₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 

 Solidarité entre étudiants fauchés [Rydia]

Aller en bas 
AuteurMessage
Hisaka Rika
♣ Université - 3ème année
Hisaka Rika


Genre : Masculin Poissons Rat Age : 28
Adresse : 15 Rue du Tatami, Quartier Hebi
Compteur 640
Multicompte(s) : Hayden Yoshida

KMO
                                   :

Solidarité entre étudiants fauchés [Rydia] Empty
MessageSujet: Solidarité entre étudiants fauchés [Rydia]   Solidarité entre étudiants fauchés [Rydia] EmptyLun 3 Aoû 2015 - 19:57

Août 2015

Qui a dit que je ne profitais pas du début de mes vacances d’été à Keimoo ? Après tout, je suis au frais, les pieds dans l’eau, le pantalon remonté jusqu’aux genoux, quelques mèches de cheveux retombants devant mes yeux. Si on regarde bien on peut même apercevoir quelques grains de sable flotter à la surface. Bref, mon étage a été inondé. Aujourd’hui devait être une journée consacrée au repos, c’était le dernier jour avant la pause estivale. L’alerte a été donnée un peu avant que je finisse les cours, quand je suis arrivé, j’ai à peine eu le temps de voir de l’eau dégouliner le long des escaliers avant de s’étendre au rez-de-chaussée. En vue des dégâts matériaux, la fuite avait dû commencer il y a plusieurs heures déjà.  Nous avons été évacués, assez rapidement, et pris en charge par le personnel de l’académie qui nous a simplement interdit de retourner dans nos chambres pour le moment. En attendant, je n’ai nulle part où vivre le temps des rénovations, et je n’ai plus grand-chose non plus, mes seuls biens se trouvant dans ma chambre. Rien que cette nuit, je ne sais pas encore ce que je vais faire. Alors que quelques étudiants se font récupérer par des parents ou amis, j’hésite à faire de même et rentrer à Nagoya tous les soirs quand les cours reprendront. Certains pleurent même, je n’en suis pas encore à ce niveau là.

-------------

Après quelques négociations, j’ai pu monter récupérer tout ce qu’il restait dans ma chambre, n’ayant pas vraiment l’intention de rester ici si je n’avais pas accès à internet dans ma chambre. Par chance, mon ordinateur portable se trouvait en hauteur – sur la table – a été épargné par les dégâts et j’avais mon portefeuille avec mon argent et mes papiers importants sur moi aujourd’hui. En revanche, tout ce qui était dans mon réfrigérateur a pu être jeté. C’est non sans soupirer que j’ai récupéré quelques classeurs de cours affectés par l’inondation, certains polycopiés étaient dans des pochettes plastique alors ça allait, mais les autres…j’ai pu m’en débarrasser en sortant du bâtiment. Deux sacs sous les bras plus tard, je descends discrètement pour ne pas me faire repérer par des ouvriers qui s’attèlent à la lourde tache de rénover la plomberie. Une fois dehors, je m’apprête à emprunter les escaliers qui me mèneront à l’entrée principale de l’université quand mon regard se pose sur une tête qui me paraît familière. Je plisse les yeux, je crois bien que j’ai déjà vu cette personne. La grande question est…Où ?

Ce n’est pas vraiment comme si je faisais beaucoup attention aux autres, de manière générale, je porte peu d’intérêts à mon entourage, mais si je me souviens de sa silhouette et de son allure en général c’est parce qu’elle a dû être importante dans ma vie à un moment où à un autre. J’essaie de me rapprocher discrètement d’elle afin de ne pas passer pour un stalker ou tout simplement un type bizarre. J’arrive à me faufiler jusqu’au préau, près du tableau d’affichage où est exposé le règlement ainsi que des annonces diverses venant d’étudiants ou de professeurs. Un œil sur la jeune femme, l’autre rivé sur les annonces, je finis par complètement me tourner vers le panneau, par curiosité. Des demandes de cours particuliers jusqu’aux propositions d’aide au ménage en passant par des annonces de logement, il y a un peu de tout ici. Sans vraiment y croire, je parcours les affiches du regard. Il y a ceux qui veulent tout en commun, d’autres qui mettent clairement en avant qu’ils cherchent une personne qui cuisine, aucune ne semble convenir jusqu’à la dernière, assez vague pour me donner l’espoir que ça puisse convenir. Je souris tristement en voyant les petits caractères noirs indiquer que la colocation se trouve quartier Hebi, je n’ai sûrement pas les moyens, mais je suppose que ça ne coûte rien d’appeler…

