₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
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| La réunion du club de journalisme | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: La réunion du club de journalisme Lun 15 Sep 2014 - 3:57 | |
| Comme d’habitude, Lun Marv était en retard. Eden avait un peu l’habitude. Pourtant, ce matin, quand il était parti en cour, Lun l’avait arrêté sur le pas de la porte en lui murmurant : « Tu n’oublies pas, ce soir ? » Comment pourrait-il oublié. C’était bien trop évident que quelque chose se tramait, mais même Eden n’en savait pas bien la signification. Cela l’avait travaillé toute la journée. Alors qu’il était en amphithéâtre, alors qu’il était au laboratoire ou qu’il était dans la cour en train de piquer un déjeuner – il avait encore oublié le sien. Encore à la pause, et dans la soirée, alors qu’il s’était bagarré, à la sortie d’un bar. La faute à Lun, cette bagarre, dans un sens. Eden n’avait pas l’habitude de boire en soirée : Seulement, là, il n’avait rien d’autre à faire. Pas envie de rentrer, pour ressortir aussitôt. Alors, il avait profité des bars, situé le plus près de l’école et ; il n’avait pas supporté la gueule de certains étudiants venant le chercher. De leurs fautes à eux aussi. Résultat, Eden avait un bleu sur la joue, des vêtements abimés et un peu déchiré, et il n’en était pas spécialement content. Il avait un peu froid, aussi. Les anciennes écuries n’étaient pas chauffées et il était parti de chez lui en tee-shirt et en jean. Dans la journée, il n’avait pas ressenti le froid, maintenant, il le sentait.
Son taux d’alcool dans le sang rendait le tout toutefois supportable.
Il s’était installé dans un coin des écuries, après avoir passé la porte grâce aux clés de Lun. C’était pratique, tout de même, qu’il ait le double des clés de tous les bâtiments de l’académie. Vraiment pratique.
Soudainement, Eden prit son portable, pour envoyer un message à Clémentine : Hey, Clem’, prends à bouffer. Je crève la dalle.
Après tout, elle avait aussi dit qu’elle venait, non ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La réunion du club de journalisme Ven 19 Sep 2014 - 23:56 | |
| C'était une journée banale. Comme toutes les autres, les cours, le join avec June dans les bâtiments abandonnés, un message à Rei. La sortie des cours, je file à l'escrime. Un soupir s'échappe alors que je prends ma douche dans les vestiaires du gymnase. Quand j'en sors je tombe sur le beau japonais de mon cours, je le regarde se déshabiller, je suis distraite par la réunion top secret de ce soir. Je mets une jupe un collant noir opaque un t-shirt décoté, un gilet que je laisse ouverte, bonnet et mon manteau ouvert aussi et des baskets montantes. Je me maquille rapidement, fait un clin d'oeil à Lee. Je rentre chez moi pour prendre des trucs à manger. C'est à ce moment que je reçois le message d'Éden qui me demande avec sa politesse légendaire de lui prendre à manger. Je lui prends des gâteaux et des sandwichs que ma sœur avait préparés pour moi, sauf que moi je n'ai pas faim alors je four dans mon sac à main en plus du repas d'Éden mon paquet de cigarettes et des pommes, je prends aussi de quoi écrire et mon téléphone portable. Mes parents sont absents ils avaient une réception se soir je leur laisse un mot dans lequel je dit que je dors chez Éden. Je pars ensuite de chez moi mon sac avec moi. Je marche lentement mes cheveux dressés sur ma tête tout autour du bonnet, j'écoute de la musique. J'arrive au campus, je me dirige vers les écuries désaffectées. Je sors mon téléphone portable pour m'éclairer et je tombe sur Éden. « Salut petit choux ça va . Tiens » Je lui donne ce que j'ai pris pour lui les sandwichs, les gâteaux et une pomme et une petite bouteille d'eau. Moi je m'ouvre un coca et m'allume une cigarette. « Tu sais pourquoi ont là . Lun est encore une fois en retard » Je soupire et recrache une bouffée de fumé en pensant à Rei. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La réunion du club de journalisme Sam 20 Sep 2014 - 15:20 | |
