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 Quand l'Etoile Noire entre en scène... [PV : Kuro]

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MessageSujet: Quand l'Etoile Noire entre en scène... [PV : Kuro]   Quand l'Etoile Noire entre en scène... [PV : Kuro] EmptySam 6 Oct 2012 - 23:11

    Gabryel se redressa de son lit. Quelqu'un avait toqué à la porte d’entrée. Quand il eut enfilé un ample débardeur rouge par-dessus celui, plus serré, noir qu’il portait et s’être dirigé vers l’entrée de son studio pour aller ouvrir à son visiteur, il découvrit avec neutralité qu'il s'agissait du dirigeant du Black Star. Celui-ci entra tout sourire et lui demanda s'il accepterait de prendre un client, même en plein milieu de journée.

    « De toute façon vous voyez bien que je n'ai rien d'autre à faire... »

    Dit-il à son gérant qui s'en alla chercher le client, tout heureux. Après tout, Gabryel était son prostitué fard et il était tout ce qu'il y avait de plus soumis. Il ne l'était pas toujours dans ses rapports sexuels mais dans la vie de tous les jours, il restait quelqu'un de relativement passif, à partir du moment où il n'avait pas de rapport avec son identité perdue dans ce qu'il faisait.

    Quelques instants après, un homme d'une cinquantaine d'années en costume bien coupé fit irruption dans la pièce tout de bleu tapissée : c’était un papier-peint d’un bleu clair, pastel, à fines rayures blanches discrètes. Les meubles quand à eux étaient en chêne clair mais d’un design épuré à la mode, ce qui rendait le tout chaleureux et moderne. Le jeune homme aimait le bleu et il aimait la texture satinée et douce du papier peint. Il en avait donc fait mettre partout et n'ouvrait quasiment jamais ses volets de fenêtre pour créer à toute heure de la journée une impression d'atmosphère feutrée. Son lit était le plus grand objet de tout son studio, c’était un grand lit à baldaquin en chêne massif, qui semblait dater d'une autre époque, il trônait d’ailleurs dans la chambre, qui avait un style un peu plus spécifique, dans les tons jaune pâle et orange.

    Le client, visiblement à l'aise et habitué, offrit un sourire charmeur à Gabryel qui le regarda, intrigué. On ne lui avait que rarement sourit durant toutes les passes qu'il avait fait et rarement pour le séduire. Souvent ses clients se contentaient de venir, de prendre leur plaisir, plus ou moins vite, puis de repartir. Certains souriaient pour s'excuser de leur brutalité, d'autre parce qu'ils étaient satisfaits... Mais jamais pour le séduire lui. A leurs yeux il n'était qu'un objet vivant leur permettant d'assouvir leurs plus bas instincts contre léger paiement.

    Penchant légèrement la tête, le jeune hôte invita l'homme à entrer et le défit de son manteau et de son écharpe. C'est vrai qu'il faisait encore un peu frisquet dehors. S'asseyant à son tour, il lui offrit à boire et ils commencèrent à discuter, sans que jamais le client ne prononce son nom. Et pour la première fois, Gabryel découvrit un homme cultivé et amusant, qui voulait le séduire avant de le mettre dans son lit. Curieusement amusé et charmé de la situation, le jeune homme aux cheveux blancs en profita autant qu'il pu avant que l'homme ne lui demande si à présent il voulait bien.


    « Je ne dis jamais non à un client, quel qu'il soit. »

    Furent les derniers mots cohérents qu'il prononça avant que son amant du jour de lui tire des gémissements de plaisir. Là encore, à travers son plaisir si rarement ressenti, Gabryel fut surprit. Cet homme lui accordait beaucoup de préliminaires, semblait prendre plaisir à le voir gémir et rougir comme il le faisait. Puis enfin vint la délivrance, quand il s'introduisit en lui pour des mouvements de bassins si parfaitement maîtrisés qu'ils amenèrent l’hôte à l'extase très rapidement.

