₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

 

 •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



•Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] Empty
MessageSujet: •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier o/]   •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] EmptyJeu 17 Juin 2010 - 19:14

Chapitre I : Jeunesse lève toi !!

    Et je ne continuai pas. Je m'étais tout à fait tournée, Je contemplais l'étrange tableau qui s'effaçait derrière moi. La nuit était presque venue ; un lent crépuscule tombait comme une cendre fine. Le paysage, vu de face, dans le jour pâle qui traînait encore sur l'eau, s'arrondissait, pareil à une immense plaque d'étain ; aux deux bords, les bois d'arbres verts dont les troncs minces et droits semblent sortir de la nappe dormante, prenaient, à cette heure, des apparences de colonnades violâtres, dessinant de leur architecture régulière les courbes étudiées des murs ; puis, au fond, des massifs montaient, de grands feuillages confus, de larges taches noires fermaient l'horizon. Il y avait là, derrière ces taches, une lueur de braise, un coucher de soleil à demi éteint qui n'enflammait qu'un bout de l'immensité grise. Au-dessus de ce paysage immobile, de ces futaies basses, de ce point de vue si singulièrement plat, le creux du ciel s'ouvrait, infini, plus profond et plus large. Ce grand morceau de ciel, sur ce petit coin de nature, avait un frisson, une tristesse vague ; et il tombait de ces hauteurs pâlissantes une telle mélancolie d'automne, une nuit si douce et si navrée, que le Bois, peu à peu enveloppé dans un linceul d'ombre, perdait ses grâces mondaines, agrandi, tout plein du charme puissant du paysage. Le trot des équipages, dont les ténèbres éteignaient les couleurs vives, s'élevait, semblable à des voix lointaines de feuilles et d'eaux courantes. Tout allait en se mourant.

    C’était le chemin que j’avais pris il y a une année de cela, je m'en souvenais parfaitement, chaque détail, chaque précieux son et couleur. Quelque chose de si triste que je n’avais eu plus qu’une chose en tête ce jour-là : m'évader et rendre ce paysage nostalgique d’une ampleur différente. Cette nuit, si belle, si pure, rendait pourtant le ciel d’une noirceur obscure, l’invitant à s’envelopper d’un manteau ténébreux, laissant pourtant échapper quelques lueur à travers ce monde. Étoiles, belles étoiles, montrant ainsi leur vraie nature, je ne pouvais croire au destin que par cette image si instable de la vie. J’allais donc me redécouvrir dans un endroit où je m'évaderais en maîtres absolus et dont les joueurs ne sont que des pions guidés par l’étendu abyssal de ce monde. Le bon usage de la liberté quand il se tourne en habitude s'appelle vertu ; et le mauvais usage de la liberté quand il se tourne en habitude s'appelle vice. Une cigarette, un livre, un parc et bientôt : lui. Le bonheur.

    Secouant la tête pour me réveiller de ces songes, je m’arrêtais machinalement. Mais qu’est-ce que je faisais à cette heure dehors, sincèrement je n’en avais pas la moindre idée, je n’étais même pas sur d’être réveillé, mais peu importait, maintenant que j’avançais à travers un sentier battu, je me devais de continuer, ne jamais reculer, c’était la seule certitude envisageable dans mon esprit. Quand mes yeux cristallins vinrent à se poser sur le ciel, j’eus comme une sorte de frisson qui vint à me parcourir. Engloutis par les ténèbres, ce vaste étendu avait été comme enveloppé par un manteau noir, laissant à peine les rayons lunaires se dégageaient d’entre ces murs obscurs. Tout cela accompagné d’une légère brise rendant l’atmosphère encore moins accueillant. Je me sentais comme chez moi. Cette fraîcheur, cette obscurité si belle me rendait nostalgique, par ces nuits d’hiver voir d’automne où tout semblait imprenable, on en oubliait le plus important, le paysage. Seulement mon sourire intérieur s’effaça rapidement lorsque j’arrivais devant un endroit que je n’aimais pas spécialement et dont je ne pensais sûrement pas y mettre les pieds un jour. Mes pas m’avaient guidée ici, alors que mon esprit voguait à plus important, il essayait en vain de s’échapper à ce que je craignais, mais rien à y faire, tout restait douteux. Plus aucun effet sur ma personne, c’était inconcevable, j’étais face à ce que je redoutais le plus : la réalité.

    L’église, quelle horreur de la nature, je ne supportais pas les croyants et encore moins ceux qui abusaient des imbéciles trop gentils. Pour moi, les moines, dieu et tous les autres faisaient partie du même sac : des charlatans. Alors que je m’acharnais mentalement contre l’église et tout ce qui tournait autour, je sentis une gouttelette tomber sur mon bras droit. Il ne manquait plus que ça, la pluie. Cette fois ce n’était pas comme d’habitude, pour nous emmerder, mais là, elle devenait un peu trop violente pour que je reste comme une idiote devant l’église. Pas grave, j’étais ici, autant voir si c’était ouvert pour m’abriter. C’était la première fois pour moi, j’avais un peu peur d’être englouti dans une divine horreur en entrant, qu’une lueur des plus mesquine vienne s’abattre sur moi sans que je ne puisse rien faire. En empoignant la porte, je fus surprise qu’elle soit ouverte, ce n’était pas plus mal, je n’avais plus besoin de m’inquiéter et je pouvais ainsi donc faire un tour de visite. J’étais près de plusieurs bougies, la moitié allumée, les autres sans vie, à quelques mètres de la porte. Lorsque j’entendis le bruit de cette dernière grincer comme je ne le supporte pas, ma main fit un geste, certes très étrange, mais instinctif. Une bougie se dirigea à grande vitesse vers l’inconnu qui arrivait. Pas de chance.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



•Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] Empty
MessageSujet: Re: •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/]   •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] EmptyJeu 17 Juin 2010 - 20:16

Duncan, était nouvel élève ! Il ne connaissait strictement rien à l'académie et encore moins à la ville. Son voyage jusqu'à son nouvel établissement c'était très bien passé, par la suite il se dit que la meilleure chose à faire était d'aller remercier le Seigneur [ Oui c'est une personne très catholique ]. Alors qu'il n'était que dans le hall, il posa sa valise dans un coin. Pensant qu'un gueux viendrait la prendre et la mettre dans sa chambre. Pas de chance pour lui, il ne connaissait rien au fonctionnement de l'académie. Est-ce qu'un jour il reverra sa valise ? Bonne question ! Il marchait dans l'académie, sans avoir de direction ! Il remarqua une jeune fille, mais pour lui ce n'était qu'une paysanne. Il marchait lentement vers elle et s'arrêta avant d'être trop près de cette personne. Duncan, un grand sourire aux lèvres, lui demanda où se trouvait la chapelle. Il ne comprenait pas vraiment le regard qu'elle lui jeta et pourquoi elle le traita de fou. Il n'y avait rien de mal dans ses paroles, selon lui ! Il se dit que cette fille devait être possédée par le Diable ! Il continuait toujours de marcher, inquiet de ne pas trouver une église pour aller remercier Dieu. Bon, il se dit que le meilleur sera de tenter une autre fois ! Peut-être que cette fois-ci il aurait de la chance... Il s'approcha d'un homme, vêtu avec un costard. Duncan, sourit et se dit qu'il devait surement être un Noble. Il lui posa exactement la même question, qu'à la jeune femme. Mais cette fois-ci, l'homme lui répondit que s'il voulait une église, il devrait aller en ville ! Content de la réponse, Duncan attrapa une pièce qui se trouvait au fond de sa poche et la lança à l'inconnu en le remerciant avec sa main gauche. Il ne se retourna pas, donc il ne remarqua pas les commentaires de l'inconnu. Bon maintenant son but était de trouver la ville et l'église ! Il passa sa main dans ses cheveux et demandait bien pourquoi il manquait une chapelle dans l'académie.

Il marchait, tranquillement en direction de la ville. Mais je vous avoue, qu'il avait un peu peur. Et si des gueux l'attaquaient pour prendre son argent ? Duncan, prit du courage et cette fois-ci avança fièrement. Le jeune homme ne prenait pas garde, aux personnes qu'il bousculait. De plus même si elles criaient, il faisait comme s'il n'entendait strictement rien. Il se gratta la tête et s'arrêta devant un magasin qui allait fermer, car le jour tombait. Il bougea bizarrement devant la vitrine, il trouvait cela amusant le fait qu'une peluche bougeait. D'un coup il se colla à la vitrine [ vous imaginez bien les regards des autres à se moments là ]. Duncan, se demandait bien comment ça fonctionnait. Est-ce que le diable hantait cette demeure ? Et cette peluche ? Il s'éloigna, les yeux grands ouverts comme s'il venait de voir un fantôme et partit en courant comme un voleur. Dans sa course, de sa main droite, il attrapa son collier - une croix - et la il serra fort, chantonnant une musique d'église. Il priait, à voix haute pour que Dieu, vienne l'aider, dans cette ville où les démons étaient partout. Il entendait des personnes rirent et s'arrêta afin de les regarder. Ce n'était que des gueux à ses yeux, il arriva et leur balança des pièces pensant faire une bonne action. Il leva fièrement la tête et leur demanda où se trouvait l'église. Les deux inconnus le regardèrent, firent une remarque sur les pièces lancées, mais il ne fit pas gaffe aux discours de ces deux vilains. Un, montra du doigt un chemin. Duncan, qui n'avait rien écouté partit en direction de la route montrée. Il marchait, il commençait à en avoir marre. De plus il avait faim, un bon repart ne pouvait lui faire que du bien. Mince ! Vu l'état du ciel, il allait pleuvoir. Et bim, bam une goutte puis deux... Puis toutes leurs sœurs. Par chance, il se trouva nez à nez avec l'église. Très heureux, il courut et se jeta sur la paroi de l'église en l'embrassant. Pour lui, aucun doute c'était un signe du Seigneur.