« Attention… ! »

Je m’écarte par réflexe et évite de justesse ce qui semble être une balle de baseball qui s’éclate violemment sur la vitre du tableau d’affichage. Le garçon qui vient récupérer ce qu’il a lancé ne s’excuse pas, il se contente de passer devant moi, l’air de rien – comme si ce n’était pas lui qui venait de casser la couche de verre – avant de recommencer à courir vers le stade en agitant les bras vers ses camarades de jeu. Quand je relève mes petits yeux noirs et plissés, j’ai l’impression que la fille que j’avais à l’œil quelques instants plus tôt s’est rapprochée. C’est peut-être mon imagination, mais je me dis qu’il y a peut-être une chance qu’elle se rappelle de moi et qu’elle cherche à vérifier si je suis bien la personne qu’elle a rencontré…en plein centre-ville et qu’elle a sauvé d’une horde de taureaux en furie. Maintenant que j’ai vu son visage, je m’en rappelle. Trop bien même. Encore un peu hésitant, je m’approche d’elle, le regard légèrement déviant (ou fuyant, ça dépend comment vous voyez ça) et lui adresse timidement la parole.

« Hum. S-salut ? Je suis le garçon que tu as…sauvé il y a un an et demi. Les taureaux, la petite fille, le commissariat tout ça. »

Les autres sinistrés commencent à s’en aller vers le réfectoire où a lieu l’attribution d’autres chambres universitaires – les plus chères – pour ceux qui ont le moyen de se le payer en attendant la fin des réparations. Je ne sais pas trop ce qu’elle fait là, peut-être médite-t-elle juste sur quelque chose dehors, mais je me dis qu’elle est peut-être dans la même situation que moi et qu’elle ne sait pas où aller non plus. Un peu plus détendu maintenant que les présentations sont faites, je me permets de reprendre la discussion.

« Toi aussi tu habitais au premier étage ? »

Je marque une courte pause en fixant le bâtiment avec un regard mauvais, ne sachant pas comment continuer si jamais elle me répond que non. Ce n’est pas dans mes habitudes de parler de moi, mais cette fois c’est différent, je crois que j’ai besoin de me…reposer sur quelque chose ou quelqu’un. Je ne sais pas trop. L’inondation, c’était un peu la goutte qui a fait déborder le vase. Trop de malchance dans ma vie.

« Il ya des annonces de colocation là-bas, je lui montre le tableau d’affichage sous le préau, je ne sais pas si ça pourrait me convenir de cohabiter avec d’autres personnes, surtout si je ne les connais pas. »

Pour que j’en arrive à envisager la colocation, doutez-vous bien que je suis au bord du précipice, mais je n’ai pas le choix, les autres chambres louées par l’académie sont trop chères et un retour au pensionnat serait un peu comme une colocation en soi, mais dans une seule pièce et avec des salle-de-bain et cuisine collective. Au moins dans un appartement ou une maison avec des chambres individuelles, il y a toujours moyen d’éviter les autres personnes. Quelle idée j’ai eu d’étudier dans une ville de bourges ?

« D-désolé de t’importuner avec mes histoires. »


HRPG : J'ai pas trop trop l'habitude d'écrire sous ce format, si la façon dont Hisa aborde Rya te dérange, je changerai mon post.
Revenir en haut Aller en bas
https://keimoo.forumactif.com/t9008-hisaka-rika https://keimoo.forumactif.com/t9035-journal-de-bord https://keimoo.forumactif.com/t9679-livret-scolaire-d-hisaka-rika
 
Solidarité entre étudiants fauchés [Rydia]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
₪ Académie Keimoo ₪ :: Archives Rp's :: Rp's 2015-
Sauter vers: