[Clémentine] Il fait encore un peu froid, non ?

Il faisait plutôt chaud, ce dimanche après-midi, et un beau soleil éclairait la ville de Keimoo. Il avait réchauffé l’eau toute la matinée, et elle devait à présent avoir une température correcte. Miki décida donc de se rendre, non pas à la piscine, mais à la plage. Il prévint ses camarades de chambre qu’il sortait tout l’après-midi - sauf s’il se mettait d’un coup à pleuvoir, mais vu l’état du ciel, cela n’avait pas l’air d’être le cas - et partit enfiler son maillot de bain, avec un jogging fin par dessus, comme ça, il pourrait faire un échauffement à sec pendant le trajet. L’adolescent prit son sac et y enfourna son équipement, accompagné de plusieurs serviettes. Ce n’était encore que le début du mois de mai, il risquait d’y avoir plus ou moins de vent.

Le lycéen sortit et courut tranquillement jusqu’à la plage. Il arriva peu de temps après, à peine essoufflé - courir n’était pas vraiment son sport de prédilection. La plage était presque déserte, à cette heure. Il enleva ses affaires et les déposa sur le sable - qui était, au passage, plutôt chaud. Il y a tout de même du vent... Il se frotta les bras et marcha vers l’eau. Il n’y avait pas trop de vagues. Les frémissements de l’eau salée effleurèrent les pieds du jeune Shinzou. Il s’avança et entra dans l’onde. Elle était froide. Bien froide, tout de même. Sa température ne devait pas excéder les dix degrés Celsius. Miki ressortit quasiment immédiatement en grelottant. Il n’était pas très frileux, mais il ne fallait pas exagérer. Pour l’eau, vingt ou vingt-et-un degrés Celsius étaient le minimum requis. Il retourna à sa serviette et s’assit en se blottissant à l’intérieur.

Qu’allait-il pouvoir faire de son après-midi ? Il fouilla dans son sac. Ce dernier contenait, bien évidemment, ses vêtements, mais aussi une partie de son équipement de natation. Qui ne lui servirait pas ce jour-là. Miki remua encore un peu les affaires, disposées absolument n’importe comment, et finit par trouver la petite boîte de gâteaux et la gourde qu’il gardait en permanence avec lui lorsqu’il s’entraînait - ce qui veut dire : tout le temps. Il prit les biscuits secs, toujours enveloppé dans sa grande serviette, et commença à en manger. Il n’avait que cela à faire, après tout. Et puis il avait faim.

- Bon.

Un gâteau dans la bouche, il se frotta les bras et les jambes, terminant de se sécher, puis s’allongea sur le sable et regarda autour de lui. À présent, quelques personnes étaient tout de même venues. C’était en majorité des touristes, à priori. En effet, peu, voire pas de Japonais bronzaient - ou paressaient, même - car garder la peau blanche était tout de même mieux. Miki, lui, avait rapidement abandonné, était obligé de nager en extérieur plusieurs heures par jour. Et, de toute façon, il ne s’en préoccupait pas vraiment. Il finit le dernier biscuit, rangea la boîte dans son sac, se retourna sur le dos, et ferma les yeux un moment. Le sable était chaud, c’était confortable.

Invité

Ce jour-là le soleil éclairait ma chambre. En ce moment je partage ma chambre avec ma cousine, elle me regarde me lever, je lui dis un bonjour pas forcément aimable. Le ciel est d’un bleu magnifique l’eau de la plage doit être bonne quoiqu’un peu fraîche.

Je prend mon sac mis un ensemble de sous vêtement dedans, deux grandes serviettes et pars pour la salle de bain. Je mets mon maillot de bain jaune directement sur moi pris mon short vert un t-shirt blanc et j’étais fin prêtes pour partir. Je met un peu d’ordre dans mes cheveux, même si c’est peine perdu.

Je descend dans la salle à manger mon père et son frère parlait Ingala je leurs dis bonjour dans la langue paternelle, ma mère ma sœur et mes autres cousines préparaient le petit déjeuné elles me virent dans l’encadrement de la porte.

« Je vais à la plage, j’y vais pour courir et me baigner un peu, puis ce soir j’irais au garage pour voir les enfants de Lun »

Je prend plusieurs pommes, des cookies fait et enveloppé par ma sœur. Je lui fais un bisou sur le front et pars.

Je cours jusqu'à la plage, marre de voir des gens chez moi. Surtout que ma mère me fait des reproches tout le temps. Ma vie n’est pas facile en ce moment Lun qui est dans le comas, Eden débordait entre ses cours et les enfants de Lun. Je dois me qualifier pour la coupe du monde d’escrime et tout ça en étudiant. C’est impossible.

Arrivée sur la plage mon regard se porte sur cette immensité bleu ciel, une de mes couleur préféré, la plage était quasiment déserte les japonais ne lézardent pas au soleil.

Je pose ma serviette. Me déshabille et marche jusqu'à la plage pour juger la température de l’eau. Elle était froide, "je m’en doutais d’ailleurs un peu froide pour moi", mais je nage quand même cinq minutes puis ressortie retourner sur ma serviette. Je n’ai pas fais attention mais à quelques mètres de moi il y a un garçon sûrement un touriste. Je secoue mes cheveux ce qui éclabousse très probablement le garçon qui semble dormir sur sa serviette.

Miki attendit un moment. Il passa la main dans ses cheveux : des grains de sable et de sel, mêlés aux gouttelettes d’eau de mer, y étaient disséminés un peu partout, et cela l’énervait quelque peu. Il secoua vigoureusement la tête, mais la majeure partie des deux minéraux resta accrochée aux crins bruns et encore partiellement humides. C’était pour cela qu’il préférait aller à la piscine - le sable, cela démange et cela pique tout de même pas mal, non ? Mais bon, cela avait du bon, d’aller à la plage, de temps en temps, d’autant plus que là où il habitait, dans Keimoo, il se trouvait un peu plus près de la mer qu’auparavant : la petite ville où il habitait était juxtaposée à un quartier de Niigata, et c’était - malheureusement pour lui - le plus éloigné de la mer.

Le jeune garçon ouvrit de nouveau les yeux et releva la tête. Il vit une femme entrer dans l’eau. Cela ne l’étonna pas spécialement, du moins sur le moment, mais elle y resta un bon bout de temps, et ce simple fait le fit se redresser d’un coup. M-m-mais, elle... Elle est folle ! Comment est-ce qu’elle fait ?... Il la regarda nager un moment. Elle nageait vraiment bien, cela pouvait nettement se sentir dans la grâce et la puissance de chacun des coups de bras et de jambes qui lui permettaient d’avancer. Après un court instant, Miki finit par s’allonger à nouveau, et ferma les yeux, mettant sa main sur ces derniers pour se protéger du soleil, ce dernier brillant tout de même assez fort. L’adolescent s’endormit quelques minutes, et fut réveillé par une pluie de gouttelettes glacées. Il écarta ses doigts en ouvrant un œil - car non, non, Miki, on ne peut pas voir à travers sa main, tu sais... - et vit la jeune femme passer à côté de lui en marchant rapidement, le vent et le mouvement détachant ce qu’il restait d’eau salée de ses cheveux et de la surface de son corps. Il se redressa et, tout en se mettant sur son séant, interpella spontanément la nageuse :

- Eeeh ! Mais, attention, c’est froid...

Voyant qu’avec cette remarque, il était peut-être - voire sûrement - un tantinet malpoli, il tenta maladroitement de se reprendre. On ne pourrait pas vraiment dire que ce fut le succès du siècle :

- Ahem... Désolé.. C’était.. enfin.....

Miki souleva ses jambes, tout en pivotant un peu plus vers la jeune femme, et continua, en la tutoyant naturellement - il ne vouvoyait pas grand monde, en même temps - et avec la même franchise et dynamique que ce dont il avait l’habitude :

- Mais dis-moi, tu nages vraiment bien, hein. Tu t’entraînes beaucoup, ou tu as fait des compétitions importantes, ou encore d’autres trucs du genre ? Ah oui, désolé aussi, je ne me suis pas présenté, je m’appelle Miki Shinzou, et toi ?

Il finit tout de même par se lever, toujours souriant, et les jambes partiellement recouvertes du sable sur lequel il était encore allongé quelques dizaines de secondes plus tôt.

Invité

Non mais c'est une blague le mec qui dormait à mes côtés, m'a interpelé en m'engueulant c'est qui celui-là ?

Je lui ai jeté un regard mauvais, mes yeux noirssemblent le transpercer. Il se prend pour qui ? S'il a peur de recevoir des gouttelettes d'eau sur son joli minois il ne fallait pas aller à plage.

Je monte dans les tours je m'en rends bien compte. Mon regard s'adoucit.

Il complimenta ma façon de nager. Il est vrai que je pense être une très bonne nageuse, faisant des compétitions régional et national.

Oui je fais un peu de compétition, régional et national je suis souvent sur les podiums c'est un peu une seconde nature le sport »

Je m'assieds finalement pour manger un cookies et entame une pomme. En ouvrant canette de Coca-Cola light. Je ne me suis pas présenté alors que le garçon face moi si j'y remédie.

«Moi c'est Clémentine Simon. Tu veux une pomme où un cooky ils sont faits par ma soeur la meilleure cuisinière de tous les temps »

Les sœurs ignoble invention, surtout les petites sœurs. Je n'ai qu'une sœur et heureusement, c'est à la fois la petite princesse que je veux protéger et l'ennemie jurée. C'est aussi la rivalité et l'entraide des frères et sœurs c'est bien la meilleure et la pire des inventions. Je souris en pensant au visage de ma si petite sœur qui grandit pourtant si vite.

Je reporte mon attention sur le garçon brun à mes côtés. Il a un visage d'enfant. Il doit être bien jeune peut-être 15, 16 ans.

La jeune femme s’arrêta net et sembla tout d’abord vraiment outrée par la première réaction de Miki - il faut dire qu’il y avait de quoi l’être, en même temps - et le fusilla littéralement du regard. Après les excuses et la présentation du jeune nageur, elle parut s’adoucir à nouveau. Toujours debout, le jeune garçon l’écouta lui répondre :

- Oui, je fais un peu de compétition régionale et nationale, je suis souvent sur les podiums, c’est un peu une seconde nature le sport.

Whoaaa ! Les championnats nationaux... Ainsi, elle était réellement très très très douée ! La jeune femme s’assit et sortit un sachet de cookies, une pomme et une canette de boisson gazeuse - un Coca Cola... light, à priori, vu la couleur gris argenté du petit emballage métallique. Le jeune Shinzou s’accroupit de nouveau, puis finit rapidement par s’asseoir. Elle entama ces deux derniers, puis se présenta à son tour :

- Moi c’est Clémentine Simon. Tu veux une pomme ou un cookie, ils sont faits par ma sœur, la meilleure cuisinière de tous les temps.

Ha ha, ça, c’est du compliment, pensa l’adolescent. C’était tout mignon. L’adolescent se dit intérieurement que sa sœur devait être plus jeune, étant donné la façon dont elle en parlait. Il accepta la nourriture de bon cœur :

- Oh, volontiers, merci. Et ravi de t’avoir rencontrée. Et.. encore désolé pour ma réaction de tout à l’heure...

Il croqua le cookie fait maison, puis avala la bouchée. Il était très bon. Miki continua en lui faisant part de ses pensées :

- Donc, oui, je voulais dire, tu es vraiment forte ! Je n’ai encore jamais réussi à aller aux championnats nationaux... Je ne suis pourtant pas très loin, mais bon... Whoa, quand même..

Il sourit et reprit un bout du cookie. La remarque de Clémentine sur sa sœur l’avait fait penser à la sienne, Rei, qui devait être dans le centre-ville, sûrement en train de voir - et même de faire - les boutiques avec des copines. Elle ne cuisinait pas trop, elle. Pourtant, quand elle le faisait - ce qui était, somme toute, assez rare - ses plats se révélaient être très bons. Forcément, c’est toujours meilleur quand c’est fait maison... ou pas, conclut-il en pensant à ses propres tentatives culinaires. En effet, elles étaient désastreuses et absolument immangeables. Les plats finissaient généralement complètement brûlés, et recouverts d’une telle couche carbonisée et calcinée, que l’on pouvait rarement retrouver de quoi il s’agissait au départ. Il partagea cela avec la jeune femme à côté de lui :

- La mienne - ma sœur, hein - n’aime pas spécialement faire des pâtisseries. C’est dommage, elle est plutôt douée, pourtant. Moi, par contre... Ha ha, c’en est comique.

Miki rit un peu, puis termina de manger le cookie en croquant la dernière bouchée, prit son sac sur ses genoux et farfouilla un moment à l’intérieur. Il trouva plutôt rapidement ce qu’il cherchait : sa bouteille d’eau, qu’il s’empressa de porter à ses lèvres pour boire un peu. C’est que ça donne soif, les cookies ! Il la reposa ensuite, et revissa le bouchon.

Invité

Je regarde le jeune garçon assise sur ma serviette. Je ne souris pas, je croque dans ma pomme et mâche le bout lentement en l'écoutant me parler et saluer ma qualité de nageuse.

«Je me suis beaucoup entrainé pour faire ses résultats»

Je sais que j'ai une sorte de don comme dirait mon père, je l'entends encore me dire : un don s'exploite ma jeune fille. Et souvent il se mettait à rire et m'embrasser sur la joue. Les moments de complicité ont un peu disparu depuis quelques semaines avec l'arrivée de tout ce monde et l'évolution de son entreprise. Les beaux jours reviendront je le sais.

Je lui souris enfin quand il se met à me parler de sa sœur qui ne fait la cuisine mais pas assez souvent et que lui-même est un désastre en cuisine. Je ris car moi-même je suis un désastre.

« Moi en affaire de cuisine je suis réellement nul genre cauchemars, je crois qu'il n'y a pas pire que moi j'ai bien essayé de m'inscrire au club de cuisine, mais je crois que ça ne s'arrangera jamais la seule solution c'est que j'ai c'est de me trouver un homme qui sache cuisiner si je ne veux pas mourir de faim plus tard »

Je ris à cet penser. Je regarde mon téléphone j'ai un message de June et de Rei, rien de très important je le range et répondrai plus tard. Je regarde le garçon en souriant. Mes cheveux ont séché il remonte en désordre sur ma tête ce qui je sais est horrible. Je passe ma main dans mes cheveux.

J'ai chaud le soleil tapé encore sur mon corps. Et j'aime cette sensation de chaleur sur ma peau brune

La jeune femme l’avait écouté parler, tout en continuant à manger un morceau de la pomme. Elle répondit ensuite :

- Je me suis beaucoup entraînée pour faire ces résultats.

L’adolescent acquiesça. En effet, en natation, autant, voire plus, que dans n’importe quel autre sport, l’entraînement était la clé des podiums : une simple semaine sans pratiquer, et on avait perdu tous les appuis. C’était comme si l’on apprenait à nouveau à nager après chaque pause. De plus, la teneur de l’entraînement, chaque jour, avait une importance remarquable. Les entraînements étaient complètement différents selon la période de l’année, et surtout selon le nombre de compétitions à venir.

Lorsque Miki parla de ses prouesses culinaires, Clémentine parut vraiment amusée, ce qui fut confirmé par ce qu’elle lui répondit :

- Moi, en affaire de cuisine, je suis réellement nulle, genre cauchemar, je crois qu’il n’y a pas pire que moi, j’ai bien essayé de m’inscrire au club de cuisine, mais je crois que ça ne s’arrangera jamais, la seule solution que j’ai c’est de me trouver un homme qui sache cuisiner si je ne veux pas mourir de faim plus tard.

À ces mots, le lycéen rit franchement, accompagné de son interlocutrice. Ainsi, ils étaient dans la même galère, dans ce domaine. Clémentine sortit son téléphone et le regarda rapidement. Avec une parfaite synchronisation, celui de Miki vibra, au fond de son sac, signalant un nouveau message. Il réussit à le sortir plutôt rapidement, et déverrouilla l’écran pour voir qui lui avait écrit. Rei ? Qu’est-ce que sa sœur jumelle pouvait bien lui vouloir ? Le jeune garçon fit glisser son doigt sur la surface lisse - et tellement réfléchissante avec ce soleil, même avec la luminosité montée au maximum, il avait du mal à voir - et lit le message en murmurant :

- « Où es-tu ? Tu t’entraînes ? Viens au centre commercial, faut que je te montre un truc. »

Qu’est-ce qu’elle avait encore bien pu lui trouver.... Il tapa rapidement une réponse sur le clavier tactile, écrivant à la jeune fille où il se trouvait - en l'occurrence, la plage -, qu’il devait s’entraîner dans la mer, mais que l’eau était vraiment froide, et, enfin, qu’il viendrait plus tard. Et aussi qu’elle lui envoie une photo de ce qu’elle devait lui montrer. Il était quand même bien intrigué.

La rédaction du message lui fit penser qu’il attendait sur le sable depuis un bon moment, désormais. Peut-être que la mer s’était un peu réchauffée ? Peut-être... Bon, il fallait essayer. Miki rangea rapidement ses affaires qui se trouvaient en dehors de son sac dans celui-ci, les fourrant n’importe comment - cela rentrerait, normalement. Il se leva, passa rapidement ses mains du bas de son dos jusqu’à ses jambes, pour y retirer le sable qui aurait pu rester accroché à sa peau. Le jeune lycéen avança de quelques pas, sentant le léger vent, qui s’était un peu calmé. Il passa la main dans ses cheveux encore pleins de sable et de sel, et interpela Clémentine :

- Bon, on retourne dans l’eau ? Peut-être qu’elle est un peu plus chaude... hein ?

L’adolescent souriait, prenant tout de même un ton nettement moins convaincu sur la deuxième phrase.

Invité

Je regarde le brundinet face à moi Miki, c'est un jeune garçon qui craint l'eau froide de toute évidence. Moi je ne crains pas l'eau froide, j'ai le sang chand je pense que c'est pour ça que je n'ai pas souvent froid. Je ris et lui lance gentiment.