La porte, faisait un bruit insupportable. Duncan, fit une tête étrange quand il l'ouvrit. Est-ce qu'il allait être tout seul ? Non ! Il voyait une lumière. Est-ce que c'était une bonne sœur ? Oh, il l'espérait. Elle pourrait prier avec lui ainsi. Par la suite, il remarqua que ce n'était qu'une jeune fille. Était-elle perdue ? Ses parents avaient été dévorés par les loups ? Est-ce qu'elle voulait être au couvent ? Il s'approcha d'elle, garda la tête haute. Il pensait, que ce n'était qu'une gueuse, une fille du peuple venant prier pour le Seigneur. Il la regardait, on pouvait même dire qu'il la dévisageait. Il décida de lui adresser la parole :


" Que fais-tu là, la gueuse ? "

Il s'avançait, afin de mieux voir son visage. Mais il restait tout de même éloigné ! Il ne devait pas trop approcher les personnes du peuple. Il passa sa main dans ses cheveux, qui avaient été mouillés par la pluie. C'est alors que ses yeux balayèrent l'endroit où ils étaient. Il aimait bien cet endroit, fit un tour sur lui-même. Mais, une fois de plus, son regard se posa sur l'inconnu. Il se demandait bien qui elle était, qu'est-ce qu'elle venait faire ici ? Ils pourraient prier ensemble non ? Pleins de questions passèrent dans l'esprit de Duncan, mais il n'en posa qu'une seule.

" Tu demandes le droit d'asile paysanne ? "
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



•Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] Empty
MessageSujet: Re: •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/]   •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] EmptyJeu 17 Juin 2010 - 21:40

Chapitre II : Suite.


    Et bien, je n’avais pas du tout visé correctement, ce qui m’étonna d’ailleurs. Enfin peu être pas vu dans lequel était mon esprit, j’avais sûrement abusé pendant la soirée. Peu importait maintenant qu’il y avait quelqu’un qui était venu dérangeait ma solitude. Ce n’était finalement pas si grave que ce soit arrivé loin de ma cible, il n’avait sûrement pas du remarqué que j’avais fait une telle action. Seulement une question me vint à l’esprit par la suite. Pourquoi quelqu’un viendrait ici avec une démarche aussi sûre de lui et la tête haute. Jamais je ne ferais ça, mis à par dans un bar ou encore à une soirée quelconque ou j’étais sûre de pouvoir être moi-même. S’il s’avérait que cet inconnu soit un prêtre, j’étais sincèrement dans la merde et je ferais sûrement de prier pour mon salut. J’avais peur que ce soit un vendeur d’organes ou encore le genre de personnes que nous ne voulons pas forcément croiser, seule dans une église, un pirate pardi. Il ne devait pas se douter que j’étais venue ici simplement pour m’abriter, heureusement, je ne pris qu’un air surpris pour que j’oublie la malchance de ce soir.

    Finalement, il n’était pas un moine, c’était une chose, mais je ne pouvais pas le voir par l’obscurité du bâtiment, je ne le voyais que par des contours peu explicites et très confus. Il semblait me dévisager, comme je le faisais continuellement avec les personnes qui m’entouraient, je ne pus que sourire intérieur par ce genre de circonstance. Il se faisait rare de voir un humain regarder les gens de cette manière. D’habitude, je cherche en vain dans chaque visage une étincelle de poésie, de l’enthousiasme dans les discours, des idéaux, si ce n’est des idées, mais les gens passent outre, ils marchent pressés, mal habillés, les yeux vidés par les soucis. Et je ne peux rien faire pour eux. Je ne peux rien pour personne. J’aurais voulu certes vivre dans un autre monde, à la belle époque, là ou tout était utopie. Finalement, je préférais attendre une approche de mon inconnu, qui n’était autre qu’un jeune homme, je ne le percevais pas assez pour en faire mon ouvrage. Il finit par ouvrir la bouche et sincèrement, j’aurais préféré qu’il ne dise rien du tout.

    Comment m’avait-il appelée, j’avais cru avoir des hallucinations, ce n’était clairement pas prévu qu’il ose me nommer ainsi, personne n’avait jamais osé et ce n’était sûrement pas un mec qui traîne dans une église qui pourrait avoir ce droit-là. Je ne pus que le regarder froidement, mais finalement un sourire s’afficha sur mes lèvres. Je ne pouvais pas me permettre de laisser entrevoir mon image pour un inconnu que je ne connaissais même pas. Je n’avais pas besoin de lui faire comprendre que ce n’était pas très gentil de dire ça à une jeune demoiselle comme moi. J’étais sûrement bien plus riche que lui et plus intelligent, cela n’en faisait aucun doute. Je finis donc par lui répondre calmement avec un léger sourire faux :

    "Et puis-je savoir à qui j’ai l’honneur avant de me faire insulter par un inconnu ?"*Gueux toi même idiot*

    Il partit dans une contemplation du bâtiment, un stylé qui faisait très Moyen Age et qui me donnait encore des frissons. Je finis par m’approcher de lui pour une meilleure contemplation de ce phénomène sur pied. Il avait un certain charme, mais dégageait une arrogance telle que je ne l’aurais jamais imaginée. Il ressemblait à un Prince du Moyen Age avec ses manières et cette façon de se mirer dans la plastique de l’environnement. C’était affolement de voir un type aussi sûr de lui. Certes, il n’était pas aussi médiocre que les autres, mais il avait cette chose insupportable qui me donnait envie de lui foutre la bible dans le cul pour qu’il arrête de faire ça.

