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 Fear of the Dark [Pv Soso-chan]

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MessageSujet: Fear of the Dark [Pv Soso-chan]   Fear of the Dark [Pv Soso-chan] EmptyMar 25 Aoû 2009 - 20:27

Odeur de désinfectant. C'était ça la mort ? Une odeur de désinfectant ? Oh... Ce n'était pas tout. Il y avait des voix féminines qui parlaient à toute vitesse. Qu'est-ce qu'elles disaient ?
Il n'arrivait pas à comprendre. Un petit effort, Kazuki !


« Qu'est-ce qu'il a au torse ? »

« Je ne sais pas, des blessures mais le garçon qui l'a ramené est spécial, il disait que Kazu-kun lui avait demandé de ne rien dire à personne au sujet de ses blessures et il ne veut donc rien dire. »

« Pff ! Quel con, c'est sûrement un fan qui veut faire son intéressant »

Il n'était pas mort ? C'était bizarre...Pourtant, il ne se sentait pas dans son corps, comme s'il assistait à la scène sans la voir...

« Il paraît qu'il souffrait tellement que l'infirmière lui a donné des calmants et que là, il est dans le gaze, pauvre choupinou... Celui qui a fait ça mériterait de mourir ! »

Ah... C'était donc pour ça qu'il ne ressentait plus rien. Un peu de courage Kazu-kun, ouvre les yeux ! Le jeune homme força mais il n'y parvient pas. Se maudissant d'être aussi faible, il retenta l'expérience plusieurs fois avant de sombrer dans une espèce de demi-sommeil sans rêve.
Un peu plus tard, il retenta l'expérience, sentant que les présences avaient disparues et il réussit à ouvrir, cette fois-ci les yeux.
Un peu abrutit par tous ces évènements, il regardait autour de lui en reconnaissant vaguement l'infirmerie plongée dans le noir et son frère à ses côtés qui semblait dormir. Quelle heure était-il ?
Il n'en avait aucune idée et il regarda son portable qui était toujours dans la poche de son jean sur une chaise à côté.
Kazuki avait un texto d'un numéro qu'il ne connaissait pas. Sentant son cœur faire un bond, ayant peur de se douter de qui il s'agissait, il lu rapidement :


Code:
Si tu l’ouvres, je vais probablement me faire virer. Et si je me fais virer, je n’aurais plus aucune limite. Tu comprends ce que ça veut dire, n’est ce pas ? Et ne pense pas que tu seras le seul à payer les conséquences de ses actes. Tu vois de qui je veux parler ?

Le rouquin avait dû prendre son numéro de portable pendant qu'il était inconscient ou alors il s'était renseigné auprès de ses groupies. Jetant un regard craintif à son frère qui dormait encore, il sentit une larme couler le long de sa joue tandis qu'il effaçait le SMS.
Il ne voulait pas qu'on persécute son grand frère alors il ne dirait rien et puis de toute façon, il n'aurait rien pu dire. Il avait trop peur...
Pourtant, il n'y avait pas que ça, un autre sentiment effrayant s'était installé en lui, quelquechose de tout de même agréable tandis qu'il se souvenait toujours de l'empreinte des lèvres de Sora sur les siennes et de son odeur ainsi que de son touché. C'était stupide, c'était risible, c'était complètement dément et masochiste de sa part mais il n'arrivait pas à supprimer ce sentiment.
Rassemblant ses affaires, il quitta discrètement l'infirmerie pour aller s'enfermer dans sa chambre...Qu'il ne quitta plus.
Le monde extérieur était beaucoup trop effrayant pour lui, il avait mit ce masque mais au final, cette protection ne lui servait à rien...


Code:
Tu es à moi, maintenant. Il va falloir t’y faire ♥

Le bleudinet passait ses journées enfermé dans le noir et ignorait les supplications de l'autre côté de la porte, il ne bougea pas non plus lorsqu'on défonça la porte et qu'on essaya de le forcer à manger,
recroquevillé sur lui-même, il n'était plus qu'un fantôme terrorisé, tout cela l'effrayait. Il n'avait pourtant rien fait de mal, rien qui puisse justifier ces agissements.
Il avait beau essayer de supprimer le rouquin de son esprit, rien ne pouvait l'empêcher d'y penser, dès qu'il s'effleurait, il repensait à lui, dès qu'il respirait, il se souvenait de son souffle, dès qu'il fermait les yeux, il voyait son image inscrite dans ses paupières.
C'était invivable. Il pouvait peut-être mettre fin à ses jours pour s'en sortir, non ? Ce serait simple et rapide.
Mais non, il avait trop peur, il était trop lâche, c'était impossible. Puis, il reçut un troisième SMS :


Code:
Rejoins moi devant l'hosto de la ville. J'ai une surprise pour toi. ♥

Ses yeux s'ouvrirent d'horreur tandis qu'il se mit à trembler. Voilà que le loup demandait à présent à l'agneau de se jeter dans sa gueule, on aura tout vu.
L'agneau bleudinet en question n'avait pas le choix et il ne devait en aucun cas s'opposer à loup rouquin s'il ne voulait pas voir son frère en mauvais état ou pire alors se levant d'un coup comme s'il était monté sur des ressorts, il courut à la salle de bain parce que mine de rien, cela faisait une semaine qu'il n'avait pas prit de douche.
S'habillant à la vitesse éclair avec les premiers vêtements qui lui venaient sous la main, il remarqua à peine qu'il avait eu la chance de bien coordonner les couleurs et s'élança dans les couloirs sous les regards surpris des autres élèves qui ne l'avait pas vu depuis un bon bout de temps et qui le voyait maintenant courir dans les couloir, blanc comme un linge, avec de grands cernes noirs, un air fatigué et surtout terriblement paniqué à cet instant.
Sa respiration s'était amplifié tandis que son cœur battait à folle allure et ça lui faisait mal, très mal car il sentait sa cicatrice encore fragile se soulever et se rabaisser doucement à chaque respiration un peu plus intense que la normale.

Ne réfléchissant pas, il ne prit pas la peine de prendre un taxi et marcha d'une allure rapide jusqu'à l'hôpital. Une fois sur place, il prit le temps d'observer les lieux sous les yeux éberlués des passants qui voyait un bleudinet complètement paumé, paniqué et en assez mauvais état qui regardait partout autour de lui sans vraiment voir ce qu'il s'y passait.
Son cœur s'arrêta brusquement. Il venait de voir un éclair rouquin. S'approchant avec lenteur, comme si le temps venait de s'arrêter, il vit presque sa vie défiler devant ses yeux tandis qu'il marchait en direction de son bourreau et il arriva malheureusement, trop vite à son goût, derrière le dos de Sora.
D'une voix timide, il essaya de dire un peu plus fort même si sa voix était presque cassée :


- Je... Je suis là...

De toute façon, qu'est-ce qu'il aurait pu dire d'autre ?
Baissant la tête et sentant son cœur s'accélérer tandis que le rouquin se retournait, il n'osait pas relever la tête, il n'osait pas regarder son visage et devinait déjà son expression. Il avait peur...
Tellement peur... Mais pourtant... Pourquoi... Pourquoi était-il heureux de le revoir ?
Était-il fou ? Masochiste ? Pourquoi ? Il ne comprenait pas...
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Sora Kumori

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MessageSujet: Re: Fear of the Dark [Pv Soso-chan]   Fear of the Dark [Pv Soso-chan] EmptyJeu 27 Aoû 2009 - 15:34

Ce qu’il y a de bien avec le week-end, c’est qu’on est "officiellement" en congé. Je dis bien officiellement, parce qu’officieusement, vous vous doutez bien que pour quelqu’un comme Sora, c’est les vacances tous les jours. Ou presque. Mais le problème, c’est que ce n’est pas le cas de tout le monde, alors forcément, quand on veut voir des gens, le week-end c’est mieux. Le samedi, précisément, parce que le dimanche, c’est le jour du seigneur. Non, Sora n’est pas catholique, mais ça l’arrange bien d’avoir une excuse presque valable pour ne rien branler. Et ce samedi là, il avait parfaitement la tête de l'emploi. Grand beau temps, pas un seul nuage, température agréablement chaude sans être étouffante, le tout agrémentée de la douceur des rayons d’un soleil d’après midi qui vous lèche l’épiderme avec langueur. La météo rêvée pour un samedi digne de ce nom, quoi. Par conséquent, il serait donc blasphématoire de ne pas sortir un peu se dérouiller les roulettes ! Hé oui, hé oui, Sora n’est pas uniquement une brute écervelée qui prend plaisir à répandre souffrance et misère, c’est aussi un skateur hors pair. Enfin, hors pair, tout est relatif, il se défend quoi. Peut être pas autant qu’en baston, certes, mais il a déjà gagné plusieurs contest et a faillit décrocher son premier contrat avec un sponsor. Il faut dire que son départ prématuré au Japon n’a pas arrangé ses petites affaires, mais après tout, comme il a la vie devant lui, ce n’est pas la peine de se presser.

Bref, tout ça pour dire que c’est sous un soleil éclatant que le rouquin s’élança sur son skate flambant neuf dans les rues de la ville. Oui, flambant neuf puisqu’une sombre andouille qu’on ne citera pas ici a malencontreusement fracassé l’ancien contre un mur. Enfin, ne parlons pas de ce qui fâche. Depuis le temps qu’il résidait à l’académie, il avait bien eu le temps de repérer les spots intéressants. Sauf que, petit imprévu, en s’y rendant il passa pile poil devant la vitrine d’un quelconque magasin lugubre, le genre de trucs à être remplis de bidules gothiques et autres machins pas net dont il n’est pas nécessaire de faire l’étalage. Hasardant distraitement son regard sur la devanture de ladite boutique, son attention fut inéluctablement retenue par un certain bijou. Enfin, bijou… C’est un collier, certes. Mais un collier de gothique, quoi. Et comme ils ont toujours été un peu dérangés, ces gens, ça ressemblait plus à un collier de clebs qu’à autre chose, à vrai dire. Le genre de trucs en cuir, ‘savez, mais par la grâce du ciel celui-là n’avait pas de pics ou autres ornements superflus du genre. Un vrai collier de clebs, quoi. Alors inévitablement, ça lui fit tout de suite penser à un certain jeune homme, n’est ce pas ?

Enfin, tout est relatif, puisqu’il n’avait pas besoin d’aide mémoire pour entendre ses cris désespérés résonner dans sa tête, sentir sur le bout de ses papilles le gout amer de ses larmes et de son sang, sur le bout de ses doigts sa peau de pêche, ou tout simplement avoir l’image de son visage de martyr gravée dans l’esprit. D’un autre côté, pour ce dernier point c’était précisément le fond d’écran de son portable, il aurait donc été difficile de l’oublier. Ben, quoi ? C’est plus esthétique que les logos de l’opérateur, après tout ! Et puis une photo souvenir, c'est fait pour être vue !
Pour en revenir à nos moutons, c’était juste histoire de dire que cette journée là restait un fort agréable souvenir que notre rouquin n’était pas prêt d’oublier. Oh, il y en a bien eu d’autres, entre temps, mais aucun n’arrivait à la cheville de Kazu-chan en termes de jouissance. Il méritait donc bien un petit cadeau. Et une fois l’achat effectué, il continua à faire chauffer sa carte bancaire pour se remplir les poches de sucettes, à tel point que son pauvre baggy s’était alourdi de plusieurs kilos. Le skate et les sucettes, deux péchés mignons assez atypiques pour une racaille du genre, mais que voulez-vous, on ne se refait pas ! Dans le fond, même le pire des sadiques peut se montrer humain, preuve en est !

Roulant de spots en spots, trimballant toujours son cadeau et ses sucettes –bien que le stock de ces dernières diminuait à vue d’œil – le skateur le plus dérangé que l’histoire ait probablement connu finit par déambuler devant l’hôpital de la ville au cours de ses pérégrinations. Se rappelant soudainement qu’il y avait envoyé deux personnes il y a de cela quelques jours -mais il était en état de légitime défense, si, si !- il eu la brillante idée de se servir de ces deux éclopés pour donner une leçon de vie à ce cher Kazu-chan. Pour l’instant, il est vrai qu’il était docile comme un agneau, mais pour combien de temps, hein ? Rien ne vaut un exemple percutant –c’est le cas de le dire- pour dissuader les plus téméraires de s’attaquer à plus gros que soi. Bon, le bleudinet n’est pas vraiment une icône de la témérité ni même du courage, et avait eu jusque là assez de démonstrations de pouvoir sur sa propre personne, mais au cas où, on ne sait jamais. Et puis, c’est surtout que ça ferait d’une pierre deux coups : Sora en avait déjà plus qu’assez de se trimballer son présent. Il envoya donc un sms à l’intéressé, l’invitant expressément à venir le rejoindre en ces lieux. Bien sûr, il existait une faible probabilité pour qu’il lui pose un lapin. Mais il n’avait pas intérêt, ça, non. Si tu ne viens pas à Sora, Sora viendra à toi ! Et pour sa propre santé personnelle, ça n’était pas la meilleure option à choisir. Surtout que pour une fois, le rouquin faisait preuve d’un certain calme et surtout d’une certaine stabilité. Remarquez qu’entre les sucettes et le skate, s’il ne faisait pas un peu preuve de bonne humeur, c’est que rien ne pouvait l’y amener.

Cela faisait donc déjà une dizaine de minutes que l’adolescent patientait gentiment devant le bâtiment, sa planche à la main et une Chupa chups au bec. Quoi, on ne vous a jamais dit de ne pas courir en ayant quelque chose dans la bouche ? Ben c’est aussi valable pour l’action de skater, et comme Sora est un garçon bien élevé –ou pas- il s’abstenait de toute activité sportive en cet instant. De toute façon, il aurait à peine le temps de taper deux ou trois tricks que le personnel de l’hôpital aurait vite fait d’accourir au galop pour lui corner les oreilles avec leurs conneries d’histoires de respect des malades et blablabla. Mais son attente allait finalement prendre fin, alors qu’il entendit une petite voix s’élever timidement juste dans son dos. Et en guise de salutation, il se contenta de se retourner à moitié pour attraper par le col la source de cette interpellation avant de l’envoyer par-dessus son épaule faire un honorable vol plané, malheureusement un peu écourté par ces vilaines lois de pesanteur.

« Oh, Kazu-chan… Evite de te faufiler dans mon dos comme un ninja sans prévenir, c’est dangereux. »

Mensonges. Oh, bien sûr, ce n’aurait pas été la première fois qu’on tente de l’approcher par derrière avec des intentions d’un genre plutôt malhonnête, mais pas de quoi en faire une habitude. Son corps n’agissait pas par reflexe à chaque fois qu’il sentait une présence dans son dos, il a beau être dérangé, Sora n’est pas encore parano. De plus, il avait bien évidemment reconnu cette voix et savait donc pertinemment à qui elle appartenait. Remarquez que d’un autre côté, il l’attendait, donc quoi de plus normal.
Alors pourquoi avoir fait ça, vous vous demandez ? Bonne question. Pour prouver qu’il avait toujours le dessus ? Mouais, on le savait déjà, ça. Par plaisir de le martyriser, encore et toujours ? Ou par simple envie, peut être ? Bah, après tout, quand il s’agit de Sora, mieux vaut ne pas chercher de sens à ses actes, on risquerait de se faire des nœuds au cerveau pour des prunes. C'est comme ça, et puis un point c'est tout. Ah, les joies de l'impulsivité !
Enfin, toujours est-il que, surplombant son cadet de toute sa hauteur, il lui cracha brusquement au visage son bâton de sucette alors usée jusqu’à la moelle, le tout avec un dédain inégalable.

« Allez, bouge ton cul mauviette, on va voir un "copain ". »

A ces mots, il désigna vaguement le bâtiment derrière lui d’un geste désinvolte, pointant l’hôpital du pouce par-dessus son épaule. Ils auraient bien le temps de voir les détails une fois à l’intérieur, après tout.
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MessageSujet: Re: Fear of the Dark [Pv Soso-chan]   Fear of the Dark [Pv Soso-chan] EmptyJeu 24 Sep 2009 - 21:10

Kazuki fixait toujours avec une attention particulière le sol. Non pas qu'il soit forcément intéressé par la vue du goudron jonché de mégots et de chewing-gum collés mais plutôt parce qu'il n'osait pas regarder celui qui lui avait fait tant de mal une semaine plus tôt et puis parce qu'il avait peur de ce qu'il ressentait. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il ressentait ? Euh... Non, ce n'était peut-être pas le moment de s'étendre sur la question et puis, il ne voulait pas le savoir. Il préférait rester dans le flou plutôt que de s'avouer des choses effrayantes. Oui car ce serait vraiment effrayant s'il...Non... Oublions !
Le voilà qui s'annonçait, ne regardant pas son aîné qui se retournait comme dans les ralentis pour les moments dramatiques dans les films puis tout s'accéléra et avant qu'il ne comprenne quoi que ce soit à la situation, il se retrouva à voler dans le ciel. Il aurait presque pu chanter « I believe, i can fly » mais la loi de l'attraction universelle le ramena à l'ordre et il s'écrasa tout en grâce comme une masse devant le rouquin. La voix de celui-ci qui l'avait hantée tant de nuits parler en lui provoquant d'horribles frissons dont il ne voulait pas connaître l'origine :


« Oh, Kazu-chan… Évite de te faufiler dans mon dos comme un ninja sans prévenir, c’est dangereux. »

Mais bien sûr, on y croyait tous. Comme si une racaille de son genre craignait autant pour sa vie. Surtout que ce n'était pas une personne à la voix aussi chétive et tremblotante qui lui ferait véritablement du mal.
Se massant les membres encore endoloris par la séance de torture de la semaine passée, il grimaça légèrement en évitant de répondre à cette agression puis il leva timidement les yeux vers son bourreau, apeuré et se demandant ce qui allait lui arriver. Il vit alors le roux le surplomber en mangeant une sucette, un skate à la main et il resta un moment surpris, n'imaginant pas du tout Sora du genre à avoir ce genre de hobbies. En fait, il ne lui imaginait aucun hobbies et ne voulait pas du tout l'imaginer.
Oh oui, qu'il disparaisse tout simplement de sa vie, ce serait son bonheur... Mais malheureusement, c'était impossible. Même lorsqu'il n'était pas là, il pensait à ce garçon et à chaque respiration, sa cicatrice le lui rappelait. Est-ce qu'il resterait à tout jamais dans son esprit ? Ou peut-être qu'il le tuerait tout simplement lorsqu'il se serait lassé de le torturer ainsi. Ça devait être ça, Kazu n'était qu'un jouet, un objet à torturer et lorsqu'il s'en lasserait, que se passerait-il ?
A ces pensées, le bleudinet baissa la tête avec tristesse en se mordant la lèvre, sentant le goût amer de la tristesse lui envahir la bouche et les larmes pointer tandis qu'il sentait une blessure insupportable à son cœur. Mais pourquoi cette réaction ? Ce serait mieux s'il l'oubliait... Non ! Kazuki, ne pense plus à ces choses ! Je te l'interdis, c'est quoi ces réactions bizarres, ces pensées étranges ?

Et puis, ce n'était pas le moment.

Reportant son attention sur le rouquin, il vit que celui-ci le fixait avec insistance tandis qu'il était toujours assis par terre et il allait se relever précipitamment lorsque celui-ci lui cracha son bâton de Chupa Chups mâchouillé et baveux au visage avec un air méprisant avant de sortir :


« Allez, bouge ton cul mauviette, on va voir un "copain ". »


S'essuyant le visage avec un air légèrement dégoûté par son geste rempli de dédain évident, il le regarda tout d'abord avec une espèce de rébellion dans le regard puis se calma immédiatement lorsqu'il inspira, sentant sa cicatrice qui lui faisait encore mal. Baissant alors le regard avec un air blessé, il se concentra alors sur les paroles puis l'observa pointer l'hôpital.
De quoi voulait-il parler ? Un ami ? Il voulait l'envoyer directement à l'hôpital ? Il connaissait quelqu'un dans le service ? Il voulait le martyriser avec un de ses amis ? Non. Il ne pensait pas puisqu'il y avait cette insistance sur le mot « copain ». Cette insistance sur le mot était-elle utilisée dans un but ironique ? Peut-être...
A ce moment-là, son cœur s'emballa d'un coup, sentant une énorme vague d'adrénaline l'assaillir et il se releva d'un bond pour suivre le rouquin qui partait déjà en direction de l'hôpital.
Son frère ? C'était le seul qui lui était venu à l'esprit à ce moment-là. Il ne lui avait pas fait de mal, hein ?
Kazuki n'avait pas vu son frère depuis une semaine alors si celui-ci avait fait une enquête, il aurait très bien pu trouver qui était le coupable s'il avait réussi à faire parler le garçon qui l'avait découvert. Mais non, ce ne pouvait pas être possible, ce garçon en question ne pouvait pas lui avoir dit, il lui avait promis...
Sentant un haut-le-cœur le prendre tellement il s'inquiétait, il jeta un coup d'œil à son portable pour voir s'il avait reçu un message puisqu'on aurait dû forcément le prévenir si son frère allait à l'hôpital, non ? Eh bien, il n'y avait rien. Soupirant de soulagement, ses inquiétudes reprirent bientôt car on ne savait jamais alors, avançant sur la pointe des pieds mais avec une certaine rapidité car il avait tellement peur, il suivit Sora dans le hall de l'hôpital puis se diriger vers la réceptionniste qui se limait tranquillement les ongles en discutant au téléphone avec une amie. En les voyant arriver, elle raccrocha en soupirant avant de les juger d'un regard sévère et de demander d'un ton cassant qui voulait clairement signifier « vous me dérangez les mioches alors grouillez-vous » :

« C'est pour ? »

Trop stressé, se demandant ce qui allait se passer, Kazuki n'écouta pas vraiment ce que Sora disait, partant dans ses pensées et entendant tout comme s'il était sous l'eau, comme s'il n'était plus vraiment de ce monde mais il vit clairement que celui-ci commençait à se diriger quelque part et que la réceptionniste qui aurait pu être très jolie si un sourire éclairait son visage reprenait ses activités hautement intellectuelles.
Et maintenant... Qu'allait-il se passer ? Sora se dirigeait en direction des ascenseurs et appuya sur le bouton pour les appeler tandis que le bleudinet restait silencieux et tout discret à ses côtés, tremblant presque d'inquiétude...
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MessageSujet: Re: Fear of the Dark [Pv Soso-chan]   Fear of the Dark [Pv Soso-chan] EmptyMer 7 Oct 2009 - 21:59

Dans son extrême bonté, Sora ne releva même pas l’expression pseudo-rebelle du pseudo-mutin bien trop lâche pour l’être véritablement. Il faut avouer que la racaille n’en eu pas vraiment le temps, remarquez, étant donné que l’intéressé se ravisa une poignée de seconde plus tard pour adopter son sempiternel petit air de chien battu. Qu’il était, d’ailleurs. Un peu plus et même la plus écervelée et la plus cruelle des brutes s’apitoierait sur son sort, tiens ! Ou pas.
Allez hop, finit la petite séquence émotion, place à l’action. Enfin, l’action, c’est un bien grand mot puisqu’en l’occurrence, les deux jeunes gens se sont tout simplement contentés de rentrer dans le bâtiment. Ah, les hôpitaux. Toujours trop pleins ou trop vides. C’est vrai ça, soit il y a une foule incroyable, à croire que tous les papys du coin ont subitement décidés de sortir la tondeuse, que les mamies ont tenté de refaire marcher la machine à coudre, et que les petits enfants se sont prit d’une envie de jouer à Indiana Jones et le secret du carrefour maudit. Comme s’ils choisissaient tous le même jour pour se blesser, tiens ! Coalition ! Conspiration ! Fourberie !

Enfin, bref ! Je vous raconte ça juste histoire de faire passer le temps, parce qu’aujourd’hui, ce n’était justement pas le cas. Ouaip, c’était tout le contraire : pas un seul infirme à l’horizon, le désert médical. Et dans cette situation précisément, il y a l’autre grande règle régissant le règne hospitalier qui rentre en scène ; celle selon laquelle les réceptionnistes en vigueur sont toutes plus pimbêches et revêches les unes que les autres. Et avec celle qui se présentait à eux, autant dire que nos deux adolescents avaient tiré le ticket gagnant. Vous savez, il existe des personnes dont le simple regard vous incite furieusement à leur décoller une bonne paire de claques bien méritée. Narcisse est un bon exemple. Cette réceptionniste en est un autre. Honnêtement, les deux se valent, mais l’ennui c’est qu’étant donné la nécessité présente du sujet actuel, ce serait assez mal vu de la remettre à sa place en ces lieux.

On se contentera donc d’un sourire forcé et clairement hypocrite de la part du rouquin qui s’avançait d’ores et déjà vers le comptoir, fort de sa prestance habituelle. Gageons que l’entrevue sera de courte durée, ou j’en connais un qui va vite sortir de ses gonds. Et Kazu-chan dans tout ça ? Bah, il rêvasse par-ci par-là, il fait le touriste en attendant que ça se passe. Pour être franc, il doit avoir un bouton on/off caché quelque part, ou bien une mise en veille automatique, parce que pour garder un air aussi paumé et ahuri avec un tel aplomb, alors que deux furies sont sur le point de s’étripailler joyeusement côté de vous, il faut y aller ! L’avantage, c’est que du coup l’affaire fut bouclée en une poignée de minutes bien qu’elles eussent été déjà un peu trop longues au goût de Sora. Il ne put d’ailleurs s’empêcher de siffler entre ses dents un « Vieille pie » qui ne demandait qu’a sortir au grand jour, mais qui attendra une autre fois puisque l’heure n’était pas vraiment propice aux agressions intempestives.

Qu’a ne cela tienne, le précieux renseignement étant désormais en sa possession, il n’était plus nécessaire de rester une minute de plus en présence de cet acariâtre personnage. C’était donc le moment parfait pour un petit repli stratégique dans un ascenseur qui ne se fit pas attendre bien longtemps, signalant son éminente présence par l’habituel petit "Ting". Sans perdre une seconde, notre racaille s’y engouffra en entrainant à sa suite sa pauvre victime, non sans oublier d’adresser un ostensible bras d’honneur à l’attention de cette charmante réceptionniste d’ailleurs trop occupée à raconter les derniers potins mondains pour remarquer quoi que ce soit. Oui, c’est puéril, oui, c’est idiot et pathétique de surcroît, mais bon sang, qu’est ce que ça fais du bien !

Les portes s’étant désormais refermées et l’ascenseur s’étant remis en marche, seuls restaient Kazu-chan et Sora dans cet espace confiné, et ce pour un petit moment encore considérant le nombre d’étages qu’il restait à gravir. Frappé d’un soudain éclair de génie, la racaille se prit d’une envie d’effectuer une petite vérification de routine ; remarquons bien que cela faisait plus d’une semaine qu’il n’avait pas revu son jouet préféré, par conséquent, il n’en connaissait pas l’état actuel. Bien sûr, il serait superflu de demander l’avis de l’intéressé principal, chose dont Sora ne s’encombra effectivement pas avant de poser sans crier gare ses grosses paluches sur ses frêles épaules. Dans un premier temps, il l’amena ainsi jusqu’aux portes encore closes de l’appareil, avec fermeté mais sans violence apparente, aussi surprenant que cela puisse paraître. Profitant quelques instants de sa position dominante, un sourire narquois aux lèvres, il finit par glisser perfidement une main sous le haut de son cadet, effleurant sa peau du bout des doigts jusqu'à atteindre l’œuvre d’art dont il était le génialissime auteur. Satisfait de constater qu’elle n’était pas tout à fait cicatrisée, et surtout toujours apparente, son sourire s’élargit alors qu’il se prit à planter distraitement ses griffes ça et là à la périphérie de la balafre en question, juste histoire de raviver tous ces joyeux souvenirs. Son expression se passait de tout commentaire, lui même restant muet comme une carpe.

Ce petit plaisir fut pourtant de bien courte durée, puisque cette stupide machine avait décidé qu’il était temps pour eux d’en descendre, ouvrant sa gueule sans crier gare ce qui eut inévitablement pour effet d’envoyer valser les quatre fers en l’air ce pauvre Kazu-chan qui avait eu l’idée saugrenue de s’adosser contre les portes -même s’il n’en avait pas vraiment eu le choix. Sora quant à lui ne s’en formalisa pas plus que ça, même s’il ne put retenir un soupir agacé sous le coup de la surprise. Néanmoins, il ne perdit pas pour autant de vue son objectif premier, et toujours dans cette optique il s’empressa à son tour de descendre de l’ascenseur, piétinant certes au passage ce souillon de Kazu-chan (L’avait qu’à pas être là !) avant d’arpenter les couloirs à la recherche de la bonne chambre. Il ne se souciait pas vraiment de savoir si Kazu-chan le suivait ou préférait jouer à la serpillière quelques minutes de plus, puisque de toute évidence, si ce dernier avait cherché à se faire la malle, il l’aurait fait depuis belle lurette. Libre à lui de faire reluire le parquet s’il le voulait, donc ! Cependant, il ne fallut pas bien plus de quelques grandes enjambées pour que notre rouquin arrive enfin à destination, après certes multiples pérégrinations et dangereuses péripéties. Oui, on ne dirait pas comme ça, mais un couloir d’hôpital, aussi petit soit il, est terriblement périlleux ! Entre les petits vieux qui zigzaguent et les salles gosses qui s’échangent leur pokémon, faut avoir un certain sens de l’esquive pour survivre, mais soit, passons. Jetant un bref coup d’œil à travers la porte vitrée, Sora la tapota des doigts d’un air malicieux avant de se retourner pour faire face à Kazu-chan.
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MessageSujet: Re: Fear of the Dark [Pv Soso-chan]   Fear of the Dark [Pv Soso-chan] EmptyMar 20 Oct 2009 - 21:59

Kazuki observait les environs, sans vraiment comprendre ce qu'il lui arrivait. Il était dans une situation calme et paniquait pourtant c'était comme s'il n'était plus vraiment de ce monde, son corps était bel et bien dans cet hôpital alors que son esprit flottait à des milliers de lieux d'ici, à l'abri de toute agression mais... Pour combien de temps ? Pas pour bien longtemps car au bout d'un moment qui paru beaucoup trop court aux yeux du bleudinet, le rouquin commença à partir en direction des ascenseurs et l'autre dû courir pour le suivre car il n'arrivait pas à suivre ses longues enjambés s'il marchait normalement. Il déglutit, sentant l'adrénaline monter de plus en plus et faisant battre de plus en plus fort son cœur qui en avait subit des émotions ces derniers jours...

Une fois devant l'ascenseur, Sora l'appela et celui-ci, qui semblait un peu trop rapide au goût du plus jeune. Vous savez lorsque vous ne voulais ABSOLUMENT pas que quelquechose arrive, que vous REDOUTEZ cet instant précis et que vous n'avez envie que d'une chose à cet instant précis, c'est de vous ENFUIR, eh bien, le temps passe à une vitesse à une vitesse impressionnante, on voit les secondes défiler à toute vitesse alors qu'on voudrait au contraire qu'elles raaaaaaleeeeennnntiiiisssseent. Ça en devient même parfois carrément insupportable et là, c'était le cas, Kazuki commençait à trépigner sur place mais il n'osait pas réellement bouger, de peur d'attirer l'attention sur lui et par la même occasion, les foudres.

L'ascenseur arriva donc au grand désespoir de l'éphèbe bleudinet qui se fit entraîner dans l'ascenseur après que son bourreau s'y soit engouffré, il observa que celui-ci ne semblait pas aimer la pimbêche blondasse qui servait de réceptionniste et qu'il lui montra par un geste tout à fait significatif qu'elle ne vit ou ignora tout simplement, reprenant sa conversation téléphonique et ses activités hautement intellectuelles tandis que les portes se refermaient et que le cœur de Kazu-chan refit des siennes sans qu'il ne sache vraiment pourquoi ou plutôt qu'il ne veuille admettre ce qu'il ressentait, trouvant ça tout à fait déroutant, impossible à accepter surtout en tels conditions... C'était vrai, quoi, comment pourrait-il accepter le fait qu'être enfermé dans un endroit exigu tel qu'un ascenseur avec ce rouquin le troublait autant ? Surtout quand le rouquin en question était son agresseur, celui qui lui avait gravé son prénom sur son torse et qui l'avait torturé une semaine plus tôt ? Comment pourrait-il accepter une chose du genre ?

Se passant la main dans les cheveux, il essaya de chasser ces pensées de sa tête, il ne devait pas penser à ça, il devait tout simplement l'effacer de sa tête, même si c'était impossible. Il le DEVAIT !
Soupirant enfin et essayant de reprendre ses esprits, il sentit son muscle cardiaque qui commençait peu à peu à se calmer quand tout à coup, il sentit deux énormes mains se poser sur ses fragiles épaules avant qu'on ne le plaque contre les portes de l'ascenseur.
Levant un air craintif en direction de Sora, il se prépara psychologiquement à recevoir un coup même si il ne semblait avoir aucune violence en lui, il le connaissait un peu maintenant et le savait peu stable alors il pouvait bien s'énerver d'un coup sans que le bleudinet ne comprenne et il pourrait bien même se faire tuer dans cet ascenseur. Tiens, il voyait déjà les titres : « Meurtre d'un bleudinet dans un ascenseur d'hôpital ». Oh non, pourquoi avait-il pensé ça ? Il tremblait maintenant littéralement de peur, pâlissant d'horreur tandis que son cœur ralentissait presque, de peur de faire trop de bruit et d'énerver ainsi la bête sauvage qu'était Sora.

Un sourire moqueur et fier était fixé sur les lèvres de l'ainé tandis qu'il fixait sa proie sans réagir puis il bougea son bras, faisant fermer les yeux de Kazuki, par réflexe. Le coup ne partit pas alors il rouvrit craintivement les yeux avant de sentir un bras passer doucement sous son haut, caressant sa peau et le faisant frissonner. Ce n'était pas désagréable comme sensation, c'était même très agréable. Le jeune homme, un peu trop sensible au contact, tourna la tête pour éviter de voir l'air de ce garçon qui commençait à lui faire perdre la tête tout en devenant pivoine et en lâchant un léger gémissement assez aigu, ne pouvant se retenir d'exprimer que ça lui faisait véritablement quelquechose. C'était assez humiliant mais c'était parce que c'était Sora et pour le moment, Kazuki s'en fichait un peu, tant que cette sensation se prolongeait, il se sentait fondre entre ses bras sans pouvoir contrôler quoi que ce soit mais cette sensation agréable fut bien vite remplacé par de la souffrance lorsque le rouquin commença à passer sa main sur sa cicatrice encore fraîche puis à griffer sa peau afin de raviver la douleur. Le gémissement se transforma alors en gémissement de douleur tandis qu'il n'osait même plus bouger de peur que la douleur devienne plus intense s'il énervait l'américain qu'il n'osait toujours pas fixer.

Le cri de la délivrance fut un son claironnant « Tiiiiing ! » qui énonça qu'ils étaient arrivés et que les portes allaient s'ouvrir. Les portes allait s'ouvr... ? Trop tard ! Kazuki tomba en arrière sentant ses yeux s'agrandir de surprise et s'affala tout en grâce et en douceur sur le sol en sentant la transition métallique entre l'ascenseur et le sol ferme s'enfoncer avec délectation dans son dos en s'imprimant et en lui arrachant un cri de surprise, un énorme
« BOUM » et le précédent cri qui se transforma en cri de douleur. Raaaaaaaah... Mais quelle idée de l'appuyer contre l'ascenseur, aussi !?
Sora soupira avant de lui marcher dessus tout en continuant son chemin, enfonçant un peu plus l'endroit métallique dans son dos et appuyant sur sa cicatrice.

Décidément, c'était terriblement dangereux de traîner avec ce rouquin même s'il n'agressait pas forcément la personne avec qui il traînait. Fin si, c'était de sa faute mais il valait mieux ne pas se l'avouer afin d'éviter de prendre un air révolté contre lui sans vraiment s'en rendre compte.
Le jeune homme aux cheveux qui possédaient de superbes reflets bleus se releva en se massant le dos, grimaçant de douleur puis il se mit à marcher le plus rapidement possible afin de rejoindre le skateur qui était déjà loin devant et qui n'avait pas jeté un seul coup d'œil en arrière afin de s'inquiéter de l'état de sa victime.

Finalement, il s'arrêta. Ils étaient arrivés. Était-ce vraiment une bonne chose ? Kazuki était persuadé que non. Il voulait brusquement rentrer chez lui mais après tout ce chemin, c'était impossible et s'il le faisait, le rouquin le rattraperait aisément et lui foutrait une raclée monumentale alors autant rester discret et ne pas le provoquer. Celui-ci se tourna vers le plus jeune avec un air malicieux, un air satisfait, un air qui ne plaisait pas du tout mais alors PAS DU TOUT au bleudinet.
Qui avait-il donc derrière cette porte vitrée ? Quelqu'un qu'il connaissait ? Le temps se mit alors à ralentir tandis qu'il franchissait doucement les derniers pas qui le séparait de Sora, se retrouvant une nouvelle fois dans un monde différent de celui-là, un monde silencieux et lent. Un monde plus sûr ?
Peut-être pas...
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MessageSujet: Re: Fear of the Dark [Pv Soso-chan]   Fear of the Dark [Pv Soso-chan] EmptyMer 4 Nov 2009 - 12:26

Ce n’était qu’une simple petite visite de routine, et pourtant, notre petit Kazu-chan semblait tétanisé. C’est à se demander ce qui pouvait bien le passer par la tête ! Remarquez, ça a l’imagination fertile ces petites bêbêtes là, surtout à cet âge ! Ce dernier étant finalement arrivé à hauteur de son aîné, celui-ci, prit d’un élan de soudaine fraternité, glissa une main protectrice (Haha) dans son dos, poussant la porte de l’autre avant de l’inviter cordialement à rentrer dans la petite chambre, à grand renfort de la pression alors exercée sur son frêle petit corps. Pénétrant à sa suite dans l’espace confiné, notre rouquin eut un certain reniflement de dédain qui aurait certes pu être justifié par l’odeur caractéristique des chambres d’hôpital, mais qui en l’occurrence n’était pas la conséquence de cette cause. La cause de cette conséquence, c’était plutôt l’énergumène emplâtré qui gesticulait comme un damné dans ce qui lui servait de lit de mort. Le "copain" en question. Il serait d’ailleurs plus juste de l’appeler "cobaye" ; ca commence peut être pareil, mais ce n’est pas tout à fait la même chose. Et ce qui est bien avec les cobayes, c’est qu’ils servent en plus d’exemple. Parce qu’après tout, c’est en partie la raison de leur présence en ces lieux.

La main toujours rivé sur le dos de Kazu-chan, Sora s’avança près du malade, avec la lenteur tragique que réclamait une telle séquence. Oui, le moment où la victime et le bourreau se retrouvent enfin face à face après d’aussi déchirantes séparations. Enfin, "déchirantes". Surtout pour la victime. Mais l’heure n’est pas à s’apitoyer sur le sort de ce pauvre garçon qui n’a de toute façon eut que ce qu’il méritait. On n’essaie pas de racketter Sora. On se fait racketter par Sora. Nuance. Ce n’est pourtant pas bien difficile à comprendre, et m’est avis que cet inconscient a bien retenu la leçon. Tout du moins, si sa mémoire lui fait défaut, son corps lui s’en souviendra très bien. Autant sa gorge broyée que son bras cassé. Oui, Sora aime faire dans la diversité. Et puis, c’est plus pratique comme ça, c’est un moyen de dissuasion très efficace pour les sujets récalcitrants aspirant à l’idée folle d’une vengeance. Dans le pire des cas, ca reste de toute façon le meilleur moyen pour faire taire ceux qui ont la langue un peu trop pendue, n’est ce pas ?

Comme quoi, Kazu-chan a de la chance d’être une lavette trop peureuse pour l’ouvrir ! Pianotant des doigts sur le plâtre fraîchement installé de sa victime numéro deux, l’adolescent paraissait ravit d’assister à une réaction aussi virulente de sa part, s’agitant de toute part en geignant comme s’il avait vu un fantôme. Un fantôme très préhensile, pourtant. Notre ectoplasme en herbe nous gratifia alors d’un sourire éclatant, rayonnant d’une effroyable satisfaction, tandis qu’il passait affectueusement une main dans les cheveux de l’infirme, tapotant sa tête dans un sourire narquois.

« C’est bien, tu m’as pas oublié. J’ai pas frappé trop fort, alors ! » Confiant sa planche de skate qu’il avait jusqu’alors jalousement à un certain bleudinet sans lui demander son avis (Faut bien qu’il serve à quelque chose, celui là !), et s’’asseyant ainsi au bord du lit avec toute la délicatesse dont il pouvait faire preuve, c'est-à-dire avec le raffinement d’un orc noir unijambiste, il reprit. « Pourtant, ce serait dans ton intérêt de le faire. Tu vois ce que je veux dire ? »

A ces mots, il farfouilla brièvement au fin fond de ses poches avant d’en tirer un portefeuille de cuir bien propre sur soi, le jetant sur la table de chevet avec nonchalance, étalant de la sorte son maigre mais néanmoins intéressant contenu, ou tout du moins instructif. C’est fou ce qu’on peut apprendre simplement avec une carte d’identité, dites donc ! L’adresse exacte du principal intéressé, en l’occurrence. Déballant une énième sucette, reporte son regard flamboyant sur son jouet préféré, l’air de dire « Tu n’aimerais pas te retrouver à sa place. Sois sage. » ou peut-être plutôt quelque chose du genre « Tout ceci est valable pour toi aussi. ». Tous ses vœux de bonheur, en somme. Le grand blessé acquiesça d’un hochement frénétique de la tête, ce qui apparemment ravit Sora, heureux d’avoir trouvé un terrain d’entente. Ou plutôt de lui avoir imposé le sien, mais après tout, le résultat est le même, et tous les moyens sont bons quand ils sont efficaces.

Bref, une bonne chose de faite, pas la peine de s’étendre plus avant sur le sujet, puisque de toute évidence, aucun désir de vengeance n’animait sa victime, aussi étrange que cela puisse paraître. La rouquin reporta donc toute son attention sur son cher Kazu-chan. Vous savez, il y en a qui ont des amants réguliers et des amants d’un soir. Sora, lui, a des victimes régulières et des victimes d’un soir. C’est pareil. Et manque de bol, si le jeune homme alité était une victime d’un soir, Kazu-chan, lui, était bel et bien une victime régulière. Désormais oublieux du sort de représentant du premier genre, il étendit son bras, attrapant la main de son cadet pour l’amener à lui. Récupérant son bien, il entreprit de lui échanger contre son fameux "cadeau", lui tendant à bout de bras avec un sourire narquois.
Ses yeux d’ambres rivés dans ceux de l’autre, il ricana doucement, se délectant déjà de la surprise à venir. Néanmoins, constatant l’appréhension dont faisait preuve cet empaffé récalcitrant, il l’encouragea de sa voix suave et mystérieuse.

« C’est pour toi. Ouvre-le. »


Et il sourit de nouveau, son regard envoûtant toujours planté dans celui de Kazu-chan. On pourrait presque croire à une scène à l’eau de rose digne des Feux de l’Amour, si seulement il n’y avait pas cette cruauté et cette méchanceté qui teintait ses traits. Mais c’est aussi ça qui fait son charme, à ce qu’il parait. Bah.
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MessageSujet: Re: Fear of the Dark [Pv Soso-chan]   Fear of the Dark [Pv Soso-chan] EmptySam 7 Nov 2009 - 21:13

Entrant doucement dans la chambre, presque au ralenti, Kazuki sentit une main se plaquer dans son dos, lui arrachant au passage un frisson assez violent qui parcourut tout son corps, et l’incitant à avancer plus vite en direction du lit.
Le lit… Sur le lit, un jeune homme inconnu aux allures de brutes était allongé. Il était emplâtré et on aurait presque pu croire une espèce de momie de plâtre. Assez étrange. Qui était-il ? Une véritable connaissance de Sora ? Le rouquin connaissait un ami à lui qui avait fait ça et voulait lui faire porter le chapeau ? Le bleudinet ne comprenait franchement rien à la situation et se contenta de continuer d’avancer tout en fixant d’un air interrogateur et légèrement craintif le garçon alité puis de jeter un coup d’œil interrogatif à son bourreau. Que voulait-il ?

Le blessé ne semblait d’ailleurs pas spécialement heureux de voir Sora et il se mit à s’agiter dans tous les sens avec une mine terrifié, c’est à ce moment-là que Kazu-chan comprit enfin que c’était une des victimes de cette racaille.
Quelle horreur… Comment pouvait-on autant blesser un être humain ? Kazuki qui se plaignait d’avoir été scarifié la dernière fois ne pu réprimer un autre frisson d’horreur en voyant l’état de ce garçon et il préféra presque sa situation ne sachant pas que ce garçon était une victime d’un soir. Après tout, il ne connaissait pas Sora et pensait que toutes ses victimes étaient régulières et que le niveau de blessure était différent en fonction de la personne alors il pensait avoir le plus de chance à ce moment précis, ne pensant absolument pas qu’il était le jouet préféré de ce fou furieux Américain.

Regardant avec plus d’attention le blessé, le bleudinet remarqua qu’il avait le cou plâtré ainsi que le bras. Il ne savait même pas qu’on pouvait se casser le cou et croyait que c’était même mortel alors il regarda l’autre garçon avec encore plus d’intérêt, comment avait-il fait pour survivre ? C’était un être immortel ou quoi ? Un être immortel, peut-être mais pas immunisé de la douleur ni des blessures car il semblait souffrir et était dans un état vraiment lamentable et inquiétant. Peut-être que ce serait permanent… Oh c’était vraiment horrible…

Sora s’amusait à effrayer le pauvre garçon tandis que Kazuki restait muet d’horreur, un peu en retrait et n’ayant qu’une envie, celle de s’enfuir en courant mais c’était impossible car il ne pouvait plus bouger et il se ferait rattraper en moins de deux. Il était beaucoup plus petit que Sora et n’avait donc pas la longueur des jambes requises pour faire des grands pas ni la rapidité. C’était peine perdue.
Passant sa main dans les cheveux du blessé, il lui parla :


« C’est bien, tu m’as pas oublié. J’ai pas frappé trop fort, alors ! »

Kazuki trouvait vraiment cet homme terrifiant. Il frappait quelqu’un le réduisant à cet état et allait ensuite le narguer et l’effrayer en lui rendant visite à l’hôpital, c’était vraiment de l’acharnement, du sadisme à l’état pur.
Son aîné se retourna assez brusquement vers lui et lui mit sa planche de skateboard entre les mains. Surpris, le bleudinet porta l’objet comme le saint graal de peur de mal faire et de l’énerver. Ce n’était absolument pas le moment ni le lieu pour l’énerver et il ne voulait pas finir dans le même état que cette victime alors il ne réagit pas tandis que l’autre continuait :


« Pourtant, ce serait dans ton intérêt de le faire. Tu vois ce que je veux dire ? »

Vu la tronche de l’emplâtré, il semblait d’accord avec la dernière phrase du rouquin mais celui-ci n’y vit que du feu, trop occupé à sortir un portefeuille de sa poche et de le fouiller. C’était vraiment une manie chez lui de regarder les papiers des autres.
Kazuki se rappelait de leur première rencontre et du moment où cette sale rouquine s’était assise sur lui avant de le fouiller pour lui piquer son argent et connaître le nom de sa victime.
Il le regarda farfouiller pour en apprendre plus sur sa nouvelle victime et jeter le portefeuille sur la table sans s’occuper de l’argent qu’il pourrait y avoir avant de déballer une sucette, semblant friand de cette friandise en reportant son regard sur le bleudinet avec un air assez effrayant et menaçant faisant frémir de peur le concerné.

Et il ne semblait pas vouloir arrêter de s’occuper de son ancienne victime. Apparemment, elle semblait « has been » et le petit Kazu-chan qui était en meilleur état devait être plus intéressant aux yeux du gros vilain matou rouquin (><) qui attrapa la souris bleudinette par la main avant de l’attire, un peu trop facilement au goût de celle-ci, vers lui.
Il récupéra sa planche de skate et le populaire eu le malheur de penser qu’il en resterait là mais non, ce n’était pas uniquement pour ça qu’il l’avait attiré vers lui mais aussi pour lui échanger contre un paquet ficelé avec un sourire pas vraiment rassurant. Ce qui fut le pire pour Kazuki fut d’entendre le ricanement plus qu’inquiétant de Sora qui suivit comme s’il riait d’une bonne blague avant qu’elle ait eu lieu et qu’il commence à s’impatienter en lâchant :


« C’est pour toi. Ouvre-le. »

Le ton de sa voix n’était pas agressif, au contraire, il était plutôt séducteur mais le plus jeune n’était pas si bête que ça et sentait que ce cadeau ne serait pas une très bonne chose. Ayant complètement oublié le blessé, qui les regardait en jetant un regard compatissant à la victime préférée de Sora, il se dépêcha, cependant, de l’ouvrir de peur d’énerver la racaille qui semblait être de bonne humeur.

Tremblant de peur, il ouvrit le paquet au ralenti puis en s’accélérant un peu et se retrouva finalement avec un collier en cuir dans les main. C’était une espèce de ras-du-cou qui ressemblait à un collier gothique ou à un collier pour animal… Un collier pour… Chien ?
Relevant la tête et fixant la racaille d’un air interrogateur, il se demanda ce qu’il avait derrière la tête. Il n’avait quand même pas acheté un chien, non ? Kazuki avait très peur des chiens et il ne pourrait pas supporter d’en voir un alors, se mordant la lèvre, il hésita à ouvrir la bouche pour finalement le faire et sortir un timide :


« Euh… ? »

Il ne comprenait pas. Que cherchait-il à faire avec ce collier ?
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MessageSujet: Re: Fear of the Dark [Pv Soso-chan]   Fear of the Dark [Pv Soso-chan] EmptyDim 17 Jan 2010 - 14:16

Un soupir d’agacement résonna dans la petite chambre. Grand dieu, comment pouvait-on être aussi niais ? Au cas où il y aurait encore l’ombre du doute qui subsiste, c’est officiel, Kazu-chan n’a pas fait et ne fera probablement jamais polytechnique. Pourtant, pas besoin d’un bac +5 pour comprendre que lorsqu’on vous offre un cadeau, c’est pour que vous vous en serviez, non ? Dépité et apparemment profond déçu par la réaction de son cadet –forcément, il venait de ruiner tout le côté amusant de la scène avec sa bêtise consternante- Sora leva les yeux au ciel lorsque la perplexité du bleudinet retentit ostentatoirement dans la pièce, manifestée par un simple « Euh… ? » abrutit. Onomatopée ô combien caractéristique de l’activité hautement cérébrale de son auteur, c’est-à-dire quasiment au ras des pâquerettes, mais soit, passons. Se saisissant de nouveau de la main de Kazu-chan pour l’inciter à se rapprocher de lui une fois de plus, sans oublier de pester un « Putain d’triso » entre les dents, il lui reprit au passage le précieux cadeau. Et, sans le relâcher, il le lui présenta le dit objet, avec toute l’attention particulière d’un maître des écoles qui essaye de faire rentrer dans le crâne de ses écervelés d’élèves une quelconque leçon nouvelle. Tenant donc l’objet du bout des doigts et l’agitant sous le nez de l’écolier récalcitrant, notre instituteur improvisé prit un air grave et sérieux, avant d’articuler froidement en décomposant chaque syllabe.

« Question : qu’est-ce que ceci ? »

Un collier, bien évidemment. Même avec un potentiel cognitif aussi restreint que l’est celui de Kazu-chan, on devait être à même de comprendre quelque chose d’aussi basique. C’est pourquoi il ne s’arrêta pas sur ce point, et continua sa leçon du jour sans se détacher de son expression austère. Ce qui, entre nous, était tout aussi étrange qu’inquiétant ; un Sora qui ne ricane pas c’est un peu comme un Fanta sans bulles.

« Un collier. Et que fait-on avec un collier ? »

Aha, la question piège ! Celle qui vous fait cogiter pendant une demi-heure dans votre contrôle de maths, à la recherche de la moindre petite astuce, la moindre petite mesquinerie diabolique d’un prof sadique, alors que finalement elle était véritablement aussi simple qu’elle en avait l’air. Et en plus, le pauvre étudiant en rade n’avait même pas le droit à un petit joker. Ce serait trop facile sinon, on parle de Sora là, pas de Jean Pierre Foucault.

« On le met. Bingo ! »

Fier d’avoir pu guider son élève à la solution ultime du problème posé, notre rouquin eut même la bonté d’âme de l’accompagner dans son accomplissement final. C’est donc sans aucune délicatesse, comme à son habitude, qu’il se décida à lui passer lui-même non pas la bague au doigt mais le collier au cou, sans vraiment se préoccuper de l’ajuster confortablement à sa convenance. Comprenez par là qu’il ne manquait pas grand-chose pour que ce pauvre Kazu-chan meure d’asphyxie, mais après tout ce n’était pas pour rien que ce genre de chose s’appelait un "ras-du-cou " justement !
Satisfait du résultat, l’artiste prit un peu de recul pour contempler son chef d’œuvre, un sourire narquois étirant ses lèvres. C’était parfait ; ça lui allait comme un gant. Ou comme un ras-du-cou. Et lorsqu’il le relâcha enfin, c’était pour lui tapoter paternellement sur la tête. Un peu comme un maître le ferait avec son chien, à vrai dire. Ce qui en soit, n’était pas tout à fait inexact. Le décor était posé, en somme ; et on ne pourrait pas discuter de l’ambiguïté plausible de la chose, parce que c’était on ne peut plus clair.

« Tu vois, Kazu-chan. Quand tu veux, tu peux ! Brave bête. »

Et il lui sourit de plus belle, dévoilant une rangée de crocs acérés. Qui est le plus bestial des deux, on se le demande. Enfin ! Pensif, il détourna le regard pour le poser sur sa victime d’un soir qui les écoutait silencieusement –d’un autre côté, il ne pouvait pas faire autrement, le pauvre- avant de se rappeler brusquement qu’il avait quelques autres légers détails à voir avec celui-ci. Détails assez "privés " qui ne concernait donc absolument pas son nouvel animal de compagnie. Le moment n’était peut-être pas parfaitement choisit pour le renvoyer à la niche, puisqu’il n’avait même pas eu le temps de s’amuser avec lui, mais en l’occurrence, il n’avait pas le choix. Et puis, ce n’était pas comme si son précieux Kazu-chan allait s’envoler, il pourrait bien s’amuser avec lui un autre jour puisqu’il était entièrement à sa disposition. Et on ne lui demande bien évidemment pas son avis sur cette dernière déclaration. Avant de le congédier, le rouquin prit tout de même un certain plaisir à lui envoyer une petite pique.

« J’aurais peut-être dû y faire graver mon nom et mon adresse pour qu’on puisse te ramener à la maison au cas où tu te perdes… Ah bah non, c’est vrai ! C’est déjà fait. »
Il laissa alors un petit moment de flottement propice au suspens, avant de se reprendre « Enfin, pas encore, pour l’adresse… »

Et il éclata de rire. D’un rire gras et bruyant, qui pourrait presque vous en refiler des sueurs froides. Puis, plantant un regard d’acier dans celui de son interlocuteur, il se décida enfin à le congédier d’un claquement de doigts digne de sa souveraineté. Il ne riait plus du tout. D’ailleurs, avec son air hautain et dédaigneux et sa voix glaciale qui claquait sèchement dans l’air, Sora aurait fait un parfait despote. Futur maître du monde en devenir ? Rien n’est moins sûr, mais ce qui l’était en tout cas, c’est qu’à défaut du monde, il serait au moins le maître de Kazu-chan. Kazu-chan dont l’éloge des capacités intellectuelles n’était bien évidemment plus à faire, et qui n’avait apparemment pas compris toute la profondeur de ce message divin. Roulant des yeux en soupirant, notre rouquin cru bon d’ajouter un « Allez, dégage maintenant. » avant de se retourner vers le grand blessé, attendant patiemment le claquement de la porte avant de reprendre ses petites affaires.
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MessageSujet: Re: Fear of the Dark [Pv Soso-chan]   Fear of the Dark [Pv Soso-chan] EmptyLun 15 Fév 2010 - 20:05

Le sourire séducteur et dangereux avait aussitôt été remplacé par de la lassitude. Apparemment, le petit bleudinet n’avait pas eu la réaction attendue et tout cela avait plutôt agacé le rouquin qui lâcha un gentillet :

« Putain d’triso »

Il avait saisi sa main un peu plus tôt avant de lui présenter l’objet comme on montre un nouveau jouet à un animal pour qu’il puisse le renifler et l’analyser. Bien sûr « le putain de triso » ne se mit pas à renifler le collier mais se contenta de le regarder patiemment en attendant ce que voulait l’autre brute avec son… Son truc !

« Question : qu’est-ce que ceci ? »

Oh non… Mais ce n’était pas possible… Un air perplexe se peignit sur le visage de Kazuki tandis qu’il fixait un instant Sora sans rien dire et il retint un soupir de lassitude de justesse. Ça aurait été une erreur fatale de sa part que de provoquer le géant avec une réaction du genre alors il se contenta d’attendre patiemment la fin de son petit monologue :

« Un collier. Et que fait-on avec un collier ? »

Il sentit qu’il devait maintenant répondre afin de mettre fin à cette stupide discussion mais il ne put s’empêcher d’être hésitant, toujours perplexe :

« On le met…!? »

« On le met. Bingo ! »

Oh non… C’est à ce moment-là que Kazuki se ressentit de nouveau en danger et il allait esquisser un moment de recul lorsque le rouquin décida d’être plus vif et qu’il lui mit le collier autour du cou avant de l’attacher de manière tellement serrée que Kazu cru qu’il allait étouffer… Il voulait partir, partir le plus vite possible pour se débarrasser de cette chose affreuse…
Sora lui tapota la tête gentiment avant de déclarer d’un air fier :


« Tu vois, Kazu-chan. Quand tu veux, tu peux ! Brave bête. »

*Crève, connard !!!*

Kazuki baissa les yeux devant le sourire carnassier du rouquin. Il se détestait d’être aussi faible et aurait bien voulu donner une raclée à ce crétin mais, après avoir jeté un bref regard de dégoût à la carcasse qui respirait à peine sur le lit, il eu un frisson et serra les poings en se mordant la langue. Il le détestait. Il le haïssait. Il voulait le tuer, lui faire comprendre qu’on ne rigolait pas avec un Katzukai mais c’était impossible. Ce n’était pas un mafieux mais un simple lycéen et il ne voulait pas impliquer d’autres personnes dans cette affaire, il ne voulait pas que cela se sache.
Comment pourrait-il garder la tête haute si on savait ce qu’il vivait en ce moment ? Il n’y avait qu’une personne à savoir ce qui s’était passé et il ne tenait pas spécialement à ce qu’une autre soit au courant. Il en allait de sa réputation !


« J’aurais peut-être dû y faire graver mon nom et mon adresse pour qu’on puisse te ramener à la maison au cas où tu te perdes… Ah bah non, c’est vrai ! C’est déjà fait. »

Le bleudinet ne pu alors s’empêcher de lâcher un léger grognement, à peine audible mais pourtant existant. Il se reprit, cependant, bien vite lorsqu’il entendit la suite :


« Enfin, pas encore, pour l’adresse… »

Un tremblement incontrôlable saisit tout son corps lorsqu’il entendit le rire cruel qui sortit de la bouche du garçon qui lui faisait face et il sentit sa bouche se tordre en moue de douleur et de dégoût rien qu’à l’idée qu’il le touche de nouveau et qu’il lui fasse de nouveau mal.
Il claqua des doigts. Et Kazuki n’eut aucune réaction, il s’était perdu un instant dans des pensées noires et fut bien vite réveillé par un glacial :


« Allez, dégage maintenant. »


Ne jugeant pas important de répondre, il s’échappa le plus vite possible avant que l’autre ne change d’avis et claqua la porte avec violence avant de s’élancer dans les couloirs. Il était sûr que c’était une blague, l’autre devait le suivre. Le jeune homme aux yeux bleus/verts dévala les escaliers à toute vitesse avant de courir dans le hall sous les yeux médusés des infirmières et de courir s’enfermer dans sa chambre.
Il reçut d’autres regards surpris : tiens, il revenait déjà ? Il s’enfermait de nouveau dans sa chambre ? Quel était ce collier ? Mais… Que se passait-il Kazu-chan ?

Une fois dans sa chambre, il retira en tremblant le collier et l’envoya valdinguer à l’autre bout de la chambre avant de s’enfoncer la tête dans ses genoux et de lâcher un hurlement de rage et de désespoir étouffé et de frapper de toutes ses forces dans son matelas. Il le haïssait. Il voulait le détruire. Le tuer. L’éliminer…
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