement l’enceinte de l’académie à la recherche d’un petit lieu tranquille, elle trouvait rarement l’occasion de les voir. Néanmoins, elle avait déjà repéré quelques têtes régulières et qui semblait particulièrement impliqué dans leur sport mais elle n’avait pas encore osé venir à leur rencontre.
L’adrénaline d’une telle course commençait à venir pulser dans ses muscles et faire rougir ses muscles au même rythme que les battements de son cœur de plus en plus accéléré.

Elle aimait cette sensation. Quand elle était comme ça, elle ne pensait plus à rien, elle se contentait de courir, d’avancer en espérant qu’aucune barrière ne vienne la stopper dans sa courses vers une liberté impossible.

L’athlétisme lui permettait entre autre de rentrer dans son petit monde rien qu’à elle, un univers qui lui faisait oublier le monde réel qui l’entoure. Un espace de détente où elle pouvait penser à autre chose que les cours, les amis et tous les tracas quotidien. Elle était là et les autres n’existaient plus. C’était surprenant, comme quoi elle aussi, -elle qui faisait attention aux autres en permanence, se souciant d’eux sans cesse- pouvait oublier les autres pour se consacrer à sa personne, a son sport
Et elle avait besoin de ça, cela marchait comme une drogue sur son cerveau. Certaines personnes ne la comprenaient justement pas mais la passion n’avait parfois pas de limite. Et Mei ne contait justement pas s’en fixer. Tant qu’elle pourra courir, tant qu’elle pouvait avancer librement, elle ne cherchera jamais à se fixer une limite à tout ça. Elle ne voulait pas avoir cette impression de chaîne qui la maintiennent à un point, elle voulait être certaine d’aller jusqu’où elle le désirerait sans craindre un frein. Sa logique était de foncer et de ne pas s’arrêter. Cela pouvait paraitre abrupt mais c’était ce qui lui avait permis d’arriver jusqu’ici. Elle, une élève moyenne qui ne pouvait avancer dans le monde que grâce à son sport de toujours. Celui pour qui elle sera prête à tout céder …

Mais en attendant, elle était là, sur ce terrain, à courir bêtement sans s’arrêter, le souffle accéléré mais non moins tranquille. Alors qu’elle se vidait la tête, elle ferma les yeux et fit ressortir tous ses autres sens. Cela lui permettait de s’engouffrer encore plus profond dans son propre monde. Très profond, peut-être trop. Car en attendant, elle ne regardait pas devant elle …

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Soleil ! Toi qui tape en cette époque, saison de printemps. Toi qui fait bronzer les jeunes filles au soleil, mais toi qui ne fait pas que rendre les jeunes demoiselles dans les tons marrons. Tu fait aussi un autre travail, toi qui ai censé faire bronzer le peuple au peau pâle, du moins plus que les autres. Alors que jeune fille au teint très pâle du nom d’Atamoto Emy ne faisait que courir au terrain de sport ce matin, le soleil attaqua et pouf, miracle la séance UV commença. Malheureusement chaque truc a ces problèmes le problème là c’est que l’artiste venait de se prendre un horrible coup de soleil sur les deux joues. La joue droite surtout. Tout au long de la journée, l’adolescente n’avait ni sourit, ni tenter de parler. Chaque moment de sa journée fut un enfer, il fallait éviter de rire et poser l’humour. En tout cas, savoir toutes les réponses en cours avant de faire la tête de la fille qui ne comprend rien. Pendant ce jour de printemps, saison soit disant idéal, les gens sourient au monde tandis que le regard de l’adolescente était neutre et a toujours été neutre aujourd’hui. Malheur.

A la fin des cours, Emy et une amie se sont installées sur un banc à l’extérieur. Bien évidemment le banc se trouvait à l’ombre, il ne fallait pas qu’elle se transforme en brochette rouge. Les deux jeunes filles se regardaient, mais l’amie de l’artiste n’osait pas dire grand-chose. Elle n’osait même pas lui faire un petit sourire, y avait rien de drôle. Elle avait prit des couleurs, certes. Même que le rouge et le blanc sont ses couleurs favorites alors avec : le ton pâle, le coup de soleil. La totale ! Dans la catégorie je reste dans mon thème je demande la fille et hop bonne réponse. Emy se sentait coupable de ne pas faire parler son amie. En gros, comment transformer une cour de récréation en désert du Sahara ? Réponse direct : Avoir sport le matin alors que le soleil à déjà commencé son boulot. Elle respira un bon coup et regarda encore son amie et décida de se lancer avant que le désert se transforme à nouveau, cette fois ci en cimetière. Elle commença à parler, la main droite sur la partie droite de son visage le cachant à moitié.

