Wunjo Ivanova Kivimaa (Fiche complète)

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PS : J'ai demandé à pouvoir faire ce personnage à Ana avant de le créer :)

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||₪|| Wunjo Ivanova ||₪||

Wunjo Ivanova Kivimaa (Fiche complète) Wunwun

Wunjo Ivanova Kivimaa (Fiche complète) Wunwun

♠ Identification ♠

Officiellement (informations prélevées sur sa carte d’identité (sauf le surnom, évidemment) :

► Nom : Ivanova
► Prénom : Wunjo
► Surnom : Djo, Wun, Wo (l’originalité nous perdra mes amis…)
► Sexe : ♂, même si parfois on pourrait en douter
► Âge & Date de naissance : 19 ans, né un 10 novembre.
► Origine(s) : Russe

Dans un fichier caché, quelque part, dans les dossiers de l’organisation
► Nom : Kivimaa
► Prénom : Wunjo
► Surnom : kochka, Chka
► Sexe : ♂, même si parfois on pourrait en douter
► Âge & Date de naissance : 22 ans, né un 2 août
► Origine(s) : Norvégien

Du reste

► Orientation sexuelle :

« Si j’avais eu l’audace d’avouer mes sentiments, en c’qui concerne la face toujours cachée de mes amants : de grandes soirées en secret en petits repas déguisés, doux supplice, fort caprice, belle entrée, dessert au fouet, dans la nuit… En c’qui concerne la face toujours cachée de mes amants, c’est du masculin, c’est du viril évidemment ! J’n’ai jamais aimé les femmes autrement qu’en dentelles dans ces journaux infâmes qui m’ont fait homosexuel. C’est la vie… »

Wun semble s’en vanter, mais ne vous fiez pas trop à ses dires. En vérité, il est bisexuel, même s’il est vrai que, récemment, on l’ait vu plus souvent en compagnie d’hommes, généralement plus agés que lui.
Ceci dit, tout comme il y a Wunjo Ivanova et Wunjo Kivimaa, on pourrait croire qu’il y ait un Wunjo homosexuel, et un autre bisexuel.
Si vous en doutiez encore, vous pouvez maintenant en être assurés : il sera dur de faire la part des choses avec ce curieux bonhomme.

► Langue(s) : Le norvégien, même s’il ne l’a plus pratiqué depuis des années, le russe, l’anglais, le japonais. Il connaît un peu le suédois aussi.
► Étude(s) : Commerce internationnal
► Spécialité(s) : Marketing
► Groupe : Populaire, sans doute, parce qu’il fait, pour le déplaisir de l’organisation, souvent parler de lui, et qu’il est, en effet, plutôt populaire auprès des jeunes de son age.
► Club(s) : Athlétisme. Il n’aime pas particulièrement le sport, mais ça lui permet de se détendre et de se vider la tête de temps à autre.

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♠ Aspect physique ♠

► Physionomie :

Ce ne sont certainement pas ses amants en nombre…assez conséquent, qui iront vous dire le contraire : Wun a un physique agréable, et un charme, certes contestable, mais qui fait, bien souvent, l’unanimité.
Sa plus grande originalité réside dans son androgynie, certes un peu trafiquée. En effet, avec un peu de maquillage, des vêtements adéquats, et une coiffure un peu féminine, il ressemble à une femme à s’y méprendre. Mais à l’état naturel, c'est-à-dire pas maquillé, pas coiffé, et habillé de manière tout à fait banal, on se méprend rarement sur son sexe.

Attaquons maintenant le gros morceau. Déjà, non, Wun n’est pas gros, et quite à lui donner un qualificatif, on dirait plutôt qu’il est maigre, voir efflanqué, quoique ce serait peut être exagéré… Disons qu’il a une silhouette fuselée, un corps légèrement musclé par les heures passées à faire du sport de combat ou de l’athlétisme. Il n’est pas très grand, ce qui lui donne une apparence relativement fragile, de laquelle il joue beaucoup d’ailleurs.
Voilà, pour la stature générale.

Si on s’intéresse de plus près à son visage, il est évident que c’est son atout majeur. Déjà, celui-ci est harmonieux : il a un nez petit, mais pas trop droit, pas trop pincé, et des lèvres charnues sans qu’elles semblent être gonflées au silicone. Il a les pommettes hautes et légèrement saillantes, sans pour autant avoir les joues creuses ou le visage émacié. Enfin, ses yeux sont vairons, mais ça ne se voit pas énormément, puisque l'un est vert et l'autre bleu vert. Ils sont ourlés d’une rangée de cils longs qui touchent le ciel, comme une demoiselle ayant abusé du mascara. Et trônant sur le tout, une chevelure blonde, pas bouclée ni même ondulée, pas tout à fait lisse non plus, peut être légèrement ondoyante. Crinière particulièrement claire au soleil, et qui prend des teintes dorées, voir légèrement rousses, lorsqu’il fait plus sombre. La coupe est inégale, avec un astucieux entrelacement de mèches courtes, et de mèches plus longues, jusqu’à ses clavicules environ. Il les laisse volontairement lâchés et en désordre, ça fait, en partie, sa grâce.

Passons enfin au reste, et ce à quoi nous n’avons pas fait allusion. Nous passerons rapidement sur ses jambes et ses bras qui, en vérité, sont celles d’un athlète à mi-temps, à peu de chose près, quoiqu’un peu trop fines aux yeux de certains. Certes, les amateurs d’anatomies bien bâties, tendance armoire à glace ou boxeur professionnel seront certainement déçue du voyage. Somme toutes, et à l’instar de son visage, le corps de Wun reste assez enfantin. Il n’y a qu’à jeter un œil du côté de son torse, parfaitement glabre, de ses poignets qui semblent brisables d’un coup de main mal maitrisé, ou encore de ses mains mâtinées de velours.

Maintenant que nous avons passé au peigne fin l’anatomie du jeune homme, il serait peut être intéressant de voir de plus près son attitude, son comportement, les expressions qu’il arbore, et autres éléments sans doute plus parlants.
Comme vous avez sûrement pu le comprendre –et si ce n’est pas le cas, ça sera fait bien assez tôt- Wunjo est un excellent comédien. En fait, jouer la comédie, c’est pour ainsi dire son métier. Séduire également –non il n’est ni acteur ni péripatéticien…. Et donc pour bien commencer les choses, sa spécialité reste le sourire : le sourire mignon, le sourire tendre, le sourire séducteur, le sourire timide, le sourire encourageant, le sourire moqueur, il les connaît tous, et peut vous faire n’importe lequel de ceux-ci sur demande, à moins qu’il ne soit véritablement bouleversé ou troublé. En deux mots : méfiez vous de ses sourires, qui ne veulent souvent rien dire. Mais d’un autre côté : qui s’en méfierait ? Des gens qui sourient à tout bout de champ, il y en a des tas, pourquoi Wun ne serait-il pas l’un deux ? Et bien justement : RIEN ne vous indique qu’il n’est pas l’un deux.

Ensuite, les jeux de regard. Là aussi, il est plutôt doué. S’il ne veut rien laisser passer, soyez en surs, ses yeux seront deux billes mates où rien ne passent et rien ne se reflètent. A l’inverse, s’il veut vous faire croire qu’il est triste, heureux, ou furieux, il le fera. Manipuler par son attitude, c’est sa grande spécialité. Si ça peut vous rassurer, dites vous qu’il s’amuse rarement à jouer à ce qu’il ne ressent pas, et il n’en voit pas franchement l’intérêt, à moins qu’il soit en mission, naturellement.

Et pour finir : sa gestuelle. Simple et mesurée, en deux mots. Il n’aime pas les gestes excessifs qui le laissent trop facilement transparaitre. Enfin, Wunjo Ivanova ne les aime pas. Kivimaa, lui, en est déjà plus friand, et les coups de poings, les gifles, les gestes agressifs se perdent déjà beaucoup plus facilement avec lui. Disons que s’il est en colère, il ne cherchera pas à la cacher derrière une attitude sereine, alors que le comédien, lui, le fera, et par-dessus le marché, il le fera bien !

► Vêtements :

Justement, pour en revenir à l’androgynie trafiquotée de monsieur, il se trouve qu’il aime en jouer, et c’est même, pour ainsi dire, son principal outil de travail. La raison ? Simple : la plupart de ses cibles sont des hommes, et comme, à part dans les mangas yaoi, tout le monde n’est pas homo, il lui faut parfois jouer les demoiselles pour mener à bien ses missions.
Donc, justement, les vêtements féminins, ça lui connaît. Ce qu’il préfère, ça reste les kimonos, vêtement qui sied autant aux hommes qu’aux femmes. Il apprécie déjà nettement moins les robes et les jupes.

Bien sur, à Keimoo, il évite de se travestir : ça n’a aucun intérêt, et il est tout de même plus à l’aise dans des vêtements masculins. De plus, son but n’est pas d’attirer l’intention.
Comme il est supposé venir d’une famille aisée –en fait, pétée de thunes…- et que ça lui donne du cachet, il porte très souvent des chemises dans les tons clairs, pastels : blanches, bleues pâles, vert pâle, jaunes, orangées, mais aussi parfois des chemises noires. Parallèlement, afin de se fondre le mieux possible dans le paysage ‘ados’, il possède aussi, dans sa garde robe, quelques jeans. Et il adore les pulls. Un peu normal, me direz vous, quand on a grandi en Norvège, puis dans le grand est de la Russie, c'est-à-dire des zones aux climats pas toujours favorables aux frileux.

Mais là où il est le plus à l’aise, c’est lorsqu’il est peu vêtu. Sauf que bien entendu, il ne compte pas défiler en petite tenue dans les couloirs de Keimoo. Disons simplement qu’il profitera amplement des beaux jours de l’été à venir pour se balader torse-nu, et pour se prélasser près de la piscine.

Pour ce qui est des couleurs, il faut bien dire que celles qui lui vont le mieux restent le noir et le blanc, les couleurs de l’élégance vestimentaire. Le noir lui dessine en général une silhouette féline des plus attirantes. Le blanc lui donne un air plus « zen », ou plus sportif, selon la tenue choisie.
Les autres couleurs ont rarement de place dans sa garde robe à part peut être sur ses nombreuses chemises.

► Autres :

Wunjo a les lobes percés une fois, vestige de son adolescence qu’il n’a jamais ôté. Il y attache toujours la même chose, c'est-à-dire des croix en plaqué or accrochée au bout d’une chaine. Des fois que certains se le demandent : non, ces croix ne représentent rien pour lui. Il les a acheté lorsqu’il avait 14 ans, ne les a jamais quittées depuis, voilà tout.
Il a également un tatouage dans le bas du dos, représentant des ailes stylisées de chauve-souris s’entremêlant (click, même si on n’en voit que la moitié, le tatouage est quasi-symétrique). Il se l’est fait faire en entrant dans l’organisation. Une sorte de signature de contrat à vie, si vous voulez…
A part ça, il porte quasi toujours une chevillière à la cheville droite, qui est fragile, et une chainette en argent à la gauche, ainsi qu’une chaine en argent deux fois enroulée à son poignet droite –la chaine ne lui va plus au cou.

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||₪|| Vous ||₪||

► Prénom : Unknown
► Âge : J’ai 10 ans, je sais que c’est pas vrai, mais j’ai 10 ans ♫
► Serez vous actif ? 6 ?
► Comment avez-vous connu le forum ? Déjà un compte :)

► Avez-vous lu le règlement ? Bon Code by Ana

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♠ Aspect psychologique ♠

► Psychologie :

« Je suis une grosse tortue dans cette grosse boîte en or, que l'on transporte en salut sur des tambours trop forts. Y a ma tête et mon cul qui négocient sans façon contre quelques pauvres écus leur place au Panthéon. Oh oui cette grosse tortue dans cette grosse boîte en or, avec sa carcasse en alu et son coeur de porc, et sa tête et son cul négociant sans façon le droit d'être le roi des cons ! »

Wun a très bien appris la leçon, et sait se comporter en vrai gosse de riche méprisant et méprisable. Or, gosse de riche, il ne l’est, à la base, pas du tout. Comment pourrait-il posséder une fortune alors qu’il ne possède, pour ainsi dire, rien. On possède pour lui. L’organisation possède pour lui.
Mais on encra bien vite dans sa tête ceci : tes deux seuls talents sont ton charme, et ta facilité à jouer la comédie. S’il est accepté et apprécié au sein de l’organisation, c’était avant tout pour cela.
Ce qui nous pose rapidement face à un problème : qui faut-il vous décrire : le vrai Wunjo, ou bien celui qu’il prétend être, son personnage, son jeu d’acteur, c'est-à-dire celui à qui, paradoxalement, vous risquez le plus d’être confronté ?
Allons-y pour les deux…sait-on jamais, des fois qu’un jour, vous lui parveniez à faire tomber le masque.

Commençons néanmoins par celui que vous rencontrerez probablement : Wunjo Ivanova, 17 ans, fils d’un puissant entrepreneur russe. Le mot d’ordre était : ne pas se faire repérer, ne pas se faire remarquer. En d’autres termes : être un ado sans histoire, sans souci, si possible sans ami, sans complication.
De ce point de vue là, on peut dire que Wunjo essuie un cuisant échec. Trop pris dans son rôle qui, au fond, l’amuse beaucoup, il s’est transformé en gosse de riche attirant trop l’attention, séduisant à tout va, s’amusant sans se cacher. Bref : Wun est populaire. Pire encore, il fait parti de ceux que certains appellent les « famous ». Les stars à l’échelle d’une Académie, si vous préférez. Avec sa belle gueule, ses manières un peu princières –et on peut se demander d’où il les tient celles-là- et son naturel à l’aise et chaleureux, il n’a pas trop tardé à faire chavirer les cœurs, ou à agacer : la recette parfaite de la popularité.

C’est que le garçon en profite un peu. Il n’a, enfant, et adolescent, jamais été populaire, ni spécialement admiré –ou haï. C’était l’enfant passe-partout, maintenant il est l’ado adulé, et il en joue.
Avec ses camarades, il se montre la plupart du temps aimable, mais jamais familier. Il n’est pas là pour se faire des amis, alors il garde les distances du mieux qu’il peut. Il ne fait d’ailleurs jamais l’effort de s’intéresser aux autres. Parfois, on sent même naitre chez lui une pointe d’agacement alors que quelqu’un s’acharne à essayer de se rapprocher de lui. Pointe d’agacement qu’il tente au mieux de dissimuler, malgré tout.

Pour les professeurs, il est l’image type du branleur qui compte sur le fric à papa et sa jolie gueule d’ange pour réussir dans la vie. S’ils savaient, ils sont loin du compte…
Néanmoins, puisqu’il était stipulé dans le contrat qu’il devait se ‘fondre dans le décor’… Il n’était pas dit qu’il devait devenir le bon élève travailleur et assidu. Comment pourrait-il l’être ? Il a toujours plus tenu du cancre que du premier de la classe, et les études le lassent, l’ennuient.

En dehors des cours, il se plait à jouer le rôle de la parfaite petite peste au masculin. Naturellement, l’enjeu étant de ne pas se faire virer de l’école, il fait un effort, il se tient bien. A l’extérieur, pas de mention. Il peut jouer à cheval sur son rôle d’héritier capricieux et son propre caractère, et le mélange est…tonique disons.

Comme il le dit lui-même :

« Je n’suis qu’une grosse tortue en porche décapité j’ai la carcasse en alu et le cœur en acier chromé. J’ai le mépris d’l’inconnu, la classe du porte monnaie, les amis qui n’courent pas les rues, l’amitié qui porte un grand mais. »

En quelques mots : la tortue, pour l’aspect carapace, et l’aspect mystérieux, secret. Forcément, il ne va pas crier sur les toîts qu’il est espion pour une organisation à forte tendance mafieuse…
Du reste, des amis, comme dit, il n’en a pas des masses. Des connaissances, des amants, des coucheries, des camarades, appelez ça comme vous voulez, oui. Au-delà, non.
Quant à l’argent, bien entendu, fourni par l’organisation pour les « besoins de la mission ». Des « frais généraux » si vous voulez…
Pourquoi s’en priver…

« Je ne suis qu'une flambeur de soirée mondaine. Les tops models en fleur poussent comme de la mauvaise graine. Je mets deux mots l'un après l'autre elles sont toutes folles de moi. Je fais ma ptite gueule d'apôtre et mes grandes allures de roi. Des abruties ! »

Car oui, des soirées mondaines, il en fait. Il en profite. Avantages du métier, que voulez-vous, pourquoi s’en priverait-il. D’autant plus que sa cible assiste à ces mêmes soirées, alors, quel meilleur endroit que ces soirées pour le rencontrer ? En tirer bénéfice, au passage, n’est absolument pas exclu. Ceci dit, n’allez pas croire qu’il tire du plaisir à défiler dans des vêtements trop chers et à parader. Ce qui l’intéresse, là dedans, outre son boulot, c’est l’alcool, l’aspect festif. Et puis, aussi, peut être un peu, tester ses capacités de comédien et s’en amuser.

Bon, attaquons maintenant au gros morceau, c'est-à-dire, Wunjo Kivimaa, 20 ans, norvégien de son état.
Dire qu’il n’a rien à voir avec Wunjo Ivanova serait faux. Disons, si l’on voulait faire court, et être un peu cinglant, qu’il s’agit du même garçon, en moins bien. Moins populaire, moins sympathique, moins de self control.
Wunjo Kivimaa tient en fait plus du petit voyou que du gosse de riche. Normal, après tout, quand on joue la main d’œuvre de la mafia russe.
Plus violent, il est également plus facile à mettre en colère, et s’il se sent en danger, il n’hésite pas 10 secondes avant de vous coller sa main dans la figure.
Plus farouche et méfiant, il n’est pas rare qu’il se montre mauvais, un brin cynique, voir agressif avec les gens qui l’accostent. Faire ami-ami avec les gens c’est de loin pas son point fort, et il considère tout ce qui bouge comme un potentiel ennemi. Méfiance excessive.
Il peut toutefois se montrer aimable et drôle, voir attendrissement, et sympathiser avec des gens. Il commencera à être sur ses gardes s’il sent que la personne en face essaie, d’une manière ou d’une autre, de se lier à lui. Ca, ça lui déplait. A part les membres de son organisation, il ne veut de liaison quelqu’elle soit avec personne !

Même s’il n’y parait pas, c’est un garçon assez fragile et instable, car il n’a pas grandi dans un environnement franchement approprié. Très susceptible aussi, qui se vexe pour un rien, sans doute par manque de confiance en lui.
En fait, Wunjo a un sacré problème identitaire. Ca peut jouer en sa faveur, puisqu’il s’identifie très facilement aux divers rôles qu’il a à jouer. Mais d’un point de vue équilibre psychologique, ça n’est pas l’idéal, et cela ne facilite aucunement son relationnel.

Mais pour tout dire, son personnage n’est pas SI différent de sa propre personnalité, pour la simple et bonne raison qu’il serait sans doute trop difficile de maintenir un rôle si éloigné de soi-même aussi longtemps, et que le garçon finirait sans doute par présenter de graves troubles de la personnalité.
Cependant, ce petit double-jeu lui cause parfois des problèmes, et il n’est pas rare qu’il se trouve dans une situation où il ne sache plus comment réagir : à qui faire appel ? A lui-même, à sa conscience, à son bon sens, ou à ‘l’autre’ ?
Le second problème qui survient relativement souvent également est qu’il n’a aucun sens du risque : lorsqu’il joue le rôle d’Ivanova, il se sent presque intouchable, comme si, au fond, on ne pouvait pas le punir ou lui reprocher les actes de son personnage. Là, avouons le, on frôle, effectivement le trouble dissociatif avec personnalités multiples, même si Wun considère toujours son rôle comme un rôle, et non comme une partie de lui-même.

► Particularités :

♣ Loisirs :

l’athlétisme, la lecture, et l’écriture. Pour être sain d’esprit et de corps. « Un esprit de sainteté dans un super corps de champion ».
Plus sérieusement, l’athlétisme est pour lui essentiel, puisque c’est lorsqu’il le pratique qu’il peut totalement se vider l’esprit, et oublier complètement sa vie, son boulot.
La lecture lui permet de s’évader et de profiter d’un peu de calme.
L’écriture, enfin, est son meilleur moyen d’expression, et une excellente façon d’extérioriser ce qu’il garde pour lui. Il n’aime d’ailleurs pas trop qu’on lise ses écrits, ça revient à peu de chose près à lire en lui, et donc à ce qu’il se dévoile.

♣ Goûts :

Wunjo a les mêmes goûts que les gens de son milieu : il aime l’alcool, le tabac, et la luxure. Formidable train de vie pour quelqu’un de son age… Ceci dit, il a parfois des éclairs de motivation pour arrêter de fumer, mais ça n’est pas chose aisée quand on a un entourage tendance cheminée. Pour l’alcool, il s’agit pour ainsi dire de son péché mignon, mais ça n’est pas spécifique à son milieu, puisque de nos jours nombreux sont les jeunes à aimer s’enivrer. Et puis bon, la Norvège et la Russie ne sont pas connues pour être les pays les moins consommateurs d’alcool…
Quant à la luxure, avouons le, à la base, c’était plus une affaire du boulot –no comment-, mais rapidement, Wunjo en fit une de ses activités « détente ».

Cette parenthèse étant réglée, passons au reste, car si on ne vit pas d’amour et d’eau fraiche, on ne vit pas non plus de sexe et d’alcool fort.
Ce qu’il aime ? Comme tout le monde, des choses plus ou moins inattendues.
Wunjo adore les fraises et les melons, les amandes, la noix de coco, et les pistaches.
Il adore la musique où se mélangent des sonorités classiques et du rock. Il s’intéresse beaucoup aux cultures nordiques, russe, et japonaise.
Curieusement, et sans doute parce qu’il n’a pas tellement eu l’occasion de s’y familiariser, il est fou de jeux vidéos, et dés qu’on lui donne l’occasion d’y jouer, il se jette dessus et y passe des heures au bas mot.
Wun apprécie également la photographie. Entendons nous bien, il n’aime pas ETRE photographié, ni même prendre des photos de quelqu’un, il aime juste en regarder, les commenter, les critiquer.
Il adore les sorbets, particulièrement les sorbets melon, framboise, citron, et pêche.
Il adore aussi le cinéma et les films, particulièrement les films anglais et indiens –il n’aime pas spécialement les films américains. Les soirées tranquilou dans un canapé avec quelqu’un ou seul à regarder un feuilleton lui conviennent parfaitement.
Mais il aime aussi faire la fête, l’agitation bruyante des bars, les saoulards maladroits et idiots qui le font rire, les petits jeunes qui se trémoussent sur la musique, tout ça l’amuse.
Chose plus étonnante déjà, il aime le bricolage et la couture, et le rafistolage. Il est même plutôt doué pour cela : réparer les meubles, les objets, recoudre les vêtements. A l’inverse, c’est un véritable pied en cuisine. Pourtant, il aime bien ça, mais il n’a décidément aucun talent là dedans.

Il déteste les voyous et les racailles de bac à sable qui le méprisent pour sa soit disant popularité. C’est que, voyez-vous, en matière de ‘voyouseries’, il considère qu’ils font pâles figures avec leurs rackets, leurs graffitis et leurs rebellions d’ados, en comparaison de ses trafics d’argent, d’armes, ou de drogue, et de ses meurtres. Sauf qu’évidemment, il ne peut pas leur présenter les choses ainsi. Disons simplement que s’il faut en venir aux mains, sous sa carrure fragile, se cache un combattant plutôt bien entrainé.

♣ Tics tocs manies
Tripoter ses cheveux, comme environs 95% des gens ayant des cheveux un minimum longs. Pas très original. Mais nulle ne dit qu’une manie doit être originale.
Il se passe également souvent la langue sur les lèvres pour les humidifier, et tant pis si ça fait chien affamé.
Lorsqu’il était plus jeune, il portait des lunettes, depuis, il a tendance à souvent se masser l’arrête du nez, comme si les lunettes le gênaient encore. Sans doute le symbole du cul de jatte qui a encore une jambe qui le gratte…

♦ Civil - Dealer - Bookmaker Age : 37 644 **KMO** :

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♠ Biographie ♠

► Famille :

Wunjo Ivanova Kivimaa (Fiche complète) Wunmaman

Kamilla Kivimaa, sa maman

Une photo d’elle peu de temps après qu’elle ait eu Wunjo. C’était une fille-mère pas franchement aimante, mais pas mauvaise mère non plus. De toute façon Wun en garde très peu de souvenir. Il n’aime pas parler d’elle, parce qu’il n’a rien à dire sur elle, tout simplement.

Nikolai Kovanov, son père

Il ne l’a pas beaucoup vu, et ne le voit toujours que peu. A ses 10 ans, il l’a retrouvé, et s’est annoncé comme étant son fils. Loin de le repousser, il a décidé de le prendre en charge….ou presque. Disons qu’il lui a choisi un tuteur. Depuis, Wunjo le voit très rarement. En tant que petite main de l’organisation, il n’a pas vraiment de raison de rencontrer le grand patron, si filiale soit leur relation.

Wunjo Ivanova Kivimaa (Fiche complète) Wunpapa

Wunjo Ivanova Kivimaa (Fiche complète) Wunpapa

Misha Ivanova, son tuteur, et père spirituel

Misha est un homme de main et un décisionnaire de l’organisation, à qui Nikolai à confier Wunjo, son fils. Misha a pris très à cœur ce rôle. Il s’en est occupé comme un père, mais aussi comme un professeur et un supérieur, lui apprenant le métier d’espion/tueur à gage, en même temps qu’il ne l’éduquait, le chérissait. Bref, Misha, c’est son tout.

Wunjo Ivanova Kivimaa (Fiche complète) Wunfrere

Wunjo Ivanova Kivimaa (Fiche complète) Wunfrere

Akim Yafil, son frère spirituel, son coéquipier, et meilleur ami

Le garçon avec lequel il travaille souvent en équipe, et avec qui il a grandi. Wunjo est arrivé à 10 ans dans l’organisation, Akim, qui a un an de moins que lui, à ses 13 ans. Depuis, ils sont quasi inséparables. Leur relation est assez ambiguë, mais pour faire simple, on peut dire que Wun ne peut se passer de lui.
Akim est actuellement en mission en Chine.

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► Histoire :

L’enfance de Wunjo figure, aujourd’hui, dans des dossiers verrouillés et auxquels personne n’a accès, comme à peu près tous les dossiers concernant les membres de l’organisation. Tout ce qu’on en sait, c’est ce qu’il veut bien en dire, et surtout, ce dont il se souvient.

Une chose est certaine, Wunjo est né à Oslo, en Norvège, d’une fille-mère Russe, ayant émigré en Norvège.
Comme beaucoup de fille-mère, elle avait une certaine tendance à dénigrer un peu le garçon, sans même pouvoir s’appuyer sur ses parents à elle, restés en Russie.
Wun a très peu de souvenir de cette époque, et d’ailleurs tout aussi peu de sa maman. Il garde quelques images floues d’elle : elle était blonde, comme lui, avec des cheveux très longs.

Il ne se souvient même plus de ce qu’on lui dit, lorsqu’il fut envoyé en famille d’accueil, à l’âge de ses 6 ans, et qu’on le sépara de sa mère. Sans doute qu’elle était morte, à moins que ça ne soit la conclusion qu’il ait tiré, des années plus tard, lorsqu’il ressassait son absence. Peu importe au fond. Elle n’avait été qu’une inconnue, qu’une chevelure blonde sans visage dont il gardait des souvenirs flous. Pas de haine mais pas d’amour. Ce ne fut que bien plus tard, à ses 14 ans, qu’il découvrit une photo d’elle. Enfin, d’elle il y a longtemps. Ca ne lui fit ni chaud, ni froid. C’était comme si on lui avait donné la photo d’une parfaite inconnue et qu’on lui avait dit « voilà, c’est elle qui t’a mis au monde ». Ah bon, fort bien, mais encore ?

Sa famille d’accueil. Une femme d’environ la cinquantaine, et un homme peut être un peu plus agé. Lui, norvégien, elle mi-russe mi-norvégienne, comme la mère de Wun. Coïncidence ? Sans doute que non, mais à 6 ans, on ne se pose pas ce genre de question…
Son enfance fut, au fond, pas marquante. Pas plus qu’une autre en tout cas, mais la vérité est que, compte-tenu de son adolescence, riche en évènements marquants et surprenants, cette période de sa vie paraissait fade. Il ne se passe pas grand-chose, et c’est pourquoi, sans doute, Wunjo en oubliant la majeure partie. D’ailleurs, il parle très peu de Yulia et Fredrik, ses parents adoptifs.
Ces derniers furent des parents ‘corrects’. Ils ne le maltraitèrent pas, et Wun ne manqua jamais de rien. Ca n’était pas non plus un enfant pourri-gâté, bien sur. Un enfant normal, passe-partout. Il ne put jamais prétendre manquer d’amour non plus, même si, honnêtement, avec du recul, sa famille lui manque peu, voir pas du tout.
D’ailleurs, la preuve en était toute faite : le jour venu, il n’hésita pas à les quitter, à tout plaquer, sans même leur laisser un nom ou une adresse, ni quoique ce soit d’autre. A ses 10 ans, il décida de tirer un trait sur son passé.

Pourquoi ses 10 ans ?

Resituons.

Wunjo, agé de 10 ans moins quelques heures, revenaient tout juste de l’école, d’humeur plutôt joyeuse puisque c’était son anniversaire, et que les anniversaires sont toujours des jours heureux, ou presque.
Il poussa la porte de chez lui, ouverte, comme toujours quand Yulia était là, et cria qu’il était rentré. Il n’obtint aucune réponse, appela encore Yulia. Aucun bruit dans la maison. Ah si. Un murmure. Une voix. Une voix pleine de reproche. Deux voix même, se répondant, se disputant.
Wun fronça les sourcils : Fredrik était déjà rentré ?

Il se laissa guider par la provenance des deux voix, et se retrouva devant la porte du salon, fermée comme elle ne l’était jamais. Il hésita un instant, puis actionna la poignet, et pénétra dans la pièce à l’instant même où Yulia lançait, sur un ton agacé, agitant sous le nez de Fredrik une liasse de papier :

« Puisque je te dis qu’il est assez grand ! »

Et puis brusque silence, deux paires d’yeux tombent sur le visage surpris et perdu du petit Wun d’à peine 1m40 à cette époque. Pour un peu, on aurait entendu une mouche voler dans la pièce, sauf que mouche il n’y avait pas.
Au bout de quelques secondes qui semblèrent des minutes, Yulia reposa prestement la paperasse sur la table derrière elle, espérant sans doute que le garçon n’ait rien vu, avant de se diriger avec lui à grands pas, un sourire faux collé au visage.

« Wuny (ndlr : oui, no comment pour le surnom…), tu es rentré. Il y a ton goûter qui t’attends dans la cuisine ! »

Elle jeta un regard attendu à son mari, avant d’attraper Wunjo par les deux épaules et de l’emmener vers la cuisine.

Le soir même, l’ambiance était plus tendue que d’ordinaire au sein de la petite famille, alors qu’elle aurait dû, au contraire, être plutôt joviale en ce jour d’anniversaire.
Wun était monté plus tôt que d’habitude dans sa chambre pour éviter le silence glacial de ses parents. C’est aux environs de 10h du soir que Yulia vint le trouver dans sa chambre. Il était assis à son bureau, en train de lire.

« Wuny…tu peux descendre au salon ? Ton père et moi on aimerait te parler… »

Inutile de vous retranscrire telle quelle la conversation, qui dura près de 2 heures, mais elle fut, pour le garçon, riche en surprises, et pas forcément en bonnes surprises.
Yulia lui exposa en version raccourcie l'histoire de sa véritable mère, éludant volontairement certains points, qu'elle estimait ne pas concerner un jeune garçon.
Pour faire simple, tout ce qu'ils savaient était que sa mère avait eut une relation éphémère avec un homme russe louche et pas franchement droit, et de cette union était né Wunjo. Sauf que, comme il se foit, l'homme en question était parti bien avant sa venue au monde, et sa mère s'en était occupée seule. La femme avait une maladie vénale de la plus haute gravité, et en est décédée, laissant Wun à Yulia et Fredrik avec, en plus de celà, un coffret. Leur mission était de remettre ce coffret à Wunjo lorsqu'ils l'estimeraient suffisamment prêt à entendre la vérité.

♦◊♦◊♦◊♦◊♦◊♦◊♦◊♦

Wun était assis sur son lit, incapable de trouver le sommeil, hésitant à ouvrir ce fameux coffret, se demandant ce qu'il allait y trouver. Il resta un moment immobile, avec pour seule compagnon le bruit de ses ongles courts tapotant sur le bois de la boîte.

Et puis, il se décida. Prenant une inspiration comme s’il s’agissait de l’acte le plus important de sa vie –et ça l’était, mais évidemment, il ne le savait pas encore-, il souleva délicatement le couvercle.
Ce qui se trouvait à l’intérieur était relativement décevant. Deux ou trois photo, une lettre, un papier agrafé à un article de journal. Il sortit tout le contenu en renversant le coffret sur son lit, et étala le tout pour avoir une vue d’ensemble. Il s’empara d’abord d’une photo où se trouvait une femme, assez jeune, et un homme qui devait avoir facilement la trentaine. La femme, de ses maigres souvenirs, et de par un chouïa de logique, devait être sa mère quand elle était plus jeune. Et l’homme, son géniteur, celui dont Yulia et Fredrik lui avaient parlé.
Sur les autres photos, il s’agissait du même homme, seul, et vraisemblablement un peu plus vieux. Il s’empara ensuite de la lettre, en en commença la lecture.

Citation :: « Wunjo,

Quand tu liras cette lettre, je serai déjà morte. J’ignore à l’heure actuelle quel age tu peux bien avoir car, évidemment, je ne sais pas quand je mourrai. Je sais juste que, quand ça sera le cas, tu sois en mesure de retrouver ton père. Trop d’enfants ne grandissent pas équilibrés parce qu’ils ne connaissent pas leur racine, et je n’ai pas envie que ce soit ton cas. C’est pourquoi je te laisse le nécessaire pour retrouver Nikolai Kovanov, ton père.

Je vais également t’en dire un peu plus sur lui, car je préfère que tu saches l’essentiel avant de tenter –ou non d’ailleurs – de le retrouver.
Tout d’abord, je tiens à ce que tu saches que c’est un homme dangereux, et je ne dis pas ça pour plaisanter, je le dis parce que tu es mon fils, et que je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose à cause de lui. Il trempe dans des affaires louches, a des relations avec la mafia. Je n’en sais pas plus que cela car, comme tu t’en doutes, il ne me disait pas tout, loin de là même.

Ne te sens pas obligé de le retrouver, je ne sais pas quelle surprise s’attendra ni comment il réagira. Si je te donne ces informations c’est uniquement au cas où tu voudrais, un jour, renouer avec tes racines, puisque moi, je ne serai plus de ce monde.

Bien à toi, mon fils,

Ta maman »

On ne pouvait pas vraiment dire que Wunjo était ému à la lecture de cette lettre. Il se sentait juste….bizarre. Comme si on venait de lui révéler quelque chose qu’il ne devait pas savoir. Aucune émotion ne s’agitait en lui, si ce n’est peut être l’incompréhension. Il était perdu. Et il ne savait pas quoi faire, il ne savait pas ce qu’il devait faire de tout cela.

Son père, il s’en fichait, et il n’avait jamais cherché à en savoir plus sur lui. Ses parents étaient Frefrik et Yulia. Ceux qui l’avaient élevé, les seuls.
Il se sait du dernier papier que contenait la boite. Un article de journal, et un papier. Larticle montrait la photo de celui qui était supposé être son père : un air sévère, presqu’hautain, des yeux revolver, la bouche tordue par une moue austère. Et le texte expliquait que Monsieur Nikolai Kovanov, directeur adjoint d’une grande entreprise de pétrole russe –dont Wunjo ne put lire le nom, puisqu’il était écrit en russe…- était accusé de fraudes et de malversations.
Et enfin, sur la papier, un nom, Kovanov Nikolai, et une adresse, à St Petersburg, en Russie.

L’enfant s’endormit roulé en boule, le papier froissé serré dans une de ses mains, une photo de Nikolai tenue dans l’autre…

♦◊♦◊♦◊♦◊♦◊♦◊♦◊♦

« Où est ta mère ?
- Pardon ?
- Où est ta mère ?
- Elle est partie chercher mon frère, elle m’a demandé d’attendre ici.
- Tout seul ?
- Oui, pour que mon père nous retrouve quand il aura fini sa cigarette.
- Tu veux que j’attende avec toi ?
- Non ça ira monsieur.
- Mm… »

Wunjo observa d’un œil inquiet le chef de gare hésiter, puis s’éloigner. Il profita que celui-ci ait le dos tourné pour se faufiler entre les voyageurs qui attendaient le train sur le quai et se perdre dans la masse.

Il s’appliqua à rester caché le temps que le train entre à gare, puis à entrer dans les premiers, mettre en place ses affaires, placer le petit coffre sur la tablette accrochée au dossier devant lui, et attendre que le train ne démarre.

Prendre les billets avait été plus simple que prévu, grâce à internet et la carte de crédit chipée à Yulia. Il en avait pris deux, ça faisait parti de son plan pour qu’on le laisse tranquille pendant le voyage. Pour l’instant, tout s’était passé sans complication, même s’il savait que les choses se corseraient probablement lorsqu’il faudrait passer les frontières. Il préférait ne pas y songer pour l’instant, et il s’endormit.

En plein milieu du voyage, il se fit réveiller par le controlleur, qui lui demande son billet avec un air suspicieux, se demandant sans doute ce qu’un garçon aussi jeune faisait seul. Wunjo sortit les deux billets, fit signe à l’homme de s’approcher, et lui chuchota, d’un air timide, que sa maman était au toilette. Suffisamment bas pour que les autres personnes du wagon ne l’entendent pas, et ne s’en mêlent pas. Il y aurait toujours un emmerdeur pour intervenir et dire que le garçon était seul depuis le début du trajet.

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Trois jours, c’est le temps que lui prit le voyage jusqu’à St Petersburg. Il faillit se faire prendre 12 fois, mais grâce à la naïveté de certaines personnes, à la gentillesse, l’inattention ou le désinteret des autres, il arriva à bon port. A croire que le sens du trafic était quelque chose d’inné.

Il lui fallut environs 5 heures pour trouver le bâtiment à l’adresse écrite.
Vers 18h, l’enfant se tenait devant la grande bâtisse, une espèce d’immense manoir, stylisé de manière palais oriental, gardé par des grilles de 3 mètres. Il ne resta pas une minute planté là, qu’il entendit des aboiements, et vit d’énormes chiens, des dobermans semblait-il, même s’il n’était pas doué pour reconnaître les chiens, surgir de nulle part et encercler l’entrée. L’enfant déglutit, pas bien à l’aise devant ses bestioles presque plus grandes que lui.

Une voix grésillant sortit alors de l’interphone installé devant la grille, lui demandant qui il était et ce qu’il voulait.

« Je m’appelle Wunjo Kivimaa. » se présenta l’enfant, en anglais maladroit, essayant de garder une voix assurée. « Je voudrais voir Nikolaï Kovanov. »

Silence, pas de réponse. Entêté, le gamin resta planté, s’éloignant juste assez pour ne plus voir les machoires des molosses s’ouvrir et se refermer sur une rangée de dents effrayante à chaque aboiement.
Il se demanda pourquoi son père était si bien gardé, et qui il était. Il se demandait aussi comment entrer. Escalader des grilles de trois mètres pour se retrouver devant les monstres lui semblait une mauvaise idée. Il était jeune, pas complètement inconscient.

Il s’éloigna un peu plus et s’assit par terre, suffisamment loin pour que les chiens ne soient plus perturbés par sa présence.

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Une heure passa, puis deux, la nuit était tombée, mais l’endroit était éclairé par les deux énormes lampadaires qui encadraient le portail, et qui projetaient leur lumière crue sur lui et sur le petit chemin qui s’échappait vers le cœur de St Petersburg.
Vers 21h, ou quelque chose comme ça, Wun avait perdu la notion du temps et n’avait pas de montre, la pluie commença à tomber, obligeant le gamin à se décaler sous un arbre pour limiter les dégats hydriques.

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Une heure. Ou peut être un peu moins, c’est le temps qu’il fallut pour que quelqu’un se décide à sortir du manoir. C’était une personne haute, avec de longs cheveux clairs, que Wunjo distinguait mal avec le mauvais éclairage. Il était entouré de 5 hommes en costars qui ressemblaient étrangement à des Smith. Celui qui devait être le chef s'adressa à lui en anglais parfaitement maitrisé:

« Wunjo Kivimaa ?
- Euh…oui
- Veuillez nous suivre »

Et avant qu’il n’ait pu donner son accord ou non, on le saisit par les bras pour le remettre debout et le faire avancer. Wun était plutôt soulagé d’aller au chaud et au sec, et, de peut être ENFIN pouvoir retrouver son père.

Il avait mis deux semaines après l’ouverture du coffret à se décider. Ils n’en reparlèrent pas avec Yulia et Fredrik, et tout le monde fit comme si rien ne s’était passé. Mais dans sa tête, ça travaillait, il s’en rendait malade et n’en dormait plus la nuit. Ce père qui n’avait jamais eu aucune importance pour lui devenait comme une obsession. Il se demandait pourquoi sa mère avait tenu à ce qu’il le retrouve. Pourquoi avait-elle précisé que ce n’était pas un type bien ? Il avait comme l’impression qu’il DEVAIT aller le voir. Bien sur, dans la tête de sa mère, la rencontre n’aurait sûrement eu lieu que bien plus tard, quand Wun serait un adulte équilibré et, qu’avant de former une famille, il voudrait connaître la sienne. Oui mais ce coffret avait fait irruption dans sa vie maintenant, et c’était un peu comme si, maintenant, il était obligé d’aller retrouver ce père.
Après avoir pris sa décision, il lui avait fallu le temps de récolter un peu d’argent, en travaillant dans le quartier, en chippant à papa et maman, le temps de se renseigner sur l’itinéraire, de réserver les billets, bref, de s’organiser.

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Après avoir parcouru ce qui lui semblait des mètres de couloir –enfin, parcouru est un bien grand mot, après avoir survolé, à moitié porté par les smiths- ils arrivèrent enfin dans un grand bureau. La pièce devait faire au moins 3 fois la chambre à coucher de Wunjo, et le bureau à lui seul faisait la taille de son lit.

En même temps, le bureau avait plutôt intérêt à être grand vu le monde réuni là. Il y avait un homme, d’environ 60 ans, assis derrière le bureau. Cheveux gris, crâne un peu dégarni, petit, trapus, il fixait Wun avec un air interrogateur. Autour de lui, 4 autres smith. Il y avait la personne aux cheveux longs et blonds, un homme, celui qui avait cherché Wun dehors, ses 5 accompagnateurs Smiths, et encore deux autres hommes, postés prêts de la fenêtre. L’homme aux cheveux gris échangea quelques mots avec l’homme blond, en russe, et Wunjo en profita pour se dégager de l’emprise des gardes du corps pour s’approcher légèrement du bureau, attendant que l’attention se reporte sur lui.

« Bon alors, Wunjo Kivimaa, tu souhaitais me voir ? »

Wun dévisagea l’homme avec surprise. Cet homme serait-il Nikolai Kovanov ? Il ne lui ressemblait pas. Même s’il n’avait pas de photo très récente, c’était impossible de changer autant, si ? Il plissa les yeux, un peu suspicieux, trop impressionné pour oser répondre « non ».

« Je cherche Nikolai Kovanov » dit-il, prudent. « C’est mon père » ajouta-t-il, s’approchant du bureau pour y déposer la photo de Nikolai et de sa mère.

L’homme grisonnant se pencha, s’empara de la photo, l’observa, fronça les sourcils, fit signe aux deux hommes près de la fenêtre de s’approcher ainsi qu’au blond, et ils commencèrent à discuter en russe, laissant Wun complètement déboussolé.
Il resta bien 10 minutes planté, à sautiller d’un pied à l’autre, les muscles embourbés par le froid, n’ayant qu’une envie, se changer, se sécher, manger quelque chose, et voir Nikolaï.
Enfin, la discussion prive sembla prendre fin.

« Gamin, on va te donner une chambre, tu verras Nikolaï demain. »

♦◊♦◊♦◊♦◊♦◊♦◊♦◊♦

Une bonne nuit de sommeil dans un vrai lit, de nouveaux vêtements et un bon repas firent le plus grand bien à Wunjo, qui ignorait encore s’il allait devoir reprendre la route ou non. Au pire, il appellerait ses parents pour qu’ils viennent le chercher ici…
Il resta dans sa chambre à tourner comme un lion en cage jusqu’à 11 heures, heure à laquelle l’homme aux cheveux blonds dont il ignorait toujours le nom mais qu’il avait surnommé Blondy dans sa tête, vint le chercher.
Il l’entrainna à sa suite dans des dédales de couloir qui évoquaient un vrai labyrinthe pour le jeune norvégien.

Ils atterrirent dans un bureau, différent de celui de la veille mais tout aussi grand avec, cette fois-ci, personne dans la pièce hormis Blondy, un homme, que Wun reconnut comme étant Nikolai Kovanov.

« Misha. » déclara l’homme d’une voix calme. « Reste ici s’il te plait. »

En anglais, pour que Wun comprenne, sans doute. Blondy, qui s’appelait donc Misha, hocha la tête et alla se poster devant la fenêtre, en bon chien de garde –quoiqu’il était moins effrayant que les dobermans.

« Désolé pour hier. Je t’ai fait rencontrer un de mes subordonnés, question de…sécurité disons » poursuivit Nikolaï, invitant Wunjo à s’asseoir d’un geste de la main.

« Tu disais donc être mon…fils ? »

En guise de réponse, Wun hocha la tête et lui tendit la photo de sa mère et lui.

« Ca alors ! Kamilla ! Si je m’y attendais… »

Il eut un petit rictus amusé, observant la photographie.

« Comment va-t-elle ? »

Wunjo fronça les sourcils, remuant sur sa chaise, hébété.

« Elle est morte. »

La nouvelle ne sembla pas bouleverser plus que cela Nikolai.

« Je suppose que tu as été placé dans un établissement, ou chez une famille depuis ?
- Oui.
- Qu’attends-tu exactement de moi alors ? »

Léger silence, hésitation.

« Je n’en sais rien. »

Car oui, il n’en savait rien du tout. Il ne savait même pas pourquoi il était venu ici si ce n’est qu’il en avait eu envie.

♦◊♦◊♦◊♦◊♦◊♦◊♦◊♦

Finalement, Wunjo fut invité à rester ici le temps qu’il voudrait. La vérité, c’est qu’il ne voulait pas rentrer chez lui. Pas qu’il soit spécialement attaché à Nikolai, l’homme n’était pas attachant, mais il ne se sentait pas à l’aise, chez Yulia et Fredrik, et particulièrement pas depuis qu’il avait eu et ouvert ce coffret.

Wun resta une première semaine. La deuxième semaine, Nikolai comprit que le garçon ne comptait pas repartir. Il ignorait pourquoi : était-il fugueur, avait-il des problèmes avec sa famille ? Peu lui importait. La présence du garçon ne le gênait pas, à un détail près : il ne voulait pas être père, et ne comptait pas l’éduquer. Or, à cet age là, Wunjo avait besoin d’un père, ou au moins d’un tuteur.
C’est Misha qui fut choisi pour ce rôle. Il n’avait pas spécialement l’instinct paternel, mais il était suffisamment dévoué à Nikolaï pour ne pas le contrarier.

Les premières semaines, et mêmes les premiers mois, furent difficile. Wunjo n’avait pas le même encadrement ici qu’en Norvège. Il n’allait pas à l’école, et ne fréquentait pas les jeunes de son age. Il avait des cours particulier de mathématique, de russe, d’anglais, avec Misha la plupart du temps.
Il apprit, un peu sur le tard, ce que sa mère voulait dire par « pas fréquentable » et « pas un homme bien ». Nikolai, outre être le directeur de plusieurs entreprises russes, était avant tout le chef de l’Organisation. Et l’Organisation était un groupe mafieux fortement lié au domaine des affaires. Peut être parce qu’il était trop jeune, il ne sembla pas plus choqué que cela à l’idée d’appartenir, dorénavant, à un groupe mafieux.

A l’age de 14 ans, Wunjo n’était, bien sur, toujours pas affilé aux missions. Il se contentait d’apprendre aux côtés de Misha. Il étudiait les langues étrangères, particulièrement le japonais, mais aussi certains arts de combat. Le reste du temps, c'est-à-dire quand Misha était lui-même en mission, il trainnait dans les bureaux des secrétaires pour les aider à trier.

C’est à cet age -14 ans si vous ne suivez plus- également qu’il rencontra pour la première fois Akim. Garçon égyptien de 13 ans, il débarqua à l’Organisation dans les mêmes conditions que Wun, sans que Wunjo ne sache jamais pour quelles raisons. Tout comme on le fit pour Wun, qui portait maintenant le nom de Wunjo Ivanova, on le renomma Akim Kovatchev, et on le plaça sous la tutelle de Misha qui, ma foi, allait finir par se convertir au métier de nourrice.

Voilà donc notre petit russo-norvégien avec un compagnon pour se divertir. Les premiers contacts furent…laborieux, car Akim était un garçon acerbe, sur ses gardes, qui semblait fermé à toute tentative d’approche.
Il fallut du temps avant que les garçons ne se rapprochent, et ils ne devinrent, finalement, pas amis avant les premières missions ensemble.

Sur ce, comme l’auteur en a marre de voir trainner cette histoire trop longue, elle va passer le reste du film de sa vie en accélérer.
Les premières missions, donc, surgirent à l’age de 16 ans (maturité sexuelle, pour des raisons et d’autres). Au début, les deux garçons travaillaient toujours en trio : eux deux, et un adulte plus expérimenté, généralement leur « père », Misha, quand il le pouvait.
Vers l’age de 19 ans pour l’un, 18 pour l’autre, on commença à leur confier des missions en solitaire, mais généralement peu risquées.

Et c’est ainsi que, à l’age de 22 ans, Wun se vit confier une mission loin de sa chère Russie. Au Japon, histoire de rentabiliser ces longues heures de cours de japonais. Une mission comme il en eut tant : espionner, se rapprocher, grapier des informations, et, seulement en cas de nécessité extrême, tuer.
Pour cela, il doit endosser le rôle d’un étudiant dans une académie japonaise : la belle affaire, lui qui n’a plus été à l’école depuis des années. Se fondre dans le décor, ne pas se faire remarquer, repérer sa cible, agir. Qui il sera ? Wunjo Ivanova, 19 ans, presque 20, fils d’un riche industriel russe –et ça n’est pas loin de la vérité- fils à papa, grand amateur de soirées mondaines et désireux de suivre la voie de papa en étudiant le businessworld.

Tout un programme, mes amis…

Un an et demi après son arrivé, Wun a été rétiré de Keimoo par son père. En effet, suite à un comportement inadmissible (Séchage de cours, bagarres, absences longues et répétées, procès pour viol) et pour anticiper un renvoi qui attirerait beaucoup trop l'attention sur le jeune russe, Kovanov a préféré le faire sortir lui-même de l'Académie, sans évoquer de raison officielle particulière.

Wunjo se retrouve donc simple.
Il est à la recherche d'un logement, et d'un petit boulot.

♦ Civil - Dealer - Bookmaker Age : 37 644 **KMO** :

Fi.ni :)

//fait la danse de la finition//

Pardon d'avance pour toutes les fautes qui s'y glisseront, j'avoue avoir la flemme de tout relire maintenant :/

Invité

Bienvenue !!!
Tu sais déjà que j'adore ce perso ! <3

Hellow~ and welcome ! ;)

▼ Compte Fondateur Age : 42 99 **KMO** :

Et moi j'ai la flemme de les relever tes fautes. xD

Je me demandais quand on aurait la fiche complète, depuis le temps que tu m'as demandé la permission de jouer ce personnage. Bref, je t'ouvre le forum, fais pas de conneries. ^^

» Wunjo/Dan Ebels
» Wunjo Dan Ebels
» Ivory Lancaster [Complete][En charge : Ellen]
» Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ]
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