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 Premiers cours 2010 - Présentation

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MessageSujet: Premiers cours 2010 - Présentation   Premiers cours 2010 - Présentation EmptyMer 13 Jan 2010 - 23:18



Premier cours 2010 : Présentation

    Avant tout, hors jeu : Nouvelle méthode de cours. J'aime bien, ça m'occupe.
    Le cours se passera du point de vue de professeur. Vous devrez ensuite y répondre en prenant le point de vue de l'élève. Vous pouvez rajouter des détails comme retard, bavardage ou absence en tenant compte que le professeur ne tolère pas.

    A. Dupreil.

    Il y aura un devoir par mois. Soit douze devoirs.


    Il n'y a pas de bons ou de mauvaises personnes, ni de bons ou de mauvais pays. Seuls nos actes peuvent être qualifiés de bienfaiteurs ou de criminels. Bien souvent, les avis divergent à ce sujet. Certains verront dans un monstre, un sauveur. D'autres verront dans un homme bon, un utopiste sans la moindre cervelle.
    A votre arrivée à Keimoo, vous êtes dans vôtre quinzième année. Si jeune avec un vécu parfois lourd. Ceux d'entre vous qui sont plus âgés savent ceux que le lycée et l'université leur apportera.
    Je vous attends dans la salle de français pour cette année 2010.
    Merci de vous m'unir de vos livres de cours, d'un cahier ou de feuille, de quoi écrire et de bonne humeur.

    Le professeur Akamu Dupreil.


________________________________________
JANVIER 2010
________________________________________
Premier cours
Français




    C'était le premier cours de français de l'année 2010, une option de l'académie Keimoo, enseignée à partir du lycée. Les élèves encore grisés par la rentrée scolaire s'entassaient pour la plupart dans le couloir près de la salle de classe de français encore fermée à clé. Près d'eux, d'autres élèves tentaient de passer pour atteindre leurs salles de cours créant des bousculâtes et des chamailleries.
    La salle de classe du professeur Akamu Dupreil était connue par les élèves qui avaient été avec lui lors de l'année précédente. A l'époque les choses étaient bien différentes puisqu'ils étaient repartis en deux catégories : d'une part les lycéens et de l'autre les universitaires. A cause de la baisse d'effectifs des étudiants, la direction en accord avec le professeur avait décidé de ne former qu'une unique classe.

    Comme la coutume le voulait, les étudiants ne possédaient pas d'uniformes. C'était assez rares dans une école japonaise, assez pour que cela surprenne les nouveaux venus. Le professeur le regrettait un peu : il aimait bien savoir que ses élèves se ressemblaient au moins physiquement pour qu'ils ne se portent pas de regard les uns sur les autres.

    Les élèves étaient donc de tous âges et de tous niveaux, attendant le professeur de français.

    Akamu Dupreil ouvrit la porte de lui-même. En un mois de vacance, il n'avait pas vraiment changé. Ses grands yeux rieurs fixaient les étudiants devant lui. Ses pieds nus ne l'empêchaient pas d'être plus grand que la plupart d'entre eux. Il portait un grand pull rouge large maintenu à la taille par une ceinture blanche ainsi qu'un pantalon de la même couleur.

    « Attention. » S'exclama le professeur en français en voyant un étudiant se rapprocher de son bureau. « Ne touchez pas à mes escargots ! »

    Une élève protesta qu'elle ne comprenait rien à ce que venait de dire l'homme, mais elle reçu un regard tellement moqueur de la part du professeur qu'elle préféra s'asseoir à sa place et se taire au milieu de sa phrase.

    Installé sagement sur son bureau, le professeur était en train de faire chauffer un thé, regardant de temps à autre l'heure sur la pendule accrochée au fond de la classe. Une étrange pendule semblait avoir été faîtes par un enfant de dix ans : ce qui n'était absolument pas le cas. C'était au fait un enfant de neuf ans qui l'avait fait. Cependant la pendule indiquait rigoureusement l'heure exact.

    Soudainement le professeur regarda un élève qui était un train de s'écrier, retirant la main d'une boîte posée devant lui.