« Aller viens le frileux »

Je me lève et lui tend une main très gentiment. Je me souviens l'avoir regardé et lui avoir le lancé un défi des yeux avoir de le dire tout haut.

« Le premier arrivé »

Je l'avais pris de ce court et me suis mise à courir en sprint et arriver forcément avant lui je ris. Il avait était prévenu au dernier moment donc forcement il n'avait pas pu se préparer. Je le regarde et je plonge dans l'eau avant qu'il soit là. Je trouve l'eau très bonne. C'est agréable de nager. J'aime l'eau ça me détend ça fait du bien la sensation de liberté d'espace de liberté. Je ris j'ai envie de rire je nage jusqu’à Miki entré dans l'eau je viens à lui et lui pose ma main qui doit être gelée sur son torse

« pas trop froids le frileux ? »

Je ris encore une fois. J'ai trouvé le surnom de ma nouvelle connaissance se sera le frileux. Un peu comme dans les dessins animés ils ont des surnoms en fonction de ce qu'ils ont comme trait de caractère. Les dessins animés sont parfois complètement idiots mais bons.
Je lui prends la main et le force à entrer et nager à mes côté. On discute de tout et de rien surtout de rien.

« Et toi ta une copine non ? »

Je lui souris cette question vient souvent dans les conversations je ne sais pas trop pourquoi, mais c'est comme ça.

La jeune femme rit, et d’un air de défi, lui lança, tout en se levant et en lui tendant la main :

- Allez viens le frileux. Le premier arrivé.

Sur ces mots, elle se mit à courir vers l’océan. Miki, un peu déconcerté, se reprit néanmoins rapidement et la suivit aussi rapidement qu’il le pouvait. Mais Clémentine était vraiment plus rapide que lui - sur du sable, en plus - et entra dans l’eau très largement avant le deuxième année. À vrai dire, elle plongea même directement dans l’onde. Lorsqu’elle ressortit, un peu plus loin et morte de rire, Miki n’avait encore de l’eau qu’aux genoux. L’adolescent, continuant d’entrer plus doucement dans le liquide - qui était tout de même bien plus chaud que plus tôt, quoique encore frais - tourna rapidement la tête vers la plage. Ils avaient laissé les serviettes en plan, avec les sacs encore à moitié ouverts. Mais bon, sur le moment, cela importait peu le jeune nageur.

Alors qu’il se faisait cette réflexion, le cours de ses pensées fut brusquement interrompu par quelque chose de glacé qui s’était posé sur son torse, et qui lui arracha un petit cri et un sursaut, ce qui le fit tomber. C’était la main de Clémentine, toujours riante. Mais, au moins, il était totalement entré dans l’eau, du coup. La jeune femme demanda :

- Pas trop froid le frileux ?

Le désormais dénommé frileux fit semblant d’être outré par cette accusation - ô combien justifiée -, et lâcha un « Maiiiis... » de protestation, mais il ne pouvait s’empêcher d’arborer un grand sourire, ce qui lui enlevait complètement sa crédibilité.

Clémentine lui prit la main et l’entraîna un peu plus dans l’eau. Les deux jeunes gens nagèrent - par chance, Miki avait gardé ses lunettes autour du cou, et il n’avait eu qu’à les mettre une fois dans l’eau - et discutèrent un moment dans l’eau, de sujets qui variaient régulièrement. Au bout d’un moment, la jeune femme posa cette question, tout en souriant :

- Et toi t’as une copine non ?

Le deuxième année, en entendant cela, resta souriant, mais ne répondit pas immédiatement. En effet, il lui semblait bien que c’était la première fois qu’on lui posait cette question. Miki n’avait jamais eu de petite amie, et ne se souvenait même pas avoir déjà été amoureux. Certes, sa sœur disait en blaguant que, plus tard, il se marierait avec soit la piscine, soit carrément avec l’eau elle-même. Sortant de ses pensées assez rapidement, il répondit à son interlocutrice :

- Euh... non, et toi ? Tu as un petit ami ?

La question, sans qu’il ne sache vraiment pourquoi, avait gêné le jeune nageur. Il plongea quelques secondes et observa les cailloux qui, le reste du temps, s’amusaient à lui couper les pieds. Miki aperçut même quelques petits poissons, assez transparents, nager plus loin. Une fois la tête dans l’eau, cette dernière paraissait refroidir encore plus, mais c’était, ce coup-ci, assez agréable. Il ressortit et regarda vers la rive, juste pour s’assurer que le courant ne les avait pas trop faits dériver. Il prévint Clémentine :

- Par contre, il faudrait qu’on revienne par là, sinon on va avoir du mal à retrouver nos sacs...

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