| Woot, woot ! Tu vas te calmer tout de suite, là, gamine ! Alors, petit un : je ne suis pas d’humeur à recevoir des surnoms à la con. Petit deux, depuis quand une sportive de haut niveau peut se permettre de fumer comme un flic à l’heure de sa pause ? Petit trois, je ne sais pas encore mais il y a forcément un trois ! Permettez-moi de râler ! Oui, monsieur ! Tout à fait, j’en ai le droit ! Bref. Pourquoi j’étais ici, déjà ? Ah, oui, une communication entre Lun et moi. Remarquez, autant que je m’investisse dans le club de journalisme. Parce que mon temps étant compté dans les autres clubs, j’aurais bien une heure ou deux à y accorder entre mes différents boulots, mes amis et mes études. C’est certain ! Cela dit, permettez-moi d’être feignant : les kilos que j’ai en trop, ce n’est pas de la génétique, c’est de la technique : malnutrition, manque d’exercice, boissons sucrées. En y pensant, heureusement que je ne suis pas une gonzesse, j’aurais de quoi complexé. Je serais tellement confortable aussi.
Comprenez bien que je ne me plains pas. Je n’ai peut-être pas un physique d’anorexique ni pour figurer dans les magazines populaires, mais au moins, quand mes ex-copines s’endormaient contre moi : elles n’avaient pas l’impression d’avoir la tête sur du bâton, je leurs foutais aucun complexe de supériorité de beauté, et je brillais par ma personnalité pas par ma cul. Parce que, bon, attirez le genre de donzelles que Lun a le plus souvent entre les pattes : ce n’est pas tellement ma came. Je ne parle même pas des pseudos anticonformistes, complexant sur tout, et s’habillant de tenues rock avec des marques et des coiffures que tout le monde. Ah ! Ah ! Entre les suiveurs et les ant-suiveurs, les moutons de panurges ne manquent pas de personne à recruter. Ah, ah. Les tocards. Entre ceux qui suivent toutes les tendances, ceux qui les réfutent et ceux qui cherchent un style : il faudrait vraiment songer à déménager dans une autre planète non pollué par tous ces suiveurs.
Remarquez, il en faut des suiveurs pour que les autres puissent se distinguer. Moi, ça me laisse de marbre. Je vais pas dire que ça ne m’est pas arrivé de vouloir un truc qui me semblait cool, ou de suivre une mode – surtout dans les séries télévision – mais je pense être assez capable de savoir ce que j’aime et pas, sans être influencer par les autres.
En même temps, l’influence des autres est tellement de la merde, que c’est évident que j’ai autre chose à faire.
Bref, ce soir-là, j’avais rendez-vous dans les anciennes écuries fermées depuis le tremblement de terre. L’endroit allait être rasé par l’académie car les fondations avaient été touchées. C’était l’endroit idéal pour se rassembler, loin de tout le monde. Mon pote, Lun, avait organisé la réunion. Je n’en savais pas bien le but ! D’autant que le club de journalisme commençait à manquer cruellement de monde. J’avais même entendu dans un couloir qu’il ne tarderait pas à être fermé.
Reprenons, j’étais arrivé le premier, en avance. Surprenant, mais je suis quelqu’un de ponctuel – voir en avance sur l’heure. J’ai été rejoint par Clémentine, qui est sans doute la meilleure amie. Depuis quelques mois, son attitude avait grandement changé : entre son apparence physique de future femme, ses tenues vestimentaires et sa pseudo crise et rebelle. J’ai eu envie de me moquer, d’elle, évidemment. Je ne me suis d’ailleurs pas retenu.
Elle avait heureusement prévu de quoi manger. Du coup, je l’ai laissé installer ce que sa petite sœur avait préparé et je me suis installé à côté d’elle. Avec le temps, il y a peu de choses dont je me souviens vraiment de ces instants-là. Je l’ai laissé fumer, je crois. Car je n’avais pas à me mêler de ça. C’était débile de sa part d’avoir commencé mais « je suis pas son père. » J’ai du mal aujourd’hui avec cette excuse. Est-ce que dire à ces amis ce qu’on pense de leurs comportements fait de nous des connards ou des personnes sur qui compter ? En revenant en arrière, dans cette période de ma vie, je me rends compte que j’étais un mauvais ami. Je suis la tendance acerbe, salaud, mauvaise humeur. Je pense que c’était sans doute une manière de me protéger : j’étais aussi un gros connard, il faut bien l’avouer.
Les regrets de toute façon, ça ne coute rien, mais ça ne rapporte rien non plus. Alors, il est préférable de ne pas en avoir.
On s’est installé sur une table, en bois, assez sale et j’ai commencé à manger un sandwich.
Je me souviens que je fixais Clémentine et j’ai demandé, interrogatif, à Clémentine en la zieutant de mes yeux noirs :
« Tu savais toi qu’Ethan et Jun sortaient ensemble ? Woot, j’aurais jamais pensé qu’Ethan pouvait être du genre … Enfin, tu vois ? Et Jun ! HAHA ! »
Quoi, vous pensiez que parce que j’étais un gars et que j’étais une racaille, je me fichais des rumeurs ? Du tout, et surtout pas avec Clémentine. Cette fille, c’est miss Potin. Elle me raconte tout sur tout et c’est assez drôle d’entendre son avis tranché. C’est clair, avec Clémentine, on ne fait pas dans la demi-mesure.
Je crois que Clémentine me fit remarquer que Lun était en retard. J’avoue ! Sur sept membres, nous n’étions que deux présents. Beau ! Bravo le professionnalisme.
« Ouais, grave. Mais, il doit être encore au boulot. Je crois qu’il terminait tard … A moins qu’il ne rencontre une gonzesse sur le chemin. Tu vois ce que je veux dire ? »
Fis-je remarquer, avant de pointer du doigt Clémentine, par habitude.
« Tu sais pourquoi il veut qu’on vienne en secret, toi ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La réunion du club de journalisme Dim 5 Oct 2014 - 14:26 | |
| On c'était installer, Eden me regardait dans les comme souvent. Je regarde mon ami de mes yeux noirs. Je lui souris gentiment. Il me demande si je suis au courant de la relation Ethan Jun bien sur que je suis au courant. J'aime les potins. «Bien sur que je suis au courant, non mais je savais qu'Ethan était gay, j'en étais sur il ne peut pas faire semblant, mais ça ne tiendra jamais. J'en suis sur ils sont trop eux pour que ça dure dans le temps. Mais cette relation est une bonne raison de se foutre de la gueule d'Ethan je ne l'aime pas ce populaire et trop populaire» Aujourd'hui quand j'y pense je crois que je n'aime pas les populaires car c'est une question de prestance je n'aime pas leurs airs de grands quand il passe dans l'école, je n'aime pas quand il rigole pour rien. Enfin bref au jour d'aujourd'hui devenu adulte je pense que c'est juste une question un petit peu de jalousie. Mais je pense aussi que la qualité ne dépend pas de la quantité et ses personnes ont plus de chances de finir seuls. Je fixe toujours Eden qui me fait remarquer que Lun bosse encore où qu'il a rencontré une jolie demoiselle qui l'aurait détourné du chemin comme habitude. Je en même temps Lun est toujours en retard. « Peut-être qu'une fille la détourner du chemin qu'il a emprunté pour venir ici » Je ris. La question qui viens je ne sais pas quoi répondre, pourquoi sommes-nous là ? C'est une très bonne question, je m'étonne qu'on soit