₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
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| Home Sweet Home. (Nanar ) | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Home Sweet Home. (Nanar ) Ven 20 Juin 2014 - 1:02 | |
| Suite de Coming Home | “ Tu veux bien venir chez moi, plutôt ? S’il te plaît. ” |
Jun attrapa son téléphone du bout des doigts, manquant de le faire tomber avec cette manière si précaire de l'attraper. Et ça ne serait que le 3eme téléphone de l'année sachant que les autres avaient eu la merveilleuse idée de se vautrer tout seuls, oui, tout à fait. Il s'ennuyait toujours, depuis le message qu'il avait envoyé à Narcisse et restait à contempler son plafond alors qu'une pile de devoirs l'attendait sûrement sur le bureau. Déjà tant de choses à faire, à peine l'année scolaire commencée ! Ah si Ethan le voyait faire, il s'arracherait probablement les cheveux de constater son manque d'assiduité grandissant, et pourtant ce n'était pas faute de parler de son avenir scolaire avec lui, d'avoir son soutien... Jun était, est et restera un flemmard de haut niveau quand il s'agit d'études, surtout quand la matière ne l'inspire pas vraiment. Il n'y avait pas que l'ennui, dans l'histoire. La vérité c'est qu'il avait besoin de présence pour oublier de réfléchir à ses tourments. Sa concentration, même s'il avait voulu se mettre au travail, faiblissait à chaque instant quand le conflit entre sa tête et son cœur revenait l'assaillir. Malgré sa relation surprenante, parfois houleuse mais plutôt stable en réalité, avec le grand brun grincheux, ses émotions ne cessaient de faire le yoyo entre des états parfaitement opposés et c'était épuisant de se battre avec des sentiments contradictoires qu'il ne comprenait plus. Apaisé en présence de son aîné, seul il redevenait un petit radeau en perdition. Narcisse, il l'adorait, il saurait lui changer les idées, ils passaient toujours de très bons moments tout les deux. Même si c'était pour faire les larves chez l'un ou chez l'autre, ça lui suffisait mais il avait vraiment besoin de ça, là tout de suite. Le jeune homme haussa les sourcils devant le message de son ami, changeant leurs plans alors qu'il guettait ses pas dans le couloir, près à lui bondir dessus comme un chaton guettant vos mollets sous une table ou un lit. Bon le changement n'était pas énorme et capital mais il le surprit tout de même. Pour la forme, il envoya un message dédié à une petite protestation parfaitement feinte, parce que monter c'était quand même vachement plus fatiguant que de descendre les deux étages qui les séparaient. Mais un petit « J'arrive :) ! » le suivit de très prêt alors que le jeune homme sautait dans un pantalon de sport qui traîné, celui qu'il aurait bien mis pour aller courir avec Ethan mais en fait non... dormir à 6h du matin c'était mieux. Ils avaient l'habitude de traîner en pyjama mais mettre un truc par dessus son boxer, ça aussi c'était mieux. Un coup d'oeil à l'horloge après avoir enfilé un pull trop large qui lui tombe sur l'épaule, un bleu, son préféré, puis son regard parcourt la pièce, snobant sa paire de nouvelles chaussures hors de prix pour aller arranger ses cheveux, par réflexe. Il resta plus longtemps que prévu devant le miroir, observant son œil abîmé qui ne le gênait plus vraiment, qui se fondait dans le paysage maintenant. D'un geste machinal, il ébouriffa de nouveaux ses mèches blondes et attrapa clé et téléphone pour se décider à monter. Sa flemmardise l'avait quitté, avalant les marches en quelques enjambées, tout sourire. Il salua quelqu'un dans l'escalier, rapidement, passa devant l'appartement d'Ethan pour y coller l'oreille mais n'entend aucun