₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Une soirée bien arrosée

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyMer 1 Juin 2011 - 11:20

Un de mes amis avait eu la mauvaise idée d’organiser une soirée. Il avait réservé une salle près d’un bar, et bien sûr, alcool à volonté puisque nous étions tous majeurs. Je ne pouvais pas m’empêcher de boire. Ça me rappelait Enzo et moi… mais là, c’était différent. Surtout que je ne buvais que des mélanges qu’un de mes amis me préparait, c’était bien pire que la soirée que j’avais eu avec mon jumeau…
Bref.
A minuit, la salle était encore bondée, et moi, je décidais de partir à une heure du matin. J’avais bien assez bu et fumé. Un jour, il faudrait que je songe à cesser de fumer toutes ces cochonneries. Il m’arrivait de prendre conscience que je fumais trop, mais jamais je ne me décidais à arrêter. Il me fallait de l’aide je crois, de moi-même ce n’était pas possible. La preuve, si mon petit ami me laissait choisir entre lui et mes joints, je choisissais toujours de continuer de pourrir mes poumons et je me retrouvais seul. Il était temps de faire le bon choix. Ou de m’aider. Le problème était que je ne savais pas à qui m’adresser… en même temps, ça n’allait pas venir de moi. Il fallait qu’on m’ouvre les yeux.

Une heure plus tard donc, je quittai la salle, malgré ceux qui tentaient de me retenir parce que je n’étais pas en état de rentrer seul. Moi, je m’en foutais, je voulais partir. Je ne marchais pas droit, mais tant pis. Je savais exactement où aller : dans mon appart’. Normalement, il n’était pas loin de là… je dis bien : normalement.

En vérité, j’habitais à une heure, à pieds, d’ici. Avec tout l’alcool que j’ai bu, et tous les joints que j’ai fumé, j’avais l’impression que ce n’était pas loin. Impossible que je rentre à pieds dans cet état, et pourtant, j’étais bel et bien seul, en train de marcher comme je pouvais.

Au bout d’une dizaine de minutes, après m’être pris des poteaux, un ou deux murs et quelques passants, je heurtai de nouveau un passant, qui se révéla être Elena Aleksandrov, ma prof d’arts. Je la rattrapais tant bien que de mal, avant qu’elle ne chute parce que je lui avais moitié rentré dedans, c’était bien pire qu’un frôlement, et je lâchais :

- Oh, damoiselle Aleksandrov ! J’vous avais point vu !


L’alcool me faisait dire n’importe quoi parfois, d’où ce damoiselle qui était sorti tout seul. Et puis, juste après ces paroles et sans prévenir, je tombais sur le sol. Non, je ne m’étais pas évanoui, mais je ne tenais plus debout. Je commençais par me demander ce que faisait ma prof à une heure pareille. Elle devrait être couchée depuis longtemps, non ? Elle était un oiseau nocturne ? Ensuite, je demeurai songeur en pensant à autre chose. Un mouvement près de moi me fit relever la tête, et mon regard tomba sur Elena Aleksandrov. Quelque chose me dit qu’elle commençait à s’inquiéter de me voir dans cet état, à moins qu’il ne s’agissait d’autre chose… entre elle et moi, il y avait une sorte d’amitié, nous étions sorti de la relation prof/élève. Mais ça, c’était uniquement en dehors de l’université. C’était la seule prof que je respectais à l’université. En même temps, j’étudiais l’art, la seule chose qu’on devait avoir en commun.

Je détournais le regard avant de l’observer d’un air interrogateur, puis je lui demandai :

- Dites… vous pouvez m’accompagner à mon appart’ ?


Pour quelqu’un de bourré et qui avait trop fumé de cochonneries, je n’avais presque aucun mal à bien parler. Il faut dire que ça n’arrive pas souvent, ça ne fait que la seconde fois que ça se produit… je ne cherchais pas à me relever pour le moment, j’étais sûr de retomber, il valait mieux que j’attende un peu. Je restais silencieux, le regard dans le vague. Connaissant Elena, elle n’allait pas rater l’occasion de me réprimander, aussi inquiète soit-elle…
Revenir en haut Aller en bas
Elena Aleksandrov
♥ Professeur d'Art {lycée}
♥ Professeur d'Art {lycée}
Elena Aleksandrov


Capricorne Rat Age : 39
Adresse : Une petite boîte en carton.
Compteur 82
Multicompte(s) : Akane; Esfir.

KMO
                                   :

Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyVen 3 Juin 2011 - 22:14

Et non, enlevez donc tous vos pensées peu catholique sur la présence d'Elena en ces lieux. Tout d'abord, elle n'était pas ici à ce moment parce qu'elle venait de faire la tournée des bars. Et non. Ce n'est pas du tout le genre d'Elena de passer plus de 10 minutes sur un siège dans un boucan de diable avec un verre d'alcool à la main. Déjà parce qu'elle se mettrait à rire avec les autres en dansant, puis ramasserait les verres pour que les autres arrêtent de boire, ensuite parce qu'elle réussirait des culs secs hallucinants et que cela finirait en bataille de boissons alcoolisés. Et pour ne pas faire dans les préjugés, sachez qu'Elena tient assez bien l'alcool pendant 30 minutes, passait ce délais, qu'elle est bue deux verres ou cinquante, elle tombe dans un profond sommeil plus ou moins réparateurs. Ce qui signifie, que malgré ses origines russes, elle tient assez peu l'alcool. Elle a juste l'air.

Mais évidement, vous vous en fichez, vous qu'elle tienne ou non l'alcool, puisqu'elle n'a pas bu et qu'elle n'est pas ici pour boire. Elena est en ces lieux pour plusieurs raisons, qui tiennent essentiellement de sa personne.

Premièrement, Elena est prof. Elle est resté jusque très tard dans son bureau, ne voyant pas l'heure passer. Sortie de l'académie, il était presque 21h.

Hors, à 21h, tout humain a faim, même Elena. Parce qu'Elena est humaine, rappelons le. Ayant donc une faim de loup et ayant déjà passé dix minutes à chercher son chemin, Elena s'arrêta dans un café et avala un petit encas. Ou un gros, c'est selon.

Sortie du café, elle se perdit avec brio, et ne cherchant pas à savoir si elle réussirait à trouver son chemin, elle se dit qu'elle s'était perdue parce que la force de la nature en avait voulut ainsi, ce qui signifiait qu'elle devait rester au alentour et laisser ses pas la guider. Puisque les forces mystique de la nature la conduirait où son devoir l'appel. Il devait être 22h lorsqu'elle croisa la route d'une petite chanteuse de rue qui l'interpella.

Ayant toujours du matériel de dessins avec elle, l'artiste en elle s’accroupit sur la route et croqua la demoiselle. Plusieurs fois. Une heure passa pendant laquelle elle dessina la jeune femme sous toutes les coutures puis s'adressa à elle lorsque son show fut terminé. Elle discutèrent une bonne heure avant qu'Elena lui offre un dessin et se sépare de la demoiselle.

La voilà de nouveau en train de fureter, s'arrêtant parfois pour croquer un lampadaire, un chat errant ou une poubelle tagué. Oui, ce que croque Elena n'est pas toujours très intéressant. Le fait est qu'elle prête attention aux choses dont personne ne prend la peine de regarder. Ce qui fait d'elle une personne assez spéciale, et une artiste créative. Ce qui est plutôt important, lorsque l'on est artiste.

Voilà pourquoi Elena se prit de plein fouet un garçon blond en plein milieu d'une rue qu'elle n'avait jamais fréquentait et dont elle n'aurait pas eu l'idée de fréquenter, ni à cette heure, ni à aucune autre. Évidement, elle se surprit à penser que les forces de la nature avait vraiment bien raison, qu'elle devait se trouver là à cet instant. Mais le plus important était la chose qui l'avait bousculé, c'est à dire...

Iago. Le petit gars blond, charmant et avec qui elle entretenait une relation bien plus intime qu'elle n'aurait dû l'être, puisqu'il était son élève. Mais je vous arrête, je parle ici d'amitié et non d'autre chose. Pour Elena, être amie avec un élève est déjà de trop, elle ne penserait jamais avoir une liaison plus intime avec un élève. Elle à déjà du mal à accepter qu'elle préfère ce gars là à d'autres...

Voilà donc que son petit protégé venait de lui filer un mauvais sang, et la regardait maintenant avec des yeux vitreux. pensant d'abord lui filer une bonne correction, sans hurler, elle pensa d'abord à sa sécurité. Il n'avait rien à faire ici et elle non plus, maintenant qu'elle avait récupérer le souhait des forces de la nature.

Elena ne chercha pas à se relever. Elle s'assit sur ses genoux, et fixa Iago. Elle attrapa le visage du garçon entre ses deux mains, qui était assez froide. Elle le força à tendre son regard vers elle avant de prendre la parole, articulant bien, et parlant doucement. Ce qu'elle faisait déjà habituellement, mais qu'elle accentua encore plus cette fois-ci.

"Je ne sais pas du tout où il est, petit garnement. Mais comme je doute que tu saches toi aussi où il se trouve, je vais plutôt choisir une destination que je connais. Enfin, que je vais connaître. Tu vas visiter mon appartement, petit veinard. Mais d'abord, il va falloir que tu tiennes sur tes pattes. Donc, on va commencer par respirer doucement."

Elena sourit doucement à Iago, tenant toujours son visage, essayant de lui faire baisser la température. Son visage était chaud, comme quelqu'un ayant trop bu. Elle avait l'habitude que l'on s'occupe d'elle ainsi, lorsqu'elle avait trop bu. Un bon truc glacé sur le visage, et elle se sentait mieux. Joignant donc les gestes à la parole, la professeur respira lentement, expirant profondément, se forçant à garder les yeux ouvert pour regarder Iago.

"Ensuite, on va compter à vingt-sept dans notre tête, oui, vingt-sept, et on va boire un petit verre d'eau. Pour nous réhydrater. Parce qu'en plus, tu pues l'alcool, vilain, et l'alcool, c'est pas bon pour la santé, on se déshydrate à fond."

Avant même de compter, Elena lâcha d'une main le visage de Iago, le tenant fermement de l'autre et attrapa son sac, elle l'ouvrit d'une main et sortie une bouteille d'eau. Elle ne sortait jamais sans bouteille d'eau, de peur, sans doute, de se perdre et de mourir de soif. Qui sait. Elle dévissa donc le bouchon avec une seule main, prouvant une dextérité qui lui manquait dans n'importe quelle autre situation, et prit une légère gorgée. Puis, elle tendit la bouteille à Iago.

"Ah, et que je n'ai pas à te tenir la bouteille, ou à te faire du bouche à bouche pour que tu avales une gorgée, voleur ! Tu te débrouilles tout seul ou j'attends que tu arrives à te débrouiller. Même plusieurs heures. Même sous la pluie, la neige, la mousson, et avec - 40 comme 40 degré. Non mais."

Et Elena sourit. Parce que dans n'importe quelle situation, elle sourit. Et qu'à ce moment là, la seule chose à faire, c'était sourire.
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t6078-elena-aleksan-quoi-termineecorrection
Invité
Invité
Anonymous



Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyMer 15 Juin 2011 - 11:43

J’observais ma prof d’art, qui ne semblait pas du tout en colère. Elle aurait du me passer un savon de me voir dans un tel état, mais non. Elle avait sans doute peur de mes réactions, parce qu’après tout, elle ne me connaissait pas quand j’avais trop bu. Enfin, quand j’étais bourré quoi. J’eus un mouvement de recul en sentant ses mains froides sur mon visage, mais je ne cherchais pas à me dérober. Je l’écouta le plus attentivement possible malgré mon état et je me mis à rire. Ce fut un sacré rire à cause des boissons alcoolisées que j’avais pu boire ce soir-là.

Même ivre, j’étais certain de retrouver le chemin pour mon appartement, mais elle opta pour m’emmener dans le sien. Je lâcha donc :

- Cool. J’vais voir l’appart’ de damoiselle Aleksandrov.


Respirer ? N’était-ce pas ce que j’étais en train de faire là ? Je n’avais même pas conscience que j’étais bouillant, comparé aux mains glacées d’Elena. Je me demandais ce qu’elle était en train de faire, à respirer ainsi. Je cessais de me poser des questions en comprenant enfin, au bout d’un certain moment : elle me montrait comment procéder pour retrouver une respiration « normale ». Je l’imita donc comme je pus, en abandonnant au bout d’une minute :

- J’sais pas comment vous faites pour respirer comme ça.


J’eus brusquement la réponse à cette non-question. C’était si évident…

- Ah… j’y suis. C’est parce que j’suis bourré. Vous n’imaginez même pas tout ce que j’ai pu boire. Que des mélanges de ouf.


J’ajouta aussitôt :

- J’vous jure que c’est pas ma faute.


Non, ce n’était vraiment pas de ma faute. C’est cet ami qui m’a offert tous ces verres en me les servant, je n’allais pas refuser. Pour quoi j’allais passer moi, après ? Ma prof d’art se remit à parler : elle voulait qu’on compte jusqu’à vingt-sept. Quelle précision. Ensuite, elle avait dit que je puais l’alcool. Normal pour quelqu’un de bourré, non ?

- Hem… pourquoi vingt-sept ? Ouais, je sais que j’empeste, c’est normal pour un mec qui a bu.


L’alcool, ça déshydrate ? J’aurais appris quelque chose. C’est pourtant une boisson comme une autre, ça devrait hydrater… un petit peu quoi. Je sentis l’une des mains d’Elena me relâcher pour fouiller dans son sac. Elle venait de sortir une bouteille d’eau. Et elle en but une gorgée avant de me tendre l’objet pour que j’en fasse autant. Je l’observais un instant, d’un regard interrogateur. De l’eau ? Après avoir bu autant d’alcool ? Ses dernières paroles me firent rire. Le même rire que tout à l’heure. Je leva ma main droite pour m’emparer de la bouteille, qui se mit à trembler. Non, c’est ma main qui tremblait, il était logique que l’objet tremblait aussi. En réalité, il n’y avait pas que ma main qui était prise de tremblements, mais je parvins tout de même à boire… et il ne resta pas une seule goutte d’eau.

- Hé hé. Vous avez vu, j’ai réussi. J’espère que vous n’aviez plus soif.


J’avais compté jusqu’à vingt-sept, en buvant l’eau. Je ne sais pas si ça allait changer quelque chose pour moi, mais on ne devrait pas tarder à le savoir. Je posa la bouteille près d’Elena et, retirant sa main, je me redressa lentement. Si je m’étais levé trop brusquement, je serais sûrement tombé. Une fois debout, je fis quelques pas. Bon, à priori, je tenais bien le coup. Peut-être pas pour longtemps, alors il fallait en profiter :

- J’crois qu’on ferait mieux d’y aller, si vous n’avez pas envie d’me porter…


Je lui adressais un sourire, en réponse du sien puisqu’elle avait sourit tout à l’heure, puis je marchais devant, complètement au hasard. Si ce n’était pas la bonne direction pour aller à son appart, je n’allais pas tarder à le savoir…
Revenir en haut Aller en bas
Elena Aleksandrov
♥ Professeur d'Art {lycée}
♥ Professeur d'Art {lycée}
Elena Aleksandrov


Capricorne Rat Age : 39
Adresse : Une petite boîte en carton.
Compteur 82
Multicompte(s) : Akane; Esfir.

KMO
                                   :

Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyDim 19 Juin 2011 - 11:13

Iago avait l'air dans la lune. Plus exactement, loin de la réalité. C'était tout à fait normal, puisque l'ingurgitation d'alcool rend l'esprit embué. Tout de même, lorsqu'une artiste aussi lointaine de toute forme de réalisme prend conscience qu'une personne proche d'elle est distante du monde réel, il y a des questions à se poser. Ainsi, le fait qu'Elena soit sûr qu'Iago soit allé trop loin est une forme de mise en garde plus que bienvenue. Si même Elena s'en rendait compte, Iago devait être dans un état plus que douteux. Et aussi qu'elle avait connaissance de la personnalité du jeune homme sans alcool dans le sang. Cela ajoutait sûrement à l'inquiétude. C'était d'ailleurs peut être parce qu'Iago était loin de tout qu'il accepta les mains fraîches d'Elena sur son visage, sans rechigner. Et aussi à cause de cet état qu'il se mit à rire comme s'il allé mourir demain. Un rire de dément. Sa réflexion suite à la proposition d'Elena finit par la rassuré sur ses positions. Ce gars était complétement mort, et elle avait bien fait d'être ici à ce moment même. Doux Jésus.

"Oui, oui. Mais il n'est pas magique, mon petit chez moi, chenapan !"


Il n'avait même pas conscience de sa respiration. Bon, très bien, peu de personne s'intéresse vraiment à sa façon de respirer, à vrai dire, on respire tous instinctivement... Sauf peut être certaines personnes, mais c'est une autre histoire. Donc, pas étonnant qu'il ne se rend pas compte de sa respiration saccadé. En fait, il ne parvint pas non plus avec les efforts d'Elena à reprendre une respiration calme. Mais la jeune femme ne perdit pas patience, au contraire, et continua son travail de respiration. Évidement, la parole d'Iago devenait plus ou moins fluide aussi, sous la consommation d'alcool. S'il accroché parfois certains mots, il avait la fâcheuse tendance d'en dire trop, et surtout de ne pas dire ce qu'il faut. Ainsi, il avoua tout bonnement qu'il avait trop bu, et surtout des cocktails plus ou moins appréciable, et qu'en plus, ce n'était apparemment pas sa faute. Le problème, avec Elena, c'est qu'au lieu de penser que ce n'était qu'une excuse bidon, elle le prend au pied de la lettre. Il y a des choses qu'on ne dit pas à Elena. Parfois, elle est bien trop terre à terre. Aussi surprenant que cela puisse être.

"Pas... Pas ta faute ? Maiiiis ! Maiiiis, alors on t'as forcé ? Qui ? Qui t'as agressé ? Mon Dieu, pauvre petit... Je ne pensais pas que cela soit encore possible. Te forcer à boire... Mais ! Dans quel monde vit-on ?"

Pourquoi vingt-sept ? Mais quel andouille, celui là. Évidement, vingt-sept ! Comment cela, personne ne voit pourquoi vingt sept ? Ah. Pour Elena, comprenez, ce n'est pas un nombre au hasard. Ce n'est pas par addition ou par soustraction, ni même par multiplication ou division que l'on n'y arrive. De tout façon, divisez vingt-sept... A part par trois... Mais trois, c'est moche, donc non. Enfin bref. Ce nombre, vingt-sept, est l'alliance de deux nombres absolument fabuleux. Déjà, deux. Paire. Le couple. L'aide. L'alliance. Les Parents. Et tout ce qui s'oriente dans ce sens. Ensuite, sept. Le nombre porte bonheur dans certaines cultures. Symbole d'équilibre, de pureté, d'harmonie. On peu aussi l'associé à l'Amour, mais cela n'a pas de sens ici. L'amour de la vie, peut être. On peut remarquer qu'il a Sept jours dans une semaine, Sept notes de musique, Sept Chakras - pas que dans Naruto - Sept sens - on mélange le physique et le subtile - Sept couleurs dans l'arc-en-ciel... Tout ceci a donc beaucoup de symbolisme, de spiritisme de... Réponse dans un instant.

"Mais voyons, fripouille, parce que c'est mon âge."

Et oui, rien de plus. Il ne faut pas toujours chercher loin lorsque l'on parle avec Elena. Il arrive parfois que la réponse soit sous votre nez. Il n'y a pas de raison qu'elle aille toujours au plus compliqué. D'ailleurs, elle était tellement contente d'annoncer son âge qu'elle en avait oublié Iago qui venait de s'emparer de la bouteille d'eau. En tremblant. Il qu'il avait rit comme un forcené. Elle reprit peu à peu ses esprits, quand enfin Iago lui tendit de nouveau sa bouteille. Vide. Elle n'avez plus soif, évidement. Elle n'avait même jamais eu soif, à vrai dire. Mais elle voulait lui montrer l'exemple, au cas où, pour je ne sais quelle raison, monsieur ne comprendrez plus ce qu'elle raconte. Elle aurait pu lui parler en russe, par exemple. Au moins, les gestes auraient été compris. Elena sourit donc à Iago en retour, s'emparant de la bouteille et la plaçant dans son sac. Elle oublierait certainement de la remplir et se retrouverait bien bête le jour où elle pourrait en avoir besoins. Mais ce ci est une autre histoire.

Le jeune homme prit le devant de se mettre debout. Il retira donc les mains fraîches d'Elena avant de prendre appui sur le sol et de soulever son corps doucement. Il tangua, mais se retrouva tout de même à la perpendiculaire du sol. Elle le regarda donc d'en bas, n'ayant pas eu le réflexe de le suivre. Histoire de le réceptionner plus proche du sol... Ou simplement parce qu'elle n'était pas assez réactive pour faire trente six choses en même temps. D'ailleurs, elle ne prit la peine de se lever qu'au moment où Iago lui demanda de partir. Sûr qu'elle n'allait pas le porter. Elle pourrait le faire sur dix mètres, peut être, avant de s'endormir sur le trottoir avec un pauvre élève. Pas super bon comme réputation. La jeune prof se leva donc à son tour, massant délicatement ses chevilles avant de se tourner vers Iago qui avait déjà commencé sa route. Elle fut surprise de voir qu'Iago connaissait déjà la route de son appartement et commença donc à le suivre.

Sauf qu'un éclair de lucidité - mais que faisait-il par là ? - lui fit comprendre qu'Iago ne pouvait savoir où se trouvait son appartement, déjà parce qu'il n'y avait jamais été et ensuite parce qu'il était bourré. Elena s'arrêta donc après une dizaine de mètre, portant sa main sur le bras d'Iago et regardant autours d'elle. Elle ne savait pas du tout où ils étaient, et ce n'était pas très rassurant. Quoi qu'avec le sourire d'Elena, elle n'avait pas l'air plus torturé que cela. Au contraire, elle n'avait aucune inquiétude. Elle avait toujours réussit à se retrouver chez elle avant le début des cours. Il lui arrivait d'ailleurs de moins en moins de se perdre.

"Petit polisson, nous voilà bien embêté. Ce n'est pas par ici que nous devrions aller. D'ailleurs, je vais aller demander ma route."

La jeune femme approcha donc un bar, y entra et demanda précipitamment au barman la route pour son appartement. Celui-ci lui indiqua mollement et approximativement le chemin pour y arriver et la russe le remercia d'un grand sourire avant de retrouver Iago à l'extérieur. Elle lui attrapa le bras et traversa la route pour se retrouver sur le trottoir d'en face. Ensuite, elle tourna dans une petite ruelle qui les emportèrent dans une grande avenue. D'ici, elle trouverait plus facilement son chemin.

Finalement, au bout d'une bonne demie-heure, les deux comparses se retrouvèrent devant l'appartement d'Elena. Devant les marches qui les conduisaient à la porte de son appartement. Épique.

"Attention aux marches !"
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t6078-elena-aleksan-quoi-termineecorrection
Invité
Invité
Anonymous



Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyVen 24 Juin 2011 - 14:25

Je m’étais remis à rire lorsque Elena m’avait dit que son appart’ n’avait rien de magique. Si la magie existait, ça se saurait. Je ne commentais même pas, je restais silencieux. La suite me surpris un peu. Elle me questionnait, en croyant que je m’étais fait agresser. J’hésitais un instant avant de répondre :

- Non, je vous jure. C’est un de mes amis qui m’a forcé à boire tous ces mélanges. Je n’ai pas été agressé, ‘fin j’crois pas. Je ne saigne pas et j’sens rien, ça doit être bon signe, non ?

J’étais sûrement trop ivre pour sentir la moindre douleur. Après tout, il était possible que, lors de la soirée, on m’avait agressé mais je ne m’en souvenais même pas. Dans quel monde vit-on ? La réponse était facile :

- Dans un monde de brutes, damoiselle Aleksandrov.

Lorsqu’elle m’appris que le chiffre 27, c’était son âge, je l’observais en clignant des yeux avant de répliquer :

- Oh, bah ça alors ! Vous ne les faites pas. Je pensais que vous aviez deux ans de plus que moi.

Je sentis ensuite une main sur mon bras, et me retournant, je vis qu’il s’agissait d’Elena. Je lui dis alors :

- Bah… qu’est-ce qui se passe ? Ce n’est pas par là chez vous ?

Je n’étais jamais allé dans l’appartement de ma prof d’art, il était donc évident que je ne savais pas où il se situait. D’ailleurs, Elena ne savait plus où elle habitait, ce qui me fit rire :

- Vous ne savez plus où est votre appart’ ? Alors ça, c’est la meilleure…

A peine avais-je parlé que je la vis partir en direction d’un bar. Je m’écriais alors :

- Hey ! Ne me laissez pas tout seul !

Mais elle ne fut pas longue à revenir. Elle me prit par le bras, pour traverser la route, et nous nous retrouvâmes sur le trottoir d’en face. Après une petite ruelle et une grande avenue, ainsi que deux ou trois autres chemins, nous arrivâmes près de chez elle. Je ne faisais pas attention où je marchais, et Elena m’avait relâché le bras. Lorsqu’elle me mit en garde à propos de marches, je lui demandais bêtement :

- Des marches ? Où ça des marches ? Y’a pas de marches…

Et BAM! Je me retrouvais sur le sol. Qu’est-ce qui s’était passé ? Je me redressais pour remarquer des marches, les fameuses marches…

- Ah… heu, finalement, il y en avait peut-être…

Je me relevais lentement. A cause de cette chute, j’avais mal au dos. Ce n’était pas très malin. Je remonta les marches, sans tomber cette fois, et j’annonçais à ma prof d’art :

- J’ai mal au dos maintenant. Vous avez quelque chose, dans votre appart', contre les maux de dos ?
Revenir en haut Aller en bas
Elena Aleksandrov
♥ Professeur d'Art {lycée}
♥ Professeur d'Art {lycée}
Elena Aleksandrov


Capricorne Rat Age : 39
Adresse : Une petite boîte en carton.
Compteur 82
Multicompte(s) : Akane; Esfir.

KMO
                                   :

Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyJeu 30 Juin 2011 - 19:15

Elena regarda les sourcils froncés les jeune homme. Dans sa tête, c'était une évidence, il avait été agressé physiquement, peut être même mentalement, et il était en droit de porter plainte. Évidement, dans son état, pas la peine de le lui expliquer, il ne comprendrait rien. Elle se dit donc que dès que monsieur aura décuvé, elle l’emmènerait faire une déposition au commissariat, pour mettre sous les verrous les dangereux malfrats ayant fait du mal à son élève chéri avant que ceux-ci récidivent, et puis, c'est tout. Pour le moment, elle ne l’embêterait pas avec cela, puisque monsieur avait l'air de dire que tout cela était normal. Évidement, il était en état de choc. N'importe qui aurait répondu cela. On ne veut jamais rien dire lorsque l'on s'est fait agressé au départ. En exemple, les femmes violés - actualité !-, elles se taisent plusieurs années avant de dire enfin leur traumatisme. Autre exemple, le génocide Juifs. Pendant longtemps, personnes n'en a parlé, de peur de ne pas être comprit et crus. En bref, Iago ne pouvait le dire parce que c'était scientifiquement prouvé, point. Oui, bizarre puisque l'on parle d'Elena et que rien ne fonctionne scientifiquement chez elle. Mais bon.

"Bon signe, je ne sais pas. Mais signe tout de même."


D'ailleurs, Iago avait la réponse à sa première question. Il avouait déjà que ce monde était un monde brute, donc il en avait déjà souffert. S'il en avait déjà souffert, cela voulait sans doute dire qu'il en avait souffert aujourd'hui même. Ou plutôt, cette soirée là. Il ne fallait pas regarder plus loin. Iago était en état de choc, il était ivre, et c'est un artiste. Il ne fallait donc pas aller chercher plus loin. Monsieur avait été agressé, point.