que tous les deux. J'aurais pensé qu'on serait plus c'est vrai quoi s'il voulait nous convoquer moi et Eden on aurait pu aller au garage cela aurait été beaucoup plus simple. « Non mais je m'étonne qu'on soit que tous les deux, sérieusement ce n'ait pas comme si on arrivait jamais à se voir, je crois qu'on se voit tout le trois ensemble au moins trois fois par semaine au garage » Je lui souris et prends un cooky au chocolat blanc et amande dans mon sac et en tend un à Éden. On discute de tout et de rien, surtout des ragots de l'université et de la venue de Daniel le père de Lun. « Ta vu Daniel le père de Lun est arrivé ici il est venu au garage . Et je crois avoir entendu dire que Gabriel le frère de Lun devait venir aussi mais il devait finir des trucs et des machins en Angleterre avant de venir » Cette rumeur du frère de Lun tout le monde en parlait. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La réunion du club de journalisme Mer 29 Oct 2014 - 2:17 | |
| « Gamine, on t’a jamais appris à te taire ? T'occupe pas de mon frère, si tu veux pas que je m'occupe de ta soeur.» Regardant en direction de la jeune fille, Lun entra dans la pièce, se trouvant au fond des écuries. Visiblement Eden et Clémentine avaient trouvé à s’installer et à pique-niquer. Aucune des autres personnes n’étaient là : et c’était tant mieux. Ayame était certes adorable, mais Lun ne l’avait pas revu depuis longtemps et il avait un peu peur de le voir. Miya avait un caractère à la con et Jin … Disons qu’il était peut-être préférable que Jin ne se pointe pas.
« Putain, Lun, t’es en retard. »
« Bah, au moins, je suis là. » Trouva simplement à dire le blondinet en salopette en jean, dont une partie n’était pas attachée, et un des genoux troués. L’enquêteur blond vint s’asseoir simplement sur la table, où se trouvaient les mets. Un haut de cœur le prit à leurs vues.
Décidément, l’endroit était une planque idéale. Contrairement au bâtiment abandonné, il n’était pas fréquenter par les dealers et les racailles, et personne ne savait vraiment que l’arrière salle était encore intacte. Les expertises n’étant pas terminées, les écuries n’étaient pas sur le point d’être détruite, et le réseau électrique n’était que défectueux et facilement repérable.
Alors que Lun regardait autour de lui, des personnes du club de journaliste arrivèrent. Ayumi et Alexy s’assirent à coté des deux autres, mangeant joyeusement les sandwichs préparés par la sœur de Clémentine.
« Et si tu nous expliquais ce qu’on fait là ? » Grogna Eden.
Lun hocha de la tête, faisant un signe pour signaler qu’il allait y venir. Visiblement Ayame, Jin et Miya n’arriveraient pas.
« Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais le club de journaliste va être fermé. Clémentine, ne me regarde pas comme ça, c’est la pure vérité. Des gens du comité Directeur pensent que Hana viendrait de chez nous et de toute façon, ils trouvent notre presse bien trop scandaleuse et pas assez valorisante pour l’image de l’académie. Vu le peu de journalismes d’inscrits – je me demande bien ce qu’Aya a foutu – ils ont décidés que ce serait plus simple de fermer le journal. »
Eden hausa des épaules. « Et bien qu’ils le ferment. On a rien foutu de toute façon cette année. »
Lun grogna. « Ferme-la, Eden. Il en est hors de question. Le journal, c’est la voix de la liberté de l’école. C’est l’adversaire d’Hana, de l’académie, des adultes trop austères, des étudiants trop sérieux, ou trop cinglés. On est la voix de l’information, de la justice, de la curiosité … »
« Tu en fais un peu trop, Lun. » Se mit à rire à joyeusement Ayumi. « Elle a raison. » Sourit un Eden attendri.