bruit, il supposa que celui ci devait être à faire le studieux. Il passerait donc voir l'américain plus tard. A cette pensée, il se surprit à se rendre compte qu'encore une fois, cette relation l'étonnait parfois. Il ne l'appréciait que d'avantage. Mais devant cette porte, une drôle de sensation le prit au ventre. Et il pensa aux journaux et son estomac se mit à faire des bons. Dans un soupire, il tourna de nouveau les talons pour rejoindre la porte du mannequin. - Naaaarciiisse je suis là !Habituellement, les fois où l'un et l'autre frappait avant d'entrer lorsqu'ils se donnaient rendez vous était assez rare. Mais par réflexe cette fois si, Jun le fit, légèrement, trois fois, avant de poser la main sur la poignée. La porte n'était pas verrouillée et le jeune métisse se permit alors d'entrer en se glissant à l'intérieur sur la pointe de ses chaussettes. C'était peut être idiot mais le message de Narcisse le rendait plus prudent, comme si une certaine retenue était de mise. Refermant la porte derrière lui, il scruta l'appartement. - J'espère que t'as de quoi manger pour m'avoir fait monter des marches ! C'était dur t'imagine pas à quel point je vais avoir besoin de réconfort.Riant de sa propre bêtise et de son cinéma, son sourire lumineux revint sur son visage alors qu'il s'étirait, zieutant un regard autour de lui, sur le tableau en liège, curieux. ______ J'ai fais court :o, et puis comme ça tu mets Nanar où tu veux, tout cha tout cha ^w^. |
| | | Narcisse De Lioncourt ▼ Civil - Mannequin
Age : 39 404 Multicompte(s) : Ayame Igarashi & Andrea Stormfield
KMO :
| Sujet: Re: Home Sweet Home. (Nanar ) Mer 29 Oct 2014 - 4:42 | |
| - Spoiler:
J'ai fait trèèèès court, pour éviter un dialogue à sens unique ^__^ Mais au moins je ne te fais pas plus attendre ! o/ Désolée d'avoir tardé ^^' J'ai pas encore fait la relecture, ça viendra demain quand j'serai un peu plus réveillée !
| “ J’arrive ! ” |
Plutôt rassuré que Jun ne me demande pas plus d’explications - pas de suite, en tout cas - je reposai mon portable, avant de regagner ma cuisine. Il me réclamait presque immanquablement quelque chose à manger quand il grimpait jusqu’à chez moi, et j’avais pris l’habitude, à force, de toujours sortir quelque chose à grignoter par anticipation. C’est ainsi que, lorsque cinq minutes plus tard, la voix de Jun résonna dans le couloir, un thé fumant l’attendait sur le bar, à côté d’une assiette de biscuits à la cannelle. “ Narciiiisse, je suis là !” annonça-t-il en frappant trois coups brefs, avant de pousser la porte restée ouverte. J’allai aussitôt à sa rencontre, le serrant brièvement dans mes bras pour lui dire bonjour. “J'espère que t'as de quoi manger pour m'avoir fait monter des marches !” lança-t-il sans manquer un battement, ce qui me fit sourire. “C'était dur t'imagine pas à quel point je vais avoir besoin de réconfort.” D’un geste ampoulé, je lui désignai le bar. “Mais bien sûr, votre majesté !” répondis-je avec une courbette théâtrale. En apparence détendu, je n’avais pourtant pas manqué de remarquer le regard qu’il avait posé sur mon tableau de liège, l’air curieux. J’eus un petit rire. “Rien ne t’échappe, hein ?” M’installant sur une des chaises hautes qui bordaient le bar, je laissai échapper un léger soupir. “C’est un billet d’avion, si tu te poses la question. Pour New York.” Je marquais une pause, cherchant comment tourner la chose. A présent que l’adrénaline était retombée, je n’étais plus très sûr de bien prendre cette histoire, à vrai dire. Certes, le message était clair, mais… Comment les choses allaient-elles évoluer pour Sora, en cinq mois ? Ne risquait-il pas de m’oublier, et de passer à autre chose ? “Du coup, je te laisse deviner qui vient de se casser à l’autre bout du monde en laissant ça sur le pas de ma porte…” Étant donné le temps que nous passions ensemble, Jun connaissait mon histoire avec Sora sur le bout des doigts, et je savais qu’il n’avait pas besoin de plus pour savoir de quoi il s’agissait. D’autant que, malgré moi, c’est d’une voix assez amère que je venais de m’exprimer. A présent plutôt nerveux, j’attrapai mon mug à deux mains pour me donner de la contenance, me cachant derrière la vapeur qui s’élevait de mon thé (un thé noir Lavande-Mandarine-Cannelle, pas vraiment de saison, mais délicieux). Je restai silencieux un instant, mal à l’aise, faisant jouer mes pieds sur la barre d’appui de ma chaise haute. “Je devrais avoir l’habitude, à force, non ?” demandai-je en me tournant vers lui. “Je veux dire, comment je fais pour être surpris à chaque fois ?” Un regard au billet d’avion sur le mur, et je reportai mon attention sur mon thé. Pour le coup, j’étais vraiment de plus en plus perdu. Ma belle assurance de quelques instants plus tôt s’était envolée à l’instant même où Jun était entré dans mon appartement : s’il était simple de me faire croire à moi-même que tout allait bien, c’était en revanche autre chose que de convaincre quelqu’un qui me connaissait aussi bien que lui. “Je ne sais pas quoi faire, Jun…” Je pris une grande inspiration, avant de chercher une réponse dans les yeux de mon ami. “C’est un aller simple.”
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Home Sweet Home. (Nanar ) Dim 2 Nov 2014 - 0:58 | |
| L'étreinte que lui offrit son aîné, aussi courte fut elle, donna à Jun un véritable sentiment d'apaisement. Il avait beau être entouré constamment, il n'estimait pas avoir beaucoup d'amis, aussi les rares qu'il avait étaient son oxygène, son cocon rassurant, comme il le ressentait avec Narcisse par exemple, dans de simples petites attentions qui, sans paroles veulent pourtant dire « Tout va bien, je suis là, avec toi. » . Mais quelque chose lui soufflait que ce court échange ne suffirait pas, à l'inverse de lui, à apaiser le mannequin pourtant si sûr de lui d'habitude, et d'une force que Jun enviait souvent en secret. Il secoua un peu la tête et se mit à rire joyeusement et chaleureusement à la courbette de son ami, qu'il lui rendit avant de se diriger vers le thé parfumé et fumant, ainsi que les biscuits dont il raffolait. Il était un peu comme chez lui, tout comme Narcisse était comme chez lui quand ils se retrouvaient dans l'appartement de Jun, mais le jeune métisse lui adressa tout de même un petit « merchi ! » alors qu'il engloutissait le premier gâteau en lui faisant signe pour qu'il vienne s’asseoir avec lui.
“Rien ne t’échappe, hein ?”
Le jeune Masato haussa les épaules, un nouveau biscuit fourré dans la bouche alors qu'il tentait un sourire d'excuse pour son regard inquisiteur. Il n'y pouvait rien, certains détails lui sautaient aux yeux, et pour d'autres, il pouvait être complètement aveugle. Il n'aurait su dire pourquoi le billet l'avait attiré sur ce panneau... Sûrement pour rien d'abord, juste parce qu'il prenait une place inhabituelle sur un tableau qu'il connaissait pour y avoir accroché des dessins stupides ou des photos... ou simplement pour poser la question « Tu pars où ? », parce qu'il aurait cru à un super contrat de mannequin qu'il aurait voulu fêter avec Narcisse au champagne. A New-York ? C'était plutôt génial ! A ce stade il était à deux doigts de demander à Narcisse s'il pouvait l'accompagner. Mais à la tête de son ami qu'il suivit des yeux jusqu'à ce que celui ci s'installe en face de lui, il sû que tout n'était pas aussi simple et que le champagne serait pour plus tard.