- On va pas rester ici toute la journée, jusqu’à qu’on doivent retourner dans nos dortoirs. Aïe.
- Oui t’as raison. – Emy se leva – En fait t’avais pas une barrette ce matin ?

Elle enleva sa main de sa joue pour la passer dans sa chevelure blonde. Effectivement, il lui manquait un truc dans les cheveux et ce n’est pas tout. Car oui, ce n’est pas un simple accessoire, c’est ses parents qui lui ont offert. Oups. La demoiselle se leva et fit un signe à son amie pour la remercier et lui dire un petit au revoir car elle allait retracer sa journée du matin au soir pour retrouver cet accessoire. Ah, qu’est ce qu’il faut pas faut pas faire pour retrouver ceci. Pour commencer, c’était possible de la retrouver sur le terrain de sport. Le terrain où les élèves de sa classe et elle-même avaient courus. L’endroit où mademoiselle avait prit son coup de soleil par la même occasion. A cette heure-là personne ne traine sur le terrain de sport elle pouvait donc chercher en paix. Elle commença par les endroits à l’ombre. Où elle avait fait une pause avant de reprendre le cours, mais par logique irréparable c’est au moment où elle courait qu’Emy avait du la perdre. Alors Emy se leva pour faire le tour du terrain en faisant attention à où mettre ses pieds. L’artiste ne cherchait maintenant que d’un œil avec sa main sur la moitié du visage, c’est pas très pratique. Elle longeait le terrain ayant courut au bord au moment où elle aperçu quelque chose ressemblant à ce qu’elle cherchait. Elle se baissa doucement les pieds sur le terrain, la main gauche fouillant dans l’herbe verte. Puis, elle en ressorti ce qu’elle cherchait, Emy mit l’accessoire dans sa poche fit demi-tour et s’apprêta à se relever au moment où une silhouette beaucoup plus grande la percuta à pleine vitesse.

- Aïe !!!

Sa main s’aplatit sur sa joue rouge, elle retomba à terre et son corps si pâle devenait aussi rouge qu’une tomate. Son visage prit de nombreuse expressions, qui, en même temps la faisait souffrir énormément. Elle venait de se faire percuter par une adolescente beaucoup plus grande qu’elle et surtout avec une force extraordinaire. C’était une fille à la chevelure blonde en short et t-shirt spécial sportive, une championne d’athlétisme. Emy était bien tombée dans les deux sens du terme. Si elle avait pu elle aurait crier très fort et aurait réveillée la ville mais elle se retenait, non seulement au niveau de la voix mais aussi de sa bouche qui tentait de rester neutre malgré la douleur. La grande devait s’entrainer pour le championnat du monde de course à pieds en moins de temps qu’il ne faut. Oui, Emy aurait crier car, elle avait devant elle une sportive obligatoirement aucun rebelle ou racaille ne serait venus sur ce terrain en courant à plein gaz. Demoiselle Atamoto se releva difficilement et ne pouvant pas dire grand-chose mise à part ‘ Aïe ‘ elle attendit debout, jambes tremblantes tenant à moitié debout et toujours le visage à moitié couvert.

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Spoiler:

Depuis combien de temps déjà courrait-elle ? Le temps n’avait plus d’influence sur Mei qui continuait de courir rêveusement. Elle s’imaginait sur le terrain de sport, pendant une compétition, avec des centaines de regard voir plus tournée vers elle et ses adversaire entrain de franchir les derniers mètres de la pistes. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas ressentie cette impression agréable d’être observé de manière aussi positive, toute proche d’une victoire bien mérité. Elle se demandait encore pourquoi elle avait cessé de faire des concours, elle aurait put aller loin comme ça, c’était dommage pour elle. Mais elle avait bien comprit qu’elle ne pouvait pas tout faire, et les concours et les cours. Si elle tenait à rester dans cette université et en même temps en courir, il fallait qu’elle se concentre un maximum sur ses études. Elle le savait d’avance, ça ne serait pas facile pour elle, une élève moyenne tout juste assez forte pour passer d’une année à une autre. Mais elle savait aussi que des efforts en plus ne lui permettront pas d’améliorer considérablement ses résultats. Alors pourquoi oublier définitivement les concours si au final il n’y avait pas plus de résultat que ça lors de ses examens ? Des fois, elle ne se comprenait pas elle-même…

