₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
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| [Akio] Plouf et Miam, | |
| | Auteur | Message |
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Miki Shinzou ♣ Université - 1ère année
Genre : Age : 26 Adresse : Résidence des garçons, rez-de-chaussée, chambre 06 116
KMO :
| Sujet: [Akio] Plouf et Miam, Lun 28 Avr 2014 - 21:48 | |
| Miki était sorti de l’Académie Keimoo, un dimanche après-midi, pour visiter un peu mieux la ville du même nom. En effet, il avait directement été transféré de chez ses parents, à Niigata, jusqu’à sa chambre, au pensionnat.
Le jeune garçon arriva donc dans le centre-ville, passant devant de nombreuses boutiques, un cinéma - il faudrait qu’il y passe plus tard -, une quantité impressionnante de restaurants, et quelques hôtels. Il entra dans quelques boutiques, se contentant de regarder les produits mis en vente. Il s’attarda ensuite devant les restaurants, mais à cette heure-là de la journée, il n’avait pas spécialement faim, et, de plus, les menus devaient sortir de son budget.
Il avisa une jolie confiserie, quelques mètres plus loin. Sur la devanture, joliment ornementée, était inscrit « Okashi sucreries ». Miki regarda longuement son ventre, se demandant s’il avait la place de caser quelques bonbons. Mais, une pâtisserie, serrée entre deux boutiques, le fit changer d’avis. L’adolescent passa la main dans ses cheveux bruns, qu’il n’avait pas pris la peine de coiffer, et s’avança d’un pas vif vers la porte.
Il passa la terrasse et s’arrêta devant la façade, regardant attentivement tout ce que la « Pâtisserie Del Lys » avait à proposer. Il décida qu’il aurait bien assez faim pour quelques manjû, recompta sa monnaie et poussa la porte de la boutique. Une petite clochette sonna.
- Bonjour.
D’autres clients attendaient patiemment leur tour. Cette pâtisserie doit avoir du succès, tout de même, pensa-t-il. Le jeune Shinzou, pendant qu’il attendait lui aussi, en profita pour détailler un peu la boutique. Elle avait l’air vraiment neuve. Il y avait peut-être peu de temps qu’elle avait été rénovée.
La clochette s’agita de nouveau, faisant retentir sa frêle mélodie. Miki tourna la tête, et un garçon d’à peu près son âge - mais pourtant quelque peu plus grand que lui - apparut dans son champ de vision. Son physique fit légèrement sursauter l’adolescent. En effet, il lui semblait avoir déjà vu ce visage plutôt typé japonais, aux yeux bleus, et cette touffe blonde.
Il se retourna et réfléchit un moment à l’endroit où il aurait pu l’avoir rencontré. Le jeune garçon fit remonter ses souvenirs, et trouva enfin. Il y avait quatre ans de cela, pendant l’été deux mille dix, il avait été passer ses vacances sur l’île d’Hokkaido, plus précisément à Sapporo. Un matin, tôt, il était allé dans la piscine découverte de la ville pour s’entraîner un peu, seul. Son père, celui d’Atsushi, et ce dernier avaient préféré faire une promenade en vélo, et Rei et les deux mères étaient parties faire du shopping. À cette heure matinale, très peu de monde était dans la piscine, mais il y avait tout de même trois autres enfants, avec qui il avait rapidement sympathisé. Il y avait un garçon et deux filles... Deux sœurs, il lui semblait... Ah oui ! Une encore plus énergique que Miki - ce qui n’est pas peu dire ! - et qui s’appelait Ayumi, et une autre, qui était toute calme, et dont le prénom était Mizuki. Et le garçon, c’était Akio. Il n’avaient passé qu’une matinée ensemble, mais il lui semblait vraiment fortement que c’était cet Akio qui observait les pâtisseries, derrière lui.
Miki se retourna à nouveau et demanda simplement :
- Excuse moi, tu es Akio ? | |
| | | Akio Kimura ♣ Université - 3ème année
Genre : Age : 27 Adresse : chambre 02 RDC 404
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| Sujet: Re: [Akio] Plouf et Miam, Mar 29 Avr 2014 - 19:10 | |
| Dans la chambre numéro 202, j'étais là, debout devant Jun. Je lui demandais si elle voulait sortir en ville avec moi. Elle me répondit encore qu'elle ne pouvait pas et qu'elle avait autre chose de prévus. Elle accompagnait cette excuse d'un joli sourire rempli de douceur, celui qui à chaque fois me fait dire que ce n'était pas grave. Elle me donna juste après un des portes feuilles qu'elle possédée. Dedans se trouvais des milliers de yens, elle me déclara pendant qu'elle enfila sa veste.
« Tien, prend les. Tu pourras t'acheter des choses si tu veux. »
Je ne répondis pas, je ne faisais que l'écouter comme d'habitude. Je n'avais pas l'envie d'engager une longue conversation, une prochaine fois peut être. Je la suivis jusqu'en bas et nous nous séparons devant le portail. Elle me fit un câlin puis un signe de la main en guise d'au revoir. Je partis ensuite vers le métro alors qu'elle, elle prit la route vers une destination que je ne connaissais pas. J'empruntais le métro pour me rendre au centre villes, je regardais les vitrines, que je commençais à connaître à force de venir me promener dans les alentours. Y a des jours comme ça, ou je m'ennuyais. J'approchais de la pâtisserie del Lys et rien qu'en voyant la façade, j'avais envie de manger une de leurs spécialités. Leurs gâteaux étaient délicieux, mon objectif en cuisine, c'était d'essayais de reproduire leurs pâtisseries et c'était plus facile à dire qu'à faire. Bref, j'entrai dans le paradis pour observer de prêt les spécimens. Je m'avançais vers la première vitrine, dedans, il y avait beaucoup de gâteaux que je n'avais jamais vus. Je ne vis pas le garçon arrivait vers moi tellement j'étais absorbé par toutes ses sucreries. Sa prise de parole me fit sursauter.
Excuse moi, tu es Akio ?
Au début, je me disais dans ma tête, « Qui est-ce » et « comment est-ce qu'il me connaissait » mais en y réfléchissant, je me rappelais de lui. Cette tête, ce visage, ces cheveux, ce corps un peu plus grand, mais presque identique. Cela, c'était produit il y a 4 ans, c'étais si proche, mais ça semblais si loin. Les souvenirs me revinrent en mémoire.
