Kuro Maiden
Age : 35 Adresse : 3 rue de la Chance Immeuble Legends - Quartier Hiryuu Concubinage avec Dan Ebels 149
KMO :
| Sujet: Un petit toit pour moi, un grand moi pour toi. Sam 11 Fév 2012 - 15:51 | |
| J’ai faim. Fuir le réfectoire. C’est la seule solution que j’ai trouvé pour ne jamais avoir à y croiser Tsu. Mais c’est sur le toit que je l’ai rencontré, la première fois. La première fois où l’on sait revu. Après tant d’années. Et je n’arrive toujours pas à savoir si c’est bon ou non. Qu’on ce soit revu et que je lui ai lancé mon foutu trousseau de clés. Toujours pas de nouvelles depuis. Pas de visites. J’avais dit que je partirai s’il ne venait pas. Mais je ne lui ai pas donné de délai. Alors, je peux rester, non ? Je peux continuer de bêtement espérer le voir sonner à ma porte un jour, non ? Je soupire, alors que j’enfonce les mains dans les poches de ma veste. Un nuage de souffle chaud s’envole et s’évapore lentement dans le ciel. J’ai envie d’une cigarette. Finalement, je vais monter. Je verrouillerai la porte d’une manière ou d’une autre, même si je n’en ai pas le droit. Il fait trop froid ces derniers jours : les étudiants n’y ont plus accès et les températures négatives ont eu raison des derniers téméraires un peu rebelles.
Je monte les marches deux à deux et pousse la lourde porte qui mène au toit. Elle grince sur ses gonds, faisant un bruit d’enfer. Encore plus que d’habitude du fait qu’ils soient gelés. Je souffle et frotte mes mains pour les réchauffer, avant de sortir une cigarette et de l’allumer. Tout mon corps tremble, le temps de s’habituer, et mes doigts se mettent même à claquer les unes contre les autres. Je m’approche du bord et regarde en bas, en même temps que je tire une latte sur le bâton de tabac. Je passe une main dans mes cheveux, retirant l’élastique. Ils se mettent immédiatement à voler au gré du froid glacé, mais je n’ai plus froid aux oreilles. Quelques étudiants courageux ou fous traversent la cour pour aller aux écuries ou à leur club ou encore retourner dans les couloirs, squatter un radiateur. Nouvelle taffe sur la clope et je lui jette un coup d’œil. Je l’ai mal allumée, c’est pour ça que j’ai l’impression qu’elle ne se consume pas et que je n’avale rien, malgré toute la fumée que je recrache. Le filtre, pourtant, commence déjà à prendre une teinte café. Nouveau soupir.
Je me tourne vers la porte et réalise que j’ai oublié de la bloquer. Je ne pense pas avoir grand-chose à craindre. Puis, si quelqu’un me tombe dessus, je me ferais encore remonter les bretelles parce que je ne fume pas au bon endroit, ce n’est pas si grave. Je me rends compte que j’ai haussé les sourcils, peut-être moi-même un peu sceptique face à cette pensée. Je voulais changer de travail, quitter cette fonction de pion, parce que ce n’était pas mon truc et, surtout, et c’était la vraie raison, pour ne plus avoir à fuir Tsu, mais je ne trouvais rien d’autre. Les entreprises où j’envoyais des CV ne voulaient pas me prendre et j’avais décidé que travailler dans un bar serait mon dernier recours. Parce que, ça a l’air fun comme ça, mais je peux vous promettre que c’est un boulot arasant.
Nouvelle latte sur la cigarette et je la jette un peu plus loin, réussissant à viser le trou de la gouttière. Je frotte de nouveau mes mains entre elles, l’une chaude d’être rester dans la poche de ma veste et l’autre congelée d’avoir tenu ma petite mort en tube. Je finis par les nouer entre elles et je rentre la tête dans mes épaules, lorsqu’un frisson secoue encore ma carcasse. Je tourne à nouveau le dos à la porte, mais je ne regarde plus en bas. Je fixe un point en face de moi, un peu perdu dans mes pensées, sans voir vraiment grand-chose. | |
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Masamune Jûta ♣ Université - 3ème année
Age : 33 73 Multicompte(s) : université
KMO :
| Sujet: Re: Un petit toit pour moi, un grand moi pour toi. Dim 29 Avr 2012 - 11:52 | |
| La journée avait si bien commencée, mais il avait fallu qu'il soit le vainqueur du tournois inter-université pour que les filles l'attendent à la sortie pour avoir un autographe. Il avait signer quelque bout de papier mais quand certaines avait voulu qu'il signe sur leur corps il avait fui. Il avait mis du temps mais il avait gagné l'école, enfin il espérait être un peu tranquille mais quelqu'un avait dit leur dire par où il était parti, elles l'avaient rattrapé avant qu'il arrive a les semer dans les couloirs. Il cherchait désespérément un endroit ou se poser, ou manger ce qu'il avait dans son sac. Mais où ? son regard se fixa alors sur un point
Le toit; voila ce que le jeune homme regarde. Il n'y que ce moyen là pour fuir. Il a de l'avance alors autant y aller. Bon il va avoir froid, il le sait, mais si les autres veulent vraiment le suivre les auront froid aussi. Le jeune homme se précipite dans les escaliers. Il est content d'avoir réussi a semer ses poursuivantes mais il ne sera tranquille que lorsqu'il sera sur qu'elles ne sont plus là. Il voit enfin la porte. Elle est ouverte Il sent le vent glacé mais peu importe, il est bien couvert alors il peut y aller. Il passe la tête. Il y a quelqu'un alors autant faire tout doucement. La personne fume. Bon au moins il ne fait pas autres chose. Jûta se glisse dans l'embrasure de la porte. C'est juste assez grand pour qu'il passe sans avoir besoin de la pousser. Il fait attention où il marche pour ne pas attirer l'attention de l'homme. Il semblait bien plus âgé que lui. Jûta savait qu'il était en faute, mais il ne pouvait plus reculer. Si les filles montaient elles verraient cette personne et pas lui. Il se glissa derrière un pan du mur lentement mais surement. Il faisait doucement vu que le sol était gelé, il n'avait pas envie de se faire mal et surtout de chuter lourdement au risque de tomber dans les pommes à cause de la douleur. Il entendait alors les voix des filles qui le cherchaient. Il soupira tout doucement.
*On ne peut vraiment jamais être tranquille, j'aurais du demander un taxi pour rentrer directement au moins j'aurais pu me mettre au chaud dans ma chambre. Maintenant je dois attendre qu'elles partent, en espérant que se sera bientôt. Il ne fait vraiment pas chaud et en plus je ne suis pas seul. J'aurais pu fermer la porte et elles ne seraient pas venu. *
Soudain il glissa
"Aie"
Au même moment la porte s'ouvrit en grand sur les filles. Heureusement dans un sens qu'il avait glissé le long du toit. Il espérait juste qu'elles ne l'avait pas entendu. Mais il savait maintenant que l'homme l'avait entendu. Il ne savait plus trop quoi faire. Il n'avait plus trop d'autre endroit ou aller, et là il aurait un peu de mal a se relever et a courir surtout. Le sportif ne savait plus trop ce qu'il allait faire maintenant. Pourvu qu'elles partent vite et qu'en fait l'homme ne l'ai pas entendu, il pourrait ainsi reprendre son souffle et ensuite repartir discretement | |
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