« PEUT-être ! Mais le journal fait chier le directeur et ça suffit pour qu’il continu d’exister. »
« De toute façon … » Coupa Eden. « S’ils ont décidé de le fermer, on ne peut pas y faire grand-chose, si ? »
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| | | Ayame Igarashi ♥ Professeur d'Art {lycée}
Age : 33 Adresse : Campus universitaire, chambre 3 (avec Shiki Katsuragi) 151 Multicompte(s) : Narcisse De Lioncourt & Andrea Stormdield
KMO :
| Sujet: Re: La réunion du club de journalisme Mer 29 Oct 2014 - 3:25 | |
| C'est assez court, et j'ai tout écrit d'une traite, mais je voulais éviter de tarder encore plus ^^" Désolée du retard ! J'vous aime
Les joues rosies par le vent de cette mi-Septembre, Je traversais le parc de l’Académie Keimoo au pas de course, en tentant vainement de donner un semblant d’ordre à mes cheveux. Être en retard le matin, ça, j’avais l’habitude - disons que ma capacité à dormir 12 heures par nuit en toute circonstance pouvait être légèrement handicapante en termes de ponctualité. Mais pour le coup, là, je n’en revenais pas de m’être endormi directement en rentrant de cours, me mettant en retard pour mon rendez-vous avec Lun et les autres membres de Keimood, et ce malgré l’heure tardive à laquelle nous devions nous retrouver. Il fallait sérieusement que je me couche plus tôt. Pour être exact, il fallait sérieusement que j’arrête de céder à Cameron quand il insistait pour passer la nuit avec moi. Pas que sa présence me dérangeait – bien au contraire, puisque après tout, nous avions vécu en collocation pendant un an à Londres, mais disons que partager mon lit avec lui n’incitait pas vraiment à être raisonnable. Mais bref.
Toujours est-il que c’est donc passablement essoufflé que j’arrivai en vue des écuries – aujourd’hui désaffectées – qui nous tiendraient lieu de point de rendez-vous. Pour être honnête, je n’avais pas la moindre idée de ce qui avait poussé Lun Marv à nous réunir dans cet endroit reculé et, ma foi, fort peu pratique, mais j’étais bien trop heureux de le savoir de retour pour m’en plaindre.
Quant au but de cette réunion, en revanche, je pouvais le deviner : il était évident que nous avions tous besoin d’un coup de fouet pour relancer Keimood, moi le premier. En réalité, j’avais bien essayé, au départ, de consacrer autant de temps au journal que j’avais pu le faire au temps où Lun était à mes côtés, mais il fallait se rendre à l’évidence : aujourd’hui en 5ème année d’étude, je n’avais guère de temps à moi, et même la gestion du Club d’Art passait en second plan, à mon grand damne.
Franchissant les derniers mètres qui me séparaient des écuries, je captai des brides de conversation qui firent faire un nœud à mon ventre.
« De toute façon… » fit une voix (celle d’Eden, me sembla-t-il). « S’ils ont décidé de le fermer, on ne peut pas y faire grand chose, si ? »
Je me figeai sur le seuil.
Fermer le journal ? Putain. La situation était plus grave que je le croyais, manifestement. Soit, nous n’étions plus très actifs et, oui, la direction avait toujours vu nos infos d’un œil critique, mais j’avais toujours été dans les bonnes grâces du directeur, et j’avais toujours espéré que ma réputation suffirait à tenir Keimoo à flot. Visiblement, je me trompais.
Inspirant profondément, je franchis le seuil de la pièce.
« On peut toujours faire quelque chose. » lançai-je de but en blanc. « Regardez Stormfield et le Comité : ils avaient une salle réputation, et pourtant, ils se sont démerdés pour redorer leur image, non ? »
Je m’installai à côté d’Ayumi, avant de saluer tout le monde convenablement.
« Désolé d’être en retard, » ajoutai-je en rougissant, sans oser leur expliquer la raison de mon arrivée tardive. Je me tournai ensuite vers Lun : « Alors, tu suggères quoi ? »
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| | | Jin Ikeda ♣ Université - 3ème année
Genre : Age : 32 Adresse : (6) rue Oméga Immeuble Sarugaku, Apt 101 136 Multicompte(s) : Quinn Blackwood • Creepy
KMO :
| Sujet: Re: La réunion du club de journalisme Mer 29 Oct 2014 - 5:13 | |
| « Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais le club de journalisme va être fermé. »
A ces mots, Jin ne pu retenir un sifflement de surprise, fort heureusement noyé par la suite du discours de Marv. Se figeant un instant, jaugeant la réaction des occupants de la pièce, le jeune homme se détendit lorsqu’il fut évident que personne ne l’avait entendu. Il reporta alors son attention sur ce qui se disait derrière le mur ; puisque la conversation portait enfin sur ce pourquoi il était venu.
Il n’avait pas l’intention de se manifester. Pas pour le moment, en tous cas. Adossé - dans un confort relatif - au mur extérieur de la pièce des écuries qu’il savait être la seule dans un état suffisamment décent pour accueillir l’ensemble du club de journalisme, Jin Ikeda se planquait. Hors de question pour lui de se contenter d’un résumé de la réunion - sa curiosité n’en serait jamais satisfaite - et hors de question de faire face à Lun en compagnie de tant d’autres personnes. C’est pourquoi cela faisait plusieurs longues minutes qu’il se tenait là, sa veste solidement enroulée autour de ses épaules et ses pieds gelés, attendant qu’ils abordent enfin le sujet qui l’intéressait - à savoir le journal. Ce qu’affirmait Lun - cela lui faisait mal de l’admettre - était précisément ce qu’il pensait : faire chier le directeur tout en restant dans la légalité la plus totale était en soi particulièrement jouissif ; outre le fait que Keimood lui tenait lieu de travaux pratiques permanents pour ses études de journalisme.
« On peut toujours faire quelque chose. Regardez Stormfield et le Comité : ils avaient une sale réputation, et pourtant, ils se sont démerdés pour redorer leur image, non ? »
Ça, c’était Aya, toujours optimiste. Cela dit, il était loin d’avoir tort ; ce que le Comité avait accompli, eux aussi pouvaient le faire. Tout du moins, s’ils se donnaient un petit coup de fouet. Jin avait parfaitement conscience d’avoir été en sous-régime ces derniers temps, notamment parce qu’il se bornait à éviter tout contact avec Lun Marv, mais il ne souhaitait pas pour autant voir le journal disparaître. Quand à ces accusation “d'abriter” Hana, elles étaient à sa connaissance totalement infondées, et s’il le fallait, il se donnerait pour mission de le prouver, par tous les moyens à sa disposition. Ce cher directeur voulait qu’ils valorisent un peu plus l’image de l’Académie ? Eh bien pourquoi ne pas lui offrir cette fouineuse sur un plateau ? Jin se promit de faire part de cette piste à Ayame dès qu’il en aurait l’occasion. Pour l’instant, mieux valait se concentrer sur ce qu’il se disait à l’intérieur ; qui sait, l’un de ses collègues allait peut-être s’illustrer par une brillante idée ?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La réunion du club de journalisme Sam 20 Déc 2014 - 19:13 | |
| Je regardais tout le monde arrivait un par un, je ne les connaissais que de vue pour la plupart. Je n’avais pas vraiment envie de les connaître plus que ça, ils ont l’air bien trop parfait pour être mon ami surtout Ayame, un garçon bien trop beau et bien trop doué dans tous ce qu’il entreprend. Moi enfin tout le monde parfaisait triste de la fin du journal, mais la fermeture n’est pas forcément un fin en sois ça peut être le début de quelques choses d’autres. « Enfin la fermeture du journal ne veutveux pas dire qu’il existera on pourra toujours se réunir et le faire et le distribué à tous les étudiants. Lun a dit un truc du genre le journal et la voix de l’académie il a raison le blond. Enfin par contre la prochaine fois ne donne pas un horaire précis mais une fourchette genre on se rejoint entre 20h et 2h du matin » Je regardai le blondinet avec un sourire un peu arrogant. Je regardai tour à tour mes collègues du journal. Le problème c’était ce blog-là qui balançait des truc nul sur les étudiants de l’académie enfin certains trucs sont drôles, mais bon c’est vrai que ce n'est pas très gentil. « Si le problème c’est Hana on a cas la trouver la détruire et l’exterminer, où faire un genre de propagande contre, agir, c’est bien de rester la à se regarder, mais si on ce bouge pas pour paré et attaqué un peu comme une parade riposte simple, mais efficace vous voyez ce que je veux dire ? » Ma solution semble assez simple en théorie, mais en pratique c’est un peu plus compliqué je pense. En tout cas je me semble convaincante et je lance un regard mauvais à Ayame quand elle s’excuse d’arriver en retard. Il m’énerve avec ses airs. Il pourrait au moins nous sortir une excuse même bidon. Je sens le regard d'Éden sur moi comme un reproche alors je le regade et lui tire la langue. Je me rallume une clope et regarde dans le vide en réfléchissant à une solution. Ps : Désolé de mon lamentable retard |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La réunion du club de journalisme Dim 29 Mar 2015 - 4:05 | |
| Indentshi releva un sourcil curieux devant les réactions de chacun. Pas la peine de se prendre autant la tête, ce n’était qu’un club, qu’un vieux journal qui n’avait pas un grand intérêt à ses yeux. Il n’y était que pour faire occuper un peu son temps. La presse, c’était le mensonge public le plus évident. On y balance ce qu’on veut en tournant les mots de manière à donner un avis incisif. Et tout à chacun tentait d’en ignorer la logique. Les journalistes se heurtaient à la vérité, parce qu’aucune vérité n’était possible quand elle provenait des êtres humains. Chacun disant la sienne. Celle qui n’était pas la bonne parole.
Il regarda Lun Marv et se dit que le blond aurait mieux fait de manger un peu plus. Il lui aurait bien proposé un des plats de Clémentine, mais cela aurait été devoir se montrer trop aimable. Il n’avait pas spécialement envie de se montrer agréable envers lui.
« Tu proposes quoi ? » Questionna brusquement le garçon. « On pose un flingue sur la tempe du Directeur et on le menace ? »
Lun sembla réfléchir l’idée en une moue moqueuse avant de faire un non joyeux de la tête. Le blond, selon ses dires, n’avait rien trouvé de scandaleux pour corrompre le directeur. A voir ses yeux brillants et le bonheur qui s’y trouvaient, il était évident qu’il avait une autre idée de jeu. Eden le connaissait trop bien pour ne pas voir que Lun avait une vraie idée derrière la tête. Lorsqu’il agissait ainsi, Eden n’avait qu’une envie : le gifler.
« Bien ! » Continua Lun joyeusement. « Je vous propose qu’on fasse un journal clandestin. Un artiste, ou deux. Peut-être moins. Un sujet, important. On communique par ordinateur, on s’envoie. Eden et moi, on se charge de l’impression et on le diffuse anonymes. Dès qu’on a un message, une information ou un truc à dire. Des « lettres aux étudiants » qui parlent autant du dernier match de basketball, - Compte pas trop sur l’équipe, commenta Eden en même temps que Lun parlait - que des évènements qu’on semble nous cacher. On peut tenter ? Je n’aime pas l’idée d’être le journal de l’école, du directeur … Reprenons notre droit sur le journal. Reprenons notre liberté ! »
Eden manqua de dire un « Amen » religieux avant de se faire la remarque que ce ne serait pas bien commencé un journal certainement laïc. D’autant que la religion et lui, c’était un peu l’huile et l’eau. On pouvait toujours essayé de les mélanger, le résultat n’était pas trop probant.
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