« Oui, c'est moi. Et toi tu es Miki le nageur c'est ça ? »
La veille, Mizuki m'avait appelais pour me convaincre de les accompagné à la piscine, je n'avais pas réussi à résister. J'avais même fini par accepter l'heure matinale. À 7h, Mizuki et Ayumi vinrent me chercher avec leurs voitures, conduit par leur chauffeur. À notre arrivé, les deux sœurs et moi, nous rendirent dans les vestiaires pour se changer. Lorsque qu'on fut au bord de l'eau, Ayumi aperçu un garçon, elle plongea pour aller le retrouver sans nous prévenir. Ça ne m'étonne pas d'elle. On venait à peine de les rejoindre qu'elle avait déjà sympathisé avec lui. C'était grâce à Ayumi si on avait passé une mâtiné ensemble. Le monde est petit. J'avais pourtant peu de chance de le revoir et pourtant, il se tenait devant moi.
« oh, ça fait longtemps, je ne m'attendais pas à te voir ici, tu as grandis » | |
| | | Miki Shinzou ♣ Université - 1ère année
Genre : Age : 26 Adresse : Résidence des garçons, rez-de-chaussée, chambre 06 116
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| Sujet: Re: [Akio] Plouf et Miam, Mer 30 Avr 2014 - 21:58 | |
| Le garçon sursauta, sembla hésiter un instant, puis se souvenir et reconnaître Miki :
- Oui, c’est moi. Et toi tu es Miki le nageur c’est ça ?
Celui-ci acquiesça en souriant. L’adolescent était content de revoir celui qui avait tout de même été un très bon ami. Il avait vraiment envie de savoir ce qu’il était devenu, ce qu’il s’était passé, ces quatre dernière années. Akio reprit :
- Oh, ça fait longtemps, je ne m’attendais pas à te voir ici, tu as grandi.
Devant lui, le client précédent venait de payer, et s’apprêtait à quitter la petite boutique. C’était donc au tour du jeune Shinzou. Il s’excusa rapidement auprès d’Akio, laissa passer la personne devant lui, qui venait tout juste d’acheter d’autres pâtisseries, et alla demander les fameux manjû. Il sortit les pièces de sa poche et donna l’argent à la vendeuse. Il s’écarta ensuite pour laisser passer Akio. Miki s’assit à une petite table dans la pâtisserie et sortit les petits gâteaux de leur sachet.
Lorsqu’Akio eut lui aussi payé, il lui fit signe de venir s’asseoir, et reprit la conversation, sans se départir de sa bonne humeur habituelle :
- Qu’est-ce que tu disais, déjà ? Que j’ai grandi ? Oh, peut-être, mais pas tant que ça, hehe.
Son regard parcourut Akio de haut en bas. Lui aussi s’était fortement affiné, il avait perdu son corps d’enfant - ce qui était, somme toute, plutôt logique :
- Toi, par contre, tu as beaucoup grandi, non ? Il me semble qu’on faisait quasiment la même taille, la dernière fois qu’on s’est vus... Mais maintenant, euh...
L’adolescent rit, puis continua :
- Et oui, même en nageant beaucoup, je n’ai pas réussi à grandir plus, haha.. On m’avait pourtant toujours dit que si je nageais, je serais grand... Mais bon je m’en fiche un peu maintenant.
Mais parler de sa taille n’avait jamais été ce que Miki préférait. Il avait eu tout ce qu’il fallait pour grandir (ses parents étaient grands pour des Japonais), mais il n’était pas très loin de la taille moyenne des filles... Il préféra donc, naturellement, changer de sujet :
- Comment vont Mizuki et Ayumi ? Tu les vois encore ? Tu sais dans quel lycée elles sont ? Et toi, qu’est-ce que as fait, toutes ces années ? Et oui, je vais te bombarder de questions, j’ai l’impression que ça fait des dizaines d’années qu’on ne s’est pas vus, haha ! Et tu peux aussi m’en poser, hein. Et puis tiens, en passant, prends un manjû. Je ne les ai pas encore goûtés, ici, mais ils ont l’air vraiment délicieux !
Joignant le geste à la parole, il poussa une des petites pâtisseries achetées quelques minutes plus tôt vers Akio, et en prit une pour lui aussi. Il jeta un coup d’œil à la caisse, devant laquelle d’autres clients se pressaient encore. Keimoo était vraiment une grande ville, et la pâtisserie dans laquelle Akio et Miki se trouvaient devait être renommée, pour avoir autant de clients. Il sortit le gâteau sucré, à la pâte de haricot rouge, de son petit emballage, et en prit une bouchée. Le jeune garçon se plongea un peu dans ses pensées, tentant de déterminer s’il allait aimer, ou non, le manjû. Ce faisant, il regardait partout, son endroit de prédilection étant le plafond - ça aide à réfléchir, il paraît. Il finit par avaler et sourit :
- Miam ! C’est super bon !
Après cette interjection, ô combien intéressante et intelligente - mais il ne fallait pas s’attendre à plus, surtout de la part de Miki -, il en piocha un autre. | |
| | | Akio Kimura ♣ Université - 3ème année
Genre : Age : 27 Adresse : chambre 02 RDC 404
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| Sujet: Re: [Akio] Plouf et Miam, Jeu 8 Mai 2014 - 21:58 | |
| Le tour de Miki arriva. Curieux de savoir ce qu'il allait prendre, je me penchais par dessus son épaule pour voir. Il avait choisi des manju, c'était un bon choix. Cette patisserie japonaise était délicieuse, j'en ai mangé énormément avec Mizuki et Ayumi. Un sourire se dessina sur mes lèvres rien qu'en pensant à ses doux moments. La nostalgie s'emparait petit à petit de cette journée. Miki me laissa sa place devant le comptoir. Un petit problème se présenta, la discussion, qui avait eu lieu quelque minute avant, m'avais empêché de réfléchir au gâteau que je voulais prendre. Il ne fallait pas que je fasse attendre le vendeur sinon je risquerai de provoquer un embouteillage dans le magasin. J'achetai alors la première chose que je vis, c'est-à-dire l'éclair au chocolat. Lorsque l'achat fut terminé, je rejoignis mon ami à la table où il s'était installé. Je m'assis en face de lui et je le laissai continuer la conversation continuer la conversation
Qu’est-ce que tu disais, déjà ? Que j’ai grandi ? Oh, peut-être, mais pas tant que ça, hehe.
J'avais remarqué toute à l'heure que j'étais plus grand que lui, mais mon âge l'était aussi donc c'était normal. Il continua à parler de notre taille quelque instant encore. Pourquoi est-ce que la taille était importante pour lui ? Tout n'est qu'une question de chiffre, moi, je le trouvais très bien comme il était et le voir plus grand lui aurai ôter ce côté mignon qui lui donnait du charme. Le changement de sujet montrait qu'il était gêné de parler de ça. Il commença à me bombarder de question, c'était drôle à voir, mais je n'allais pas hésiter à lui répondre avec honnêteté. Je lui souris puis je débutais mon monologue.
Ayumi et Mizuki ne sont pas à Keimoo, mais j'ai gardé contact avec elles. J'ai leurs numéros et on s'appelle de temps en temps, mais on s'envoie beaucoup de SMS. Elles m'ont dit qu'elle allait bien. Elles habitent toujours à Sapporo, dans le même manoir. Ayumi va rentrer au lycée en première année et Mizuki sera en troisième année. Elles vont dans un lycée privé près de chez elles... Tu as raison, moi aussi, j'ai l'impression que ça fait plus longtemps que l'on ne s'est pas vue.
J'acceptais l'offre et pris un des Manju dans la boite. J'emmenai, vers ma bouche le petit gâteau pour en finir de lui grâce à une seule boucher.
- Miam ! C’est super bon !
Le voir réagir de cette façon au goût du biscuit laissa un rire s'échapper. Je lui ferai goûter ma cuisine un jour. Je sortis de son emballage l'éclair en chocolat, je le coupai en deux et je tendis la moitie à Miki. C'était à moi de posais des questions maintenant. Je ricanais un petit instant avant d'entamer mon interrogatoire.
Comment est-ce que tu es arrivé ici ? Ça fait combien de temps que tu es à keimoo ? Aimes-tu toujours la natation ? Tu ne m'as pas parlé de ta famille la dernière fois, comment est-elle ? Est-ce que tu es allé dans d'autres endroits après Sapporo ?
Je lui avais posé toutes ses questions d'affiler, ce n'était pas un peu trop ? Peut-être, mais mon envie de savoir passé devant mes bonnes manières. Mes oreilles étaient grandes ouverte, prête à entendre sa réponse. | |
| | | Miki Shinzou ♣ Université - 1ère année
Genre : Age : 26 Adresse : Résidence des garçons, rez-de-chaussée, chambre 06 116
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| Sujet: Re: [Akio] Plouf et Miam, Ven 9 Mai 2014 - 21:34 | |
| Akio lui donna des nouvelles des deux sœurs. Il faudrait qu’il les contacte à nouveau, lui aussi. Ainsi, elles aussi étaient au lycée. Il était vrai - Miki s’en souvint à ce moment-là - qu’il était né parfaitement entre Mizuki et Ayumi. Il mangea un autre manjû et accepta l’offre d’Akio de prendre un morceau de la pâtisserie qu’il venait de s’acheter, un éclair au chocolat. Cela faisait très longtemps qu’il n’en avait pas mangé. La dernière fois était en France, en réalité. En effet, le « pain à la duchesse » était une pâtisserie typiquement française, et le jeune garçon s’étonna d’en trouver là. C’était désormais au tour d’Akio de le bombarder de questions :
- Comment est-ce que tu es arrivé ici ? Ça fait combien de temps que tu es à Keimoo ? Aimes-tu toujours la natation ? Tu ne m’as pas parlé de ta famille la dernière fois, comment est-elle ? Est-ce que tu es allé dans d’autres endroits après Sapporo ?
Là, sur le plan du nombre de questions par minute, Akio pouvait facilement concurrencer le jeune Shinzou. Ce dernier entreprit donc d’y répondre, les unes après les autres. Tout d’abord, comment il était arrivé, et depuis combien de temps il résidait dans cette ville. Il fut, pour cela, bien obligé de lui raconter les dernières années :
- Eh bien, je devais aller au lycée dans une ville près de Niigata, avec Atsushi - tu l’avais croisé rapidement, tu t’en souviens ? -, mais ils n’avaient pas de piscine, alors on avait décidé que j’irai à Keimoo, vu qu’ils ont un bon club et un internat. Et que c’est un bon lycée, aussi. Mais mon père a été muté en France pour son travail, alors j’y suis resté toute l’année dernière, et je suis arrivé en cours d’année, du coup.
Cela devait s’approcher de la réponse la moins claire au monde, mais elle devait tout de même être compréhensible. Enfin, il l’espérait. Miki ne savait réellement pas par où commencer, alors il avait mis une bonne partie des éléments n’importe comment. Il continua :
- Euh, la natation, ensuite. Oui oui, j’en fais toujours, et je suis dans le club de Keimoo. Et tu sais quoi ? Si j’avais été Français, j’aurais eu le niveau pour faire les championnats nationaux !
Il se remit à réfléchir, prit une autre bouchée de l’éclair, la mâcha et l’avala, puis reprit :
- Ma famille, ma famille.. Donc, il y a mes parents, Shinichirou et Yoko, ils sont chez moi, dans une ville à côté de Niigata ; Rei, ma jumelle - je t’en avais parlé ? - qui est aussi à Keimoo, et c’est tout. Et puis là où je suis allé ensuite, je te l’ai dit, juste en France. Enfin, juste, c’est pas rien non plus, hehe.
L’adolescent avait fini de répondre aux questions d’Akio. Il en avait déjà posé, mais celles auxquelles il venait de répondre lui avaient donné d’autres idées :
- Et toi, comment ça se fait que tu sois ici ? Et ta famille, elle va bien ?
Il reprit une bouchée de l’éclair au chocolat et le finit. Le jeune garçon remercia à nouveau Akio pour le morceau de pâtisserie et prit ensuite un autre manjû. | |
| | | Akio Kimura ♣ Université - 3ème année
Genre : Age : 27 Adresse : chambre 02 RDC 404
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| Sujet: Re: [Akio] Plouf et Miam, Lun 7 Juil 2014 - 16:57 | |
| Tu as pu le voir Miki, moi aussi, je peux être bavard. Je pouvais très bien parler pendant des heures sans m'arrêter. J'arrivais à le faire avec Jun, Mizuki et Ayumi, avec toi aussi même si on ne s'est vu qu'une seule fois dans notre vie. Alors pourquoi je restais muette devant certaines personnes ? Pourquoi est-ce que les conversations sont plus longues avec ma mère que celle avec mon père ? Pourquoi est ce je peux être la personne la plus franche puis quelque minute après tout le contraire ? Pourquoi est-ce que je passe mon temps à me poser des questions alors qu'elles n'ont rien à voir avec la situation actuelle ?
J'étais juste devant Miki et nous discutions tranquillement autour d'une table et de nos pâtisseries délicieuses. Évitons de nous casser la tête avec des questions débiles non ?. Il répondait à toutes les questions que je lui avais posées. Il avait même suivi l'ordre, commençant par la raison de sa présence ici.
« Mais ils n'avaient pas de piscine, alors on avait décidé que j'irai à Keimoo »
Un petit sourire se dessina sur mes lèvres à ce moment-là. J'avais remercié le lycée dont il parlait, ils ont eu l'idée de ne pas installé de piscine pour que notre rencontre est lieu, c'était le destin. Mais la partie qui m'avait le plus intéressais était ce moment :
« Mais mon père a été muté en France pour son travail, alors j’y suis resté toute l’année dernière, et je suis arrivé en cours d’année, du coup. »
J'étais impressionné, tellement que ça se voyait surement dans mes yeux. Ma mère m'avait raconté plusieurs histoires de son enfance là-bas. Elle me parler de la cuisine de sa mère, de son école, de ses amies et de sa famille. Elle l'exprime avec tant de nostalgies. Lorsque je lui avait demandé « Pourquoi tu ne parles plus avec eux » elle m'avait répondu, « Ce sont des histoires de grand mon chéri ».Je n'avais jamais osé lui reposé, parce que je savais qu'elle ne se sentait pas bien quand on abordé le sujet. Je m'avais juré ce jour-là, qu'un jour j'irai en France et que je réparé le pont que ma mère avait coupé avec sa famille.
Euh, la natation, ensuite. Oui oui, j’en fais toujours, et je suis dans le club de Keimoo. Et tu sais quoi ? Si j’avais été Français, j’aurais eu le niveau pour faire les championnats nationaux !
Je le laissais faire son monologue sans le déranger, je l'écouter attentivement pendant que je dévorais ma moitié d'éclaire au chocolat. J'évitais de me mettre de la crème partout, mais ce n'était une chose simple. Le contenu de la pâtisserie essayait de s'échapper par le côté qui n'était pas dans ma bouche. C'était bon, mais j'en avais partout, autour de la bouche et sur les doigts.
- Ma famille, ma famille.. Donc, il y a mes parents, Shinichirou et Yoko, ils sont chez moi, dans une ville à côté de Niigata ; Rei, ma jumelle - je t’en avais parlé ? - qui est aussi à Keimoo, et c’est tout. Et puis là où je suis allé ensuite, je te l’ai dit, juste en France. Enfin, juste, c’est pas rien non plus, hehe.
Une fois que mon gâteau fut entièrement avalé, je sortis un mouchoir pris de mon paquet qui se trouver dans ma poche pour m'essuyais les contours de la bouche. Miki avait fini de répondre, même si je n'en avais pas l'air, j'avais enregistré toutes ses paroles. Il était temps de me préparer à recevoir ses questions.
Et toi, comment ça se fait que tu sois ici ? Et ta famille, elle va bien ?
Je préparais ma voix, je sentais que la conversation aller être longue.
Ma famille va bien, mon père travaille toujours et ma mère s'occupe toujours de la maison, rien n'a changé. J'ai des nouvelles d'eux tous les soirs parce qu'elle m'appelle par téléphone. Puis y a ma sœur jumelle que tu n'as jamais vue, ni entendu parler puisque c'est une histoire récente. Je pense que je peux te la raconter. C'est pour elle que je suis ici. Mais avant de tout te dire.... Je reviens
Je me levai de ma chaise et retournai à l'intérieur de la pâtisserie. Il nous fallait de quoi boire pour éviter une déshydratation et en même temps, je pouvais me dégourdir les jambes. Dans l'établissement, il n'y avait presque plus personne, je m'approchai du comptoir pour acheter deux « Ice Tea ». En moins de deux minutes, j'étais revenu. Je lui lançai la canette en espérant qu'il l'a rattrape.
Tien, tu aimes l'Ice Tea, j'espère ?
Je me rassis en face de lui et je commençai à lui conter mon histoire.
Bon.. Ma sœur s'appelle Jun, elle me ressemble beaucoup, je pense que si s'avait un garçon, les gens auraient du mal à nous différencier. Quand j'avais 14 ans, j'ai reçu une lettre qu'elle avait écrite. Je ne m'y attendais vraiment pas... Je suis resté bouche-bée pendant plus de 5 minutes après l'avoir lu. Cette lettre expliquait qu'elle avait été adoptée quand elle était bébé. Du coup, le soir quand j'ai discuté de ça avec mes parents, il y a eu une grosse dispute. J'ai exigé de rester en contact avec elle, au début, on s'envoyait des lettres puis on a commencé à s'appeler tous les jours et pour finir, on a passé toutes nos vacances d'été ensemble. Un jour, Jun me proposa d'aller à Keimoo ensemble. Elle m'a dit qu'elle avait tout arrangé avec ses parents et la connaissant, elle a dû faire un truc tellement énorme qu'ils n'ont pas pu refuser. De mon côté, j'ai accepté. Mon père ne voulait pas au début, mais son avis ne comptait pas pour moi. J'avais fait mon choix et il ne pouvait rien y faire. Du coup, je suis arrivé ici, ça fait un an que je suis là.
J'ouvris ma canette et demandai :
Dans quelle classe es-tu ? Dans quelle chambre ? Est-ce que tu te sens bien ici ? | |
| | | Miki Shinzou ♣ Université - 1ère année
Genre : Age : 26 Adresse : Résidence des garçons, rez-de-chaussée, chambre 06 116
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| Sujet: Re: [Akio] Plouf et Miam, Lun 7 Juil 2014 - 22:00 | |
| Akio, pendant le monologue de Miki, avait tour à tour eu plusieurs réactions. Tout d’abord, il avait souri lorsque le lycéen avait parlé de l’absence de piscine dans le lycée dans lequel il aurait dû aller - en était-il content ? Pour le jeune Shinzou, la réponse était oui. Après tant d’années, c’était bon, et même assez impressionnant de se retrouver ainsi, dans le même lycée. La deuxième réaction intéressante de l’adolescent blond avait été quand il avait dit qu’il avait passé un an en France. Il avait alors eu un air vraiment impressionné - ses yeux s’étaient presque mis à scintiller.
L’autre lycéen avait continué à manger son éclair au chocolat pendant que Miki continuait à répondre à ses questions. La crème de sa pâtisserie avait l’air d’avoir très envie de mieux entendre leur conversation, au vu de la façon dont elle commençait à s’échapper de la pâte. Le pire était qu’Akio ne semblait pas vraiment s’en apercevoir - ou du moins ne le montrait-il pas. L’adolescent dut se retenir de pouffer à plusieurs reprises. Lorsque le jeune brun eut fini de parler, posant à son tour d’autres questions à son camarade, ce dernier sembla se rendre compte de l’état du contour de sa bouche, et, ayant fini sa pâtisserie, essuya celle-ci avec un mouchoir.
Il s’éclaircit ensuite la gorge, et Miki sentit que la longue tirade qu’il avait tenue quelques instants plutôt serait assez rapidement égalée, voire largement surpassée - à croire que c’était le concours de celui qui aurait le plus de choses à raconter. Mais bon, ils avaient quatre ans à détailler, voire même plus, car ils ne s’étaient alors vus qu’une seule journée. Akio commença :
- Ma famille va bien, mon père travaille toujours et ma mère s’occupe toujours de la maison, rien n’a changé.
Ah oui, c’était vrai. Leurs parents avaient à peu de choses près la même situation, mis à part les métiers de leurs pères. Le jeune garçon ne se souvenait pas de celui de son sempai - ils n’en avaient pas spécialement parlé, occupés à s’amuser dans l’eau.
- J’ai des nouvelles d’eux tous les soirs parce qu’elle m’appelle par téléphone. Puis y a ma sœur jumelle que tu n’as jamais vue, ni entendu parler puisque c’est une histoire récente. Je pense que je peux te la raconter. C’est pour elle que je suis ici. Mais avant de tout te dire.... Je reviens.
Comment ça, une jumelle ?! Une histoire récente ? Mais de quoi est-ce qu’Akio était en train de parler ? À cette annonce, Miki avait ouvert les yeux en grand, interloqué. Lui avait grandi avec sa jumelle, Rei, alors il pouvait difficilement imaginer ce qu’avait pu vivre son camarade. Ce dernier s’était d’ailleurs levé, et était retourné au comptoir. Le jeune Shinzou se pencha sur la table et se dévissa presque le cou pour tenter d’apercevoir ce que le garçon blond faisait. N’y arrivant pas, il se remit au fond de sa chaise et jeta à nouveau un coup d’œil à l’intérieur de la pâtisserie. Ils n’étaient pas là depuis extrêmement longtemps non plus, mais la foule présente plus tôt avait en grande partie disparu.
Les bruits de pas de son sempai qui revenait lui firent tourner la tête dans cette direction, et ses mains réagirent avant même qu’il ait eu le temps de réfléchir lorsque celui-ci lui lança une canette d’Ice Tea. À cause de ce réflexe, il fallut une bonne demi-seconde à son cerveau pour se rendre compte qu’il tenait l’emballage métallique orangé dans ses mains. Il le posa sur la table, pendant que son interlocuteur tirait la chaise et s’asseyait à nouveau, tout en lui demandant :
- Tiens, tu aimes l’Ice Tea, j’espère ?
Miki acquiesça et ouvrit la canette, qui laissa échapper un « pssshhhht » très peu discret. Akio, en face de lui l’avait simplement posée, et s’apprêtait à prendre la parole :
- Bon.. Ma sœur s’appelle Jun, elle me ressemble beaucoup, je pense que si ç’avait été un garçon, les gens auraient du mal à nous différencier. Quand j’avais quatorze ans, j’ai reçu une lettre qu’elle avait écrite. Je ne m’y attendais vraiment pas... Je suis resté bouche bée pendant plus de cinq minutes après l’avoir lue. Cette lettre expliquait qu’elle avait été adoptée quand elle était bébé. Du coup, le soir quand j’ai discuté de ça avec mes parents, il y a eu une grosse dispute. J’ai exigé de rester en contact avec elle, au début, on s’envoyait des lettres puis on a commencé à s’appeler tout les jours et pour finir, on a passé toutes nos vacances d’été ensemble. Un jour, Jun me proposa d’aller à Keimoo ensemble. Elle m’a dit qu’elle avait tout arrangé avec ses parents et la connaissant, elle a dû faire un truc tellement énorme qu’ils n’ont pas pu refuser. De mon côté, j’ai accepté. Mon père ne voulait pas au début, mais son avis ne comptait pas pour moi. J’avais fait mon choix et il ne pouvait rien y faire. Du coup, je suis arrivé ici, ça fait un an que je suis là.
Whoa, si le jeune garçon s’était seulement attendu à cela... En effet, comme dit plus tôt, il avait toujours vécu avec sa sœur jumelle, la voyant tous les jours, même depuis qu’ils étaient à Keimoo. Il ne pouvait simplement pas se figurer les impressions qu’avaient dû avoir Akio et... Jun lorsqu’ils s’étaient retrouvés.
Miki avait souri intérieurement lorsque son camarade lui avait parlé de leur ressemblance, malgré le fait qu’ils soient faux jumeaux. Il avait, en effet, connu un pareil trouble étant plus jeune : seuls leurs parents étaient capables de les différencier. Avec l’âge, cela s’était un peu atténué, mais on pouvait toujours dire au premier coup d’œil qu’ils étaient jumeaux.
Alors que, encore bien étonné, le lycéen portait la canette à ses lèvres et en prenait une gorgée - le liquide au gout de pêche était bon et frais - un second « pssshhhht » retentit en face de lui, lorsqu’Akio ouvrit à son tour sa canette. Ce faisant, il demanda au deuxième année :
- Dans quelle classe es-tu ? Dans quelle chambre ? Est-ce que tu te sens bien ici ?
Miki sourit. Il se préparait justement à poser ces questions à son sempai. Il y répondit simplement :
- Donc, deuxième année - ça, tu t’en doutes -, classe A. Tu es toujours mon sempai, même si ça ferait bizarre de t’appeler comme ça, héhé.
Il réfléchit un petit moment, car il ne se souvenait jamais du numéro de sa chambre - ce qui se révélait parfois assez problématique.
- Ah oui, c’est la chambre 206. Et oui oui, ça va. Bon, je ne connais pas encore grand-monde, mais ça ne devrait pas tarder, hein.
Il finit sa phrase en riant, connaissant tout de même assez bien son propre caractère. C’était d’ailleurs grâce à cet aspect de sa mentalité, qu’il partageait avec son interlocuteur et Ayumi, qui les avait fait se rencontrer. Il se prépara à parler lorsqu’il fut interrompu par une avalanche de tintements de la clochette suspendue à l’entrée. Un peu agacé, il prit sa canette, se pencha en arrière et but une gorgée, tout en observant ce qu’il se passait : tout un groupe de collégiens venait d’entrer et bavardait joyeusement. Miki reposa sa boisson sur la table et put finir en retournant ses questions à Akio :
- Et pour toi ? Et puis, tiens, tu pourras nous présenter Jun, à Rei et à moi ? Ça a dû te faire tellement bizarre d’apprendre, comme ça, que tu avais une sœur... Je pense que je ne peux même pas imaginer, hehe... Eh, mais aussi, tu m’avais pas dit que ta mère était Française ? Et il faudra que je te présente Gabriel et Théo !
Il avait changé de sujet à plusieurs reprises, suivant le cours de ses pensées, mais bon, tant que c’était compréhensible... | |
| | | Akio Kimura ♣ Université - 3ème année
Genre : Age : 27 Adresse : chambre 02 RDC 404
KMO :
| Sujet: Re: [Akio] Plouf et Miam, Sam 2 Aoû 2014 - 20:05 | |
| Donc, deuxième année - ça, tu t’en doutes -, classe A. Tu es toujours mon sempai, même si ça ferait bizarre de t’appeler comme ça, héhé.
J'étais son sempai...... J'avais oublié que Miki était plus jeune que moi. Je conclus d'après ce qu'il venait de dire que j'avais un an de plus. J'avais du mal à me souvenir de ce qu'il m'avait raconté sur sa vie la première fois qu'on s'est vu. Ma mémoire n'était pas si bonne que ça. J'arrivais à me rappeler de chose complètement inutile comme des publicités à la télé, mais quand il s'agit de l'âge ou la date de naissance d'une personne, c'était le trou noir.
Ah oui, c’est la chambre 206. Et oui oui, ça va. Bon, je ne connais pas encore grand-monde, mais ça ne devrait pas tarder, hein.
La chambre 206... Ce nombre m'évoquait quelque chose, mais quoi... Impossible de m'en souvenir pour le moment. Je réfléchissais à ça en même temps que j'écoutais Miki parler. Je m'en voulais un peu puisque j'avais l'impression de ne pas l'écouter à 100 %. J'espérais simplement qu'il ne rendait pas compte que mes pensées étaient une nouvelle fois partie quelque part. Cette fois-ci, il essayait de se souvenir des moments que j'avais passé avec Miki et les informations que j'avais sur lui.
Et pour toi ? Et puis, tiens, tu pourras nous présenter Jun, à Rei et à moi ? Ça a dû te faire tellement bizarre d'apprendre, comme ça, que tu avais une sœur... Je pense que je ne peux même pas imaginer, hehe... Eh, mais aussi, tu ne m'avais pas dit que ta mère était Française ? Et il faudra que je te présente Gabriel et Théo !
Notre interrogatoire avait repris, même si je n'avais pas compris le rapport entre toutes ses questions, je n'allais pas les ignorer. Je reportais mon travail du cerveau à plus tard pour lui répondre.
« Je suis passée en 3e année en avril dernier, je suis dans la classe B et dans la chambre 01. Tu veux rencontrer ma sœur ? Pas de problème ! J'étais un peu surpris et à la fois un peu content quand j'ai appris la nouvelle. J'aurai pu ne jamais la connaître. »
Ma gorge était de plus en plus asséchée à force de parler. J'ouvris la Canette fraiche d'Ice Tea. Cette boisson était délicieuse, elle faisait partie de mes préférés. Je pris une gorgée puis je continuai ma réponse.
« Oui, c'est exact ! Elle vient de Bretagne. Est-ce que tu es déjà allé là-bas ? Comment est-ce que c'est ? Gabriel et Théo qui est-ce ? »
Tout d'un coup, alors que je n'y pensais plus, une sorte d'illumination arriva. Ce que je cherchais tout à l'heure était là. Il avait beaucoup de retard. Pourquoi est-ce que je m'en souviens juste quand on allait passer à autre chose. Heureusement que je n'ai pas ces trous de mémoire pendant les contrôles.
« La chambre 206... C'est celle de Zack aussi non !? »
Cette phrase était comme les questions de Miki, elle n'avait pas de lien avec le reste de la conversation. | |
| | | Miki Shinzou ♣ Université - 1ère année
Genre : Age : 26 Adresse : Résidence des garçons, rez-de-chaussée, chambre 06 116
KMO :
| Sujet: Re: [Akio] Plouf et Miam, Mer 20 Aoû 2014 - 12:43 | |
| Akio s’était mis à réfléchir. Il faut dire que Miki venait de poser pas mal de questions qui n’avaient absolument aucun lien entre elles - du moins, à première vue, car pour lui, cet enchaînement était plus ou moins logique. Le troisième année répondit ensuite :
- Je suis passé en troisième année en avril dernier, je suis dans la classe B et dans la chambre 01. Tu veux rencontrer ma sœur ? pas de problème ! J’étais un peu surpris et à la fois un peu content quand j’ai appris la nouvelle. J’aurais pu ne jamais la connaître.
Miki hocha la tête. C’était sûr. Son camarade s’arrêta de parler, et ouvrit sa canette, buvant un peu de sa boisson avant de reprendre. Le jeune nageur fit de même, attendant qu’il continue de parler. Akio avait déjà répondu aux premières questions :
- Oui, c’est exact ! Elle vient de Bretagne. Est-ce que tu es déjà allé là-bas ? Comment est-ce que c’est ? Gabriel et Théo qui est-ce ?
Aaah... Oui, en effet. Miki avait parlé de ses amis Français, car c’était pour lui dans la continuité de ce qu’il était en train de penser. Mais, forcément, le garçon blond ne pouvait pas les connaître. Ces deux garçons de son âge, passionnés par la culture japonaise - et plus particulièrement par les mangas - avaient été pendant un an dans sa classe. Ils s’étaient très bien entendus, et avaient fortement contribué à l’intégration du jeune Japonais parmi les autres élèves. Théo Roug et Gabriel Rossignole l’avaient aussi aidé à mieux se débrouiller en français, et, en contrepartie, il leur avait appris le japonais. Le deuxième année n’avait pas reçu énormément de nouvelles d’eux, depuis qu’il était reparti, mais il espérait qu’ils garderaient contact. Miki s’apprêtait à expliquer cela à son interlocuteur, lorsque ce dernier, jusqu’alors en intense réflexion, sembla enfin se souvenir de ce qu’il voulait dire :
- La chambre 206... C’est celle de Zack aussi non !?
Le jeune garçon hésita. En effet, il partageait la chambre avec un autre garçon, de deux ans son aîné, mais ils n’avaient pas vraiment eu l’occasion de se croiser, et encore moins de discuter. Néanmoins, il se rappelait plus ou moins de son nom :
- Euh, oui, c’est ça... Il s’appelle Zack.. Dra.. Dra.. Ah oui, Dramorion. Mais je ne le connais pas encore..
Miki, qui avait posé sa canette d’Ice Tea sur la table devant lui, la reprit et but un peu, repensant aux réponses que son camarade venait de lui donner. Sa mère venait de Bretagne ? Il n’avait pas pu y aller, ayant passé ses vacances d’été sur la côte d’Azur, en compagnie de sa famille, ainsi que de celle de Gabriel. Mais, il se souvenait, à présent, qu’il n’avait pas vu Théo pendant ces mêmes vacances, car il allait, lui, en Bretagne. Il expliqua tout cela à Akio, présentant également Théo et Gabriel par la même occasion :
- Donc, je reprends : Gabriel Rossignole et Théo Roug sont deux Français que j’ai connus, ben... en France, et qui étaient dans la même classe que moi. Ils adorent le Japon, et surtout les mangas, et ils m’ont aidé à apprendre à parler français, pendant que je leur apprenais un peu le japonais. D’ailleurs, tu sais le parler ? Il faudra qu’on essaie de discuter un peu en français, ça serait marrant ! Depuis que je suis revenu au Japon, on a parlé un tout petit peu tous les trois, mais tu verras, ils sont super ! Je t’ai d’abord parlé d’eux, parce que je ne suis jamais allé en Bretagne, mais Théo, si. C’était pendant les vacances d’été, j’avais été avec Gabriel sur la côte d’Azur, dans le sud. Du coup... Je ne peux pas vraiment te parler de la Bretagne... Je demanderai à Théo, si tu veux.
Le jeune nageur prit une inspiration - il avait parlé rapidement, sans prendre la peine de respirer entre ses phrases -, puis termina, en quelques gorgées, de boire sa canette. Il fouilla ensuite dans le sachet devant lui, et reprit un autre manjû - ils les avaient tous deux délaissés, tant ils avaient de choses à se raconter. Enfin, il retourna le petit sac et le poussa vers le troisième année. | |
| | | Akio Kimura ♣ Université - 3ème année
Genre : Age : 27 Adresse : chambre 02 RDC 404
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| Sujet: Re: [Akio] Plouf et Miam, Lun 1 Sep 2014 - 15:09 | |
| Euh, oui, c’est ça... Il s’appelle Zack.. Dra.. Dra.. Ah oui, Dramorion. Mais je ne le connais pas encore..
Zack.... Je me souvenais de cette après-midi ou nous nous somme rencontrés. Je me rappelais être entré dans sa chambre, celle où Miki logeait maintenant. C'était un souvenir agréable. Il était retourné dans sa chambre pour se changer et j'étais resté pendant qu'il se déshabillait. Je revoyais dans ma tête cet instant, ou j'observais le corps de Zack. Bien sur, ce jour-là j'avait détourné les yeux assez vite mais, ici, dans mes pensées, ce moment était resté figé comme une photo. Je n'arrivais pas à sortir cette image de ma tête, de plus être aussi longtemps coincé dans ma tête va se remarquer de l'extérieur. J'avais réussi à sortir en me donnant une claque mentale. Je me suis tout de suite concentré sur Miki, je sentais que mes joues étaient un peu chaudes mais rien de bien grave. Je me demandais quand même pourquoi j'avais pensé à ce passage précisément, mais je n'avais pas obtenu de réelles réponses.
Donc, je reprends : Gabriel Rossignole et Théo Roug sont deux Français que j’ai connus, ben......
Je laissais une nouvelle fois Miki faire son petit monologue tranquillement. Dedans, il avait parlé de ses deux amis, Gabriel et Theo, me racontant quelques détails de son histoire. Miki venait d'enchaîner plusieurs phrases d'affilée sans s'arrêter, il avait sûrement battu son propre record. Je m'étais avoué vaincu, je ne pensais pas pouvoir surpasser sa prestation.
Je demanderai à Théo, si tu veux.
La conversation qu'on avait attire facilement mon attention, même s'il en fallait peu pour que sois intéressé. Discuter en français n'était pas une mauvaise idée, à part ma mère, je n'avais jamais eu de réelles discussions dans une langue étrangère. Je voulais faire un test à Miki pour savoir s'il allait avoir le réflexe de me répondre en français.
"Si tu veux, on peut continuer à discuter comme ça, au moins on est sûr que personne ne comprendra. Tu pourras me révéler quelque uns de tes petits secrets, ça restera entre nous. "
Je me suis mis ensuite à ricaner, alors Miki as-tu compris ce que j'ai dit ? Je vais pouvoir m'entraîner à l'oral, ce qui n'était pas mauvais. Plus tard, moi et Miki, on pourrait directement aller rendre visite à ses amis. Prendre l'avion et voyager, je ne l'avais jamais fait. Mon physique me permettait de ne pas attirer l'attention, je n'ai pas la tête d'un Asiatique alors quand j'avais dit à certaines personnes que je rencontrais que j'ai toujours vécu au Japon, ils avaient du mal à me croire. C'était pas très agréable d'entendre ça.
Si j'allais en France, on remarquerait facilement que je n'étais pas de ce pays, rien qu'avec l'accent que j'avais. Ma mère me répétait toujours : "qu'il est mignon et drôle ton petit accent". Je me demandais s'il partira un jour... Ma mère ne m'a jamais répondu quand je lui ai posé cette question.
"Un jour, on ira peut-être voir tes amis là-bas ensemble qu'est-ce que tu en penses ?"
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| | | Miki Shinzou ♣ Université - 1ère année
Genre : Age : 26 Adresse : Résidence des garçons, rez-de-chaussée, chambre 06 116
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| Sujet: Re: [Akio] Plouf et Miam, Mar 2 Sep 2014 - 16:24 | |
| Pendant qu’il parlait, Akio l’avait écouté avec un air pensif. Il était vrai que, pris dans son monologue, le nageur ne lui avait pas laissé le temps de placer un seul mot. Son interlocuteur, voyant qu’il avait fini de parler, commença en riant :
- Si tu veux, on peut continuer à discuter comme ça, au moins on est sûr que personne ne comprendra. Tu pourras me révéler quelques uns de tes petits secrets, ça restera entre nous. Un jour, on ira peut-être voir tes amis là-bas ensemble, qu’est-ce que tu en penses ?
Miki hocha la tête, mais il fallut un petit moment à pour se rendre compte que le troisième année avait parlé en français. Il resta interloqué, car il s’était rendu compte que, malgré le manque de pratique, il avait bien compris ce qu’il lui avait dit. Il nota un petit accent qui était assez drôle, et se douta qu’il devait avoir plus ou moins le même.
Il se remémora un instant les remarques de ses camarades quand il parlait. Outre son accent, il confondait assez souvent les articles, ainsi que le sens de certains mots - comme dans toute langue, pourrait-on dire. De plus, il parlait assez lentement, ce qui sonnait plutôt bizarre quand on le connaissait, lui qui avait l’habitude d’enchaîner les mots. Mais Gabriel et Théo, à qui il avait plus ou moins appris le japonais, étaient dans le même cas : curieusement, ils avaient du mal à prononcer les « r ». L’écriture avait aussi posé un gros problème. Miki ne niait pas la complexité de l’écriture en kanji, mais lui en avait l’habitude, alors que ses deux camarades, non. Rien que les hiragana et les katakana avaient été difficiles à mémoriser pour eux. Une dernière chose où ils se trompaient plutôt souvent était la particule à utiliser dans une phrase, simple ou plus complexe.
Sur ces pensées, le jeune nageur réfléchit rapidement aux mots à utiliser, puis répondit, également en français :
- Haha, ne dis pas n’importe quoi ! Mais je suis d’accord, ça serait super d’aller en France les voir. Ils prévoient aussi de venir un peu au Japon pendant les prochaines vacances d’été - tu savais que là-bas, c’est entre un année scolaire et un autre ? La rentrée n’est pas en april... - non, avril, april c’est de l’anglais -, mais en septembre.
Miki s’interrompit, puis reprit en japonais :
- J’ai encore un peu de mal avec certaines phrases, voire même certains mots - tu verrais la tête qu’ont quelques uns ! -, mais je comprends et je me fais comprendre, et c’est le principal. Tu parles vraiment bien !
Le deuxième année s’arrêta après cette dernière phrase, sentant des regards tournés vers eux et s’aperçut que le brouhaha avait fortement baissé. Forcément, il avait déjà pu le remarquer par le passé, entendre une langue étrangère attirait bien l’attention, et les quelques personnes curieuses assises aux tables autour des deux lycéens avaient dû être en train de se demander en quelle langue ils avaient échangé ces quelques phrases. Miki tourna rapidement la tête à droite et à gauche, regarda autour de lui, et les bruits de conversations reprirent. Revenant à la conversation avec son interlocuteur, il rit et lui dit, repassant au français :
- On est peut-être sûrs que personne ne comprendra - et encore, c’est pas forcément vrai -, mais en tout cas, on s’est fait remarquer, hehe.
Dernière édition par Miki Shinzou le Ven 26 Juin 2015 - 16:03, édité 1 fois | |
| | | Akio Kimura ♣ Université - 3ème année
Genre : Age : 27 Adresse : chambre 02 RDC 404
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| Sujet: Re: [Akio] Plouf et Miam, Lun 27 Avr 2015 - 13:07 | |
| Mes oreilles écoutaient attentivement, je me concentrais. Je laissais les doux mots de Miki caresser mes tympans. Il ne fallait pas que je comprenne un mot de travers. Mon français doit être le plus parfait possible. Mon cerveau fonctionnait à plein régime pour décrypter ses paroles. J'avais encore quelque difficulté. Je pensais que le seul moyen de la battre était d'aller quelque semaines en France, mais je n'ai jamais pu le faire.
La rentrée n’est pas en april... - non, avril, april c’est de l’anglais -, mais en septembre.
J'étais curieux, Miki a réveillé ma curiosité. J'avais envie de savoir comment se passer l'école en France. Était-elle différente comparer au Japon ? La première info que j'ai apprise était par ma mère. Elle avait sorti presque en criant : « Moi quand j'allais au collège, je n'avais pas d'uniforme et je m'en suis très bien sorti » A part cette fois-là, elle ne m'avait jamais raconté sa scolarité. Est-ce qu'elle ne voulait pas en parler ? Où peut être que j'aurai dû lui demander.
J'ai préféré continuer en japonais. Réfléchir me fatiguais.
Hein ? En septembre ? Mais c'est bizarre ! Leur année s'arrête quand ? Tu as fait une année scolaire là-bas, non ?
J'avais lu dans une revue que c'était possible de faire des échanges avec des élèves français. Peut être que je m'inscrirai. Il était écrit qu'on pouvait soit partir pendant 1 an ou 6 mois. On pouvait aussi avoir un correspondant et partir 3 semaines pendant les vacances d'Avril. Je voulais le faire mais avec ma sœur, c'est un peu compliquer.
- J’ai encore un peu de mal avec certaines phrases, voire même certains mots - tu verrais la tête qu’ont quelques uns ! -, mais je comprends et je me fais comprendre, et c’est le principal. Tu parles vraiment bien !
Miki me rassurait en disant ça. Ma mère me disait ça aussi, mais je savais au fond que je faisais beaucoup erreur et qu'elle ne me les rectifiait pas. Elle s'en fichait un peu que ma langue ne soit pas parfaite. Elle n'aimait pas se prendre la tête pour rien. Elle ne m'a jamais donné de réels cours, elle ne faisait que me parler. Si c'était important, elle répétait la phrase en japonais. Ma mère pouvait être bizarre parfois.
« Moi ? Bien parler ? Tu rigoles j'espère ? Je parle français comme une vache espagnole. »
Cette expression me faisait rire comme beaucoup d'autres d'ailleurs. La plus étrange que j'ai retenue était : « Avoir le cul bordé de nouille. » Si on prenait cette expression mot à mot, elle ne voulait rien dire. C'était ce que j'avais fait le jour où je suis tombé dessus la première fois ou plus précisément, le jour où ma mère l'a dit.
- On est peut-être sûrs que personne ne comprendra - et encore, c’est pas forcément vrai -, mais en tout cas, on s’est fait remarquer, hehe.
Contrairement à Miki, j'avais l'habitude qu'on me remarque. J'étais le seul blond dans mon ancien lycée, à Sapporo, alors on me surnommer « le blondinet » ou « le blond » . Mon physique n'était pas passe-partout. Dans la rue, on me prenait pour un touriste et on venait me demander en anglais si je n'étais pas perdu. Rien de bien méchant heureusement.
- oh ne t'inquiète pas ! Ici, il y a tellement d'étrangers que c'est probablement devenu normal pour la population locale. | |
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