    « Jeune homme ! » Marmonna le professeur. « Ce n'est qu'une grenouille que j'ai emprunté à votre professeur de science. Vous risquez de lui faire peur avec vos cris ! » Soupirant, l'homme se leva afin d'aller vers la table du garçon, récupérant la grenouille tombée sur le sol. La petite bestiole sautillait rapidement, mais loin de son élément liquide, elle était plus maladroite. L'homme n'eut aucun mal à l'attraper, la remettant dans la boîte en plastique. Les élèves regardaient désormais devant eux :
    Chacun d'entre eux avaient une boîte contenant des escargots, des grenouilles, et même une cage contenant un canard. Akamu bougea légèrement le visage sur le coté alors qu'il regardait les élèves avec une curiosité amusée :

    « Je vous présente le litige de bien de français. Nos amis anglais nous surnomment les mangeurs de grenouille.» Le professeur fronça les sourcils en voyant une élève faire une moue dégoutée. « Cependant tous les français ne mangent pas des grenouilles.
    Il est tout de même bon de savoir que la nourriture française est très différente de la nourriture japonaise. »

    Akamu Dupreil, laissa un temps de suspend. Il était végétarien, ce n'est pas lui qui allait critiquer les mœurs des uns et des autres : logique. Être végétarien n'était en rien une habitude alimentaire normale : les hommes sont fait pour être omnivores. S'il voulait qu'on tolère son mode de vie, il devait tolérer celui des autres.
    Même si le professeur trouvait tout cela un peu dégoutant.

    « Avant tout, il faut savoir que la base de l'alimentation française est le blé et la viande, contrairement aux japonnais dont c'est le riz et le poisson. Ce n'est toutefois pas le cas de toutes les parties de la France : les régions près des côtes sont souvent consommatrices de poissons. »

    Quand le thé fut prêt et que le dernier étudiant fut rentré, Akamu alla refermer la porte de cours. Il n'accepterait plus aucun élève – même avec un mot. Le professeur était un homme assez étrange en soit. Grand de taille avec des yeux en amandes grises et une peau trop blanche, comme-ci continuellement elle avait manquée de soleil. S'il n'avait eu des cheveux blanc, on aurait pu le comparer aux illustrations de vampires pour les livres d'enfant.
    Ses lèvres étaient rosées et son corps longiligne ne laissait pas prévoir beaucoup de force. En réalité, au premier coup d'œil, on aurait pu le croire rentrant seulement dans l'âge adulte et encore assez jeune.

    Le professeur était habillé sobrement. Il regarda tour à tour les élèves. « Je ne sais pas » démarra la voix douce, contrastant affreusement avec les propos qui allaient suivre : « dans quel cours vous étiez précédemment, certainement celui du psychologue BRISEBOIS, mais en général on salue son professeur avant d'entrer dans une salle de cours.
    La prochaine fois, comptez sur moi pour vous mettre en heure de retenue, même les universitaires ! Et je vous ferrais travailler pour arrondir mes fins de mois. L'avantage des institutions privées, c'est qu'il est plus facile de punir les élèves ! »

    Montant le thé à ses lèvres, le regard du professeur bascula derrière lui fixant le vide, ou plutôt un tableau de forêt vide, avant de retourner aux élèves. Décidément, il n'était pas bien loti : Certains semblaient compétents ou attentifs, mais la plupart semblaient le regardaient avec scepticisme et certaines filles semblaient n'être venues que pour la beauté des garçons en cours avec elles. Elles risquaient d'être un peu déçues. Pourquoi avait-il oublié de tomber malade ?

    « Je me nomme Akamu Dupreil, comme certains le savent déjà. Votre professeur que je remplaçais, l'adorable mademoiselle PINGRE a décidé de rentrer en France pour des raisons privées. Je resterais donc votre professeur pour cette année encore … »

    L'homme souleva un sourcil en entendant une élève rire. Il attendit qu'elle se calme avant de continuer : « Mademoiselle (...), puis-je savoir ce qui vous attire ce moment d'hilarité ….
    - Mademoiselle Frisker.....
    - Oui. Oui. Peu m'importe votre nom. A moins vous ne vouliez finir dans mon bureau à écrire des verbes en français, je vous conseille de ranger ce téléphone portable et de l'éteindre surtout. » L'homme regarda la jeune fille râler sur les droits des élèves et éteindre son portable avant de continuer :

    Un bruit d'écriture sur le papier se fit entendre. Alexandre sourit avec douceur : « Essayez d'écouter plutôt que de noter. La mélodie de vos plumes est très jolie, mais vous allez perdre le fil à vouloir tout entendre. Quand à ceux qui n'écrivent rien, c'est votre problème : pas le mien. »

    Le professeur abandonna visiblement à regret sa tasse de thé pour venir s'adosser contre son bureau en croisant les bras.

    « Vous êtes tous assez grand pour travailler de vous mêmes. Je ne ne répéterais pas. Je ferrais mon cours en japonais et français. Vous pouvez poser des questions. Si vous avez du mal dans la seconde partie, soyez rassuré, mes polycopiés contiennent toutes les informations et ….
    - Excusez-moi, monsieur …. » Coupa un élève visiblement impatient de commencer le cours.
    - Monsieur, j'ai dit poser des questions. Certes. Mais pas tout de suite. Reposez votre main, j'ai l'impression de voir un de porte-manteau. Quelqu'un a fait un gage de portment'O à ce garçon ? »

    Soupirant face aux bruits qui commençaient à venir, Alexandre continua d'une voix plus basse, afin de les obliger à se taire. « Ouvrez votre livre de français page 10, sur la cuisine française. »
    Le professeur laissa aux élèves le temps de tourner les pages.

    « Il faut d'abord savoir que la gastronomie est un art. Au Japon, il s'enseigne dans les classes dès la primaire. En France, il n'existe pas d'équivalence. De tels sortes que les bases de la cuisine sont enseignées par les familles. »

    Sur le tableau de la classe, le professeur nota : ryouri [りょうり] cuisiner / cuisine


    Le professeur demeura silencieux, le temps que les plumes notent la définition et qu'il ne reprenne évidemment son thé à la main, soufflant sur ce dernier en souriant pensivement. Il lorgna la classe de son regard calme, pour ne pas dire vide, avant de demander :

    « Donc. Qui peut me dire des différences entre les deux cuisines ? »

    Devant un gêne visiblement causé par ses paroles sur le garçon tantôt, monsieur Dupreil pensa à rajouter :

    « Vous pouvez lever la main. Bien, mademoiselle à l'écharpe orange. »

    Une jeune fille à l'abondante chevelure blonde qui semblait vouloir toucher le ciel avec sa main se releva brusquement pour déclarer d'une vois suffisante :

    « La cuisine française est beaucoup plus basée sur l'alcool et la viande et elle est très renommée. »

    Alexandre sourit amusé devant la demoiselle qui semblait mal à l'aise. Il lui fit signe de se rasseoir, se remettant en taille indienne sur son bureau. « La cuisine japonaise est une forme d'art. C'est une expression, elle prend naissance dans la nature. Pendant un millénaire, la viande était officiellement interdite dans la nourriture japonaise. Vos plats sont donc essentiellement basés sur des plats végétariens. Pour cette raison la cuisine japonaise est souvent plus diététique et bonne pour la cuisine.
    La cuisine française est basée à partir du blé. La cuisine japonaise à partir de soja. C'est une particularité car le soja est encore vivant, c'est une pouce.
    Les français retrouvent se principes dans leurs fromages forts, les bleus, qui sont constitués de bactéries encore en développant.
    Enfin, à noter que les français mangent la nourriture beaucoup moins cru que les japonais. Si ce n'est leur steak tartare qui épouvante les japonais, ils cuisent le poison, le blé, et même le soja.
    Les cuisines puissent leurs sources dans les produits régionaux. Ainsi les desserts, par exemple, au Japon sont souvent très différents des desserts en France. Cependant certains bases alimentaires se mélangent comme le cèleri, le concombre ou l'échalote.
    Ce qui n'est pas le cas du gingembre dont les français consomment bien moins …. ni du vinaigre.

    Il est bon de remarqué que longtemps, au Japon, on accompagnait les plats de thé vert. Désormais, les bouteille de vin français – de vin rouge, principalement, et de champagne se retrouvent sur vos tables de grands restaurants.

    Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que le vin rouge fut longtemps une boisson de pauvres au Japon.

    Revenons au soja et au blé. La France et le Japon sont devenus de grands consommateurs de riz, au départ des cultures de Chines. Néanmoins, le riz consommé au Japon est différent de celui des français. Celui du japon est un riz « rond ». En France c'est un riz bridé, qu'on importe principalement de Chine. En France, il ne s'accommode pas avec du vinaigre … »

    Le professeur prit un instant de pause. Le temps de terminer totalement son thé.

    « Les fruits sont moins consommés au Japons. Les algues fournissent les vitamines dont vous avez besoin, mais les français ne consomment pas vraiment d'algues. Néanmoins, les français perdent cette habitude de consommer des fruits alors qu'au Japon elle se retrouve de plus en plus. Par exemple, la culture des poires : elle se fait maintenant plus au Japon qu'en France, alors qu'il y a de cela 100 ans, elles étaient cultivés au château de Versaille.
    Il est à noté aussi des fruits que les français ne consomment pas comme les Kakis, les framboises sauvages et les nashis, les yuzu, les babosu. Si vous comptez faire un voyage en France, vous aurez du mal à en trouver – surtout de bonnes qualités. Par contre ! Vous trouverez des pommes délicieuses. »

    Le professeur parlait l'air de rien devant les visages des élèves. Il se demandait si les élèves l'écoutaient.

    « Notez simplement ce qui vous semble important. Je vous rappelle que vous avez votre manuel pour vous aider.
    Résumons : la cuisine française est différente de la cuisine japonaise, elles n'ont pas les mêmes bases. Pendant longtemps, la cuisine japonaise fut végétarienne alors que la cuisine française à toujours été basé sur la chasse et la pêche.. »

    Le professeur se pencha afin de récupérer dans sa main un escargot dans une boîte.

    « A votre avis, à quoi sert cet escargot ? »
    « Monsieur, c'est un insecte ! »
    « Pas du tout. C'est un vernaculaire. Et celui-ci est un escargot de France. Je l'ai surnommé Bichette. N'est-il pas mignon. C'est un plat adoré par les français qui le consomment aux alentours de noël et du nouvel an. »

    Akamu continua lentement, «Il faut savoir que les français sont complexes. Ils critiquent par exemple la manière des japonais de chasser les requins pour leurs ailerons – j'en conviens, moi-même, je suis assez touché par ces massacres. Néanmoins, ils élèves des volailles pour obtenir des magrets ou des fois gras. Ils les gavent. Ils élèvent aussi de petits escargots ou bien des grenouilles pour leurs cuisses. »

    Un bruit sourd se fit entendre. La sonnerie annonçant la fin du cours.


    La sonnerie retenti en même temps que le jeune homme se releva pour regarder les élèves.

    « J'espère ne pas vous avoir découragé. Prenez chacun feuille de devoir. Et bon thé ….. travail, pardon ! »

    ________________________________________________________________________________

    DEVOIR UN

    RP
    1. RPG, qu'avez-vous fait pendant ce cours ? - 10 lignes minimum /5
    2. Introduisez dans un de vos RP les mots gastronomie / escargot / grenouille – que ce soit en narration ou dans une parole de votre personnage. Mettez le lien où vous avez mit les mots. /2

    Devoir
    1. Citez les différences entre la cuisine française et japonaise /3
    2. Que pensez-vous de la cuisine française ? /2
    3. [recherche] Recherchez des plats traditionnels français ? - 2 plats minimums. /1
    4. Rédigez une critique culinaire en français sur un plat japonais. /4

    Orthographe /2
    Présence en cours /1

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