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 Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]

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Miya Kanamori
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 9 Juin 2016 - 17:17

J'aurais voulu m’éclipser lors de la remarque de Yuuko. Ce ne sont pas mes affaires si Hisaka a oublié la fête des pères, et surtout je veux me faire toute petite car j'ai peur que cela dégénère sur le coup. Mais heureusement, cela est resté comme c'était, et Rika-kun a seulement fait la tête en reprenant vite ses esprits en disant qu'il n'était pas encore trop tard. Il a raison, après tout, tant qu'il souhaite à son père la bonne fête, ce sera déjà bien. S'il veut offrir un cadeau, cela peut toujours attendre quelques jours. C'est l'intention qui compte.

La jeune femme nous fait signe qu'il est temps d'y aller, et Rika-kun continue dans le même élan. Je souffle un bon coup pour également me lever et faire attention de ne pas me faire trop mal. La voiture de Yuuko n'est pas trop loin, donc cela devrait aller pour le chemin jusqu'à la voiture. Ce qui va être difficile, ça va être le trajet de la voiture à ma chambre. Je sens que quand je vais rentrer, je vais me poser comme une grosse larve dans mon lit. C'était une journée longue et éprouvante mais qui se finie assez bien -pour eux-. Nous commençons le trajet vers la voiture, mais Yuuko stoppe son frère en lui ordonnant de m'aider à marcher. J'ai l'air tellement ridicule que ça à marcher comme un canard ? Je n'ai pas demandé d'aide, car je ne suis pas du genre à en demander. Mais si on me propose je ne dis pas non. Oui je suis bizarre comme fille. Cependant, Rika-kun ne dit rien et me propose son bras gentiment. Je ne dis rien et hoche juste la tête en signe de remerciement. Je me sers de son bras comme appuie pour marcher, et nous avançons vers la voiture tranquillement. J'essaie de faire en sorte de marcher assez vite pour ne pas ralentir la cadence et d'être un gros boulet que traîne Hisaka.

A cet instant, le jeune étudiant me demande comment j'ai trouvé le pain au melon. C'est vrai que je n'avais jamais goûté et je suis contente d'avoir essayer ce mets. Je n'aurais jamais pensé à en acheter un, car rien que le nom ne donne pas vraiment envie en fait. Mais au goût c'est vraiment quelque chose de divin. Je pense même que je reviendrais pour m'en racheter -si je retrouve la boulangerie d'ailleurs, tête de linotte que je suis-. D'habitude je suis du genre à me prendre un éclair ou tout simplement un pâtisserie simple. Je n’innove pas vraiment mes plats et n'ose jamais tester quelque chose. Vous imaginez si je n'aime pas ? Ce serait du pur gâchis. Donc je préfère tester des choses avec des gens qui aiment, comme ça si je n'aime pas, cela ne finira pas à la poubelle. C'est horrible de gâcher de la nourriture par simple fait que l'on aime pas. Je déteste ça. Voir les gens qui jette de la nourriture, ça me fend le cœur. Mais bon. On vit dans un monde comme cela dorénavant, on ne peut rien y faire ?


Oui c'était très bon. Merci de m'avoir fait découvrir ça !


Je le regarde et lui souris en guise de remerciement pour cette découverte. J'espère ne pas trop l'handicaper à marcher ainsi, en boitant en m'appuyant sur son bras. Surtout, j'espère également que sa sœur ne va pas faire de remarque concernant ce "rapprochement" physique qui pour moi n'en ai pas vraiment un. Après, les gens peuvent penser n'importe quoi parfois, rien qu'en observant autrui. Les frères et le sœurs aiment toujours se taquiner, que ce soit gentiment ou méchamment, c'est bien connu. Les frères et sœurs s'aiment et se détestent en même temps. Cette relation se résume par de la joie, de la haine, de l'amour, de la complicité et de l'entraide.  
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Hisaka Rika
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 9 Juin 2016 - 21:47

La journée semble enfin se terminer, après plus d’une heure de stress à chercher ma sœur, je peux désormais laisser la pression retomber. Il est l’heure de partir de la boulangerie, nous fait savoir ma sœur en se levant d’un coup. Les pains au melon et l’odeur des viennoiseries fraîchement enfournées vont me manquer, mais je suis assez content de rentrer dans ma chambre et me jeter sur mon lit. Kanamori ayant accepté de se faire conduire à l’académie, elle nous suit assez naturellement jusqu’à ce que ma sœur me stoppe dans mes mouvements. Je pensais à un canular, à la base, mais il semblerait qu’elle soit sérieuse en me demandant d’aider l’étudiante. Bon, eh bien soit, ce n’est pas comme si elle simulait, elle a vraiment l’air d’avoir mal alors je peux faire un effort. Je lui tends mon bras et j’ai l’impression qu’elle hésite à l’attraper. Elle finit par céder – sous la douleur sûrement – et s’appuie sur moi. Même si la jeune femme ne semble pas lourde, cela fait tout de suite un certain poids en plus à soulever à chacun de mes pas.

Heureusement que le chemin jusqu’à la voiture n’est pas long. Je profite de notre rapprochement soudain pour demander à l’étudiante en art si elle a apprécié le pain au melon qu’elle a mangé tantôt. Comme nous n’avons pas trop parlé quand nous étions à table, je n’avais pas pu lui demander ses impressions à ce sujet, et puis ma sœur est arrivée, a fait l’effet d’un ouragan dans notre conversation et maintenant, je trouve enfin le temps de lui poser la question. C’est le genre de chose que je prends très au sérieux car je pense que j’aurais du mal à m’entendre avec quelqu’un qui n’aime pas les viennoiseries. Je suis donc plutôt soulagé d’entendre Kanamori déclarer en souriant que c’était une bonne découverte. Cela me surprend, quand même, qu’elle n’ait jamais eu l’occasion d’en goûter étant donné que c’est plutôt répandu chez les jeunes de notre tranche d’âge. J’adresse un petit signe de main à la boulangère qui nous souhaite une bonne soirée, puis je pousse la porte qui nous mènera vers l’extérieur, tout en faisant attention à ce que Kanamori ne se fasse pas trop mal.

La Nissan noire nous attend, ma sœur est déjà installée au volant, les lunettes de soleil sur le nez. Je souris en ouvrant la portière avant à l’étudiante en musicologie, franchement, ma sœur n’a pas besoin d’en faire autant pour essayer d’impressionner les gens qu’elle fait monter dans sa voiture. Je laisse la jeune femme s’installer aux côtés de Yuuko, préférant la banquette arrière où je pourrai m’allonger pendant le trajet. Quand elle me lâche le bras, je suis plutôt soulagé, même si elle ne me dérange pas en tant que personne…Je n’apprécie pas les contacts physiques pour autant. Ainsi, je retiens un soupir et monte à l’arrière de la voiture. Me coucher et fermer les yeux en écoutant le moteur ronr[onner, c’est ce à quoi j’aspire depuis que nous avons quitté les bains publics. Une fois que nous sommes tous en place, la dernière portière fermée, j’entends la radio se mettre en marche. Il ne faudra pas plus de cinq minutes pour arriver à l’académie, enfin ça dépend de la circulation, mais je ne pense pas que cette heure-ci soit propice à des embouteillages.

« Vous êtes prêts ? Vos ceintures sont bien attachées ? »

Je réponds par un simple grognement, ne trouvant plus la force physique et mentale de produire un autre son, et donc encore moins une phrase complète. Le moteur démarre, le véhicule avance doucement, mais sûrement vers la route pour rejoindre une petite file devant les feux de circulation. A la radio, rien de nouveau, un tube de ONE OK ROCK sorti il y a plusieurs années. Ma sœur fredonne le refrain alors que nous avançons rapidement dans l’allée principale. Et dire que cela devait être une simple journée de détente aux bains publics. Il faudra que je demande à mon aînée pourquoi elle est partie acheter un cadeau de fête des pères sans moi, du coup, mais ça peut bien attendre que Kanamori soit rentrée chez elle. A l’arrière de la voiture, je ferme les yeux et somnole, laissant mon corps vaciller de droite à gauche en fonction de la direction prise. Ma sœur roule plutôt calmement aujourd’hui, c’est peut-être parce qu’on a une passagère à bord ? Le paysage défile derrière la vitre, nous sommes bientôt arrivés, me dis-je alors que Yuuko demande plusieurs renseignements à la jeune étudiante. Son nom, son cursus, si elle se plaît à Keimoo, d’où elle vient à l’origine.

Le périple prend fin sur le parking de l’académie. Cela faisait un moment que je n’y étais plus retourné. Depuis l’incident avec l’homme qui crevait des pneus et explosait des moteurs, me dis-je en faisant un rapide constat des rénovations qui ont été faites. La voiture se met à l’arrêt, Yuuko coupe le moteur et me lance un regard insistant via le rétroviseur intérieur. Je déglutis difficilement, c’est bon, j’ai compris.

« Tu veux que je t’accompagne jusqu’à ta chambre ? »

Je ne voudrais pas non plus pénétrer dans sa zone de confort ou son intimité. Le choix lui revient, je suis disposé à lui rendre service si elle le souhaite. Enfin, c’est un peu comme si ma sœur avait posté une annonce d’emploi pour moi, elle fait et j’en subis les conséquences.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] - Page 2 EmptyVen 10 Juin 2016 - 10:35

Je suis assez gênée quand on fait que Yuuko incite à Hisaka de m'aider, limite en lui donnant un ordre. Cependant le fait qu'il ne bronche pas ou ne refuse pas, me rassure à peu et me fait plaisir. Je n'ai pas envie de déranger, mais apparemment cela ne le dérange pas trop. On va dire que c'est tant mieux. Même si je ne le déteste pas, je ne sais pas comment je vais faire pour l'apprécier pleinement car tout simplement je n'arrive pas à le cerner. Je n'arrive pas à savoir ce qu'il pense car il reste dans son côté mystérieux. Je n'arrive pas à savoir s'il a joué un jeu tout au long de la journée et que finalement c'est peut être un goujat. Je ne sais pas du tout. D'habitude j'arrive à voir ce que les gens pensent -entre autre- en fonction de leur regard. Je suis tellement obnubilée par les yeux des gens -surtout des garçons-, qu'à force je sais ce qu'il pense rien qu'à leur regard. Cependant, avec le regard de Hisaka je ne vois rien, en tout rien qui ne m'a choquée ou interpelé. Il est vrai que je n'ose pas vraiment le regarder dans les yeux, à cause de son côté mystérieux et indiscernable. Ce n'est pas vraiment quelque chose qui m'attire le fait que je n'arrive pas à cerner quelqu'un. Enfin bref, cela n'est pas la question. J'espère tout de même que le fait que je m'accroche à son bras ne le dérange pas. Bon, le trajet jusqu'à la voiture n'est pas trop long, cela ne devrait pas le tuer non plus.

Le jeune étudiant profite de se rapprochement pour me demander ce que je pense des petits pains qu'il m'a fait découvrir. Suite à ma réponse, je vois que cela lui fait quand même plaisir que j'apprécie ce mets. C'est déjà un bon début. Je lui souris. Je souris tout le temps en fait. Quoiqu'il arrive. Nous disons au revoir à la boulangère et nous dirigeons vers la voiture.
Lorsque nous arrivons devant celle-ci, je vois que Yuuko est déjà à l'intérieur à nous attendre. Je comprends de la part de Hisaka que je vais devoir monter devant aux côtés de sa sœur. J'aurais quand même préféré me mettre derrière, pour pouvoir être seule et me sentir moins dans l'incruste. Mais si Rika-kun le désire comme cela, je ne vais rien dire et m'asseoir devant. Je fais attention à ne pas me faire trop mal en rentrant dans la voiture, et fais en sorte que ma cheville sois surélevée en croisant les jambes pour ne pas toucher le sol. Je sais que ce n'est pas top de s'asseoir de cette manière dans une voiture, mais je n'ai pas le choix si je ne veux pas avoir plus mal que ce que je n'ai déjà.

Yuuko nous demande si nous sommes prêts, et j'esquisse un petit sourire suivit d'un mouvement de tête pour lui dire qu'elle peut y aller. La voiture démarre et nous commençons le trajet. La jeune femme met la radio, et une chanson de mon groupe préféré japonais retentit dans la voiture. Je souris et commence à fredonner la chanson un petit peu. Cela fait du bien d'entendre la voix du chanteur. Cela faisait longtemps que je n'avais pas écouter une de leur chanson. D'habitude, je prends ma guitare pour mi-même jouer et chanter quelques unes de leur chanson. En plus, la voix de Taka est juste magnifique pour un japonais. Je suis coupée dans mes pensées par de nombreuses questions posées par Yuuko. Cela ne me dérange pas de taper la discute avec cette jeune femme, au contraire. Je répond calmement en lui disant ce qu'elle veut savoir et je retourne parfois des questions pour savoir ce qu'elle fait et tout ce qui avec. Durant le trajet, Hisaka ne dit rien. Je me tourne pour voir, et m'aperçois qu'il est dans ses pensées et commence à s'endormir. Je retourne la tête vers la tête et me dis qu'il doit sûrement fatigué dû à cette journée éprouvante. J'en suis tout autant.

Nous arrivons enfin à l'Académie, et c'est ici que nos chemins se séparent. Enfin, c'est ce que je croyais, mais Hisaka me propose de me ramener dans ma chambre. J'ai l'impression d'être un gros boulet comme tout au long de la journée en fait. Mais c'est vrai que je pense que j'aurais quand même besoin d'aider pour marcher, au moins jusqu'au bâtiment.


Si tu ne veux pas te déplacer jusqu'à ma chambre, tu peux m'accompagner au moins jusqu'au bâtiment si tu veux. Je ne veux pas plus te déranger.



Je lui souris à la suite de ces propos, pour le remercier de me faire la proposition. J'ai tellement hâte de pouvoir me poser dans mon lit, et de pouvoir enfin mettre de la glace sur cette cheville douloureuse. En espérant qu'il en reste.
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Hisaka Rika
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] - Page 2 EmptyVen 10 Juin 2016 - 14:57

Say not a word, I can hear you.

La voix de Taka résonne dans mes oreilles alors la voiture fait son chemin dans les rues de Keimoo. L’envie de dormir prend presque le dessus, je serais probablement tombé de sommeil si j’avais été seul avec ma sœur, mais cela me semble être une mauvaise idée maintenant que nous avons quelqu’un d’autre à bord. Je suis presque sûr qu’elle va me demander de la raccompagner, et ne connaissant pas assez Kanamori, je ne peux pas dire si elle acceptera ou pas. Ainsi, ma sœur fredonnant The beginning n’est pas une berceuse assez efficace pour me faire plonger dans le monde des songes. Ni ça, ni la conversation qu’elle entretient avec l’autre étudiante. De ce que j’ai vu, elles ne se ressemblent que peu. Bah, ce n’est pas comme s’il fallait être des jumeaux parfaits pour se lier d’amitié avec quelqu’un. Ca se saurait sinon, je suppose. Enfin, je suppose qu’il faut quand même un minimum de points commun sinon ça aura du mal à démarrer, me dis-je en m’enfonçant dans mon siège, le regard tourné vers l’extérieur.

Je me dis que c’est une chance que Yuuko soit arrivée à cet instant, quand même. Déjà parce que ça m’évite de la chercher dans toute la ville, et puis le trajet aurait sûrement été plus laborieux si l’étudiante en musicologie aurait boité tout le long du chemin. Nous aurions sans doute dû faire plusieurs pauses avant d’atteindre l’académie, et ce n’est pas comme ça que son état se serait amélioré pour autant. Nous avons donc gagné beaucoup de temps et d’énergie grâce à mon aînée, et je devrais sans doute la remercier pour cela….plus tard, me chuchote ma conscience alors que nous passons devant un kiosque. La rue m’est agréablement familière, c’est par là que je passe tous les matins en arrivant du quartier Hebi. Bien sûr, je bifurque et prend des raccourcis qu’une voiture ne peut pas se permettre d’emprunte, et arrive directement à l’entrée proche de mon bâtiment plutôt que de devoir passer par le parking.

Quand nous arrivons sur place, l’aînée de la famille me fait comprendre que je devrais proposer mon aide à Kanamori. Je ne bronche pas et m’exécute, ce n’est pas comme si j’avais quelque chose à faire après de toute façon. La fille accepte que je la conduise au moins jusqu’à l’entrée du bâtiment, je hoche la tête. On avisera quand on sera devant, il nous faudra bien quelques minutes pour atteindre l’entrée de la cité universitaire de toute façon. Le moteur est à l’arrêt, j’ouvre la portière et descends du véhicule. Le soleil brille encore fort en cette fin d’après-midi, et le ciel se teinte d’une douce couleur orangée au moment où mes pieds se posent sur le goudron du parking. Peu de voitures sont garées à cette heure-ci, en ce jour de repos. Je prends une grande inspiration et ouvre la portière de la blessée avant de lui tendre mon bras droit comme précédemment. Le chemin sera un peu plus long cette fois-ci, alors j’essaie de ne pas trop dépenser d’énergie sur les premiers mètres.

Les rénovations du parking sont assez surprenantes, jamais on ne pourrait penser qu’il y a eu un incendie ici, quelques mois auparavant. Tout semble toujours être très lisse dans cette académie, toujours du neuf quelque part. Quatre ans déjà que je fais ce constat et cela ne cessera jamais de m’impressionner. Nous avançons lentement sur les espaces normalement réservés aux voitures, esquivant les quelques véhicules qui se trouvent jusqu’à l’entrée. Un filtre se superpose sur le décor, je revois les flammes qui dansent et crépitent. L’accrochage avec le garçon androgyne aux cheveux blancs, le jour où j’ai perdu mon ancien téléphone. Un frisson me parcourt l’échine, c’est un souvenir qui réveille en mois à la fois de la douleur et de l’excitation. Je n’en suis pas fier, mais c’est quelque chose qui me vient assez naturellement, spontanément.

The silence between us.

La silhouette imposante de la résidence universitaire nous fait face. Je n’ai jamais mis les pieds dans l’aile des filles, n’ayant personne à qui rendre visite. Les quelques mois que j’ai passés ici ne ravivent pas en moi mes plus beaux souvenirs, mais le sentiment de nostalgie est tout de même présent quand je pousse la porte d’entrée. C’est avec beaucoup de tristesse que je me remémore les semaines où je suis resté enfermé dans ma chambre après la prise d’otage du centre commercial. Enfin, je ne devrais plus y penser. La porte, disais-je ? Je ne me rappelais pas qu’elle était si lourde.

« C’est quoi le numéro de ta chambre ? »

Tant qu’à faire, autant servir d’appui jusqu’au bout. Je la remercierai en partant comme font tous les gens qui ne savent pas quoi dire, et puis nous nous dirons « Au revoir » même si des adieux semblent plus appropriés. Nous avons beau être sur le même campus, les chances de nous revoir sont faibles.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] - Page 2 EmptyVen 10 Juin 2016 - 15:31

Le trajet dans la voiture est amplement confortable, et le fait d'être bien posée, repose bien ma cheville. Il faut vraiment que je songe à faire attention dehors. Cependant je ne pensais pas être maladroite au point de me faire une foulure voir une entorse à la cheville. Quand je pense que c'est à cause de cette ingrate personne que je ne connais même pas. C'est vraiment honteux. Si je la connaissais j'aurais fait exprès d'aller à l'hôpital ou chez le médecin pour lui en faire payer les frais.
Cependant, la voix de Taka et l'instrumental de la chanson de ONE OK ROCK dans la voiture, me permet de rester calme lors de mes pensées. Je me tâte à chanter, mais je ne veux pas passer pour la fille trop à l'aise -sachant que je ne le suis pas du tout-. J'ai toujours tendance à chanter, malgré le fait que cela peut embêter ceux qui m'entourent. D'ailleurs, je pense que quand je vais rentrer, en attendant que ma cheville aille mieux en y mettant de la glace dessus, je pense que je vais chanter et reprendre la chanson que nous venons d'entendre à la radio.

Les grincements des freins à la fin de notre chemin, lorsque Yuuko se gare, me sortent de mes pensées et me révèle le fait que nous sommes arrivés. Je comprends ensuite que Hisaka va me ramener au moins jusqu'au bâtiment, voir plus. Il ouvre la porte de la voiture en tant que grand gentleman, et me tend son bras de suite pour que je puisse m'appuyer dessus. Je le vois quand même dans sa façon d'être que ce n'est que par bonne volonté et pour être "gentil" qu'il fait cela. Je me retourne vers Yuuko en me baissant pour être au niveau de la voiture.


Merci de m'avoir ramenée jusqu'ici. Ravie de t'avoir rencontrée !


Je lui souris et me baisse en signe de remerciement, avant de me retourner et de repartir en compagnie de Rika-kun. Quand je me dis que nous nous sommes embêter à la chercher toute l'après-midi, pour qu'elle revienne comme une fleur comme si de rien ne s'était passé. J'aurais carrément préféré rentrer chez moi pour me reposer. Car au final, les bains publics n'ont pas été efficace vu ce qui s'est passé ensuite. Mais ce n'est pas grave, cela m'a permis de rencontrer Hisaka, même si je doute que nous nous reverrons de ci-tôt. Même si c'est un gentil garçon, je n'ai pas l'impression qu'au final le grand feeling était là. Je ne serais pas de là à dire que nous nous ne sommes pas fait pour nous entendre, mais je ne pense pas que c'est le genre de personne qui pourrait devenir un grand ami. Une connaissance est déjà pas mal.

Nous marchons jusqu'au bâtiment dans un silence presque pesant. Je crois bien que la fatigue nous a rattrapé tout les deux et fait donc que le silence nous accompagne. Nous arrivons à l'entrée du bâtiment et Hisaka pousse la porte d'entrée en me demandant quel est le numéro de ma chambre.


Chambre 101 au premier étage ! En tout cas, c'est gentil de ta part de m'accompagner de la sorte.



La journée se finie, malgré le fait qu'il fasse encore jour dehors. Par chance nous sommes arrivés avant la fin du couvre-feu. Même si nous avons passé du temps à chercher Yuuko, j'ai l'impression que cette journée est passé vite, mais en même temps non.
Dans tout les cas, est-ce que je vais recroiser Rika-kun un jour ? Ce serait par le plus grand des hasards je pense.
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MessageSujet: Re: Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé]   Ah qu'on est bien, quand on est dans son bain [PV Miya Kanamori] [Terminé] - Page 2 EmptyVen 10 Juin 2016 - 20:48

Il faut croire qu’elles s’entendent bien, me dis-je alors que la blessée remercie ma sœur avant de s’agripper à mon bras, le sourire aux lèvres. Je fais à mon tour un signe de main à Yuuko même si je sais que nous nous renverrons dans une dizaine de minutes, enfin…c’est ce que nous sommes censés faire. Je dis ça parce que maintenant qu’elle m’a fait faux bond une fois, je la sais capable de recommencer juste pour m’embêter. Je m’imagine déjà en train de revenir sur le parking, me dire que c’est drôle car je ne vois pas la voiture en arrivant. Et puis je réaliserai sans doute trop tard qu’elle est partie pour me faire une farce, et qu’elle m’attend déjà devant le manoir du quartier Hebi. Bon sang, ça me paraît vachement plausible comme scénario, un peu trop à mon goût même. La traversée du parking se fait dans le silence, me laissant seul avec mes souvenirs de l’été passé. Beaucoup de choses se sont passées en un an.

Nous avançons désormais dans la cour de l’académie, sur les sentiers déjà tracés par d’autres étudiants. L’entorse de Kanamori ne semble pas s’être arrangée car je la sens mettre de plus en plus de poids sur mon bras. A moins que ce ne soit qu’une illusion, juste moi qui commence à fatiguer. Désolé mademoiselle, je ne suis pas bien sportif. Un peu plus loin, au milieu de l’un des espaces verts, un seul groupe d’étudiants nous regarde passer. Je les ignore et trace mon chemin en faisant un minimum attention à ne pas aller trop vite pour que la jeune femme puisse suivre mon rythme. Les rayons du soleil se réfléchissent sur les vitres du campus, m’éblouissant de manière passagère. S’il n’y avait pas de vacances, l’été serait bel et bien la pire des saisons. On me chuchote à l’oreillette que nous sommes encore au printemps. Heureusement que je n’ai pas fait la remarque à voix haute du coup.

Kanamori ne semble pas décidée à m’adresser la parole non plus. Cela me réjouit d’autant plus que je n’ai plus de sujet de conversation en réserve. Les mangas ou les animes ? C’est peut-être un peu tard pour essayer de se découvrir des points communs. Je crois que nous n’avons pas encore parlé de nos clubs respectifs, ça pourrait être une bonne occasion de le faire sachant que nous sommes sur le campus, mais même parler me paraît être un effort insurmontable. Résultat des courses : je ne fais que bailler. Fort heureusement, nous arrivons enfin devant le bâtiment imposant où réside l’étudiante en musicologie. La lourde porte poussée contre le mur, je m’adosse dessus le temps que la jeune femme puisse entrer à son tour. Je réalise alors que je ne connais pas le numéro de sa chambre – ce qui serait utile si je dois la raccompagner. 101 au premier étage, me répond-t-elle en me remerciant d’être venu avec elle.

« De rien. »

Lui dis-je en avançant dans le hall de la résidence universitaire. Ce n’est que le premier étage alors nous pourrions prendre les escaliers mais…Je jette un rapide coup d’œil à la personne que je soutiens depuis tout à l’heure. Je n’ai jamais monté des marches avec quelqu’un accroché à mon bras. Si ça se trouve, ça risquerait d’être une super mauvaise expérience pour nous. Comptons sur la technologie en espérant que nous ne restons pas bloqués.

« On va prendre l’ascenseur. »

En soi, être coincé dans un ascenseur ne me gêne pas plus que ça. Je ne souffre pas de claustrophobie et nous ne serions que deux a priori. Toutefois, le simple fait d’imaginer ma sœur dans la voiture, en train de se tourner des films, suffit à me donner froid dans le dos. L’air déterminé, j’accompagne la jeune femme jusqu’à la porte métallique. Mon index presse le bouton rouge, les portes s’ouvrent instantanément. Nous nous engouffrons à l’intérieur et je sélectionne le bouton qui indique l’étage numéro un. C’est la première fois que j’emprunte cet ascenseur. Résidant moi aussi au premier étage l’an passé, je n’en avais jamais trouvé l’utilité. La cage nous soulève tous les deux pour nous mener à bon port. Premier étage, annonce la voix alors que la machine s’arrête avec douceur. Les portes s’ouvrent, nous arrivons à destination. 101 ne doit pas être très loin de l’entrée. Le chemin n’est en effet pas très long, il est temps de nous séparer.

« [Voilà. Euh. Bonne soirée ? »

Que puis-je lui dire d’autre ? Je la laisse se détacher de mon bras pour faire un pas en arrière et la regarder rentrer. Je me sens comme un intrus ici. Si une fille sortait de sa chambre à ce moment précis, elle me dévisagerait sans doute. J’attends que la porte se referme pour partir, les mains dans les poches. Quand j’entends le cliquetis de son verrou, je tourne les talons et disparais dans la cage à escaliers. Le chemin du retour se fait beaucoup plus rapidement que l’aller. En quelques minutes à peine, je rejoins ma sœur dans la voiture, à l’avant cette fois-ci. Alors que nous quittons la zone de l’académie, je me rappelle soudainement que j’avais une question à lui poser.

« Tu as pris quoi pour Papa, du coup ?
-  Une cravate.
»

Sérieusement ? Je lève les yeux au ciel, elle m’a fait poireauter pendant plus d’une heure pour acheter une cravate ? Enfin, je suppose que je devrais lui être un minimum reconnaissant parce qu'on ne va pas venir les mains vides, mais quand même. J'opte donc pour une expression neutre.

« Je vois.
- C’était une blague.
»

Je te hais.
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