“Du coup, je te laisse deviner qui vient de se casser à l’autre bout du monde en laissant ça sur le pas de ma porte…”
Fronçant les sourcils cette fois, le visage angélique du blondinet se durcit un peu, bien qu'il regretta ce réflexe devant Narcisse qui avait besoin de soutient. Pour ça aussi, Jun l'admirait... Cette capacité à vivre avec une histoire de cœur aussi complexe. Lui même n'avait pas survécu aux siennes.
- Quel connard !
Oups ? C'était sorti tout seul, et du fond du cœur. Et dans l'oeil du populaire, on voyait qu'il le pensait même s'il savait que ce n'était peut être pas la meilleure chose à dire en premier lieu, et surtout devant son ami. Un nouveau sourire d'excuse glissa sur le visage radoucit du jeune homme alors que celui ci abandonnait l'idée d'un troisième biscuit pour poser sa main sur l'avant bras du mannequin. Il avait bien repéré sa nervosité, cette tentative de reprendre le contrôle, mais aussi jeune soit il, Jun savait que se cacher devenait presque impossible quand l'air venait à manquer sous le poids des décisions, ou des révélations. Devant quelqu'un qui vous connaissait c'était encore pire. Aucun masque n'était possible. Dans un sens, Jun préférait voir le véritable Narcisse, pour l'aider, et le soutenir. Sans insulter Sora si c'était possible. Parce que oui il avait deviné de qu'il s'agissait pour mettre son vis à vis dans un tel état. Il n'y avait aucun doute possible, même sans prononcer son nom. Sa main se ressert simplement sur le bras de Narcisse, et le frotte doucement avant de souffler, en pensant ses mots.
- On a jamais l'habitude. Tu sais, parce qu'on est un peu sentimental et qu'on a de l'espoir. Que les gens changent, que ça se passe bien... Mieux... Que la personne en face prenne conscience de ce qu'on ressent, qu'un jour elle ressente ça aussi.
A parler comme ça, il avait l'impression de parler de sa situation avec Lun et marqua une pause durant laquelle il croisa le regard de son ami en se sentant légèrement perdu. Il avait cru s'habituer à ses frasques, être assez fort pour tout surmonter, le voir passer de lit en lit, de cœur en cœur , de nouvelles attractions en nouvelles attractions. Il avait cru aussi pouvoir le détester pour ne pas souhaiter ardemment qu'ils éprouvent la même chose et puis il avait souhaité le chasser de sa vie, puis le retrouver, se foutre de tout, et qu'il comprenne ce qu'il lui avait fait ressentir. Comment ne pas comprendre Narcisse, au pied du mur avec ce simple et foutu morceau de papier. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il l'aurait déchiré. L'ennui c'était que tout était bien compliqué et qu'en le déchirant, c'était une partie du cœur du beau blond qu'il abîmait.
- Écoute moi Narcisse... Tu sais... je... Je vais te paraître un peu terre à terre alors que tu me connais, je m'enflamme facilement... Un aller simple, d'accord... Mais à New York, ils ont internet, tu pourras commander un autre billet pour revenir manger des gâteaux avec moi et me faire un thé !
Le jeune métisse tente un sourire rassurant pour son aîné en cherchant à reformuler ce qu'il a voulu dire pour détendre un peu l’atmosphère.
- Ce que j'essaie de dire Narcisse... C'est qu'il mérite pas que tu te mette dans ces états là pour lui, alors qu'il est parti sans te dire un mot, en face, sans t'expliquer. Je dois t'avouer... Que je trouve ça très romantique tu sais. Un billet d'avion, simplement... Mais je crois que ça me rendrait dingue.
Sa main remonte sur la joue de son ami, puis dans ses cheveux avec douceur.
- Ce n'est pas un point de non retour. Et revenir ne serait pas un échec... Mais j'ai une question avant tout Narcisse... Qu'est ce que tu ressens là maintenant ? _____ |
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