    L'homme resta même avec Gabryel sur l'oreiller, pendant un long moment, avant de se lever, de faire une rapide toilette et de s'en aller sans un dernier au revoir poli. Encore tout chamboulé, le jeune homme resta prostré sur son lit longtemps, très longtemps, se demandant pourquoi ce personnage si gentleman avait eu besoin de ses services. Charmant et galant comme il l'était, il aurait pu avoir tous les hommes gay de Keimoo...

    Secouant la tête, Gabriel finit par se lever pour aller prendre une douche dans sa salle de bain attenante. Une fois propre, il enfila un peignoir en soie bleu roi qui noua négligemment sur sa taille, enfila un boxer de la même couleur et s'affala sur son lit pour lire un livre en attendant son prochain client, dans sa tête, le cinquantenaire traînait toujours un peu, mais au fil des heures, son visage finit par s'effacer, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien...

    Il avait en effet toujours eut, ou du moins depuis son amnésie, une tendance à oublier facilement les gens qu’il croisait et même le monde dans lequel il vivait. Les médecins n’avaient pas diagnostiqué une amnésie à court terme pourtant et c’était normal car Gabryel n’était pas malade, non, il décidait simplement d’oublier ce qui n’était pas, à ses yeux, vital à retenir dans sa mémoire. Il se disait que de toute façon, il risquait de tout perdre de sa nouvelle vie au cours d’un nouveau choc et cela l’empêchait de s’attacher ou même de ressentir des liens avec telle ou telle personne.

    Il lisait encore quand, pour la seconde fois de la journée, quoi qu’il commença à faire tard, on toqua à sa porte. Se levant, il ne se changea pas pour aller ouvrir à son patron qui, cette fois était accompagné. Haussant un sourcil, il hocha la tête à la question silencieuse du gérant et s’effaça pour laisser entrer son nouveau client. Souriant à celui-ci, qu’il n’osait pas trop détailler encore, il s’inclina légèrement et après avoir fermé la porte, se présenta :


    « Je suis Gabryel, ravi. Puis-je vous débarrasser ? »

    Et il tendit la main au jeune homme en face de lui, désignant la veste que celui-ci avait sur le dos.
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MessageSujet: Re: Quand l'Etoile Noire entre en scène... [PV : Kuro]   Quand l'Etoile Noire entre en scène... [PV : Kuro] EmptyMer 14 Nov 2012 - 21:23

Je raccroche mon costume d’homme des poubelles, pour le troquer contre mon jogging troué et une veste sans trop de formes. Dans les transports en commun, certains chuchotent, d’autres me toisent de en haut en bas, quelques-uns me fixent du regard, beaucoup fuient un quelconque contact, même simplement visuel, avec moi. Mais j’ai fini par m’habituer à ce traitement. J’empeste une légère odeur de moisi, parce que je ne prends jamais ma douche au travail. Je n’aime pas ça et j’essaye d’y passer le moins de temps possible. Je pointe le matin, je fais ma journée avec la pause la plus courte possible à midi et je badge le soir, juste après m’être changé. Au début, j’essayais de soutenir le regard de ceux qui se figeaient sur moi ou de faire comprendre aux murmurants que je les attendais très clairement malgré leur pseudo-discrétion. Maintenant, je me contente de regarder par la fenêtre et descendre à mon arrêt. Il y a bien longtemps que seul le chauffeur me salue, par politesse, et que je ne fais plus que le rôle fantôme ici.

Je pousse la porte de mon appartement et laisse tomber les clefs sur le petit meuble à chaussures. J’enlève d’ailleurs les miennes et me contente de les pousser sur le coté, alors que, dan le même temps, je commence à défaire ma veste. Je la laisse tomber dans l’entrée, sans prendre le peine de la pendre au porte-manteau et je traîne des pieds jusqu’à la cuisine. J’ouvre le réfrigérateur, la parcourt de bas en haut, puis de haut en bas et le referme : recherches infructueuses. J’allume une cigarette et nourris le poisson rouge. Pour finir par écraser le bâton de nicotine, à peine consumé, et aller prendre une douche, parce que l’odeur commence à m’entêter.

Un shampooing, quelques fringues propres et nouvelle cigarette – entièrement fumée, cette fois – plus tard, j’ouvre de nouveau la porte de mon appartement. J’ai enfilé une veste plus saine et je la ferme jusqu’au col, avant d’enfoncer mon bonnet sur ma tête. Wunjo m’a coupé les cheveux, la dernière fois que je suis allé chez lui, et moi, je les ai teints après ça. J’ai donc une coupe qui ne ressemble pas à grands choses et une couleur carotte, genre vieux roux qui vire à la vieille rouille. Etrangement, je ne trouve même pas ça laid. Dans la rue, j’allume l’énième cigarette de ma journée.

Pour me rendre là où je vais, j’ai du économiser un moment. Mais l’envie m’ait venue comme ça, un matin, un peu comme une envie de pisser. En fait, quand je me suis réveillé, encore et éternellement seul. J’ai encore assommé mon réveil, grogné des sons à peine audibles et soupiré en fixant le plafond, les bras en croix, étendus de chaque côté de mon corps. Comme si je m’offrais au ciel, genre un don de moi à qui voudra. Personne n’a voulu, alors je vais voir une prostituée. Un homme. Je ne sais même pas encore trop comment appeler ce genre de type. Mais je m’en moque, du moment que ça me change les idées… Qu’il me change les idées.

J’ai gardé le nez baissé pour rencontrer ce qu’on peut appeler le mac. J’ai gardé le nez baissé pour traverser les quelques couloirs. Et j’ai gardé le nez baissé pendant tout leur échange muet. La honte ? Je ne pense pas. Le désespoir ? Ouais, certainement : avoir perdu toute envie, ça pèse. Quand le patron s’efface, me laissant libre accès à la chambre, je m’y engouffre, sans une once d’hésitation. On pourrait me prendre pour un habitué, mais ce n’est qu’une impression. Au fond de moi, je me demande ce que je fous là. Je n’aurais jamais pensé aller fréquenter ce genre d’endroit avant… Avant Tsu, Wunjo et toutes les histoires à la con.

Je relève le nez, fixant un instant le jeune homme en face de moi, me disant rapidement qu’il est bien jeune pour faire un métier pareil. Mais, après tout, les vieux ne sont pas très demandé, je suppose. Ce ne doit pas être le genre de personne à qui on fait souvent la conversation. Ils doivent certainement venir, prendre leur pied, repartir en le laissant de nouveau seul. Premier point commun. Je soupire et me défais de ma veste, l’accrochant au porte-manteau de l’entrée, sans prendre la peine de la lui donner.

Je le contourne, sans le toucher, et m’avance dans la pièce. Je pose ma main sur le montant du lit en baldaquin et le suit des yeux, jusqu’à me retrouver le nez en l’air. Ce n’est que là que je pense à enlever mon bonnet. J’ébouriffe mes cheveux déjà en bataille et laisse tomber le petit capuchon de laine sur le lit. J’avance encore, jusqu’à la grande fenêtre et regarde au bas de l’appartement. Ce n’est qu’à ce moment que je me tourne vers l’hôte, croisant les bras. Je ne saurai dire si je suis à l’aise ou non.

Tu sais, je ne suis pas spécialement venu pour avoir une relation sexuelle.


Je décroise les bras, réfugiant une main sur ma nuque, excusant le fait que je regarde de nouveau le sol. Je masse un moment mes muscles tendus et soupire – un peu par aise, un peu par manque crucial de motivation.

Je veux juste…


Comment dire ? Je relève le nez et soutient son regard, n’ayant même pas remarqué la tenue légère qu’il peut avoir.

Parler un peu ou pas, dormir juste assez pour me réveiller avec quelqu’un à côté de moi.


Je mords ma lèvre, me demandant comment ce petit coup de folie va passer.