    Ahahaha, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire à sa deuxième phrase, j’étais maintenant une paysanne, j’aurais tout entendu cette soirée quand même. Me réservait-il d’autres surnoms joliment prononcés ? Quelle imprudence de me dire que j’étais une paysanne, il avait sûrement du avoir un pète au casque pour avoir un langage aussi étrange. Je tombais vraiment sur des cas, Nobuo avait déjà une façon très spéciale de s’exprimer, mais lui, c’était carrément pire. Un affront, je ne pouvais supporter une chose pareille, je finis par laisser ma gentillesse de côté, du moins mon hypocrisie pour lui dire clairement ce que je pensais. De toute manière il ne devait sûrement pas venir de l’Académie, je l’aurais probablement croisé sinon. Un jeune homme à la beauté aussi claire que de l’eau de roches mais avec une aura aussi noire que les abîmes. Je finis par m’approcher encore plus près de lui, ayant vu la distance qu’il avait laissée entre nous, lui disant alors :

    "T’es sérieux là ? "

    Un simple moment de latence avant que je ne rajoute.

    "Tu sais Robin Des bois, on est plus au dixième siècle, tu peux ranger ton épée et te calmer directement. Écoutes, si j’étais une paysanne, je ne porterais pas une robe Chanel, si tu voulais une pièce, je t’en donne une comme ça on sera heureux tous les deux."

    Un sourire très sournois s’afficha sur mes lèvres avec une pointe de provocation pour sublimer le tout.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



•Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] Empty
MessageSujet: Re: •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/]   •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] EmptyJeu 17 Juin 2010 - 22:41

Avant de faire n'importe quelles actions, Duncan, fit un signe de croix. Lui, il ne s'était pas vraiment posé de questions sur la personne qui était dans l'église. Sauf si, elle était une bonne sœur. Et il s'était trompé ! Enfin, la n'était pas le problème. Pourquoi est-ce qu'elle n'avait pas répondu ? Est-ce qu'elle désirait le droit d'asile ? Et c'était quoi Chanel ? Elle parlait bizarrement, Duncan se dit que c'était surement le langage des gens du peuple. Insulter ? Il se dit que surement, elle avait du mal avec sa classe, social. Mais ça, il ne pouvait rien y faire. Lui, il ne l'examina pas. Il en avait rien à faire d'elle et il se disait que une fois, sortit d'ici il n'allait plus jamais la revoir alors. C'est vrai, que maintenant il était à l'académie. Mais il n'y connaissait personne. Et JAMAIS il eut la pensée, que cette jeune femme y était. Duncan la regarda, quand celle-ci éclata de rire. Il se demandait bien ce qu'il y avait de drôle. Est-ce qu'un démon possédait son corps ? C'est pour cela qu'elle rigolait alors qu'il n'y avait rien de drôle ? Il posa sa main sur son fourreau. Oui, sur le moment, il avait une épée sur lui. Il ne savait pas encore, que c'était interdit. Robin des Bois ? Il se retourna pour voir si quelqu'un d'autre était rentrée, cependant il n'y avait personne. Il avait déjà entendu parler de ce Robin des Bois, mais dans certains contes et il n'avait pas vraiment fait attention. Puis, comment cette paysanne osait-elle s'adresse ainsi à un Noble ? Il leva un sourcil, essayant de comprendre la réaction de la vilaine. Il s'approcha d'elle, afin de pouvoir bien voir son visage. Il fut choqué, celui-ci n'avait aucune trace de travail. Son visage était très beau, il lâcha un sourire. Elle ne le connaissait pas ? Ça aussi, ça l'avait choqué. Enfin, c'est un peu logique qu'il ne soit pas connu au Japon. Il décida enfin, de se présenter à cette inconnue.

" Écoutes moi bien la vilaine, je ne suis point Robin des Bois. Je suis Duncan Winkler. Noble appartenant au Pays d'Autriche. "

Il était fier, de s'être présenté à cette demoiselle. Mais qu'elle donne son prénom ou pas, ça ce n'était pas ses affaires. De toute façon, il ne retenait point les noms des gueux qu'ils rencontraient. Eh oui, il ne voulait pas s'enlever de la tête le fait que c'était une gueuse où une paysanne. Il avait du mal à la voir en Noble. De toute façon il avait du mal à voir tout le monde en Noble, il ne voyait que des vilains partout. Il regarda encore une fois autour de lui, il regardait l'endroit où il allait prier. De toute façon, il pouvait prier où il voulait ça ne le dérangeait pas. Mais, pour son premier jour, il tenait à venir visiter l'église et remercier le Seigneur. Il avait remarqué, qu'elle avait niée le fait d'être une paysanne, car elle portait une robe... Euh... Chanel ? Et comment est-ce qu'elle ose lui dire qu'il voulait une pièce. Cette jeune femme ne savait, dont plus respecter les hauts rangs ? Le Japon était un pays bien étrange. Il se dit, que c'était surement de la provocation. Mais, il n'allait pas se laisser faire, face à tout cela. Son sourire, ne voulait plus quitter ses lèvres, il allait aider cette pauvre petite qui avait perdu l'esprit. A chaque situation, Duncan, tournait les choses à son avantage ou du moins il essayait. Il se dit, que peut-être ses parents l'avaient abandonnée et qu'elle avait trouvé un refuge dans l'église. Qui sait ? Tiens, elle qui parlait de pièces... Duncan chercha une fois de plus, dans sa poche afin de prendre des pièces. Il les balança à l'inconnu en ajoutant :

