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 Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ]

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AuteurMessage
Zakuro Fea
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
Zakuro Fea


Genre : Non Binaire Lion Coq Age : 30
Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster.
Compteur 1580
Multicompte(s) : Kojiro Sekigahara

KMO
                                   :

Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ] Empty
MessageSujet: Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ]   Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ] EmptyJeu 12 Juin 2014 - 2:50

DOSSIER DE L'ÉLÈVE:
|| Fea Zakuro ||


•• Réf. de l'image ••

100*100px


• Sexe: ♂

• Âge, date et lieu de naissance : 11 août 1993

• Nationalité : Japonaise. D'origine métisse : père britannique, mère japonaise.

• Orientation sexuelle : Chessophile. Ça ne changera pas. Pour ceux qui se feraient particulièrement sceptiques, considérez donc qu'il est pansexuel.

• Langue(s) parlée(s) : Le japonais, assurément. Ainsi que le Sentanien, et le silence.

• Étude(s) : Première année d'Université en session « Histoire ».

• Spécialité(s) : Filière « Histoire féodale du Japon »

• Groupe : Rebelle

• Club(s) : Kendo

► Description physique
.


• Apparence, expressions, allure, gestuelle : (Soyez le plus précis possible ! )

On siffle le début du combat. Il monte sur le tatami, et dès l'instant où il se tourne et se penche vers le mur, brièvement, dans un mouvement rapide mais complètement maitrisé et donc respectueux, on peut remarquer qu'il diffère totalement de son adversaire. Le kimono n'est pas blanc. La ceinture noire qui est nouée autour de sa taille, cisèle les reins qu'il pivote pour faire face à son adversaire et avancer jusqu'à lui, dans cette taille gigantesque qui est la sienne. Le kimono est noir. Le règlement ne l'interdit pas. On jette un bref coup d'oeil aux barrettes cousues sur la ceinture, mais le regard ne s'arrête pas aux dans. Il n'est pas une ceinture, et ici, cela se sait bien. L'arbitre se place entre les deux, et dans un murmure sifflant, rappelle les règles. Les deux combattants ne se regardent pas encore, mais hochent la tête dans ce même mouvement de compréhension et d'acquiescement. C'est un dernier match, dont la qualification assurera la victoire. On remet « Aka » au combattant en blanc, et « Ao » à Zakuro, qui en silence, noue la ceinture de couleur autour de sa taille. Le bleu qui lui a été attribué, le sait-il, a été choisi justement parce que l'arbitre a remarqué ses yeux bleus, trop particulièrement prononcés dans la singularité de leur couleur pour que l'on passe à côté. Héritage génétique de son britannique de père, il porte un regard bleu sur un monde japonais dans lequel sa peau de japonais le fait s'intégrer. Ce grain de peau si lisse et ferme, à la mélanine sans doute un peu pâle, mais associée à ces mèches à l'ébène trop profond pour qu'on nie son appartenance nippone. Des mèches noires, longues, qui forment une épaisse crinière autour de son visage : cheveux rebelles et ébourrifés qu'il a souvent du mal à dompter, mais que, pour le coup, il a emprisonnés, en un épais chignon lâche, qui fait jaillir des mèches éparses dans tous les sens. L'arbitre offre ses derbières consignes, et recule lentement, le bras tendu devant lui, en lâchant une syllabe préventive. Le mouvement fait onduler sa colonne, et Zakuro recule sa hanche en arrière, dans une garde basse, qui rétablit son visage à la hauteur de celui de son adversaire, debout. L'autre prend une posture défensive haute. Sans que son visage n'exprime le moindre sentiment, Zakuro glisse rapidement ses yeux sur les jambes non protégées de son adversaire. L'autre a constaté de sa taille et de son poids ; il a les épaules que l'entrée dans l'âge adulte a rendu carrées et les muscles développés. Sous les plis encore organisés du kimono, le pectoral arbore les reliefs du muscle travaillé par la musculation et la pratique régulière du sport. Grand, musclé, la force brute paraît vibrer sous la peau paradoxalement trop pâle et fragile. A sa cheville, un hématome récent marque son empreinte violette. Les phalanges refermées, la pression exercée teint la peau d'une pigmentation rougie. « Aka » dévisage « Ao » en silence, notant qu'une fine cicatrice en forme de croix barre sa joue gauche. Vestige d'un ancien combat, bien loin derrière. L'arbitre principal recule encore d'un pas, et dans le gymnase, le « hajime » impératoire retentit. Aka bondit. Son pied fuse, plonge vers une poitrine qui s'esquive d'un mouvement d'épaule. Mawashi-geri fulgurant, mais loupé. Zakuro vient frapper, imitant l'attaque, dans les côtes dévoilées de son adversaire. Nihon. Deux points. Le drapeau bleu est soulevé, et Zakuro recule, en croisant le regard de son adversaire. L'autre fronce les sourcils, mais recule aussi, irrité, sans doute. Un regard rapide pour les juges qui ont les bras croisés sur la poitrine. Zakuro esquisse un sourire, amusé, avant de se reconcentrer sur son adversaire. Mesurer deux mètres dix, taille gigantesque pour un japonais, est un avantage autant qu'un handicap dans un combat de karate. Il sait qu'à partir de maintenant, son adversaire va être beaucoup plus sur la défensive. Dans sa poitrine, malgré l'unicité du mouvement, son coeur bat comme un oiseau affolé. Il inspire profondément, imposant à sa respiration le calme. Quiétude d'un moment de zen, il abaisse doucement les yeux jusqu'au tatami, et s'y perd une seconde, juste le temps de louper vraiment le second hajime. Le genou de son adversaire effleure sa mâchoire : Zakuro se jette en arrière, propulsant son équilibre dans un état de précarité dangereux. L'autre le poursuit, et frappe. Le coup n'est pas porté, mais effleure; et c'est assez pour que le drapeau rouge se lève. Deux-deux. Zakuro vient humecter ses lèvres avec la langue, retournant à sa place. Ses clavicules, marquées étrangement par des cicatrices qui paraissent être des marques de dents, se soulèvent en une inhalation profonde. L'empreinte des dents n'en est que plus visible, une seconde, pour un observateur avisé. Ou pour un connaisseur de ses passions nocturnes et conjugales. Il plisse les yeux, et le bleu de sa prunelle vient se river dans l'iris de son adversaire. Il frémit. Son corps secoué par un courant électrique, l'adrénaline vient taper son cerveau à grandes doses stimulantes. Le troisième hajime retentit. Cette fois-ci, Zakuro laisse venir l'autre à lui. Prudent, Aka feinte, amorce, mais n'engage rien. Zakuro ne bouge pas, les secondes défilent, et l'arbitre compte. Aka plisse les yeux, concerné par le retard qui est en train de s'accumuler, et brusquement, détend la jambe. La main de Zakuro vient la faucher. Rotation violente du bassin; Aka rétablit immédiatement tout le poids de son corps en un équilibre parfait, et force le mouvement dans une détonation brusque qui pénètre la défense de Zakuro. Sa main est balayée, et la manche, dans le mouvement est complètement soulevée: l'autre plonge.

L'entrelacs de chairs brûlées, déchiquetées, mises à nues, capture son regard, une seconde. Assez pour imposer un rythme. Assez pour que l'autre soit déconcentré. Assez pour que Zakuro s'y rue, dévorant le rythme de l'autre. C'est une énorme mâchoire immatérielle qui engloutit l'autre. C'est une énorme vague, intemporelle, qui le fracasse dans son mouvement, dans son déplacement. Le rythme n'est plus sien. Ao marque. Sanbon. 5 à deux.
Ils reculent, il reste moins d'une minute. Aka, les phalanges rougies par une recherche de concentration absolue, frémit. Zakuro a le corps calme, l'esprit déchaîné. Zanshin. Dernier Hajime, sans le moindre doute. C'est Zakuro qui s'élance. Aka bloque un premier tsuki, se baisse pour en éviter un second; le rythme est lent, fatigué, et furieusement, il y propulse un propre coup de poing. Zakuro s'efface. Cinquante seconde. Ses yeux glissent sur un corps qu'il encercle, il ondule. Aka frappe, Zakuro coule, n'est plus là. Aka bondit, frappe. Frappe. Le rythme est désorganisé, irrégulier, désespéré. Le rythme est profond, parfaitement adapté. Zakuro traque. Sans reculer, esquivant, en louvoyant, il enserre son adversaire dans l'étau d'un temps qui se maîtrise. Le rythme. L'élastique a cassé: et comme un esprit furieux, les flammes noires de ses cheveux dansent autour de son visage. Reste vingt seconde. Zakuro braque; balaie, fauche, et explose contre le sol. Sanbon.
Et ce n'est pas tant la victoire qui fait sourire le géant brun aux yeux bleus, c'est plutôt cette sensation de caresse d'un vent immatériel sur ses épaules; comme un vent absent qui signale le rythme qui se dissipe. Il salue.

• Tenues vestimentaires :

Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ] Roz11

Dépendra de l'humeur de Kohaku, en fait. La garde-robe de Zakuro se compose techniquement d'effets sombres et pratiques, à visées usuelles, plus qu'esthétique. Il n'a pas un grand sens de ce qui est à la mode, de ce qui est « cool » et ce qui fait « paumé ». Zakuro prend un haut, des sous-vêtements, un jeans, et ses chaussures, et ne se pose habituellement pas de question sur sa tenue générale. Et puis des fois, il arrive qu'un grand type blanc hilare arrive, et l'agresse en lui nouant un foulard coloré autour du coup, ou transforme son apparence sobre en le forçant à enfiler des vestes les plus excentriques les unes des autres. Et Zakuro ne proteste pas, Zakuro ne retire pas ; il pose simplement un regard désabusé sur le fringue dont il n'a rien à faire, et passe sa journée avec le vêtement imposé par Kohaku.

Et puis il y a ses Doc Martens. Un univers arc-en-ciel, en cuir et en semelles plastifiées. La seule véritable attache stylistique que se connaît et s'offre Zakuro. Une lubie particulière pour se chausser avec les couleurs du monde, que ce soit le rose ou le vert, souligné par des lacets bleus ou pers ; il se fait petit propriétaire d'un monde coqué. Il les aime de toutes les couleurs, de toutes les formes, avec talons ou en plastique jaune fluo. Peu importe, tout se considère, et ses Docs atteignent désormais un nombre qu'on peut qualifier de collection. Il en prend soin, et à tendance à laisser glisser ses yeux avec attention sur les personnes qui en porte. A noter que si Kohaku les lui emprunte souvent, le Junkie Hilare est bien la seule personne à posséder ce privilège. On ne touche pas à ses chaussures, on ne peut même pas demander la permission : elles sont à lui, et il ne prête pas.

Et puis il y a ses kimonos, judo-gi et karate-gi usés par le temps, les impacts avec les tatamis et les prises de mains qui font tituber. Il y a sa ceinture noire un peu déchirée, et son hakama, vieilli, mais toujours conservé avec soin, et porté avec prudence. Une sorte d'attention, peut-être, pour ces vêtements qu'il ne met que lorsqu'il doit monter sur le tatami.

► Description psychologique
.


• Mentalité, attitude envers autrui, philosophie personnelle: (Soyez le plus précis possible ! )

Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ] Reza10

Échantillons de textures.

Définitions édulcorées.

Nuances moqueuses.

Avril 2014 : 3 ans après son intégration à l'Académie Keimoo.

« Zakuro Fea est un élève qui a toujours été distant. »

Silence dans sa tête, silence dans ses yeux, il a quitté le lycée sur un léger sourire ; ce sourire poli que l'on laisse en au revoir aux gens dont on n'accorde pas une réelle importance. Pas de remarques particulières à son sujet ; on lui a fait passer les tests médico-cliniques suite à son changement de comportement, peu avant les événements. On n'a rien pu décrier à cela. L'adolescence, peut-être ; et l'administration n'a rien fait remonter, n'a rien fait remarquer. Il avait un peu changé, bien sûr. Il n'était plus totalement ce garçon de dix-sept ans un peu trop enthousiasme. Changements. Banaux.

« Il a sauvé des gens. »

Image de héros qu'on lui a collé à la peau pendant un certain temps, en le faisant s'élever dans une surpopularité qui l'a noyé, on l'a peut-être un peu plus regardé. Mais pas vraiment observé. Si on connaît son nom, et si on a lui reconnu cette capacité à défier l'obstacle pour défendre ses idéaux, pour protéger ce à quoi il tient, on n'a pas vraiment su comprendre exactement le pourquoi, le comment. Il n'a pas aimé le fait de voir son nom imprimé sur les premières pages du journal. Il n'a pas aimé cette idée que des filles de quatorze ou vingt ans puisse l'attendre à la sortie du lycée pour lui adresser un mot ou deux. Il a glissé dans l'ombre, par souci de discrétion, pour retrouver le silence d'une existence qu'il n'a pas aimé voir ainsi exposé. Il n'aime pas être exhibé sans sa permission. Mais il n'est pas timide, ni asocial : il n'est pas un enfant effacé, il n'est pas un adulte qui baisse la tête. Il a cette conviction de vivre, profondément enfouie en lui, et il peut s'imposer, s'il le désire complètement.

« Il est studieux. »

A l'Université, Zakuro s'est plongé dans sa passion pour l'Histoire. On le voit rarement en dehors de la bibliothèque universitaire, lors de ses temps libres scolaires, et si le lieu n'est pas accessible, on peut le retrouver dans les bois, dans la montagne, ce genre de lieu qui se font sa prédilection, et, assis sur un rocher, douze mètres au dessus du vide, il sera là, à lire de Mishima, dans une visée analytique, ou à déchiffrer un vieux manuel d'Edogawa aux kanjis chinois. Sur les bancs, dans l'amphithéâtre, il est le genre d'élève à ne pas trop parler, à s'asseoir loin des autres élèves, et à réécrire absolument tout ce que dit le prof. Et si ce que celui-ci ne lui plaît pas, alors Zakuro gonfle les lèvres en une expression boudeuse et lève la main. La plupart des professeurs, depuis la rentrée, ont accepté l'idée qu'un gamin géant aux yeux étrangers puisse nuancer leurs propos. Lorsqu'on lui demande d'aller au tableau pour un exposé, il s'y rend avec cette lente désinvolture qui le ferait presque passer pour désintéressé. Mais lorsqu'il ouvre la bouche pour débuter son oral, on note parfaitement le changement d'éclat de ses yeux, et la passion que couvre sa voix. Il se noit complètement dans l'Histoire, ou alors noie l'Histoire à l'intérieur de lui. Tout est question de nuances, et dans la relativité de cette matière, Zakuro embrasse les nuances. Par milliers.