C’est possible ?
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MessageSujet: Re: Quand l'Etoile Noire entre en scène... [PV : Kuro]   Quand l'Etoile Noire entre en scène... [PV : Kuro] EmptyDim 6 Jan 2013 - 22:21

[j’adore ton nouvel avatar *o* ! Et pardon pour mon retard pour le coup, j’suis nul ><]

    Gabryel avait longuement observe son nouveau client. Celui-ci avait gardé les yeux baissés tandis que son patron lui demandait s’il était disponible, et il s’était avancé dans la pièce sans même lui offrir un regard mais avec une certaine volonté tout de même. Curieux mélange que celui-là. Le jeune amnésique fut tout de suite intrigué par son invité, qui, sans être magnifique, était quand même plutôt grand, quasiment de la même taille que lui, ce qui était quelque chose d’assez rare dans ce pays. Il portait un bonnet, qu’il n’enleva pas, peut-être parce qu’il n’avait pas envie, ou juste oublié.

    Passant outre sa main tendue et ne lui répondant pas tout de suite, l’inconnu enlevant sa veste pour aller la poser lui-même sur le lourd porte-manteau à pied en bois qui se trouvait juste à côté de la porte de son appartement. Quand son client avait finalement levé les yeux, Gabryel avait d’abord découvert qu’il les avait gris, une couleur aussi rare et surprenante que la sienne. Mais il lut ensuite, dans ce bref croisement de regard, une profonde solitude et des pensées déprimantes. Involontairement son cœur se serra.

    Il était convaincu que contrairement à la plupart de ses clients habituels, non seulement celui-ci n’était pas un habitué mais qu’en plus, il ne venait pas pour la même chose que les autres. Baissant finalement sa main qu’il ramena contre sa hanche, il resta silencieux, offrant un petit sourire à son invité qui, sans le voir probablement, décida de faire un petit tour du propriétaire. Celui-ci fut vite terminé, l’appartement de Gabryel étant simplement un petit studio.

    Il resta longtemps à regarder le grand lit, qui était, il fallait bien l’avouer, le meuble le plus volumineux en sa possession, le plus étrange dans un pays d’Asie et le plus impressionnant probablement. Son client leva la tête et c’est à ce moment-là qu’il enleva son bonnet, dévoilant une coiffure étrange, comme inachevée. Mais vu celle qu’arborait l’hôte, il pouvait difficilement y porter un jugement.

    Gabryel aurait presque eut un sursaut quand finalement, après tout ce silence, l’inconnu se tourna vers lui pour le fixer et surtout lui parler. Il avait une voix profonde, virile. Le jeune homme n’aurait probablement pas dû mais il frissonna, n’ayant pas entendu de voix comme celle-ci depuis longtemps. Il eut d’ailleurs juste le temps de capter la fin de sa phrase avant que celui-ci ne se taise à nouveau, les yeux baissés.

    Le jeune amnésique rosit légèrement, honteux de s’être fait surprendre par sa voix et ne sut que répondre. Son invité prit peut-être ça comme une invitation à poursuivre et il enchaina, expliquant qu’il voulait juste de la compagnie. Ca, Gabryel pouvait le donner, après tout il n’était pas juste une prostituée, il était avant tout un hôte de charme et donc, son rôle était de divertir et de charmer. Il hocha donc la tête avec un petit sourire aimable et répondit de sa voix douce et quelque peu rêveuse :


    « Bien sûr que c’est possible. Après tout, je suis un hôte, c’est mon rôle. Vous permettez juste que… J’aille m’habiller ? Ca ne sera pas long et je me sentirais fautif de vous faire la conversation en si petite tenue. »

    Certes il aurait dû y penser avant. Mais son expérience précédente l’avait assez choqué pour qu’il ne songe pas à se vêtir et puis, des fois il n’avait pas envie de se mettre sur son trente-et-un. Pour cette fois non plus d’ailleurs mais il comptait juste troquer son peignoir contre un jean et un débardeur, ce qui serait quand même mieux que ce qu’il portait sur le dos actuellement. Et puis, peut-être que cela mettrait son client du moment plus à l’aise ?

    En effet, Gabryel avait l’impression que son invité, malgré toute la volonté qu’il avait mise à entrer, n’était pas dans son élément ici, et il allait donc faire tout ce qui était en son pouvoir pour qu’il reparte un peu moins seul et triste qu’il n’était entré. Et cela commençait par le fait de s’habiller, enfin selon lui.
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