" C'est pour toi la gueuse, vas t'acheter d'autres vêtements que ces haillons. Ce n'est point la peine de me remercier. "

Et cette fois-ci, il était encore fier d'avoir aidé une jeune fille du peuple. Elle allait pouvoir aller s'acheter de nouveaux vêtements. Et ça c'était une bonne chose. Ou bien, elle pourrait envoyer l'argent à sa famille, car si c'est une paysanne, sa famille ne doit pas être très riche. Duncan, se dit qu'elle était surement venue prier ici pour que sa famille aille mieux. Enfin, là il se dit qu'il s'imaginait peut-être un peu trop de choses. Et si, il l'aidait à la mettre au couvent ? Ses parents seraient fières non ? Leurs petite fille chérie, dans un couvent ! Bien sur, il allait chercher un des meilleurs de la ville. Il sourit à l'inconnue, il pensait faire des bonnes actions. Il croisa ses mains et ferma ses yeux. Il lâcha dans un murmure : " Merci Seigneur. " En effet, pour lui le Seigneur lui donnait toutes ses merveilleuses idées. Puis, il la regardait. Cependant... Il n'osait pas la toucher. Un Noble ne touche pas les paysans. Alors, il chercha, dans son sac un mouchoir. Tout doucement... Il s'approchait d'elle ! Il mit le mouchoir, dans sa main gauche et attrapa le bras de la jeune fille. Bien sûr, il le fit avec délicatesse. Il la regarda sérieusement et fit un signe de la main avant d'ajouter.


" Viens donc, je vais te mettre dans un couvent afin de retirer le démon qui habite en toi. "

Eh oui, il croyait qu'elle était possédée. Enfin, ça ce n'était que ses idées à lui. Il pensait, qu'elle réagirait bien. Après tout, c'est rare qu'il soit gentil avec les gens du peuple.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



•Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] Empty
MessageSujet: Re: •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/]   •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] EmptyVen 18 Juin 2010 - 14:03

Chapitre III : Puisqu'ici il n'y qu'au combat qu'on est libre :


    Venait-il d’une autre planète ? Je ne savais pas trop, mais sincèrement il était vraiment étrange, en plus de me regarder de plus en plus bizarrement, j’avais l’impression que c’était moi, et non lui l’extraterrestre. J’avais un bout de nourriture coincé entre les dents, ou alors mes cheveux avaient pris une forme de youkoulélé pour être dévisagé ainsi par cet inconnu ? Je finis par me mirer dans la vitre de l’église pour voir si j’avais vraiment quelque chose qui clochait. Rien, j’étais comme toujours, égale à moi-même. Ce garçon me faisait vraiment baliser, en plus pour rien. C’était lui qui avait un problème et non moi. Le pire fut son regard suite à mon rire. Me prenait-il pour une attardée ou alors l’était-il ? J’étais tombée sur qui moi encore, un fou sortit de l’asile qui cherche une nouvelle proie à découper en rondelles de salamis ou un serial killer en tout genre qui était venu égorger une bonne sœur pendant sa prière nocturne ? Je me posais vraiment trop de questions, et je n’avais aucune réponse pour me rassurer. Maintenant qu’il s’approcha de moi, je ne fis aucun mouvement, bien que j’étais inquiète, surtout qu’il me regarda l’air surpris, avant d’afficher un sourire que je ne comprenais pas.

    Finalement mon inconnu se présenta, Duncan Winkler, ça sonnait étrangement noble, avant qu’il ne le précise lui-même. Hongrie, un pays fort intéressant, je ne l’avais jamais visitée, j’aurais bien voulu, seulement la vie n’est pas toujours celle qu’on veut qu’elle soit. Attendez. Ne venait-il pas de me traiter de « vilaine » ? Est-ce que j’avais encore mal entendu ou il se foutait vraiment de moi ? Je m’apprêtais à enlever mes chaussures à talons, pour lui crever les yeux, mais son sourire face à ma remarque me donna des frissons, ça l’amusait en plus. Je perdais la tête, il allait me rendre barge, m’envoyer à l’asile ou me tuer. Je ne pouvais laisser passer ça. Seulement, avant même que je ne puisse lui répliquer, il vint à me balancer une pièce, me descendant pitoyablement par la suite. Gueuse Haillons = il est sérieux ? Il a osé ? Comment a-t-il pu ? Je vais le tuer, je vais le mettre en brochette et le donner à des ratons laveurs, il sera ce que c’est d’être une gueuse. Je n’étais déjà pas de bonne humeur mais là, c’était le comble. C’était l’hôpital qui se foutait de la charité. Mes yeux devinrent beaucoup plus froids qu’avant, je le fixais, plongeant mes yeux dans les siens. Non je ne devais pas m’énerver, rester calme et ne pas le tuer, la clé de la réussite.

    "Dunkan, c’est ça, écoutes, tu es très gentil et tout, mais tu vois…Oh et puis non, tu te fous de moi en plus. Et puis tu t’es cru ou là, on n’est pas au Moyen Age mon cher. De plus, je ne suis ni une Vilaine, ni une Gueuse. Par contre si tu veux, je t’envoie à Disney et là tu verras le château de Mickey, tu pourras traiter tout le monde de gueux et l’on t’enverra voir les gentils messieurs tout en blanc ok ?"


    J’avais craqué, tout allait bien jusqu’au moment où, dans ma tête, le mot gueuse se répéta, je m’étais un peu emportée avant de finir ma phrase avec un large sourire sarcastique. J’avais aussi exprimé ça d’une façon ironique, surtout la dernière phrase. Il m’avait bien cherché cet idiot. C’était quand même dommage de gâcher sa beauté par la folie. J’étais juste tombée sur un fou, rien de plus, ni moins. Je le fixais toujours avec ce même sourire. Quand je vous dis que je l’observais, c’était vraiment intensif, je ne lâchais pas ses yeux du regards, il fallait bien qu’il comprenne que je n’étais pas une gueuse, si une vilaine, ni une fille du bas peuple. Lorsque je le vis sortir un mouchoir, mon visage resta figer, aucune expression visible, je n’étais que trop surprise pour faire un geste. Il s’approcha de moi, avant cela, il avait mis dans sa main gauche le mouchoir en question. Je ne fis qu’observer son geste avant qu’il ne m’attrape le bras, certes délicatement, mais sa façon me laissa de marbre. J’avais la peste ou quoi ? Comme si je n’étais pas assez bien pour lui. Par simple réflexe, mon bras fit un mouvement rapide pour dégager la main qui me tenait.

    "Si tu me touches encore, surtout de la même manière qu’avant, comme si j’avais la peste, tu finiras empalé sur la statue de Jésus, je te le garantis."

    Froidement et sèchement, je n’avais pu retenir mes paroles, elle n’avait été que du poison, comme un serpent je les avais sifflées, je ne supportais vraiment pas qu’on me prenne de haut. Finalement je me souvins de la phrase qu’il vint me dire. Je ne pus que rire à nouveau. Le couvent, il était vraiment fou. Là ou je ne mettrais jamais les pieds, la pire chose, le pire supplice. Jamais ça ne se passerait ainsi.

    "Tu es fou ? Je ne suis habitée par personne et jamais je n’irais dans une chose aussi ennuyeuse qu’un couvent. Toi tu devrais aller à l’asile par contre. Tu sais, ça arrive de devenir malade et de perdre la tête, même les nobles tu sais."


    Je ne pus ensuite m’empêcher de prononcer dans ma langue maternelle, qui n’est autre que le Français mon désarroi. Oui je ne pense pas qu’il me comprenne, puis là j’avais vraiment besoin d’utiliser ma première langue, de peur à la perdre et pour me plaindre. D’où :

    "Qu’est-ce que je vais faire maintenant ?"
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



•Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] Empty
MessageSujet: Re: •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/]   •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] EmptyVen 18 Juin 2010 - 20:52

Duncan, comme à son habitude n'avait pas vraiment suivi les paroles de l'inconnue. Il fit un grand sourire, quand celle-ci dit qu'il était gentil mais, il ne comprit pas pourquoi elle disait, qu'il se moquait d'elle. C'était le monde à l'envers ! Il se gratta la tête et avait du mal à comprendre le refus de la gueuse. N'importe quel paysan aurait été d'accord. Si seulement, elle avait accepté gentiment son aide, il n'y aurait eu aucun problème. Cependant, peut-être qu'elle avait honte ? Il n'en savait rien ! Mais pourquoi refuser ? Voulait-elle se débrouiller seule ? Il se posait pleins de questions cependant, elles étaient toutes sans importances. Il se demandait bien, à quoi ressemblait le Pays de Disney. Il n'en avait jamais entendu parler, il se dit qu'un jour il devrait aller le visiter, lui qui aime les voyages. Et ce Mickey ? Est-ce que c'était un Noble ? Pour avoir un château il devait être fort riche. Les gentils messieurs en Blanc ? C'était surement un sortilège ! Est-ce qu'elle était une sorcière ? Il s'éloigna un peu d'elle, toujours accompagné de son regard suspect. Et si elle l'attaquait ? Il hésita à retirer son épée de son fourreau. Il reprit courage en lui, se disant qu'il avait une bonne défense. Duncan, ne comprit pas vraiment, pourquoi elle parlait de ce Mickey. Après tout, il n'était point le sujet de leur conversation. C'était une jeune fille très étrange. Il leva un sourcil, sur son visage, on pouvait lire/deviner qu'il se posait des questions. Comme vous pouvez le remarquer, Duncan, ne fit pas attention à la phrase de Rose disant qu'elle n'était ni une gueuse, ni une vilaine. En fait, il ne l'avait surement pas écouté. Il s'approcha peu à peu d'elle et s'arrêta. Il joignit ses mains, comme s'il désirait prier, puis il fit un grand signe de sa main droite. On pouvait remarquer, qu'il était près à parler, c'est alors qu'il ajouta :

" J'ai besoin de ton aide la mendiante, j'aimerais voir ce Mickey ainsi que sa demeure. Est-se un Grand Seigneur ? Ta famille travail-t-elle pour lui ? "

Peut-être était-elle venue prier pour que son Seigneur Mickey, aille mieux. Ainsi, sa famille l'aurait envoyé ici, en ajoutant de ne parler à aucun inconnu. Ce qui expliquerait le fait, quelle rejette, toute propositions venant de Duncan. Il la regardait... D'un regard suspect, en se demandant bien qui elle était. Elle devait surement être une rebelle, c'est la première fois qu'il en voyait une. Et si c'était une magicienne, ça serait aussi la première fois. Elle ne comprenait donc pas ? Un Noble ne pouvait toucher une paysanne sans protection. Qu'est-ce qu'il y avait de mal dans tout cela ? Elle avait dégagé son bras très vite, qu'il lâcha le mouchoir et s'éloigna un peu d'elle. Finir empaler ? Elle n'avait peur de rien, la gueuse ! Il la regarda, son sourire ne le quittait plus. Elle, elle pouvait prendre cela pour une moquerie, mais lui non. Il se demandait bien, si elle n'essayait pas de le provoquer. Si c'était ça, eh bien, il y aurait un duel sur place. Il la regardait.... D'un regard suspect, se demandant bien ce qu'elle était vraiment. Si elle était une sorcière, il devait lui faire peur. Il sortis sa Grande et magnifique épée. Par la suite, il la tendit vers elle, comme s'il désirait l'attaquer. Mais, elle était bien trop loin et il ne voulait pas lui faire de mal. Il n'avait pas peur or, il préférait ce méfier. Les apparences sont trompeuses. De plus, cette inconnue avait l'air rusé. Si on voyait la scène de haut, on pourrait remarquer Duncan, qui pointait son épée vers la jeune fille. Son épée avait le symbole de leur famille. Eh Dieu seul sait, à quel point il en était fier. La peste ? C'est une grave maladie ? Bref peu importe, il ne resta pas bloqué sur ça.

" Si tu es une sorcière, tu finiras surement brulée sur la place. Fais gaffe à tes gestes paysanne, je n'ai point peur de toi et de ta magie. "

Par la suite, il rangea son épée dans son fourreau. Il était fier de lui, il venait de prouver qu'il savait agir seul face au danger. Fou ? Lui ? Il rigola à cela. C'était elle, la folle dans l'histoire [ pour lui hein... ]. Cette gueuse refusait l'aide d'un Noble de plus, elle l'insultait. Il fit un signe non de la tête, pour montrer son désaccord. Elle dit elle-même, qu'elle n'était habitée par personne. Elle avait peut-être raison, il n'en savait rien. Et puis, elle avait refusé son aide. Alors, si elle avait un problème, qu'elle les GARDE ! Elle insultait le couvent, il fit une tête choquée. Ennuyeux ? Cela... Il n'en savait rien. Mais, jusqu'à aujourd'hui, personne ne s'était vraiment plain. L'asile ? Lui ? C'était elle qui n'avait pas les idées en place. Il la pointa du doigt, comme s'il jetait la faute sur elle. Puis, il croisa ses bras tout en la regardant toujours en souriant. Malade ? Perdre la tête ? Oui, c'est sur ! Eh il en avait un bel exemple sous les yeux. C'est vrai, certains Nobles perdaient l'esprit, or, les GUEUX perdaient la tête plus facilement. Eh elle, elle devait appartenir à cette catégorie, il n'en doutait point. Il se dit que le mieux serait de quand même l'aider. Peut-être que ses parents, l'ont envoyés ici afin qu'elle se perde et ne retrouve plus jamais son chemin. On pouvait tout voir de nos jours. Duncan, avait étudié le français et il remarqua qu'elle avait prononcé des mots dans cette langue. Leva la tête, il lui dit :

" Nomme moi Messire la folle. Si tu as besoin d'aide pour ta maladie, eh bien je ferais tout pour t'aider à aller mieux. "

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



•Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] Empty
MessageSujet: Re: •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/]   •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] EmptyLun 25 Oct 2010 - 22:34

Chapitre IV : Creep.


    Le comble, ce que je n’avais jamais imaginé entendre de toute ma vie venait en quelques instants de prendre une ampleur des plus étranges. Je me demandais si ce n’était finalement qu’un rêve de drogué, un rêve ou la réalité avait fait un saut de quelques siècles pour me mener dans une vie parallèle, ou sorcellerie et paysans dansait dans les champs de maïs, picole à la main et hache dans l’autre. Non je n’étais pas dans mon tripe, ce n’était que ce jeune homme qui m’y projetait sans cesse. Le faisait-il exprès ou était-il vraiment autiste ? Lorsqu’il vint à s’approcher de moi, je fis un pas en arrière, allait-il me poignarder, ou encore me sortir une autre connerie, et finalement la deuxième option se fit apparaître. Si je n’avais pas été énervée par ces mots, tels que gueuse, mendiante, vilaine, j’aurais sûrement éclaté de rire pour ce qu’il venait de dire, je l’aurais pointé du doigt et je me serais écroulée, poursuivant mon euphorie et le tuant à mon tour. Finalement, je ne pus que le fixer dans les yeux pendant une bonne minute, choquée et troublée par ce que je venais d’entendre, je ne m’en remettais pas. Il avait un sérieux grain et je regrettais de n’avoir pas emmené avec moi une bouteille de vodka pour lui balancer sur la tête et partir en courant. En fait, il me faisait bien rire et inconsciemment, je voulais savoir ce qui allait s’en suivre. Il m’avait cru, c’était une métaphore et même un attardé aurait compris, prenant alors mon courage à deux mains, je me plantais devant lui, mettant ma main sur son épaule, d’une voix sincère et désolée, je lui répondis :

    "Écoutes, je sais ça doit être dur pour toi de t’intégrer à la société, mais si tu veux, je connais un bon docteur, il pourra t’aider, j’en suis certaine."

    Je tapotais doucement son épaule tout en plongeant mes yeux dans les siens, il avait du charme certes, des yeux qui suppliaient autrui à s’y fondre pour ne plus jamais en ressortir, qui te couvrent d’ivresse et te transforme en détresse, une drogue douce mais létale. Malheureusement, je ne pouvais regarder plus longtemps un fou, je savais parfaitement que malgré tout, il pouvait m’imaginer en grand mère grimpant à sa jambe, un couteau entre les dents, c’est ça le problème avec les fous, on ne sait jamais lorsqu’ils vont te prendre pour un dindon et qu’ils t’arracheront le cou pour te servir au repas. On ne sait jamais ce qu’ils ont dans la tête. Lorsqu’il sortit son épée, j’eus l’impression de devenir à mon tour folle et de voir que j’avais une nouvelle fois raison. Ce mec était un grand malade qui avait besoin d’une cure et d’un bon psy pour le remettre dans le chemin de la réalité. Alors maintenant j’étais une sorcière, c’était la meilleure, on ne me l’avait jamais sorti, c’était une première. J’aurais bien voulu le changer en canard, il aurait pu servir dans mon bain, ça m’aurait bien fait rire. Revenons à nos moutons. Je levais les bras en l’air pour lui montrer que j’étais inoffensive, que je n’allais pas lui faire un tour de magie et surtout que je ne voulais pas me battre. Il fallait lui donner des arguments de fou, des arguments qu’il pourrait comprendre.

    "Oh calme toi Lancelot, je ne suis point une sorcière, regarde je ne suis point rousse et mes vêtements sont propres, je ne peux l’être vu mon nez. Réfléchis un peu avant de dire de telles balivernes."

    Il me prenait en plus pour une folle, échangeait-il les rôles ? La folie est un mode de vie et ce dernier sortait exceptionnellement de ce même lot. Il devait vivre avec et pour cela, il lui fallait prendre les autres pour ce qu’ils n’étaient pas. Tristesse et amertume. L’homme est vraiment impressionnant, orgueilleux et perfide. Il me fallait le rabaisser d’une manière ou d’une autre, je ne supportais aucunement qu’on ose me prendre de haut, je ne suis pas n’importe qui après tout. Je soupirais de manière exagérée à ses paroles. Par la même occasion, j’essayais d’élaborer un plan pouvant lui clouer le bec. Il ne fallait surtout pas rentrer dans son jeu, après tout il faut être cruel pour régner, Anne Boleyn ne pensait qu’avec son cœur et elle finit la tête coupée. Sa fille promit alors de ne jamais épouser d’hommes, de ne jamais s’écarter du chemin qu’elle s’était promis à suivre. À la place, elle épousa son pays. Je n’allais pas être détrôné par ce personnage sortit tout droit d’un conte de fée, je devais me battre pour ma dignité et mon rang. Un sourire mesquin s’échappa de mon visage, le foudroyant, je levais la tête pour lui répondre dignement.

    "Range ton arrogance gamin. Jamais je ne te nommerais ainsi, jamais je ne me rebaisserais face à toi. Autrichien n’est-ce pas ? Je suis une pure Française. Alors respecte ceux du même rang que toi."
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





•Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] Empty
MessageSujet: Re: •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/]   •Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
•Pomme de L'église et Pomme d'api... [Fermier \o/]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Une pomme, un livre.
» Valentine's day + Vodka-pomme = ? [Gobelin & The White Princess <3]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
₪ Académie Keimoo ₪ :: Archives Rp's :: Rp's 2012 et antérieurs-
Sauter vers: