₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

 

 Sourire est un virus

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Sourire est un virus Empty
MessageSujet: Sourire est un virus   Sourire est un virus EmptyDim 1 Aoû 2010 - 12:23


    Sourire est un virus
    qui se décline sous toutes ses formes.

    ELENA A. - YUI V.



    Rues bondées, quartier côtoyé, s’élève la terrasse de chez Del Lys, pâtisserie réputée pour ses douceurs raffinées. Une discussion badine parmi tant d’autres.

    -…et que s’est-il passé ? La concierge est arrivée à ce moment. Evidemment, fallait-il que la petite Aoki soit en train de me tendre une tenue de Bunny pour le Café des Luxures, oui tu sais, là où je suis embauché de weekend… dis tu m’écoutes ?

    Valentine s’est accoudé sur la table, en soupirant, aussi las que possible. Oui, avec tout l’art de l’exagération que cela engendre, mais ça, c’est bien connu chez lui. Remuant sa tasse de thé, il a fini par abandonner l’idée d’harasser Elena, avec son affreux discours sans intérêt. De toute les quelques fois où ils s’étaient croisés, Yui avait tenté de par tous les moyens de lancer une pique inutile à cette professeur d’art, -pourquoi juste pour voir. Juste pour l’occasion de la voir aborder autre chose qu’un sourire, et ce rire semblant éternellement l’accompagner. Et à force de la croiser, d’échanger quelque vague propos inutiles avec, Valentine a même fini par la tutoyer. Et même, est en train de tranquillement partager un thé avec. On n’ira pas jusqu’à dire qu’il l’y avait volontairement invité, étant donné qu’il s’y trouvait déjà, avant qu’elle n’arrive et qu’il commence une conversation ne concernant que sa grande et honorable personne. Problème d’égocentrisme ? En voilà longtemps que ce n’est plus un perçu comme un problème.

    -Très bien. Je laisse cette histoire de côté. a terminé Yui, prenant ensuite le temps de savourer une cuillerée de tiramisu. -En fait, sais-tu ce que j’étais en train de me dire?

    Non bien sûr.
    Encore un monologue interminable et agaçant d’un psychologue.

    –Je me disais que tu finirais bien par réagir.

    J’en sais rien quelque chose comme une réplique, un air agacé, une remarque cinglante, un reproche. D’une certaine façon c’est un air paisible et joyeux, qui rappelle le calme téméraire d’une certaine autre professeur. Toujours accoudé sur la table le psychologue a prit un air terriblement préoccupé et pensif à la fois, sans se presser à terminer sa réponse. D’une certaine manière, c’est comme frustrant de ne pas parvenir à ses fins, comme il en a l’habitude. Se redressant, Yui s’est adossé confortablement sur son siège. Près de la terrasse continuent de passer les gens, affairés à leur weekend.

    –Et que je parviendrais bien à déloger ce sourire de sa place. Finalement, j’ai changé d’avis.

    Lunatique. Comme toujours.
    Yui arbore alors un dubitatif, entre un sourire narquois et espiègle, visiblement amusé par une nouvelle idée qui se trame dans sa tête.

    –Recommençons de zéro, a-t-il fait, balayant l’air d’un geste de la main, avant d’enchaîner, –…Te souviens-tu du temps où nous nous vouvoyions ? Et bien recommençons de là. Alors j’ai une question.

    Une question à la Valentine, évidemment.
    Le genre de truc où on peut répondre de tout et de rien à la fois.

    -Eléna Aleksandrov… qui es-tu?

    Tintement d’une cuillère contre la paroi d’une tasse de thé, et sourire sournois d'un excentrique.

Revenir en haut Aller en bas
Elena Aleksandrov
♥ Professeur d'Art {lycée}
♥ Professeur d'Art {lycée}
Elena Aleksandrov


Capricorne Rat Age : 39
Adresse : Une petite boîte en carton.
Compteur 82
Multicompte(s) : Akane; Esfir.

KMO
                                   :

Sourire est un virus Empty
MessageSujet: Re: Sourire est un virus   Sourire est un virus EmptyDim 1 Aoû 2010 - 13:37

Vous savez surement qui est Yui. L'excentrique - quel faible mot - psychologue scolaire. Un homme à la fois fou et totalement perspicace. Je ne parlerais en rien de sa façon de se tenir, de s'habiller ni de son physique. Bel homme. En fait... Le plus intéressant chez lui, c'est sa façon de percevoir les gens et de leur attribuer des rituels bien à lui. Et à eux. Pour Elena, c'était simplement de lui raconter des choses sans importances. Totalement puérile et saugrenue, le genre de discours qui passe une ou deux fois et qui finit par vous faire péter les plombs. Sauf quand on se nomme Elena Aleksandrov et que même les choses les plus simples vous font aimer la vie. Soit, entendre parler de choses sans importance par une personne quasiment inconnu la faisait sourire. Même mieux, la faisait rire parfois. Elle appréciait Yui Valentine. Jamais il ne l'avait exaspéré, au contraire. Et ses discours simples et orgueilleux lui faisait passer la routine. Elle ne réfléchissait pas, écoutait seulement. Je n'ajouterais pas qu'Elena plaçait difficilement quelques phrases. Ce qui semble vraiment étrange, quand on connait la vitesse à laquelle peut parler Elena. Mais bref. Le psychologue ne lui laissait le temps que de plaçait un "oui" "vraiment !" Et autres interjections passablement ennuyantes.

Les deux jeunes gens formaient un couple étrange. L'un était extravagant, égocentrique et s'amusait fortement dans un jeu connu de lui seul et l'autre, calme, souriante et enfermait dans un monde merveilleux dont elle seule connaissait l'accès. Une sorte de bouddha attendant la phrase de son disciple qui lui ferait prendre vie. Sauf que visiblement, Elena ne ressemblait pas à un bouddha et Yui ne semblait pas trouver la phrase magique. Les deux adultes se voyaient entre deux salles, à la sortie de l'académie, se croisait un peu partout. Voyez comme avoir un sens de l'orientation qui laisse à désirer peut servir... Elena voulait simplement rentrer chez elle quand elle s'était de nouveau perdu et retrouvait devant cette pâtisserie. Devant un Yui qui ne démordait pas. Soit. Elle l'adorait. Quoi que le mot peut être fort, il faut savoir que la jeune femme s'attache un peu vite et que le personnage et vraiment adorable. Question de goût, dirons nous.



Cela faisait donc un petit moment que Yui avait recommencé son manège. Elena ne cherchait même pas à savoir pourquoi il lui racontait des choses si inintéressantes. Naïveté. Les mots coulaient de la bouche de son compagnon tandis que son sourire s'élargissait. Elle le trouvait drôle. Comme une mère regardant son enfant essayant de mettre un cube dans la forme du rond, dans les jeux pour enfants. Sauf qu'Elena n'avait jamais été mère et que Yui avait, certes c'est impensable, l'âge d'être père.

Puis il se tut. Ou plutôt sa question la dérouta, rien qu'un peu. L'écoutait-elle ? Plus attentive, tu meurs. Elle prit un air surpris avant de vouloir répondre. Déjà, il changeait de sujet. Une autre question. Sans réponse de sa part puisqu'il dénonçait déjà le fond de sa pensée. Et le reste aussi. Il développa rapidement. Qu'elle réagisse ? Dieu, elle n'y avait jamais pensé. Elle n'avait pas pensé une seule fois qu'elle devait dire ou faire quelque chose pour l'arrêter. Jamais.

"Qui suis-je ? Une femme qui peut écouter des journées entières une personne racontant des choses inutiles pour sa vie et sa culture mais fortement drôle. Hihi."

Sans commentaire. Sa franchise était aussi fabuleuse que son sourire. Toujours présent et déroutant. Ou peut être pas. Le principal et qu'elle avait remarqué l'inutilité des paroles de Yui. Mais qu'elle n'avait jamais pensé que c'était une perte de temps. Se lier avec quelqu'un n'est jamais inutile. Et c'est parfois très long.

"Mais qu'entends tu par là ? Qui suis-je en moi-même ou qui suis-je en apparence. Ce sont deux choses différentes qui s'entremêlent. J'aime à penser que tu n'as que faire de savoir qui je suis. A quoi bon savoir ma date de naissance et le nom de mes soeurs. Alors, à quoi penses-tu ?"

Les cheveux blonds de la russe s'envolèrent dans une bourrasque avant de retomber sur le visage de la jeune femme qui sourit et ne prit même pas la peine de se recoiffer. Elle s'attendait à d'autres coups de vent. Moins violent que les changements de sujets de son compagnon. Et des siens.

"Mais finalement, qu'à dit la concierge ? Je suis curieuse !"


Dernière édition par Elena Aleksandrov le Sam 9 Oct 2010 - 17:12, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t6078-elena-aleksan-quoi-termineecorrection
Invité
Invité
Anonymous



Sourire est un virus Empty
MessageSujet: Re: Sourire est un virus   Sourire est un virus EmptyMer 11 Aoû 2010 - 16:02

    Le problème, c’est qu’Elena écoutait vraiment Valentine pendant que ce dernier se tuait à jouer les moulins à parole pour voir quand elle cesserait de sourire. Or cette fin désirée ne venait pas rompre le fil de ses blablatages inutiles, et le psychologue lui-même s’épuisait à la tâche, n’étant pas doté d’un éternel moulin à parole. Alors changement de tactique. Qui est Eléna Aleksandrov et qu’est ce qu’elle trame dans ses pensées, Yui aimerait bien le savoir oui. Et ce qu’elle trouve à lui répondre… Hihi ? Comment ça hihi ? Si peu de réactions même en face d’une présence aussi sournoise et tordue. Valentine a longtemps médité sur la réponse de la jeune femme. Ecouter des choses sans aucune utilisé, sans jamais s’en lasser.

    Tiens. En tiltant, Valentine a l’impression que c’est la première fois qu’il entend réellement le son de sa voix.

    -Que ce que je te raconte est inutile, soit, c’est un fait. Mais drôle… je crois que nous avons une version différente de ce que signifie le drôle.