« Il est différent. Il a changé. Il est un peu plus bizarre, maintenant. Et puis, il y a ce Mitsumasa. »

Souriant ou froid, assis sur un banc à lire un manuel d'Histoire ou vidant ses forces sur une piste de course, Zakuro a grandi. Pas seulement physiquement. Cette évolution se traduit par le changement de son regard, désormais attaché à tout univers auquel il a accroché sa vie, son existence, ses croyances, les fondements de son être. On le sait : on le voit avec Kokaku Joshua Mitsumasa, et les gens font circuler des rumeurs sur eux depuis le lycée. Si personne ne sait exactement comment ils se sont rencontrés, une chose reste établie : ils se sont trouvés. Zakuro a accordé son regard sur les sourires d'un Joshua auquel il voue sa vie. Il est possible, fréquent, de les voir séparés, loin l'un de l'autre, tout comme il y a cette certitude de les croiser ensemble, marcher l'un à côté de l'autre, dans la rue, dans la nuit, dans le noir, ou dans les couleurs de leurs vies. Zakuro aurait les mains dans les poches, peut-être, un sourire sur les lèvres ; et à chaque mouvements de Kohaku, viendrait poser ses yeux sur les mèches blanches, ou croiser son regard multicolore, par simple plaisir de le regarder, de le contempler, et de le avoir vivant, présent, existant près de lui. Il lui parle, lui prononce des mots disposés en des phrases qu'eux seuls comprennent vraiment, et il dédaigne avec un mépris souverain les critiques et les moqueries qu'on peut encore oser lui lancer. Il ne souffre absolument pas de discrimination, et ne se sent pas victime d'homophobie, car ne se considère pas gay. Il n'affronte pas les conneries humaines et leurs bassesses faussement cyniques : à ses yeux elles ne sont qu'une pluie désagréable à laisser couler le long d'un imperméable aux couleurs des mots de Kohaku Joshua. Car si l'univers devait se résumer à un nom, ce serait « Chess » qu'il offrirait comme réponse. Un mot, un murmure, et Zakuro fait, exécute, danse entre irréalité et songe, en placardant sa vie de cette croyance absolue d'exister. Il a trouvé son chemin, et méprise désormais les jugements qui ne viendraient pas de personnes constructives. Construit, il l'est : de la main de Kohaku. Et c'est une relation que les autres, s'ils regardaient bien, pourraient contempler. Il y a ce sourire qui illumine son visage quand il voit Kohaku approcher. Il y cette douceur absolue ; crispation et souplesse, déferlement et subtilité de son être, quand Zakuro pose ses doigts sur la joue de Kohaku. Pour une caresse. Pour un baiser. Il y a le monde qui bascule quand Zakuro cherche le regard de Kohaku, et le trouve. Si Kohaku devait être un élément dans la vie de Zakuro, alors il ne serait qu'un atome, sans doute. Un atome, ce truc minuscule.

Qui fait tout exploser, qui harmonise le monde, et sculpte l'univers.

Est-ce que Zakuro est sculpté ? Complètement modelé ? Pas selon un moule, pas selon une norme, ni dix-mille, ni vingt-billions. Zakuro est ce type qui marche la nuit les bras ouvert, pour embrasser le vent, et sourire à la terre, parce qu'il est rebelle au soleil, et fiancé aux montagnes. Il est ce garçon qui s'est perdu très longtemps dans la contemplation d'un symbole, et qui sans en avoir honte, à détourné les yeux d'un fantasme historique pour se faire plus soi, pour devenir un peu plus vrai qu'il ne l'était avant. Il veut bien frapper de toutes ses forces dans la mâchoire de son meilleur ami, si celui-ci devient une menace entre lui et Kohaku. Tout comme il veut bien se laisser sombrer dans les ténèbres d'une lucidité sanglante qui se fait ultra-violence. Rônin, dénué des colliers moraux du Bien et du Mal, Zakuro a parfaitement conscience des concepts manichéens qui fondent la société moderne. Et c'est justement parce qu'il a conscience de ce qui est moralement accepté qu'il peut désormais jongler entre les deux ; en se faisant navire qui vogue entre l'océan des deux idées. Bien ? Enfoncer ses sabres dans les poumons d'un homme qui lui offre l'accès à son changement, son devenir. Mal ? Sucer la lèvre ouverte d'un garçon aux cheveux blanc qu'il asseoit sur ses cuisses.

Il sourit, saisit la main d'une fille, une de ses camarades de classe, et vient mordiller ses cheveux, pour jouer, et la regarde danser, en créant un lien d'amitié avec elle. Et le soir, il resterait figé, impassible, à regarder Mitsumasa menacer agressivement cette même fille, sans jamais intervenir, que par l'équilibre du regard de Kohaku. Zakuro est équilibre : un funambule positionné adroitement entre contemplation et réaction. Il ne s'offre que peu le loisir de posséder des initiatives, et s'il y en a ; elles sont en général peu portées pour posséder des visées très étendues. Mais s'il se sait en obligation d'agir, il vérifiera toujours s'il reste maître de ses choix, avant d'agir. S'il doit laisser en suspens l'idée d'un prénom aux consonances morbides flotter entre les lèvres de Kohaku et les siennes, il le fera, sans jamais chercher à réclamer plus que ce que le Chat lui donne. Si en revanche il veut aller chercher la vérité qu'on lui refuse, il plongera sa main au fond de la gorge de n'importe qui pour connaître ce qu'on lui cache.

Il se relèvera d'un accident de moto. Peu importe le poids du camion qui lui a roulé dessus, peu importe l'état de son bras, et les centimètres de peau qu'on peu étaler et mesurer sur le goudron, qui ont été arrachés. Peu importe la quantité de sang qui coule sur le sol ; il se relèvera. Guerrier de l'âme, résilience de son être, il se relèvera toujours, car il ne cesse pas de croire en lui-même. Arrogance de sa vie ; il se sait en vie, et se veut en vie. Car il a une raison de vivre, démultipliée en vingt mille autres ; il ne peut abandonner l'idée d'aller faire un match de basket le samedi matin avec Senta, ou d'aller réviser à la cafétéria avec Kojiro. Il ne peut pas passer outre le fait que ce soit son tour de faire la vaisselle, ou bien d'aller promener le chien. Il sait qu'il doit rendre son devoir, et répondre à cette demande sociale d'un monde dans lequel il est né. Cela ne le fait pas esclave enchaîné de cette dimension.

Il a grandi trop intéressé par ce qui n'existait plus pour pouvoir se cantonner au présent et fantasmer un futur médiatisé. Il a grandi dans un monde qu'il a construit avec ses propres rêveries : enfant; il pourchassait les kappa et courait dans les montagnes à la recherche des tengus, ces démons-chiens de la montagne dont il n'a jamais cessé de croire en l'existence. Il croyait aux esprits, et craignait la couleur blanche du deuil. Aujourd'hui, le vent souffle les respirations de ces mêmes démons de son enfance : il n'a jamais cessé d'y croire, et quand bien même a une connaissance aiguë des faits scientifiques qui expliquent l'orage ou la neige, il aime à fermer les yeux pour saluer Susanoo et sa fureur. Il n'y a pas besoin de l'embêter pour lui dire "Cela n'existe pas", il vous regardera simplement en souriant, et en vous disant "Et alors ?".

Il poursuit une quête du bushido. Engagé depuis ses huit ans dans une pratique du Sabre, Zakuro maîtrise aujourd'hui le maniement des lames à deux mains. A l'instar de Miyamoto Musashi qui fut, pendant de nombreuses années, une boussole dans sa voie empruntée, il tient le katana dans la main gauche et le wakizashi en droite. Il ne faut pas croire que c'est un mouvement figé : "La position figée correspond à une main morte." Zakuro n'a jamais considéré que le sabre possédait un style ou une technique particulière. A ses yeux, gagner ou perdre est une question de rythme. Pas de techniques ou de vitesse particulière. S'il faut qu'une voiture lui fasse perdre l'usage de son bras: alors il apprendra à utiliser l'autre, tout aussi correctement qu'il le faisait originellement. Il ne veut pas s'accrocher à une manière d'être qui soit figée par rapport à sa manière de se battre: si au début de ses combats le katana est entre ses doigts gauches, il peut tout à fait terminer dans sa main droite à la fin du combat. De ce fait, et peut-être parce qu'il ne s'impose aucune limite dans le sabre, Zakuro a atteint un niveau de maniement qui le pousse à se focaliser dans une perfection de lui-même. Chaque seconde libre de sa vie est un instant où il se perd dans une rêverie qui le pousse à se demander comment réagir si l'adversaire feintait en bas, remontait en un mouvement ample vers la gauche, pour frapper avec violence vers la tempe et [...]. Zakuro s'entraîne avec Kojiro, son unique rival. Ce dernier, expert dans le maniement du Nodachi (masamune), est élève l'école Kage-Ryû, un kyoryu (art martial) enseignant l'art du battojutsu, et du maniement de très longs sabres. En dépit d'un corps moins épais que celui de Zakuro, il est intéressant de remarquer que Kojiro est pourtant en mesure de complètement tenir tête aux deux lames de son adversaire, maniant le poids du nodachi avec une aisance particulière. Cette rivalité, d'abord sportive, née durant les rencontres régionales inter-collège, a engagé les deux garçons à grandir ensemble dans cette passion du sabre. Le sabre long pour Kojiro, le katana, puis le wakizashi, puis les deux en même temps pour Zakuro. Le fait d'avoir un rival plus que sportif pour Zakuro le stimule particulièrement, et ils ont traversés tous les deux une dimension qui les englobe de leur réalité féodale quand ils choisissent de s'affronter, loin des regards, sabres en mains.

• Signes particuliers, manies, obsessions, phobies (etc.) :

Habitudes :

Quelques petits détails qui pigmentent de couleurs inédites la vie d'un géant aux yeux bleus.

« Elastique ». Un élastique noir qui se trouve constamment au fond de sa poche ou autour de son poignet, à la manière d'un bracelet constant. Il serait bien difficile de dire s'il s'agit du même à chaque fois, ou encore quand est-ce que Zakuro a pris l'habitude de l'avoir ?

« Lit ». De par un parallèlisme accordé aux tatamis, Zakuro ne peut pas rentrer dans son lit sans s'être frotté les pieds avant.

« Biscottes ». Il les retourne constamment, lorsqu'il faut les beurrer, en les sortant du paquet. Est totalement incapable de faire autrement: c'est un mouvement réflexe.

Signes particuliers :

Ne supporte pas l'alcool / Porte très souvent des effets noirs / Est absolument incapable de se couper les cheveux lui-même sans connaître le risque de se mettre à pleurer = il considère que Kohaku lui a murmuré des mots qui se sont accrochés à ses cheveux et qu'il ne voudrait pas les y détacher. / Est capable d'utiliser ses deux mains pour le sabre mais est absolument incapable d'effectuer un mouvement quotidien, routinier, comme prendre une tasse, de la main gauche, et fait preuve d'une grande maladresse / porte parfois des boucles d'oreilles à l'oreille droite. / N'a pas de tatouage, mais a des centaines de petites coupures et autres cicatrices superficielles éparpillées un peu partout sur le corps. / Porte un amour inconsidéré pour les bergers-allemands, mais ne préfère pas les chiens aux chats. Au contraire. / Ignore le réel métier de son père / A une crainte enfantine mais tendre et admirative de sa mère / Conserve en secret les portraits réalisés de Lun Marv / Possessivité agressive à l'égard de Ethel Dawkins qu'il considère, à quelque chose près, comme un mélange de petite soeur et d'animal de compagnie très fragile à protéger. / N'a aucun talent pour les jeux vidéos. / A une perception particulière de la douleur.

Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ] I00310

► Mémoires
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• Journal intime [Top secret !]

Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ] Zakuro11

(VOTRE HISTOIRE ICI - 700 mots souhaités)

« Il paraît que j'ai tendance à confondre la fiction et la réalité. Dis, Lun. Tu t'es déjà battu pour que tes rêves remplacent ta réalité, hein ? Si tu ne l'avais pas déjà fait, alors est-ce que tu serais quelqu'un de sensé ? Est-ce que ce serait juste de vivre si l'on était entièrement empli de noir, de violence, et de colère ? Si on était triste à en mourir ? Ce serait juste, tu crois ? »

2011.

Assis sur un rebord de muret, Zakuro attend. Il attend quelqu'un qui ne viendra pas, mais il ne le sait pas encore. Il attend, parce qu'il a rencontré, récemment, quelqu'un de particulièrement important pour lui. Un garçon aux cheveux blonds, aux yeux verts, qui lui a apprit, en quelques mots, que le monde pouvait se regarder de manière différente que sa manière de voir et de penser. En quelques phrases échangées après une rencontre sous un cerisier, Zakuro découvre Lun Marv, et le dessine. Il ne le sait pas, mais parce que l'autre lui a pris la main, parce que l'autre lui a dit de lui montrer ses dessins, Zakuro est en passe de rencontrer celui qui sera cet ami pour lequel Zakuro sautera devant un train. Pour la vie, pour la mort, parce que Zakuro est encore un petit garçon, et que Lun Marv veut bien l'accepter tel quel; puisque Zakuro accepte pleinement la manière d'être de Lun. C'est une première rencontre, qui va un peu bouleverser Fea, lui faire prendre plus conscience que s'il veut prendre position sur quelque chose auquel il croit, il doit aussi accepter l'idée qu'on puisse balayer les fondements de ses croyances. Mais ça, Zakuro ne le sait pas encore.  A dix sept ans, quand le sabre et la compétition sont les seuls véritables repères à la vie que vous avez, vous ne prenez pas encore conscience de l'ampleur que peuvent avoir les mots et les actions.
C'est comme ce Renji. Un garçon d'un jour, qui séduit rapidement Zakuro. Un garçon d'un jour, une aventure d'une nuit; et Zakuro se rend compte qu'il est facile de perdre face à quelqu'un qui, lui maîtrise bien les mots, et sait bien déchiffrer les actes. Emmiellé dans une relation qui n'aboutit pas, Zakuro fait machine arrière, recule et fuit cet être pour lequel on ne s'attache pas. Il ne cherchera pas à se souvenir de lui. Mais n'oubliera pas; parce qu'il considère que c'est important de se rappeler de comment il s'est laissé bêtement attraper.
Il fait des rencontres. Narcisse, entre autres. Un être lunaire, impressionnant et magnifique, pour qui Zakuro se fait spectateur émerveillé d'une beauté androgyne. C'est peut-être le premier béguin réel du garçon, ce mannequin aux cheveux blonds. Trop beau, trop parfait, mais même les superlatifs ne suffisent pas à décrire exactement l'admiration que peut ressentir Zakuro pour le physique charmeur de Narcisse de Lioncourt. Vampire faussement carnassier, saoul lors d'une nuit d'été, mais assez rédempteur pour que Zakuro en fasse une de ces personnes qu'il n'oubliera pas.
Entre temps, Zakuro se forge une réputation d'imbécile heureux. Tue un poulet par erreur en le lançant par la fenêtre, défend des garçons maltraités qui lui balance leur cahier à la tête, et se fait remarquer par le psychologue scolaire en l'affublant d'oreille de chat en papier. Ce jour-là, le souvenir est cuisant, l'ordre à retenti, frappant Zakuro au plus profond de son coeur. "Ne souriez pas". Yui Valentine devient cet homme aux nuances monochromes dans la perception de Zakuro, qui les doigts rougis par un sang qui ne lui appartient pas, quitte le bureau du psy avec une rancoeur certaine. Le temps va passer, il oubliera le goût amer de la rencontre en frappant par erreur un garçon croisé dans la rue, en lui piquant son skate, pour effectuer une course poursuite improbable, ou encore, rencontre des blonds dépressifs et leurs canettes qui s'envolent.
La vie est légère, le monde est tranquille. Il ne porte pas encore les reliefs de la réalité.
Cette réalité qui n'appartient à personne d'autre qu'à lui, et cette vie qui va devenir sienne, Zakuro la découvre dans le reflet coloré des lentilles que porte ce jour-là Kohaku Joshua Mitsumasa. Assis sur le rebord d'une fontaine aux fioritures graphites, l'alien aux cheveux blancs relève le visage pour propulser dans le bleu des yeux de Zakuro un regard, et un sourire, qui va changer sa vie. Se dresse l'esquisse d'une journée de tous les possibles. Mais "tout" n'est pas encore accessible pour Zakuro, timide, qui s'ouvre à ce monde dans lequel Kohaku l'entraîne. Sous les murmures d'un japonais québécisé, le Chat lui propose une vision du monde dans lequel Zakuro croit d'abord s'engluer. Quelque chose que les autres qualifieront de malsain, qui ne lui ressemble pas, dans lequel il se retrouve confronté à cette société qu'il n'apprécie pas, sans parvenir à reconnaître ses peurs et ses erreurs. Il repousse d'abord une avance fragile, tangible, dans une ruelle, puis un café, et s'ensuit cette gifle à la matérialité de mots que Chess lui dresse en plein visage. Non, Zakuro, tu es un idiot à repousser tes erreurs et tes frustrations sur les autres, sur cette société que tu considères comme une masse, et comme un ennemi invincible, plutôt que d'accepter l'idée que tu puisse être un individu indépendamment libre de ce que tu crains toi-même. Dans un sourire qui se fait presque blessant pour Zakuro, Kohaku se penche au dessus de lui, et lui demande, de manière très détachée, pourquoi est-ce qu'il n'est pas ce qu'il voudrait être ? Ce pourquoi vient exploser dans la vie de Zakuro, qui va passer cette journée à suivre Kohaku, déchirant le voile de son innocence enfantine et le poids des idioties qu'elle comporte. Car finalement, quand dans le métro, quand la lumière se fait verte et électrique, et que les ombres défilent sur les visages qui se transforment en ces masques mortifiés par la peur qu'enclenche la prise d'otage, Zakuro lève les yeux pour rencontrer le sourire de Kohaku, il fait alors le choix le plus important de sa vie. Celui d'accepter de ne plus être ce que l'autre s'est évertué, pièce après pièce, à détruire durant la journée. Le choix de ne plus avoir été cet être fondé par une éducation hasardeuse, de par des situations subies, et une vie répondant avant tout à la demande sociale. Le choix de faire ce pas, et de plonger dans le sourire de cet être. Le sourire, si blanc du Chat. Blanc, dans une osmose de toutes ces couleurs que Chess lui promettait. Le blanc et tous ses possibles. Le fait d'exister. Reconstruit par la main d'un être rencontré quelques heures auparavant, mais pourtant déjà complètement sien. Zakuro s'offre en s'élançant, laissant les lames doubles rutiler un bref éclair; le temps de teindre le monde en rouge, dans un rythme qu'il absorbe alors complètement. Le temps de cesser d'être et d'exister tout à la fois. Le temps que la vie supplante à la mort son appartenance sur ce qu'il devient, et dans une intimité à l'éternité, Zakuro relève les yeux sur cet éclat de lumière que Joshua a accroché au revolver qu'il tient entre ses doigts aux phalanges trop saillantes. Le sourire de toute une vie, et une naissance au baptême de sang; Zakuro se relève en silence, en s'accrochant avec l'énergie du désespoir à ce poignet qui, il le sait, au delà de la matérialité humaine, pourra désormais supporter le poids de son existence. Zakuro se relève, et dans le noir de cette rame de métro dans laquelle ils marchent, Kohaku ne se voit pas, et Zakuro ignore le sang qui tâche sa poitrine. Le jour où Cheshire Chat suivi Zakuro Fea.
S'en suivit un retour à la surface, sous la pluie, une prise de conscience, peut-être, de la fatigue accumulée. Une plaisanterie lancée dans la lumière trop électrique de la pharmacie, et Kohaku qui rougit.  Zakuro s'agenouille pour lui indiquer le respect qu'il éprouve pour lui, et dans la destruction absolue des croyances établie, Joshua dédaigne ce dogeza, et lui murmure, la main sur la joue, cette phrase qui va lacérer la poitrine d'un rônin nouvellement éveillé.

« Mais je veux bien t’avoir toi. »
Il y aurait sans doute beaucoup à dire par rapport à ces sentiments qui vinrent plonger Zakuro dans cette contemplation lucide du virage absolu entreprit par sa vie. Une existence désirée, voulu, détruite et reconstruite. Une existence aux prémices de pluie et de sang, d'odeurs de salle de bain, de bouchon qui tombe sur le sol et résonne sur les carreaux, de papier que l'on dépose dans les mains, d'un poème au goût d'encre, et d'un premier baiser dans la chaleur d'une gorge blanche, bien trop blanche.
Des larmes, les larmes, des Senta qui fuient avec le téléphone plaqué contre l'oreille, un épuisement oscillant et des mains qui se tendent, un désir de supplication, d'abandon qui s'accepte à l'autre, de Kohaku qui s'avance et qui promet de se faire le grand dévoreur de toute chose.  Une question qui se pose. Veux-tu bien être mien, pour toujours, à jamais ? La nuit qui se referme finalement complètement, une porte qui se referme. Immatérialité, intemporalité.
Le commencement.

(...)

Deux ans qui passent. Deux ans durant lesquels les couleurs ont arborés un éclat de vérité, de réalité. Deux ans qui se sont faits les témoins de ce que beaucoup se sont mis à appeler "couple", mais le terme ne saurait souffrir d'être sincère. Un duo au terme néologique d'immatemporialité, un duo que les autres regardent sans trop savoir quoi dire. Parce que Kohaku se balade avec des chemises deux fois trop longues pour lui, et parce que Zakuro arbore sur les épaules ou les clavicules les empreintes de dents, offres gracieuses et moqueuses de monsieur Chat. Parce que les rumeurs vont bon train, et qu'un baiser qui s'échange fait du bruit dans un milieu japonais. Parce que Zakuro a changé, est plus sûr de lui, profondément déterminé, désormais, et que même ses amis ne comprennent pas immédiatement. Le plus facile, le plus logique, c'est de dire "Il est amoureux". Mais il y a une dimension entre le fait d'être amoureux et cette relation qu'entretiennent Chess et Litchi. Et parce qu'il y a ce silence entretenu sur cette rencontrer qui a eu lieu, parce qu'il y a des choses que ni l'un ni l'autre ne racontent, et parce qu'ils sont au delà de l'idylle lycéenne. On jase, mais, dans un jeu mi-cynique mi-amusé, Zakuro et Kohaku se prêtent au jeu sans complètement s'y livrer. Parce que Zakuro se fait complètement fidèle à Kohaku, et parce qu'il le lui a déjà promis, rien qu'à lui : il ne détournerait pas le regard de lui. Même quand Kohaku se met nu devant une centaine d'élève, même quand Kohaku menace des élèves, même quand un séisme fait s'écrouler un centre commercial sur lui. Zakuro hurle, Zakuro s'effondre, mais il ne détourne pas le regard, parce qu'il est passionné, fasciné, qu'il l'adore, et que s'il faut aller lui hurler dessus à l'hôpital pour se sentir soulagé, jamais il ne le regardera plus. Parce que, dans un murmuré prononcé sur l'ourlet des lèvres de l'autre, avec un sourire de contradiction, il lui répète qu'il est à lui, et pas l'inverse. Et que c'est une promesse qui se répète au milieu d'un étang, dans lequel toutes les couleurs du monde proposent de se rejoindre. Ou au milieu d'une classe en furie, dont les spasmes s'organisent autour des tressautements d'une lame de ciseau qui claque, ou dans un appartement dans lequel ils emménagent. Parce que c'est une promesse. Parce que c'est eux, parce que c'est lui.

Et puis il y a la mort.
Il y a Zakuro qui glisse, qui ne parvient plus à contrôler sa moto: qui a vingt ans, et qui ferme les yeux sur la vie. Il y a ce camion qui plonge sur lui et qui le happe dans les ténèbres. Il y a Kami qui hurle en apprenant la nouvelle, et Kojiro qui manque de s'évanouir. Il y a Senta qui croit que c'est une blague, et il y a son père qui se précipite.
Et il y a Kohaku qui court. Kohaku qui hurle et qui vient lui balancer du café à la tête. Kohaku qui lui murmure qu'il le déteste, et qui crochète sa peau avec ses ongles. Zakuro qui referme ses lèvres sur celles de Kohaku, dans un sourire douloureux. Un père anglais qui s'impose, un Kohaku qui s'enfuit, et un Zakuro qui ne parvient pas correctement à gérer la situation.

Et après la mort, il y a le deuil. Cette absence, ce vide absolu. Où est Kohaku, où es-tu, Chess ? Lawrence et Zakuro, au delà des murs de l'appartement, sourient et font bonne figure, mais de retour entre ces murs intimes, s'effondrent tous les soirs, et se laissent aller à cette nervosité anxieuse de l'absence d'information. Où est-il ? Que fait-il ? Comment va t-il ? Lun Marv s'est suicidé, on ignore son état, et Zakuro valse entre les cas. Kojiro se fait plus silencieux que jamais, Senta plus insupportable que jamais, et Zakuro plus à nerfs encore. C'est une crise silencieuse dont les échos viennent se répercuter dans la relation entre Zakuro et Kojiro,  qui s'épient, tendus. Et puis, Zakuro craque, et frappe le premier. La bataille est brève, mais les répercussions sont importantes. Est-ce que l'amitié tient toujours ? Kohaku est de retour, mais Zakuro estime qu'il n'est plus la bonne personne envers qui Kohaku peut avoir envie d'aller dans les bras. Et blessé, profondément jaloux, il se détourne du groupe, pour s'enfoncer dans les études avec un soin furieux. La fin du lycée approche, février aussi, et finalement, l'anniversaire de Kohaku se présentera comme la date butoir pour arrêter de pleurer. Au milieu des flammes imaginaires et des sons d'une alarme incendie déclenchée volontairement, Zakuro rejoint Kohaku pour aller déposer un "Bonjour toi" sur la peau de l'autre. C'est une réconciliation-silence.

Il y a Momo, cette fille à la tresse sur le côté, qui rejoint le paysage aux couleurs arrachées. Une fille qui danse, qui fume, et qui pose ses yeux noisettes sur Zakuro avec un soin tout particulier. Zakuro ne dit rien, Kojiro siffle une crise de jalousie légère qui le pousse à rapporter à Kohaku, qui ira frapper la demoiselle au visage. Une intégration rapide, en somme. Une amie.

Et les yeux de Zakuro, posés sur Chess, attendent une réponse à une question silencieuse.
Et un prénom qui hante l'intimité des deux.
Mei.

• Relations proches et familiales : (qui vous a élevé / avec qui vous vivez, etc.)

Famille :

Zakuro, fils unique, a été élevé par ses parents. John Fea, anglais un peu plus aux services secrets de sa majesté que ne se doute sa femme et son fils, est un homme duquel Zakuro a principalement tiré son physique. Haut et large d'épaules, ses cheveux noirs et longs sont striés par quelques cheveux gris qui parsèment sa tignasse folle, celle-ci à l'identique de son fils. Il a les yeux bleus, et son regard est souligné par les cernes et petites rides souriantes. Officiellement, il est reporter. Jusqu'à présent, Zakuro et John entretenaient une relation privilégiée ; mais depuis quelques temps, il y a l'ombre d'un doute qui flotte dans la perception qu'ils ont l'un de l'autre.

Nami, sa femme, est une femme de quelques années plus vieille que John. Sérieuse, sévère et stricte, elle a toujours aimé et porté attention à son mari et son fils, mais sans jamais déborder de démonstration d'amour. Un peu distante dans ses relations humaines, elle est calme et réfléchie, et peut se montrer parfois hautaine ; réellement arrogante. Zakuro a appris à découvrir le Japon auprès d'elle ; cette femme qui lui a offert son sang, sa peau, et son appartenance nippone du plus profond de ses os. Présentement, Zakuro et elle entretiennent une relation calme, douce, sans véritable complicité, quoique Zakuro se sente un besoin particulier de protection par rapport à sa mère qui souffre de crises d'asthmes violentes.

Haiko Fea : Le cousin.
Les Fea sont des gens, qui naturellement, associent dans leurs patrimoines génétiques des informations anglaises et japonaises. La première chose que l'on remarque sur le visage asiatique de Haiko, ce sont ses yeux bleus. Des yeux occidentaux, qui enferment les mers bretonnes par des rideaux de cils nippons, par des paupières étirées. Il a le nez plus fin que son père japonais, mais des lèvres moins pulpeuses que celles de sa mère anglaise. Il a eu très longtemps les cheveux longs, mais se les aient récemment coupés aux épaules, dans une tentative de renouveau. Il est mince, et, -fait notable-, bien plus grand qu'un japonais typique. Il vise le un mètre soixante quinze. Ce qui, pour un occidental, est moyen, banal. Pour un Japonais, c'est un peu différent. Il est plus petit, nonobstant, que son cousin, Zakuro, qui lui, passe pour un géant aux yeux du monde nippon. Comme Haiko est dans une recherche constant de la furtivité, le fait qu'il n'atteigne pas les mêmes sommets que son cousin le soulage.
Il aime énormément son corps. En particulier ses cheveux. Il n'apprécie cependant pas plus que cela ses yeux bleus, un peu trop voyants à son goût, mais ne cherche pas à les renier. Il en tire une certaine fierté, au contraire, mais uniquement quand il est en présence de son cousin et de sa cousine. Il est aussi le genre de personne qui marche de manière absolument désorganisée: un jour, il marche vite et assuré, l'autre, lentement, la tête basse, pensif, flemmard. Il peut donner l'impression d'être un avachi, mais son corps, dénué de "gros" muscles est avant tout ciselé à la manière d'une lame: sec, tranchant, vif. Mais, conservé dans le fourreau d'une normalité quotidienne, il est un vieil adolescent souriant, avec de beaux yeux bleus, un tantinet androgyne.
Haiko est un jeune qui aime délirer avec ses amis, pour le peu qu'il en ait. Il aime le bleu, le noir, les vêtements sombres et les caresses des mains sur sa peau. Il aime les filles qui embrassent bien, et les garçons qui murmurent des mots d'amour à son oreille. Il aime le contact d'un poing s'explosant sur une mâchoire, et le goût du sang dans la bouche. Il aime le bruit des ciseaux près de la nuque, et le ronron des chats. Il aime voir un chien remuer de la queue, et il aime destresser dans un bain. Il aime poser des godes sur le bureau des profs qu'il n'aiment pas, ou bien offrir des canards en plastiques aux jolies professeurs. Il aime flirter, mais il n'aime pas aimer. Il aime l'art, mais il n'aime pas se spécialiser. Il aime apprendre mais il n'aime pas travailler. Il aime le Japon, son silence et ses hurlements. Il aime la caresse d'une lame sur la gorge, et la coupure d'une feuille de papier sur le doigt. Il aime les cheveux courts et les tignasses emmêlées. Il aime Naruto mais il n'aime pas Tortue Ninja. Il aime Dragon Ball Z, mais il n'aime pas Son Goku. Il aime dormir, mais n'aime pas l'oisiveté. Il aime lire, mais n'aime pas feuilleter. Il aime courir, marcher et se dépenser. Il aime se jeter habillé dans une piscine, mais il n'aime pas être mouillé. Il n'aime pas le foot, mais aime voir les ballons décoller. Il aime voyager et se perdre dans ses pensées. Il aime la montagne, il aime les esprits, il aime le silence, et le souvenir. Il aime ce qu'il est.  Zakuro l'adore. Depuis quelques années, ils ne se voient cependant plus, Haiko s'étant éloigné pour les études.

Midori Fea. La cousine.  Dangereuse femelle à l'hétérochromie notable, elle a un oeil vert pour un oeil sombre : moquez-vous de cette différence qu'elle chérit, et vous vous retrouverez avec un oeil au beurre noir. Plus jeune qu'Haiko, plus vieille que Zakuro, elle se conduit envers le monde à la manière d'une MisaMisa, amoureuse de tout ce qui pourrait être rose, rond, doux et mignon. Elle est cette fille qui achète compulsivement ce T-shirt rose, après avoir frappé toutes les autres intéressées. Elle possède une force de cheval, et cela la rend effrayante. Dans son visage avenant et doux se cache une capacité à adopter un sourire cruel, carnassier, qui fait reculer le plus avisé des prétendants. Elle a été suivie enfant par plusieurs psys et thérapeutes visant à calmer son ultra-violence qui la poussait à frapper tous les humains qu'elle croisait et qui l'irritait. Zakuro a souvent fait les frais de cette impulsivité nerveuse, et après un conflit qui les a opposé durant quelques mois, a décidé de ne plus du tout parler à sa cousine, après que celle-ci lui ai démonté l'épaule avec une chaise. Ils sont cependant réconciliés, Midori s'étant calmée et ayant appris à juguler ses pulsions destructrices. Elle est, finalement, protectrice envers Zakuro et Haiko, et est cet intermède entre ce qui leur paraît "leur monde à eux" et "le monde des parents". Elle a une capacité à jouer excellement aux jeux de combat, surtout s'ils sont, en prime, violents. Comme Zakuro, elle n'a plus parlé à Haiko depuis longtemps, à cause de l'éloignement de celui-ci; mais elle ne se ménage pas pour renouer les liens.

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Amis :

Avant de rencontrer Kohaku Joshua Mitsumasa, Zakuro avait un petit groupe d'amis dont les origines se retrouvent dans leurs premières années communes de collège.
Senta Hong Gil-dong : Jeune coréen de 20 ans, expatrié au Japon suite au divorce de sa mère et du nouveau job de son beau-père, Senta a découvert le Japon à l'âge de 12 ans. Peu enthousiaste à découvrir ce pays dont il ne connaissait pas la langue, le garçon a pourtant rapidement trouvé ses repères. Sportif motivé et dragueur invétéré, il a considéré très rapidement qu'il ne pouvait pas rester seul dans son coin; et a très rapidement sut faire parler de lui. Persuadé d'être un charmeur auquel ses dames ne résistaient pas, il a enchaîné conquêtes sur conquêtes, apprenant le japonais par ses relations avec les filles, n'ignorant pas que les erreurs de ses relations amoureuses enterrées n'étaient nées que de lui. Karate-ka averti, il s'est aussi imposé dans les cercles masculins en tant que "grande gueule". Mais malgré ses défauts complètement affichés et assumés, Senta s'est aussi révélé comme un garçon motivé et ambitieux. Apprenant à toujours évoluer dans le sport, il a sut se faire respecter à ce niveau-là, de manière à ne pas être perçu "que" comme quelqu'un de superficiel. Il rencontra Zakuro au club de kendo, impressionné par ce garçon un peu trop grand pour la manière, qui faisait circuler des rumeurs autour de lui. Un petit géant aux yeux bleus qui ne jurait que par Miyamoto Musashi ? Senta est allé le voir, et après s'être rendu compte que, en dépit de son propre niveau dans le maniement du shinaï, le jeune Fea le battait littéralement, il décida de faire preuve de bonne fois, et engagea très rapidement une relation amicale avec son homologue, celui-ci lui répondant quasi instantanément, au fil de leurs rencontres sportives. Les parents de Zakuro s'établissant définitivement au Japon durant la période du collège, Senta et Zakuro  eurent la satisfaction de découvrir qu'ils étaient dans la même classe.

Kojiro (Sasaki) Libellule.

Garçon silencieux, au visage androgyne,  tranquille et réservé, Kojiro était ce bizut que l'on maltraitait de loin. Calme et studieux, il s'attirait facilement les foudres de ceux qu'il paraissait mépriser, avec ses grands yeux noirs éteints, derrière le verre de ses lunettes. Intelligent, trop peut-être, il ne faisait aucun effort pour s'intégrer aux autres, en dépit des tentatives des professeurs de le pousser vers une sociabilité désespérée. Premier de la classe, premier à rentrer chez lui, il semblait ignorer le monde, et quand celui-ci cherchait à trop se faire remarquer, Kojiro le méprisait. Sous ses airs d'arrogance, on décela cependant rapidement une faille d'humanité : sa petite soeur. Il rentrait tous les soirs rapidement, pour aller récupérer sa petite soeur à l'école primaire, et rentrer chez lui en lui tenant la main. La seule personne au monde, à cette époque-là, à avoir des droits d'appartenance sur les sourires de Kojiro.
Et puis un jour, il y eut Senta.
Senta, cette espèce de pile électrique moqueuse et cynique qui vint se planter devant lui, en le toisant de haut, avec un large sourire moqueur. Il lui demanda pourquoi il restait dans son coin, pourquoi il ne mangeait jamais avec les autres, pourquoi, pourquoi, et pourquoi, et Kojiro, irrité, voulut simplement passer son chemin. Ignorant le calme trompeur de son jeune camarade, Senta, qui s'était mis en tête d'embêter l'autre, continua à le harceler, et le poussant jusqu'à l'excès, eut alors la surprise de sa vie lorsque, devant témoin, lui, le karate-ka surpuissant, surrapide du club du collège, se fit renverser comme une mouche par ce garçon au visage androgyne. Ni une, ni deux, le fait se dispersa dans l'école comme une traînée de poudre, et tout le monde apprit que le silencieux petit intello Kojiro maîtrisait les arts martiaux. Un professeur de sport, particulièrement intéressé, l'invita alors à rejoindre un entraînement. Considérant qu'on ne le laisserait pas tranquille s'il n'obéissait pas, Kojiro se rendit donc, accompagné par l'enthousiasme de Senta, à cette épreuve de sport. Chambara. Un sport qui, contre toute attente, ne surprenait absolument pas le jeune japonais. Intrigué, ce jour là, le professeur lui proposa d'essayer, et Kojiro, haussant les épaules, indiqua qu'il ne maîtrisait que le choken. Il fallut qu'à ce moment là, Zakuro Fea soit présent à l'entraînement, et que, fasciné par l'idée qu'un garçon aussi petit et chêtif puisse manier une arme de cette envergure, se jetta sur lui.
"Tu maîtrises vraiment le choken ?"
"... Hm. J'étudie le Kage-Ryu. C'est..."
"C'est l'enseignement de Yamamoto Hisaya Masakatsu, l'école koryu suivie par Sasaki Kojiro, oui ! Tu vises une maitrise du Nodachi ?"
Un sourire terriblement pointu s'était peint, en même temps, sur les lèvres des deux enfants.

"Jusqu' au Tsubame-gaeshi, oui ! "
Zakuro avait explosé de rire. Un rire furieux, clair, ravi. Le tsubame-gaeshi, le légendaire "coup de l'hirondelle", technique ultime du légendaire Sasaki Kojiro.

"Enchanté de te rencontrer, Kojiro ! Moi c'est Zakuro."

A partir de cette rencontre, il fallut supporter l'idée que Kojiro n'était plus cet intello silencieux et brimé que l'on regardait de loin. Ayant dévoilé sa technique de masamune aux yeux de son école, il advint très rapidement qu'il n'allait pas à un entrainement sans quitter Zakuro et Senta. Précis et rapide, derrière les verres de ses lunettes, une flamme nouvelle s'alluma très bientôt, pour ne plus quitter l'âtre de ses yeux. Et s'en suivit le reste. Les échanges de mail, de numéros, le fait de manger ensemble au self entre midi et deux, le temps qui passe, la relation qui se solidifie, les révélations sur un père nazi et ses attouchements au milieu de la nuit, puis la nouvelle de sa pendaison, un jour, la joie ensuivie, et ces concepts ancrés dans la tête de Kojiro, de bien, de mal.
Et puis, le séisme. La mort de sa petite soeur. Le renfermement sur lui-même de Kojiro. L'accident. Kohaku. Le rapprochement de celui-ci à Kojiro. La jalousie profonde éprouvée par Zakuro. La dispute qui dégénère en classe, le coup de poing qui part, le renvoi temporaire qui s'ensuit, et la réconcialition, au goût d'amertume, de souffrance et de solitude. Zakuro et Kojiro ont un lien rouge entre eux deux. Et il ne faut pas chercher très loin d'où provient cette couleur qui établie leur relation.

Takihide Ita : Un petit type discret et silencieux. Un ami de Kojiro, qui s'est infiltré discrètement dans leur repas, entre midi et deux, et qui finalement, fait partie du groupe. On ne le voit pas, on ne l'entend pas, mais il est là. Sous cette attitude timide et extrêmement réservée, se cache pourtant un adolescent japonais aux capacités de hacker particulièrement redoutables. Sur le Net, il est "Wasp", une guêpe qu'on n'est pas prêt d'arrêter de si tôt.

Momo Chûripu: Une jeune femme en première année d'université, avec Zakuro. Danseuse hors-pair, elle fume de manière très importante. Amoureuse de Zakuro, elle ne cherche cependant pas à effectuer la moindre approche, car considère que ses sentiments, si elle ne les cache pas, n'ont pas à interférer dans la relation de Kohaku et Zakuro.

Kohaku Joshua Mitsumasa, Chess : L'être, le sourire, l'existence immatérielle envers laquelle Zakuro offre son regard, sa temporalité, sa fascination. Il l'adore, et déchiquètera quiconque touchera à un seul de ses cheveux. Possessif, Chess est à lui, et il ne sait pas partager. Chess est celui qui l'a détruit puis reconstruit, et cela vaut tout le sens de sa vie. Chess est à lui, et dans la répétition de cette phrase, on trouve tout l'attachement que Zakuro éprouve pour le garçon aux cheveux blancs. Une passion sans limite qui ne saurait souffrir d'une définition. Il n'y a pas besoin de mot, au final. C'est du ChessLitchi.






CARTE DU MEMBRE:
|| Pseudo ||
•• Réf. de l'image ••

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• Âge: Bientôt 19, haha.

• Localité (facultatif): France.

• Etudes ou profession (facultatif): ~

• Comment as-tu découvert Keimoo: Je ne sais plus.

• Ton niveau de fréquence: 7/7

• Remarques, suggestions: Des lampadaires partout.

• Souhaites-tu un parrain ? Non merci.

• Aimes-tu les chats ?

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Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ] Empty
MessageSujet: Re: Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ]   Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ] EmptySam 14 Juin 2014 - 22:35

Etant déjà validé, pas besoin d'une seconde validation de "notre" part ^^ Acceptation d'office ! o/
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Zakuro Fea - fiche 2.0 [MAJ]
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