M. Ashita Shiori
■ HEADMASTER
  Age : 49
 57
KMO
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 |  Sujet: Re : Contestation clubs traditionnels Lun 11 Nov 2013 - 3:53 | |
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L’Académie Keimoo est une prestigieuse académie constituée d’un lycée et d’une université où les élèves évoluent au rythme des événements qui s’y produisent.
Son directeur Monsieur Ashita Shiori était connu pour son autorité et ses décisions soudaines et brusques. A son arrivée à l’académie, il avait imposé un règlement strict et totalitaire et l’avait allégé récemment pour le rendre moins contraignant. Il ne fut pourtant pas étonné d’apprendre qu’il mécontentait certains élèves. Il y a toujours des râleurs.
Les trois râleurs n’avaient que peu de crédit à ses yeux : un jeune homme brillant populaire d’une bonne famille qui ne cessait de faire les choux gras de la presse car fiancé à une personne de l’école ; un jeune homme dont l’attitude et le langage laissaient perplexe le directeur qui hésitait entre lui prescrire une séance chez un psychiatre ou le renvoyer trois jours de l’académie pour lui apprendre à écrire un email correctement et un rebelle qui avait été un héro le temps d’une journée mais qui demeurait un étudiant passant la moitié de son temps à enfreindre le règlement.
Pas surprenant qu’ils râlent qu’on leurs impose quelque chose. On devait tout céder au premier, rien oser dire au second et le troisième devait passer outre tout ce qu’on pouvait dire. Un beau trio !
Le directeur de l’académie était vêtu d’un costume noir, d’une cravate noir et d’une chemise blanche. Il portait une paire de lunettes noirs et attendait à son bureau. La porte de ce dernier était ouverte et le directeur avait demandé à sa secrétaire, une jeune et gentille japonaise, d’envoyer l’étudiant ou les étudiants lorsqu’ils se présenteraient.
Un thé fumait sur la table de son bureau. L’homme n’avait pas spécialement préparé cet entretien. Ce n’était pas dans ses habitudes d’être négligeant, mais des affaires plus présentes que quelques contestations au sujet d’un point du règlement lui prenaient son temps. Il avait son budget de l’année à présenter et la destruction des écuries ainsi que l’effondrement d’une partie des vieux bâtiments le préoccupaient. Les travaux de rénovation engageaient une grande part des finances restantes.
Satané tremblement de terre.
Remontant ses lunettes, Monsieur Ashita Shiori en vint à songer qu’il n’avait toujours pas reçu le moindre message du comité des élèves pour récupérer une salle dans le cadre de l’organisation des fêtes de noël. Peut-être que le comité ne comptait-il pas organiser quoique ce soit cette année, après l’échec de les fêtes d’Halloween de l’année précédente.
Il lui faudrait prendre renseignement auprès des concernés, début décembre, s’il n’avait pas de nouvelles.
D’un geste de la main, le directeur tourna la page du dossier se trouvant devant lui. Il lisait le parcours scolaire d’un des trois plaignants. Maussade, l’homme se mit à songer que supporter l’arrogance d’un, deux ou de tous les trois allaient ruiner sa fin de journée.
J’aurais du ouvrir un salon de thé avec Valentine.
Le Directeur referma le dossier et il se mit à parcourir l’écran de son ordinateur pour relire le point du règlement contesté :
- Citation :
- ► 6. Tous les élèves doivent intégrer un des clubs fondamentaux du Japon afin d’apprendre nos us et coutumes et de garder en mémoire le patriotisme Japonais
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Invité
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| | Sujet: Re: Re : Contestation clubs traditionnels Dim 8 Déc 2013 - 14:35 | |
| 14h40
Heureusement qu'il avait donné un horaire qui l'arrangeait pour constater que... Le directeur s'en foutait royalement. Résultat, il loupait ses deux heures de cours. Ce qui le faisait vraiment chier. C'était qui qui devrait le rattraper après ? Il pouvait se fourrer le doigt dans l'oeil pour demander le cours au prof. Quant à ses camarades... Il n'avait absolument aucune confiance pour leur prises de notes ce qui lui donnerait plus travail qu'autre chose. Il se pinça l'arrête du nez en soupirant. Il se demandait pourquoi il se prenait la tête alors qu'il avait décidé de prendre un virage à 180° pour ses études. Bah oui, passer du commerce à la médecine c'était pas simple. Ceci dit, ce n'était pas pour autant qu'il ne voulait pas d'excellentes notes pour ses examens. Un diplôme de plus c'était toujours mieux. Et puis franchement, l'année touchait à sa fin, il pouvait encore tenir quelques mois.
En fait, pour le moment ce qu'il le stressait c'était de se retrouver devant le directeur pour lui dire « En fait, je pourrais, l'année prochaine », ce qui ferait dans sa tête : « Je suis un peu con, mais faut me pardonner ». Absolument pas professionnel. Parce qu'il avait beau être un étudiant, le directeur attendait tout de même un minimum de rigueur, et là, il tapait à côté. Ceci dit, Ethan devrait toujours négocier pour son année actuelle. Ils étaient malheureusement peu à le contester. Tss, la dernière fois c'était limite une révolution. Il n'était pas là à ce moment là, mais l'américain avait entendu parler. Des élèves qui s'étaient « soulever » contre le règlement. Même s'il trouvait que c'était complètement con, au moins ils avaient donné leur avis. Là c'était le phénomène des moutons de Panurge. Personne n'avait capté que les raisons étaient complètement absurdes.
Patriotisme japonais... La moitié des étudiants étaient étrangers et ils ne semblaient pas comprendre qu'ils ne le seraient jamais vraiment considéré comme des nippons. Toujours considérer comme des étrangers même s'ils arrivaient à avoir cette nationalité. Alors pourquoi s'emmerder à connaître leurs us et coutumes ? Respecter la politesse, les règles d'usage étaient largement suffisant.
14h55
Il se présenta devant la secrétaire, disant qu'il avait rendez-vous avec le directeur à 15h. Celle-ci lui dit qu'il pouvait entrer, ce que le jeune homme fit. Il tapa discrètement à la porte, entrant seulement lorsqu'on l'y autorisa avant de s'incliner, légèrement. Il détestait les salut japonais, il avait l'impression de dire « Salut, je me soumet à ton autorité ». Que dalle ! On lui avait apprit à réfléchir. Il vint s'asseoir seulement lorsqu'on l'y invita. |
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