Elle se sentait rougir au soleil, a mesure que la chaleur des rayons venaient caresser son visage et que les battements de son cœur s’accéléraient au rythme de ses efforts constant. Elle ne tarderait pas à s’essouffler à cette vitesse mais elle ne ralentie pas sa course pour autant. Comme d’habitude, elle allait donner le maximum jusqu'à arriver à sa limite la plus extrême. A chaque fois elle espérait s’améliorer de cette manière mais elle ressentait comme une stagnation dans ses compétences. Elle ne progressait plus autant qu’avant. Ça la frustrait, mais que pouvait-elle y faire ? on avait tous une limite …

Elle tourna son regard vers le ciel tout en poursuivant sa course. Le beau temps ne faisait que commencer et la jeune femme espérait que cela dure longtemps. Rien de mieux que le soleil pour se donner de l’énergie.
Mais en attendant, elle ne regardait pas la piste. Et c’est à ce moment là que décida de passer une jeune femme, visiblement en quête de quelque chose. Après s’être penché vers le sol, elle faisait à présent demi-tour. Trop tôt ou trop tard ? Qui sait, en tout cas Mei n’ut pas le temps de l’éviter. Lancer à pleine vitesse, elle n’ut même pas le temps de s’arrêter. Elle percuta de plein fouet le corps de la jeune femme et s’écroula sur le sol dans un roulé boulé. Elle resta quelque instant allongé, juste le temps de reprendre ses esprits et de percuter de ce qui s’était passé. Avec précaution, elle se releva bougeant ses membres un par un avant de constater, qu’hormis deux trois égratignures sur les poignets et les genoux qui avaient servit d’amortisseur, elle ne s’était pas vraiment fait mal.
Elle tourna un regard inquiet vers la demoiselle, qui se relevait péniblement et apparemment choqué, à la voir trembler comme une feuille.

- Ha !! Désolée !! Je ne t’avais pas vue !! Je t’ai fais mal ? … Ho je suis vraiment désolée, ton visage ça va ? On devrait peut-être passer un peu d’eau dessus !! … Tu ne veux pas t’assoir ? C’est peut-être mieux … non ? … Enfin si ?

Parvient-elle à dire en bégayant à moitié tant l’embarra la saisissait aussi violemment que si elle venait de se reprendre une autre personne en pleine figure. Ses joues étaient aussi rouge qu’une tomate et son souffle légèrement saccadé. Son stresse et son embarra ne lui permettait pas de retrouver son souffle correctement après une si longue course. Elle parvenait à peine à articuler ses mots et elle se demandait franchement si la jeune femme l’avait comprise.
Elle se mit alors à tripoter nerveusement ses longs cheveux blonds pour se calmer. L’envie de partir en courant pour se calmer était mordante mais elle se retenait, en plus d’être mal vue, ce ne serait pas très poli.

- J’ai de l’eau là bas … une bouteille … ça ferra … ça te ferras du bien … je crois !

Articula-t-elle de nouveau en s’efforçant de sourire autant pour se rassurer elle que la situation n’était pas dramatique que pour rassurer la jeune demoiselle. L’idée qu’elle ait fait mal à la jeune femme, au visage qui plus est était insoutenable et elle ne savait décidément pas quoi faire. L’eau servait-elle vraiment à quelque chose dans ce cas là ? Elle n’avait rien trouvé d’autre comme solution. Bon le mieux serait l’infirmerie mais elle n’y pensait même pas. Elle pensait d’abords a ce qu’elle avait en vue plutôt qu’a ce qui coulait dans la logique mais qui se trouvait loin d’elle.

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Il faut reprendre la situation du début, faire une bonne comparaison pour comprendre l’état de l’adolescente. Prenons, par exemple qui mérite d’être précis, une course automobile. Emy serait un arbitre au bord de la route et l’autre fille serait au volant d’une de ces voitures qui, quand elles sont lancées on ne peut plus les arrêter. Le départ est lancé, cela fait un moment qu’elle tourne sur le même circuit, mais, mais que se passe-t-il ? Emy va sur la piste et se fait percuter par la seule voiture en course. Et là, plus aucun spectateur, le vide dans les gradins. Personne pour lui venir en aide sauf elle. Le terrain de course se transforme alors en désert, sans secours avant quelques bonne heures de marche douloureuse… C’est terrifiant un impact, lancer à pleine vitesse en plus, que dire d’autre mise à part la souffrance qu’endure la jeune artiste. Elle n’ose exprimer sa douleur avec les mots ou les gestes, elle ne fait que tourner les yeux pour voir l’ampleur des dégâts.

La jeune fille semblait désolée, tout ce qu’il y a de plus normal. Sauf exception. Elle semblait tellement gênée, Emy le sentait dans c’est parole, l’adolescente ne comprenait pas la totalité de ses mots étant totalement sonnée. Le désert redevint un terrain d’athlétisme. Difficilement, elle voulue avancer un peu question de mieux savoir en deux trois pas, comment tenir debout après un choc extrême. Il fallait qu’elle s’allonge sur le lit de luxe mais la ce n’était pas à porter de mains. Le regard, le visage devait faire peur à cette fille. Emy avait cru qu’elle était plus grande qu’elle mais même avec les jambes tremblantes, elle remarqua qu’elle la dépassait de peu, de très peu. Par contre son visage faisait plus mature, elle devait être plus grande question âge. Emy ne bouge pas, l’adolescente semble être de plus en plus inquiète, mais il y a de quoi, s’il y avait un miroir Emy se ferait peur elle-même, du moins c’est ce qu’elle croit.

- J’accepte, je te suis. En fait moi c’est Emy… Emy

Quelle prononciation ! Pour Emy, elle venait de faire une nouvelle rencontre, elle ne paraissait pas méchante, bon il faut tout de même avouer que la rencontre ne c’est pas fait comme tout début de rencontre. Mais bon, ce n’est pas le plus important, pour le moment c’est l’état de la miss Atamoto. En avançant suivant la jeune fille, elle vu de loin l’infirmerie, mais elle n’avait aucune envie de la laisser en plan en plein milieu de la cour pendant qu’elle sera sur un petit lit tranquillement installée. Non, non et non. Cet fille voulait réparer son erreur car, en même temps, d’après ses paroles, en courant elle ne l’avait pas vu. Sa doit être une vrai passion au point de n’avoir que sa course en tête et de ne pas voir un obstacle humain. Bon, certes Emy était en mode agenouillée mais, il ne faut pas la confondre avec une pierre. Franchement. Et puis, l’artiste ne sera pas si elle ne demande pas.

- Sa fait… combien de temps que tu pratiques ?

Elle voulait raccourcir ses phrases au maximum, c’était l’apocalypse du visage de la jeune fille si elle ne faisait rien dans les prochaines minutes. A l’aide. D’un moment à l’autre, elle voulait s’écrouler d’un moment à l’autre. Ses yeux avait envie de se fermer d’une vitesse… Absolue. Sa respiration commençait à devenir étrange, on pouvait l’entendre facilement, la gorge asséchée. La proposition avait intérêt à tenir, elle avait soif la petite demoiselle. Emy avait la petite impression qu’elle marchait dans son désert sans spectateurs, sans rien, le monde qui l’entoure n’est que sable et soleil. Ah il faut profiter du soleil, il faut profiter du printemps, la belle vie…

La fin est proche. Oui, les deux jeunes filles arrivent enfin à destination bouteille en plastique et euh… Repos mérité. C’est un bon début pour commencer à parler, à discuter, faire connaissance sur les capacités exceptionnelle de cette fille. En savoir plus sur le peuple. Il faut se faire un max de connaissance dans toute l’académie. C’est comme ca que l’on n’est plus seul après. Retrouver les amis y a que sa de vrai. En tout cas c’est le raisonnement de la jeune artiste. Après il y a une sacrée entre une gentille personne pure et innocente et une racaille prêt pour le rébellion à chaque moment de la vie. Oui, la vie est un combat et tout les jours on se prend des coups. Des vrais comme des faux mais après il faut essayer pour connaitre l’expérience folle qu’est en train de vivre Emy Atamoto.

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L’étudiante acquiesça à la proposition de Mei ce qui eu tôt fait de rassurer un tant soit peur la petite demoiselle. Néanmoins, elle ne pouvait s’empêcher de stresser d’autant plus que la jeune femme semblait sur le point de tomber dans les pommes d’ici une fraction de seconde. Mei ne perdit donc pas un instant pour se diriger vers ses affaires. Étrangement, ceux-ci semblait bien plus loin qu’elle ne le pensait. Surement une impression. C’est toujours quand on est pressé et paniqué que les choses paraissent plus loin et plus inaccessibles. Alors qu’elle avançait, elle ne quittait pas du coin de l’œil la jeune femme, pas très rassuré par son état.

- Enchanté Emy. Moi c’est Mei Itoe. Tu peux m’appeler Mei !

Répondit-elle rapidement aux paroles de la jeune lycéenne. Si rapidement à croire que le temps était si précieux à la jeune femme qu’il fallait qu’elle se dépêche. En fait, rien de cela. Elle sortait à peine d’une course, rompue de manière assez brutale, l’adrénaline et l’impression de vitesse était encore bien présente en elle.
Alors qu’elle s’efforçait de reprendre son calme et un rythme régulier dans une respiration calme et maitrisée, la dénommé Emy posa une nouvelle question qui surprit la sportive.

- Et bien, ça doit faire pas loin de 15 ans … déjà. Le temps pas trop vite …

S’empressa-t-elle de répondre après un court moment d’hésitation. Les derniers mots furent dans un murmure prononcé pour elle uniquement même s’il n’était pas bien difficile pour une personne à côté de l’entendre.
Et oui le temps passait décidément trop vite et Mei avait cette désagréable sensation de rater sa vie, de ne pas profiter des moments venues comme elle le devait. Mais après tout, beaucoup de gens étaient comme ça, du moins c’était ce qu’elle disait mais de là a ce que d’autre personne ressente la même chose, ça, elle n’était jamais allé le prouver …

Enfin elle se trouva en possession de la bouteille qu’elle tendit à la jeune femme.

- Tu veux peut-être t’assoir, ça serait mieux je pense ? Au fait, tu es là parce que tu pratique aussi de l’athlétisme ?

Demanda-t-elle en faisant le rapprochement avec la question d’Emy que Mei avait crue en lien avec la jeune femme. Peut-être cherchait-elle a se comparé avec elle. C’était possible. Puis elles étaient quand mêem sur un terrain d’athlétisme, il est rare de voir d’autre personne ici que des sportifs … Enfin tout est possible. Elle se ramenait bien régulièrement dans les jardins de l’académie alors qu’elle ne faisait pas partie du club de jardinage ou du quelconque activité ayant un lien avec les jardins. Elle était juste là bas pour le plaisir, ce qui pouvait par conséquence faire de même avec Emy et le terrain d’athlétisme. Néanmoins, Mei posait surtout cette question car elle espérait vraiment que la jeune femme fasse partie du club. En tant que petite nouvelle, Mei ne connaissait pas grand et comme pour l’instant elle avait évité les séances d’entrainement, elle ne pouvait pas dire qu’elle connaissait les membres de son club. Décidément. Il faudrait quand même qu’un jour elle se décide à y aller …

- En tout cas, moi je m’assoie, j’ai plus de jambes …

Poursuivit-elle en joignant les gestes à la parole.
Elle étendit ses jambes engourdie par tant d’exercice et les massa discrètement pour détendre ses muscles. Se poser un instant était un réel soulagement pour la jeune femme qui stressait tellement qu’elle allait finir par se demander si elle pourrait rester plus longtemps debout sans se mettre à trembler à son tour …

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Elles étaient tout de même loin du stade, il faut le dire franchement. Emy se demander si elle ne faisait pas que courir toute la journée, c’est plus rapide et quand on est passionnée comme elle, on ne se rend pas compte du tout. Enfin assise Emy fit comme la jeune adolescente elle ne la quitta pas des yeux. A se demander qui veille sur qui. L’artiste commença à boire, l’eau était fraiche elle avait la sensation de s’être libérée d’un poids. Quand elle reposa la bouteille d’eau à côté d’elle, remarquant que celle-ci était à moitié vide ou à moitié pleine, la jeune fille la cacha derrière elle. Y avait pourtant pas de quoi avoir honte vu la sportivité de cette fille recharger sa bouteille ne devait pas prendre une minute. Enfin, après c’est assez sadique de lui en redemander, par vraiment sadique, mais disons qu’elle avait fait assez d’effort par rapport à Emy.

Maintenant elle était assise sur le banc, restée debout trop de temps, l’artiste apprit le nom et le prénom de la jeune femme, elle s’appelait Mei, Mei Itoe. C’est un court nom comme Emy, d’ailleurs quand on y pense si l’on mélange les lettres de son prenom on retrouve le sien. Sauf que le ‘y’ est un ‘i’ dans le résultat. C’est très recherché mais que voulez vous ? Quand on ne peut plus se servir pendant un instant de ses membres postérieurs, antérieurs et du tout son corps autant faire marcher ce qu’il y a entre les deux oreilles. Il fallait aussi écouter Mei qui lui parlait, sa faisait quinze ans qu’elle pratiquait la course. Quinze ans. L’âge d’Emy. Son maximum c’est quatre ans de gymnastique. Y a de la concurrence et du niveau. Mais on commence pas à la seconde d’où l’on vient de naitre vu que la demoiselle a elle-même quinze ans.

- Non, je ne pratique pas l’athlétisme. Je suis là car je voulais récupérer un objet tombé ce matin en sport. Heureusement je l’ai récupérée avant notre rencontre.

Emy ne se voyait pas vraiment pratiquée un sport pendant plus de la moitié de sa vie. Enfin jusqu’à ce jour. C’était étrange, elle avait une passion, oui, mais elle n’avait jamais pensée au sport. C’est pourtant une matière qu’elle apprécie pour diverses façons. Son visage se tourna vers le terrain de sport, un petit flash passe devant ses yeux, de loin elle vit une silhouette. C’était Mei, en plus petite, l’artiste la voyait courir déjà toute jeune avec un jogging prête à attaquer son prochain tour de terrain. Impressionnant. Les cheveux dans le vent c’était assez amusant d’imaginer le monde quelques années auparavant. C’est plus amusant pour Emy de revenir à cette époque que personne ne considère comme historique que l’histoire en elle-même. Rien que d’y penser fit disparaitre la fillette sur le terrain de sport, il était belle et bien vide.

A force de rester sur le banc à parler avec l’adolescente, l’autre adolescente remarqua que de passer du bon temps cachait sa douleur. Elle ne s’en souciait plus vraiment comme si elle n’avait jamais existée. C’est vrai, plus l’on croit en la douleur, plus elle est présente. C’est dans la tête ! Une idée qui fait que nous croyons avoir plus que mal. C’est Annabelle la mère d’Emy qui lui disait ca, par une envie soudaine de parler de tout les jours, le souvenir du moment est floue, mais elle a retenue le général : La phrase tout simplement.

- C’est ce que tu veux faire plus tard pour avoir tant pratiquée ?

Elle continua à parler en se moquant en quelque sorte du soleil et de ses coups de soleil. Bien fait pour lui. C’est enfantin, et alors ? Personne n’en seras jamais rien. Personne n’est capable de lire dans les pensées de l’artiste. Heureusement d’ailleurs. Bref, la sportive avait fait quinze ans de course et une admiration apparue sur le visage de l’artiste. Il faut ajouter que, en courant aujourd’hui à cette vitesse impressionnante sa carrière de sportive internationale de l’académie Keimoo n’était pas terminée. Olé ! Emy commença à bouger, peu à peu, car après l’effort il y a toujours le réconfort et pour cela autant se sentir bien dans son corps. Elle savait très bien qu’au bout d’un moment elle devra retourna dans son dortoir dormir et récupérer. Alors dans la plus grande discrétion et dans une agréable conversation, elle progresse face aux dangers de la vie.

[ Avec du retard mais euh... C'était pas ma semaine... pardon ! ]