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 Il m'a tué. [Supermans]

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MessageSujet: Il m'a tué. [Supermans]   Il m'a tué. [Supermans] EmptySam 24 Avr 2010 - 19:52


Hey Jude

Lorsque Jude Davis reçut la lettre, la vieille femme repartant aussitôt, la Blonde aurait très bien pu s’intéresser à cet aquarium, posé sur le bureau. Elle aurait pu constater les différents poissons qui s’y trouvaient, et, comme elle le faisait auparavant, lorsqu’elle n’était qu’une enfant inconsciente, la fillette aurait pu prendre l’éprouvette, et les sortir un par un. Petite, elle s’amusait à le faire. Un jour, un poisson était tellement agité qu’il avait sauté et s’était retrouvé, à glissé sur le carrelage. Les minutes auraient pu se passer, dans l’admiration des poissons. La vieille dame serait revenue, apportant le message en réponse du directeur. Jude aurait sourcillé, puis prenant son Skate à ses pieds, elle serait partie. Oubliant ainsi la lettre. Posée sur le bureau, à côté de l’aquarium. Mais c’était il y a bien longtemps. Les poissons ne l’amusaient plus aussi bien qu’avant. Ou du moins, à cet instant, Mlle Davis avait autre chose en tête. Si seulement elle avait su. Elle ne l’aurait jamais ouverte, cette lettre. Seulement, cela s’est déroulé autrement. Dès l’instant où la secrétaire âgée quitta le bureau, la Blonde ouvrit l’enveloppe. Et lu son contenu. Elle aurait préféré ne pas savoir lire. Elle aurait préféré être plus nulle en japonais qu’elle ne l’était déjà. Elle aurait préféré n’avoir jamais déménagé. Elle aurait préféré que les paris n’existent pas. Elle aurait préféré que ses parents ne se rencontrent pas. Elle aurait préféré ne pas naître. Si c’est pour vivre sans Skate.

Et si on rejouait à ce jeu « touché/coulé » ?

« Par la présente, il vous est donc demandé d’être dans votre chambre ce week-end. Un membre de la direction viendra récupérer tous les objets enfreignant le règlement (pantalons négligés, skates, …) Un professeur de savoir vivre Japonais viendra également vous enseigner les coutumes de notre pays et vous habiller. »

Coulé.

« Enfin vous aurez une heure par jour pendant un mois de travail à faire au sein de l’académie Keimoo. Ce dernier est le suivant : travailler à la bibliothèque en aidant dans les diverses tâches. »

Coulé.



Il est fort. Terriblement fort, ce directeur. A la lecture de ces lignes, l’Anglaise le sentait. Ce trou, en train de se creuser, à gauche de sa cage thoracique. Et pour combler ce vide, rien de mieux que de l’envoyer dans une bibliothèque. Ainsi on souhaite sa mort. Le cœur remplacé par des millions de bactéries, elle ne le supportera pas. On n’est pas tous fort, Monsieur le Directeur. Elle ne peut pas les vaincre, ces maladies que l’on attrape dans les livres.

Une boule dans la gorge, Jude ne put s’empêcher de cracher par terre lorsque l’antiquité de secrétaire réapparut. Elle l’aurait tapé, étranglé, bousillé, arraché de ses mains nues ses yeux, ses poumons, ses boyaux… Mais elle ne fit rien. Elle n’en avait pas la force. En lisant cette lettre, une partie d’elle-même était partie avec les mots inscrits sur le papier. L’encre bavait. Elle pleurait ? En état de transe, elle ne se rendait compte de rien. Sa vue était trouble. C’était vrai, elle pleurait. Ne sachant pourquoi elle restait ici, dans ce bureau, la Blonde partit, son Skate à ses pieds. Elle profitait de ses derniers instants, en sa compagnie. Dans le couloir, elle ne remarqua même pas la Chose au sexe trouble avec qui elle s’était amusée dans le hall, pour le FLPCB. Elle était dans sa bulle. Ou plutôt, une bulle la coupait du monde. Et celle-ci ne voulait pas éclater, la privant de tout contact. Jude se laissa guider par ses roues. Elle avait toujours eu une entière confiance en ces dernières. D’ailleurs, elles s’arrêtèrent en bas d’un escalier. Toujours dans ce même état, la Rebelle descendit de son Amour de Skate et monta les marches. Un pied après l’autre, elle arriva au bout de l’escalier. Une porte surgit. De sa main droite elle la poussa. C’était trop dur, de bouger la gauche. Ca lui faisait secouer sa cage thoracique. Vide. Elle était arrivée dehors. Sur le toit. Les rayons du soleil l’agressèrent. Elle aurait préféré qu’il fasse nuit. Elle aurait préféré tellement de choses… Seulement avec des si, elle referait le monde. Commençant par donner à tous, l’âme du Skateur. Son Skate. Son Chéri. L’Amour de sa vie. On allait lui en privé. A cette idée la jeune fille fut prise d’un sanglot incontrôlable. Elle avança de quelques pas. A l’aveuglette. Quand enfin ses larmes furent descendues sur ses joues, pour continuées de couler, tel un long fleuve tranquille, la demoiselle aperçut cette rambarde. Elle s’approcha de cette dernière, son Skate toujours collé à sa poitrine. Il pouvait très certainement entendre, les battements de son cœur, ralentir au fur et à mesure des secondes. Jude le reposa, doucement, tendrement, sur le sol. Elle ne voulait pas qu’il pleure, lui aussi. Elle ne savait pas exactement ce qu’il lui prenait, faisait-elle ça par passion, par amour ? Quelque soit la raison, l’Anglaise retira son jean, prit son Skate, et l’attacha à son dos. A l’aide de Lewis, évidement. Déboussolée, elle grimpa sur la rambarde. De loin, on aurait pu la comparer à un ange. Ses cheveux blonds virevoltant dans le vent, son Skate symbolisant ses ailes. De près, c’était tout autre chose. Une femme désespérée, s’apprêtant à accomplir un acte insensé.

Un instant, la demoiselle songea à ses parents. Elle se demandait qui avait gagné. Et cette idée la fit qu’à moitié sourire. Elle ne savait plus, montrer ce sourire maladroit qui autrefois ornait ses lèvres. Elle espérait néanmoins que pour une fois, il y aurait deux vainqueurs, à ce pari. Sûrement le dernier.
Jude ouvrit les bras, dépliant davantage ses ailes. Il ne faut pas être triste, ne soyez pas comme elle. C’est beaucoup trop douloureux à supporter.