    C’est tout ce qu’en a conclu le psychologue, sur le même air que celui qui lâche une affaire épineuse. Elena est un cas particulier, il faut bien le réaliser. En même temps, quand il s’agit de faire du cas par cas, difficile de ne pas faire de Yui un cas à part en entière lui aussi.

    -Certes, je me fiche de tes sœurs et de tes horaires de naissance, oui, a naturellement répondu Valentine. Haussant des épaules, il a remué la cuillère dans sa tasse de thé, fixant le mouvement de l’eau, comme dans l’attente d’une réponse.

    –D’ailleurs j’ai peine à croire que tu oses penser que je me fiche de ta personne. A vrai dire, je me demandais ce que tu répondrais, et je m’attendais à quelque chose de plus original. Alors ? …Quoi de plus ?

    Il ne fallait tout de même pas imaginer que Yui se contenterait de trop peu : lui, il veut du consistant, autrement dit, autre chose que ce que la plupart répondrait de manière banale et spontanée. Voire quelque chose qui n’a rien à voir avec sa question de départ. Par ailleurs, le français aime à découvrir à qui il parle. Ne se serait-ce qu’un tant soit peu. Haussant des épaules d’un air consterné, il a remué la cuillère dans sa tasse de thé, observant le mouvement de l’eau, pensif, avant de fixer avec amusement la mèche rebelle au passage du vent.

    -La concierge ? Et bien. Elle a fait son rapport au directeur, de toute évidence. Et j’ai encore eu droit à un entretien privé avec, à la grande joie de Mademoiselle Elisa. Pour autant il n’a pas été question de révocation de mon poste au sein de l’école, et tout ce cinéma pour dire que je suis indispensable, de toute évidence.

    De toute évidence.
    Dit par Valentine, ça sonne tellement naturel.

    -Tiens tu devrais venir passer à mon bureau un de ces jours.

    La générosité valentinienne le perdra, même si pour l’instant il est loin du compte.

    -…Et nous pourrons partager un thé autour d’une table basse. Et en parlant ça, si je te dis thé, que me réponds tu?

    Tout et n’importe quoi, comme d’habitude.

    Le truc, c'est que Yui Valentine a peut être décidé d'arrêter de raconter sa vie pour saouler Elena et lui voler son sourire, mais au final, sans même vouloir le lui chiper, il se rendra bien vite compte qu'il persiste malgré tout, à raconter un peu de tout et de rien sur sa vie de psy. Tout en se souciant de connaître le point de vue d'un avis extérieur, ici nommé Elena. C'est qu'il aime bien son caractère tête en l'air et attentive, et ce qu'elle trouve à lui répondre depuis son propre monde.

    Bah. Ce ne sont après tout que deux mondes trop différents.




[HRP = Correction toujours en cours? Si tu rajoutes des choses, préviens moi] =)
Revenir en haut Aller en bas
Elena Aleksandrov
♥ Professeur d'Art {lycée}
♥ Professeur d'Art {lycée}
Elena Aleksandrov


Capricorne Rat Age : 39
Adresse : Une petite boîte en carton.
Compteur 82
Multicompte(s) : Akane; Esfir.

KMO
                                   :

Sourire est un virus Empty
MessageSujet: Re: Sourire est un virus   Sourire est un virus EmptySam 28 Aoû 2010 - 15:01

Elena rit. Elle rit longtemps, en écoutant Yui. C'est vrai qu'elle riait beaucoup. Ce ne devrait même plus être indiqué, quand elle rit. Elena rit. C'est un pléonasme. Quand on imagine la demoiselle, on l'imagine souriante ou éclatant de rire, non ? Mais si l'on ne l'indiquait plus, peut être perdrait-elle de son essence. De son identité. Donc, Elena riait. Puis son rire se calma, elle respira calmement et répondit sérieusement, toujours son sourire aux lèvres, toujours son air malicieux dans les yeux. Pétillante, comme toujours.

"C'est d'une évidence. Nous avons tous notre propre signification de ce terme. Après tout."

Puis elle balada sa main sur la table, très joli, soit dit en passant, appréciant la surface lisse et libre sous ses doigts. Puis elle pianota un air entendu un peu plus tôt, arrêta et laissa son regard glisser autour d'elle. Un couple se regardait sans défiance, le rouge aux joues, les yeux remplis d'étoiles. Leurs mains s'agrippant fermement, comme si d'un coup, quelqu'un allait les séparer. Comme si jamais, il n'allait se revoir. De l'autre côté, une jeune mère et son enfant mangeait tranquillement. L'enfant se bataillant légèrement avec sa nourriture, et la mère le regardant avec complaisance. Elle semblait douce et attendrit. Cette femme lui rappela sa mère. Sa mère qui ne se fâchait jamais, et qui chaque jour semblait plus belle, plus épanouie.

"Calme. Tendresse. Arbre. Oiseaux. Tâches. Livre. Vent. Orientation. Amour. Tristesse. Générosité. Liberté. Extravagance. Joie. Pureté. Cuisine. Art. Nature."

Les mots sortaient de la bouche d'Elena comme un flot. Un ruisseau tranquille. Des mots simples, des mots joyeux, des mots tout doux. Des mots simplement vrais et délicat, comme pour la première fois dit et entendue. Des mots qui voulaient tout dire et ne rien dire, qui parlait à ceux qui savent écouter. Et qui reste muet à autres. Sa voix était presque faible, comme un murmure, elle fermait les yeux, appréciant le contact de ses mots. Ses mots à elle, des mots pour lui. Des mots spéciaux, des mots juste pour lui. Des mots qui semblaient vouloir s'enfuir avec le vent, des mots indépendants. La jeune russe rouvrit les yeux, sourit doucement et regarda Yui dans les yeux, au fond des yeux, comme pénétrant dans son coeur.

"Voilà ce que je suis."

Alors elle rit de nouveau. Yui était très drôle. Les gens étaient drôles, le mode était drôle, lorsque l'on s'appelait Elena. Lorsque que l'on était comme Elena. Mais personne n'était comme elle, bien heureusement. Ou malheureusement. Dans tous les cas, c'était la seule à être comme elle. Et elle assumait parfaitement les bizarreries qui la faisaient être elle-même. Elle aimait particulièrement sa façon d'être. Pas qu'elle soit narcissique. Mais la simplicité la rendait heureuse. Et elle ne se plaignait que d'une chose. Son sens de l'orientation. Se perdre aussi facilement ne devrait pas être permit. C'était presque inhumain. D'ailleurs, était-elle véritablement humaine ? Beaucoup devrait se poser la question. Surement.

"Saint Théodore. Pauvre de lui. Il fut décapité."

Dit elle très sérieusement, une pointe de tristesse dans la voix, les yeux rivés sur la table. Elle se mâchouilla la lèvre inférieur puis sourit avant de reprendre la parole, cette fois-ci bien joyeuse.

"Et moi, je vous dit S. Comme Serpent ou Serpillère. Que dîtes vous ?"

Peut être qu'Elena se pensait dans un jeu. Peut être que tout autour d'elle n'était pas réelle. Ou dans un rêve. Elle n'était sûr de rien. Mais dans tous les cas, son mot d'ordre était amusement. Et elle s'amusait. Vraiment. Peut être pour un rien, peut être pour tout, mais elle s'en fichait, ne se posait même pas la question. Être heureuse ne devrait pas avoir de limite. Chez elle, il n'y en avait pas.

"Je me demande si je pourrais trouver votre bureau. C'est si mal indiqué."

Et si facile de se perdre ! Pour Elena, cela va sans dire. Car tout le monde connait la malédiction qui pèse sur sa personne. Incapable de faire trois mètres sans se retrouver dans un endroit non désiré. Même avec une carte et des indications, elle serait capable de se retrouver de l'autre côté du lieu convenu. Même si des pancartes sont semées sur son chemin et lui indique sa position et la route à prendre, elle se perdra tout de même. C'est quasiment un art dont elle est la seule à en détenir la clé. C'est assez extraordinaire comme façon de faire. Elle pourrait même se perdre dans son quartier, ou simplement ne plus se souvenir quel est le numéro de son appartement. Heureusement pour elle, ses yeux savent encore lire. Dieu merci.


Dernière édition par Elena Aleksandrov le Sam 9 Oct 2010 - 18:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t6078-elena-aleksan-quoi-termineecorrection
Invité
Invité
Anonymous



Sourire est un virus Empty
MessageSujet: Re: Sourire est un virus   Sourire est un virus EmptyMar 21 Sep 2010 - 13:19

Claironnante, joviale, voilà ce qu’était en partie la recette du sourire de mademoiselle Elena.
Un sourire accompagné d’un rire qui n’a pas fini de tirailler la curiosité d’un Valentine, plus sournois, moins claironnant, moins jovial. Plus calculateur, et même sans raison. Alors face à cette éternelle réaction intarissable, l’en voilà quelque peu désarmé. Mais cela, de toute évidence, Yui Valentine ne se l’avouerait jamais. Lui désemparé ? Allons.

Le truc d’Eléna Aleksandrov, c’est qu’elle rit, et c’est un rire ni nerveux, ni obligé. Mais naturel et sincère, le genre de rire qui coule de source. Etrange chose qu’est le concept du drôle au final. De toute façon, Valentine lui-même s’amuse de choses qui ont tendance à en amuser très peu.

-C’est en fait à se demander comment tu arrives à te concentrer sur une seule discussion, a finit par en conclure Valentine, plus satisfait de sa réponse. Au final, cette liste, et série de mots épars représente bien le cours des pensées de sa collègue.

Dissipée. Voilà le bon terme. Mais elle l’est sans vraiment l’être.
Sorte d’esprit ailleurs, ailleurs en permanence. Un bout de femme simple et incompréhensible à la fois.

-Théodore, tu dis. Théodore… répète pensivement Yui.

Que Théodore les entende donc.

- …Des fois que tu me donnerais l’impression de te payer ma tête… Mais si tu me dis S, je te répondrai T. Et pourquoi pas S ? Parce qu’il n’y a que de vulgaires mots à diverses connotations qui me viennent à l’esprit.

Bout de femme incompréhensible.
Même Valentine n’aura jamais été aussi farfelu dans sa tête. Mais en tout cas, on en est revenu à Théodore qui a perdu sa tête. Après tout, il n’avait qu’à faire en sorte de bien la préserver.

- Mal indiqué, tu te moques, n’est ce pas. Il n’y a qu’un seul bureau de psychologue dans l’école !

Antichambre jumelée à l’infirmerie.
Le genre d’endroit qui ne se loupe pas, puisque c’est d’une évidence que tout le monde sait à peu près où est fourré l’infirmerie. Ne serait-ce qu’à titre d’information. A tous les coups c’est l’âme d’une artiste, ça. Dépourvu de logique, simplement. Enfin ça, c’est ce pense Yui des artistes, en admettant clairement qui lui-même, malgré son caractère excentrique, suit une certaine logique, même très douteuse. Alors qu’Elena, elle n’en n’a pas. Un grand mélange absurde.

-Venons en au fait, a fait Yui, comme si le principal sujet n’avait pas été abordé. Et comme si il y avait un sujet principal dans leur conversation. En même temps, quand on s’appelle Yui Valentine, il y a beaucoup de « comme si ». Et nul n’expliquera sa faculté à passer du coq à l’âne.

Un psy et une artiste, c’est finalement du grand n’importe quoi.

-Voilà. Imagine donc une élève qui se clame amoureuse d’un psy, a très rapidement résumé Valentine, sans jamais perdre son caractère parfaitement à l’aise. -Et, me diras-tu, c’est très ressemblant à la courante histoire de l’élève qui tombe sous le charme de son professeur. Soit. Mais le fait est-que vois-tu, toi en tant que psychologue, quelle en serait ta réaction, hm ?

Valentine ou l’art de toujours en revenir à son nombril.
Mais dans le fond, il faut bien admettre que la réponse d'Eléna peut s'avérer encore plus abracadabrante. Ou pas...? Diantre, va savoir, l'âme d'une artiste ne se refait pas.
Revenir en haut Aller en bas
Elena Aleksandrov
♥ Professeur d'Art {lycée}
♥ Professeur d'Art {lycée}
Elena Aleksandrov


Capricorne Rat Age : 39
Adresse : Une petite boîte en carton.
Compteur 82
Multicompte(s) : Akane; Esfir.

KMO
                                   :

Sourire est un virus Empty
MessageSujet: Re: Sourire est un virus   Sourire est un virus EmptyMar 21 Sep 2010 - 19:53

Elena ne comprit pas. Mais vous allez me dire, que comprend t-elle vraiment ? Ah, Elena comprend bien des choses, sans le vouloir. Elle comprend le sens caché, le sens non donné, le sens non voulut. Peu souvent le bon sens du terme. Donc, cette fois-ci, elle ne comprit pas du tout. Évidement qu'elle pouvait écouter une conversation. C'était vrai que bien souvent, son esprit divagué loin, parfois très loin, dans des contrés lointaine que peu pouvait se vanter d'avoir pu les trouver. Et pourtant, en chacun de nous existe cette contrée, notre petite paradis intérieur. Bien aménagé chez Elena. Elle y passe ses journées, que voulez vous. Toujours est-il qu'elle ne comprit pas. C'est fou, quand on parle d'Elena, on oubli presque de répondre à la question de départ. On tourne autours du pot, on part très très loin et finalement on a répondu à rien. Mais bon. Elena n'avait pas comprit. Cela lui arrivait d'écouter deux conversations, parfois en les comprenant parfois en mélangeant les paroles afin d'avoir un mixage exotique et particulièrement amusant. Elena dans toute sa splendeur, dirons nous.

Elena rit. Encore une fois. D'un rire toujours aussi naturel et qui s'échappe plus vite que l'eau entre vos doigts ou que le vent dans un trou béant. Maudit rire. Que pouvait-elle bien trouver de drôle ? Était-elle vraiment une adulte ? Physiquement ET mentalement ? Étais-je la seule à me poser cette question fondamental. Elena est humaine, femme et adulte, oui ou non ? Les mystères de la vie. Surtout que Yui semblait parfaitement sérieux. Comme depuis le début de leur relation. C'était assez original, comme couple. L'un était aussi sérieux qu'une porte. Depuis quand les portes sont sérieuses ? Bref. L'autre aussi souriante qu'une enfant de quatre ans. L'un était le père de l'autre. Ou pas du tout. Car Yui semblait bien loin de pouvoir faire un bon père. Oh, rien contre lui, mais l'enfant ne s'en remettrais pas. Traumatisé à vie. Alors que la douceur naturelle d'Elena avec sa façon maternelle de voir les choses lui donnait très souvent l'air d'une mère de famille. Quoi que si elle l'était, l'enfant ne mangerait jamais. Pauvre de lui. Enfin, je crois avoir déjà parlé de cela. Ne nous étalons pas.

Avançons, plutôt.


"Ma curiosité et piqué à vif."

Oui, oui. Car Elena était d'une curiosité maladive. Quoi que, comme maladie, ce n'était pas trop embêtante non plus. Certainement ennuyant pour les autres, pas tellement pour elle. Cela l'amener à apprendre davantage de chose, à se renseigner sur des choses dont elle n'avait aucune utilité mais qui servait à d'autres... En résumé, elle avait la culture général d'un gros bouquin très assommant. Si elle le voulait, elle pourrait faire un exposé sur le fourmis, les asticots, les nuages, les végétariens, les pendules, les nerfs optiques, la mécanique cantique et autres sujets forts intéressants. Mais cela n'était pas le sujet de la discutions et Elena parlait très peu de ce genre de connaissance, à part évidement lorsque la question lui était posé. Modestie.

"Je t'assures. J'ai parfois du mal à retrouver ma salle de classe. La dernière fois, je suis sûr que tout ce que j'avais entassé à l'intérieur a été déplacé dans une salle plus lointaine car j'ai été à la même salle et ce n'était pas mes affaires qui y étaient. Une élève à dû m'indiquer la nouvelle salle où j'étais. Je suis maudite. Peut être que ton bureau changera de place lors de ma venue. Alors je me perdrais et je ne pourrais point te voir. Je suis maudite."

Ou j'ai un sens de l'orientation aussi évolué qu'un poulpe. Certainement que le poulpe retrouve mieux son chemin qu'elle. J'hésite. Finalement, ce qui était si facile à trouver chez les autres était une horreur insurmontable chez Elena. Tout à fait. Chez elle, la moitié des choses étaient d'une facilité déconcertante, l'autre, un enfer de détresse. Et généralement cela s'opposait avec les autres personnes. Mais c'est assez peu surprenant, vu la personne.

Perdue dans de vague pensée de ravioli aux fromages, la parole de Yui remit Elena sur le droit chemin, elle se pencha en avant, fixa Yui avec des yeux ronds et un air très sérieux. Puis, elle se concentra sur le regard et les paroles de son acolyte, au point d'avoir les yeux mis clos et la bouche contractée. Elle avait surement l'air bien bête, mais ce n'était pour le moment pas du tout son objectif principal. D'un coup, elle repartie en arrière, détendit tout les muscles de son visage et ouvrit sa jolie bouche.

"Bon, alors, évidement je ne le suis pas. Ni psy, ni élève, ni amoureuse. Mais si j'imagine effectivement que je suis une psy. Ou un psy, d'ailleurs, quelle importance. Et bien. Je lui sortirais si elle ne me plait pas qu'elle fait un traumatisme et qu'elle remplace l'image de son amoureux par celle que je suis. Simplement parce qu'elle voudrait que son véritable amoureux sache reconnaître un papillon dans un tache sur du papier. Chose que je sais faire, sans même être psy. En bref, elle n'est pas amoureuse de moi, mais de l'image qu'elle me donne."

Elena leva les yeux au ciel, haussa les épaules, sourit, puis continua.

"Mais si évidement elle me plait, je ne demande si elle peut attendre la fin de ses études afin de discuter plus longuement de la relation qui pourrait se créer entre elle et moi. Parce que ce n'est pas bien de sortir avec une élève. Surtout si elle est mineure."

Comme quoi logique, sens artistique, sens des responsabilité et excentricité peuvent se mêler dans une conversation. Une conversation tenu par Elena. Vers Yui. Ou le contraire. Mais ne cherchons pas cela. Cela ne mènera à rien. Et puis, dans une discutions entre Yui et Elena, il y a des choses autrement plus intéressante de savoir qui parle à qui, et qui tient la conversation. Enfin, j'espère.

"Mais, je me demandais..." Oui, Elena se pose parfois des questions. Pas toujours très recherchés, mais assez exubérante pour paraître attrayante. "La boucle du l. Pour ou contre ?"

Bon, lorsque l'on écrit en japonais, en caractère donc, cela ne pose aucun problème. Mais pour les langues écrites en lettres, cela peut parfois être assez contrariant. Elena à déjà calculé, ou plutôt chronométré le temps qu'il lui fallait pour écrire dix lignes d'anglais. Avec pleins de l. Elle perdais environs 3 secondes et quelque dixièmes si elle faisait les boucles aux L. Comme quoi...

[Et pour ne pas se répéter, CORRECTION. Qui n'avance pas, soit dit en passant xD]
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t6078-elena-aleksan-quoi-termineecorrection
Invité
Invité
Anonymous



Sourire est un virus Empty
MessageSujet: Re: Sourire est un virus   Sourire est un virus EmptyDim 3 Oct 2010 - 16:41

    S comme Sexe ? Seins ? So… on censure ? Ah tiens oui, Sourire.
    C’est déjà plus clément.

    Sucre alors.

    -Et bien… Sourire, voilà, a finalement dit Valentine mi figue mi raisin, en dernier recours.

    -Bien que tu n’ais rien donné au S, de ton coté,

    Il ne sait pas vraiment pourquoi il a détourné les vrais mots de ses pensées, tiens. Probablement parce qu’Elena lui parait dans un certain sens trop pure d’esprit pour pouvoir lancer n’importe quelle idée, sans fondement à tord et à travers. Enfin, du moins, ceux là. Parce que le reste… Valentine lui-même ne pourrait pas en certifier le bien fondé de ses dires. Ce n’est pas comme si Valentine était considéré comme très saint d’esprit.

    S comme comme malsain.

    Mais bien sûr.

    Par la suite, parce qu’il faut y passer pour continuer quelque part, Yui a cru mourir sous le poids des énormités de sa collègue. Comment est-il possible d’être aussi perché.

    -Très bien, très bien ! a-t-il soupiré, harassé, -Dans ce cas, passe un coup de fil et je viendrai te chercher. Et peut être que ce jour là, mon bureau ne changera pas de place, qui sait.

    Yui continue à voir Eléna comme une… comme un « truc » assez indéfinissable, un truc innocent et perché entre les nuages. Alors qu’elle, de son côté, se concentre pour écouter ce que raconte ce farfelu de psy, Yui de son côté également, est obligé de prêter ses deux oreilles pour décrypter le fil des pensées de mademoiselle Aleksandrov. C’est à en rouler de rire.

    Au final, on ne sait pas vraiment si feedback il y a, entre les deux énergumènes. Pourtant, une espèce de conversation semble s’en découler.

    -D’accord. D’accord… Dans ce cas, pense-tu que l’élève en question se plie à ces explications ? Et depuis quand selon toi, les i ont une bouche ?!

    Le français a repoussé son thé puis s’est adossé sur la chaise, accablé.
    Le must, avec Elena, c’est que n’importe quel mot, n’importe quel lettre pouvait donner issue à une conversation ; saugrenue, certes.

    -Quoiqu’il en soit, c’est enfin que tu me tutoies. En quel honneur ?

    Haussement de sourcil.

    -Notre prochaine destination ? Le premier mot que tu sors.

    Et diantre qu’ils pourraient aller loin comme ça.
    …Ou pas du tout.
Revenir en haut Aller en bas
Elena Aleksandrov
♥ Professeur d'Art {lycée}
♥ Professeur d'Art {lycée}
Elena Aleksandrov


Capricorne Rat Age : 39
Adresse : Une petite boîte en carton.
Compteur 82
Multicompte(s) : Akane; Esfir.

KMO
                                   :

Sourire est un virus Empty
MessageSujet: Re: Sourire est un virus   Sourire est un virus EmptySam 9 Oct 2010 - 19:03

Yui eut un instant l'air pensif, comme si le mot lui posait une difficulté. Puis il sembla fier de lui, ou plutôt décontenancé de ne pas avoir pensé avant à un mot symbolisant parfaitement la petite femme face à lui. Sourire. Il lui lança sa trouvaille, qu'elle trouva forte amusante. Elle rit simplement, appréciant le rapprochement fort sympathique entre le sourire et sa propre personne. Simplement car elle même ne se trouvait pas plus que cela chaleureuse. Elle vivait comme elle pouvait, au jour le jour et profiter de chaque moment, de chaque impulsion. Elle ne réfléchissait pas toujours très loin, car elle n'aimait pas se prendre la tête pour des choses absurdes. Ce n'était pas son genre de connaître le stress, l'anxiété et toutes les choses dont les gens ordinaires se plaignaient toujours. Certains la trouvait simple, mais elle était surtout trop sensible pour s'autoriser ces déboires. Si elle n'était pas du genre à ployer sous les consignes, le stress et la peur, elle était ce genre de femme qui ne pouvait se défaire du passé, de ses expériences et des sentiments des autres. Pas égoïste et encore moins sourde aux autres.

"Ne te moques pas de moi ! Tu ne te rends pas compte à quel point il est difficile pour moi de me repérer ici. Quoi que, dans n'importe quel endroit, il me sera difficile de me repérer. Mais appelle moi tout de même. On ne sait jamais."

La jeune russe rit encore une fois, n'ayant aucune honte à dévoiler son handicape. Elle n'en était pas fière, certes et se refuser souvent à se l'avouer. Elle le cachait parfois derrière des énormités qu'elle ne voyait pas et d'un coup accepter sa défaite et avouait son crime. Elle était paradoxal et cela ne la gênait pas outre mesure. Elle ne pouvait simplement pas mentir sur cette chose et bien qu'elle eut souvent l'impression que les salles changeaient de place et qu'elle se réveillaient dans une autre ville, elle avait tout de même compris que ce n'était pas grâce à son sens de l'orientation. Elle en avait prit conscience dans la minute est était plutôt fière d'elle. Elle déchanta vite quand elle comprit qu'elle avait avoué une de ses faiblesses, mais l'oublia vite. Après tout, la seule vraiment embêté par cette histoire c'était elle.

"Oui. Non. Peut être. Là aussi, tout dépend de l'élève. Dans tout les cas, je serais intransigeante. Il y a des choses avec lesquelles on ne rigole pas. Même moi, j'ai des principes."

Ou plutôt surtout elle. Car si la bonne humeur était sa principale qualité, elle était aussi doté d'un grand sens des responsabilités et des principes. Elle n'acceptait pas l'irrespect, l'infidélité, le manque de parole et la trahison. C'était des sujets qu'elle ne pouvait traiter sans une mine sage et sérieuse, mine qui n'était pas qu'un masque puisqu'elle était une personne sérieuse, quoi qu'on en dise. Elle n'était pas du genre à se moquer, à laisser les autres dans le pétrin, à trahir ou encore à prendre la grosse tête. L'orgueil, la méchanceté, l'oisiveté et la colère étaient bien les dernières choses qui pourrait qualifier Elena. Il y avait peu de cas qui la rendait mécontente, mais si elle l'était, ce n'était pas drôle du tout. Et mieux valait ne pas mettre cette russe en colère, si vous voulez vraiment mon avis.

"En l'honneur des oiseaux qui viennent de prendre leur envole. Je n'arrive pas à croire que je m'en suis pas rendu compte."

Qu'elle ne c'est pas rendu compte qu'elle le tutoyait désormais, pour la traduction. Elle ne pensait pas un jour planifier le fait de tutoyer ou non Yui. D'ailleurs, elle n'y avait jamais pensé. Chez elle, on vouvoyait toujours une personne jusqu'à ce que naturellement le tutoiement se fasse. C'était ainsi avec Yui. Ce dernier la tutoyait et elle n'y avait pas fait attention. C'était vrai qu'elle ne faisait pas attention à grand chose, au premières abords. Ce qui n'était pas tout à fait faux puisque son esprit vagabondait souvent, ce qui poussait rapidement les gens à bout. Parler à une idiote béate devant les couleurs du ciel, ce n'est pas vraiment drôle, si vous voyez ce que je veux dire. Et si ne voyez pas, c'est exactement la même chose.

"Lettre."


Et cette dernière repensa soudain à un courriel qu'elle avait envoyé à une personne, rencontré sur un forum d'art. Elle lui avait simplement répondu, dans un de ses passages rapides d'intelligence communicative avec l'électronique. Ce qui arrivait peu souvent, si vous voulez mon avis.

"Bonjour Aurore,
Je vois très bien qui tu es, en effet, nous parlons souvent des même choses avec un esprit complémentaire. Je suis évidement d'accord pour parler plus amplement avec toi ! Qui n'est pas heureux de parler avec un esprit aussi avide d'apprendre que le tiens !
Je suis moi-même novice dans certains sujets, bien que j'ai pratiqué des études d'Art et que je suis aujourd'hui professeur dans cette matière.
Si tu te poses des questions sur telle ou telle chose, sache évidement que ma boite mail t'es ouverte !
Aïko."

Comme quoi, dans un mail, on est parfois différent de la réalité. Mais un premier mail c'est toujours plus administratif que convivial.

[Correction avancé. Le mail est adressé à Aleksi, ne t'en préoccupe pas trop. Il fallait que je lui réponde, afin qu'il n'attende pas trop. Voilà !]
Revenir en haut Aller en bas
http://keimoo.forum-actif.net/t6078-elena-aleksan-quoi-termineecorrection
Invité
Invité
Anonymous



Sourire est un virus Empty
MessageSujet: Re: Sourire est un virus   Sourire est un virus EmptyMar 26 Avr 2011 - 22:01

Lettre


    Chère Elena,
    Finalement, l’élève en question dont je te parlais a changé d’école. Penses-tu que j’en sois le responsable ? Les nouveaux et nouveautés se font rares ces temps ci, j’en viendrais presque à le regretter si je me mettais à causes davantage de départs. Car... moins de nouveautés rime à moins d’imprévus, ne penses-tu pas ? Quant à mon secrétaire d’office, le voilà parti, oui parti dis-je bien, et me voilà bien, à devoir trier toute cette paperasse administrative. Je suis débordé.
    La semaine prochaine je m’en vais visiter Londres où se trouve actuellement ma sœur et je profiterai du séjour pour y faire un bilan médical auprès de mon frère, ces formalités d’usage (...) Nous nous reverrons sûrement après les festivités.
    Amicalement,

    Valentine.



Son dernier mot avait été LETTRE, au beau milieu d’un discours avec des oiseaux et du ciel bleu. Comme Eléna avait toujours eu un côté assez tordu -ou la magie d’être complètement déstructurée- dans ses pensées, ça donnait toujours la possibilité de discuter de tout et d’absolument de rien en même temps. Est ce qu’on mélange la courge dans un panier à fruit ? Non. Mais Eléna, le rendait possible, ça. Et c’était bien le fun de l’histoire. Malgré tout, le temps est passé depuis que Valentine a partagé un café à Del Lys avec son collègue. Et puisqu’être psychologue ou prof d’Arts, ça bouffe trop de temps, Yui n’a même pas été fichu de trouver du temps pour voir sa grande confidente. Confidente, rôle attribuée d’office à Mademoiselle Aleksandrov. Oui, Yui l’appréciait fort bien, dans sa fantaisie. Dans leur fantaisie.

Et puis l'artiste avait manqué au psy, après tout. Hé, raconter sa vie à tord et à travers ne plaisait à tout le monde non plus...



Suite : Lettre Eparses

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Sourire est un virus Empty
MessageSujet: Re: Sourire est un virus   Sourire est un virus Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Sourire est un virus
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Un sourire pour la photo? (Maku)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
₪ Académie Keimoo ₪ :: Archives Rp's :: Rp's 2012 et antérieurs-
Sauter vers: