₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
| | Une balade comme les autres? [PV Jennifer Gordon] | |
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Guest Invité
| Sujet: Une balade comme les autres? [PV Jennifer Gordon] Ven 11 Mai 2012 - 21:24 | |
| Il était 9h du matin. Niels se trouvait dans sa chambre et ne savait pas quoi faire. Ses deux compagnons de chambre étaient partis, il se retrouvait donc seul. Il ouvrit la fenêtre et regarda le temps qu'il faisait dehors. Du tac-au-tac il décida qu'il allait sortir, et qu'il aviserai une fois là-bas. Il prit donc un jean bleu, une chemise rouge et un pull gris. Il remonta ses manches et sortit de la chambre, direction: le parc! Le doux soleil de printemps déjà levé caressait le visage de ceux qui s'étaient levés assez tôt pour le voir, en ce samedi matin. Déjà il inondait de sa chaleur les terres environnantes, précipitant les badauds sous les arbres, à la recherche de la moindre zone d'ombre. La "saison des amours" avait commencé en même temps que le beau temps était arrivé. Il n'était pas rare de voir quelques couples, allongés dans l'herbe, enlacés l'un dans l'autre; ou sur un banc, bras dessus et bras dessous, s'embrassant tendrement en se foutant pas mal du regard des passants. En regardant tous ces gens heureux avec leur moitié, Niels fut partagé entre deux sentiments plutôt contraires. D'un coté il se disait que l'Amour était quelque chose de formidable, à rassembler des personnes et s'arranger pour que la simple présence de l'autre emplisse leur coeur de bonheur. Mais de l'autre, il se souvenait du peu de vie amoureuse qu'il a eu (dont le peu qu'il a eu ne fut pas une grande réussite), ce qui le rendait un peu triste, lui, romantique éperdu. Mais positivant comme à son habitude, Niels se dit que tout le monde faisait des erreurs, et qu'au final, l'Amour tombe toujours au moment où on s'y attend le moins; un peu comme ces objets que l'on cherche sans cesse, et que l'on retrouve par hasard dans le fond d'un tiroir, dans une boite de métal. Le jeune anglais avançait donc dans ce beau parc, au milieu des arbres, des canards, des enfants jouant à quelques jeux sans règles et autres couples ne faisant plus qu'un. Il se promenait, purement et simplement. Niels était comme ça. Il adorait le confort du chez soi, et les divers distractions que cela pouvait proposer, mais il se plaisait tout autant dehors, par un temps pareil, à marcher sans but précis. Peut-être qu'il ferait une quelconque rencontre, ou qu'il se rappellera d'une tache particulière. Ou alors, il se blessera et sera emmené aux urgences. Qui peut prédire ce qui va se passer? En attendant il marchait, profitant du simple bruissement du vent dans les feuilles, du rire des personnes aux alentours, les cris de divers animaux. Puis, de temps en temps, lorsque tout ce petit monde, par une coïncidence miraculeuse se taisait en même temps, régnait un simili-silence qui ne déplut pas à Niels, ce genre de silence reposant, le genre naturel, le genre et doux et affectueux. Mais le hasard n'aime pas les maths, et les maths disaient justement qu'une coïncidence n'arrive pas tout le temps, sinon ce n'était plus une coïncidence. Alors la douce mélodie naturelle de la vie repris sa partition irrégulière. Niels décida qu'il était temps d'écouter un peu de musique. Il sorti de son sac en bandoulière un casque noir, et de sa poche un Ipod gris. Il mit les écouteurs sur ses oreilles, brancha l'unique câble et rangea l'appareil d'où il l'avait prit afin de laisser au réglage aléatoire le soin de décider quel morceau il devait écouter.- Spoiler:
Une musique que Niels appréciait particulièrement se lança et emplit les oreilles du jeune garçon d'une douce mélodie. Il se laissait aller, et commença à tapoter ses jambes avec ses mains, se laissant envahir par le rythme entraînant. Puis il ferma les yeux et se remuait légèrement, comme un danseur coincé dans un corps inexpérimenté en cet art d'expression corporelle. La lecture étant passé à un autre morceau, il rouvrit les yeux, et découvrit avec une certaine surprise un vélo entrain de foncer sur lui. Le chemin n'était pas très large. Avec des buissons sur la droite, et un bon dénivelé sur la gauche, le cycliste n'avait d'autre choix que de continuer tout droit. En revanche, un piéton l'eut facilement évité, en se collant aux buissons. Un piéton lambda. Mais pas Niels. Le jeune anglais préféra se jeter sur la gauche, et rouler le long de la petite colline. Il eut néanmoins le reflex d’ôter le casque de ses oreilles dans le but de ne pas le casser lors de la descente. Allez savoir pourquoi. Arrivé en bas, les autres promeneurs le regardaient d'un oeil interrogateur, à la limite de la suspicion. Le jeune homme se releva, vérifia qu'il ne s'était pas taché (il ne s'était pas taché) et remit le casque sur ses oreilles. - Spoiler:
De nouveau le jeune homme se mit à ressentir la musique de tout son être. Enfin ça c'était avant qu'il tente de contrer les lois de Mère Nature. En effet, il n'est pour l'instant pas possible de traverser un corps possédant une résistance physique à la force humaine, comme un banc par exemple. Et dans ces cas-là, il y'a deux possibilités. Soit le corps en question est grand, comme un mur, auquel cas cela stoppe l'abruti qui fonce dedans, en lui faisant mal (toute action entraîne une réaction de force égale et opposée, comme l'a énoncé Lagrange). L'autre situation, c'est quand l'objet en question est assez grand pour s'opposer à l'abruti, mais pas assez pour le stopper, comme un banc, l'abruti bascule donc. Apparemment, les probabilités n'aiment pas Niels, car quelles sont les chances de se prendre un vélo, de dégringoler d'une colline, pour ensuite se prendre un banc dans les jambes, le tout en moins de 5 minutes? Très faibles. Sauf si, bien sur, on ferme les yeux et on avance à l'aveuglette, comme notre boulet préféré. Mais la cerise sur le gâteau est le fait que ce banc était occupé. Cela aurait put arriver sur l'un des quelques 6 bancs vides aux alentours, mais il fallait que cela tombe sur celui-là. Et Niels tomba sur celui-là. Et aussi à coté de la personne qui l'avait choisi pour passer un bon moment et profiter du beau temps. Le jeune garçon s'étala de tout sa masse sur le banc, mais glissa jusqu'à toucher sol. Le dos à terre, les 4 fers en l'ai, il avait une position peu confortable. Il croisa le regard de la jeune femme qui se trouvait là. Surprise, incompréhension. Cela ressortait clairement. Elle semblait ne pas comprendre d'où sortait cet énergumène pour tomber de la sorte. L'un fixant l'autre pendant bien 10 secondes, pas un mot ne fut échangé, avant que Niels éclate de rire et se relève. Il rangea son casque dans son sac, remit sa chemise et son pull en place, se dépoussiéra un petit peu, le sourire aux lèvres. Il s'était peut-etre fait mal, mais cela n'était pas grave, il en avait vu d'autres."Excuse-moi, je ne faisais pas attention. Et puis je suis un peu malchanceux...Enfin bref. Ca va? Je ne t'ai pas fais mal? "Il avait en face de lui une jeune fille, d'à peu près son age. Des cheveux ressemblant fortement à des vagues de chocolat-caramel, son nez fin et ses yeux apparemment verts lui donnaient du charme. Il aurait pu "tomber sur pire" comme Jean-Claude, 45 ans, camionneur... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une balade comme les autres? [PV Jennifer Gordon] Sam 12 Mai 2012 - 10:43 | |
| Je me promenais près d'une falaise,quand mon pied à dérapé, et je me vois tomber, tomber, tomber ! Sans pouvoir m'arrêter dans ma chute. Mais pourquoi j'étais au bord d'une falaise d'abord ? Oh je devais rêver, ou alors c'est un cauchemar. Je me précipitais dans une vitesse affolante vers le sol, dans un craquement je m'écrasa, sur le sol rocailleux. Noir. Oh mais je suis vivante, je marche sur les cailloux en faisant attention à ne pas me blesser, je suis toute légère... Et la horreur ! Je me retourne et je vois étendue par terre, mon corps gisant dans une immense flaque rouge de sang. Je suis morte.
Je me réveille en hurlant presque, je transpire et je suis trempé. Saleté de cauchemar va ! Je regarde mon réveil. 8h45, je me lève avec beaucoup de courage et je prend mes fringues pour ensuite traverser le couloir, dans un silence pesant, pour prendre une bonne douche. Sous la douche, je lave chaque parties de mon corps et je me lave les cheveux, une fois terminé je m'enroule dans ma serviette, pour me sécher. J'enfile d'abord mes sous-vêtements et j'enfile un pantacourt - slim, clair. Et j'enfile ma chemise blanche, qui me met en valeur, elle est légère et à des manches trois quart, ce que j'aime beaucoup. J'ouvre les deux premier boutons. Bon passons au séchage de cheveux. Je passe bien un quart d'heure à sécher mes longs cheveux bruns. Pas besoin de lisseur, je préfère les laisser au naturel, c'est à dire, qu'ils ondulent légèrement. Je retourne dans la chambre, sans un bruit, et je prend mon sac, que je prends sur mon épaule droite. Mon portable, ma trousse de maquillage, mon miroir, porte feuilles ... Bref tous ce qu'on met dans un sac, sauf que je ne prend pas mes affaires de cours, car je nais pas cours aujourd'hui. Par contre je ne me sépare pas de mon calepin et de mes crayons. Aujourd'hui j'avais envie de faire un tour en ville ... Au parc ? Oui au parc.
Écouteurs dans les oreilles, sac sur l'épaule, mes baskets en toile aux pieds, j'étais bien. Je respirais l'air frais en écoutant des musique américaines, je souriais aux personnes que je croisais. Je retira une oreillette juste pour entendre le bruit habituel des passants. C'est rassurant d'entendre tout ce monde parler activement ou les voir faire un jogging, ou encore les voir courir après leur taxi. C'est quelque chose que je trouve apaisant et pourtant c'est vraiment brouillant. Je renfilais mes écouteurs et je marchais presque en rythme, ce qui me fis rire. Il était 9h15, c'est ce que mon portable afficher du moins. J'aimais bien me promener sur les pelouses du parc c'est agréable. En cette période de beau temps, les couples se forment et les personnes enlaçaient, et allongées dans l'herbe en sont la preuve vivante. Je songeai alors à mes précédentes histoires de cœurs, qui ne s'étaient pas bien fini, puisque je suis seule en ce moment même... La musique changea, une musique sans paroles et douce retentit dans les oreilles, cette musique m'inspirait vraiment. Fly,de Ludovico Enaudi. Je ferma les yeux, et imaginais pleins de merveilleuses choses sur la douce mélodie. Quand je rouvris les yeux, je manqua de me prendre un arbre. Il y avait un banc vide sous le saule pleureur, je m'y installa à mon aise, et changea de piste de musique. Cette fois une musique américaine, Four minutes, de Madonna et Justin Timberlake, je posais mon sac sur mes genoux et en sortais mon calepin et mes crayons. La musique retentit dans mes oreilles, j'avais une envie folle de me lâcher et de danser. Mais, voyons .. Un peu de tenue.
Les musiques changèrent au fil à mesure, et je dessinais sur mon calepin. Je dessinais ma jument, je lui dessinais les naseaux, quand un jeune homme s'écrasa sur moi, pour finir par terre, je le regardai surprise, en ne comprenant pas comment il avait pu me tomber dessus. Le jeune homme se releva, et on se fixa au moins 10 secondes sans rien dire, pendant ce temps la chanteuse Adèle entamait le refrain de sa chanson. SomeOne Like You. Puis le jeune homme, aparament du même âge que moi, ouvrit enfin la bouche pour briser ce silence gênant ... "Excuse-moi, je ne faisais pas attention. Et puis je suis un peu malchanceux...Enfin bref. Ca va? Je ne t'ai pas fais mal? " Je lui souriai, puis retirant mes écouteurs je lui répondais avec une voix aussi polie que lui. - Oui ça va merci, tu ne m'a pas fait mal, j'ai juste étais surprise, rien de plus. Mais toi ça va aller ? Je fixai ses yeux marrons, j'adore ses yeux ils sont vraiment beaux ont pourrait s'y noyer. Pour ne pas le mettre mal à l'aise, car ça m'arrivais souvent de mettre les gens dans un état de mal aise. Je détournais les yeux, et je cherchais mon calepin. Oh zut il était par terre, je me penchais pour le ramasser... |
| | | Guest Invité
| Sujet: Re: Une balade comme les autres? [PV Jennifer Gordon] Dim 13 Mai 2012 - 12:53 | |
| "Oui ça va merci, tu ne m'a pas fait mal, j'ai juste étais surprise, rien de plus. Mais toi ça va aller ?"
Elle plongea alors son regard dans les yeux du jeune homme, avant de faire tomber son carnet, sur lequel était dessiné le début d'une oeuvre. Cela semblait représenter un cheval.
Elle est sure que ça va?... Boaf, ça doit pas etre bien grave.
"Oh moi, t'inquiètes pas, à force de me faire mal comme ça, mon corps s'est renforcé!"
Elle se pencha pour le ramasser. Elle portait un simple pantacourt et une chemise blanche, avec un léger décolleté pas désagréable, mais pas vulgaire. Cette jeune fille avait un certain gout vestimentaire qui ne déplaisait pas à Niels. Lui et la mode, ça fait 4, mais il préférait certaines tenues à d'autres. Le style vestimentaire était pour lui un point non négligeable de l'attirance physique. Il n'était pas superficiel pour un sou, mais lorsqu'il croisait des jeunes femmes dans la rue, un lieu publique ou autre, il trouvait que cela faisait partie du charme de la personne. Niels remarqua le crayon de sa "nouvelle amie" qui avait roulé un peu plus loin. Il le ramassa et le lui donna.
"Tiens, je crois que c'est à toi ça non?"
Ne sachant quoi faire, il hésita un moment. Quelques 10e de secondes, ce qui est en réalité presque quedale. Mais dans la tete de Niels, cela fusait toujours de tous les cotés.
Est-ce que je peux m'asseoir? Non, ça le fait pas dire ça comme ça. Toi tu viens comme un boulet, tu te cognes partout, tu tombes, tu la bouscules et en plus tu veux t'asseoir à coté d'elle? Tu dirai quoi si un pitbull venait te mordre le mollet pour ensuite te réclamer à manger? Non, je peux faire ça. Mais je peux pas non plus partir, l'air de rien style "Salut, je te fais chier, mais comme j'en ai rien à foutre de toi, j'me casse!". C'est pas tip-top caviar comme comportement. Mais je fais quoi du coup? Si je peux partir et que je ne peux pas non plus m'asseoir, je vais pas rester debout devant elle à ne rien dire et ne rien faire, comme un pantin désarticulé! Mais qu'est-ce que je raconte? Pourquoi je peux pas m'asseoir? Je veux dire, relativisons 5 secondes. Je suis un jeune homme. C'est une jeune femme. Nos chemins se sont croisés, de manière totalement fortuite, et absolument pas normale, mais c'est tout. Chaque jour, tout le monde fait de nouvelles rencontres. Pourquoi pas moi? Y'a rien de bizarre à discuter 5 minutes avec une personne...
Niels était souvent comme ça, à réfléchir sur tout et rien. Il se parlait à lui même. Oui. Y'a pas de mal à ça. Tant que ça reste dans sa tête, y'a pas de souci majeur...Le jeune anglais prit donc son courage à deux mains, car oui il n'est pas souvent à l'aise avec ce genre de nouvelles relations homme-femme. Surtout envers les filles attirantes. Il n'avait aucun problème de timidité. Je dirais même que de ce coté là, il n'est pas à plaindre. Juste que de par le passé, ses relations avec la gente féminine se sont mal terminées. Donc peut-être qu'inconsciemment il se bloque, une sorte de système de sécurité sentimental, qui se débloquerai qu'une fois un lien établi. Ou alors c'est un p*tain de coincé du c*l. Personne ne le saura jamais. A part lui. Et son psychologue.
"Je peux m'asseoir à coté de toi? Je veux surtout pas m'imposer hein!"
Il sourit légèrement. Il n'avait pas l'habitude de ce genre de situation. Il espérait juste que ce léger gène ne se verrait pas trop. Il se demanda alors ce qu'elle pouvait faire là, seule. Dans un sens, elle était un peu comme lui, à être seule dans ce parc, de "si bonne heure" (à 9h, la plupart de ceux qui n'avaient rien à faire, dormaient encore), seule avec sa musique, et surement seule dans ses pensées. Pour Niels, la question ne se posait pas. Habitué à une certaine solitude, il avait appris à l'apprécier. Loin d’être asocial, il savait néanmoins profiter de cette solitude, qu'il recherchait par moment. Toujours est-il, qu'ils étaient là, eux deux, chacun brisant la solitude de l'autre, ensemble le temps d'une rencontre. Le jeune anglais se disait qu'il verrait plus cette fille avec ses amis, toujours de sortie quelque part, en recherche de nombreuses fêtes où aller, ou alors en quête de conquêtes amoureuses, ou de compagnons d'un soir. Niels avait toujours connu le genre de belles jeunes filles qui jouaient de leur charme pour se divertir, le genre qui exaspérait assez vite car au final, ces filles-là étaient totalement vides à l'intérieur, un peu comme un Kinder Surprise. Beau, appétissant, connu, cher pour au final très peu à manger et un truc qui passe le temps 2 minutes. Tout ce qu'il espérait c'est qu'elle n'était pas comme ça... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une balade comme les autres? [PV Jennifer Gordon] Dim 13 Mai 2012 - 15:03 | |
| "Oh moi, t'inquiètes pas, à force de me faire mal comme ça, mon corps s'est renforcé!" Je rigolais, et lui rendis son sourire ravageur, en ramassant mon carnet. J'avais un peu mal aux genoux, mais ce n'était rien, avec l'équitation et le sport que j'avais pratiqué ou que je pratiquais encore, j'avais plutôt l'habitude d'avoir mal quelque part. En ramassant mon calepin, le jeune homme ramassa autre chose par terre, je me redressais et il me tendait mon crayon de papier. "Tiens, je crois que c'est à toi ça non?" Je pris mon crayon de ses mains, j'effleurais, sans le vouloir, les bouts de ses doigts, j'eu un petit frisson. Enfin ce n'est rien. Je le remercia, avec un tendre sourire. "Oui c'est à moi, merci..." Il me regardait, je le regardait. Encore une fois un silence pesant d'une dizaine de seconde, qui me parut faire une éternité. Pourquoi toujours ce silence gênant ? Pourquoi cette gêne justement ? Pourquoi ces questions ? Pourquoi aucunes réponses ? Et pourquoi je me parle à moi même ? Des fois je me dis que la vie est étrange ... Parfois si compliqué, parfois si facile. Je veux l'inviter à rester discuter, mais je vais pas lui dire genre : Bah assis toi ! Ça la fait pas vraiment, ça aurait été un ami de toujours peut être, mais on se connaît à peine. Bon bah je sais pas moi ... Oh et comment il s'appelle ? Je vais pas sortir un truc du genre : Et tu t'appelle comment ?. Nan ça le fait pas non plus. Bon ... La musique retentissait toujours dans mon oreille gauche, je coupais le son, j'avais osé coupé Adèle dans son dernier refrain. Honte à moi. Je fourrais mon portable et mes écouteurs dans mon sac. Le jeune homme brisa le silence. "Je peux m'asseoir à coté de toi? Je veux surtout pas m'imposer hein!" Je fis un large sourire au jeune homme, dévoilant la dentition parfaite. Je remerciais mon cerveau d'avoir imaginé, un cauchemar qui m'est tiré de mon sommeil. Car c'est à cause de cet horrible cauchemar que je suis sortis, ce matin de bonne heure. Et que j'ai pu faire une rencontre inattendue. Je continuai de lui sourire et je lui répondis sur un ton doux. "Oui assis toi, ne t'inquiète pas , tu ne me dérange pas." Je pris mon sac, et le posa à mes pieds. Je dessinais les naseaux de ma jument et posais mon calepin sur mes genoux. Le jeune homme s'assit à mes côtés. J'entamais la discussion. "Euh... Jennifer Gordon, en personne." Je rigolais, je replaça mes cheveux bruns sur mon épaule. Je repensais à certaines p*uffes qui auraient déjà joué de leur charme pour terminer avec lui dans leur lit. Je soupirais intérieurement (Bizarre n'est ce pas ?) J'étais loin d'être comme ces pouffi*asses. Je regardais le jeune homme avec mon regard habituel, c'est à dire doux et rieur. Je me sentais bien, loin de Keimoo et tout ces gens. J'étais bien, loin de mes parents. Je respirais l'air frais du parc, l'air matinal. Les pelouses étaient encore mouillés par les perles de la rosé. Devant nous, passa un couple de jeune, les doigts enlaçaient, ils riaient, ils s'arrêtèrent devant nos regards indiscrets et ils s'embrassèrent tendrement, avant de reprendre leur chemin. Je souriais, et basculais ma tête en arrière, en fermant les yeux. Je laissai le vent me soulever les cheveux et me caressait le visage.
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| | | Guest Invité
| Sujet: Re: Une balade comme les autres? [PV Jennifer Gordon] Jeu 17 Mai 2012 - 14:38 | |
| "Oui assis toi, ne t'inquiète pas , tu ne me dérange pas."
Bon, c'est déjà ça... au moins j'ai pas l'air de passer pour un abruti...
Niels s'assit alors sur le banc, aux cotés de la jeune femme. Pas trop près pour ne pas paraître un stalker, mais pas trop loin non plus. Il s'assit à mi-distance, prenant quasiment toute la place qui restait. Il s'était mis de la sorte qu'il ne restait pas suffisamment de place à quiconque pour s'asseoir sur ce banc, de l'un ou l'autre coté. Le jeune anglais ne savait pas trop comment se mettre. Alors dans le doute, il fit comme d'habitude: il se mettait à l'aise. Il glissa très légèrement vers le bas, pour ne pas se retrouver avec le droit parfaitement droit et un balais dans le c*l, mais restait assis, pas allongé. Un peu de tenu tout de meme. Puis il mit ses mains dans les poches. Et là s'en suivit un autre problème: Que dire?
...Oh et puis f*ck. A partir de maintenant et jusqu'à la fin de la journée, j'agis à l'instinct. C'est quitte ou double. Ou alors nous ne nous entendons pas et je passerai mon chemin sans jamais la revoir de toute ma vie, ou alors ça colle plutot bien. On verra bien, ça sert à rien de planifier ce genre de trucs...
Le jeune homme inspira largement, laissant entrer dans ses poumons une grande quantité d'air frais et pur. Une certaine odeur de fleur flottait dans les alentours. Il leva la tete et vu qu'en effet ils se trouvaient sous un arbre qui commençait sa floraison. De belles fleurs blanches et jaunes pointaient le bout de leur nez, cherchant la lumière du soleil. Niels n'était pas jardinier, et ne savait pas quel arbre c'était, mais il l'aimait bien. Ayant fini son dessin, la jeune fille rangea son calepin.
"Euh... Jennifer Gordon, en personne."
Elle rit un peu et replaça ses cheveux. Elle avait une voix claire, semblant déposer des notes de musique sur une partition invisible flottant devant eux. Niels accordait toujours beaucoup d'attention aux détails. La voix, les cheveux, les petites manies instinctives, les mains... Tous ces petits traits le fascinaient dans un sens, sans tomber dans la paranoïa ou le trouble psychologique. Il trouvait que ce qui faisait le charme des femmes étaient un tout. Chaque partie était comme la pièce d'un puzzle, qui une fois monté en entier donnait la personne en elle-même. Niels continua un petit moment, perdu dans ses pensées, avant de se souvenir qu'elle s'était présentée à lui. La moindre des politesses était de se présenter.
"Ah oui! Excuse-moi, je m'appelle Niels. Euh... 'enchanté'? "
Il dit son dernier moment sur un ton humoristique, avec un doute tellement apparent et voulu que même en le faisant exprès, il était impossible de ne pas le remarquer. Et bien entendu, accompagné d'un habituel sourire. Niels aimait sourire, et souriait tout le temps. Il considérait qu’être joyeux ne pouvait qu'améliorer le quotidien, et le sourire était la première marque de cette joie, première marque visible aux autres. Il aimait voir les gens sourire, donc il souriait. Il veux communiquer aux autres cette joie. Loin d'avoir un sourire ahuri collé à la bouche H24, il souriait dès qu'il en avait l'occasion. Et puis un sourire est le début d'un rire, et le rire est surement l'une des expressions la plus belle qui soit.
"J'ai cru remarquer que tu dessinais avant que j'arrive... Te sens surtout pas obligé d’arrêter à cause de moi, surtout que tu as l'air d’être douée avec un crayon. Je suis toujours admiratif des gens qui dessinent bien, facilement...D'autant plus que moi, à part dessiner quelques stickmans sur une feuille, je ne sais pas dessiner pas grand chose"
Il sourit encore une fois, semblant légèrement rigoler. Niels était plutôt content d'avoir trouvé un début de conversation, car c'est le plus dur lorsqu'on est avec une personne que l'on connait pas/peu. Et puis les blancs, c'est chiant. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une balade comme les autres? [PV Jennifer Gordon] Jeu 17 Mai 2012 - 19:12 | |
| "Ah oui! Excuse-moi, je m'appelle Niels. Euh... 'enchanté'? "Niels ... Ce prénom m'inspirais confiance, bon signe. Il avait prononcé ce dernier mot, avec un ton d'humour dans la voie, ce qui me fit sourire. Juste avant de me répondre, il m'avait observer longuement, mais très discrètement, malheureusement ou heureusement, je distingue tout et j'entends tout. On me dit souvent que je suis douée pour décryptais les expressions qu'affiche le visage des gens. Mon portable vibra dans mon sac, je le laissai, si c'était important on me rappellerai. Je regardais, vers la fontaine qui se trouvait au milieu du parc, et je me rendis compte, qu'il n'y avait pas qu'eux des jeunes, mes aussi des personnes plus âgés, qui se baladaient canne dans une main, et la main de leur compagnon de toujours, dans l'autre. C'est joyeux le matin. Je pensais à une énigme, pourquoi ? Aucune idée, mais je venais d'y penser. "Qu'est ce qui a quatre pattes le matin, deux l'après-midi et trois le soir ?" L'Homme. La voie de Niels me sortis de mes pensées. Et je pivota la tête vers lui pour le regarder dans les yeux. "J'ai cru remarquer que tu dessinais avant que j'arrive... Te sens surtout pas obligé d’arrêter à cause de moi, surtout que tu as l'air d’être douée avec un crayon. Je suis toujours admiratif des gens qui dessinent bien, facilement...D'autant plus que moi, à part dessiner quelques stickmans sur une feuille, je ne sais pas dessiner pas grand chose" Je lui fis un sourire, dévoilant ma dentition parfaite. Et je me rendis compte que je n'avais point répondue a sa question "enchanté ?". Qu'elle nouille je fais. Il venait de me faire une sorte de compliment après tout, et j'appréciais les sentiments. Je ne sais pas ce que ce jeune homme avait, mais chez lui quelque chose était attirant. Et puis pour ne pas vous le cacher, il est plutôt beau garçon, mais il à un look simple, ce que j'admire chez les garçons. Je ne juge jamais les gens sur leur physique même si j'y apporte beaucoup d’importance. Non, moi je regarde ce qu'il y a derrière, ce qui se trouve au fond du cœur de cette personne. Je lui répondis sur un ton doux, serein et calme. "Ne dis pas n'importe quoi, je suis sûre que tu dessine très bien, même si tu ne dessine pas grand chose... Au fait merci de me dire que je dessine bien. Pourtant je ne suis guère une artiste, du moins à Keimoo on ne me classe pas dans cette case là ..."Je ressortais mon carnet, et me remit a dessiner ma jument. Je calais derrière mon oreille, une mèche brune de mes cheveux. "Au fait, tu es à Keimoo ?", lui dis-je sur un ton joyeux. Je redressa la tête, vers lui. Un coup de vent frais, balaya mes cheveux de mon visage. Je fis un sourire au jeune homme, qui me regardait. Plus loin des enfants jouaient au ballon, et du coin de l’œil je réussi à voir le ballon qui se diriger droit vers moi ... Allais-je me le prendre en pleine face ? |
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