« Je passerait le bonjour à ta famille, Skylar. »

Demain, dans le journal, n’importe qui pourra lire ;

"Jude Davis, 17 ans, s'est suicidée, se jetant d’un toit."


Demain, certains journaux publieront peut-être la vérité ;

"Jude Davis, 17 ans, est morte hier après-midi.
Cause du décès : On lui a arraché son cœur."


Espérons que d'autres ajoutent qu’elle est partie rejoindre le Dieu du Skate, accompagnée des personnes qui lui sont des plus chères :
Son Skate & Kodaa Lewi’s.


Elle portait un jean Lewis ce jour là, son Skate était toujours présent. Finalement, seule sa Basse la pleurera.


On n’est pas tous fort. On n’est pas tous fait pour être mort vivant. Tu as gagné la partie, Monsieur le Directeur.

Tu l’as coulé.




Jude Davis.


Dernière édition par Jude Davis le Mar 27 Avr 2010 - 22:58, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Il m'a tué. [Supermans]   Il m'a tué. [Supermans] EmptyDim 25 Avr 2010 - 2:08

« Hey, tu sais quoi Kazu-chan ? »
« Non, quoi ? »
« Tu sais les trouble-fêtes de l’autre jour qui ont réinventé les paroles de l’hymne japonais et qui se sont bagarrés ? Eh bien, ils ont été convoqués chez la secrétaire. A mon avis, ça va barder pour eux… »
« Ah ? »
« C’est tout ce que ça te fait ? T’es vraiment pas drôle en ce moment… »
« Excuse-moi. Allons voir ce fameux panneau, si tu veux bien. »


Celui que l’on venait d’appeler Kazu-chan se nommait en réalité Kazuki Katzukai et c’était un populaire plutôt discret dans l’académie. Ce n’était pas pour autant qu’il était inconnu, il avait même un petit groupe d’amis et de groupies qui l’entouraient constamment mais la personnalité qu’il leur montrait n’était pas vraiment la sienne.
En effet, le jeune homme portait un « masque » immatériel cachant une personnalité trop sensible pour vivre dans un monde tel que celui-ci où règnent les apparences et l’étiquette en maître. Alors pour vivre tranquillement, il avait décidé de se créer comme une double-personnalité qui lui servait en réalité de bouclier derrière lequel le pauvre petit Kazu-chan se protégeait. Plutôt pathétique, n’est-ce-pas ?

Les deux jeunes gens arrivèrent enfin devant le panneau d’affichage et après s’être frayé un passage entre les nombreux curieux qui se trouvaient, tout comme eux, dans l’espoir de comprendre ce qu’il se passait et surtout d’alimenter les rumeurs de Keimoo, le jeune bleudinet pu apercevoir :


Citation :
LES ÉLÈVES SUIVANTS SONT CONVOQUES DANS LE BUREAU DE LA SECRÉTAIRE QUI A UNE LETTRE A LEUR REMETTRE A CHACUN.
MERCI DE VOUS Y RENDRE DANS LES PLUS BREFS DÉLAIS.

JUDE DAVIS
BRIEG LEFLOC’H
AKANE HIROGAMI
ANDREA STORMFIELD
JIN IKEDA
SHIKI KATSURAGI
KEIO DUPREIL
SORA KUMORI
CAMMY LOGAN

Sora Kumori. Oh… Comment aurait-il pu oublier ce nom ? Ce nom hantait maintenant presque toutes ses nuits depuis que l’aimable racaille l’eut envoyé à l’hôpital et qu’il s’était ensuite amusé à l’harceler en l’obligeant à le revoir pour lui offrir le collier en cuir qu’il portait présentement. Vous n’imaginerez pas la honte qu’il ressentait sans cesse en portant ce collier de chien qui lui rappelait sans cesse qu’il n’était qu’une pauvre victime lâche et sans défense. Qu’il n’était que le jouet de Sora Kumori.
Mais ce n’était pas tout, celui-ci avait décidé de le marquer comme un vulgaire bétail en inscrivant profondément dans sa chair « Sora’s toy » afin d’affirmer à tout le monde qu’il lui appartenait comme un jouet, comme un chien.

Un espoir naquit au plus profond de son âme. Peut-être…Peut-être que si on le virait de cette académie et que ce n’était pas de la faute du plus jeune des Katzukai…Peut-être que le rouquin le laisserait tranquille et qu’il pourrait enfin dormir sur ses deux oreilles sans craindre qu’un message de l’horrible singe roux n’arrive sur son portable. Oh… Ce serait tellement… Ce serait merveilleux. Bien sûr, Kazuki ressentait de la peine pour les autres mais il ne les connaissait pas vraiment alors il ne pouvait que ressentir une faible compassion pour eux. Rien de plus.

Le bleudinet ressentit alors une bouffée de peur. S’il restait dans les parages et qu’il croisait le rouquin, celui-ci pourrait décider de se passer les nerfs dessus, ce qui pourrait lui être fatale. Il prit aussitôt congé de ses amis avec un rapide sourire pour se mettre à sprinter jusqu’au toit.
Peut-être qu’il se plantait complètement et qu’il trouverait Sora en haut mais il avait une chance sur mille que cela arrive. Il misa sur sa bonne chance et monta à toute vitesse les marches du toit. Une fois en haut, il se permit un soupire de soulagement. Pfiouuuu… Le toit était vide.

Vraiment vide ?

Oui. Il était presque vide, il n’y avait qu’une jeune fille blonde en boxer portant un skate attaché sur son dos comme une mère africaine portant son enfant qui montait le long du grillage. Silencieux, le populaire aux yeux dont la couleur se situait entre le bleu et le vert la regarda monter pour arriver de l’autre côté. Il y avait une mince bande de toit entre le vide et le grillage et elle semblait prête à se jeter dans le vide.
Prenant sur lui, il s’empêcha de lui hurler d’arrêter immédiatement. Cela ne marcherait pas, il le savait très bien. Il adopta alors une allure mature, presque décontractée pour arriver à sa hauteur, de l’autre côté du grillage et il lâcha doucement :


« Tu es Jude Davis, n’est-ce-pas ? »

Comment connaissait-il son nom ? Tout simplement parce qu’il était populaire et qu’il entendait toute sorte de potins autour de lui alors on lui avait forcément déjà montré cette demoiselle qui semait souvent la zizanie dans l’Académie. Il savait qu’elle avait fait parti de ce front de révolte dont il avait oublié le nom. Quelle idée aussi de créer un front de révolte avec un nom aussi long ?
Mais ce n’était pas l’heure de réfléchir, la jeune femme était dans une posture plutôt délicate et il ne tenait pas à assister à un suicide en direct. Il observa donc la figure angélique qui se dressait devant lui, une figure angélique plutôt originale mais tout de même sublime et il continua, d’une voix douce sans être chargée d’aucune pitié ni de compassion :


« On veut t’enlever ton skate ? »

Il ne comprenait pas vraiment en quoi on pouvait accorder autant d’importance en une simple planche de bois colorée dotée de quatre roues mais il pouvait bien imaginer que tout cela avait l’air de bouleverser la jeune femme.

« Crois-tu réellement que mettre fin à ta vie est une bonne idée ? »

Se mordant la lèvre, il eut l’impression d’être trop direct en parlant ainsi et il continua en déclarant, plus prudent :

« Je veux dire… Moi… A ta place, je me battrais jusqu’au bout pour ce qui m’est cher. Peu importe les sanctions. J’irais jusqu’au bout de ce que j’ai entrepris. Mais après tout… Je ne suis pas toi… »

Remarque fort constructive. Il n’était encore pas blonde et ne possédait pas de corps féminin. (quoique le sien était plutôt androgyne) Bravo Kazu-chan, tu commences à t’améliorer !


Dernière édition par Kazuki Katzukai le Mer 9 Juin 2010 - 18:39, édité 1 fois
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Andrea Stormfield
♣ Université - 4ème année
Andrea Stormfield


Verseau Cheval Age : 34
Adresse : 5, rue de la Chance, Immeuble Sakura, Appt 34, Keimoo
Compteur 173
Multicompte(s) : Narcisse de Lioncourt & Ayame Igarashi

KMO
                                   :

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MessageSujet: Re: Il m'a tué. [Supermans]   Il m'a tué. [Supermans] EmptyDim 25 Avr 2010 - 20:41

What. The. Fuck.

Andrea froissa la lettre d'un geste rageur, adressant un regard de défi à la malheureuse secrétaire qui n'osait déjà plus le regarder en face. Ils auraient pu tout lui dire. Les travaux d'intérêt général, il s'en foutait comme de son premier calecif'. En réalité, même un renvoi ne l'aurait pas dérangé - d'autant que c'était ce à quoi il s'était attendu. Mais ça. Ça ! Redoubler ? Okay, il n'en foutait pas une. Okay, à la place, il avait joyeusement foutu le bordel dans l'académie. Mais ils ne pouvaient pas l'empêcher de passer à l'université ! Pas maintenant ! Oh, dear, qu'allait dire Ray ? Quand il pensait à l'appartement qu'ils avaient trouvé, à tous leurs plans pour l'année prochaine...

Rraah. Unfair !

Quand il pensait au bonheur avec lequel il avait envisagé tout ça, il avait l'irrésistible envie de frapper violemment quelque chose. Le directeur, par exemple, tiens. Quand il pensait au bail qu'il venait de signer... Oh, crap ! Le bail. C'est vrai, il l'avait signé, ce foutu bout de papier. Et il faisait comment, maintenant ? Il n'allait pas payer pour un appart' qu'il n'occuperait pas ! D'autant qu'à la base, il n'avait pas prévu de faire payer une année de plus les frais d'internat à Allan. Il s'était même trouvé un boulot - grâce à Ray, en fait - c'était dire ! Shit. Ça allait être folklo, de lui annoncer tout ça.

Well.

Sur un dernier foudroiement du regard à la secrétaire qui était retourné à ses occupation pour se donner de la contenance, il tourna les talons et sortit du bureau. Bon, on réfléchit, maintenant.

A vrai dire, techniquement, ce qu'il avait prévu risquait de provoquer son renvoi, c'était quasi-certain ; mais le mettraient-ils dehors sans qu'il n'ait terminé ses travaux d'intérêt général ? Il en doutait fortement. C'est qu'il étaient un brin retords, dans cette académie. La preuve, plutôt que le mettre dehors, ils préféraient le garder une année de plus. A se demander s'ils étaient sain d'esprit, d'ailleurs. Mais bref.

Conclusion, notre Andy chéri était face à un dilemne (Lemne ! /SBIM/). Mettre le bordel ou ne pas mettre le bordel, that is the question, eût dit notre ami Shakespeare.

Au gré de ses réflexions, le jeune homme avait fini par rejoindre la cour, soucieux, fixant toujours la fameuse lettre. Quand il pensait qu'en plus, ils refusaient de le croire ! Ces gens - Cammy Logan, Keio Durpeil, Sora Kumori - ils n'avaient strictement rien fait, et voilà qu'on lui disait de ne pas essayer de les couvrir ! Qu'ils doutent de lui lorsqu'il disait avoir tout orchestré était normal, mais ça...

Se laissant tomber sur un banc, il enfouit son visage dans ses mains, écoutant distraitement un groupe d'élèves qui discutaient non loin de là. Tssk. Eux, ils n'avaient pas tant de problèmes, c'était certain.

" Regardez ! "

Le cri qui venait de retentir fit sursauter Andrea, et il releva la tête. Quelques élèves s'agitaient, comme paniqué, pointant du doigts un point au dessus d'eux.

" What the hell is... "

Il s'interrompit. Son coeur manqua un battement tandis qu'il repérait enfin ce qui mettait les autres dans un tel état. Là-haut, sur le toit, quelqu'un s'apprêtait à sauter.

Et cette personne, c'était Jude.

Andrea se leva d'un bond, arrachant un second sursaut aux élèves d'à côté. Il ne réfléchissait pas. La tête entièrement vide, il courrait. A vrai dire, il n'aurait su dire par quel miracle il était arrivé au toit si vite, puisqu'il n'avait même pas pris la peine de regarder où il allait. Il ouvrit la porte précipitamment, et elle alla heurter le mur dans un bruit sourd.

" Jude ! " hurla-t-il.

Il s'arrêta, embrassant la scène d'un regard. Jude, debout sur le parapet, son skate attaché au dos à l'aide de son jeans, et... Un gaçon. Kazuki Katzukai, si sa mémoire ne lui faisait pas défaut. Il poussa un léger soupire de soulagement ; ainsi, il y avait déjà quelqu'un qui tentait de la retenir.

Il s'approcha lentement, le coeur battent la chamade.

" Jude... "
commença-t-il. " Bon sang, girl, qu'est ce que tu fais là, au juste ? "

Il vint se poster à côté de Katzukai.

" J'croyais qu'on devait se battre ? T'vas pas nous laisser tomber, si ? Et puis... " Il avisa la planche sur le dos de la jeune fille. " Si y'a personne pour les défendre, il finira par n'plus y avoir de skate dans cette foutue académie, tu crois pas ? "

Il marqua un temps d'arrêt, emplit d'appréhension. La seule raison qui pouvait la pousser à une telle extrémité, c'était qu'on lui ait interdit le skate définitivement, il en était certain.

" Ils pourront pas te l'enlever. On va les empêcher, okay ? "

Par cette simple phrase, il avait pris sa décision. Non, il ne ferait pas ce qu'il avait prévu - pas maintenant. Parce qu'il devait, avant toute chose, protéger les autres. Car si Jude avait reçu cette sanction, qu'en était-il des autres ? Jin était suffisamment fort pour se défendre seul, de même que Brieg. Mais Akane ? Il eut un frisson, tandis qu'il pensait à ce qu'ils avaient dû lui demander. Non... Ils ne pouvaient pas faire ça. Ou si. Demander à Akane de s'habiller en fille. Oh, crap. Et les autres, ceux qui avaient été impliqués par erreur ? Bon sang.

Il allait falloir se battre.
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MessageSujet: Re: Il m'a tué. [Supermans]   Il m'a tué. [Supermans] EmptyDim 25 Avr 2010 - 22:10

Vous êtes ridicules.
Il y a une solution.
Une solution simple.
Idiote gamine sans cervelle.
Oiseau de petite envergure.
Proie facile.
Je n’aide pas sans un prix en échange.
Jude, quel prix me donnera-tu en échange de ton précieux skate ?
Le vautour s’approche.
Petite croche.
Te voir dans le désespoir.
Petite noire.
Ca me donne envie de te saisir par les hanches.
Petite blanche.
Et de danser dans la ronde.
La ronde des silences.
Je fais une pause.
Demi-pause.

Je suis sur le toit, près du toi.
Il y en des gens, dis-moi.
Allez, j’aurais bien envie de te voir tomber.
Ce serait amusant de faire une plongée.
J’adore les fonds marins.
L’océan, la mer et le bararattin.

Je ne suis plus qu’à deux pas.
Deux pas de nous, de toi, de ça.
Un ange avec un skate et des yeux gris.
Allez, danse ma petite souris.

- Miss.
Jude Davis.

Je l’appelle. Restant droit, debout,
Un pantalon tombant sur mes genoux,
Un pantalon robe : pour rester dans la loi.
Pas robe, pantalon, donc autorisé.
Oui, je sais sauter la loi.
Une chemise blanche.
En forme de haut.
En parfait corbeau.

- Tu peux sauter,
Tout de suite.
J’aime les êtres pathétiques.
Ou m’écouter.


Pas de cadeau. C’est du donnant-donnant.
Tu m’aides, je t’aide.

Que puis-je vouloir à cette excentrique ?
Bonne question, mes chers lecteurs pleins de logique.
Vous le verrez bien, à temps voulu.
A moins qu’elle ne s’éclate dans la rue.

- Il y a une solution, ma mignonne.
Aussi simple lorsqu’on raisonne.
Je te la donne,
Cette idée bien bonne.

La tête de gothique penche sur le coté,
Un rictus venant le déformé.

- Non, non. Meilleure idée.
Pas donné, échangé.
Je te donne la solution,
En échange d’une action.
Pas d’action ou vérité,
Le jeu serait trop facile à gagner.
Je te l’offre en échange d’un vol.
Qui te ferra perdre ton auréole.
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MessageSujet: Re: Il m'a tué. [Supermans]   Il m'a tué. [Supermans] EmptyMar 27 Avr 2010 - 22:35

Hey Jude


Et si on jouait à un autre jeu, Monsieur le Directeur ?

Une partie d’échec. Pour un homme rempli de logique. Mais adaptons ce jeu à la réalité. Un pion avancé, une lettre tombée. Qu’importe le début de la partie. Le final restera le même. Je place mes Tours, dans la cour. Je place mon Cheval beau, à la radio. Je place ma Reine, en dehors de la scène. Et je place mon Roi, sur le toit.

Echec et mat.

Tu as perdu. Comme tu m’as coulé.

~

Nous avons tous les deux gagné une manche. Faut-il une belle pour nous départager ? Ou alors, le simple fait qu’une gamine a été assassinée suffit à me faire hautement remporter la partie ? Crois-tu qu’un meurtre motive les élèves à mettre les pieds ici, en prison ? Quoique… De nos jours, la vue du sang excite. C’est inexplicable. Et vrai.

~

Elle était là, debout, prêt à se jeter dans le vide. En temps normal, c’était le genre de bêtise qu’elle aimait faire avec Kodaa. Elle l’aurait regardé, avec une pointe de complicité, aurait éclaté de rire, et se serait lancée. Dans les airs. Quelques secondes après, elle aurait déployé son parachute, causant la plus grosse frayeur à son unique ami. Le Roux. En temps normal, c’était le genre de bêtise qu’elle aimait faire avec Kodaa. Mais l’imparfait est là. Rappelant ce passé, fini. Laissant derrière lui, ces souvenirs heureux.

Elle était là, debout, prêt à se jeter dans le vide.

- Tu es Jude Davis n’est ce pas ?

La demoiselle ne répondit pas. Tout simplement parce qu’elle ne l’entendit pas. Cette bulle l’isolant du reste du monde. Et ce monde… N’en parlons pas. Que d’ingrats.

- On veut t’enlever ton Skate ?

Au nom de son cher et tendre, l’Anglaise se réveilla brusquement. En se retournant, elle constata qu’un Stroumpf se trouvait près d’elle. Certainement un chanceux pour ne pas s’être fait prendre par Gargamelle et son redoutable chat Azraël. Dans une autre situation, la Blonde lui aurait naturellement demandé où était caché toute la bande. Le Grand Stroumpf et la Stroumpfette, elle ne les voyait plus. Etaient-ils morts, comme elle ? Mais dans cette même situation, avec ce même Stroumpf chanceux, il lui aurait sûrement suggéré d’appuyer sur le bouton de la télécommande. Pour changer de chaîne. Comme elle changerait de vie. Prochainement. Elle irait rejoindre son Dieu, qui la proclamerait alors Déesse du Skate. Oui, c’était et c’est toujours une bonne idée. De la haut, elle continuera à se battre. Pour eux. Pour ce FLPCB. Elle poursuivra par la même occasion cette quête. Celle du Skate. « Faites du Skate et pas des livres. » Ce slogan, de la haut ne lui servirait plus à rien. Rien ne l’arrêtera. Terminant ce qu’elle avait entrepris, depuis bien longtemps.

Un second son la fit sursauter. Manquant de se précipiter dans le vide. Un vide qui d’un autre côté, ronge aussi son corps.

- Bon sang, girl, qu'est ce que tu fais là, au juste ?

Elle s’apprête à sauter. D’ailleurs, elle l’aurait fait si ce stroumpf ne l’avait pas surprise. Cette voix, légèrement familière, ne s’arrêta pas là, continuant sa course folle dans une lutte presque vaine. Jude Davis ne vous laissera pas tomber. Jude Davis se laissera tomber. Pour remonter directement au ciel. Chez Skylar. Là, elle dirigera les humains. Les guidant, tous sans exception, vers un Skate. Les Sims 3 adapté à la réalité. Où Jude prend la place du joueur, assis, devant son écran.

- Ils pourront pas te l'enlever. On va les empêcher, okay ?

La jeune fille se retourna. Andrea avait raison. Elle irait au paradis avec son Skate. Elle s’apprêtait à parler, comme elle s’apprêtait à sauter. Mais parler pour dire quoi. « Je te surveillerai Andrea, ne l’oublie pas, mais oublie moi. » Elle n’avait pas encore sauté. Elle ne pouvait donc pas lui demandé « Je t’ai manqué ? ». Question stupide au passage, puisqu’elle ne le reverrait seulement lorsque ce dernier atteindra à son tour, le royaume du Skate. Elle pourrait lui manquer, au début peut-être. Mais ne le connaissant pas, il l’oublierait. Les jours passant, apportant avec eux de nouvelles aventures. De nouvelles personnes. Je m’égare, encore.

Malgré le fait que la demoiselle voyait flou, une tâche noire fit son apparition, dans son champ de vision. L’ange de la mort. Ponctuel.

- Miss.
Jude Davis.
Tu peux sauter,
Tout de suite.
J’aime les êtres pathétiques.
Ou m’écouter.

C’est donc vrai. Elle existe. Cette grande faucheuse arrive-t-elle pour récupérer son âme ? Et que se passe-t-il, quand celle-ci n’existe plus, laissant à la place, un trou béant ? De ses deux mains, la Skateuse s’essuya les yeux. Ca lui piquait. Une pensée à Tenma Aoki qui lui a pourtant bien appris ce qu’apporte une douche. Désormais, elle apercevait très distinctement, chaque détail de ces trois personnages. Un Stroumpf. Un Rebelle. La Mort. Reprenant à petits ses idées, si peu soient-elles, Jude murmura, d’une voix faible :

- Quelle action ?

Elle aurait pu ajouter que la Mort et un Mort-Vivant ne parlent pas exactement la même langue. Qu’elle ne comprenait rien à ses phrases qui pour elle, étaient des énigmes. Mais elle n’en avait pas le courage. Le seul acte sensé qu’elle pouvait accomplir, était de se lancer dans les airs. Voler, pour rejoindre son Dieu adoré. Elle avança de trois centimètres. Ca y est. Elle la voyait, désormais, cette lumière. Ce n’était pas les rayons du soleil. Ni sa conscience. Mais les portes la menant à un endroit plus beau. Là où la prison n’existe pas. Et où la liberté reste ce qu’elle est.

Toi Corbeau qui sait voler, pourras-tu la rattraper ?

Jude Davis.
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MessageSujet: Re: Il m'a tué. [Supermans]   Il m'a tué. [Supermans] EmptyMer 28 Avr 2010 - 2:43

Mais pourquoi, au bon dieu, avait-il décidé de monter sur le toit ? Ah oui… Pour échapper à la racaille rousse. Mais quel idiot ! Il ne fallait pas être paranoïaque à ce point ! Si ça se trouve, la brute rouquine était complètement terrorisée dans un coin du lycée à se morfondre sur ses conneries passées et peut-être ne l’aurait-il même pas vu s’il été passé devant.
Et s’il n’était jamais monté ce sur fichu toit, la jeune blonde aurait peut-être sauté, certes, ou peut-être aurait-elle été sauvé mais au moins, cela n’aurait pas concerné le bleudinet.
Pourquoi fallait-il toujours qu’il attire les ennuis, hein ? Pourquoi est-ce dès qu’il y avait une catastrophe dans le coin, celle-ci ressentait l’intense besoin de sauter sur le plus jeune des Katzukai ? Mais on s’acharnait sur lui, à la fin !

Qu’est-ce que l’on pouvait dire à une jeune femme qui tentait de se suicider ? Bats-toi, regarde la vie est belle, les petits zozios chantent dans le ciel turquoise parsemé de petites tâches blanches à l’aspect duveteux. Sens cette bonne odeur de cerisiers en fleur et la caresse du soleil sur ta peau. Tu vas rater tout ça si jamais tu sautes. En plus, tu seras toute moche par terre et tu saliras le goudron. Tu ne voudrais pas traumatiser de pauvres élèves innocents avec tes conneries, non ?
Non mais franchement ! Croyez-vous vraiment que ce genre de conneries marcherait ? Bien sûr que non. Mais que dire à une jeune blonde dont on ne connaissait rien à part le nom et la passion pour le skate ? De plus, elle le regardait à peine et semblait complètement inintéressée par ses propos. Bah crève, écoute ! Crève.
Euh…Non…Quand même pas. Fallait pas exagérer. Bon…Kazuki, on se calme. On inspire tranquillement, on expire.


" Jude ! "

Le hurlement fit sursauter le jeune homme qui s’était uniquement concentré sur la blonde. Mais il ne pouvait pas prévenir celui-là ? Il venait de frôler la syncope, là, le p’tit Kazu…
Fin bon, un allié. C’était déjà, ça.
Se retournant avec le regard empli d’espoir, il se retrouva face à l’un des autres trouble-fêtes de la cérémonie du matin. Un certain Andréa Stormfield si les rumeurs étaient exactes. Un blond aux magnifiques yeux verts possédant le même gabarit que lui et qui semblait pour le moins… Complètement paniqué. Et il y avait de quoi.
Il se lança alors dans un grand speech en utilisant des arguments qui montraient qu’il connaissait bien Jude. Kazuki s’en sentit rassuré et il lâcha un soupir de soulagement en acquiesçant silencieusement d’un signe de la tête.
Mieux, il déclara :


" Ils pourront pas te l'enlever. On va les empêcher, okay ? "

A ce moment-là, Jude se retourna pour leur faire face et fixa Andréa. Le garçon sentait que la victoire était proche. Ils pourraient la sauver. Le populaire se sentait terriblement inutile et impuissant mais il ferait tout pour essayer de la sauver, il ne pourrait pas supporter de la voir sauter. Tout d’abord parce que les émotions qu’elle ressentait lui rentraient dedans en plein fouet et lui tordaient les entrailles. Comment pouvait-on ressentir autant de désespoir ? Peut-être était-ce ses propres émotions, il n’arrivait plus à faire la part des choses, tout était embrouillé.

Soudain, un troisième personnage entra en scène. Le plus jeune des Katzukai se demanda un instant si tout le lycée n’allait pas débarquer afin de la dissuader de sauter mais il ressentit un vague malaise en voyant le nouvel arrivé. Celui-ci devait faire à peu près leur taille et il devait être le plus vieux. Il possédait de longs cheveux noirs, une peau pâle et des yeux dorés mais quelque chose en lui était vraiment inquiétant. On aurait dit un vautour ou alors un corbeau. Peut-être un de ces fous fanatiques de la mort. Kazuki n’avait jamais entendu parler de lui et il aurait mieux voulu ne jamais le rencontrer.
Sa voix désagréable retentit sur le toit. Le jeune homme avait pour particularité de ne point parler en prose. Original, certes, mais pas vraiment rassurant. Comment pouvait-on perdre son temps à chercher des rimes dans un moment tel que celui-ci ? De plus, il n’essayait absolument pas de la dissuader de sauter. Il semblait juste vouloir s’amuser avec elle.
Vautour, vil corbeau. Ces mots tournaient en rond dans l’esprit du bleudinet qui se contenta d’écouter en silence le brun qui s’exprimait.

Bizarrement, Jude Davis l’écouta avec attention et au bout d’un moment, elle lâcha enfin :


- Quelle action ?

Surpris, Kazuki ouvrit puis referma la bouche pour la rouvrir une seconde fois. Mais…Mais…Mais…Elle était stupide ou quoi ? Elle ne sentait pas le danger qui émanait de cet étrange personnage ? C’était pourtant évident, on croirait voir un panneau indiquant en énorme dans une couleur bien voyante tel que le rouge :

« Attention danger, vautour affamé. »

Tiens…Voilà que l’étrange personnage le contaminait et lui en faisait perdre sa prose !
Serrant les poings, Kazuki hurla presque :


« Jude, ne l’écoute pas ! »

Se rendant compte de ce qu’il venait de faire, le bleudinet prit une couleur rouge avant de bégayer, gêné :

« Euh…Je…Tu ne devrais pas l'écouter…Ecoute Andréa vu que tu sembles le connaître. Non ? »

Et il ajouta enfin, à l’attention du garçon dont il ne connaissait pas le nom, un air de défi dans le regard :

« Tu sembles aimer t’amuser avec la vie d’autrui mais je t’empêcherai de faire du mal à cette jeune fille. Peu importe si je ne la connais que de nom, je méprise ceux de ton espèce qui pensent que la vie n’est pas précieuse et que l'on peut se permettre de jouer ainsi avec. »

Il se retint d’ajouter « si tu veux à tout prix gâcher une vie, gâche la tienne… ». Mais il l’exprima bien de par son regard avant de s’adresser de nouveau à Jude, essayant de temporiser les choses et surtout, de ne pas céder à la panique :

« Jude, reviens parmi nous et discutons tranquillement, d’accord ? »

Il lui fit un grand sourire en tendant la main, l’invitant à le rejoindre et espérant qu’Andréa le soutiendrait…
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MessageSujet: Re: Il m'a tué. [Supermans]   Il m'a tué. [Supermans] EmptyMer 12 Mai 2010 - 0:33

« Attention danger, vautour affamé. »

Danger ? Voyons donc cela. Ce garçon me fait la moral. Pas surprenant que j'en sourie.
Rie. Pitié. Pas de i.
Pas de souci.
Il se foutrait de moi, celui-là ?
C'est mal de se moquer des êtres maigres. J'aime manger.
Pas ma faute si mon corps aime expulser.
Pas ma faute si j'aime pas y faire rentrer.
Autre chose que de la nourriture bien sucrée.

Qui a mit sur mon passage un enfant de petit âge ? Pitié, ne m’obligez pas à manger un met aussi facile. Il y a pas de mais. Je ne suis pas une racaille rousse pour m’affliger de gens trop simplets. Reviens quand tu seras plus grands : avec des dents. Allez, mon petit gars du balai. Les vautours ne mangent que la viande des hommes morts. La différence avec les corbeaux qui picorent les yeux des vivants. Dieu que ce serait distrayant. Ce n’est pas mon but, pas plus que la lutte.
Et tu n'es pas mon âme d'aujourd'hui.
Dommage, tu as l'air d'un criard que je serais ravis d'entendre pleurer.

Si vous ne souhaitez pas ma présence, je ferrais fie de votre détresse.

Ma première bonne action bloquée par un morpion. Ça gratte, c’est désagréable, mais ça tue pas. On veut quand même s’en débarrasser. Je te fais flipper, mon gars ? Tu n’as pourtant rien vu. Bien cachée, ma lame à cran d’arrêt, bien rangé. La drogue dissimulée. Je me drogue pas : je ne bois pas. Je drogue et je fais boire les autres. Les autres, ceux qui touchent mon blond. Je partage pas ! Quand minuit sonne, je te transforme en citrouille. Allez mon gars, faudrait pas avoir la trouille. Je suis pas venu pour toi petit pruneau, alors ne me cherche pas des mots.

"C’est ça ! Écoute Andréa,
On est dans de beaux draps.
Haha ...
C'est sur qu'il t'a bien aidé.
Pour te torturer.
Joli fête que votre chant d'agonie à l'hymne d'un pays.

Ou le gosse ! Que propose-t-il ?
Monsieur l’hostile ?
A part me critiquer,
Il manque d'idée.
Haha.
Le vautour affamé,
A bien mangé.
Une lune en entier.
Je suis calé.
Gentil de se proposer.
Inutile d’insister.
Si tu veux tant ton tour,
Mon petit amour,
Reviens quand tes dents de lait,
Seront tombés."

Je l’ignore. Tu as de la chance, je suis sur un bon jour. Sinon j’aurais fait demi-tour. J’ai horreur d’être insulté. Un vautour affamé, ce qu’il ne faut pas entendre. J’ai bien assez de proie, de chair et d’os pour l’indigestion. Et elle, ma belle, qui sait voler. Avec un skate et des lunettes volés à Kodaa. Croyez-vous que je veuille du mal ? Voyons. Pourquoi je voudrais faire cela ? Elle a partagé la couche de Lun Marv. Je lui ai pardonné : en voyant ses cheveux emmêlés et sa souplesse au skate.
Le skate pardonne-toi.
Voyez-vous, j’en suis fan. Vous ne l’aurez pas cru ?

J’aime le skate. Surtout les chutes, voyez-vous. Et pour avoir des chutes, il faut des skateboards. Comprenez mon intérêt. Ce directeur fort sympathique interdit l’alcool, le sexe, les objets dangereux. Voyons ! Sans violence, sans vices, sans crimes, je vais bien m’ennuyer. Les âmes que j’aime torturer doit être soumises à la tentation.
Si l'alcool ne rentre plus, qui viendra dans mes pièges des toilettes pour vomir leurs tripes ?
Si l'alcool ne tourne plus, je ne pourrais plus piéger les demoiselles qui en ont trop abusé ?
Vous m'en voyez embêté.
Si le skate n'existe plus ? Adieu les bras tordus, les chutes dans la rue.
Voyez mon problème.
Si la drogue diminue, Lun ne prendra plus ses doses.
Il pourrait bien arrêté, et j'ose,
Ce serait bien la cause,
De tous mes chagrins Roses.

Parlons de l’action.

Fin et souple je me suis rapproché. Mes doigts sur les cheveux longs. Des yeux gris, je joue ma chauve souris.

"Je connais le Skate. Je connais Lewis.
Mais toi, ma petite miss,
Tu m’es bien inconnu,
Accorde-moi une entrevue.
Seuls à seuls, tous deux,
Dans un motel miteux.
Je te propose pas de l’amour,
Juste un jeu ou en retour,
Je te donne la solution,
La meilleure de toutes les options.
On baisera pas,
Je n'aime pas les gens déprimés comme toi,
On ne parlera pas,
Tes mots sont une souffrances pour moi.
On ferra."

Si elle saute de cette hauteur. Ce doit être une splendeur. Elle deviendrait crêpe ou creepie ? Allez viens donc ma mie. Ne perdons plus de temps. Ne perdons plus de temps. Puisque je n’attends pas. Si elle tombait, il serait bien regrettable de la rattraper. Lui gâcher le plaisir de retomber sur le sol et de constater l’attraction terrestre par elle-même.

Je passe près de cet enfant qui a osé me nommé vautour. Je m’arrête brutalement. Je me retourne. Il est plus grand que moi. Je dois redresse le visage. Un visage, un nez retroussé, deux lèvres fines, deux yeux noirs et pénétrant.

Ma main passe sous le menton, effleure. Un narcissique petit sourire.

"Tu me méprisses sans me connaître ?
Qui es-tu pour te permettre ?
A la danse des apparences,
Tu perds ton innocence.
Me vois-tu en tordu,
En tueur, en psychopathe ?
Allons, si tu me voyais nu,
Serrais-tu encore empate ? "

...

"Regarde-moi.
Regarde-moi, mon oisillon.
Je suis qu'un adolescent banal,
Mais je vais te faire la morale.
Regarde-moi,
Tu fantasmeras.
Sur les gars comme moi.
Sur mes doigts.
Sur ma capacité à parler,
Sans vous juger.
Tu crèveras seul,
Sans avoir été aimé,
Abandonné de tout ceux,
Qui iront dans les cieux.
Tu n’apporteras que méfiance,
Toi qui juge sur les apparences.
Et mon très cher,
Rendez-vous en enfer !
Tu as gagné ton ticket,
Attends-moi, je t’y rejoindrais.
Tu m'as jugé,
Avec ta gueule pleine d'acné,
Alors maintenant souffre,
De ne connaître mon foutre !"

Maeki s’éloigne, se retournant uniquement au dernier moment. Ses yeux visant le ciel, ne regardant ni l’un, ni l’autre.

"Si vous voulez me contacter,
Le beau site net de l’académie,
Mettez corbeau,
Et, je lirais votre petit mot.
J’y suis généralement.
Adieu, les enfants."

Maeki a passé trop de temps ici. Il repart. Ce n’est pas son genre d’être sur les remparts. Et puis trop de monde, c’est dur à supporter.
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MessageSujet: Re: Il m'a tué. [Supermans]   Il m'a tué. [Supermans] EmptyDim 16 Mai 2010 - 19:00

Hey Jude



Et toi Stroumpf Chanceux, es-tu réellement heureux ?



Toi, Stroumpf, si petit, mais pourtant, lorsque ce hurlement sorti de ta bouche, ce fut d’une telle puissance. Peut-être est-ce du au fait que Jude se trouvait au bord du toit que cette tête bleue semblait minuscule ? La Blonde tourna son visage en sa direction. Encore. C’est dans ces moments, où l’on désire être seul, que l’on se retrouve entouré de personnes. La dure loi de la vie.


- Euh…Je…Tu ne devrais pas l'écouter…Ecoute Andréa vu que tu sembles le connaître. Non ?


Non. Elle ne le connaît pas. Du moins, elle ne connaît juste son prénom. Elle sait aussi le nombre d’heures qu’il passe en colles. Mais le reste, la Rebelle est dans une ignorance la plus totale. Tout comme le monde. Cette planète ignare où peu d’humains dominent le sens de la vie. Le Skate. Le Skate est la vie. La vie est le Skate. Voilà le cycle perpétuel de notre histoire. Ceux qui ne le respectent pas, sont comme ces peaux de bananes que l’on jette après avoir mangé le fruit. Mais ça ne sert à rien de radoter, encore, pour changer, là-dessus. Ce n’est pas discutable. D’ailleurs, Stroumpf, Jude déteste parler. Baragouiner pour enchaîner sur une conversation qui durera des heures. Inutile. Pareilles ces peaux de bananes : on s’en passe très bien.

Le Stroumpf se tut. Espérant l’aide de Stormfield. Qui, soit dit en passant, me fait penser à Scofield. Ce héros se faisant volontairement arrêté, afin d’aller dans la même prison que son frère, condamné à mort, pour le sauver. En y regardant de plus près, on retrouve cette situation ici. Stormfield souhaitant évader Jude de cette prison destructrice. Très héroïque. Mais Andrea ne parlait pas. Ne parlait plus. Contrairement à cette Mort, qui, elle, ne se fatiguait pas, et continuait à débiter une quantité incomptable de vers en tout genre. Une jolie fête ? Jude en sourit. Ainsi, l’hymne c’était fait dans la joie. Ce qui est étrange, c’est d’être puni pour l’avoir chanté. N’était-ce pas inscrit dans le règlement avant son annulation ? Jude Davis l’avait juste respecté, ce règlement. On lui avait demandé de chanter l’hymne du Japon. Elle l’a chanté. Ne sachant toutefois pas que ce n’était pas les bonnes paroles. Mais, comment le deviner ? Vous le savez, vous, que votre professeur de chimie est en réalité chauve ? Non. Pour la simple raison qu’il porte une perruque. Aveuglement, nous faisons confiance aux personnes qui nous entourent, oubliant parfois de se poser certaines questions. Aujourd’hui, chaque personne dans le monde s’est déjà faite trompée une fois. Au moins. C’est désolant. Est-ce pour autant, que cette seule, et peut-être, unique fois, cet être abusé à son encontre, s’est fait punir parce qu’il a commis l’erreur de croire son prochain ? Aujourd’hui, chaque personne dans le monde s’est déjà faite trompée une fois. Cette fois là, ce fut Jude Davis. Jude Davis a cru inconditionnellement à ces paroles, soient disant bonnes. Cette fois là, elle se fit punir pour cela. Elle qui avait pourtant chanté avec tout son cœur… Face à elle, on aperçoit la pauvre petite fille, innocente, qui se fait bêtement sanctionner. Dans sa tête de blonde, on voit nettement, cette manipulation. Un acte prémédité me direz-vous ? Oui, mais qui pourra le prouver ? Le temps d’aller chercher Edward Cullen en Amérique, et ce, même s’il court exceptionnellement vite, la demoiselle aura oublié.

En attendant, elle était toujours au même endroit. Là, debout, sur le rebord du toit. La Mort s’adressa à elle. D’une longue tirade. Une entrevue avec la Faucheuse ? Son heure n’était donc pas arrivée ? Il faut croire que non, puisqu’elle s’en alla. Laissant en silence les trois lycéens.


L’Anglaise sourcilla. La Mort partit, qui viendrait récupérer son âme en bas de l’immeuble ? Ira-t-elle au paradis du Skate ? Deviendra-t-elle une déesse du Skate ? Et son Skate, en lui-même ? Moura-t-il avec lui ? Les questions se multiplièrent dans la tête de la Rebelle.

Non. Elle ne pouvait pas. Non. Elle ne pourrait pas le tuer. La Skateuse, recula d’un pas, s’éloignant de ce bord, qui, il faut l’avouer, lui donnait le vertige. A l’aide de ses mains aux ongles rongés, Jude détacha son jean Lewis, le Skate retombant au sol sur ces quatre roues. Seulement, une hésitation lui parvint. Saurait-elle voler sans ses ailes ? La réponse fut évidente : Non. Et pour cause, allez couper les ailes d’un pigeon et lancez le du haut d’un toit, vous. Vous verrez ce qu’il lui arrivera. Quoiqu’avec cette comparaison, il y a néanmoins au moins un avantage. Le mal de tête épargné pour se décider du choix du repas. S’il y a une chose que je suis sûre : Jude Davis ne finira pas dans une assiette. Et encore moins pour entendre ces mômes se plaindre sur la bouffe soit disant dégueulasse. Jude Davis est bonne. Demandez donc à Skylar, il approuvera.

Contrainte d’abandonner son idée, la jeune fille se recula. Un peu plus. Elle remit son jean, et avec une lueur d’espoir dans les yeux regarda, tour à tour, ses sauveurs. Des incultes. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Mais, étant tout de même reconnaissante, elle se rapprocha, d’un pas rapide, vers Andrea le héros, et lui fit une légère bise sur sa joue. La droite, elle préfère. Elle répéta ce même procédé pour ce Stroumpf Chanceux.


EN COURS DE REDAC'




La demoiselle tourna le dos aux deux adolescents. En repartant, elle mit à ses pieds, son tendre Amour. Et dire qu’elle avait faillit le tuer. Finalement, elle n’était certainement pas mieux que Tenma Aoki, cet assassin de Skates. Insupportable. On ne compare pas ce qui est incomparable.




Il y a une chose à retenir de cette histoire :
Ne mettez pas fin à vos jours en voulant sauter d'un toit.
Vous serez contraints d'offrir le lendemain, à vos sauveurs, un t-shirt superman. C'est ce que Jude Davis fera. Demain.
Ne mettez pas fin à vos jours en voulant sauter d'un toit. Non, enterrez-vous plutôt vivant.
Question de pratique.



Jude Davis.
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