Son âge ? Ah oui, son âge ! Bien sûr qu'elle avait vingt-sept ans ! Et elle les avait depuis un petit moment maintenant. Depuis décembre, s'il vous plaît ! Bien sûr, elle avait toujours fait plus jeune. Elle souriait tout le temps, elle était dans le même état d'esprit que les jeunes, la plupart du temps. Elle était très proche de ses élèves. Elle avait même le don de les comprendre plus que n'importe qui, parfois. Et le don de ne rien comprendre aussi. En fait, elle était tellement bizarre qu'on ne pouvait croire qu'elle puisse avoir plus de vingt-cinq ans. Mais voilà. elle en avait bien vingt-sept.

"Et bien oui ! J'ai toujours fait plus jeune. Mais voyons... Quel âge as-tu, toi ?"

Et bien oui, elle n'en savait rien ! Pourquoi le saurait-elle, d'ailleurs, hein ? Elle n'apprenait rien par cœur sur ses élèves, même ses préférés. Elle n'y arrivait pas, pour être exacte. Elle avait déjà assez de mal à se souvenir de la date d'anniversaire de sa famille, et du chemin qui la menait à son appartement, il ne fallait pas trop lui en demander, voyons.

Enfin bref. La jeune prof venait de passer les marches de son appartement lorsque son élève se prit la fantaisie de ne pas les monter, lui. Il tomba donc sur le sol, et Elena ne put que contrôler son rire. Elle sourit donc joyeusement, avant de froncer les sourcils. Deux choses venaient d'entrer dans sa tête. Tout d'abord, c'était ainsi qu'elle avait rencontré Swapan, en lui tombant dessus dans les escaliers, ensuite, elle se souvenait des blessures qu'elle avait eu par la suite. Elle avait donc peur que son protégé se soit fait bien du mal. Sans le vouloir, évidement.

Elena descendit donc rechercher Iago, le suivant derrière, pour éviter qu'il retombe. En tout cas, qu'il tombe en arrière, la chute pourrait être désastreuse. Il avait tout de même mal au dos, et tout en débloquant la porte d'entrée de son appartement, Elena réfléchit à sa pharmacie. Elle devait bien avoir de la crème contre les bleus, ou contre les coups. Elle n'en savait rien, c'était sa mère qui s'occupait de cela. Et Yui n'était pas encore pénétrait dans son appartement. Oui, car Yui aurait sans doute pensé à remplir la pharmacie.

"Entre donc, et assis toi sur une chaise près de la table, je reviens avec de la crème."

La jeune russe laissa donc Iago dans l'entrée de sa maison et entra dans sa salle de bain. Elle ouvrit le placard à pharmacie et attrapa un pot remplit de tube de crème. Elle lut avec difficultés toutes les inscriptions et se rendit compte que certains tubes étaient périmés. Elle ne comprenait pas comment des médicaments pouvait être périmés, puisqu'on ne les mangeaient pas. Soit, elle jeta deux tubes avant d'en prendre trois et de les apporter à Iago, elle lui présenta, espérant que celui-ci s'y connaissait mieux qu'elle.

[Mozilla avait planté, mais il a restauré ma session T.T J'aime Mozilla !]
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t6078-elena-aleksan-quoi-termineecorrection
Invité
Invité
Anonymous



Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyMer 6 Juil 2011 - 10:30

(il faut les faire sous Word =P navrée du retard)

Elena me demandait mon âge. J’étais pourtant son élève, elle ne savait vraiment pas mon âge ? Je lui répondis alors :

- Heu… voyons voir…

J’étais en train de calculer, vu que j’étais bourré, j’avais du mal à sortir mon âge. J’avais plus de vingt ans, ça j’en étais sûr. Je repris :

- Je suis né le 13 octobre 1989 hé hé…

J’étais fier de m’être souvenu de ma date de naissance, mais ça ne disait pas vraiment mon âge. J’eus une illumination :

- J’ai 22 ans ! On a presque 4 ans d’écart.

J’étais trop fier de moi là. J’avais sorti ma date de naissance ET mon âge exact, à quelque chose près.

Ensuite, j’étais tombé dans les marches et Elena m’avait aidé à les monter. Elle voulait sûrement être sûre que je ne rechute pas. Elle m’invita à entrer, puis à m’asseoir. Je ne me le fis pas dire deux fois : je m’avançai jusqu’à la table et je m’installai sur l’une des chaises. J’attendis patiemment le retour de ma prof d’art, qui était partie dans la salle de bains me chercher de la crème. Bah oui, d’habitude, les médicaments et tout ça se trouvaient dans une salle de bains. Elle ne fut pas longue à revenir, en me présentant trois tubes de crème.

- Heu… vous comptez me mettre tout ça ?


Je m’emparai des tubes de crème, sans comprendre ce qu’Elena désirait. Peut-être qu’elle voulait que je trouve quelle crème était la bonne. Soit. J’examinai les trois tubes avant de lui en tendre un :

- Tenez, je crois que c’est celui-là le bon. On peut toujours essayer hein ? Ce n’est pas de la crème qui va me tuer.

Je ne devais avoir que des bleus, ça ne devait pas être bien dangereux que de tester les trois tubes de crème. Elle m’avait laissé choisir pour avoir mon avis sur les trois tubes de crème, mais il ne fallait pas oublier que j’étais encore bourré, je n’allais pas redevenir sobre en une heure. Toutefois, j’étais parvenu à lire tout ce qu’il y avait de noté sur les crèmes, et celle que je lui avais donné correspondait le mieux.

- Vous m’en mettez ou vous préférez appeler un médecin pour être sûre ?

Appeler un médecin à une heure pareille… ma prof d’art avait sans doute un ami qui s’y connaissait, ou mieux, un ami médecin. Comme je l’avais dit, ce n’était pas un malheureux tube de crème qui allait avoir ma peau.

- Heu… ça va être dur de trouver un médecin maintenant, hein ?

Je pris soudain conscience que j’avais ma chemise et ma veste, il fallait que je les retire pour qu’elle enduise mon dos de crème. J’ôta donc mes hauts, avec quelques difficultés vu que j’avais mal au dos, mais je réussi tout de même à les retirer seul. Je déclarai ensuite :

- C’est plus pratique comme ça, non ?
Revenir en haut Aller en bas
Elena Aleksandrov
♥ Professeur d'Art {lycée}
♥ Professeur d'Art {lycée}
Elena Aleksandrov


Capricorne Rat Age : 39
Adresse : Une petite boîte en carton.
Compteur 82
Multicompte(s) : Akane; Esfir.

KMO
                                   :

Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyMer 6 Juil 2011 - 16:07

[J'aime pas, ça casse mon rythme. Tu peux prendre tout le temps qu'il faut, voyons ! J'suis pas à une semaine près.]

Iago devait être bien loin de la réalité. Bien bourré, quoi. Il n'arrivait même plus à se souvenir directement de son âge. Bien sûr, une personne sage et terre-à-terre aurait sans doute posé cette question pour visualiser l'ensemble des dégâts. Pour Elena, c'est par cette merveilleuse question posé au hasard qu'elle se rendit compte l'entendue de l'alcool dans le sang de son élève. Elle même se souvenait très facilement de son âge et de sa date de naissance, ainsi que la date de la journée. En clair, Iago ne faisait pas semblant, il était réellement au bout du rouleau de l'alcool.

Enfin, il répondit. D'abord par sa date d'anniversaire, puis par un calcul rapide sur son âge et la différence entre lui et elle. Elle ne prit pas la peine de vérifier l'âge de son protégé, puisqu'elle s'en fichait, à un ou deux ans près. Elle ne prit pas la peine non plus de comprendre qu'avec seulement quatre ans d'arts, c'était comme s'il n'y avait rien. Elle était une jeune prof, presque de l'âge de ses élèves, et elle venait d'en recueillir un sous son toit. Si cela se savait, cela allait jaser. Après tout, dans d'autres circonstances... Mais ce n'était pas du tout le genre de pensée d'Elena, bien trop distante de la réalité.

Le jeune homme choisit une crème parmi toutes celles qu'elle lui tendait, et commença à réfléchir. Elle n'était pas bien maline de le laisser s'occuper de lui tout seul, puisqu'il était bourré, et elle non. Mais Elena, même non bourrée, avait de grave lacune dans les choses de tout les jours. Comme le passage de crème sur les parties du corps endoloris. Elle savait pourtant masser. Elle avait eu un amoureux, hein. Et savoir masser son amoureux, c'était trop important. Elle était donc bonne en massage. De toute façon, elle était très doué de ses dix doigts lorsqu'elle se concentrait vraiment. La peinture... La cuisine, même, parfois. Elle n'y comprenait par contre rien en ménage et en couture.

Elena rit sous la remarque d'Iago. Elle se voyait très bien appeler Yui et lui demander conseil. Sans doute qu'il lui en voudrait de le réveiller si tard, s'il dormait. Et peut être lui dirait-elle qu'il n'y savait pas grand chose non plus, et que ce n'était pas à lui de faire ce genre de chose. Dans tout les cas, Elena ne l’appellerait pas. Elle ne se souvenait plus de son numéro, ne savait même pas si elle l'avait eu un jour, et une lettre mettrait bien du temps à arriver. Trop de temps.

"Je ne pense pas que Yui accepterait de venir ici si tard. Et puis, débrouillons nous sans le corps médical, veux-tu bien ?"

Bien sûr, pour enduire de crème son élève, il fallait qu'il se déshabille. Il le fit d'ailleurs avant qu'Elena ne le comprenne, si bien qu'elle resta un instant consterné. Elle n'avait pas l'impression qu'il faisait assez chaud dans son appartement pour se mettre nu. Lorsqu'elle comprit la portée du geste d'Iago, elle rit doucement et attrapa le tube de crème. Elle tourna le bouchon sous ses doigts et appuya avec légèreté sur le tube, laissant la crème se glisser sur ses doigts fins. Elle posa le tube sur la table et avant de poser ses mains sur le dos d'Iago, elle le prévint.

"Serre les dents, comme toute crème, celle-ci est froide. Tu risque de frémir. Je ne suis pas infirmière, comme tu le sais, mais je vais essayer de te remettre d'aplomb. Si tu pouvais m'indiquer là où tu as le plus mal lorsque je passerais sur la zone..."

Et Elena appliqua ses doigts sur le dos lisse de son élève. Elle commença d'abord par étaler la crème doucement, puis appuya plus fortement, tout en restant légère. Elle fit quelques ronds, puis laissa glisser ses mains par instincts. Elle avait toujours fait ainsi pour masser, peindre ou cuisiner. Elle laissait ses doigts agirent par eux même. Elena était instinctive. Elle ne réfléchissait pas.
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t6078-elena-aleksan-quoi-termineecorrection
Invité
Invité
Anonymous



Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyVen 8 Juil 2011 - 19:45

(ah, je vois ^^' ah non, mais j'évite de prendre trop de retard =3)

Pourquoi Elena me parlait de Yui ? C’était qui ? ça me disait vaguement quelque chose…

- Yui ? Attendez… je connais quelqu’un qui s’appelle comme ça. Yui…

Je fouillai dans ma mémoire pour retrouver le nom entier, parce qu’il me semblait que Yui n’était qu’un prénom. Qui c’était déjà ?

- Heum… Oh, j’y suis ! Yui Valentine, le psychologue ? Si ça vient de vous, il viendrait sûrement mais il ne vaut mieux pas le déranger pour si peu…

Surtout pour un malheureux tube de crème… il avait d’autres chats à fouetter. Je hochai la tête en disant :

- Ouais, j’veux bien. Nous ne sommes pas aussi… stupides ?

Comme si je ne savais pas que les crèmes étaient froides lors d’une application… enfin, au moins, elle m’avait prévenu juste avant de m’en étaler. Un peu de fraîcheur soulagerait probablement mon mal de dos…

- Ne vous en faites pas pour ça.

Elle commença donc à m’en étaler dans mon dos. Je me souvins qu’elle m’avait dit de lui indiquer l’endroit où je douillais le plus, aussi, lorsqu’elle fut rendue vers le bas de mon dos, je lâchai :

- Vous y êtes.

Des fois que ma prof d’art n’aurait pas compris, je posai ma main droite dans mon dos, pile dans la zone où j’avais le plus mal et précisai :

- C’est là que c’est le plus douloureux. Je suis bon pour souffrir toute une semaine je crois…

Elle me faisait mal par moments, mais il fallait bien faire pénétrer la crème pour qu’elle fasse effet. Je ne me plaignis donc pas, et je n’eus pas besoin de serrer les dents, comme elle me l’avait si bien dit. Je trouvai qu’elle massait merveilleusement bien. Si je n’avais pas chuté pour avoir des bleus, j’aurais profité du massage, mais là, ça faisait plus mal qu’autre chose. Il n’y avait plus qu’à espérer que ça me soulagerait un peu. Je la questionnai :

- Dites… vous n’auriez pas des comprimés contre les maux de dos ? ça ferait un complément, en plus de la crème.

Puis, étant persuadé que le massage avait assez duré, je lâcha :

- Je crois que ça va aller. Vous avez des doigts de fée. Enfin, il me semble que c’est comme ça qu’on dit… si vous préférez, vous massez divinement bien.

En fait, j’en savais rien. Je commençais à avoir la gorge sèche, alors je demandai à Elena :

- Dites, vous n’auriez pas non plus de la vodka ou du whisky ou un truc dans le genre ? J’ai soif.

Comme si je n’avais pas assez bu d’alcool comme ça… je me repris bien vite :

- Sinon, si vous avez du café, j’en veux bien hein…

Je fini par préciser :

- Je meurs vraiment de soif.
Revenir en haut Aller en bas
Elena Aleksandrov
♥ Professeur d'Art {lycée}
♥ Professeur d'Art {lycée}
Elena Aleksandrov


Capricorne Rat Age : 39
Adresse : Une petite boîte en carton.
Compteur 82
Multicompte(s) : Akane; Esfir.

KMO
                                   :

Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptySam 9 Juil 2011 - 19:43

Évidement. Pour elle, un seul Yui. Un seul Yui au monde, et tout le monde le connaissait. Pas de Valentine. Pas de Valentine entre nous, entre elle, entre tous. Juste Yui. Et c'était bien suffisant. Pas besoins de plus de trois lettres pour Elena. Tout était si simple. Si simple dans sa tête. Finalement, il retrouva qui portait ce prénom et dit des choses comme s'il le connaissait. Elena savait bien que non. Oh non, elle n'imaginait pas son ami lui rendre visite à cette heure-ci pour de la crème. A la rigueur, il lui expliquerait laquelle est la meilleure, et encore. Il était psychologue, médecin des âmes, et non docteur, médecin du corps. Il n'était donc aucunement question de faire appel à lui, bien que ce soit le seul qu'elle connaisse pour le moment dans la branche médicale. Le futur en dira autrement.

"Hélas, cher Iago, je ne pense pas que Yui se déplacerait pour si peu. Il est avare du temps, et de son temps en particulier."

Et elle se mit à rire, sachant que cela sonnait comme un grief. Elle n'en voulait pas à Yui pour ce genre de chose, simplement parce qu'il avait le droit d'être différent des autres. Il n'était pas hypocrite au point de dire que tout cela ne le gênait pas alors que son cœur lui dictait autre chose. Il avait beau avoir un caractère assez difficile à supporter pour certain, Elena en était consciente, elle le trouvait vrai et adorable. Pas besoins de chercher plus loin. Lui, il avait accepter son monde, sa distance de la réalité, son sourire constant. Il ne lui en avait jamais fait de reproche. D'ailleurs, elle avait cru un jour déceler de l'admiration lorsqu'il lui avait parlé de son éternelle sourire. Mais elle n'en était pas sûr. Après tout, c'était de Yui que l'on parlait.

Il lui indiquait du bout des doigts l'endroit qui le faisait souffrir. Elle prit donc bien soin de passer plus souvent sur ces endroits là, appuyant fermement mais tout en restant douce. Malheureusement pour les personnes adeptes des massages forts, Elena ne pouvait être violente, ou même dangereuse. En faite, c'était même l'archétype de l'agneau innocent. Pas question donc de faire du mal à Iago, même si le simple contact de ses doigts sur sa peau devait le faire souffrir un minimum.

Ne voyant plus le temps passé, mademoiselle était encore dans son château trèèèès haut, elle fut surprise par la demande de son élève. Elle enleva donc ses mains du dos d'Iago avant de les passer sous l'eau, histoire de retirer la crème de ses longs doigts. Se retournant alors sous le compliment de l'Italien, elle sourit tendrement, heureuse qu'un autre que son Kaz' lui fasse la remarque.

"Je te remercie, Iago. Je vais aller chercher des comprimés anti-douleur."

Prise d'un grand courage, l'artiste prit une boîte et lut tout le blabla indiquant sa fonction. N'étant pas ce qu'elle recherchait, elle la posa à sa place, puis en attrapa une autre. C'était bien des comprimés anti-douleur, mais il lui semblait en avoir des plus puissants que ceux là. Iago semblait avoir bien mal, et ce n'était pas un petit comprimé qui allait lui faire du bien. Cherchant une autre boîte, elle tomba - sans se faire mal - sur une boîte qui lui sembla convenir. Les comprimés étaient bien des anti-douleurs, et ils devaient être bien adaptés au mal de dos de son élève. Elle revint donc dans la salle victorieuse, tendant la boîte à Iago.

Lorsqu'il l'empoigna, elle se tourna vers son lavabo et choisit un grand verre aux teintes vertes et bleues. Elle le remplit d'eau avant de le tendre à son invité.

"J'espère que ce genre de comprimé te vas. Sinon, j'en ai de moins puissants..."

Le verre d'eau pour la soif et pour le médicament, c'était super intelligent de la part d'Elena. Surtout qu'elle venait de se souvenir que les médicaments et l'alcool ne faisait pas bon ménage, et que cela n'était peut être pas une bonne idée de laisser Iago prendre des comprimés... Elle s'avança donc vers son élève, et mit une main sur la boîte de médicament.

"Mais, avant tout, cela fait combien de temps que tu n'as pas bu d'alcool ? Je ne veux pas que l'absorption de médicament te rende encore plus mal. D'ailleurs, promet moi de tenir une bonne semaine sans boire une goute d'alcool. Je ne veux pas te revoir ainsi."

Parole de Maman Elena.
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t6078-elena-aleksan-quoi-termineecorrection
Invité
Invité
Anonymous



Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyMer 27 Juil 2011 - 12:46

Je comprenais parfaitement bien que Yui ne se déplacerait pas pour si peu. C’était inutile, et nous nous en étions plutôt bien sorti, pour ce qui était de la crème. Pourquoi me remerciait-elle ? C’était pour mon compliment ? Il était sincère, et elle devait bien se douter qu’elle était douée pour les massages, non ? Je ne fis cependant aucune remarque. Je la laissai aller chercher les comprimés, pour soulager un peu plus la douleur. Lorsqu’elle me tendit la boite de comprimés, je m’en emparai en la contemplant… la boite, pas Elena. Des moins puissants ? Parce ceux-là étaient puissants ? Elle voulait me tuer ou faire en sorte que je souffre moins ? Je pris soudain conscience, par un autre éclair de lucidité, que l’alcool et les médicaments… ça faisait deux. Qui ne tentait rien n’a rien. J’avais trop mal pour refuser les comprimés, et j’étais sûr que ma prof d’art avait pensé à ce détail… quelque peu important.

- Hum… merci mais ça va aller. Même si les médicaments ne sont pas très… recommandés pour quelqu’un qui a trop bu…

Comme par hasard, Elena commença à m’empêcher de prendre les comprimés tout en me posant une question : depuis quand je n’avais pas bu une goutte d’alcool ? Donc, elle avait pensé à cette idée de mélange qui n’allait pas ensemble. Je réfléchis un instant avant de répondre :

- Heu… si je ne me trompe pas… c’est depuis que je suis tombé sur vous. Vous croyez que je devrais attendre encore un peu avant de prendre les comprimés ?

Je n’avais absolument aucune idée de l’heure qu’il pouvait être, et bien sûr, je ne savais pas combien de temps ça faisait que j’étais avec ma prof d’art. Elle était la plus amène à me le dire. Elle voulait que je lui promette quoi ? De ne plus boire une seule goutte d’alcool pendant une semaine ? Pas de soucis :

- Promis. L’alcool n’est pas un problème pour moi, je n’en bois pas souvent. En revanche… les clopes et tout ça… c’est un problème.

Elle devait être au courant, non ? Mais pour ces choses, mes consommations de cochonneries, je ne pouvais pas lui promettre de ne rien fumer pendant une semaine, ce n’était pas possible. Je n’allais pas tenir ma promesse. Comme j’avais soif, je me contentai de boire le verre d’eau, sans prendre le médicament, puis je reposai le verre sur la table avant d’attendre le feu vert d’Elena… je n’allais pas avaler les comprimés sans son accord.

En attendant, je fouillai dans mes poches à la recherche de mon briquet, que je trouvai sans peine. Il ne me manquait plus que mes clopes, mais au lieu de sortir mon paquet de cigarettes, je sorti un joint. Celui-là, j’avais du oublier de le fumer, puisqu’il était prêt à être consommé. Bon, je ne savais absolument pas si Elena allait être d’accord que je fume mes cochonneries… mais maintenant que j’avais mis la main dessus, je comptais bien le fumer. Je me levai donc pour me diriger vers une fenêtre, que j’ouvris et là, j’allumai mon joint pour le consommer. Avec la fenêtre ouverte, ça ne devrait pas trop sentir, c’était tout de même la moindre des choses, comme je n’étais pas chez moi… je me retournai juste pour dire à ma prof d’art :

- Excusez-moi, mais je ne parviens pas à résister à fumer. Il fallait faire mes poches, je ne l’aurais pas consommé…

Genre, c’était de sa faute si je fumais, et absolument pas de la mienne… je crois bien qu’elle va être furieuse ou qu’elle va me l’arracher des mains…
Revenir en haut Aller en bas
Elena Aleksandrov
♥ Professeur d'Art {lycée}
♥ Professeur d'Art {lycée}
Elena Aleksandrov


Capricorne Rat Age : 39
Adresse : Une petite boîte en carton.
Compteur 82
Multicompte(s) : Akane; Esfir.

KMO
                                   :

Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyVen 29 Juil 2011 - 15:00

Il se rendait compte lui même que le mélange alcool médicament n'était pas très bon pour la santé. C'était bon signe, il décuvé peut être un peu. Après tout, un mec bourré se foutait pas mal de ce qu'il avalait. Plus c'était alcoolisé, mieux c'était, mais il ne faisait pas attention aux petites détails comme les médicaments. C'était plutôt bon signe. Peut être que d'ici une heure ou deux il pourrait se les enfiler, ses médicaments. Il lui indiqua aussitôt après le temps de sa liberté sans alcool. Elle calcula sans se pressé le temps que cela faisait... Et elle fit une moue indigné. Elle n'avait pas du tout consciente de l'heure qu'il était lorsqu'elle l'avait rencontré, puisqu'elle ne se baladait pas avec une montre au poignet - quelle invention débile - et elle n'avait pas eu l'idée de chercher l'heure sur un quelconque objet. Elle avait bien une pendule chez elle, mais comme elle n'avait pas idée de l'heure qu'il était lorsqu'elle l'avait rencontré...

Elle estima cependant que cela faisait bientôt une heure et demi, et que le pic des effets de l'alcool sur Iago avait était passé depuis une petite demie heure. Il n'était pas question de lui faire prendre des médicaments pour l'instant donc. D'ici une heure ou deux, oui, ce serait parfait. Quoi qu'elle essayerait de le faire parler un peu avant. Histoire de savoir s'il était cohérent. Oui, aussi étrange que cela paraisse, Elena avait un certain sens pratique. Elle aurait pu en être surprise elle même, mais elle ne fit même pas attention à ses pensées, puisqu'elle regardait maintenant Iago. Il venait simplement de parler de fumer, et il était maintenant debout, se rapprochant dangereusement d'une de ses fenêtres.

Elle se leva tel un chat qui allait chasser et se planta près d'Iago pendant que celui-ci prenait une bouffée de cigarette. Elle lui attrapa des mains avec une vivacité dont elle ne se savait pas capable, tout en ayant une douceur qui la caractérisé parfaitement. Elle écrasa l'objet du délit sur le rebord de sa fenêtre et se tourna vers Iago. Elle souriait, mais elle avait dans ses yeux un éclair d'autorité. C'était assez rare qu'elle devienne sérieuse, dans le sens où la chaleur qui s'échappait d'Elena n'existait plus. Elle n'était pas en colère, ni même scandalisé. Elle venait juste de faire tout cela avec une neutralité qui n'était pas dans les façons de faire de la jeune femme. Lorsqu'elle eut jeté la chose intercepté dans la poubelle, elle revint vers Iago et commença un petit discours.

"Interdiction formel de fumer chez moi, même si c'est à la fenêtre ou devant la porte. Ensuite, je n'ai pas comme adage de faire les poches de mes élèves, et ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer. Je vous fait à tous confiance pour ne pas perturber ma petite vie et je vous crois tous assez mature pour faire les choix qu'il faut pour la votre. J'appelle cela la confiance et le respect. Mais maintenant que nous en sommes là et que tu ne peux pas te contrôler si tu avais l'obligeance de me remettre tous ce qui ne me plairait pas sur la table de ma salle, je t'en serais reconnaissante."

Et ce n'était pas parce qu'elle était polie que ce n'était pas un ordre. Elle ne serait plus la gentille et chaleureuse Elena tant qu'Iago n'avait pas posé sur la table briquet, clope et autres substances fabriquant une dépendance mauvaise pour la santé. Le chocolat n'en faisant pas partie, évidement.

Bien que le sourire d'Elena ne soit toujours pas disparut, elle avait une mine plutôt neutre et ses yeux brillaient. Ce n'était pas la joie qui les animés, mais plutôt ce genre de regard qu'avait les grands patrons lorsqu'ils discutaient avec ses employés et que d'un seul regard, il les faisaient exécuter tout ce qu'il voulait. Elena avait ce genre de regard. Autorité et persuasion. Elle avait l'habitude de donner beaucoup de liberté, d'être naturellement chaleureuse et de laisser le libre arbitre à tous ses élèves, mais aussi à ses amis et à ses connaissances. Mais elle savait aussi se faire respectés, tout en souriant.

"J'ai envie de te dire que si tu te bousilles la vie, c'est la cadet de mes soucis, mais tu es mon élève et tu es aussi quelqu'un que j’apprécie énormément. Tu maîtrises mal tes consommations en tout genre et cela fait de toi une personne faible. Je ne veux pas qu'il t’arrive quelque chose. Que tu fasses la fête avec des amis et que cela finisse un peu olé olé, ce n'est pas un problème. Si cela n'est que occasionnel. Mais dès lors que tu ne peux pas t'empêcher de fumer... C'est qu'il y a un problème. Je ne veux pas faire ma rabat joie et avoir les discours de tous les adultes et blablabla, mais tu dois savoir aussi bien que moi que ce n'est pas bien. Alors pendant tout le temps ou tu seras avec moi, tu ne prendras rien."

Comme quoi, elle ne lui interdisait pas de faire des conneries. Simplement de ne pas le aire devant elle. Bien sûr, cela pouvait sembler peu délicat de sa part, dès qu'elle aurait le dos tourné, il recommencerait, non ? Mais selon Elena, douceur et prudence sont mères de vertus. Si elle voulait que son élève décroche un peu de ce qu'elle venait de jeter dans sa propre poubelle, elle devait y mettre du temps. Cela ne fonctionnait jamais de brusquer les autres. Elle même avait le don de ne pas écouter lorsqu'on lui criait dessus. Son père en avait fait les frais, elle lui souriait toujours de toutes ses dents lorsqu'il la grondait. Il avait finit par laisser tombé.
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t6078-elena-aleksan-quoi-termineecorrection
Invité
Invité
Anonymous



Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyDim 18 Déc 2011 - 17:16

(pardon du retard T.T et pardon pour la longueur du post, j'arrangerais ça dans le prochain)

J’avais à peine pris une bouffée de mon joint que Elena me le prit des mains, d’une rapidité surprenante, pour l’écraser sur le rebord de la fenêtre. Un joint de gâché, je ne sais pas si elle venait de s’en rendre compte… en tout cas, elle me regardait en souriant, mais il y avait quelque chose dans l’éclat de ses yeux… qui me retenait de faire la moindre remarque. J’étais bon pour une petite morale, ce qui ne tarda pas à arriver :

"Interdiction formel de fumer chez moi, même si c'est à la fenêtre ou devant la porte. Ensuite, je n'ai pas comme adage de faire les poches de mes élèves, et ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer. Je vous fais à tous confiance pour ne pas perturber ma petite vie et je vous crois tous assez mature pour faire les choix qu'il faut pour la votre. J'appelle cela la confiance et le respect. Mais maintenant que nous en sommes là et que tu ne peux pas te contrôler si tu avais l'obligeance de me remettre tout ce qui ne me plairait pas sur la table de ma salle, je t'en serais reconnaissante."

- Bien Chef, je ne recommencerais plus.

Vider le contenu de mes poches sur sa table ? Elle était vraiment sérieuse ? Visiblement oui.

- Heu… c’est-à-dire que… bien Chef.

Je me rapprocha de la table, et hésitant quelques secondes, je mis mes mains dans les poches de mon jean. Là, je m’emparai de mon briquet que je déposai sur la table. Un paquet de clope, quelques cochonneries pour faire mes joints et des allumettes rejoignirent mon briquet. Voyons… je crois que je n’avais plus rien… ah, si. Un paquet de mouchoirs. Quoique, ça ne devrait pas lui déplaire, mais tant pis. Je vidais tout. Un second paquet de clope rejoignit le tas. Je crois que je n’avais vraiment plus rien maintenant :

- Voila Chef. Vous voulez vérifier ?

Je levais mes mains, des fois qu’elle voudrait vérifier mes poches. On ne savait jamais. Mais non, elle ne fit pas le moindre geste vers moi. Je croisa donc mes bras tout en la fixant et un autre flot de paroles me parvint aux oreilles, venant d’elle bien sûr :

"J'ai envie de te dire que si tu te bousilles la vie, c'est la cadet de mes soucis, mais tu es mon élève et tu es aussi quelqu'un que j’apprécie énormément. Tu maîtrises mal tes consommations en tout genre et cela fait de toi une personne faible. Je ne veux pas qu'il t’arrive quelque chose. Que tu fasses la fête avec des amis et que cela finisse un peu olé olé, ce n'est pas un problème. Si cela n'est que occasionnel. Mais dès lors que tu ne peux pas t'empêcher de fumer... C'est qu'il y a un problème. Je ne veux pas faire ma rabat joie et avoir les discours de tous les adultes et blablabla, mais tu dois savoir aussi bien que moi que ce n'est pas bien. Alors pendant tout le temps ou tu seras avec moi, tu ne prendras rien."

- Bien Chef. Message reçu. Je dois rester avec vous alors ?

Pour être sain d’esprit, je devais bien rester avec elle, qui comptait m’empêcher de consommer mes cochonneries, comme elle venait de le faire avec mon joint. Et puis, à quoi bon maîtriser ce genre de truc ? Je ne maîtrisais rien du tout moi, d’où mon problème avec ça. J’ajoutai en souriant :

- Je peux m’installer chez vous ? Vous m’aurez à l’oeil comme ça.

Il ne fallait pas oublier que j’étais encore sous l’emprise de l’alcool, même si ça avait l’air d’aller mieux. Je me rassis sur l’une des chaises et m’étira avant de m’interrompre. J’avais toujours mal au dos. Maudite chute. Je ne pouvais évidemment plus rien prendre puisque, ayant consommé de l’alcool, il ne valait mieux pas se pencher sur les médicaments. Ça ne faisait pas bon ménage.
Revenir en haut Aller en bas
Elena Aleksandrov
♥ Professeur d'Art {lycée}
♥ Professeur d'Art {lycée}
Elena Aleksandrov


Capricorne Rat Age : 39
Adresse : Une petite boîte en carton.
Compteur 82
Multicompte(s) : Akane; Esfir.

KMO
                                   :

Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyJeu 22 Déc 2011 - 14:03

Elena éclata de rire devant son nouveau surnom. C'était assez perturbant de voir Iago avoir ce genre de remarque. Elle rit un instant encore, retrouvant sa bonne humeur. Puis, elle regarda l'amoncellement de choses sur sa table, et son rire s'évanouit. Il lui resta un doux sourire, ce sourire qui restait toujours sur son visage. Puis, elle s'approcha de la table. Elle regarda Iago dans les yeux, alors que celui-ci restait sans bouger. Elle tourna sa tête de gauche à droite, expliquant un refus de fouiller ses poches. Puis, elle attrapa un sac en plastique, et fourra le tout dedans. Seulement, elle lui redonna son briquet. Ainsi que tout ce dont elle pensait ne pas avoir de lien avec la dépendance d'Iago. Si elle lui avait redonné son briquet, c'est simplement parce qu'elle même en possédait un, et qu'elle ne l'utilisait pas pour allumer des cigarettes ou d'autres choses. Elle pensait donc qu'Iago en aurait peut être besoins pour tout autre chose.

Rester chez elle ? Elle ne pensait pas que cela serait nécessaire. De toute façon, elle n'avait pas vraiment la place pour Iago. Elle avait bien un canapé, mais il n'était pas vraiment confortable. En plus, elle ne voulait pas vivre avec quelqu'un. Elle avait encore la douceur de son amant dans la pièce. Même s'il n'y avait jamais mis les pieds, elle avait parfois l'impression de le revoir. Elena voulait vivre seule. Elle voulait garder encore l'intimité de la solitude. Elle ne pouvait pas accepter quelqu'un dans sa vie pour le moment. Elle n'était pas prête à cela. En plus, il serait peu confortable d'avoir un élève chez elle. Ce n'était pas vraiment la chose la mieux vu dans le monde que d'héberger son propre élève. Bien sûr, même si personne ne le savait, Elena, ne le voulait pas. C'était à l'encontre des règles, de ses propres règles. Et puis... Vivre avec elle était... Une sorte d'épreuve. Elle n'était pas vraiment la femme la plus facile à vivre au quotidien. Entre un dîner cramé, une inondation, un salon plein a craqué de paperasse jamais rangé... Elena n'était pas vraiment la femme parfaite d'intérieur. Loin de cela, même... Alors, prendre soin d'un élève dans ce cadre là...

Inimaginable.

"Point du tout. Je pense que tu es assez grand pour vivre seul, Iago. De plus, ce n'est pas autorisé. Je ne suis pas là pour te surveiller tout le temps. Je ne pense pas que ce soit la solution. Tout cela doit venir de toi. Pas de moi et de mes convictions. Tant que tu ne seras pas complétement conscient de tes problèmes, cela ne sert à rien de t'obliger. Si tu as tellement envie d'arrêter tout ça, demande à des professionnels. Bien sûr, je serais là pour t'épauler. Je ne vais pas te laisser ainsi. Mais ce n'est pas vraiment ce que je sais faire de mieux."

Ce n'était pas son métier. Bien qu'elle puisse essayer de sauver Iago d'elle m^me, elle ne pensait pas être assez qualifié pour le faire. Il n'était donc aucunement question que le problème en reste à eux deux. Iago devait aller se faire désintoxiquer. Seulement, selon elle, il devait y aller de lui même. Elle pouvait toujours le conduire jusqu'à cette résolution, mais jamais l'imposer. Pour ce qui était de vivre chez elle, c'était tout simplement impossible. Pas seulement parce qu'elle ne voyait pas l'utilité de le seconder toute la journée.

"Seulement, pour cette nuit, tu vas devoir rester ici. Je ne te renvoi pas dehors avec ce dos et ce taux d'alcool dans le sang."

Ce n'était pas une nuit qui allai sceller un contrat longue durée, si ? Et pas juste une nuit qui allait faire d'elle une femme compromettant les élèves ? Ni une nuit qui allait faire disparaître la présence de Kaz'... Ou plutôt, son absence.

[Pas de soucis, je ne fais pas de pavé non plus xD]
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t6078-elena-aleksan-quoi-termineecorrection
Invité
Invité
Anonymous



Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyMer 4 Jan 2012 - 18:09



...Une soirée bien arrosée

J’avais observé Elena, dont le rire s’était éteint depuis qu’elle avait remarqué tout ce que j’avais déposé sur la table. Est-ce que j’avais fait une bêtise ? Ou n’en revenait-elle pas de la plupart des cochonneries que j’avais retirées de mes poches ? Elle me rendit uniquement mon briquet, les Kleenex et tout ce qui ne se rapprochait pas des clopes et autres choses diverses de la même sorte. Une question me vint à l’esprit : Qu’allais-je faire de mon briquet, sans mes clopes et autres substances bonnes à consommer ? Faire brûler des bâtons d’encens ? Allumer des bougies ? C’était d’un ridicule… je demeurais silencieux, observant ma prof d’art. J’attendais la suite des évènements, qui ne tarda pas à arriver : Elle me sortait un nouveau flot de paroles. Malgré l’impression que je donnais, à n’avoir écouté que d’une oreille, j’avais très bien entendu. Je tentais ma chance en lui disant :


- Heu… non, non. Mon appart’ est trop grand, je vis seul moi. Je ne trouve personne qui veuille partager mon chez-moi… je ne suis pourtant pas bordélique et je fais déjà tout : linge, cuisine et tout ça quoi.


J’avais omis un détail : j’avais d’autres paquets de clopes, ainsi que d’autres cochonneries quelque part dans mon appartement. J’allais être tenté de fumer si je rentrais… sauf qu’Elena n’allait pas me renvoyer chez moi. Que de douces paroles qui résonnaient à mes oreilles. Elle acceptait de me loger cette nuit, et d’ailleurs, c’était plus un ordre qu’autre chose, puisqu’elle avait dit que je devais rester ici. C’était uniquement pour cette nuit.


- Trop cool. Merci Chef !


Pour la remercier, je lui fis un câlin, qui restait affectueux bien entendu, avant de prendre mon verre. L’objet en main, je n’avais plus qu’à me diriger vers l’évier pour le remplir d’eau. C’était étrange, venant de moi, mais j’avais soif et j’avais assez ingurgité d’alcool pour cette nuit. Je m’en rendais bien compte, ma prof d’art était parvenue à me raisonner… ça n’allait peut-être pas durer longtemps. Seulement, je ne voulais pas la décevoir. Notre relation spéciale entre élève/prof, j’y tenais, je n’allais pas tout gâcher. J’avais certes une excuse parce que j’étais encore ivre, mais il ne fallait pas abuser. D’ailleurs, il ne fallait pas abuser d’Elena, dans tous les sens du terme. Cette prof, j’y tenais. Non pas que j’étais amoureux d’elle… il s’agissait d’autre chose, que je gardais pour moi. C’était mieux ainsi. Une fois le verre d’eau bu, je songeai à une chose : Elle devait être fatiguée. Je m’étirai donc avant de me retourner pour lui dire :


- Dites Chef… vous êtes sûrement épuisée. Et je pense que je devrais me reposer, pour mon dos. Vous avez un canapé chez vous ? Je dormirais bien dedans. Je ne préfère pas emprunter le lit du Chef, ça ne se fait pas.


Iago and Elena




Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Elena Aleksandrov
♥ Professeur d'Art {lycée}
♥ Professeur d'Art {lycée}
Elena Aleksandrov


Capricorne Rat Age : 39
Adresse : Une petite boîte en carton.
Compteur 82
Multicompte(s) : Akane; Esfir.

KMO
                                   :

Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée EmptyMer 25 Jan 2012 - 14:37

[Tout va bien, désolée du retard, j'étais débordée ><]

Il vivait donc seul. Elena ne le savait pas. Selon elle, la plupart des étudiants de Keimoo vivait dans l'internat. Bien sûr, il y en avait qui habitait avec leurs parents, mais très peu devait vivre seul. Et la voilà bien embêtait devant ce fait. Iago, petit être irresponsable, vivait tout seul. C'était bien la pire des solutions que de le laisser encore traîner dans son appartement seul. Sauf qu'elle n'avait pas trop le choix. Elle ne voulait pas de quelqu'un dans sa maison, et elle ne pouvait pas l'obliger à rentrer dans l'internat, ou alors à trouver un colocataire. elle n'était pas capable d'en avoir un, elle n'allait pas l'obliger à en avoir aussi. C'était parfaitement logique. Sauf qu'elle, elle savait se tenir, faire attention à elle... Dans la mesure du raisonnable. Okay, elle se brûlait souvent, se retrouver avec du sang sur les doigts sans raison apparente - sauf le couteau de cuisine - oubliait de fermer telle ou telle porte... Elle avait déjà inondé sa salle de bain une fois. Mais... Mais ce n'était pas si grave pour la santé. Elle s'en remettrait toujours, et elle était toujours libre de ses mouvements. Elle n'était pas dépendante d'une drogue, elle ne faisait pas passer tout son argent dans des substances illicites. Parce qu'en plus d'être nuisible, c'était interdit. Bref, elle n'était pas dans la même cours qu'Iago, même si elle avait peut être besoin de quelqu'un pour prendre soin d'elle. Cela ne faisait aucun doute. Mais c'était juste parfaitement ridicule.

Elle hocha doucement la tête. Avoir un inconnu comme colocataire, c'était sûrement difficile. Déjà, il fallait trouver des personnes qui acceptaient de vivre avec vous. Ensuite, il fallait s'accepter. C'est à dire qu'au bout d'un mois, généralement, on commence à en avoir marre de son voisin de chambre. C'était pareil en internat, sauf que pour Iago, c'était son appartement, lui le patron. Il avait donc le droit de poser ses mains partout, et d'avoir un mot pour tout. Les embrouilles étaient donc plus facile. Vivre en colocation était difficile, Elena en était consciente. Mais en même temps, elle pouvait comprendre que personne ne veuille vivre avec Iago. D'abord, toutes les jeunes filles ne pouvaient se le permettre, si elles étaient hétéros. Fantasmer sur son proprio n'était pas vraiment très joyeux. Ensuite, il suffisait qu'il fume dans son appartement pour que toutes les personnes contre la drogue fuient. Pour le reste, elle n'en savait rien. Peut être qu'il n'était jamais tombé sur les bonnes personnes. Après tout, il est toujours possible de trouver une personne complémentaire. Une personne qui pourrait contenter Iago. Mais c'était une autre question, qui n'avait rien à voir avec leur conversation.

Il la prit dans ses gras, tel un enfant remerciant sa mère. Elena referma doucement ses bras autour de lui, avant de se rendre copte que c'était son élève, quand même. Elle resta donc un minimum distante avec lui, comme elle le pouvait, malgré la proximité du geste. Puis il se détacha d'elle, et alla prendre un verre d'eau. La jeune prof sourit donc doucement, contente qu'il se rende lui même vers la source d'eau. C'était certainement la preuve d'une prise de conscience. Toutefois, elle ne cria pas victoire. Rien n'était décidé. Elle pourrait être vraiment fière si dans un mois, il n'avait toujours rien prit, et presque rien but. Parce que boire un peu d'alcool à une fête n'était pas passible de la peine de mort. Même Elena buvait parfois. Ce n'était pas un crime. Du moment que tout était bien contrôlé.

Il se tourna vers elle, afin de lui demander de dormir. Il avait raison, chacun d'eux avait besoin de dormir. Elle avait passé une bonne journée bien remplie, et en tant normal, elle était couché depuis au moins deux bonnes heures. Et puis Iago avait besoins de dormir. Il avait mal au dos, et il avait beaucoup bu. Il était obligatoire qu'il se repose. Surtout s'il voulait être en forme demain. La jeune femme hocha donc doucement la tête, souriant.

"Bien sûr, derrière toi. Je vais te chercher un oreiller et de quoi te couvrir."

Eley partit dans sa chambre, et se sépara d'un de ses oreillers, puis, elle ouvrit un placard, et choisit une fine couverture. Il faisait assez chaud comme ça dans l'appartement. Puis, elle revint dans le salon et posa doucement les objets sur le canapé. Elle resta un instant muette, réfléchissant, puis elle s'étira. Enfin, elle se décida à parler.

"Bien, et maintenant, quand dois-je te réveiller ? Je me lève assez tôt par habitude... Et je suis très discrète le matin !"

Sauf si elle s'est réveillée fatiguée, et alors elle bute dans tous ce que ce trouve devant elle, ou même pas dans son passage. C'est comme si elle était attirée par les objets, ou les objets attirés par elle. Dans ce genre de situation, elle arrivait à l'académie pleine de bleues et elle avait la mauvaise surprise en rentrant d'un certain bordel cosmique. En bref, elle était tout sauf discrète. Mais la plupart du temps, elle se réveillée en forme et elle était aussi légère qu'une plume. Ses voisins pouvaient croire ne pas avoir de personne vivant à côté de chez eux ces jours-là.

Quand il la renseigna sur l'heure du réveil, elle lui souhaita bonne nuit, se retira dans la salle de bain, se passa un peu d'eau sur le visage, brossa ses dents, puis passa dans sa chambre. Elle ferma simplement la porte de sa chambre, pour que chacun ai un peu d'intimité, puis elle se déshabilla, enfila son pyjama, et se coucha de tout son long. Bientôt, elle s'endormit.

Le petit matin lui chatouilla les paupières, et elle se leva doucement. Encore toute endormie, elle se débarrassa de sa couverture, puis ouvrit la porte de sa chambre. Ses cheveux encore en pagaille, elle regarda sans comprendre la forme dans son canapé. Ah, oui. Elle sourit doucement, avant de prendre soin de ne pas faire de bruit. Elle ouvrit quelques placards, et commença à se préparer un petit déjeuner, pour elle comme pour lui, de nature occidental. Iago n'était pas plus japonais qu'elle. Puis, elle déposa le tout sur la table, et s'enfuit dans la salle de bain. Elle coiffa ses cheveux, avant d'aller réveiller doucement Iago. Puis elle lui dit de se réveiller doucement, et de commencer à manger. Elle en profita pour prendre sa douche. Très rapide. Puis elle le rejoint dans la cuisine, et mangea avec lui. Ensuite, elle décida qu'il était temps de quitter les lieux. Elle lui recommanda de faire attention à son dos et chacun partie dans une direction qui leur était propre. A la prochaine rencontre.

[CLOS.]
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t6078-elena-aleksan-quoi-termineecorrection
Contenu sponsorisé





Une soirée bien arrosée Empty
MessageSujet: Re: Une soirée bien arrosée   Une soirée bien arrosée Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Une soirée bien arrosée
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Une sortie raté, une soirée qui commence bien... [Pv Ritsuka =P]
» Une soirée inoubliable [PV]
» ~ Le bal ~
» Soirée d'anniversaire {libre}
» Une soirée de détente [PV Shin]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
₪ Académie Keimoo ₪ :: Archives Rp's :: Rp's 2012 et antérieurs-
Sauter vers: