Il fait chaud ici...

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Voilà Anaïs était arrivée déjà depuis quelques jours à l'académie Keimoo, elle doit bien avouer que depuis son arrivée, elle n'avait quasiment parlé à personne, il faut dire aussi qu'elle ne cherchait pas réellement à se faire des amies, en plus elle avait l'impression que tout le monde l'évitait, pourtant elle avait une tête comme tout le monde non? Alors, pourquoi? Elle était si dure à approcher? Il faut croire que oui! Elle avait un peu visité l'école, certains endroits comme la résidence où elle avait logé, le hall, enfin un peu tout ce qu'il fallait, c'était vraiment la première fois qu'elle visitait l'autre partie du campus, ne s'étant jamais aventurée plus loin. C'est ainsi quand ce levant ce matin assez tard d'ailleurs pour un week-end, oui parce qu'elle était arrivée milieu de semaine, c'est fatigant le changement d'horaire comme ça. Elle était toute déboussolée et n'arrivait vraiment pas à reprendre un rythme convenable.

C'est ainsi quand voyant la chaleur, elle eut encore moins envie de se lever, elle voulait plutôt traîner dans sa chambre, ne rien faire de la journée, elle aimait bien la chaleur, mais, pas aussi forte, elle regrettait presque d'être venue ici. Finalement elle aurait peut-être du rester chez elle... Non, hors de question, non et non et encore non, elle l'avait fait pour être le plus loin possible de ses parents, elle en avait assez qu'on lui dicte sa vie. Elle réussira, c'est alors qu'avec peine elle se leva de son lit. Bon d'accord on ne peut pas dire qu'il était encore le matin, car, en regardant sa montre il était midi, ouè il y a des questions à se poser en effet. C'est ainsi qu'elle s'habilla d'un short mini en jean, d'un top noir et d'une chemise blanche avec ses converses noirs, lunette de soleil, rien de mieux que de se mettre dans l'ambiance de la chaleur.

C'est ainsi que n'ayant pas faim, elle ferme sa porte de sa chambre ne faisant attention à rien du tout, elle décide qu'elle devrait peut-être visiter les autres recoin de l'école avant de commencer par la ville, déjà qu'elle peut s'y perdre ici, alors la ville se sera bien plus part, même si on la prend pour un ermite ce qui est loin d'être le cas. C'est ainsi qu'elle commence son investigation des lieux, elle commence d'abord par les bâtiments tout en essayant de s'en rappeler, ce qui ne devrait pas être difficile, enfin, si ça mauvaise humeur part, plus elle marchait et plus elle avait l'impression qu'elle fondait sur place, une sensation qu'elle déteste déjà qu'elle n'aime pas trop de transpirer, là elle était servie... Après une heure de marche, elle découvre ce qui ressemble à des terrains, mais, ses yeux se posèrent très vite sur la piscine, mais, voilà quelque chose de bien! Voilà qui pourrait la rafraîchir un peu, elle se dirige vers la piscine, elle ne voyait personne, elle serait donc toute seule, génial elle peut être tranquille comme ça.

C'est ainsi qu'elle monte les escaliers qui menaient à cet endroit, puis ouvre la porte et enfin est devant la piscine, seulement elle ne pouvait pas se baigner, ce n'est pas comme si elle savait qu'elle aurait pu se baigner... Bah ce n'est pas grave tremper les pieds c'est déjà pas mal, c'est ainsi qu'elle met ses converses et sa chemise blanche sur un petit banc et se dirige vers le bord de l'eau, elle s'assied enfin et met ses pieds dans l'eau, elle était un peu froide, mais, ça faisait tellement de bien, si bien qu'elle se couchait sur le dos, lunette de soleil mise sur ses yeux. Elle posa ses mains sur son ventre, là elle était bien.

"Hum, ça fait du bien là il n'y a rien à dire, c'est parfait, personne, soleil, piscine rien de mieux pour une journée tranquille."

C'est ainsi, qu'elle se prélasse au soleil, en ayant pas trop chaud, en top + short + pieds dans l'eau = Une journée qui commence bien pour Anaïs! Maintenant, elle peut dire qu'elle est de bonne humeur, là c'est sur elle ne dira pas non à la piscine.

En ouvrant les yeux ce matin-là, j'eus comme un pressentiment, le pressentiment que j'allais passer une excellente journée. Mon impression se confirma un peu plus d'ailleurs quand je tirai les rideaux de ma fenêtre et fus littéralement aveuglé par le soleil !! C'était clair ! La journée commençait vraiment très bien. Il faisait beau, je ne voyais pas un nuage à l'horizon, je me laissais donc dire qu'il devait faire super chaud !! J'ouvris donc la fenêtre pour vérifier tout en aérant ma chambre et reçus la confirmation que j'attendais. Il faisait vraiment chaud. En même temps, ces dernières semaines, le temps s'était rarement rafraîchit, il avait toujours fait chaud, et même beaucoup trop chaud parfois. L'impression de vivre dans un four revenait assez régulièrement lorsque je sortais et ce n'était vraiment pas facile car à chaque fois, la seule chose que je désirais, c'était me plonger dans une eau glaciale pour échapper à la fournaise. Pourtant, quand le temps se rafraîchissait, j'étais limite au bord des larmes parce que dans ces moments-là, j'avais peur que la chaleur nous quitte pour le reste de l'année. En bref, je ne savais pas trop ce que je voulais. Comme d'habitude, je changeais d'avis toutes les deux secondes. Un coup, j'avais trop chaud, un coup, je regrettais qu'il ne fasse pas chaud ! J'avais bien de la chance de vivre tout seul pour le moment, personne pour m'écouter me plaindre de la température chaque fois que l'envie m'en prenait, et personne pour me voir courir vers la salle de bain pour prendre une douche froide. Je considérais aussi comme une chance le fait que personne en ce bas monde ne soit dotée d'un pouvoir de télépathie, ainsi, j'étais libre de me plaindre par la pensée autant que je le désirais sans que l'on me le reproche.

Et oui, je vivais seul dorénavant, pour l'instant en tout cas, je l'espérais sincèrement. Vivre seul avait ses avantages, c'était certain, et depuis que j'avais emménagé dans cette ancienne boulangerie transformée en maison, j'avais profité pleinement de ma solitude pour faire tous les trucs que je ne pouvais faire d'habitude puisque je partageais ma chambre avec 2 autres mecs. Je pouvais ramener qui je voulais chez moi et faire ce que je voulais avec sans craindre d'être engueulé parce que j'oubliais le fait que je ne vivais pas seul. J'avais également la possibilité de sauter dans tous les sens et sur tout ce qui se trouvait dans ce qui était maintenant "ma" maison ! Parfois, je ne prenais même pas la peine de m'habiller quand je n'avais rien à faire, j'enfilais simplement mon boxer et faisais ce que j'avais à faire chez moi sans me préoccuper de ce que les autres pourraient penser. Vu comme ça, on ne pourrait imaginer de meilleures situations, hein !? Et pourtant, la vie en communauté me manquait sérieusement, et ce, pour plusieurs raisons !! Premièrement, je n'avais personne avec qui parler quand j'étais chez moi, j'étais seul dans cette grande maison, sans êtres humains avec qui rigoler et m'amuser. Ensuite, même si la cuisine faisait partie du mobilier compris, je n'étais pas un cordon bleu, et donc, à part les trucs simples ou les produits à réchauffer simplement, je n'avais pas grand chose à manger. Enfin, faire le ménage dans cette belle et grande maison n'était vraiment pas une partie de plaisir lorsque l'on vivait seul, quelques bras supplémentaires ne seraient donc pas de refus...

J'avais l'intention de trouver quelques colocataires pour remplir les 3 autres chambres. Elles étaient toujours vides à l'heure actuelle, mais j'avais dans l'espoir que ce ne serait plus le cas pour très longtemps. Bien entendu, je n'étais pas forcé d'en prendre 3, j'avais déjà dans l'idée de transformer l'une des chambres en salle de jeux ou en autre truc dans le même genre. Enfin bref, tout cela n'était pas très important pour le moment. Je devais me concentrer sur mon emploi du temps de la journée. Il faisait beau et chaud, je pourrais aller à la plage, voire à la piscine... Il y avait toujours du monde à la plage, surtout lorsque la météo était si généreuse et j'avais franchement la flemme de marcher sur du sable. Je votai donc pour la piscine, celle de l'académie bien entendu. Ce n'était pas parce que je n'y dormais plus que je n'avais plus le droit d'y passer mes journées. D'ailleurs, cette académie était comme ma seconde maison, la majeure partie des gens que je connaissais y étudiaient, et la piscine de là-bas était toujours très propre, ce qui n'était pas le cas de la plage. En plus, avec un peu de chances, je tomberais sur quelques filles du club de natation ou sur d'autres qui auraient décidé d'y faire quelques longueurs en ce jour qui s'annonçait de plus en plus prometteur. Je fis mon lit, laissai le reste de la pièce en bazar et me dirigeai vers la douche. Là, je me lavai rapidement et efficacement avant d'enfiler mon maillot de bain et mon jean par dessus. Je sortis un T-shirt blanc de mon placard, pris une serviette que je rangeai dans mon sac, attrapai mes clés et sortis de chez moi.

Verrouillant la porte, je sautai les marches pour atterrir sur le trottoir et montai ma moto. J'hésitais un instant. Avec cette chaleur, je n'avais pas trop envie de mettre un casque, je risquais de m'évanouir à cause de la chaleur, mais en même temps, il serait très bête de finir en prison pour ça. Je le posai donc sur ma tête et démarrai aussitôt. Quelques minutes plus tard, je le retirai et pénétrai à l'intérieur de l'académie. Depuis le temps que j'y étudiais, je savais exactement où se trouvait la piscine, je n'eus donc aucun mal à l'atteindre. Alors que je m'étais attendu à tomber sur une demie douzaine de filles en maillot, je découvris qu'il n'y en avait qu'une seule, que je ne connaissais même pas d'ailleurs. ET EN PLUS, ELLE N'ÉTAIT PAS EN MAILLOT !!!!!!!! Non mais qu'est-ce que c'était que ce pays où les gens allaient à la piscine habillés !? Juste pour faire trempette en plus !! Je commençai à croire que la plage aurait été une bien meilleure idée, mais bon, rebrousser chemin aussi vite, même pour moi, c'était mission impossible. Je mettais peut-être du temps à délibérer, mais une fois que j'avais décidé, je maintenais ma décision jusqu'au bout ! Je m'approchai de cette fille, histoire de voir de plus près de quoi elle avait l'air. Hmm... Blonde... Pas japonaise, c'était sûr et certain... Et nouvelle !! En clair, je tenais là une cible parfaite, les choses devenaient plus intéressantes tout à coup. Je posai mon sac sur l'un des transats autour de la piscine et retournai voir la nouvelle, je me penchai alors au-dessus de sa tête, lui cachant le soleil au passage et dit:

"Désolé mais... Tu n'es plus toute seule maintenant, dommage, hein !?"

Un bref sourire moqueur et je me retournai déjà pour retirer mon haut et mon jean afin de me retrouver en maillot de bain, celui-ci était tout ce qu'il y avait de plus ordinaire, il avait la forme d'un boxer et était noir. Une fois prêt, je ne me fis pas prier pour me rapprocher du bord, tâter l'eau du bout des pieds avant de me laisser tomber à l'intérieur. J'enchainai alors avec une longueur avant de revenir vers elle, ne ressortant que la tête de l'eau. Ne sachant pas trop quoi lui dire, je décidai de provoquer la communication. En faisant ce que je m'apprêtai à faire, elle aurait le choix entre parler, laisser couler et rester muette, ou s'en aller ce qui me désolerait au plus haut point... Me rapprochant tranquillement d'elle, j'attendis une seconde avant de balancer de l'eau sur l'étrangère !! Comme d'habitude, je n'y étais pas allé avec le dos de la cuillère et donc, dans le cas où elle n'esquiverait pas, elle risquait de se faire littéralement arroser par l'eau de la piscine qui était assez fraîche, surtout quand on n'y était pas habitué !! Ricanant à l'avance, je lui sortis:

"Hey Belle Blonde !! Plutôt que bronzer, tu ne préférerais pas nager plutôt ? Allez viens, l'eau est bonne en plus !"

Sur ce, je m'éloignai quelque peu du bord sans pour autant la quitter des yeux. Je me demandais si la carte de la provocation fonctionnerait avec elle ou s'il faudrait que je sorte de l'eau pour la balancer moi-même à la flotte !! Elle ne devait pas connaître mon nom ni mon prénom et donc, elle ne pourrait pas vraiment se plaindre au proviseur ou aux surveillants. En plus, quelque chose me disait qu'elle était du genre à régler ses problèmes par elle-même, soit, à se débrouiller toute seule. La suite me le dirait, et je l'attendais avec impatience !!

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Voilà dorée au soleil, seule et tranquille rien de mieux pour savourer une journée ensoleillée, pourtant ce n'est pas la meilleure pour apprécier le soleil, mais, de temps en temps ça fait du bien il faut bien l'avouer, étant donné qu'elle jouait sa paresseuse maintenant, pourquoi devoir aller nager? ça ne sert strictement à rien, tandis que mouillé ses pieds et presque dormir ainsi comme elle était mise, rien de mieux surtout qu'il n'y avait personne pour l'empêcher, là elle pouvait dire qu'elle commençait la journée correctement.

Lorsqu'elle entend du remue ménage, elle n'y prêtait pas trop attention, elle écoutait juste d'une oreille pour dire de savoir ce qui se passe à coter, mais, elle ne broncha pas et ne daignait même pas tourné la tête vers le bruit qui se faisait entendre, à la démarche qu'elle entendait elle devinait que c'était un garçon, tout de suite dans sa tête elle voyait le mec démoralisée, car, il n'y avait pas de fille et bien pire même pas en maillot, vous allez me dire pourquoi elle n'a pas été à la plage? Trop loin, elle n'avait pas envie de marcher et encore moins aller là ou il y a excessivement de monde, elle déteste le monde ce n'est pas maintenant qu'elle va y aller.

Ce n'est qu’après quelques minutes le temps qu'il dépose son sac, qu'elle ne le vis pas arrivé, c'est alors qu'elle a de l'ombre au-dessus d'elle, non met hé le soleil ne se couchait pas de suite, puis quand elle entendit parler, elle le regardait ce qui était bien quand on était couché, on n'avait pas à s’abaisser pour parler aux autres. Elle le regardait derrière ces lunettes de soleil et ne disait rien de ce qu'il venait de dire. Oui elle n'est plus toute seule et ça fait quoi? Elle s'en fou royalement et puis la piscine était à tout le monde non? Quand il s'éloigne elle soupira de soulagement, elle n'avait réellement pas envie qu'on lui parle aujourd'hui. Elle continuait à bronzer tranquillement le temps que ce garçon fasse son saut et s'amuse tout seul dans l'eau.

Seulement si elle avait su ce qui allait se passer après elle aurait été plus loin que le bord, sans rien demandé et voir elle se ramasse une bonne quantité d'eau sur elle, elle se redressa aussi vite que l'eau l'avait éclabousser, lorsqu'elle se regarde elle était trempée, son short était mouillé, son top à moitié, avant qu'il ne parle elle avait répliqué.

"Non, met ça va pas de mouiller les gens comme ça!! C'est vraiment gamin au lieu de me laisser tranquille là!!"

Elle soupira, elle était de bonne humeur et ben là elle commençait à être de mauvaise humeur, ce n'est seulement qu'en l'entendant parler par la suite, elle redressa ses lunettes de soleil sur sa tête et le regarde tout en se levant n'ayant plus maintenant ses pieds dans l'eau.

"Ta cas nager tout seul!"

C'est ainsi qu'elle s'éloigne du bord pour se mettre sur un des bancs au soleil, elle se couche sur le dos pour essayer de sécher et de bronzer à nouveau. Sa mauvaise humeur descendait un peu, pour autant qu'il ne la fasse pas chier plus...

[dsl du retard]

J'avais décidé de me rendre à la piscine, celle de l'académie bien entendu, il y aurait moins de monde qu'à la piscine publique et en plus, je connaissais mieux les gens de là-bas. J'y étais arrivé très vite en moto et étais tombé sur une personne, une seule, que je ne connaissais même pas. L'avantage, c'était qu'il n'y aurait personnes d'autres pour me déranger ou pour tenter de me devancer, l'inconvénient, c'était que je n'avais aucune info sur elle, mis à part le fait qu'elle était une totale inconnue à mes yeux !! En l'observant de plus près, j'avais découvert qu'en plus d'être inconnue, elle était étrangère. En bref, il semblait qu'elle avait tout pour me plaire. Et oui, j'avais toujours été du genre à préférer les étrangères aux japonaises. Pourquoi ? Très simple, j'étais né au Japon, j'avais donc grandi parmi les japonaises, j'y étais complètement habitué maintenant et donc, ce qui m'attirait chez les étrangères, ou les mi-japonaises mi-étrangères comme moi, c'était la nouveauté. Pour moi, elles ressortaient du lot autant du point de vue physique que du point de vue mental, elles étaient vraiment différentes. Ce n'était pas étonnant en même temps, les cultures étaient différentes ici, au Japon, et ailleurs, les modes de vie différaient et c'était justement ça qui m'attiraient et qui rendaient ces personnes si fascinantes à mes yeux. Bien entendu, le physique jouait pour beaucoup aussi, il ne servait à rien de le nier...

Par la suite, j'avais retiré mes vêtements pour me retrouver en maillot de bain et avait plongé à l'eau après une brève hésitation. Après une bonne longueur, j'étais revenu vers elle, réfléchissant à un plan qu'une personne qui aurait croisé mon regard à ce moment-là aurait tout de suite compris. Malheureusement pour cette fille, elle était restée allongée sur le dos, ses lunettes de soleil sur le nez et ses pieds dans l'eau, elle ne pouvait donc pas me voir dans sa position actuelle. D'ailleurs, j'aurais très bien pu l'attraper par les pieds et la tirer directement dans l'eau mais, je m'étais dit que ça pourrait être vraiment dangereux. Après tout, je ne la connaissais pas du tout, et la tirer comme ça à l'eau pourrait ressembler à une tentative de meurtre par noyade !! Bon d'accord, je n'avais aucune intention de la tuer, mais bon, il n'y avait que moi qui le savait ça, et la télépathie n'existant pas, je ne pourrais jamais prouver mes dires dans le cas où elle porterait plainte pour tentative de meurtre !! Ce qui était sûr, c'était que la réputation de l'académie en prendrait un coup, déjà qu'elle avait du mal avec les violences causées par les racailles et les autres problèmes liées aux humiliations de certains élèves provoquées généralement par les populaires qui se croyaient au-dessus de tout dans la majorité des cas. En clair, c'était une chose à ne surtout pas faire, à moins que je ne tienne à être collé dans le meilleur des cas, renvoyé ou encore envoyé en prison dans le pire des cas !! Je me résolus donc à un acte bien plus innocent: l'éclabousser purement et simplement. C'était marrant, non ? Et puis, qui n'aimait pas être arrosé d'eau fraîche en ce jour de très forte chaleur ?

Pourtant, au moment où je lui balançais de l'eau, ou plutôt au moment où la superbe inconnue - car il fallait le reconnaître, avec son mini short en jean, son haut noir et sa chevelure blonde, elle m'attirait beaucoup ! - réalisa qu'elle s'était faite arrosée, j'eus comme un mauvais pressentiment. En effet, pour commencer, elle s'était relevée plus vite encore que la lumière, ensuite, son expression laissait clairement entendre qu'elle n'avait pas du tout apprécié mon manège, et enfin, elle explosa ! Je pouvais comprendre sa réaction, elle était normale en même temps. On ne se connaissait pas du tout, elle ne pouvait donc pas savoir si je faisais ça pour tuer le temps, pour rigoler ou pour la virer de la piscine, voire les 3. Et puis, elle avait raison, ce que je venais de faire ne ressemblait à rien d'autre qu'à des enfantillages, elle était en droit de s'en plaindre. J'aurais pu trouver mieux aussi, faire preuve d'un peu plus d'imagination, sortir de l'ordinaire n'avait jamais été mon truc, et mis à part mon côté "justicier" qui me forçait à sortir les gens à problèmes de la m****, je n'avais rien qui sorte de l'ordinaire. Cependant, je ne recherchais que des filles qui sortaient de l'ordinaire, comme on dit: les opposés s'attirent. N'empêche, si elle voulait que je la laisse tranquille, je le ferais, mais pour ça, il faudrait qu'elle le demande bien gentiment, et pas en me gueulant dessus ou en tentant, éventuellement, de me menacer. Je l'avais cherchée, je le savais, mais ce n'était pas une raison pour me parler sur ce ton, j'accordais toujours beaucoup d'intérêt au respect, et je ne considérais pas l'éclaboussure comme un manque de respect, même si ça n'avait pas été très sympa de ma part de l'embêter comme ça...

Je lui proposais quand même de venir nager avec moi, l'eau était vraiment bonne, et le compliment n'était pas là pour l'amadouer, elle était vraiment très attirante. Pas suffisamment pour me rendre fou et me jeter à ses pieds pour la supplier de nager avec moi, mais suffisamment pour avoir envie de la voir en maillot... Je restais un mec avant tout, il ne fallait pas l'oublier. En guise de réponse, elle déplaça ses lunettes pour les mettre sur sa tête, révélant ainsi ses yeux d'un vert éclatant, ce qui était sûr, c'était qu'on en voyait pas tous les jours des yeux comme les siens !! Elle allait faire des ravages, surtout avec son caractère. Elle ne m'avait pas adressé plus de 30 mots, mais bon, ça m'avait suffi pour avoir une première impression. Elle devait être du genre directe, de celles qui n'y allaient pas par 4 chemins pour dire ce qu'elle pensait vraiment, surtout quand on la cherchait. Elle ne se laissait donc pas faire, d'ailleurs, elle refusa ma proposition en m'envoyant balader, m'annonçant que je n'avais qu'à nager tout seul !! En d'autres circonstances, j'aurais pu trouver cela vexant, elle n'y était pas allé de main morte et avait bien marqué son refus de se jeter à l'eau. D'ailleurs, pour faire bonne mesure, elle avait sorti ses pieds de l'eau et s'était éloignée du bord de la piscine pour s'installer sur une chaise longue.

"Et bah, d'habitude les nouvelles sont bien plus sympas..."

Sur ce, je lui tournai le dos et me remis à nager, la laissant tranquille pour le moment. J'avais décidé que le meilleur moyen de taper la discute avec elle était de lui laisser un peu d'espace pendant un petit moment, histoire qu'elle s'habitue à ma présence et qu'elle comprenne que je n'étais pas du genre à faire chier les gens juste pour les faire chier, et parce que j'en avais le pouvoir. Dans le même temps, je comptais sur cette pause pour réfléchir au moyen de mieux l'aborder. Il était rare que je ne sois pas accueilli comme le bienvenue, et la dernière fois que ça m'était arrivé, j'avais fait une rencontre des plus amusantes: celle de Taylor, une boxeuse qui s'entraînait dans mon club d'ailleurs. Il y avait une énorme différence pour ce qui était des circonstances de la rencontre, mais bon, il fallait dire aussi que Taylor était du genre à frapper avant de réclamer des excuses, tandis que cette inconnue-là n'était pas du même genre. Elle avait l'air moins forte pour commencer, et ensuite, contrairement à l'autre, elle semblait pacifique, autrement, elle m'aurait déjà sauté dessus pour me faire payer le fait de l'avoir éclaboussée !! Néanmoins, j'espérais que le cours de l'histoire ne se répéterait pas, c'était-à-dire, qu'elle ne ferait pas un malaise après avoir tenté de me refaire le portrait. Parce que là, ce serait vraiment du grand n'importe quoi.

Pendant près de 30 minutes, je la laissais tranquille. J'avais nagé tranquillement en faisant le moins de bruit possible, histoire de ne pas trop la déranger, sachant que je comptais entamer une véritable discussion par la suite. Entre-temps, ses vêtements avaient dû sécher complètement, et il était possible aussi qu'elle se soit endormie, ce qui serait dommage car ça me forcerait à la réveiller, à moins que j'attende patiemment qu'elle se réveille pour l'interroger comme je le faisais si bien avec les nouvelles arrivantes. A force d'enchainer les longueurs sans vraiment me reposer, je commençais à avoir mal aux bras et aux jambes, d'ailleurs, mes bras me brûlaient presque. J'étais habitué aux séances intensives, mais la natation faisait travailler tout le corps en même temps et donc, il était normal d'avoir mal partout, surtout qu'à la base, je n'étais pas expert dans ce domaine. Je finis donc par sortir de l'eau, et bien entendu, mon corps s'était alourdi, il allait falloir qu'on m'explique un jour pourquoi j'avais l'impression d'être plus lourd en ressortant de l'eau... Mais en attendant, je m'avançais tranquillement vers la chaise où j'avais posé mes affaires. Là, je pris ma serviette et la posai autour de mes épaules histoire de ne pas attraper froid même s'il faisait chaud dehors, il suffirait d'un simple coup de vent pour me refroidir complètement ! Je jetai un coup d'oeil à la blonde, et décidai qu'il était grand temps de la déranger une nouvelle fois. Marchant dans sa direction, je m'arrêtai à environ 2 mètres d'elle, pour ne pas empiéter son espace vital et déclarai simplement:

"Je ne t'avais jamais vu avant, tu arrives d'où ?"

Autant dire que si elle m'ignorait, je risquerais de recommencer mes gamineries jusqu'à ce qu'elle parle, et j'espérais pour elle qu'elle le savait, car je n'hésiterai pas à balancer ses chaussures à la flotte par pure vengeance. Oui. Je ne supportais pas d'être ignoré, encore moins par une étrangère qui me plaisait physiquement. Elle allait donc devoir me répondre si elle ne voulait pas que je m'énerve et que je devienne vraiment méchant. J'étais quelqu'un de sympa en règle général, mais ça ne faisait pas de moi un ange, je pouvais rugir si on m'y poussait vraiment. J'attendis donc patiemment une réponse de sa part, sachant que j'estimais l'avoir laissée en paix pendant suffisamment longtemps pour obtenir le droit de discuter avec elle... Ce n'était pas trop demandé quand même !?

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Elle avait voulu un endroit où il n'y aurait presque pas de gens, elle avait trouvé une bonne idée pour tout autant la rafraîchir, car, il faut le dire elle n'était pas habituée à cette chaleur, certes en France il y avait du soleil, mais, très rare était les canicules, alors bon avoir chaud comme ça ce n'est vraiment pas permis, mais, alors royalement pas permis... Elle avait trop chaud ce qui la rendait de mauvaise humeur, mais, en plus de ça quelqu'un venait de troubler le calme qu'elle avait instauré, bon d'accord c'est peut-être un peu beaucoup à dire puisqu'elle était toute seule, ce n'est pas comme si elle avait fait fuir les personnes qui se trouvaient ici. Elle n'était pas une racaille et encore moins une bagarreuse renommée, bien qu'elle sait réellement bien se défendre, mais, pourquoi utilisé les poings alors qu'on peut tout à fait résoudre certain problème par la parole. Pacifiste? Peut-être! Bagarreuse? Pas pour des broutilles! Et ainsi de suite, elle n'avait jamais compris pourquoi les gens en venaient toujours aux poings...

Bref tout ça pour dire qu'elle était bel et bien seule et qu'elle n'avait pas fait fuir les gens de la piscine. Bon bref revenons à ce garçon, si elle avait daigné redresser un peu la tête ou tirer ses lunettes de soleil lorsqu'il lui avait parlé, elle aurait certainement vu la malice dans ses yeux. Mais, non ne voulant pas spécialement lui parler elle était restée ainsi couchée sur le dos et pieds dans l'eau tranquillement... Enfin c'est ce qu'elle pensait parce que même pas quelques minutes après elle s'était faite éclaboussée, quelque chose qu'elle ne supportait pas sans son accord, surtout qu'elle n'aimait pas plaisanter avec l'eau... Aller savoir pourquoi elle est tellement un mystère pour elle, qu'elle ne se connaît certainement pas par coeur.

En plus, il avait marmonné quelque chose dans sa barbe si seulement elle n'avait pas été aussi loin, elle aurait pu écouter ce qu'il avait dit et en plus réagir en tant que tels, il faut dire que Anaïs n'aime pas trop qu'on parle sur elle, encore moins lorsqu'on marmonne ou mâche les mots.

Du coup une fois éclaboussée elle s'était redressée plus vite que son ombre, c'était instantané chez elle, dès que quelque chose clochait son corps réagissait automatiquement, puis ça ne se faisait pas de mouiller les gens, c'était enfantin trop même au lieu de la laisser tranquille enfin elle n'avait rien demandé pour une fois, mais, non on l'avait ennuyer pour rester polie évidemment. D'ailleurs un autre automatique chez elle, c'est qu'elle répondait méchamment il faut dire aussi que tout le monde réagirait presque de la sorte s'il se trouvait mouillé alors qu'il/elle n'a rien demandé. Enfin bref elle avait laissé tombé une fois qu'elle lui avait dit d'aller nager seul, elle s'était retirée du bord pour aller sécher tranquillement sur un des bancs, enfin transat plutôt est le mot correct. C’est ainsi qu'elle se met à sécher tranquillement, elle entendait les mouvements de l'eau de va et vient du garçon, il faisait du sport c'est très bien pour lui, il l'avait laissé tranquille c'est tout ce qu'elle demandait après tout!!

Quelques minutes voir une bonne demi-heure plus tard voir énormément, elle ne faisait plus attention, car, elle avait fermé les yeux derrières ses lunettes de soleil, non elle ne dormait pas, quoi que... Elle serait restée là comme ça encore pour un petit moment elle est sur de s'endormir pour de bon, mais, non au moment où elle allait enfin se laisser entraîner dans le sommeil, elle n'entendait plus le son de l'eau qui bouge vivement, ce qui voulait dire que le garçon était sortit ou quelque chose de genre, voir il ne faisait plus rien dans l'eau, après tout ça ne devait certainement pas être marrant tout seul à nager sans pour autant attirer l'attention sur lui. Il était mal barré avec Anaïs, elle n'est pas du genre à regarder les autres surtouts lorsqu'ils veulent impressionner, elle trouvait ça si gamin et pathétique, les gens ne trouvaient jamais rien de plus intéressant pour leur prouver leurs présences.

Elle était séche c'était génial voilà pourquoi elle aime le soleil, c'est un vrai séchoir à lui tout seul, il avait son utilité en plus de rendre les gens fous à cause de sa chaleur. Enfin maintenant elle avait retrouvé son calme et était à nouveau de bonne humeur, après tout quelqu'un qui change continuellement de caractère c'est toujours dur à cerner ces personnes-là. Finalement elle entend parler, tient il revenait à la charge décidement il ne sait pas quand abandonné... Mais, cette fois elle ne le remballa pas, après tout il l'avait laissé tranquille alors pourquoi lui parlerait-elle méchamment? Elle se redresse sur le transat, elle se mit assise dessus avec les jambes en indienne, elle plaça ses lunettes sur sa tête en retirant un peu des mèches en arrière, le soleil était dans son dos donc autant regarder correctement le jeune homme en face d'elle. Elle lui répond gentiment et aussitôt qu'il avait posé la question.

"Tu as vu juste, je viens d'arrivé de France il y a très peu de temps."

Elle avait été sympa, d'ailleurs elle n'avait plus du tout le même visage et les mêmes expressions que tout à l'heure lorsqu'il l'avait blessé, on aurait pu croire que c'était même une autre personne, quand elle réfléchit ici il y avait une coutume se présenter lorsque quelqu'un vous aborde, enfin du moins si s'était ailleurs qu'en ville bien sur. Mais, ce n'est pas pour autant qu'elle lui fera des excuse pour ce qu'elle a dit, il l'avait cherché et elle avait répliqué un point c'est tout. En plus entamer une conversation ce n'était pas le dort d'Anaïs... Va t-elle réussir à garder une conversation? Tels est la question.

"Je m'appelle Anaïs, Anaïs Leroy enchanté"

Ensuite elle commence à le détailler, mais, très discrètement, elle restait normal comme si elle attendait sa réponse et de savoir son prénom, au vu de son physique il devait être sportif, maintenant elle ne saurait dire s'il était typiquement japonais, sa peau ne laissait pas réellement voir ça, puis son style était complètement différent.

"Je vois que tu as fini tes longueurs, pas trop fatigué après ça?"

Ok il y a mieux comme conversation, mais, que voulez-vous qu’elle vous dise de plus ? Elle avait réussi à faire une phrase d’elle-même sans pour répondre par une réponse, puis le sujet avait l’air bien puisqu’il revenait d’avoir fait des longueurs.

J'avais décidé de lui laisser un peu d'espace à cette nouvelle étrangère fraichement arrivée à l'académie de Keimoo. Pourquoi ? Tout simplement parce que si j'avais tenté de poursuivre mes bêtises, elle aurait sûrement pris ses jambes à son cou et serait partie. En plus, elle serait partie avec une très mauvaise image de moi, ce qui n'était franchement pas dans mon intérêt. Si je désirais atteindre mon but qui n'était pas vraiment avouable, valait mieux éviter que je lui dise à elle en tout cas, je devais m'adapter à son caractère pour y parvenir. Le coup des éclaboussures et de celle de l'invitation à nager n'avaient pas marché comme je l'aurais espéré, une nouvelle stratégie s'était donc imposée: la laisser un peu tranquille, comme ça elle aurait le temps d'oublier que je l'avais embêtée, et recommencer plus tard avec une discussion des plus ordinaires et non pas une attaque !! Ainsi, pendant une bonne demie heure, j'avais fait profil bas, nageant sans m'arrêter très longtemps, me fatiguant petit à petit jusqu'à en avoir mal aux membres, le tout en faisant le moins de bruit possible, même si c'était assez difficile vu que je ne nageais pas la brasse... Je me doutais qu'elle avait dû m'entendre nager, à moins que son audition ne soit inférieure à la moyenne, ce qui voulait dire que, quelque part dans un coin de son esprit, elle savait que j'étais là juste à côté et que je nageais. En gros, elle pensait à moi sans le vouloir, elle s'habituait à ma présence qui ne la gênait plus vu que je m'étais calmé, et ça, c'était déjà un grand pas pour la suite. Je supposais qu'elle serait de meilleur humeur pour taper la discute après.

Habitué à la douleur après de gros efforts, je supportais bien plus facilement celle qui me tiraillait les bras et les jambes. Attention ! Je n'étais pas masochiste du tout !! J'étais simplement habitué à ce type précis de douleur, les muscles que j'avais utilisé pour nager, tout ceux que j'avais forcé pour mes dernières longueurs étaient comme "chauffés" ! J'étais littéralement en feu ! Mais à mon avis, ça faisait moins souffrir que si on m'avait vraiment mis le feu, autrement, je serais en train de courir dans tous les sens pour m'éteindre, ou alors, je me jetterais à l'eau une nouvelle fois pour me refroidir... Le pire dans tout ça, c'était que ce n'était que le début, je savais que si je ne m'étirais pas, je me retrouverais avec des courbatures le lendemain matin. Mais bon, je ne pouvais quand même pas laisser tomber mes plans pour de simples courbatures, surtout que j'étais un sportif à la base, j'étais habitué aux exercices et aux conséquences de ceux-ci. En plus, j'étais le Capitaine de ce qui était sans doute le club le plus intensif de l'académie: celui des Sports de Combat. A côté de celui-ci, il devait y avoir la natation qui était très intense comme sport, et peut-être l'athlétisme, pour ceux qui ne faisaient que courir bien entendu. Enfin bref, pour ma part, je considérais qu'à côté de mon club, les autres n'étaient que des groupes de parole, ou un autre truc dans le genre. Et oui, ici à l'académie, chaque membre d'un club considérait que les autres clubs ne valaient pas la peine d'exister, mis à part ceux qui faisaient partie de plusieurs clubs. Quoiqu'il en soit, sachant que dans mon club, on pratiquait tous le footing pour nous échauffer, et qu'on faisait un peu de natation lorsqu'on en avait le temps, je supposais que dans mon club, les gens se fatiguaient bien plus que dans celui des autres à une exception près. Laquelle ? Le club de littérature. Et oui, je me demandais franchement comment les membres de celui-ci pouvaient survivre à ne serait-ce qu'une séance !! Comment pouvait-on dédier ses temps libres à lire et à écrire encore plus alors que c'était déjà ce qu'on faisait en cours !!? Je parlais dans ce cas-ci des lycéens, et de la plupart des étudiants, puisque moi je n'écrivais plus tant que ça. C'était l'avantage quand on suivait les traces de son père dans le théâtre et le cinéma, on passait plus de temps à jouer la comédie et à apprendre son rôle qu'à écrire !! Et j'adorais ça !

Bref, retournons à nos moutons. J'avais fini de nager et avais récupéré ma serviette pour ne pas attraper froid. Juste après, je m'étais rapproché de la blonde dont les vêtements avaient complètement séché, ce qui voulait dire que, techniquement, elle n'avait plus besoin de me reprocher d'avoir trempé ce qu'elle portait. Me tenant à une certaine distance d'elle, pas trop près pour l'énerver une nouvelle fois, mais pas trop loin pour qu'elle puisse m'entendre et comprendre ce que je disais, je brisai le silence assez simplement en lui faisant remarquer que je ne l'avais encore jamais vu dans le coin, avant de lui demander d'où elle venait. Vous remarquerez sans doute que contrairement à certaines personnes que je connaissais, je n'avais pas sorti le coup du: "dis-moi, on ne se serait pas déjà vu quelque part..." J'avais posé une question qui me taraudait depuis que j'avais vu ses cheveux blonds qui n'avaient rien de japonais puisqu'ils semblaient naturels et non pas teints, sa tenue vestimentaire et ses grands yeux verts. Si tout se passait bien, j'obtiendrais une réponse satisfaisante, et si la demie heure que je lui avais laissé l'avait reposée, elle ne jouerait pas les robots qui ne font que répondre aux questions qu'on leur pose en attendant la suivante... L'étrangère se releva pour s'en aller ou pour me répondre en face ? Je n'en avais aucune idée. Quand je vis qu'elle s'asseyait en tailleur, je compris qu'elle n'allait pas m'ignorer comme si je n'étais que du vent, surtout qu'elle avait une nouvelle fois relevé ses lunettes pour me regarder en face. J'attendis alors sa réponse qui vint très rapidement.

Alors comme ça, elle nous venait tout droit de la France. Je n'y étais jamais allé, mais comme tout le monde, j'avais entendu dire que Paris était une ville qui se devait d'être visitée ! Je me demandais à quoi pouvait bien ressembler la vie là-bas. Est-ce que toutes les françaises étaient comme elle ? Les blondes étaient-elles nombreuses ? Était-il courant d'avoir des yeux aussi verts que les siens ? Une réponse qui apportait tant d'autres questions, même si je pouvais déjà avoir un petit aperçu de ce que donnait une enfance et une adolescence en France. Bien sûr, je ne pouvais juger tout un pays par rapport à une seule personne, mais c'était déjà un bon début, non ? Son style vestimentaire était, et de très loin, différent du style japonais, ou plutôt de celui de la jeune femme japonaise. Il était aussi différent du genre américain que j'avais côtoyé pendant quelques années. J'avais eu raison sur un autre point, ça ne faisait pas longtemps qu'elle était là. Néanmoins, si ça faisait quelques jours, elle avait dû visiter l'académie dès son arrivée, ce qui voulait dire qu'elle n'avait pas besoin de guide pour ça. Je n'aurais donc pas à jouer les gentilshommes toujours près à rendre service aux nouvelles arrivantes, surtout que ça l'énerverait à tous les coups ! Je l'entendis ensuite se présenter, et décidai de faire de même.

"Ravi de te rencontrer Anaïs. Je suis Shiro Kuchiki. Tu as passé toute ton enfance en France, ou toi aussi, tu as voyagé un peu avant de t'installer ici ?"

Ayant l'habitude de détailler les gens ouvertement la plupart du temps, mais aussi le plus discrètement possible quand il le fallait, je reconnaissais les signes lorsque l'on m'observait plus en détail. Ainsi, j'eus presque envi de rire quand je compris que c'était ce qu'elle faisait, surtout que mis à part mon maillot de bain et ma serviette sur les épaules, je ne portais rien du tout sur moi !! En clair, j'étais à moitié nu, contrairement à elle qui était habillée - bien que ses vêtements soient si courts qu'on pourrait penser le contrairement, surtout son short en jean - je me demandais d'ailleurs ce qu'elle pouvait bien penser de ce qu'elle voyait. Y avait-il quelque chose qui l'intriguait sur moi, ou ~~se retenait d'elle de s'extasier devant un corps bâti comme le mien~~ était-ce juste un moyen de voir à qui elle avait affaire ? Elle ne répondit pas tout de suite à ma question, mais elle m'en posa une à son tour, ce qui voulait dire qu'elle n'avait pas l'intention de jouer les robots, la discussion ne serait pas à sens unique. Je pouvais donc émettre quelques hypothèses sur ses raisons. Il était possible qu'elle s'intéresse un minimum à l'interlocuteur que j'étais comme il était possible qu'elle m'interroge par politesse seulement. J'espérais que la première hypothèse serait la bonne car sinon, elle risquait de profiter de la première occasion pour s'en aller et me laisser en plan, chose qui ne m'était pas arrivée depuis bien longtemps. Ouaip, depuis que j'avais choisi de ne plus bâtir de véritable relation amoureuse, bref, depuis que je profitais des joies que m'apportaient le célibat, j'avais fait de nombreuses rencontres, et rare était les fois où j'avais été recalé dès le départ. Bon d'accord, il m'était arrivé de prendre une baffe suite à une bêtise que j'avais sorti, ou encore à des termes bien trop directs pour être accueillis correctement. Pourtant, ça ne m'avait jamais arrêté, certaines personnes appréciaient les mecs directs, d'autres préféraient les hommes plus subtils. Quel était le genre de cette Anaïs ?

Si je partais de sa réaction face à quelques gouttes d'eau, je pouvais d'ores et déjà ranger le côté direct dans un coin, et opter pour la subtilité, ou plutôt pour rien du tout. Je pouvais tout aussi bien discuter avec elle sans montrer que j'avais des arrières-pensées, c'était ce qui me semblait le moins risqué pour le moment. La jolie française me questionna alors sur mes longueurs, cherchant à savoir si je n'étais pas trop fatigué après ces efforts. Je me demandais franchement d'où elle la sortait sa question, mais bon, on était tous différent, non ? Et puis, si ça se trouvait, je finirais par lui demander comment sa séance de bronzage se déroulait alors que je l'avais moi-même interrompue en plein milieu !! Enfin bon, je lui répondis quand même:

"Ne t'en fais pas pour ça. Mes membres me brûlent, mais c'est supportable. Et puis, c'est une question d'habitude, depuis le temps, je n'y fais presque plus attention. - je marquai une pause, le temps qu'elle assimile ma réponse, puis je lui demandai - Et toi alors, t'es venue à la piscine juste pour bronzer ?"

Bon d'accord, je ne faisais pas mieux qu'elle pour les questions, mais bon, ça valait mieux que de lui demander si elle aimait nager ou pas, non ? Surtout que ça risquerait de lui rappeler la proposition que je lui avais faite, mieux valait la détourner tranquillement du sujet piscine.

Invité

Elle était contente il n'était pas rentré dans son espace, elle aimait être libre de ses mouvements, sans pour autant avoir quelqu'un devant elle qui lui bloquerait le passage! Certes, ici ça n'avait rien avoir, mais, s'était empiété sur son espace et ça elle déteste, mesure de sécurité pour al personne devant elle, elle a l'air peut-être pacifiste, mais, comme on dit il ne faut pas se fier au premier abord n'est-ce pas? Lorsqu'elle devenait méchante, elle pouvait très bien se montrer agressive, vu qu'elle a souvent des sautes d'humeur, ça devait être galère à gérer en fait pour ses parents... Bah après tout c'est un peu de leur faute si elle est comme ça maintenant, passons, car, ici nous avons un interlocuteur.

Tout en étant sur son transat pour se faire sécher, car, il faut bien le dire elle était mouillée comme si elle s'était ramassée une pluie battante, elle avait remballer ce jeune garçon qui ne lui disait réellement rien, pour finalement s'embêté plus qu'autre chose sur son transat en faisant bronzette, à peine dix minutes dessus, qu'elle s'ennuyait déjà et que ça la lassait de rester ainsi couchée, encore une chose qu'elle retiendra, ne pas rester plus de dix minutes sur un transat avec personne, c'est chiant et soûlant. Enfin, ce n'est pas pour ça qu'elle n'entendait pas le jeune garçon faire ses longueurs, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser au gros macho sportif qui n'a rien dans la tête, aller savoir pourquoi? Un stéréotype qui à dû mal à partir sur les grands sportifs, même si elle se doute qu'il doit avoir de l'intelligence assez, bien cas bien y réfléchir il avait fait quand même son gamin...

Devait-elle laisser le stéréotype parler, ou bien lui laisser le bénéfice du doute, c'était assez dur de savoir tout ça, mais, voyant qu'il la laissait tranquille il devait avoir de la jugeotte pour un sportif, elle-même se l'avoue que lorsqu'elle était une sportive elle aimait bien se faire voir, être la meilleure dans toutes les disciplines qu'elle entreprenait était pour elle un défi de plus à relever, bien qu'il ne fallait pas qu'il dure plus de 2 mois, car, beaucoup de sport l'on lassée à en perdre le goût. Pourquoi pense à nouveau à ça? Certainement à cause de ce garçon qui était musclé et qui faisait trempette dans l'eau. Finalement, elle lui laisse le bénéfice du doute, car, il venait de lui parler à nouveau et gentiment lui avait répondu, après tout c'est normal elle connaissait la politesse, même si on ne pourrait pas réellement croire qu'elle en avait, avec comment elle lui avait répondu juste avant, mais, ça avait été aussi sa faute à lui. Chacun était en tord un point c'est tout, vu qu'elle aime avoir le dernier mot, elle l'aura même si pour ça elle doit fermer la bouche de son interlocuteur elle-même. C'est ainsi qu'il se présenta à son tour, d'accord un pur japonais alors dans ce cas-ci, enfin sûrement, il faut dire aussi qu'il peut y avoir des demis, mais, il avait l'air d'être vraiment 100% japonais, mais, elle ne va pas s'avancer trop vite.

Elle le regarde droit dans les yeux pour lui répondre, lorsqu'il lui pose la question juste après avoir dit son prénom, d'accord il devait avoir rencontré des personnes qui avaient sûrement du sang de japonais dans leurs veines et qui revenait ici aux sources, parce qu'ils avaient habité à l'étranger. Ce qui a de plus simple aussi est sans doute qu'il avait rencontré des personnes qui avaient voyagé beaucoup et qui avait aimé le Japon était resté ici, c'est très possible aussi. Mais, pas pour elle, décidément elle adore d'être différente des autres, aussi faudrait mieux, car, les ressemblances c'est tellement ennuyant cas force on ne saurait même plus rigoler.

"Exacte, j'ai passé toute mon enfance en France. C'est une première pour moi de venir habité ici, je dois dire que c'est assez relaxant comme pays."

Relaxant, pour plus de stress surtout, voilà comment elle voyait cette école, un très beau cadre certes, mais, des études difficile... pourquoi avait-elle choisi médecine hein!? Posez lui la question elle ne saura même pas vous répondre... ah si! Pour désobéir à ses parents qui voulaient la mettre en économie et qui ne voulait pas la mettre en mécanique... elle était déjà assez stressée comme ça par ce pays, elle avait du mal à s'adapter elle peut l'admettre et il faut dire aussi que c'était la première personne avec qui elle parlait ce Shiro!! C'est alors, qu'elle remarque qu'il avait remarqué qu'elle l'observait, les autres filles se sentiraient peut-être gênée, mais, pas elle, réellement pas, elle ne se cache pas, après tout il était là devant elle c'est normal, si jamais ça l'ennuyait il n'avait cas le dire et peut-être qu'elle aurait arrêté, s'il ne dit rien, c'est que ça devait tout aussi lui plaire que quelqu'un l'observe, mais, elle n'y pouvait rien, l'image du stéréotype du grand sportif sans cervelle était toujours encré dans sa tête, surtout avec ce qu'il venait de répondre, il faut vraiment qu'elle arrête de tirer des conclusions hâtives...

"Ok, je ne vois même pas pourquoi j'ai parlé de longueur, tu as l'air d'être un sportif né pour subir des entraînements de dingue, j'aurais dû le savoir que ces quelques longueurs ne devaient être rien pour toi."

Quoi? Qu'est-ce qu'elle a dit encore? Elle a été très sympa là-dessus, elle voulait répliquer autre chose de bien blessant, mais, vu qu'il n'avait pas l'air d'être un méchant garçon, ça aurait réellement méchant de sa part, surtout qu'elle ne l'est pas, franche oui! Méchante non! Enfin elle lui répondu à la question qu'il venait de lui poser.

"Non pas juste pour bronzé, comme tu as pu le remarquer, faire trempette aussi et être au calme, la plage est bien trop bruyante et trop peuplée de gens!!"

C'est vrai la plage allait être sûrement blindée, puis le bruit s'y ferait tellement fort qu'elle rentrerait de là avec une migraine atroce, ce qui n'est pas spécialement génial pour un début... Elle le regarde encore, puis tourne sa tête vers la piscine pour regarder l'eau, rien que le faite de la regarder pour ensuite reprendre attention à lui. Elle soupira, elle n'aimait pas lorsqu'elle ne trouvait rien à dire.

"Bon Shiro comme tu as pu remarquer, je ne suis pas la plus fortiche pour trouver des sujets de conversations, donc ne t'attend pas avoir une longue conversation avec moi!! Donc, franchement n'hésite pas à partir si tu en as envie!! Mais, juste une question, ça t'arrive souvent d'éclabousser ainsi les gens?"

Et oui nous revoilà au sujet de l'éclaboussure, pourtant il n'avait rien à craindre, car, la façon dont elle lui avait dit n'était pas méchante et encore moins avec des reproches, non elle voulait juste le cerner un petit peu, ainsi elle aurait peut-être plus de sujet par la suite pour lui parler, tant qu'il ne la fou pas à l'eau, elle resterait de bonne humeur, mais, vu qu'elle ne sait pas à quoi s'attendre avec lui...

Ma tentative pour lancer la discussion s'était révélée être un franc succès. En effet, cette fille était de bien meilleure humeur après que je lui ai laissé du temps pour sécher et oublier mes actes précédents. J'en étais content car, à présent, elle serait d'autant plus abordable. Attention ! Il ne fallait pas croire que j'allais me précipiter et utiliser la technique de l'impulsivité, alias "y aller franco". Non. J'avais opté pour une stratégie différente, bien plus passive et plus subtile. Pourquoi ? Parce qu'il semblait que cette fille n'était pas du genre à se laisser faire, mais plutôt à répliquer dès qu'elle sentait qu'on empiétait sur son territoire ou qu'on s'attaquait à elle de quelque manière que ce soit. Elle l'avait prouvée en pétant son câble lorsque je lui avais envoyé de l'eau, mais aussi en refusant, agressivement il fallait le dire, mon invitation à nager, non pas parce qu'elle n'avait pas de maillot - ce qui aurait été très logique comme excuse - mais parce qu'elle désirait que je nage seul. N'étant pas trop bête, bien que je fasse de la boxe depuis près de 10 ans, ce qui voulait dire que je prenais fréquemment des coups sur la tête, j'avais supposé que le "non" qu'elle m'avait sorti était sa réponse-réflexe. Et oui, une réponse-réflexe, le genre de réponse que l'on sortait instinctivement sans même y penser, et parfois même lorsque l'on voulait répondre autre chose en vérité. A mon avis, envoyer les gens paître devait faire partie de ses habitudes, et pour se sentir bien dans sa peau, elle se sentait forcée de le faire au moins une fois par jour. Oui, l'être humain était vraiment étonnant. Personnellement, depuis que j'avais adopté une nouvelle façon de vivre, je laissais toujours ma porte à moitié ouverte, j'étais toujours prêt à accepter une proposition, soit à l'ouvrir en grand, tout comme j'étais prêt à refermer aussitôt la porte dans le cas où la proposition serait inacceptable...

En l'interrogeant sur son pays d'origine, j'appris qu'elle nous arrivait tout droit de la France et que ça ne faisait que quelques jours qu'elle séjournait ici, au Japon. Je trouvais cela étrange quand même qu'elle choisisse de venir faire ses études dans un pays aussi éloigné du sien et aussi différent. Franchement, quand on décidait de poursuivre ses études, il était généralement impensable de choisir de changer de continent pour cela, non ? Moi, qui étais né et avais grandi au Japon, je faisais mes études dans ce pays, et je ne songeais même pas à le quitter pour étudier ailleurs. Je pouvais comprendre par contre qu'il y ait de meilleures écoles à l'étranger, mais bon, quitte à étudier ailleurs, autant aller aux Etats-Unis ou quelque part en Europe, non ? Ou alors, l'académie Keimoo était encore plus célèbre et plus susceptible d'attirer les jeunes que je ne le pensais jusqu'alors. Si tel était le cas, le directeur actuel, et l'homme ou la femme qui avait conçu cette académie, devaient être plus fiers que jamais de savoir que leur académie attirait plus de monde que jamais. Bizarrement, j'en étais fier moi aussi, parce que je considérais que j'aidais à consolider ce statut à travers les tournois et autres championnats auxquels participait notre académie. Après tout, sportivement parlant, on n'avait pas beaucoup de rivaux, et pour ce qui était de mon club par exemple, on n'avait pas perdu une seule fois depuis que j'avais pris les commandes de celui-ci. D'ailleurs, depuis plusieurs mois maintenant, je m'occupais de tous les sports de combats, dont la boxe dont je m'occupais avant ce que l'on pouvait appeler ma promotion. Quoiqu'il en soit, je me demandais si je devais la questionner quant à ce qui l'avait poussée à s'exiler au Japon pour étudier ou arrêter de jouer les flics en plein interrogatoire. Si elle voulait étudier ici, je ne voyais pas pourquoi je devrais connaître ses motivations.

Par la suite, nous nous étions présentés. J'avais appris qu'elle se prénommait Anaïs, c'était d'ailleurs la première fois que j'entendais ce nom, ce qui m'attirait encore plus car ça la rendait unique pour moi. Répondant à ma question, elle m'annonça qu'elle avait passé toute sa vie en France jusqu'à maintenant, c'était donc sa première au pays du soleil levant. Ce qui me fit rire fut les mots qui suivirent. D'après elle, ce pays était relaxant. Qu'y avait-il de relaxant lorsque l'on atterrissait dans un pays qu'on ne connaissait pas ? Et pour étudier en plus !! Elle allait devoir s'habituer à la fois au mode de vie japonais, au fait de parler la langue à chaque instant, mais aussi aux études qu'elle avait choisi de suivre en venant ici. Bref, je n'y voyais rien de relaxant du tout. Peut-être que d'ici 1 an, voire un peu plus, elle pourrait dire que ce pays est relaxant, mais en quelques jours seulement, il y avait clairement un problème dans ce qu'elle venait de dire. Je remarquai alors que je passais mon temps à analyser ses dires, elle avait le droit de penser ce qu'elle voulait, non ? Si elle trouvait ce pays relaxant, c'était son droit, et puis, il était possible qu'elle le trouve relaxant par rapport à son pays d'origine: la France. Si tel était le cas, alors sa réponse n'avait rien de gênant !

Lorsque je lui fis savoir qu'elle n'avait pas à s'en faire pour moi, puisque j'étais habitué à ce genre d'effort, elle eut une réaction qui me surprit plus que tout. On aurait dit que le fait que je ne sois pas épuisé après mes longueurs était un problème pour elle... Devais-je considérer sa déception comme la preuve qu'elle me voulait tout sauf du bien ? Peut-être bien, à moins qu'elle ne me fournisse une explication qui tienne la route, car c'était bien la première fois qu'une personne réagissait comme ça lorsque je disais que j'étais à même de supporter la douleur qui précédait les courbatures douloureuses aussi. Était-ce de la jalousie parce qu'elle aurait beaucoup souffert en faisant tout autant d'effort que moi ? Si c'était ça son problème, je ne pouvais rien faire pour elle, au pire, je pourrais toujours lui apprendre à s'habituer à ce genre d'effets secondaires par rapport aux exercices, mais rien d'autre. Elle me dit que j'avais l'air d'un sportif né pour ces exercices de "dingue", c'était son avis en tout cas. Son ton était étrange, comme si quelque chose la dérangeait vraiment chez moi. Un peu comme si elle était déçue par ce que je lui disais. Il était possible que je ne réponde pas à ses attentes, mais bon, je ne pouvais quand même pas deviner qu'elle avait un problème avec les sportifs, ce n'était pas écrit sur son front !! Et puis franchement, il manquerait plus que je passe mon temps à réfléchir avant de parler sous prétexte que je peux la décevoir ou l'énerver en disant quelque chose qu'elle ne pourrait supporter... En tout cas, le mépris qu'elle semblait afficher envers ceux qui pratiquaient du sport plus souvent que la moyenne me sidérait. Chacun était libre de vivre comme il l'entendait, non ? Je m'apprêtais à rétorquer quand elle répondit à ma question. Ainsi, elle était venue pour se rafraichir un peu en faisant "trempette" comme elle le disait si bien, mais aussi pour le calme.

"Et bah, je sais pas si toutes les françaises sont comme ça mais... t'as un problème avec les sportifs !? Ou t'as juste un problème avec moi ? Parce que t'as l'air contrariée et je me demande si c'est parce que je t'ai dit que j'allais bien ou si c'est pour autre chose..."

Oui, je passais à l'attaque moi aussi. Ces mots ne m'avaient pas blessé loin de là, c'était plutôt le fond qui me dérangeait. J'avais du mal à comprendre ce qui lui passait par la tête et tant que je n'aurais pas une véritable explication, je ne pourrais pas lâcher l'affaire. J'étais comme ça, j'avais besoin d'explications claires pour pouvoir aller de l'avant, et quand je n'en obtenais pas, je trouvais le moyen d'évacuer ma frustration en faisant du sport. J'étais comme ça et je n'étais pas près de changer. Bien entendu, j'avais un tout autre moyen d'évacuer ce genre de sentiments, mais bon, ça me prenait un peu plus de temps, et à moins qu'elle ne soit OK - dans le cas où elle ne me fournirait pas d'explication - là, de suite, je devrais retourner au sport pour évacuer tout ce que je retenais en moi ces derniers jours. Et oui, quand il fallait que je me défoule, ce n'était jamais à cause d'une chose. J'avais tendance à les accumuler jusqu'à atteindre un certain seuil, et lorsque cette limite était dépassée, je me dépensais le plus possible en un minimum de temps jusqu'à atteindre un tel niveau de fatigue que je ne pourrais plus bouger pour m'attaquer aux sources de mes frustrations. Plutôt pratique comme méthode, non ? Même si parfois, je me défoulais sur de véritables personnes - lors de mes combats de rue illégaux - ce qui était d'autant plus efficace !!
Anaïs ne répondit pas tout de suite à mes interrogations mais me fit remarquer quelque chose que j'avais déjà cru comprendre: meubler la conversation n'était pas sa spécialité. Elle me fit donc savoir que si je commençais à m'ennuyer, je ne devais surtout pas hésiter, je devais la laisser là et partir ! Elle avait juste une question avant que je n'y pense - ce qui, soit dit en passant, n'était pas du tout dans mes intentions - elle désirait savoir s'il m'arrivait souvent d'éclabousser les gens. Ouaip ! Il était clair que discuter ne faisait pas partie de ses spécialités, à condition qu'elle en ait bien entendu. Je sortais peut-être mes réponses sans trop y réfléchir parfois, lorsque l'envie m'en prenait, mais jamais je n'aurais posé une telle question, surtout que j'aurais eu l'air très bête sur le coup !! Mais elle, elle l'avait posée ! Ouvrant de grands yeux suite à sa question, je restai muet pendant quelques secondes sans m'en rendre compte avant de retrouver mes esprits et de lui répondre.

"Euh...non. C'était un moyen comme un autre d'attirer ton attention vu que tu ne bougeais pas. Je t'avoue par contre que je m'étais attendu à une réaction moins... agressive ? D'ailleurs, tu ne voulais pas nager parce que tu as peur de l'eau, ce qui expliquerait ta réaction, ou tu avais une autre raison ?"

Autant récolter quelques informations supplémentaires sur sa réaction précédente, ça m'éviterait de refaire la même erreur, c'était sûr. Et puis, comme elle était revenue sur le sujet de notre premier échange sans exprimer le moindre reproche, mais juste son intérêt pour l'explication qu'elle voulait, j'étais en droit de faire de même, non ? En plus, j'avais d'autres questions en tête dont une qui me vint aussitôt à l'esprit. Je l'interrogeai donc sur ce point avec un ton qui soulignait clairement que je la cherchais un peu:

"Dis-moi, si t'es pas fortiche pour trouver des sujets de conversation, je peux savoir en quoi tu es fortiche ?"

Et oui, je m'intéressais vraiment à elle, mais en même temps, il semblait que je ne pouvais, de nouveau, m'empêcher de la titiller un peu juste pour voir sa réaction. Si ça se trouvait, elle resterait indifférente et se contenterait de me répondre, ce qui ne me ferait pas plaisir. Pourquoi ? Parce que je finirais par croire qu'elle se comportait comme un véritable robot... Qu'allait-il se passer à présent ? Les prochaines minutes nous le dirait.

Invité

Tout en le regardant, elle avait eu l'impression qu'il avait compris qu'il ne fallait pas l'ennuyer, mais, encore moins entré dans son espace à elle. Il faut dire qu'elle n'aimait pas qu'on la colle comme un chien qui suivrait son maître, bien que là c'est sur qu'il n'y a pas ce genre de situation, il avait gardé une distance convenable par rapport à elle. Elle s'était juste assise en indienne pour mieux le voir tout en ayant retiré ses lunettes de soleil, elle était prête à l'écouter d'une oreille attentive, ce qui d'habitude lui soûlerait royalement de discuter avec une personne. Enfin c'est surtout qu'elle ne sait jamais trop quoi dire et qu'elle est plus du genre à parler de choses que personne ne connaît et ce cas-ci ne faisait pas exception, elle voyait déjà ou allait amener une discutions pareilles, il suffisait de voir comment elle posait des questions et lui aussi, ils n'allaient pas aller fort loin comme ça, surtout avec Anaïs.

Finalement en parlant de son pays, elle cru voir sur son visage une étonnement, qu'est-ce qu'elle a dit encore de bizarre? Rien à part qu'elle venait tout droit de la France, bon certes, il devait certainement se poser la même question que ceux de l'administration!! Qu'est-ce qu'une fille de la France vient faire à l'autre bout du monde? En étant ici c'est pour étudier certes, mais, pourquoi ici et non pas en France surtout que les études étaient pratiquement les mêmes. Pourquoi venir dans un autre continent alors qu'elle pourrait facilement rester en Europe, les questions aussi débiles elle ne supportait pas ça!! Est-ce qu'il fallait absolument se justifier pour venir suivre des études? Comme si elle n'avait que ça à dire et à répondre à des questions franchement inutiles, d'ailleurs elle était presque sur qu'il pensait presque à ça, du moins à quelques choses de ce genre, elle s'attendait même à ce qu'il lui pose plus de questions, mais, il n'en fit rien ce qui était bien plus utile ainsi, car, de toute manière elle ne lui aurait pas répondu pour ce genre de question, oui il ne faut pas croire Anaïs choisi a quel question elle répond ou non, elle n'est pas obligée de répondre à toute, une part de mystère est toujours tellement mieux et bien plus amusant en voyant les réactions des autres personnes.

Elle a dit la vérité le pays en lui-même était relaxant par rapport à la France, surtout étant éloigner de la ville ce qui était assez dur en France, puis elle s'était découverte une passion pour le Japon alors pourquoi ne pas y étudier? Bien qu'elle aurait pu faire ses études en France et venir au Japon pour le visiter, mais, c'est bien moins marrant dans ce sens-là. Sinon elle aussi avait été étonnée, elle avait pu comprendre qu'au Japon on appelait les gens par leur nom de famille ce que ce Shiro n'avait pas fait du tout avec elle, donc bien entendu elle n'en fit pas de même autant faire comme chez elle, si en plus ceux qui sont ici ne le font pas. Quoi que c'est bien mieux ici, car, elle se tromperait certainement dans certains noms de famille qui pour elle ressemblait à des prénoms. C'était bien compliqué ici la politesse, elle avait eu beau étudier pour bien le parler et l'écrire, même si elle a du mal et qu'elle retranscrit tout en français, il faut dire qu'elle avait un peu de mal. Bon il faut croire qu'elle ne s'était pas trompée en l'appellent Shiro c'était bel et bien son prénom, ce qui la fascinait quand même, elle avait réussi à ne pas se tromper pour une fois. Bref revenons toujours à ce qu'elle pense de ce Shiro.

Elle lui avait rétorqué une phrase qui semblait certainement assez bizarre pour lui, bon d'accord elle l'avoue elle-même aurait pu mieux faire, mais, elle n'y pouvait rien ce qu'il avait répondu lui donnait vraiment en face d'elle le stéréotype du mec sportif qui ne vit que pour ça et pour ce qui était des études c'étaient limite!! Mais, attention elle aussi on lui donne le stéréotype de la fille blonde aux yeux bleu sans cervelle, sauf qu'elle n'a jamais eu les yeux bleus, ce qui était assez vexant était donné qu'elle était très intelligente, elle ne dirait pas qu'elle est une surdouée rien avoir avec eux, mais, elle avait facile à étudié ce qui lui servait bien dans la vie. Lorsqu'il réplique, ah zut à mon avis elle avait du montrer sur son visage que quelque chose clochait réellement avec lui, ce n'est pas particulièrement avec lui que ça clochait juste une sale manie qu'elle a de toujours tirer des conclusions hâtives, promis elle va essayer de ne plus le faire. Elle le regarda droit dans les yeux et arqua un sourcil lorsqu'il parle des Françaises, heureusement qu'elle n'était pas toute pareille ça deviendrait vraiment étrange et si ennuyeux... Elle mit une main tendue face à lui comme pour l'arrêter immédiatement, malheureusement un peu trop tard, car, il avait tout déballé, elle s'était vraiment montrée de cette façon? Bah ça m'étonne à moitié d'elle d'ailleurs. Elle soupira d'ailleurs et mis à nouveau sa main près de son corps.

"Je t'explique alors!! Tu à l'air contrarié!"Elle le regarde et entame.ue]]"Alors, déjà je n'ais pas de problème avec les sportifs, c'est juste un simple stéréotype qui m'est revenu en tête lorsque j'ai entendu ta réponse, je crois que je n'ais pas besoin de m'étendre sur le sujet!! C'est comme-ci moi je t'avais répondu avec des phrases un peu bête, tu aurais pu croire que j'étais le stéréotype de la fille blonde aux yeux bleus bête comme ces pieds, même si j'ai les yeux verts et que je ne suis pas du tout bête. Voilà c'est tout, mais, en voyant comment tu parlais le stéréotype c'est dissipé dans ma tête!!"

[i]Voilà, elle venait de lui répondre à ce qu'il voulait savoir, certes, long même elle était étonnée de sa réponse, elle pensait faire une plus courte, mais, elle n'avait pas réussi à le faire, s'excuser? Pourquoi faire? Elle ne l'avait pas critiqué! Mais, expliquer il y avait une grosse différence, puis, Anaïs n'est certainement pas le genre de personne à s'excuser pour si peu, surtout qu'elle aime avoir le dernier mot, alors c'est pas maintenant qu'elle va changer, elle s'en contente très bien d'ailleurs, elle est fière d'être ce qu'elle est. C'est alors que ces lunettes tombent sur son nez, elle les enleva définitivement pour les mettre sur le transat. Elle n'aurait pas su donner une meilleure explication en plus, puis sa franchisse est tellement grande qu'elle n'y pouvait rien ça sortait directement. Ce n'est qu'après qu'elle avait envie de changer le sujet, ça l'ennuyait déjà plus qu'autre chose de s'étendre sur ce sujet, si bien qu'elle avait entamé carrément un autre, le fait de l'avoir éclabousser, elle n'avait pas du tout compris ce comportement.

Oui elle sait, c'est une question stupide et pourtant elle ne se s'en vraiment bête, elle voulait comprendre pourquoi un comportement de gamin comme ça? Est-ce que tous les Japonais étaient comme ça? Tels était la question, il fallait vraiment qu'elle fasse gaffe à tout ici, elle n'avait pas envie de tomber sur des spécimens bizarres, bien qu'ici elle se pose la question était-il normal d'éclabousser les gens franchement? C'est alors qu'il répondit du plus clairement possible, enfin du moins lorsqu'il arrêtait d'être surpris par le genre de question qu'elle venait de lui poser. Tout en l'écoutant elle avait déplacé ses jambes, maintenant ses pieds touchaient le sol elle était de profil face à lui du moins pour ce qui était pour le tronc du corps, quand il parle de l'eau elle ne broncha pas. Elle s'était seulement levée d'un coup pour se mettre face à lui, malgré la distance elle avait remarqué qui la dépassait quand même. Elle était fière de son 1M70, mais, lui il devait faire quel taille alors... Bref elle lui répondit directement et croisa les bras.

"Hum… moins agressive, je ne crois pas non, tous les gens n'aiment pas de se faire éclabousser et j'en fais partie comme tu as pu le remarquer!! Si j'avais vraiment peur de l'eau, je n'aurais déjà pas mis mes pieds dedans tu ne crois pas!!" Pour elle ça s'était évident non? Si elle avait vraiment peur de l'eau elle ne s'en approchait même pas... Quoi qu'il n'avait pas si tord que ça... il y avait une autre raison et un peu de ça. Mais, ce n'est pas pour autant qu'elle allait tout révéler, il avait simplement demandé si elle avait peur de l'eau, elle lui a répondu et sa réponse se stoppera là. Tant qu'il ne la jetait pas à l'eau, elle pourrait toujours dire qu'elle était ici pour être tranquille, ce qui était vrai aussi.

Elle décroisa ses bras et s'apprêtait à reprendre ses lunettes de soleil sur le transat, lorsqu'il commence à parler, là elle fut assez vexée, il voulait insinué quoi par là? Que c'était une débile profonde? Elle avait ses lunettes dans ses mains, d'énervement elle commence a les serrés, oui il ne faut pas oublier qu'Anaïs change très vite d'humeur, ce qui allait arriver, elle se retourne vers lui, son visage montrait qu'elle était énervée par ce qu'il venait de dire. Elle lui répondis méchamment et énervée.

"Tu insinues quoi par là!! Parce que je ne suis pas forte pour parler aux gens que je ne sais rien faire d'autre!! Figure toi que tu te mets bien le doigt dans l'oeil mon coco. Je suis peut-être pas fortiche pour les conversations, mais, pour ce qui est du reste tracasse pas je m'en sors très bien et sans personnes!!"

Oui, elle l'avait réellement pris mal, elle n'y pouvait rien! Il l'avait cherché sur ce coup, mais, s'il continue elle risque vraiment de s'énerver et de commencer à être réellement méchante, ce n'est pas parce qu'il était musclé qu'elle ne ferait pas le poids contre lui, elle a pratiqué depuis petite, tous types de sport de combat, alors elle aurait au moins une chance sur je ne sais combien pour le foutre à terre. Elle mit à nouveau ses lunettes sur son nez, il fallait vraiment qu'elle ce calme, ce n'est pas bien pour elle de s'énerver avec un soleil comme ça, non vraiment pas. Tout en s'énervant elle n'avait pas remarqué qu'elle s'était avancée un peu vers lui. Elle restait comme ça a bouillonné en elle, elle était prête à prendre ses affaires et à partir.

*Reste zen Anaïs, zen sert à rien te t'énerver pour si peu.*

Sujet: Re: Il fait chaud ici... Lun 5 Sep 2011 - 23:26

J'avais eu une réaction assez particulière lorsque j'avais perçu son changement de ton alors qu'elle parlait du fait qu'elle avait été idiote de croire que ma séance de natation m'aurait fatigué... Ce que j'avais senti en fait, c'était une sorte de mépris vis-à-vis des sportifs. Pourquoi des sportifs ? Parce qu'il était évident que c'était "eux" son problème. Elle n'appréciait pas le fait qu'ils se fatiguent moins vite que les autres sans doute, ou peut-être le fait que certains d'entre eux ne s'intéressaient à rien d'autres qu'au sport qu'ils effectuaient tous les jours !! Avait-elle été mise de côté pour un sport quelconque ? Son mépris envers les sportifs était-il le résultat d'une déception amoureuse en réalité ? A dire vrai, si sa réponse était aussi prévisible, alors celle-ci ne m'intéresserait plus du tout. Cette Anaïs m'avait tapé dans l'oeil dès le départ, et donc, une réponse que je jugerais décevante ne ferait que la rendre moins attirante à mes yeux, ce que je ne souhaitais pas. Ainsi, j'espérais que sa réponse sortirait de l'ordinaire, et je n'attendais pas d'excuses venant de sa part, mes premières impressions sur elle me laissaient penser que ce n'était pas du tout son genre. Elle était plus du genre à trouver une explication des plus étranges en guise de réponse à mes questions. Avec un peu de chance, elle me ferait marrer avec sa réponse, ce qui me détendrait un bon coup parce qu'avec sa remarque, elle m'avait bien refroidi. D'ailleurs, je lui avais clairement fait sentir que sa réaction m'avait dérangé. Comment allait-elle donc réagir ? Je lui avais carrément demandé si ce genre de remarques condescendantes étaient typiques des françaises ou s'il n'y avait qu'elle qui avait un problème avec les sportifs, voire juste avec moi.

Juste avant de répondre, elle leva la main comme pour m'arrêter. Elle avait l'air de croire que j'allais enchainer avec d'autres reproches en réponse à ses mots, ou plutôt, elle semblait penser que son geste aurait eu un quelconque impact dans le cas où j'aurais décidé de ne pas m'arrêter. Bref, elle m'annonça qu'elle allait m'expliquer puisque mes mots laissaient facilement comprendre que je n'étais pas content à l'heure actuelle. Elle commença par m'affirmer qu'elle n'avait aucun problème avec les sportifs. Dans ce cas, pourquoi cette réaction ? Pourquoi avoir parlé comme si tel était le cas en vérité ? Pourquoi avoir laissé entendre qu'elle aurait préféré que je sois écroulé de fatigue après cette demie-heure de longueur dans la piscine ? Essayait-elle de noyer le poisson pour que j'arrête de l'embêter avec ça ? Ou était-elle sincère quand elle me disait cela ? Comment le savoir ? Son explication, ou plutôt sa justification n'allait pas tarder à venir. Elle me regardait droit dans les yeux, sans doute pour que j'y lise le fait qu'elle pensait ce qu'elle s'apprêtait à me dire. Stéréotype ? Donc pour elle, sous prétexte qu'on avait un corps bien bâti - bon d'accord, bien mieux bâti que la moyenne - et qu'on déclarait que nos douleurs post-efforts étaient supportables, on était du genre sportifs à 500%. Elle m'avait donc pris pour ces étudiants qui ne vivaient que pour leur sport, qui ne faisaient que ça dès qu'ils avaient du temps libre, et qui ne pensaient à rien d'autre qu'à entretenir leurs masses musculaires. Elle avait donc cru que j'étais un être humain si gonflé par ses muscles que mon cerveau lui-même avait été écrasé par ceux-ci... Bref, ma phrase avait laissé croire que j'étais une brute sans cervelle, tout juste bon à admirer ses abdos et ses pectoraux dès qu'il passait devait un miroir !! Pas étonnant qu'elle ne se soit intéressée qu'au résultat de mes longueurs alors...

Histoire de me donner un point de comparaison, elle me parlait du stéréotype qu'on aurait pu lui attribuer à cause de la couleur de ses cheveux. Oui, elle était blonde. Mais non, ses yeux n'étaient pas bleus: elle ne répondait donc pas totalement aux critères de ce stéréotype ! Elle-même le disait en plus. Maintenant qu'elle en parlait, pouvait-elle vraiment apparaître comme une blonde écervelée ? Même en mettant ses yeux verts à part et ses questions pour le moins étrange, on ne pouvait pas. Surtout que ce type de personne faisait sans cesse attention à son apparence physique: et oui, elles étaient superficielles !! Cela ne semblait pas être son cas à elle, je doutais qu'elle se trimballe un miroir ou tout une boîte de maquillage sur elle... En plus, d'ordinaire, ce type de blonde était justement très attiré par les tas de muscles sans cervelles. Il fallait croire que la bêtise ne pouvait attirer que la bêtise elle-même. Et puis, ces deux stéréotypes se ressemblaient vraiment dans le fond: les blondes étaient tout autant passionnées par leur physique que les sportifs avec leurs muscles, et ils n'étaient pas malins du tout... Ce qui me fit rire par contre, même si je tâchais de ne pas montrer que je me foutais d'elle, intérieurement, fut la partie où elle affirmait qu'elle n'était pas bête. Il était rare qu'une personne ait besoin de le préciser, en règle général, ça se voyait de suite et donc, les gens n'avaient même pas besoin de le faire savoir. Elle, par contre, ne s'était pas gênée pour me le dire, semblant croire que le fait qu'elle soit blonde ait pu me convaincre du contraire !! J'acquiesçai en tout cas d'un hochement de tête et la laissai poursuivre avec une interrogation sur le pourquoi de mon attaque "éclaboussure".

Sa question m'avait pris au dépourvu, je devais l'avouer. Je finis quand même par lui répondre. Ma réponse fut claire et nette: j'avais cherché à attirer son attention alors qu'elle était tranquillement allongé sur le bord de la piscine avec les pieds dans l'eau. J'ajoutai que je m'étais attendu à une toute autre réaction de sa part, bien moins sauvage, "agressive" avait été le terme que j'avais employé pour la définir, et c'était le mot parfait pour expliquer la façon dont ses plombs avaient sauté !! Enfin, je la questionnais sur son refus de nager avec moi. Était-ce dû à la peur de l'eau ou à autre chose ? Elle eût alors une réaction qui me surprit beaucoup: elle s'était levée d'un coup ! Elle me répondit ensuite juste après avoir croisé les bras. D'après elle, tout le monde n'aimait pas être éclaboussée. Plutôt étrange, surtout avec cette chaleur, non ? Enfin bref, il semblait qu'elle ne s'en était toujours pas remise, et trouvait aussi sa réaction appropriée par rapport à ce que je lui avais fait. Ensuite, sa réponse à mon autre question n'était en rien une réponse, elle m'avait sorti un truc évident alors qu'elle avait parfaitement compris quel type de réponse j'attendais. Elle avait beau dire qu'elle n'était pas bête, ses réponses laissaient penser le contraire. Ce qu'elle venait de me sortir était typique d'une réponse de blonde, elle allait donc finir par me laisser croire qu'elle était belle et bien écervelée !! Dans le même temps, si elle ne désirait pas me donner une véritable réponse, c'était son droit, mais qu'elle ne s'étonne pas après si ses conversations ne duraient jamais bien longtemps, si elle ne jouait pas le jeu, il était normal que la discussion s'achève prématurément...

"Vu comme il fait chaud en ce moment, j'aurais pensé que des remerciements auraient été plus appropriés, tu ne crois pas ? Les éclaboussures t'ont certainement fait oublier cette chaleur suffocante pendant quelques secondes, non ? Je suis sûr que tout le monde aime être rafraîchi en cas de fortes chaleurs, donc quelque part, ce que j'ai fait n'avait rien de dérangeant, bien au contraire d'ailleurs. Tu n'es pas d'accord ?"

Et oui, je n'avais de cesse de la chercher. Quel était le but ? L'embrouiller suffisamment pour qu'elle voit mon acte comme une bonne chose et non comme une action puérile. Bon d'accord, mes chances de réussite étaient proche de 0%, mais bon, un miracle pouvait toujours se produire, non ? Elle était têtue, ça se sentait, mais je l'étais aussi quand j'étais sûr de quelque chose ou quand je cherchais à persuader quelqu'un que ce que je disais était vrai, même quand je savais pertinemment que c'était faux. J'aimais bien jouer, chercher les gens et les embêter gentiment juste pour rigoler. Bien entendu, je m'arrêtai toujours avant de franchir une limite, il était inutile d'en faire trop quand on devinait que la blague n'était pas drôle du tout pour l'autre. Là, par exemple, je savais que je pouvais me permettre quelques minutes de blague de plus avant de tout arrêter, voire un peu moins. Il semblait qu'elle était moins patiente que je ne l'aurais pensé. La preuve, elle s'était rapprochée de moi après avoir récupéré ses lunettes, et lorsque je lui avais demandé en quoi elle était forte si ce n'était pas en conversation, sa réaction avait été très exagérée !! On aurait dit qu'elle était prête à se battre contre moi pour me faire retirer mes paroles. Impulsive ? Facilement irritable et téméraire ? Pourquoi téméraire ? Le simple fait qu'elle était prête à se battre contre moi le prouvait, non ?
D'accord, elle ne me connaissait pas. Elle ne savait pas qui j'étais. Elle connaissait mon nom et mon prénom, mais je doutais qu'elle sache ce que cela signifiait. N'étant inscrite que depuis quelques jours à l'académie, elle ne devait pas être au courant pour les clubs de celle-ci. Cependant, qui me disait qu'elle aurait été un minimum intimidé en sachant que j'étais le Capitaine du club des sports de combat ? Après tout, les mecs qui osaient frapper les filles étaient rares au Japon, et ceux qui le faisaient n'étaient pas du tout japonais, sauf exception. Quoiqu'il en soit, Anaïs pouvait peut-être compté sur mon côté "gentleman" pour ne pas craindre de représailles, mais si elle pensait que j'allais me laisser taper dessus sans me défendre ou esquiver ses attaques, elle se mettait le doit dans l'oeil... En plus, elle avait beau être plus grande que la majorité des étudiantes du coin, j'étais plus grand qu'elle. Avec mon mètre 80, je ne ressemblais pas du tout aux autres japonais, et donc, si elle pensait que je l'étais à 100%, elle se trompait complètement, il suffisait de voir ma taille pour comprendre qu'il y avait anguille sous roche. Elle était vraiment vexée par ma plaisanterie, bien plus que moi quand elle avait sorti sa remarque méprisante sur les sportifs. Je comprenais donc que j'étais allé un peu trop loin, et qu'il valait mieux que je revienne en arrière si je ne voulais pas la faire fuir. C'est pourquoi, je levai les mains en l'air, histoire de lui montrer que je n'avais aucune intention de la blesser, et déclarai d'un ton qui se voulait apaisant:

"OK... OK... Tu n'as pas besoin de monter sur tes grands chevaux. Je plaisantais, tu sais. D'ailleurs, si tu veux vraiment t'adapter à ce pays, faut que t'apprennes à voir quand on te cherche juste pour rigoler. On n'est pas méchant ici, pas tous en tout cas... Y'a juste un truc, je supporte pas d'être appelé mon coco..."

J'étais cool, mais bon, il y avait des limites. J'acceptai beaucoup de surnoms, mais pas celui-là, tout ce qui avait un rapport avec des fruits en fait. Si elle se mettait à m'appeler "ma petite fraise des bois", ça finirait très mal pour elle, elle terminerait à la flotte qu'elle le veuille ou non !! J'avais tenté de la rassurer concernant mes remarques, j'espérais que ça fonctionnerait d'ailleurs, et ensuite, je l'avais réprimandée, en quelque sorte, concernant la manière dont elle m'avait appelé alors qu'elle me criait dessus. Tant qu'elle ne fondait pas en larme, toute réaction serait la bienvenue, et si elle tentait de me frapper - pour une raison inconnue - je ferais en sorte de parer ou d'esquiver, ce qui ne serait pas très compliqué après toutes ces années de boxe. Et dans le cas où elle m'atteindrait, j'espérais pour elle qu'elle courrait vite, parce que je ne la laisserais pas filer sans en subir les conséquences: je ne la frapperais pas, mais je trouverais forcément le moyen de me venger, non ?

"Sinon, tu étudies quoi ici ? Je veux dire... t'es étudiante, non ? Parce que tu n'as pas l'air d'être lycéenne..."

Un moyen comme un autre de changer de sujet, n'est-ce pas ? Je trouvais cela très subtil en plus. Si ça se trouvait, elle ne se rendrait même pas compte du changement et répondrait sans trop y réfléchir... En tout cas, j'avais hâte d'entendre sa réponse et de voir ses prochaines réactions. Il n'y avait pas à dire, cette Anaïs était des plus intéressantes !!

Invité

Moh! Elle qui pensait avoir une journée tranquille et au calme, c'était malheureusement tout le contraire qui se passait depuis que Shiro avait débarqué à la piscine, elle qui voulait être tranquille sans être dérangée, la voilà qui s'énerve pour un rien, qui plus est ça avait tout l'air de l'amuser, plus elle s'énervait et plus il trouvait ça sûrement amusant, elle n'en a pas l'air,v mais, elle discerne assez vite les comportements des autres, c'est d'ailleurs pour ça aussi que parfois elle se comporte autrement avec les autres personnes, mais, lui c'était comme un aimant, elle avait beau se dire de ne pas s'énerver surtout, elle le faisait c'était plus fort qu'elle pourtant elle ne voulait pas nécessairement se vexé ou être méchante pour autant. Soupirant elle ne savait plus trop quoi pense de celui-ci une fois il est sympa de l'autre il se bloque sur quelque chose de l'autre peut-être méchant, bon elle l'avoue elle n'est pas facile non plus et doit sûrement à comprendre. Enfin elle ne le comprend pas encore et ce n'est pas avec le peu de discutions qu'elle a eut avec lui que cela allait changer quelque chose.

Enfin bref, là elle allait donner son explication sur le pourquoi elle avait eu l'air d'être dérangée par sa réponse qu'il lui avait donné avec les longueurs, mais, il faut dire aussi qu'elle aurait éviter ce malentendu si elle n'avait pas du tout poser cette question, mais, que voulez-vous lorsqu'on ne sait pas de quoi parler, il faut bien trouver quelque chose n'est-ce pas? C'est alors qu'elle lui expliqua qu'elle voyait le stéréotype du sportif sans cervelle et qui ne voit et vit que pour ça, voir parfois ne mange que pour ça, elle ne pouvait réellement pas donné une meilleure explication qu'elle venait de lui donner, mais, malgré tout elle lui avait donné aussi un exemple sur elle-même, si elle avait dit ça c'est parce qu'on l'avait déjà confondu avec ce genre de type de fille, mais, lorsqu'on la cerne et qu'on regarde énormément de choses en elle ou de ce qu'elle fait, on pouvait de suite constater qu'elle n'avait rien avoir avec ses filles superficielles, bon c'est sur que dans ses paroles ce n'est pas toujours évident de voir ce genre de chose. Elle l'avoue elle-même que parfois on pourrait vraiment lui donner ce genre de stéréotype, mais, bon que voulez-vous lorsqu'elle a l'habitude de parler mécanique avec son frère, c'est dur de trouver des autres sujets de conversations avec les personnes, d'ailleurs c'est bien à cause de ça qu'elle ne sait pas avoir une bonne conversation.

Au vu de sa réaction, elle s'était bel et bien fait comprendre, ce qui était un malentendu déjà de disparu et bel et bien fini, elle n'avait pas envie de s'attarder sur ça déjà que ça l'ennuyait à mourir de devoir se justifier ainsi, elle qui n'a pas l'habitude de ce justifiez, je peux dire que c'est un vrai miracle ici. D'ailleurs elle aurait pu le laisser en plan avec ça sur la conscience, mais, elle devait expliquer quand même, elle se voyait mal se faire déjà un ennemi pour une broutille de ce genre alors qu'il n'y avait pas d'arrière pensée. Quand elle réfléchi à ce qu'elle lui avait rétorqué pour l'eau, bon elle avoue elle n'a pas vraiment voulu répondre entièrement à sa question et s'était certainement fait remarquer comme la blonde qui n'a rien dans le cerveau, mais, ce qu'elle a c'est dur d'avouer, quelqu'un de méchant lui rigolerait au nez, alors il faut bien comprendre qu'elle n'avait aucunement envie que celui-ci ce fiche d'elle. Déjà il risquait vraiment de la mettre en pétard, mais, en plus la blesser dans sa fierté qu'elle s'était construite, alors oui autant passer pour une blonde sans cervelle que d'avouer. Bien qu'elle n'avait pas envie qu'il voit ça d'elle, vu que quelques minutes avant elle voulait qu'on ne voie plus ça en elle. Sa réponse la laissait assez perplexe, soupirant elle le regarde.

"Non pas d'accord! Peut-être que toi sa t'aurait amusé que quelqu'un t'éclabousse, moi pas, surtout que je ne suis même pas en maillot, avoir mes habits trempé, je m'en pensais réellement."

Elle soupira encore une fois, elle était sur que c'était une action puéril il aurait beau trouvé des excuses ça ne marchera pas avec elle. Surtout, quand on a une fierté mal placé et qu'elle aime avoir le dernier sans se faire marché sur les pieds. Il trouvait de bons arguments, mais, pour elle ça n'en était rien ça passait par une oreille et ça sortirait pas l'autre, elle sait que quelqu'un qui aurait voulu éclaboussé quelqu'un ne l'aurait pas à moitié trempée comme lui... Puis elle n'avait pas envie de lui dire le pourquoi elle avait réagi ainsi, mais, avec l'expression de son visage, elle avait cru déceler un genre de stéréotype qui venait de se mettre exactement comme elle pour lui et là il en était hors de question au vu de ce qu'elle avait dit plus tôt qu'elle n'était pas du tout ainsi. Mais, bon dans un sens il rigolerait bien d'elle aussi si elle lui avouait ça. Que faire quel cruel dilemme pour elle, bon tant pis au temps de ce jetez à l'eau, au pire elle pourrait toujours lui foutre un coup de genou dans les bijoux de famille si vraiment il rigolerait de ça.

"Je tiens à te faire part d'une chose, car, à mon avis quelque chose ta traversé l'esprit au vu de ma réponse pitoyable, j'ai une bonne raison d'avoir agi comme ça!! Je m'attendais réellement à ce que tu me tires par les pieds ce qui ne m'aurait pas étonné puisque tu venais de m'éclabousser exprès pour ensuite me foutre à l'eau, surtout là où j'étais je n'avais pas pieds." Elle le regarda droit dans les yeux et prit un air bourgeon. "T'a pas intérêt à rigole c'est bien compris, ce n'est point évident d'avouer ça. Elle prit sa respiration. Peur de l'eau non! Ne pas savoir nager où je n'ai plus pieds oui!."

Oui ça venait de lui arracher la gorge, c'est vraiment parce qu'elle ne voulait pas qu'il la voit comme la bimbo de service qui n'est là que pour faire potiche en criant n'importe quoi et ne sait même pas penser par elle-même. Elle croisa ses bras encore sur sa poitrine, elle n'avait pas du tout baisser le regard en lui avouant tout ça, ce n'est pas le genre de fille à le faire, même si elle était énervée et gênée du fait d'avouer ça, surtout qu'il devait certainement penser que c'était bête de sa part d'avoir peur de nager là où on avait plus pieds, ben elle si malheureusement, elle n'était pas encore remise de ce qui c'était passer, et, c'est pas ses parents ou frères qui auraient pris le risque à nouveau de la faire nager là où elle n'avait pas pieds.

Son énervement était parti avec la révélation, mais, très vite avait reprit le dessus avec le sous-entendu qu'il avait dit, enfin pour elle s'était ainsi elle ne supportait vraiment pas qu'on la prenne pour une moins que rien et encore part un garçon, alors c'est le comble de tout. Elle s'énerve vite? Oui! Elle change vite de caractère? Oui. Bah tout dépend de la situation, mais, lui il avait le chic pour la foutre en rogne ce n'est pas possible autrement, il cherchait vraiment à lui faire pété un plomb monumentale, déjà qu'elle n'avait pas beaucoup de patience, mais, là c'est déjà un miracle qu'elle ne se soit pas jeté dessus... il faut dire aussi qu'elle n'avait pas trop envie de se battre avec lui, elle sait qu'elle perdra automatiquement il ressemblait à un mur de tas de muscle, alors même si elle arrivait à le chopper, elle ne donne pas chair de sa peau, par contre ça aurait été quelqu'un d'autre elle se serait certainement pas retenue. Quand elle vit ses mains en l'air en signe de stop, elle le regarde toujours énervée, sourcil froncé petit pincement des lèvres et tout son corps près à bondir s'il le faut.

"Ta plaisanterie à une façon d'humour noire qui m'énerve. J'accepte la taquinerie jusqu'à un certain point et je n'ai jamais dis que vous étiez méchant. C'est juste que ça m'a énerver automatiquement c'est ainsi et pas autrement, pour le coco je m'en excuse c'est sortit tout seul je ne le dirais plus."

Elle s'était un peu adoucie sur la fin de la phrase, elle avait reprit une pause correctement ce qui voulait dire droite et non plus prête à bondir sur tout ce qui bouge. Après tout il était tout aussi intéressant, il fallait bien l'avouer elle était tombée sur un phénomène dès plus haut point, bah au moins ça change des rencontres nianian c'est clair et net. Quand il change complètement de sujet, là elle fut désemparée, il a le chic pour changer de sujet celui-là, le genre de choses qu'on voit dans les dessins animés, lorsque le personnage ne comprend pas et que les autres tombent à la renverse, c'est vraiment ça bien qu'elle n'était pas tombée elle, faut pas exagérer non plus.

"T'as le chic pour changer de sujet, enfin bon. Tu as vu juste, je suis en première année de médecine" Elle s'était assise à nouveau sur le transat et avait replacé ses lunettes sur son nez, le soleil était trop violent pour ses yeux en tout cas pour le moment, il faut dire aussi qu'elle aurait pu choisir un meilleur moment pour venir et non pas lorsque le soleil est à son zénith.

"Vu qu'on est dans ses questions là tu es en quoi toi? Et au vu de ta musculature, je suppose que tu es dans le club sportif, mais, lequel? Bien que je pense avoir mon idée là-dessus."

Sujet: Re: Il fait chaud ici... Lun 12 Sep 2011 - 14:56

Alors qu'on était reparti sur le sujet des éclaboussures, Anaïs s'était levée d'un coup au moment où je lui avais fait remarqué que sa réaction avait été plus violente qu'elle ne l'aurait été pour une personne normale. En clair, je lui avait fait comprendre que sa réaction n'avait pas été appropriée en vue de ce que je lui avais fait. Et puis, j'avais raison, non ? Depuis quand on s'excitait comme ça pour un tout petit peu d'eau, ce n'était pas comme si je lui avais balancé une boisson pleine de sucre à la figure ou sur les vêtements. D'ailleurs, ceux-ci avaient séché très vite et à l'heure actuelle, on n'y voyait que du feu. Quoiqu'il en soit, le fait qu'elle se soit levée ne voulait dire qu'une chose pour moi: elle cherchait à m'intimider. Si tel était vraiment le cas, elle allait se planter royalement !! Pourquoi ? Et bien, c'était très simple. N'étant pas japonais à 100%, je n'avais pas hérité leur petite taille, pour la majorité d'entre eux en tout cas. Ainsi, malgré son mètre 70, d'après mes suppositions, je la battais avec mon mètre 80. Elle ne pouvait donc pas m'intimider en se servant de sa taille puisque je la battais à ce niveau-là, si j'avais fait une tête de moins, elle aurait eu plus de chances, ce qui me faisait penser que les étudiants petits de cet académie et plus frêles qu'elle allaient sans doute morfler si jamais elle s'en prenait à eux. Mis à part ça, la carrure jouait aussi dans le domaine de l'intimidation et, malheureusement pour elle, je la massacrais à ce niveau-là. Il fallait dire aussi que rivaliser avec un boxeur de plus de 9 ans d'expérience, c'était dur, mais bon, c'était elle qui choisissait mal ses victimes, et il était évident qu'elle était très mal tombée avec moi. Bien sûr, elle pourrait toujours tenter un coup bas, mais j'étais habitué à ça aussi, surtout depuis que j'avais changé ma philosophie de vie...

Vu qu'elle se plaignait encore de ce que je lui avais fait, j'avais décidé de la chercher encore un peu en feignant d'avoir joué les Bons Samaritains et non pas les méchants garçons !! Bien entendu, je me doutais qu'elle ne laisserait pas passer ce genre de remarques non pas forcément parce que c'était du grand n'importe quoi, mais plutôt parce qu'elle n'avait pas l'air d'être du genre à accepté d'avoir mal réagi. J'avais bien compris qu'elle était têtue et que, si elle décidait de ne pas lâcher l'affaire, rien n'y personne ne pourrait la faire flancher, et ce, même si elle avait réellement tort. Et oui, ce genre de personne ne pouvait dormir sur ses deux oreilles en sachant qu'il n'avait pas eu le dernier mot... En cherchant à lui faire admettre que j'avais fait une bonne action en l'arrosant, je signais presque mon arrêt de mort, et j'attendais sa réaction de pied ferme. Des cris ? Une tentative de baffe ? Un coup bas ? Elle pouvait tout aussi bien choisir de me laisser là et de s'en aller, tout comme elle pouvait craquer et sortir un couteau de nulle part pour me planter. Je n'étais pas parano, mais c'était la première fois que je parlais à une française, qui pouvait savoir quelle genre d'habitude elle avait dans son pays d'origine. Le port d'un couteau était peut-être une coutume chez eux, un peu comme la baguette au petit-déjeuner, non ? Personnellement, je doutais que tel soit le cas. Je voyais mal le directeur accepter une élève à laquelle on aurait inculqué de telles valeurs, autrement, il pouvait tout aussi bien engagé des tueurs et des voleurs au sein du corps enseignant !!

En tout cas, elle n'était pas d'accord avec moi. D'après elle, ça m'aurait peut-être fait plaisir à moi, mais elle, vu qu'elle n'était pas en maillot en plus, elle n'avait vraiment pas eu besoin de ça, surtout que j'avais mouillé ses vêtements au passage. Ce n'était pas de ma faute si elle venait à la piscine habillée aussi... Je ne le lui dirais pas bien sûr, j'avais beau aimé la taquiner, je n'avais pas envi de mourir prématurément, car si je la poussais vraiment à bout, tout ce que je réussirais à faire au final dans cette journée, c'est me créer une ennemie !! En bref, tout le contraire de ce que je cherchais réellement. Il n'empêchait que je ne comprenais toujours pas sa réaction, surtout qu'elle m'avait bien dit qu'elle n'avait pas peur de l'eau, me fournissant au passage un argument en béton. Néanmoins, elle avait bien dû comprendre que sa réponse n'était pas celle que j'avais espéré, je m'étais attendu à une réponse sérieuse et pas à une contre-attaque en guise de réponse. Quoiqu'il en soit, si elle ne voulait rien dire, c'était son choix, je n'allais pas la torturer juste pour "une" réponse !! Surtout que la seule idée qui me venait en tête pour découvrir la vérité était celle-ci: la soulever et la menacer de la balancer à la flotte si elle ne s'expliquait pas plus clairement ! Une méthode radicale qui pourrait bien me causer des ennuis - si jamais on considérait cela comme une tentative de meurtre - avec la police, si jamais ça partait vraiment en live, mais sinon, je pourrais avoir des problèmes avec les surveillants, voire le directeur lui-même qui pourrait me punir sévèrement pour avoir malmené une française fraichement arrivée.

Tiens, il semblait que j'allais obtenir mon explication, la véritable en tout cas. Elle venait de me sortir qu'elle "tenait" à me faire part d'une chose. Hmm, étrange, non ? Alors qu'au tout début, elle luttait presque pour ne pas avoir à me répondre, voilà qu'elle changeait complètement d'avis et décidait de me révéler un secret - vu comment elle tournait autour du pot, il n'était pas étonnant que je pense à un genre de secret. Depuis quand étais-je devenu, pour elle, le genre de personne à qui on pouvait faire de telles révélations ? Avait-elle fini par accepté l'idée que je n'allais pas colporter ce qu'elle me dirait partout, ou pensait-elle qu'en m'avouant la vérité, je m'excuserais pour mon mauvais comportement - chose que je n'avais pas faite puisqu'elle n'avait pas arrêté de râler - et déciderais de me racheter. Si elle voulait que je me rachète, elle devrait se montrer bien plus aimable... Ou alors, je trouverais le moyen de me racheter tout en obtenant quelque chose en échange. On n'avait rien sans rien dans ce monde, et je n'accordais de faveurs qu'aux personnes qui le méritaient vraiment ou à celles qui, de toutes les façons, n'auraient rien à m'offrir. Ce qu'elle me sorti alors faillit, et je disais bien "faillit", me faire mourir de rire... Heureusement que je n'avais pas eu envie de pisser avant qu'elle me la sorte celle-là parce que sinon, je pense que j'aurais eu énormément de mal à me retenir et ça n'aurait pas été beau à voir, loin de là d'ailleurs. Non mais franchement !! ELLE ME PRENAIT POUR UN TUEUR OU QUOI !!? La tirer par les pieds pour l'entraîner dans l'eau, pile là où personne n'avait pied en plus !! ET POURQUOI PAS LUI MAINTENIR LA TÊTE SOUS L'EAU JUSQU'A CE QU'IL N'Y AIT PLUS DE BULLES QUI REMONTENT A LA SURFACE TANT QU'ON Y EST !!!!!!!??? J'avais connu des paranoïaques, mais là, ça allait bien plus loin !! On atteignait des sommets jamais atteints jusqu'à maintenant ! Elle pulvérisait tous les records en terme de paranoïa !! Comment avait-elle pu rester à côté de moi tout ce temps si elle avait pensé que j'étais prêt à la noyer sans sourciller !? Si je m'y étais attendu à celle-là, je ne savais même plus quoi dire... Elle ne voulait pas que je rigole. C'était noté. J'appris tout de même la vérité après tout ça: elle ne savait pas nager quand elle n'avait plus pied. C'était tout !? Elle avait honte d'avouer ce genre de truc ? Je lui répondis donc au moment où elle croisait les bras:

"Euh... C'est tout ? Je ne parle pas de la partie où tu m'as pris pour un psychopathe bien sûr, j'y reviendrais plus tard. C'est rien ça, franchement, t'aurais pu le dire dès le début. J'en connais plein qui ne nage pas là où ils n'ont pas pied, mais... au cas où tu ne le saurais pas, il y a une partie de la piscine où tout le monde a pied, toute la piscine n'est pas à 3 voire 5 mètres de profondeur. J'ai aucune raison de me moquer de toi et tu n'as aucune honte à avoir, c'est pas comme si tu fondais en larme pour un ongle cassé... Désolé, si je t'ai fait peur en tout cas, c'était vraiment pas mon intention..."

Avec tout ça, il semblait que la blonde s'était calmée. Mais après ma remarque sur les domaines dans lesquels elle pouvait être fortiche, elle s'énerva de nouveau, et pas qu'un peu d'ailleurs. Elle était vraiment en rogne sur ce coup-là et je dus lever les mains en signe de paix pour tenter, en vain, de la calmer. Par la suite, je lui fis savoir que je n'avais fait que plaisanter, tout en ajoutant que si elle cherchait à s'habituer à la vie dans ce pays, elle devrait s'habituer à l'humour du pays... Au final, je déclarai que je ne supportais pas qu'on m'appelle "mon coco". Non mais franchement ! On n'avait quand même pas gardé les cochons ensemble !! On ne se connaissait pas suffisamment pour les surnoms débiles, surtout que celui-ci était particulièrement horrible... En tout cas, elle réagit et me répondit que mon humour était de ceux qui l'énervait. Elle acceptait les taquineries, mais il y avait des limites à ne pas dépasser, et il semblait que je les avais franchies. Elle s'excusa ensuite pour m'avoir appeler "coco", et promit de ne plus le répéter à l'avenir. Il semblait que ça faisait une excuse partout. Je m'étais excusé par rapport au fait de l'avoir effrayé en l'éclaboussant, bien que je n'étais pas responsable de sa paranoïa excessive; elle, elle s'était excusée pour l'appellation débile qu'elle m'avait sorti sous le coup de la colère. Suite à ses excuses, je lui répondis: "Excuse acceptée." D'après ce que j'avais pu sentir dans son ton, elle s'était de nouveau calmée, à moins que ce ne soit qu'une feinte pour mieux m'atteindre.
J'avais changé de sujet. Pourquoi ? Pour oublier toute cette histoire d'éclaboussure, même si je sentais que tôt ou tard, j'y reviendrais forcément. Pourquoi ? A cause de cette histoire de paranoïa qui m'avait vraiment marqué. Lui demandant donc ce qu'elle étudiait puisque, me fiant à son apparence, je supposais qu'elle était entrée dans cette académie pour rejoindre l'Université et non pas le Lycée, je la fis réagir de nouveau. Elle me fit remarquer que j'étais doué pour changer de sujet, me montrant ainsi que ce changement n'était pas du tout passé inaperçu comme je l'aurais espéré. Puis, elle me répondit, m'annonçant qu'elle était en première année de médecine. Médecine ? On pouvait étudier la médecine ici !? Alors là, pour une surprise, c'était une véritable surprise !! Je devais avouer que l'image d'Anaïs en tenue d'infirmière m'était tout de suite venue à l'esprit, et je me demandais si telle était sa vocation. Anaïs s'était de nouveau assise sur son transat et avait remis ses lunettes sur son nez. Elle me retourna ensuite la question alors que je m'installais à mon tour sur un transat juste en face d'elle. Elle m'interrogea également sur le club sportif dans lequel je me trouvais, ajoutant au passage qu'elle pensait avoir son idée dessus.

"J'étudie les arts scéniques, tout ce qui concerne le cinéma et le théâtre. En première année, moi aussi. Pour le club sportif, tu n'as qu'à me donner ton idée, je te dirais ensuite si tu as raison, ou si tu t'es trompée..."

Et oui, je jouais de nouveau avec elle, sauf que là, je n'avais aucune chance de la mettre en colère, ce n'était pas comme si je comptais lui cracher à la figure dans le cas où elle se tromperait... Elle n'avait franchement rien à craindre. D'ailleurs... en parlant de crainte, il me fallait une explication concernant sa paranoïa de tout à l'heure, et maintenant qu'on était tranquillement assis tous les deux, calmes et détendus sous cette chaleur presque suffocante, j'estimais que je pouvais la questionner, non ? Sans y penser plus longtemps, je cédai et lui déclarai:

"Revenons aussi sur le moment où tu m'as pris pour un malade mental. J'aimerais comprendre comment tu as pu rester allongée sur ce transat tout à l'heure alors que tu avais pensé 2 minutes plus tôt que j'avais l'intention de te noyer en te tirant par les pieds... Surtout que dans le cas où tu te serais noyée, si j'avais fait l'imbécile, tu penses vraiment que je n'aurais pas tenté de te réanimer après t'avoir sorti de l'eau ?"

Sérieusement, pourquoi rejoindre le Japon pour y faire ses études, si on n'avait aucune confiance en eux ? C'était vraiment du n'importe quoi, surtout que sa paranoïa ne l'aiderait absolument pas en médecine, elle risquerait de croire que ses patients lui voulaient ou un autre truc dans le genre. Bref, j'allais devoir l'aider à surmonter ça, et pour ça, je devais lui prouver qu'elle n'avait rien à craindre au pays du soleil levant.

[HRP: encore désolé pour le retard >.<]

Invité

Bref ces réactions étaient tellement spontanée, qu'elle se maudissait elle-même, alors qu'elle aurait pu se montrer sympa depuis le début, ben non c'était le contraire que se passait, le fait d'avoir été éclaboussée comme ça, lui avait fait remonter un souvenir qu'elle aurait préféré oublié à tout jamais. Mais, non à peine arrivée ici qu'elle avait déjà la chance de montrer son mauvais côté, alors qu'au fond c'est une fille super sympa, sauf dans ses mauvais jours, oui bon d'accord elle n'était pas dans un mauvais jour, enfin pas totalement, c'était surtout la chaleur qui l'accablait et de voir en plus Shiro s'amuser ainsi avec qu'elle la mettait vraiment hors d'elle, depuis qu'elle était arrivée ici, elle avait l'impression de jouer un rôle, celui de la fille super mauvaise qui à un mauvais fond, il faudrait vraiment qu'elle se remette en question ou du moins se calmer et être dans ses bons jours, ça ne va plus cette situation, non vraiment plus il faut que ça se stoppe, même si ici avec Shiro elle passait de la colère au calme, elle allait bientôt en perdre la tête.

Quand elle lui explique le pourquoi elle avait réagi aussi impulsivement, elle avait eu l'impression qu'il avait voulu lui rire au nez, pour clairement le dire, elle en était presque sur ça se voyait à la façon dont il essayait de se retenir, surtout qu'en plus elle lui avait dit ne pas rire, ce n'est pas facile d'avouer ça, puis qu'est-ce qu'elle peut savoir ce qui peut se passer à travers de son esprit à lui... Surtout que sa cachait encore autre chose, c'est bien la première fois qu'elle doit se justifié ainsi et elle l'avoue elle détestait ça, ça laissait un côté amer dans sa bouche comme si elle avait mangé un aliment périmé où quelque chose d'autre. Surtout qu'elle aimait avoir le dernier mot, même si elle savait qu'elle avait tort, non en fait ce n'est pas réellement vrai, lorsqu'elle voit qu'elle a réellement tord elle l'avoue, mais, c'est vrai que ces moments sont assez rare et la plupart du temps elle sait très bien qu'elle a raison. Après tout elle n'est pas plus bête qu'un autre. Elle venait de regretter de lui avoir dit ça, dans un sens elle ne lui avait pas tout avoué, mais, elle espérait qu'il se contente de ça uniquement.

Elle n'avait pas envie qu'il cherche la petite bête, après tout ne pas savoir nager où elle n'a plus pieds n'est pas courant chez elle et avouer ce truc-là n'est pas évident et bien pire quand c'est sa famille qui lui pose la question du pourquoi elle ne va plus à la piscine... Ben voyons comme s'ils ne le savaient pas eux-mêmes, bon certes elle leurs avaient menti, mais, pour une bonne cause, elle se voyait mal dire désolé j'ai toujours cette peur de l'eau dès que je n'ai plus pieds, vous m'aidez à avoir confiance? Vraiment pas ce n'est pas son style, surtout pas aux membres de sa famille puis ils n'avaient pas réellement le temps de penser à ça. Elle s'en était sortie ainsi et c'était parfait, elle était comme dans la vie de tous les jours et un point c'est tout, même s'il lui avait fallu quelques semaines pour se remettre du choc, bref passons, elle l'écoutait alors là réellement elle savait qu'il se fichait complètement d'elle. Les mots résonnaient dans sa tête, " Ce n'est rien", "beaucoup ne savent pas nager", "honte" et bien d'autres elle venait de se faire poignardé et en beauté elle n'avait pas vu venir son coup-là. Mais, si justement c'était une honte pour elle, du moins dans sa famille, puis elle n'est pas censée savoir qu'il y a plein de gens qui ne savent pas nager.

"J'espère bien que tu n'as aucune raison de rigoler. Peut-être que pour toi il n'y a pas avoir de honte, ben pour moi si c'est ainsi et pas autrement je suis comme ça. D'ailleurs je tiens à te faire remarquer sur ta remarque, que oui j'ai vu qu'il y avait un endroit où on avait pied et oui j'aurais pu y aller, mais, non j'étais habillée, comme je l'ai dit avant, je n'étais pas en bikini!!"

Fallait bien qu'elle riposte un peu, elle ne pouvait pas le laisser s'échapper comme ça, oui oui je sais, elle veut avoir le dernier mot, mais, ne rien dire aussi fonctionne bien, enfin on en va pas chipoté sur un petit détail comme ça. Bien qu'elle pensait réellement à se calmer, il repartait sur des nouvelles bases pour l'énervé, non met c'est pas vrai qu'est-ce qu'elle a fait pour mérité ça? Non franchement lorsque ça va trop loin, c'est trop loin elle a de la patience, mais, il ne faut pas abuser non plus, alors son humour a deux balles elle s'en passera réellement et de tout le reste aussi. Enfin elle s'était quand même un peu calmée et s'était excusée pour le "mon coco" certes elle non plus elle ne voudrait pas qu'on lui donne des surnoms, c'est avec la colère elle le disait tout le temps chez elle, c'était une façon de bien montrer qu'on avait vraiment marre, mais, ici comment il aurait pu le savoir après tout ici tout est différent, que ce soit pour les études, les logements la ville et le respect, elle voulait découvrir ce pays ben c'était déjà bien réussi. Finalement elle s'assied sur son transat avec les lunettes sur son nez, tout en attendant sa réponse, ainsi donc il voulait devenir acteur ou producteur, bien que les deux sont bien aussi. Il voulait qu'elle donne son idée sur le club qu'il fréquentait ce n'était vraiment pas difficile. Juste, pour le taquiner un peu elle dit en le regardant avec ses lunettes.

"Je te vois dans le club de couture" Elle s'était montrée sérieuse, la plus sérieuse possible, pour voir sa réaction qui sûrement n'allait pas tardé, une fois qu'elle vit sa réaction elle ne pu s'empêcher de rire, c'était bien la première fois qu'elle se montrait comme depuis leur conversation. Quand elle reprit un peu sur elle et dit: "non allait je vais être sérieuse maintenant, tu dois certainement être dans le club sportif, spécialisation combat. Je me trompe?"

Ah ça faisait bien de rire quand même, là elle était complètement détendue à présent on pouvait voir une personne totalement différente, la vraie Anaïs si on peut dire ça, elle était contente de sa petite taquinerie, après tout c'est lui qui n'avait pas arrêté... Elle pouvait un peu se vengé non? Elle en avait largement le droit, elle attend encore sa réponse, une fois donnée il entama sur une autre, le temps qu'il termine ses questions, elle regardait vers la piscine, elle avait croisé ses jambes la gauche était sur celle de droite, elle avait posé son coude dessus, et, tenait son menton dans sa main, mais, elle regardait plus dans le vague qu'autre chose c'est un avantage les lunettes solaire. Elle avait laissé un petit blanc, mais, toujours un peu dans le vague elle lui répond.

"Pourquoi hein..." Elle se tut et entame à nouveau. "je suis restée, car, j'ai bien vu que tu ne cherchais pas à me faire tomber à l'eau, si tu avais tenté quoi que ce soit quand j'étais sur le transat, j'aurais pris mes jambes à mon coup. Puis, au début je ne pouvais pas réellement savoir ce que tu pensais je me suis méfiée directement. Surtout là où j'étais avec l'eau et..." Elle se tut encore une fois, bah toute manière au point ou elle en était elle pouvait continuer, bien qu'elle ne se rendait pas spécialement compte de ce qu'elle disait, ça sortait automatiquement de sa bouche, mais, tout était vrai.

"Et puis qu'est-ce que j'en sais ce que tu aurais fait si je m'étais noyée par ta faute en plus!! Il ne fait pas écrit sur ton front je sais faire le massage cardiaque, si je me suis méfiée je n'y peux rien on m'a déjà noyée une fois exprès pour le jeu ça ma suffit!!"

Ah zut elle venait de le dire, elle venait de l'avouer on l'avait noyée exprès pour jouer quand elle était plus jeune, contre deux garçons c'est impossible et essayer de dire à votre frère aîné que c'est à cause de ses copains, autant parler à un moulin à vent il répondrait même mieux. Quand elle se rend compte qu'elle venait de le dire, comme si elle venait de sortir d'une transe elle tourne la tête vers lui, tout en restant assise.

"Bref je disais quoi encore moi? je ne sais plus tant pis, parlons d'autre chose!! Sinon Shiro à part ça tu es bien grand, je comprendrais les japonais de sexes masculins qui ferait ma taille, mais, toi tu es plus grand que moi, alors que je fais déjà 1M70, tu n'es pas 100% japonais?" Changeons de sujet, comme il avait fait avant, peut-être que sa paraîtra bien plus subtile que lui, on ne sait jamais. Bien qu'elle se doute clairement du contraire. Maintenant Anaïs était calme et sereine, plus rien avoir avec la fille en colère d'avant. Après tout c'est sa vrai nature.

Sujet: Re: Il fait chaud ici... Sam 17 Sep 2011 - 13:00

J'avais finalement obtenu une explication, celle que j'attendais sans vraiment y penser depuis qu'elle avait eu cette réaction violente vis-à-vis de moi pour un petit peu d'eau sur elle. Bon d'accord, il y en avait plus qu'un peu mais bon, je n'étais pas du genre à faire les choses à moitié, quand je décidais de faire quelque chose et que je m'y tenais, j'y allais toujours à fond. Là par exemple, j'avais décidé rien qu'en voyant qu'elle était nouvelle et plutôt sympa à regarder que j'allais engager la conversation et, malgré un premier échec, j'y étais parvenu, non ? On discutait depuis un bon petit moment maintenant, à croire que le fait de lui avoir laissé une bonne demie heure de bronzage l'avait complètement changé, à moins que ce ne soit le fait d'avoir séché, voire les deux. Quoiqu'il en soit, nous discutions bien sagement - malgré des hauts et des bas - de tout et de rien. Bien sûr quand je disais tout et rien, je voulais dire qu'on se questionnait mutuellement pour en apprendre plus sur l'autre. Tout se passait bien pour le moment. Anaïs avait eu envi de m'éclater pendant un moment, c'était sûr, mais ça avait fini par lui passer, je ne savais pas trop si c'était à cause de mon physique de démolisseur ou d'autre chose, mais j'en étais bien content. J'étais sincère. Ça m'aurait désolé, pour elle surtout, de devoir la balancer sous prétexte qu'elle m'avait frappé alors qu'elle ne nageait que quand elle avait pied...

En effet, c'était ça son explication. Une partie de celle-ci en tout cas. La vérité était bien plus bizarre qu'on ne pourrait le penser, surtout qu'elle m'avait permis de comprendre à quel genre de cas je faisais affaire. Une malade mentale ! Une véritable timbrée ! Complètement parano !! Menacée de mort par des gouttes d'eau si on l'écoutait bien !! Bref, j'avais été choqué par ce qu'elle m'avait révélé. Le coup des éclaboussures qui n'était qu'une diversion pour pouvoir la noyer en la tirant par les pieds au fond de la piscine... ça ne s'inventait pas !! La lutte pour m'empêcher de rire avait été rude, mais j'y étais bel et bien parvenu. Je n'avais pas ri à en pleurer comme j'en crevais d'envie, j'étais resté aussi stoïque que possible. J'avais tenté de la rassurer en lui faisant savoir qu'elle n'était pas unique en son genre - je parlais bien sûr du fait de ne pas savoir nager lorsqu'on n'avait pas pied, parce que sa paranoïa était unique en son genre d'après moi - et que d'autres personnes se trouvaient dans la même situation qu'elle. Pour une raison que je ne pigeais pas, ça n'avait pas du tout l'air de la rassurer. C'était comme si elle prenait mal tout ce que je disais. Elle prenait mal mes tentatives pour la rassurer, elle prenait mal le fait que je lui balance de l'eau à la figure, et mêmes mes petites remarques pleine de sous-entendus que je lançai pour la chercher implicitement, elle le prenait mal ! En clair, cette fille avait un grave problème.

Elle se mit alors à parler, déclarant qu'il y avait intérêt à ce que je n'ai aucune raison de rigoler, enchainant ensuite sur le fait que pour elle, il y avait de quoi avoir honte. Euh... si elle avait si honte que ça, pourquoi ne remédiait-elle pas à cela en prenant des cours de natation par exemple ? Franchement, je ne comprenais pas les gens qui se plaignaient de quelque chose alors qu'ils avaient les moyens de résoudre le problème dont ils se plaignaient !! Si elle ne nageait pas à 100%, elle n'avait qu'à prendre des leçons et alors, elle n'aurait plus à avoir honte. Ou alors, il y avait un problème plus grave derrière tout ça... Elle était comme ça disait-elle, il suffisait de changer à ce moment-là, j'étais la preuve vivante que le changement était possible. L'année dernière, j'étais du genre à rechercher des relations sérieuses dans l'espoir de rencontre la femme de ma vie - oui, j'étais naïf et romantique à en vomir à l'époque - et suite à des ruptures que j'avais très mal vécu, j'avais décidé de me reprendre et de vivre au jour le jour. Carpe machin-chose !! Amen ! Ainsi, depuis plusieurs mois maintenant, je ne me prenais plus la tête, j'enchainai les histoires sans lendemain, me séparant avant de commencer à m'attacher, et avant que l'autre ne s'attache aussi. ~~Bien sûr, c'était plus difficile pour elles, mais il fallait les comprendre aussi, il était difficile de laisser partir quelqu'un comme moi !!~~ Quoiqu'il en soit, ce que je voulais dire, c'était que changer était possible contrairement à ce que l'on pensait.

Continuant sur sa lancée, elle tenait à commenter ma remarque. Au vu de ce qu'elle disait, elle semblait croire que je la prenais pour une idiote. Ce n'était pas parce qu'on avait parlé de stéréotypes sur les blondes et sur les sportifs qu'il fallait qu'elle pense que je la prenais vraiment pour une blonde. Elle était nouvelle dans le pays et dans l'académie, je trouvais normal de lui fournir quelques informations dans le cas où elle ne les aurait pas encore reçues. Après tout, tout le monde ne pouvait pas deviner qu'il y avait plusieurs échelles de profondeur dans cette piscine... Elle devait vraiment se calmer un peu, parce qu'à force, elle allait me sortir une attaque et je ne pourrais rien faire pour elle !! Et oui, pas de défibrillateur près de la piscine, en gros, je serais obligé de la transporter en vitesse soit à l'hôpital soit dans l'enceinte de l'établissement pour trouver de quoi la choquer !! Elle conclut en me faisant savoir qu'elle aurait pu rentrer dans la piscine si elle avait porté un bikini et non pas ses vêtements actuels. Rien qu'en entendant ce mot, mon esprit s'égara, je me représentai Anaïs en bikini vert pour aller avec ses yeux à la place de la Anaïs actuelle qui était vêtue d'un mini short et d'un haut noir. Mon expression changea alors en pensant à la vision que je loupais puisque la réalité était autre, et je fis presque la moue quand je lui dis en soupirant:

"Pff, crois-moi... t'es pas la seule à le regretter..."

Je ne savais pas trop si elle comprenait ce que je sous-entendais mais bon, je ne fis rien pour la mener sur la voie, mieux valait éviter d'en dire trop tant qu'on ne connaissait pas par coeur ses réactions. Cela me paraissait évident à moi ! Qui me disait qu'elle ne ferait pas une nouvelle crise en comprenant ce que mon expression rêveuse signifiait réellement !! En plus, les choses se seraient passées très différemment si je l'avais croisée alors qu'elle était en bikini. Premièrement, elle n'aurait peut-être pas crié quand je l'avais éclaboussée, portant un bikini, ça n'aurait plus du tout été un problème !! Ensuite, ou plutôt, à partir de là, tout aurait été très différent, étant tous deux en maillot de bain, le fait que nous soyons tous deux, seuls, à la piscine nous auraient sans aucun doute rapproché, non ? Enfin, on avait le droit de rêver. C'était humain. Tout comme le fait de penser que tout aurait pu être différent si un simple détail avait été différent...
Me remettant, j'imitais Anaïs lorsqu'elle s'assit sur son transat et l'écoutais lorsqu'elle m'interrogea sur l'origine de ma musculature. Elle supposait que j'étais dans un club sportif - ce n'était pas difficile à deviner en même temps - et avait une idée sur le club en question, mais elle me posait quand même la question. Tenant à connaître son avis sur la question, je lui proposai de me soumettre son avis avant de lui donner ma réponse. Après tout, si elle était là depuis quelques jours, elle avait dû apprendre quelques trucs, non ? Elle devait connaître quelques noms de club ou d'autres trucs dans le genre, si ça trouvait, elle avait rejoint elle-même un club de l'académie. Avec un air des plus sérieux, elle m'avoua qu'elle me voyait bien dans le club de couture. Mon expression faciale se décomposa d'un coup, alors que j'avais un petit sourire en coin quelques secondes plus tôt alors que je lui faisais savoir indirectement que ça me ferait bien marrer de la voir avoir tort, celui-ci disparut et j'ouvris de gros yeux me demandant si j'avais bien entendu ou si ça n'avait été qu'un effet de mon imagination. Juste après, j'entendis des éclats de rire. Tiens ! Elle était capable de rire elle aussi ? J'avais plus à m'en faire maintenant en tout cas, si elle était capable de rire aux éclats, cela voulait dire qu'elle était capable d'autre chose que de crier et se plaindre... Elle reprit son sérieux et me dit que je devais être dans le club sportif, spécialisation combat. Euh... je ne connaissais pas ce club mais bon. Je lui répondis:

"Euh...non. Le club sportif n'existe pas, il y a des clubs sportifs. Je suis dans celui basé sur les Sports de Combat. Ma spécialité, c'est la boxe. D'ailleurs, je suis le Capitaine de ce club."

Oui, elle m'avait eu. Elle pouvait en être fière, car ça n'arrivait pas tous les jours !! M'enfin, quelque part, j'avais gagné aussi vu que j'étais parvenu à la faire rire. Et oui, je m'attribuais tout le mérité, si elle avait ri, c'était à cause de ma réaction suite à sa blague que j'aurais dû prévoir tant elle était prévisible. Le fait que je ne l'ai pas prévu tenait du fait que jusqu'à maintenant, elle n'avait pas montré qu'elle possédait un sens de l'humour... Peu après, je l'interrogeai sur le fait qu'elle soit restée près de ce qu'elle considérait comme un potentiel tueur par la noyade ainsi que sur sa paranoïa sur-développée !! Je me mis à rire quand elle m'apprit qu'elle aurait pris ses jambes à son cou dans le cas où j'aurais tenté quelque chose alors qu'elle bronzait tranquillement sur son transat !! Elle enchaina et sans que je m'en rende compte elle ne s'arrêtait plus ! En fait, elle se plaignait et criait presque, encore une fois, disant qu'elle ne pouvait affirmer que je chercherais à la sauver de la noyade, surtout si j'étais la cause de celle-ci !! Je finis par comprendre pourquoi elle était paranoïaque à ce point quand elle était proche de la piscine. Pour une fois qu'elle était claire dans ses propos, je ne laissais pas cette information me filer entre les doigts. On avait déjà essayé de la noyer... pour jouer en plus ! NON MAIS QU'EST-CE QUE C'ETAIT QUE CE PAYS QUI NOYAIT LES GENS JUSTE POUR RIGOLER !!!? EN TOUTE IMPUNITÉ EN PLUS SI JE COMPRENAIS BIEN !!! Pas étonnant qu'elle ait quitté la France pour rejoindre le Japon qui était à des milliers de kilomètres de ce pays remplis de psychopathes de ce genre !! Malgré le fait que j'étais en colère à l'intérieur, je restais de marbre à l'extérieur, si ça se trouvait, elle ne s'était même pas rendue compte du truc qu'elle venait de me balancer...

"Bon, si jamais tu te noies un jour et que je suis dans le coin. Dis-toi que je sais faire un massage cardiaque, le bouche-à-bouche aussi, donc t'as pas à t'en faire. - petit rire histoire de montrer que je rigolais avec elle avant de reprendre un air sérieux - T'as aucune crainte à avoir ici, évite juste de sortir les soirs de pleine Lune et tout devrait bien se passer pour toi."

J'étais très sérieux sur ce point. On était au Japon ici. Et avec tous les livres, dont les mangas en majorité, qui se servaient de la pleine Lune pour inventer des histoires fantastiques, les fans les plus tarés avaient tendance à faire des choses vraiment très étranges ces nuits-là. Et ouais, il y avait des étudiants vraiment très bizarres dans cette Académie ! Certains sortaient les soirs de pleine Lune, montaient sur le toit et se mettaient à hurler comme s'ils espéraient se transformer en loup-garou, en singe géant ou en autres trucs dans ce genre-là. D'autres devenaient volontairement violents, se servant de ce phénomène comme prétexte et comme excuse pour ne pas subir de représailles. Bref, mieux valait qu'elle me prenne au sérieux sur ce coup-là, et si elle voulait des preuves, je n'hésiterais pas à l'inviter à sortir un soir de pleine Lune pour lui prouver mes dires. Tout à coup, Anaïs commença à me parler de ma taille, trouvant étrange que je sois plus grand qu'elle dans le cas où je serais japonais à 100%, elle avait des doutes concernant mes gènes. Elle aussi était douée pour changer de sujet, mais tout comme moi, elle semblait manquée de subtilité...

"Je pensais que tu t'en étais rendue compte dès le début, je suis plutôt déçu. Après tous les japonais que tu as dû croisé depuis ton arrivé, tu n'as remarqué aucune différence mis à part ma taille... - poussant un soupir, je poursuivis - Mon père est américain, donc je suis à moitié américain. Kuchiki est le nom de famille de ma mère qui est japonaise."

J'avais répondu à sa question sans lui donner plus de détails. Si elle voulait savoir pourquoi je possédais le nom de famille de ma mère et non celui de mon père, elle pouvait toujours le demander, mais je n'avais jamais répondu à cette question jusqu'à maintenant. Quoiqu'il en soit, depuis que je savais qu'elle faisait des études de médecine, je me posais tout plein de questions, je décidai donc d'en poser quelques unes. Retirant ma serviette de mes épaules, je la plaçai sur mes genoux parce que j'étais complètement sec en haut, puis je l'interrogeai:

"Dis-moi, qu'est-ce qui t'as décidé à faire des études de médecine ? T'as choisi ça sur un coup de tête, c'était une décision réfléchie ? Tu sais déjà ce que tu veux faire plus tard ?"

Elle devait se douter que le mot "infirmière" me traversait forcément l'esprit lorsque je lui demandais à elle, une blonde plutôt bien faite, ce qu'elle désirait faire plus tard dans la médecine... Néanmoins, il était possible qu'elle ait choisi le Japon pour ses études de médecine dans le but d'apprendre de la médecine typiquement japonaise. Si tel était le cas, je me demandais franchement quel métier elle désirait effectuer pour sa vie future. Fixant Anaïs sans être gênée le moins du monde, j'attendis sa réponse.

Invité

Alalala elle devait ce calmé après tout en y réfléchissant le pauvre il n'avait rien fait pour qu'elle se mette en colère comme ça, si en fait il avait fait quelque chose sans pour autant penser tout ce qu'il avait par la suite, le pourquoi elle avait réagi ainsi et pas autrement. Finalement si elle avait su qu'on l'aurait éclaboussé elle aurait au moins mis son bikini, tiens d'ailleurs pourquoi ne l'avait-elle pas mis? Ah oui c'est vrai elle n'en avait plus et le seule truc court qui pourrait faire croire à un bikini c'était son short et son top, ouè pas très malin elle l'avoue, mais, que voulez-vous si elle aurait vraiment voulu se baigner elle aurait été tranquille en sous-vêtement, ça ne la dérangerait strictement pas, surtout qu'ils étaient tous deux noirs, donc on pourrait croire à un bikini. Tiens d'ailleurs pourquoi elle n'y avait pas pensé plutôt? Ah oui juste, elle avait été dérangée par Shiro qui l'avait éclaboussé et finalement le reste de la journée passait par des paroles méchante ou parfois sympathique.

Oui c'est vrai qu'elle devrait ce calmé maintenant, elle n'a plus envie de passer pour la fille paranoïaque qu'elle était et encore moins faire voir un côté d'elle qu'elle ne supporte vraiment pas. Bien qu'elle n'y peut rien elle était comme ça et pas autrement. En fait elle se voyait avec Shiro comme si elle était avec son frère aîné, c'était exactement pareil, dès qu'elle était en sa compagnie sa finissait toujours pas être avec des caractères méchant et très sadique parfois, bien qu'ici il n'y a rien de sadique avec Shiro et heureusement, parce qu'elle n'aurait pas su survivre à un autre genre de dispute comme avec son frère, elle avait quand même quitté le pays pour plusieurs raisons, donc lui la raison malheureusement. Bref elle venait encore de faire une fois sa mauvaise tête et lui avait bien fait comprendre que si elle avait eu un bikini elle serait allé directement pour être sur de bien se rafraîchir, mais, vu qu'elle n'avait pas non plus de serviette ben voilà, elle n'avait pas réellement penser à prendre tout ça, vu qu'au départ elle n'était pas sensée se retrouver à la piscine.

Quand elle le regarde à travers ses lunettes solaires, à quoi pouvait-il bien penser maintenant, elle avait l'impression qu'il était parti dans des pensées si profonde qu'il aurait du mal à s'y enlever, mais, lorsqu'il reprit conscience si on pouvait dire ça. Elle allait se lever pour essayer de le faire revenir parmi le monde des êtres vivants et non des rêves, mais, il revient tout seul comme s'il était déçu, son pressentiment d'une vision ce fit alors confirmé lorsqu'il lui lâche qu'il regrettait aussi, là son sous-entendu elle l'avait bien compris, elle sourit à ça alors c'était ainsi qu'il voyait Anaïs, elle avait beau l'imaginer en train de l'imaginer elle en bikini. Elle n'avait pas pu s'empêcher de sourire à ça et lui répondit tout aussitôt qu'il avait fini sa phrase.

"Oh faut pas être si déçu que ça, il y aura d'autre occasion."

Oui des occasions, il n'allait certainement pas en manqué surtout avec eux d'eux. Pour essayer de se montrer sur son vrai jour, elle avait entamé le truc du club de couture, oui elle avait envie de le taquiner et elle avait adoré sa réaction, son visage en décomposition totale, elle l'imaginait bien baraqué comme il était avec un vêtement d'une main et de l'autre avec une aiguille et du fils, ça pouvait être assez marrant de le voir ainsi, pourtant elle ne divaguait pas sur ses pensées, non elle restait zen et elle avait eu du mal à reprendre son sérieux tellement qu'elle avait éclaté de rire oui c'était vraiment le cas de le dire, ah non si elle avait continué elle en aurait eu les larmes aux yeux à force de rire, elle était contente il ne s'y était réellement attendu, ça aurait été moins marrant s'il s'était attendu à quelque chose comme ça, ça n'aurait pas été du tout marrant et elle aurait été à nouveau de mauvaise humeur. Enfin, non pas de mauvaise humeur se serait exagéré tout de même. Elle l'écoutait ainsi donc il était dans le club de boxe et plus précisément le capitaine, pourquoi ça ne l'étonne pas. Elle tourna sa tête vers lui et lui sourit.

"Oui j'avais plus ou moins visé juste, mais, je n'aurais pas pensé que tu en serais le Capitaine, ça ne doit pas être de tout repos quand même?"

Oui, oui elle l'avait accentué sur une interrogation, après tout elle ne voudrait pas être capitaine d'un club, bien trop de boulot à gérer et puis avec les études qu'elle avait choisi, elle se demande même si elle saura aller à son propre club qu'elle avait rejoint bonne question en début d'année se serait assez facile, mais, pour le reste de l'année elle n'en a aucune idée malheureusement. Bah elle n'est pas pressée elle verra bien le jour ou ça arriverait, il faut vivre comme bon nous semble tels était sa réplique. Finalement les petites choses firent qu'elle lui dit vraiment la raison pour laquelle, elle était aussi énervée par le fait qu'il l'avait éclaboussée et qu'elle s'était montrée aussi folle que possible, maintenant il savait le pourquoi. Elle l'écouta ainsi donc il savait faire les premiers soins si quelqu'un se noyait, ça la rassurait un peu, elle sourit à ça et le regarde en soulevant ses lunettes de sa main.

"Donc je peux t'appeler si un jour je viens à la piscine, ainsi je suis sur que j'aurais mon propre sauveteur. Je compte sur toi alors!!"Sourire sincère, quand il parle de la pleine lune, elle le regarde. "Pourquoi? Il se passe pas quoi les nuits de pleine lune?"

S'il ne lui dirait pas, elle irait voir elle-même, ce genre de choses savait tendance à lui titiller sa curiosité, toute manière elle verra bien ce qui se passerait alors les nuits de pleine lune, bien qu'elle n'est pas dans une histoire fantastique et qu'elle ne voit pas ce qui pourrait arriver. Elle mit à nouveau ses lunettes sur son nez tout en l'écoutant, si elle s'en était rendue compte, mais, n'avait pas vraiment trouvé un meilleur moment pour lui parler de ça, avec les situations précédentes, elle se voyait mal lui sortir d'un coup, ouè au fait t'es pas 100% japonais n'est-ce pas, non ça ne l'aurait pas vraiment fait, alors oui elle pose maintenant la question.

"Non rectification, j'ai vu la différence, je n'ai juste pas trouvé le bon moment pour y faire part, ainsi donc tu es américain, tu as vécu en Amérique alors? Ou ici directement au Japon?"

Quoi! Il se pouvait que son père avait été dans ce pays pour voir des choses ou s'entraîner où elle ne sait quoi d'autre, qu'il a fiat la connaissance d'une japonaise et que finalement il avait habité ici ou alors complètement le contraire, il pouvait y avoir plusieurs scénarios différent dans ce qu'il avait dit, alors normal qu'elle se pose des questions. En tout maintenant elle était devenue bien plus sympathique qu'avant, elle s'était réellement calmée et était contente de partager une conversation avec Shiro. Elle redressa encore fois ses lunettes pour les mettre sur sa tête, elle le regarde alors il voulait savoir pourquoi elle avait entamé des études ainsi.

"Pour faire chier mes parents qui voulaient me foutre en économie. Précisément, je voulais absolument voir ce pays, il m'ont mis une condition si je voulais étudier ici je devais aller en économie, mais, j'ai réussi à me faire entendre haut et fort pour aller en médecine pour comment celle-ci fonctionnait par rapport à chez nous, pas pour faire infirmière tu enlèves cette idée de ta tête. Sinon je n'ai pas encore réellement de but pour la suite des choses. Je verrais en tant voulu, déjà terminer mes études c'est un but que je me fixe."

Elle le regardait avec un visage dès plus normal pour une fois, certes, elle ne montrait pas spécialement ce qu'elle voulait vraiment montrer et montrait un visage neutre, mais, lorsqu'elle était contente ou quoi elle pouvait très bien montré ses sentiments.

"Et toi alors? C'est pour faire acteur ou réalisateur? Bien que je te vois bien dans le rôle d'acteur du style Rocky enfin dans ce genre de film." Elle lui sourit en disant ça. Elle avait enfin une vraie conversation maintenant avec lui.

Sujet: Re: Il fait chaud ici... Dim 25 Sep 2011 - 17:18

Et oui, j'avais craqué, je m'étais laissé aller à imaginer Anaïs en bikini... Ce n'était pas ma faute aussi !! C'était elle qui avait prononcé ce mot tabou en présence d'un homme dans la fleur de l'âge !! Et puis, c'était un réflexe d'imager tout ce qu'on me disait, c'était souvent bien plus simple et parfois, ça m'aidait à me mettre à la place de l'autre quand il me raconter ses histoires ou d'autres trucs dans le genre. Là, par exemple, elle avait bien précisé que sa réaction violente était due au fait qu'elle ait été habillée lorsque je l'avais éclaboussée, ce qui voulait bien dire ce que ça voulait dire: si elle avait été en bikini, sa réaction n'aurait pas été la même, elle aurait été de meilleure humeur et tout se serait passé différemment !! Dans le même temps, ce qui était fait était fait, je n'allais tout de même pas lui reprocher d'être venue habillée alors que cette tenue-ci lui allait très bien, moins bien qu'un bikini à mon avis mais bon, on ne pouvait pas tout avoir dans la vie. A la base, j'étais parti pour ne tomber sur personne ici, j'étais déjà bien content d'être tombée sur une nouvelle étudiante, étrangère qui plus est !! Celle-ci était française, et je me rendais compte que c'était bien la première fois que je parlais à une française ici, au Japon, j'en avais croisé quelques unes durant mon séjour aux USA mais, ça remontait à si loin que je ne m'en rappelais plus vraiment...

Quelque part, ma déception devait se lire sur mon visage ce qui n'était pas du tout une bonne chose pour moi. Pourquoi ? Parce que si la française voyait que j'étais déçu, elle commencerait à se poser des questions sur la raison pour laquelle je l'étais et, en se remémorant ce qu'elle m'avait dit juste avant cette phase de rêve éveillée, si elle était un minimum maligne, elle ne tarderait pas à comprendre à quoi je pensais et pourquoi, en tant que mec, j'étais si déçu !! Bien entendu, cette hypothèse n'était valable qu'à condition que cette blonde ne soit blonde que physiquement parlant comme elle passait son temps à me le faire comprendre ! Malheureusement pour moi, je commis une erreur avec ma phrase suivante qui affirmait que je regrettais la même chose qu'elle. Quelques secondes plus tard, elle tentait de me consoler, un sourire aux lèvres - signe qu'elle avait bien compris ce à quoi je faisais allusion - en me disant qu'il y aurait d'autres occasions. Mon regard s'illumina alors, tout à coup, on aurait dit que je reprenais du poil de la bête avec ses simples mots et, pire que tout, que je n'attendais que ça !! Bref, je devais passer pour un malade dont le bonheur dépendait de la présence ou non d'une française blonde en bikini.

Je ne répondis rien à ça, je me contentais juste de reprendre une expression neutre, préférant faire comme si de rien n'était, mieux valait qu'elle évite de prendre les étudiants japonais, d'après elle, du coin pour des obsédés du maillot de bain ou encore du T-shirt mouillé, sachant qu'en guise de bonjour je lui avais balancé de l'eau à la figure. D'ailleurs, maintenant que j'y pensais, le résultat aurait été bien plus intéressant si elle avait porté un haut blanc et non pas noir !! Décidément, on aurait dit qu'elle faisait exprès de me décevoir comme ça !! Non pas vraiment, depuis quand on se rendait à la piscine habillée normalement plutôt qu'en maillot de bain, ou encore avec un vêtement noir au lieu d'un haut blanc qui laissait voir à travers lorsqu'on foutait de l'eau dessus !!!! Cette Anaïs n'allait pas faire long feu dans ce pays si elle continuait à contrarier les habitants comme ça, elle allait devoir se reprendre, et vite !! Hmm, j'espérais que comme les êtres humains ordinaires, elle ne lisait pas dans les pensées parce que sinon, sa réaction ne tarderait pas par rapport à ce à quoi j'étais en train de penser actuellement.
Par la suite, j'écoutais sa blague sur le fait que je faisais partie du club de couture, réagissant aussitôt, elle éclata de rire avant de reprendre son sérieux et de supposer que je faisais partie d'un club spécialisé dans le combat. Je ne tardais pas à la corriger sur certains points avant de lui dire la vérité: j'étais Capitaine du club des sports de combat, et ma spécialité, c'était la boxe. Ce qui me fit rire ensuite, ce fut de l'entendre dire qu'elle avait plus ou moins trouvé, elle ne voulait surtout pas admettre qu'elle avait eu tort, alors que c'était bien le cas. Elle avoua qu'elle n'aurait pas cru que j'en serais le capitaine avant de me demander si ce n'était pas trop fatiguant, à sa manière bien sûr. Je lui répondis alors:

"Bah non, t'avais tout faux. Le combat n'est pas une spécialité, tout un club est réservé aux Sports de Combat et c'est le club dont je suis le Capitaine. - et oui, je n'avais pas l'intention de la laisser s'en tirer avec l'impression d'avoir eu raison, je poursuivis - ça fait des années maintenant, donc je n'y fais plus trop attention. Par contre, accueillir de nouveaux membres est toujours une étape compliquée, surtout que certains anciens ont un sens de la camaraderie unique. Je suis donc obligé de gérer les écarts de conduite, il n'y en a pas beaucoup mais bon, quand tout dégénère, calmer les ardeurs de chacun est une tâche des plus ardues. Mieux vaut se tenir à l'écart quand ça arrive..."

Apprenant alors le pourquoi de sa paranoïa plus qu'excessive, je fis comme si de rien n'était et cachait ma colère et mon indignation par rapport à ce qu'on lui avait fait subir par le passé. Sachant qu'il y avait une chance pour qu'elle ne se soit pas rendue compte de ce qu'elle venait de balancer, je ne voulais pas lui donner la preuve qu'elle avait révélé toute la vérité sur un épisode traumatisant de son enfance ou de son adolescence, je n'en savais rien en vérité. Ainsi, histoire de la rassurer alors qu'elle se trouvait à la piscine avec moi en ce moment même bien qu'au lieu d'être dans l'eau, nous étions installés sur des transat et faisions connaissance, je lui fis savoir que je connaissais les bases de la réanimation, c'était-à-dire, massage cardiaque et bouche-à-bouche. Je disais cela sur le ton de la plaisanterie même si dans le fond j'étais sérieux sur le fait que je savais vraiment comment réanimer quelqu'un. En gros, je plaisantais pour ne pas donner un air trop sérieux à cette conversation. Le but n'était pas d'accentuer sa peur mais bien de lui faire comprendre qu'elle n'avait absolument rien à craindre avec moi, ni même quand j'étais dans le coin en fait.

Sa réponse m'étonna par contre, surtout qu'elle avait carrément relevé ses lunettes pour me regarder droit dans les yeux en me sortant ça ! Ainsi, elle désirait un sauveteur personnel. J'allais finir par croire que sauver les gens était une seconde nature chez moi. Je ne me prenais pas pour un héros attention ! Et encore moins pour un superhéros vu que je n'avais pas de super-pouvoirs - malheureusement - et pourtant, je n'étais pas le genre de personne à rester immobile lorsqu'une personne était en danger, généralement, je sautais dans le tas et faisais tout mon possible pour aider la personne. Enfin bref, si elle voulait un réanimateur personnel, j'étais prêt ! Après, elle était quelque peu "bloquée" par rapport à ce que j'avais dit sur les nuits de pleine Lune... Quoi de plus normal quand on arrivait de l'Europe, là-bas, les choses devaient être bien plus normales qu'ici, j'en mettrais... mon ongle à couper ! Quoiqu'il en soit, elle me questionna à ce sujet cherchant à savoir ce qu'il se passait de particulier ces nuits-là. J'espérais pour elle qu'elle n'avait pas l'intention de sortir pour vérifier parce que sinon... Je décidai de lui répondre mais sans le vouloir je laissais mon instinct prendre le dessus sur ma raison, et le résultat donna quelque chose de très inquiétant !!

"Bien sûr ! D'ailleurs, on peut faire un essai maintenant pour voir ce que ça donnerait, non ? Tu sautes dans la piscine, tu te noies, je te sors de l'eau et te réanime à coup de bouche-à-bouche et de pressions sur ta poitr-... - je me mis à tousser, je faisais semblant bien sûr mais je n'avais pas eu le choix sur ce coup-là, je devais changer de sujet et vite - HEM ! Les nuits de pleine Lune ? Il se passe des choses fascinantes... mais particulièrement dangereuses crois-moi. Une nuit, j'ai été poursuivi par une horde de lycéens et d'étudiants, ça y ressemblait en tout cas, dans l'enceinte de l'académie, et j'ai dû me planquer derrière une machine à laver jusqu'à ce que le jour se lève. Donc, à moins que tu ne tiennes à subir quelque chose que j'ai évité de justesse, ne t'aventure pas n'importe où ces nuits-là. Conseil d'ami."

Mon ton et mon expression avaient clairement laissé comprendre que j'étais des plus sérieux quand je parlais de ces phénomènes particuliers qui n'arrivaient qu'une fois par mois. Si elle tenait à passer des études en toute tranquillité, il allait falloir qu'elle écoute mes conseils: c'était une question de vie ou de mort. Au pire, si elle tenait vraiment à voir ce qu'il se passait ces nuits-là, elle n'avait qu'à le faire, mais pas seule, car une proie isolée était toujours plus vulnérable qu'une proie accompagnée: c'était le B-A-Ba de la chasse, diviser pour mieux régner, ce qui voulait bien dire que si une personne était accompagnée, elle était plus difficile à atteindre !!
Encore une fois, Anaïs démontra son côté "j'aime pas avoir tort" en réagissant à ma remarque sur le fait que j'avais été déçu de voir qu'elle n'avait pas compris tout de suite que je n'étais pas japonais à 100%. Et oui, d'après elle, elle attendait juste le bon moment pour m'interroger sur ce sujet-là. Mais oui, le bon vieux coup du "bon moment", elle aurait pu trouver mieux franchement !

"Je suis né et j'ai grandi ici à Keimoo. Mais j'ai aussi vécu quelques années aux Etats-Unis avec mon père, c'est pour ça que je t'appelle par ton prénom et pas par ton nom de famille comme le font généralement les japonais. J'avais 14ans quand je suis revenu ici.

Tout de suite après, je l'interrogeai sur les raisons qui l'avaient poussée à faire des études de médecine, j'appris alors qu'elle était une véritable rebelle dans son genre. Tôt ou tard j'aurais fini par le deviner, c'était sûr au vu de ses réactions unique en leur genre, néanmoins, le coup de la blonde rebelle était de ce qu'on ne croisait pas tous les jours. Une future infirmière - zut alors ! ce n'était pas ce qu'elle comptait faire ! - bref, une future diplômée en médecine à la fois blonde et rebelle, c'était du jamais-vu !! N'empêche qu'elle n'était pas sympa à briser les espoirs des gens comme ça: c'était méchant tout simplement !! En plus, il semblait qu'elle prenait beaucoup de plaisir à malmener mes espoirs ! A croire qu'elle se vengeait carrément. Mais pourquoi ? Telle était la question, je n'avais fait qu'être sympathique avec elle, je ne méritais pas un traitement pareil. En tout cas, son but premier était de terminer ses études, ce qui, en gros, voulait dire qu'il y avait toujours une chance pour qu'elle finisse infirmière. L'espoir fait vivre comme on dit.

"Si tu voulais juste voir ce pays, t'aurais pu y venir pendant les vacances plutôt que de te lancer dans des études auxquelles tu n'avais même pas pensé au départ, tu ne crois pas ? Enfin, si ça se trouve tu seras la première infirmière française diplômée ici, à l'Académie Keimoo. - et non, je ne lâchais pas l'affaire moi non plus, elle finirait infirmière, je ferais tout pour en tout cas ! - C'est bien beau de vouloir jouer les rebelles mais bon, t'as plus 14ans, tu devrais arrêter les caprices..., et surtout, arrêter de vouloir à tout prix briser les espoirs d'un homme qui, si ça se trouve, deviendra l'homme de ta vie !!"

J'étais en plein délire !! Le soleil devait taper trop fort sur ma tête et le résultat donnait cela: je racontais n'importe quoi et j'étais incapable de m'en empêcher. La chaleur avait dû faire fondre quelques unes de mes cellules nerveuses, ce n'était vraiment pas bon pour moi. Mieux valait que je me rafraîchisse les idées, non ? Et pour cela, rien de tel qu'un bond dans la piscine suffisamment fraîche pour me réveiller !! Je me levai d'un coup alors qu'elle me posait des questions sur mes projets à moi. Acteur ou réalisateur ? Posant ma serviette sur le transat, je me tournai vers elle alors qu'elle me parlait de jouer un rôle dans le style de Rocky. Je savais qui c'était, j'étais à moitié américain quand même, et en plus, je faisais de la boxe depuis près de la moitié de ma vie, il était donc évident que je connaissais ce film ainsi que l'acteur qui jouait dans ce film. Cependant, ma réaction ne fut en aucun cas ce qu'on aurait pu prévoir: je ne souris pas, n'eus pas l'air flatté du tout qu'on me compare à cet homme et à ce qu'il faisait dans ce filme. Ouaip, je n'étais pas du tout content !! J'étais même presque en colère, j'étais vexé surtout !! Cette Anaïs me connaissait vraiment très mal - ça faisait à peine une demie heure qu'on parlait en même temps - pour oser me comparer à lui et croire, avec son sourire que je trouvais niais par-dessus le marché, que ça me ferait plaisir. Et bien, ce n'était pas du tout le cas et je comptais bien le lui faire comprendre, pas en criant bien sûr, mais en parlant calmement, bien que mon ton serait à la fois froid, dur et cassant.

"Tu parles du film où le héros se fait massacrer pendant 14 rounds avant de gagner par on ne sait quel miracle en 2 temps 3 mouvements ? Tu parles du film où le héros est si défiguré à la fin qu'il parait plus mort que vivant alors que son adversaire lui-même est pratiquement intact ? Tu parles du film où le héros épouse la soeur de son meilleur ami ? Il manquerait plus que ça ! Mon but n'est pas de vivre à travers la boxe, sinon je ferais en sorte de devenir pro, par contre, j'ai bien l'intention de devenir acteur. Je pourrais toujours réaliser d'ici 30 à 40ans, mais pas avant... Rocky... pff ! La bonne blague."

Me détournant d'elle histoire qu'elle comprenne bien que ce genre de comparaison était à éviter dorénavant, je m'approchai de la piscine. Je me demandais si je n'y étais pas allé un peu fort en réagissant comme ça. OK, je n'aimais pas du tout cette comparaison, mais comment aurait-elle pu le deviner ? Elle n'était pas médium quand même !? Je me demandais bien comment elle allait pouvoir réagir, si ça se trouvait en plus, elle, elle était fan de ce film ! J'adorais ce film moi aussi, ou plutôt ces films, comme la majorité des boxeurs en tout cas, mais ce n'était pas pour autant que je désirais tourner dans le même genre de film. Il y avait des choses que je trouvais abusé à l'intérieur, et d'autres que je n'appréciais pas trop comme je lui avais fait remarqué. Mis à part ça, ils étaient vachement bien, surtout que les films sur la boxe étaient rares ! Enfin bref, j'étais de nouveau au bord de la piscine quand je me tournais vers elle et déclarai avec un ton qui n'avait plus rien à voir avec celui que j'avais eu quelques instants plus tôt. Celui-ci était même tout le contraire, il était léger, chaleureux et presque enjoué, ce n'était pas mon genre de sautiller dans tous les sens un sourire aux lèvres donc voilà.

"Bon sinon, t'acceptes mon invitation à nager cette fois ? Je te promet que je ne tenterais pas de te noyer. - petit rire histoire de détendre l'atmosphère - Allez Anaïs, un p'tit effort, tu peux laisser tes affaires sur le transat', y'a personne d'autres ici, t'as donc aucune crainte à avoir. A part moi, personne te verra - je me demandai si je parviendrais à la convaincre, son côté tête de mule était peut-être plus gros que je ne le pensais - j'te le revaudrai en nature t'inquiète pas - un petit clin d'oeil le temps de voir sa réaction avant de me mettre à rire et d'ajouter - bon sérieux, t'auras qu'à me demander quelque chose en retour, je ferais en sorte de te l'accorder. OK ?"

Sur ce, je me laissais tomber en arrière et ne tardais pas à être immergé sous l'eau. Il n'y avait rien de tel que la piscine pour se remettre les idées en place. Quelques secondes plus tard, je remontai à la surface, plaçai mes bras sur le rebord et observai Anaïs. Qu'allait-elle décider ? Ce serait très embêtant pour moi si elle refusait encore une fois, j'avais sorti de bons arguments en plus, mis à part moi, personne ne la verrait nager, j'avais aussi promis de ne pas la noyer ce qui devait aussi la rassurer, et en plus, dans le cas où ça ne se passerait pas bien pour elle une fois qu'elle serait dans l'eau, elle serait en droit de se venger en me demandant quelque chose en retour. Un homme n'avait qu'une seule parole après tout, le tout, c'était qu'elle ne me demande pas un truc vraiment impossible à faire, du genre plonger dans un volcan, ou encore boire de l'acide, voire même me faire un garçon. Et oui, pour un hétéro comme moi, mieux valait encore boire de la lave en fusion, je n'étais pas contre l'homosexualité, c'était juste que je n'étais pas de ce bord-là, je ne pouvais pas me forcer à voir les autres hommes de ce point de vue-là quand même ?! En attendant de voir ce qu'elle comptait faire, je lui posai une nouvelle question:

"Dis-moi Anaïs, vu que ça fait pas longtemps que t'es arrivée au Japon, t'as déjà trouvé un endroit où vivre ? Tu séjournes ici dans l'académie ou t'as une maison avec tes parents dans le coin ?"

Ce n'était pas parce que j'étais dans l'eau que je ne pouvais plus parler, et ce n'était pas parce qu'elle refusait de nager avec moi - même si ça me dérangerait un peu - que je ne lui parlerais plus. Après tout, je n'étais pas le genre à faire la tête pour si peu. Elle était nouvelle dans le coin, et m'avoir parmi ses premières connaissances à Keimoo serait plus un avantage qu'un inconvénient pour elle, elle ne tarderait pas à s'en rendre compte d'ailleurs. J'étais le genre de personne qu'on aimait avoir de son côté, surtout au tout début, quand on n'avait pas encore posé ses marques.

Invité

Il fallait le dire elle était tombé sur un phénomène avec lui, enfin au moins elle ne s'ennuyait pas de la journée il fallait le dire, autant avouer c'était même parfois assez marrant de le voir réagir ou plus précisément dans ce cas le voir penser à des choses auquel Anaïs aime trouver les réponses, puis il fallait bien l'avouer que son comportement laissait bien voir parfois ce qu'il imaginait dans sa tête et ça Anaïs le voit clairement, après tout elle l'avait bien observé même si on pourrait croire le contraire, mais, que voulez-vous on ne sait pas vraiment qui sont les personnes, ce n'est pas en parlant avec pendant une heure qu'on sait directement qui est qui. Non, mais, ici elle voyait bien un peu le personnage qu'il était, bah ce n'était pas pour la déranger, au contraire elle commençait même à l'apprécier, chose assez rare parfois.

Finalement, elle avait vu juste avec le bikini, il fallait aussi dire que son attitude laissait bien voir ce qu'il pensait, mais, en plus sa phrase l'avait carrément mise sur la voie, peut-être sans ses réactions ou quoi elle aurait eu plus dures de savoir à quoi il pensait, bien qu'elle se doute à quoi pense souvent un garçon, habitant avec deux frères elle en connaît un rayon sur eux, alors ce n'est pas elle qu'on fera croire l'inverse de ce qu'il pense. N'empêche, elle aimait bien ses réactions, surtout avec le club de couture, il fallait l'avouer elle avait réussi à le taquiner, bah Anaïs sait rire il faut pas croire le contraire, c'est bien souvent une fausse idée qu'on se fait d'elle dès qu'on la voit, ce n'est pas parce qu'elle ne parle pas beaucoup ou qu'elle se montre distante avec les gens, que c'est une fille au coeur de pierre bien loin de là d'ailleurs, elle ne dirait pas qu'elle a coeur à fleur de peau, faut pas exagérer quand même, mais un coeur simple qui lui dicte directement ce qu'elle veut, c'est déjà pas mal. C'est ainsi que l'histoire du club reprit des plus belles. Il ne voulait pas en démordre, pour elle ça restait un club, que ce soit en spécialisation ou non, pourquoi se casser la tête à réfléchir, la boxe ok = club sportif de combat point barre, ça s'arrêtait là, mais, le voir ainsi défendre sa partie, la faisait assez souri aussi.

"Ok, ok bien que pour moi ça reste quand même la même chose, un club reste un club que ce soit hors spécialisation ou pas, bref ta raison j'ai eu tort." autant ne pas en débattre plus et se rendre des plus ridicule. "ah oui les nouveaux arrivants, ça doit pas être facile quand même, mais, bon si tu es Capitaine, c'est que tu es le mieux placé pour le faire en tout cas jusqu'à la fin de tes études. Je dois dire chapeau, ça ne doit pas être facile tous les jours quand même. Enfin si tu aimes ça c'est le principal aussi."

Voilà qui était fait et dit, elle se stoppait là ne servant à rien de dire autre chose, se serait faire des phrases à rien et en plus à se rendre des plus inutiles surtout. Par la suite oui il avait gagné elle avait déballé le pourquoi de son agression envers lui quand il l'avait mouillé, c'est une bien bête histoire quand on y pense, se faire couler par amusement par les amis de son grand frère, alors qu'elle était une très bonne nageuse, voilà comment casser quelqu'un définitivement, à cause de ça elle avait dû arrêter ses entraînements de natation et ses compétitions, pour se diriger ici vers un club, qu'elle avait choisi vraiment parce qu'elle ne voulait pas s'ennuyer par la suite. ainsi, elle lui fit part qu'elle l'appellerait le jour où elle irait à la piscine, il aurait l'occasion en plus de la voir un bikini, ce qu'il voulait voir depuis le début, une autre occasion pour lui de mater les filles. D'ailleurs c'était certainement pour ça qu'il était venu ici à la base, voir ces belles jeunes filles en bikini, mais, il n'avait pas eu de bol avec Anaïs. Elle allait entamer quelque chose, mais, il répond aussitôt, elle l'écoute attentivement. Elle ouvre des grands yeux, mais, bien sur comme si elle aille faire ça! Il est fou oui!!

"Hors de question, même si je sais que tu es là, tu es malade, je ne vais pas sauter pour le plaisir de me faire sauver, je ne suis pas folle à ce point non plus." dit-elle d'un ton plus au moins calme, quand elle écoute la suite de son histoire avec les pleines lunes. Comment ça il y a des fous ici, elle aurait peut-être mieux fait de rester dans son pays finalement... ils sont pire que chez eux. C'est avec une tête un peu effrayée qu'elle lui répond. "non, mais, il y a des malades ici, ce n'est pas possible, je suis dans un asile de fous, je ne vois que ça, comment une horde de lycéens peut se comporter ainsi, je crois pas au surnaturel, et ben merci du conseil j'éviterais de me balader les nuits de pleine lune "

Enfin elle dit ça, mais, ce n'est pas comme si elle regarde à chaque fois la lune pour savoir si oui ou non c'était un jour de pleine lune, elle se doute bien qu'elle se retrouvera une nuit de pleine lune dehors, ces choses-là ne lui arrivent cas elle, donc elle savait qu'elle devait faire attention, mais, sait très bien qu'elle finira par un jour y tomber dessus, et cette nuit-là elle devra faire très attention. Elle prit à nouveau un visage normal et l'écoute, ainsi donc il a habité ici et aux USA et ben voilà qui est bien, au moins elle connaît maintenant une personne et qui plus ait n'est pas 100% Japonais. Elle avait de la chance au final elle qui pensait qu'elle ne rencontrerait que des Japonais, et ben non elle était contente.

"Et ben je suis contente de connaître une personne alors qui n'est pas 100% japonais, je me sens moins seule d'un coup dans ce pays."

Quant à ses autres propos, sur lesquels elle devrait arrêter de faire sa rebelle et qu'elle n'avait plus 14 ans, il serait bien étonné de savoir comment elle a vécu jusqu'ici, ça se voyait que sa vie à lui n'avait pas été dirigée depuis la plus tendre enfance par ses parents, en faisant ceci en écoutant cela, sans savoir dire non parce que tu as peur de blesser tes parents, alala c'est bien à ça qu'on voit que les gens ne voient pas plus loin que leur bout de leur nez, après tous les gens ne poussent jamais les questions et les réflexions aussi loin qu'Anaïs le fait, mais bon il avait tort quand même, puis ce n'était pas non plus le genre de rebelle qu'on voyait tous les jours.

" C'est facile pour toi dire ça, mais, après tout tu ne sais pas comment j'ai vécu jusqu'à maintenant dans ma famille, donc oui pour toi c'est sur tu me vois comme la petite rebelle qui ne supporte pas les ordres, qui aime franchir les interdits et bien d'autres choses encore qui seraient bien trop longues à énumérer, mais, bon c'est l'image que tu t'es faite à toi de voir si tu la garderas ou pas." C'est vrai elle n'avait pas tort, il ne la connaissait pas et elle non plus ne le connaissait pas autant, mais, voilà qu'on dise d'elle qu'elle fait des caprices, faut pas abuser quand même, c'était bien l'un des premiers caprices qu'elle avait fiat et encore elle aurait voulu aller en mécanique et elle avait dû renoncer si elle voulait venir ici. "je suis déjà venue en vacances avec des amis, puis si je suis ici c'est parce que j'aime ce pays et voir différente chose et enlève une fois pour tout de ta tête que je deviendrais infirmière, je serais médecin"

Elle s'était réinstallée correctement sur le transat, quand elle entend Shiro parler, ouah elle eu un choc, elle ne l'avait jamais vu aussi en colère que maintenant, qu'est-ce qu'elle a dit pour le mettre en pétard comme ça, elle avait ravalé sa salive difficilement tellement elle avait été surprise de l'entendre ainsi, ok elle n'avait pas spécialement fait une comparaison avec l'acteur Rocky, certes, elle aussi trouvait que c'était abuser comme il le dise bien on ne sait pas quel miracle il gagne en deux trois mouvements, mais, ce n'était pas pour ça qu'il devait le prendre mal, surtout qu'elle n'avait pas dit ça méchamment, là elle était vraiment énervée aussi et lui répond tout aussi froidement que lui.

" ça va pas besoin d'être aussi en colère, je demandais juste, moi aussi je trouve le film abusé, mais, je voyais plus ce que j'ai dit dans le sens de la réalité, avec de vrais combats et non pas des trucages comme dans les films, pas besoin de le prendre aussi mal, surtout cas la base j'avais dit ça parce que tu faisais de la boxe et que je te voyais bien dans un film comme ça, ta passion dans un film, c'est tout."

Elle détourna carrément sa tête en le voyant s'éloigner, rah qu'est-ce qu'elle détestait ça, là il fallait qu'elle se calme aussi parce qu'il l'avait engueulé pour rien en plus et ça elle déteste vraiment, elle lui répondrait et le regarderait lorsqu'elle en aurait envie et pas parce que monsieur se montre gentil après. En tout cas elle lui avait bien fait comprendre qu'elle ne le comparaissait pas du tout à ce Rocky de pacotille. Quand elle l'entend à nouveau parlé, le ton était carrément changé, c'est vrai qu'en y pensant pour lui ça avait dû être plus vexant qu'autre chose quand elle avait dit ça, si elle fait abstraction de ça, dans l'ensemble il était plutôt cool ce Shiro, c'est ainsi qu'elle tourne sa tête vers lui. Mais, pourquoi il voulait absolument qu'elle ait dans l'eau! Non, met il a déjà oublié ce qu'elle venait de lui dire? Elle le regardait et regarde l'eau avec un dégoût des plus profonds qu'elle peut avoir, comme un enfant qui déteste manger les légumes.

" Pourquoi tu as envie absolument que j'aie dans l'eau, je n'en vois pas spécialement l'intérêt, enfin si on met la chaleur de côté bien sur. Et ne prend pas l'excuse du fait qu'il fasse aussi chaud!"non, mais, elle voyait déjà bien ici son excuse il fait chaud un peu dans l'eau te fera du bien, certes, elle aurait bien voulu aller dans l'eau, car, en plus de ça la chaleur commençait vraiment à l'étouffer. "en nature hein, ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde, sérieusement, tu as intérêt alors à respecter cette part que tu as dite, si je viens, toute manière je ne te lâcherais pas tant que ça ne sera pas fait."

Dans un sens, elle avait envie d'aller dans l'eau, comme il l'ait si bien dit personne n'était là autre qu'eux deux, donc se serait assez facile même si elle risque de se noyer surtout qu'elle avait en plus son sauveteur juste à côté, restait juste le problème du bikini, elle était en sous-vêtement, top et short, comment elle allait faire, elle n'allait pas aller avec ses habits dans l'eau, ça la gênerait plus qu'autre chose, maintenant c'est vrai qu'elle pourrait enlever son top et son short et y aller en boxer et soutient gorge, surtout qu'on pourrait croire à un bikini si on la voyait ainsi. "C'est bon ta gagner... J'arrive, mais, je reste où j'ai pied c'est bien clair!"

C'est ainsi qu'elle dépose ses lunettes de soleil sur le transat, qu'elle prit un élastique dans la poche de son short pour faire une queue-de-cheval assez haute remontée un peu un chignon, car, ses longs cheveux blonds étaient assez gênants, puis elle regarde quand même un peu aux alentours, puis finalement enlève son top noir, puis son short avec grâce bien sûr pour ensuite les déposer sur le transat, elle se doutait qu'il l'avait matée après tout c'est un mec faut pas l'oublier, elle n'allait pas commencer à se cacher toute manière il l'aurait vue quand elle serait sortie de sa cachette alors autant le faire devant lui, bon c'est sur ce n'est pas un bikini, mais, c'est déjà bien non? C'est ainsi qu'elle se dirige vers le bord où Shiro était en reculant bien là où elle aurait pied ce qu'il veut dire à la limite avant de tomber dans le bassin de la grande profondeur. Elle s'assied d'abord sur le bord mettant ses jambes dans l'eau et regardant l'eau, à moitié stressée il fallait quand même le dire. Elle regarde Shiro pour lui répondre à sa question.

" Non, je n'ai pas de maison, ma famille est restée en France, ici je suis dans une chambre universitaire à l'académie, bien plus pratique pour moi, surtout que j'ai le sommeil lourd. Et toi tu es dans une chambre ou tu habites quelque part d'autres?"

D'un ton calme qu'elle avait dit tout ça, quand finalement elle se décide enfin à aller dans l'eau, elle se laisse tomber doucement pour éviter de mettre sa tête dans l'eau ce qu'elle ne supporte pas depuis la noyade, à moitié dedans, elle se retourne pour être face au bord et avoir de l'emprise sur celui-ci, puis se laisse aller doucement dans l'eau, là elle sent enfin qu'elle touche le sol et peut enlever ses mains qui s'étaient agrippée au bord, elle regarde ensuite Shiro.

"Voilà je suis dans l'eau j'espère que tu es content maintenant, mais, je reste ici je ne bouge pas d'où je suis, j'avoue sa fait du bien avec cette chaleur. Tu avais raison sur ce point. Et ben ça faisait longtemps que je n'étais plus rentrée dans l'eau comme ça."

Elle reste près de lui, sans pour autant quitter le bord des yeux, elle était presque installée comme lui, sauf qu'elle s'était son dos qui était contre le mur de la piscine, ne voulant pas spécialement bouger, car, elle savait que si elle glissait elle se retrouverait la tête sous l'eau et sans avoir pied, ça il en était hors de question. Elle était toujours aussi stressée quand même, pour elle s'était un vrai calvaire d'être dans l'eau comme ça. Ses cheveux longs.

Sujet: Re: Il fait chaud ici... Jeu 29 Sep 2011 - 23:29

Continuant de la chercher jusqu'à ce qu'elle cède, je finis par obtenir gain de cause. En effet, à force d'insister sur le fait qu'elle avait eu tort sur le club dont je faisais partie, elle avait fini par laisser tomber, chose que je n'aurais pas cru qu'elle ferait. Il fallait croire que son côté tête de mule avait des limites au final, ce qui voulait dire qu'elle était largement en mesure de se contrôler lorsqu'elle le désirait vraiment. Elle avait bien compris qu'il était inutile de poursuivre sur ce sujet-là, surtout si c'était juste pour décider de qui avait eu tort et de qui avait eu raison. Bien entendu, tout ça ne concernait qu'elle car c'était elle qui avait fait des suppositions qui s'étaient avérés fausses par manque de précision. Sur ce coup-là, je m'étais montré bien plus têtu qu'elle pour une raison stupide. D'ailleurs, à sa place, j'aurais laissé tomber bien avant et je serais parti sans me retourner, je n'étais pas du genre à discuter avec une personne qui tenait à ce point à ce que l'autre avoue ses torts. Anaïs était donc différente puisqu'elle avait bien dit, et j'avais tout entendu, qu'elle avait eu tort. Je ne sautais pas de joie. Pourquoi ? Parce que je réalisais que je m'étais montré franchement lourd sur ce coup-là, et mieux valait éviter de recommencer si je ne souhaitais pas la faire fuir.
Peu après, j'eus droit à quelques compliments de sa part. Je lui avais parlé de certains problèmes que j'avais avec la gestion de mon club mais, ça n'avait pas l'air de l'inquiéter plus que ça: elle supposait en tout cas que si j'avais été nommé Capitaine, c'était parce que je devais être le mieux placé pour m'occuper de tout le tralala. Elle me tirait aussi son chapeau car, d'après elle, ça ne devait pas être une partie de plaisir au bout d'un moment. Elle avait raison sur ce point-là: c'était à la fois épuisant physiquement et mentalement. Physiquement parce que moi aussi je m'entrainais, et mentalement parce qu'il arrivait que je sois forcé de donner des ordres ou de séparer des combattants qui se battaient jusqu'au sang. Je devais l'admettre, c'était vraiment stressant comme responsabilité, car si j'intervenais trop tard ou que je ne me faisais pas entendre à un moment ou à un autre, un accident était vite arrivé !! Néanmoins, je n'étais pas le type de mec qui abandonnait à la première difficulté, ça faisait quelques années maintenant que j'étais Capitaine de club, j'en avais déjà vu des vertes et des pas mûres. Mais à côté, je passais de super moments avec eux la plupart du temps, on adorait s'amuser et surtout rigoler en fait, autant sur le ring qu'en dehors. De plus, lorsque tout le monde était de bonne humeur, c'était encore mieux parce qu'il n'y avait alors aucune animosité entre nous et nous combattions avec le sourire. Cette ambiance était idéale pour les tournois par exemple.

La discussion continuait, il semblait d'ailleurs que nous nous entendions plutôt bien, ça faisait quelques minutes maintenant que personne n'avait crié, ni ne s'était énervé. Une nouvelle amitié était-elle en train de naître ? Sans aucun doute, bien que, pour ma part, je recherchais quelques avantages supplémentaires. Franchement, avoir une diplômée de médecine comme amie, si ce n'était pas un gros avantage ça !? Je pourrais me blesser et me faire soigner tranquillement par une amie sans même avoir besoin de me rendre à l'hôpital. Bon d'accord, je n'avais pas non plus l'intention de me blesser volontairement juste pour être soignée par cette blonde: je n'étais pas maso non plus !!
La réaction d'Anaïs me fit soudain beaucoup rigolé ! On aurait dit qu'elle était choquée par ma proposition abracadabrante !! N'importe qui l'aurait été en même temps. Lui proposer de faire un test de réanimation, si c'était pas du n'importe quoi ça. Comme si elle allait se jeter à l'eau dans l'espoir de se noyer avant d'être ramené à la vie, en quelque sorte. Non mais vraiment, seule une personne ayant de graves troubles mentaux feraient ce genre de truc, une fille complètement folle de moi par exemple, parce que sinon, elle n'aurait aucune raison de se noyer. A ce moment-là, elle l'aurait fait juste pour que je la réanime. Bien entendu, je l'aurais fait mais bon, juste après, j'aurais fui la personne, je l'aurais évitée le plus possible pour ne pas me retrouver une nouvelle fois dans une telle situation. J'aurais du mal à vivre paisiblement en sachant qu'une personne serait capable de sauter d'un pont juste pour que je lui sauve la vie après. N'importe qui d'ailleurs, à mon avis, en serait incapable, à condition bien sûr que cette personne soit de celles qui s'inquiétaient pour les autres et qui étaient en mesure de culpabiliser. Et oui, il y en avait qui n'en était vraiment pas capable.

Anaïs semblait avoir eu vraiment peur quand je lui avais raconté mon histoire qui avait eu lieu un soir de pleine Lune. Maintenant, quand je sortais ces soirs-là au sein de l'Académie, je restais bien sur mes gardes et dès lors que j'entendais du bruit, je me planquais dans un endroit que je considérais comme sûr: ce n'était pas une partie de plaisir mais, c'était une question de vie ou de mort à chaque fois, je n'allais donc pas chipoter. Et voilà qu'elle se sentait mieux tout d'un coup !! Qu'est-ce qu'elle avait celle-là !? Elle changeait d'expression toutes les deux secondes, et avec ses expressions, ses émotions aussi changeaient, passant de la neutralité à la peur, retour à la neutralité avant de passer à l'enthousiasme sous prétexte qu'elle ne se sentait plus seule dans ce pays entièrement peuplé de japonais d'après elle. Autant dire qu'elle se trompait lourdement, encore une fois d'ailleurs, rare était les étudiants ou lycéens japonais à 100%, en fait, si je me souvenais bien de toutes les rencontres que j'avais faites ici, je dirais qu'il y avait entre 50 et 55% de japonaises - oui, je faisais plus attention aux filles qu'aux garçons ici - et donc entre 45 et 50% d'étrangères et hybrides, les hybrides étant les mi-japonaises mi-étrangères, comme moi, mais au féminin. Anaïs était peut-être la première française que "je" rencontrais, mais elle n'était sûrement pas la seule française de l'Académie. Si ça se trouvait, elle en rencontrerait plein d'autres, ce n'était qu'une question de temps.

"Détrompe-toi Anaïs, cette Académie n'attire pas que les japonais, tu en es la preuve. J'étudie ici depuis à peu près 5ans, et je peux t'assurer qu'il doit y avoir 60% de purs japonais maximum dans le coin, mais pas plus. Crois-moi, on est loin d'être seul, ce qui m'arrange complètement d'ailleurs."

J'avais dit ça avec le sourire, chose rare mise à part quand je me retenais de rire ou que je riais franchement. Là, le sourire était surtout dû au fait que j'avais une préférence pour les étrangères et les hybrides question filles. Peu de japonaises à 100% m'avaient plus ici, et je supposais que c'était parce que j'avais grandi parmi eux. Résultat, les autres me tapaient tout de suite dans l'œil de par leur rareté. Grossièrement, c'était comme si je n'avais eu droit qu'à des nouilles en guise de repas toute ma vie, et que là, on me proposait diverses autres variétés de pâtes comme les tagliatelles, les spaghettis ou encore les torsades. Miam ! Les torsades !! Juste après, je lui avais fait remarquer que son côté rebelle était puéril puisqu'elle m'avait dit qu'elle avait choisi de faire médecine pour pouvoir venir au Japon au lieu de faire économie. Elle n'avait pas apprécié ma remarque. Quoi de plus normal quand on vous jugeait sans connaître toute l'histoire ni même le contexte de celle-ci. Bref, j'aurais dû la boucler sur ce coup-là, surtout qu'elle avait complètement raison là !! N'empêche, il y avait un point qui m'intéressait beaucoup dans ce qu'elle venait de dire. Elle avait bien dit que je la voyais comme "la petite rebelle qui aime franchir les interdits" mais aussi que c'était à moi de voir si je désirais garder l'image que je m'étais faite d'elle ou non. Je n'avais rien contre les rebelles en fait. C'était un groupe vraiment sympa à côtoyer quand on ne cherchait pas à les changer. En fait, on pouvait s'entendre avec tout le monde dans la vie de tous les jours à condition de les accepter comme ils étaient. Chose que j'avais énormément de mal à faire avec certains populaires: je ne supportais pas qu'on me prenne de haut, et la plupart d'entre eux le faisait sous prétexte qu'ils se promenaient avec les poches pleines d'argent. Mon père étant un acteur reconnu aux États-Unis donc, quelque part, je n'avais pas à me plaindre de ce côté-là. Ne répondant rien à ce sujet, j'écoutais la suite de ses propos. Ainsi, elle était déjà venue au Japon par le passé, avec des amis, cela voulait dire que ce qu'elle avait vécu ici l'avait plu pour qu'elle vienne carrément s'installer ici pour faire ses études. Je n'avais plus rien à redire en fait. Elle conclut, une nouvelle fois, en m'affirmant qu'elle ne deviendrait pas infirmière mais médecin, insistant sur le fait que je devais me sortir cette idée de la tête !! Là aussi, je ne répondis pas, je la laissais parler parce que, pour ma part, je savais que je ferais tout pour qu'elle finisse infirmière, même si ce n'était que pour une semaine, elle le serait forcément à un moment ou à un autre. Parole de Shiro Kuchiki !

Ah ? Je venais de passer en mode "ne redis jamais ça !". Et ouais, ce mode-là ne plaisait jamais, surtout qu'il était assez effrayant... En plus, quelques secondes plus tôt, je riais encore avec elle à propos de son pseudo-futur en tant qu'infirmière, et là, j'étais plus froid que jamais. Généralement, je réservais cette expression et ce ton aux personnes qui insultaient ou s'attaquaient de quelques manières que ce soit à l'un de mes proches: ceux-ci s'arrêtaient de suite bien entendu, mis à part ceux qui finissaient par perdre une dent ou deux - j'avais tendance à m'emporter très vite quand il s'agissait d'un manque de respect total envers mes amis et/ou ma famille. Néanmoins, il m'était arrivé de me faire avoir lorsque ceux qui me provoquaient à travers mes amis étaient plus nombreux au fur et à mesure que je leur apprenais le respect: au final, je me faisais taper dessus bêtement. Je m'en remettais très vite mais, ma fierté en prenait un coup à chaque fois. Je n'appréciais pas la défaite, je n'aimais pas ça, j'avais beau être fairplay, et j'étais même du genre à féliciter celui qui m'avait battu, je m'en voulais toujours quand je perdais et aussitôt, je me remettais en question. Enfin bref, Anaïs avait été prise au dépourvu avec ce changement de ton soudain mais il fallait me comprendre aussi, j'avais mes limites, et avec cette comparaison à la noix, elle avait dépassé les limites de ma tolérance. Mieux valait en plus voir cette facette-ci de ma personnalité dès le premier jour plutôt qu'après, autrement, le choc était encore plus grand !! Anaïs réagit au quart de tour elle aussi, ce qui me fit rire intérieurement - le fait que ça l'énerve que je me montre aussi dur avec elle montrait qu'elle commençait à accorder de l'importance à mes réactions, sinon elle s'en foutrait complètement, non ? - la façon qu'elle avait de se justifier en m'engueulant à son tour, c'était abusé !! A croire que ma réaction était inacceptable, ou plutôt ma réaction envers elle... Pourtant, ce que je dis ensuite eut l'effet d'une véritable gomme, ou plutôt d'un effaceur. Je tentai, autant que faire se peut de la convaincre de venir nager avec moi. Personnellement, je trouvais que j'avais de bons arguments, ne restait plus qu'à entendre sa réponse, en attendant en tout cas, je m'étais laissé tomber dans l'eau.

Elle se plaignit du fait que je tienne absolument à ce qu'elle se rende dans l'eau, ce qui était compréhensible, mais en fait, ce n'était pas vraiment ça qui m'intéressait dans ce qu'elle disait. Ce qui m'intéressait, c'était le fait qu'elle m'interdisait certaines excuses, ou plutôt des arguments en ma faveur. En fait, ce n'était pas la première fois qu'elle s'adressait à moi comme si elle me connaissait depuis bien plus longtemps qu'en réalité. D'ailleurs, je ne me souvenais plus exactement du moment où on était passé d'étrangers l'un pour l'autre à connaissances suffisamment à l'aise pour rigoler avec l'autre, le chercher et sortir quelques sous-entendus des plus explicites... Alors que j'étais déjà dans l'eau, je lui répondis au moment où elle me sortait qu'elle me lâcherait pas tant que j'aurais pas rempli ma part du contrat:

"T'inquiète, j'te le revaudrai en nature autant de fois que tu le souhaiteras !! - comment ça je ne pensais qu'à ça !!? Si on n'avait plus le droit de plaisanter maintenant. - Bon sérieux, je me doute que t'es pas du genre à laisser passer une occasion pareille. - appuyé contre le rebord, je vis Anaïs retirer ses lunettes et les poser sur le transat, puis elle noua ses cheveux en une queue de cheval vraiment très haute avant de passer à la suite, instinctivement, je commençais à tapoter le bord de la piscine de mes poings comme pour l'encourager alors que je murmurais - Un striptease ! Un striptease ! Un striptease !"

Anaïs s'avança alors vers moi et, comme attiré par un aimant, je l'observai sans trop me gêner. Le seul hic en fait, c'était que mon esprit s'était mis à divaguer, s'envolant pour un futur hypothétique incluant Anaïs dans une tenue encore plus légère que ce qu'elle arborait actuellement. Conséquence ? Shiro junior s'était réveillé, et puisque je ne portais qu'un short de bain, mieux valait éviter de lui faire face tant qu'il ne se serait pas rendormi !! Lorsqu'elle s'installa sur le rebord, le temps de s'habituer à l'eau, j'affichai une expression des plus neutres qui cachait complètement ce qu'il se passait sous la surface de l'eau ! Je faisais des efforts considérables pour concentrer mon regard sur ses grands yeux verts, luttant pour ne pas baisser le regard vers...autre chose. Elle répondit à ma question ce qui me fit penser à autre chose et donc calma quelque peu Shiro junior. Ainsi, elle était seule ici, ses parents étaient restés en France, elle résidait donc dans une chambre universitaire. Elle me retourna alors la question, et je ne pus m'empêcher de blaguer à propos d'autre chose avant de lui répondre:

"Quand tu me disais qu'il y aurait d'autres occasions, je ne m'attendais pas à ce qu'elle se présente aussi tôt... Je dois t'avouer que j'aime beaucoup ce style de bikini, on en voit rarement à la piscine en plus. - on change pas une équipe qui gagne, je n'arrêterai donc pas de la taquiner comme ça tant que ça ne la dérangerait pas trop, d'ailleurs, le compliment était des plus sincères, et ça, elle le savait parfaitement. Je poursuivis néanmoins - j'étais dans une chambre pendant mes années de lycée. Je me suis installé dans une maison pas trop loin d'ici il y a quelques semaines. D'ailleurs, je cherche des colocataires, si t'es intéressée, n'hésites pas à m'en faire part, je serais ravi d'avoir une infirmière en guise de coloc'."

J'étais chiant, non ? Vraiment très chiant quand je le voulais. Je commençais à me demander si elle n'allait pas finir par m'arracher la tête si je ne retirais pas le mot "infirmière" de mon vocabulaire, en sa présence en tout cas. Dans le fond en tout cas, j'étais très sérieux, si elle souhaitait vivre en dehors de l'Académie pour une raison quelconque, elle pouvait toujours vivre avec moi. Elle me paierait un loyer bien sûr, un vrai loyer, c'était-à-dire, de l'argent chaque mois. Le coup du paiement en nature était marrant 2 secondes, mais je n'étais pas du genre à entretenir les gens comme ça pour quelques gâteries !! Naméoh ! J'étais un mec sérieux moi quand je voulais. Il y avait le Shiro sérieux, et le Shiro vachement cool. Je n'étais pas un pigeon ! Tiens. Elle se laissait enfin tomber dans l'eau, enfin, elle y allait en prenant tout son temps. Elle avait dû subir un réel traumatisme, et cette fois, je ne chercherais même pas à plaisanter avec ça. Premièrement, parce que ce ne serait pas drôle du tout. Deuxièmement, parce que ça ne ferait qu'empirer son traumatisme. Et troisièmement, parce que je perdrais à tout jamais le niveau de confiance qu'elle m'accordait actuellement. Tout le monde n'acceptait pas de rejoindre un homme dans une piscine vêtue d'un boxer et d'un soutien-gorge alors que, contrairement au maillot de bain, ils n'étaient pas faits pour être mouillés. Ses affaires-là mettraient des heures et des heures à sécher maintenant, je commençais à me demander comment elle comptait retourner à sa chambre avec ses affaires trempés, ses dessous en tout cas. Ce n'était pas mon problème après tout, la phase 2 de mon plan était un franc succès, c'était à elle de réfléchir aux dommages collatéraux qui la concernait, non ? Elle faisait tout pour ne pas mettre sa tête sous l'eau en tout cas, et encore moins ses cheveux, ce qui expliquait la queue de cheval hypra-haute !!

"Hmm... Comment te distraire suffisamment pour que tu oublies que tu te trouves dans l'eau ? L'idéal serait que ton esprit soit concentré sur autre chose. Et pour ça, pas le choix. - sans me poser plus de questions, je me déplaçai afin de me retrouver face à Anaïs, posant mes mains sur le rebord de part et d'autre de celle-ci, je me rapprochai d'elle jusqu'à ce que mon visage ne soit plus qu'à quelques centimètres du sien - Sais-tu que le règlement de l'Académie dit que les garçons et les filles n'ont pas le droit de s'approcher à moins de 20cm les uns des autres, et que les tenues correctes sont exigées... Le batifolage aussi est interdit. Tout à l'heure, tu m'as dit que c'était à moi de voir si je voulais garder de toi l'image de la 'petite rebelle qui aime franchir les interdits'. J'aimerais donc te poser une question: souhaites-tu que je garde cette image de toi ou es-tu à l'opposé de ce que je penses ?"

C'était ma façon à moi d'accaparer toute son attention. Mon but premier, actuellement, était de lui faire oublier qu'elle se trouvait dans l'eau et donc la source de son stress actuel. Après, la réponse à ma question m'en apprendrait bien plus sur la suite des évènements. En attendant cette fameuse réponse, je décidai de continuer sur ma lancée. En restant aussi proche d'elle, je faisais en sorte de monopoliser son espace personnel, en gros, je tentais de remplacer l'eau de la piscine dans son esprit. Si tout fonctionnait comme je le souhaitais, elle ne verrait plus que moi et ne penserait même plus à l'eau. Après, elle pouvait toujours réagir très bizarrement, c'était-à-dire, en hurlant et en donnant des coups de poings dans tous les sens, elle aurait un peu de mal dans l'eau mais bon, on n'était jamais sûr de rien. Je partis alors sur un tout autre sujet que celui de la véritable nature d'Anaïs, je choisis de l'interroger sur son avenir à elle:

"Mmh... Maintenant que je t'ai attirée dans l'eau, qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi...? Une idée ?"

J'étais sympa, non ? Je lui demandai son avis sur la question. Bon d'accord, j'avais un peu perdu la tête... Intérieurement, je m'amusais comme un petit fou, mais à l'extérieur, je ne laissais paraître que mon sérieux et ma détermination. Le plus bizarre dans toute cette histoire, c'était quand même le fait que je connaissais le règlement de l'Académie. Je ne connaissais pas tous les articles par cœur, juste les plus amusants, ceux que j'ignorais le plus souvent, mais qu'en était-il d'elle ? Avait-elle pris la peine de se renseigner sur la politique du coin avant d'acheter ses billets pour un aller simple ? Je n'allais pas tarder à le savoir.

Invité

Si chacun d'eux continuait à être têtu sur un sujet aussi faible que celui-là ils n'étaient pas encore sortis pour tout dire, elle était peut-être têtue, mais, pouvait reconnaître ses tort, même si c'était être blessée dans sa fierté, surtout pour savoir quelque chose sur un club, comme elle dise c'est un club comme tous les autres un point c'est tout, au moins maintenant ce sujet était clos et elle pouvait enfin passer à autre chose. Déjà qu'elle s'énervait pour rien, mais, c'est mieux si elle garde plus au moins sa bonne humeur. Il fallait le dire l'atmosphère avait bel et bien évolué au fur et à mesure que ces deux-là parlaient, il faut dire aussi que Anaïs n'avait pas vraiment de quoi s'énerver à part sur certaines petites choses, mais, ça c'est son caractère un point c'est tout. Finalement il n'était pas aussi barbant que ce qu'Anaïs s'était dit dans sa tête, au moins il avait de quoi plaisanter avec elle sans pour autant être tout chaud et miel avec elle. Heureusement, car, sinon elle se serait ennuyé et serait partie aussi vite que possible, bien que dans les deux sens pouvait fonctionner, surtout qu'elle lui avait bien fait comprendre qu'elle et les discutait ce n'était pas spécialement son truc, surtout lorsqu'elle rencontre une personne pour la première fois.

Anaïs était vraiment retournée avec ses émotions, en même pas une heure elle était déjà passée à plusieurs sentiments ce qui l'énervait, mais, qui la fatiguait surtout, car, parfois elle-même ne savait plus comment elle était c'est assez frustrant, mais, ça fou les boules aussi. De la colère, pour passer à du rire qui ensuite se transforme en gentillesse qui celle-ci remonte au plus haut point pour redevenir en colère, elle était passée presque par tous les modes si on peut dire ça, enfin non pas tous c'est sur, mais, bon ça la fatiguait au plus au point, surtout qu'elle avait eu l'impression que sa l'amusait à la voir dans ces états. Finalement, elle réussit à se calmer et à reprendre sur elle, ce qui était déjà pas mal vis-à-vis de lui, c'est ainsi qu'ils avaient parlé un peu de tout et de rien, surtout de la nuit de pleine lune, bon ok elle ne va pas encore débattre plus dessus, ça ne sert à rien maintenant elle savait à quoi s'attendre. Finalement, elle fut assez surprise qu'il lui parle des étrangers, ah bon ils sont que 60% de pur Japonais et le reste des étrangers enfin du moins des demi-sangs comme elle ait pu comprendre.

" Ah bon quand même, je suis assez étonnée, j'aurais plus pensé à 90% de japonais et le reste des étrangers, ah ben je suis rassurée là du coup, je me sens vraiment moins seule."

Elle aurait pu sourire, mais, ne le fit pas ça ne servait à rien, pourquoi sourire sur ça? Rien à voir, puis pour enclencher sur le fait qu'il ne fallait pas qu'elle le compare à Rocky, certes, elle avait fait une erreur sans en être une, mais, bon maintenant elle allait faire attention, très attention à ce qu'elle dirait, enfin quoi que ce n'est pas sur puisque ces paroles sortent plus vite que sa réflexion, c'est le problème d'être spontanée ainsi.

Bref il avait réussi à avoir gain de cause pour qu'elle rentre enfin dans la piscine, le seul problème était le bikini, bien qu'elle y ait remédié aussi vite, puisqu'elle avait commencé à se déshabiller, elle irait tout simplement en soutien-gorge et boxer, après tout chez eux ça existait réellement des bikinis de ce genre, bon peut-être pas le dessous, mais, qui s'en soucie réellement? Elle savait que ça prendra du temps à sécher, mais, vu le soleil qui fait, elle n'aurait cas ce r 'habiller, se mettre à nouveau sur son transat et se sécher un peu le temps de dire d'arrêter de dégouliner et ainsi rentré après à sa chambre pour se changer ou y rester complètement pour s'allonger. Il ne faut pas croire, mais, cette après-midi était vraiment épuisant surtout en compagnie de Shiro, on peut dire qu'il ne l'avait pas ménagé sur ce coup-là. C'est ainsi que du coin de l'œil elle le regarde malgré qu'elle se déshabille, bien qu'elle savait qu'il regardait et vu que c'était un peu le but aussi, seulement voilà il ne laissait rien paraître, pff ce n'était même pas amusant comme ça. Même si elle sait plus au moins à quoi il prenne dans sa tête, faut pas croire Anaïs à une très bonne déduction sur certaines choses, et, elle ne se cache pas avec son corps, elle sait qu'elle a un corps parfait autant usé de ses charmes autant que possible. Bien qu'elle ne sait jamais servie de son corps pour atteindre ces buts, serait vraiment superficielle de sa part. tout en continuant elle l'écoute, un petit sourire lui vient aux lèvres.

"Bien tant que tu t'y prépares, surtout si j'ai le droit d'autant de fois que je veux, je ne vais certainement pas en rester à un seul."

Maintenant, elle était près du bord et n'avait mis que ses pieds dans l'eau, après tout elle n'allait pas sauter d'un coup dans l'eau, déjà elle aurait eu sa tête sous l'eau, manquerait de la respiration et en plus ses cheveux seraient mouillés, non mais, franchement c'est chiant de les mouillé alors qu'on venait de les lavés. Elle le regardait à chaque fois du coin de l'œil, il se retenait c'était sur, bien que ça ne la dérangeait pas qu'il matte après tout, si elle était déjà comme ça avec lui, c'est qu'elle était préparée à ses regards et autres. Elle eut un petit sourire en l'entendant, c'est vrai que l'occasion c'était présentée plutôt, mais, en plus c'était encore mieux qu'un bikini non?

"Et ben estimes-toi heureux Shiro, ce n'est pas tous les jours que tu me verras comme ça, oui je sais j'ai toujours de bonnes idées, puis qui pourrais dire que ce n'est pas un bikini? Chez nous il en existe des comme ça, bon certes il sèche plus vite ce qui est logique. Mais, ça me va bien comme ça non?" Petit tirage de langue pour montrer qu'elle plaisantait quand même. Ainsi donc il cherchait des colocataires, hum… elle verrait pour l'instant elle va déjà passer une année dans une chambre et après on verra bien sur. "hum, je verrais bien, je vais voir comment ce passe cette première année, après tout je ne suis qu'au début de l'année je peux encore changer d'avis."

Puis doucement, mais, sûrement elle entrait enfin dans l'eau, pour se coller aux bords où elle avait pied et bien sûr elle ne bougerait pas de là, il en était impossible de toute manière, elle était stressée et comme paralysée par l'eau, même si elle savait nager là où elle avait pied c'était une épreuve pour elle et lui avait bien fait comprendre qu'elle ne bougerait pas. Par contre elle fut étonnée de le voir se mettre devant elle et ses deux mains de part et d'autre de son corps pour se tenir aux bords, ainsi il cherchait un moyen de la distraire pour lui faire oublier qu'elle était dans l'eau, malheureusement, il aurait toute la volonté du monde, il n'y arriverait pas. Elle sait qu'elle est dans l'eau, elle la sent et pire que ça c'est froid puisqu'elle ne bouge pas, même s'il y avait du soleil, ce n'est pas ce qui fait tout. Finalement, il se rapproche assez près d'elle, on aurait pu croire à un couple ainsi mis, sauf que ce n'est pas le cas, elle fronça un peu les sourcils lorsqu'il s'était rapproché comme ça tout en l'écoutant.

"Si tu le sais alors pourquoi tu le fais? Bien que je me moque des conséquences par la suite, pour ce qui est de te répondre à ta question, qui sait réellement comme je sois, ça tu vas devoir le découvrir tout seul, tu dois certainement bien savoir que les rebelles dans mon genre ne se soucient guère des lois."

Petit sourire, elle s'était tout aussi rapprochée de lui, ils étaient presque comme s'ils aillent s'embrasser, sauf que Anaïs s'était réellement arrêtée à la limite du franchissable, elle n'avait plus ses épaules contre le bord, bien que deux secondes après elle se mit à nouveau contre celui-ci. Hum, ainsi donc elle avait vu juste, il pensait réellement à des choses, ainsi la situation ne peut être encore des plus amusantes, pour elle comme pour lui surtout qu'Anaïs n'a peur de rien, enfin peur de rien si on ne parle pas de sa peur de l'eau. Mais, plus dans le sens des interdits à ne pas franchir, si elle voulait jouer, elle pouvait aller très loin et à constater son comportement il n'avait pas de petite amie, ce qui veut dire qu'elle a le champ libre si vraiment elle veut jouer un petit bien qu'elle risque de ne pas tenir longtemps dans l'eau ainsi, car, à peine qu'il bougeait elle voyait et sentait l'eau bouger en même temps.

"Ce que tu pourrais faire de moi? Voyons voir après tout je suis vulnérable maintenant, mais, je t'en prie fait ce que tu veux de moi, à moins que tu n'aies peur des conséquences par la suite de tes actes." Petit sourire en coin, elle pourrait jouer la carte de la séduction, mais, elle n'en ferait rien et surtout ce n'était pas son but. "voyons voir une meuf et un gars seuls dans une piscine avec presque rien sur eux, hum voyons voir beaucoup de choses peuvent arriver." Tout en mettant un doigt sur sa bouche à elle et un lui fit un clin d'œil. Autant rentré dans son jeu, sa faisait longtemps qu'elle ne s'était pas montrée ainsi. Elle le regarde droit dans les yeux, ils étaient proche bien trop proche vis-à-vis du règlement et pourtant elle s'en fichait complètement, comme elle dit elle se préoccupe plus d'elle que des autres, enfin si ce ne sont pas ses amis bien sur.

"Alors Shiro à quoi veux-tu jouer en premier?" D'un air sérieux, il pouvait le prendre comme un sous entendu ou pas, après tout s'était à lui de décider, c'est lui qui était proche ainsi d'elle, puisqu'elle était collée contre le bord, même si ses mains était contre celui-ci le long de son corps. Bien qu'elle soit vraiment mal à l'aise dans l'eau. Elle décide cependant de prendre appuie a sur ceux de Shiro puisqu'ils étaient tendu, au moins elle avait quelque chose pour se retenir si jamais elle glisserait, ce qui fit que ses bras à elle étaient sur ceux de Shiro et que ses mains arrivaient presque à sa nuque, vu qu'il était plus grand qu'elle, même ainsi elle ne pouvait pas le toucher entièrement. Rien que ça et le fait qu'il soit plus grand elle, elle étiat un peu soulevée et ne touchait plus maintenant que des ses oretilles le fond de l'eau.

Sujet: Re: Il fait chaud ici... Mer 5 Oct 2011 - 20:59

J'avais révélé à Anaïs qu'elle n'était pas aussi seule qu'elle l'avait pensé jusque là, il y avait bien moins de japonais purs sangs, comme on pourrait le dire, qu'elle le croyait. Cette nouvelle semblait vraiment lui faire plaisir, à croire qu'elle ne s'était plus sentie aussi prête à vivre au Japon au final, surtout si c'était pour être entourée "uniquement" de japonais. Bien sûr, j'aurais trouvé franchement stupide, parce que si on venait au Japon, on pouvait être sûr d'être entouré par les habitants de ce pays, non ? Sa réaction était étrange en quelque sorte. Enfin bref, le plus important pour elle, c'était surtout de savoir qu'elle n'était pas la seule dans cette situation. En effet, il y en avait plein d'étrangers ici, elle s'en rendrait compte bien assez tôt d'ailleurs, à condition bien sûr qu'elle soit du genre à regarder devant elle quand elle marchait et non pas par terre !! Parce qu'il y en avait des gens comme ça ici. Des étudiants qui rasaient les murs, les yeux baissés droit vers le sol, et qui ne parlaient à personne. Généralement, c'était les intellos, car ceux-ci se focalisaient entièrement sur leurs études et ne prenaient pas le temps de se faire des amis, une perte de temps d'après certains. Résultat, soit on venait vers eux pour s'en faire des amis, soit on les laissait dans leur coin avec leurs bouquins. Il y avait aussi des rebelles dans ce genre-là, les nouveaux surtout, un peu comme Anaïs, qui arrivaient, se fichaient de tout et de tout le monde et restaient seuls tout le temps...

Pour ma part, en tant que sportif, j'étais toujours entouré: il y avait les membres de mon club d'un côté et les pom pom girls de l'autre dans le cas où je me sentirais seul. De l'extérieur, on pourrait croire que le club que je dirigeais n'était pas du genre à prôner la solidarité ou encore la fraternité, mais c'était tout le contraire, on s'entendait tous plus ou moins bien, moi, en tout cas, je m'entendais avec tout le monde. Quant aux pom pom girls, tant qu'on ne les traitait pas comme des esclaves, et qu'on les voyait comme des camarades, voire des amies, tout se passait bien de ce côté aussi. Bien sûr, il y avait des fois où tout partait en live. Pourquoi ? Parce que des sportifs se mettaient à sortir avec certaines d'entre elles, et une fois qu'ils se séparaient, on entrait dans une phase de guerre !! Elles n'étaient plus du tout là pour nous supporter lorsque ça arrivait, et plus d'une fois, j'avais été obligé de calmer le jeu entre eux pour pouvoir combattre tranquillement. Comment ? Simple, il suffisait de mettre les concernés dans le même ring, armés de gants de boxe, et de leur laisser 10 minutes pour régler toutes leurs histoires, ou sinon, ce serait avec moi qu'ils auraient des problèmes. En quoi étais-je menaçant, voire intimidant ? Mon statut de capitaine de club m'octroyait une certaine influence, et comme je m'entendais avec pas mal de monde, j'étais en mesure de faire bien plus de trucs qu'on ne pourrait le croire. Dans le pire des cas, je pouvais dégainer ma carte secrète: l'ombre de Sora. Quelle pouvait bien être la propriété de cette carte ? Là n'étant pas le sujet, je n'en dirais rien pour l'instant...

Peu après, je m'énervais à cause de cette comparaison avec Rocky. Cette crise ne dura pas longtemps, car quelques secondes plus tard, j'étais en train d'enchaîner les arguments pour la convaincre de me rejoindre dans la piscine. J'y parvins, me demandant par la même occasion quel argument parmi tous ceux que j'avais sorti l'avait réellement convaincu. Celle de la dette en nature ? Ou encore celle de la faveur en retour ? Ce n'était pas vraiment une faveur que je lui accorderais bien entendu. En fait, elle aurait le droit de me demander de faire ou dire ce qu'elle voulait: mais juste une fois ! C'était un peu comme si j'avais choisi "action" dans le jeun "action ou vérité", même si là, les limites n'étaient pas les mêmes sachant que je n'en avais fixé aucune. Quelle erreur... Et oui, j'avais sûrement fait une grossière erreur en lui promettant cela mais, il semblait qu'à côté de ça, j'obtenais bien plus que ce que j'avais demandé: un striptease en bonus ! Anaïs était littéralement en train de se dévêtir devant moi, et pas qu'à moitié - enfin si vu qu'elle gardait ses dessous - je n'en ratais pas une miette, chose qu'elle devait savoir mieux que personne, à moins qu'elle ne soit plus aveugle encore que les chauve-souris. Franchement, elle devait connaître l'effet qu'elle provoquait sur les hommes, quand elle se déshabillait comme ça en tout cas, surtout que les dessous qu'elle me présentait étaient des plus intéressants. Elle me dit alors quelque chose que je ne compris pas. Pourquoi ? Mon esprit était concentré sur une toute autre chose à ce moment-là. Elle venait de se retourner !

Assise sur le rebord, les pieds dans l'eau, elle écoutait ce que je disais ensuite, ma remarque sur le fait que je ne m'étais pas attendu à ce que l'occasion dont elle m'avait parlé un peu plus tôt se présente aussi vite. Un compliment suivit. Je lui appris alors que je vivais seul dans une maison et que je recherchais des colocataires. Ce qu'elle me répondit me fit un peu sourire. D'après elle, je ne la verrais pas comme ça tous les jours, elle se trompait sur ce point-là, dans ma tête, ce serait le cas, j'aurais énormément de mal à oublier une telle scène, surtout celle où elle retirait son top noir... Elle voulait savoir si ça lui allait bien, d'après elle, il faisait des maillots de bain comme ça en France - je me devais d'y faire un tour si tel était vraiment le cas ! - elle me tira la langue avant de me dire qu'elle avait l'intention de terminer au moins cette année avant de penser à s'installer ailleurs. C'était vraiment dommage. Si elle avait accepté, j'aurais eu plus de chance de la voir vêtue comme ça tous les jours. Hmm, qu'est-ce qu'il m'arrivait !? On aurait dit que je n'avais plus que ça en tête, pourtant, ce n'était vraiment pas une bonne idée, surtout que je ne portais qu'un short de bain sur moi, je n'avais pas de jean pour cacher ce qui se passait en dessous. En gros, si je ne me calmais pas très vite, elle ne tarderait pas à découvrir, même s'il y avait de fortes chances qu'elle le sache déjà, ce qui se tramait à l'intérieur de la piscine.

"N'importe qui ici pourrait te dire que ce n'en est pas un. Encore une fois, détrompe-toi, j'ai une excellente mémoire pour certaines scènes, et je t'avoue que celles que je vois en ce moment resteront gravés pour toujours. - je lui renvoyai son tirage de langue, non pas pour dire que je plaisantais à mon tour, mais pour bien lui faire comprendre qu'elle m'offrait là une vision que je ne pourrais oublier de si tôt. - C'est toi qui voit, tu n'auras qu'à me prévenir quand t'en auras marre de tes colocataires ou du fait de dormir seul. En attendant, je ferais en sorte d'en trouver d'autres qui seraient intéressés."

Anaïs mit du temps avant de s'immerger dans l'eau, ce qui me fit comprendre que son traumatisme était bien plus grand que ce que j'avais pensé. Elle n'avait vraiment pas l'air d'être à son aise, ce qui se comprenait, c'était comme si elle avait été mordue par le chien qu'elle adorait jusque là, qu'elle commençait à en avoir peur et que je l'invitai à entrer dans un parc rempli de chiens !! Dans le fond, j'avais vraiment été stupide avec cette idée, pourquoi avait-il fallu que je cède à mes instincts plutôt que d'écouter ma raison ?! A croire que je ne pouvais rien faire contre ceux-ci, et ce, depuis le début de l'année 2011, soit, depuis que j'avais pris de toutes nouvelles résolutions: celles de profiter de la vie tant que j'étais aussi frais et dispo que je l'étais actuellement ! Ainsi, ce que j'avais fait était purement et simplement égoïste, je n'avais pensé qu'à moi sur ce coup-là. Pour moi, ça en valait vraiment la peine, mais pour elle, j'en doutais fortement. Néanmoins, je tentais de rattraper le coup en décidant de la distraire suffisamment pour qu'elle oublie qu'elle se trouvait dans l'eau. Dans le genre débile, il n'y avait pas pire que moi en ce moment, comme si des paroles, voire des gestes pouvaient faire oublier à quelqu'un qu'il se trouvait dans de l'eau, plongé jusqu'au cou. C'était tout bonnement impossible ! Et pourtant, je ne lâchais pas le morceau. Je me mis à déblatérer des articles du règlement intérieur de l'Académie. Elle devait franchement se demander pourquoi je lui parlais de ça, et bien que je le lui ai expliqué, je ne fus pas convaincu par ma propre explication: j'étais vraiment en train de perdre la tête.

En réalité, je lui demandais seulement si elle était du genre à respecter les règles ou à les outrepasser sans se poser plus de questions. Alors que je m'étais rapproché pour dire tout ça, je l'avais clairement vue froncer les sourcils, pourtant, quand elle me répondit, elle se rapprocha à son tour, chose à laquelle je m'étais pas vraiment attendu. J'avais très bien compris qu'elle n'était pas du genre à se laisser faire, mais je n'aurais jamais cru qu'elle se mettrait à jouer avec moi. La question maintenant, c'était de savoir jusqu'où elle irait avant d'abandonner. Pour ma part, l'abandon ne faisait pas partie de mon vocabulaire, qu'en était-il pour elle ? Elle voulait savoir pourquoi je violais moi-même le règlement alors que je le connaissais. Elle conclut en me faisant remarquer que les rebelles comme elle n'en avaient que faire des lois, ici, des règles. Voilà qui était intéressant, et d'ailleurs, ça ne faisait que me conforter dans l'idée qu'elle était bel et bien une rebelle, il n'y avait aucun doute là-dessus ! Au moment où elle se recula pour se coller de nouveau contre le bord de la piscine, je lui répondis:

"Pourquoi je le fais ? Parce que je me fiche de ces règles moi aussi, je voulais juste savoir si c'était aussi ton cas ou pas. Si ça se trouve, t'étais même pas au courant. Et puis, je trouve ces règles inacceptables, pas toi ?"

Sans attendre plus longtemps, je déballai une nouvelle fois ce que j'avais en tête. Premièrement, parce que je devais absolument sortir ces idées de ma tête, et pour cela, les dire à voix haute était la meilleure solution. Deuxièmement, je cherchais toujours à annihiler ses peurs par rapport à la piscine, et pour cela, il n'y avait rien de mieux que la distraction. Troisièmement, j'avais de plus en plus de mal à résister à sa tenue actuelle. J'avais beau me dire face à elle, et m'être rapproché, j'avais bien fait attention à ce que mon bassin soit le plus éloigné possible d'elle. Il fallait croire que la douche froide n'avait plus fait effet dès lors qu'elle m'avait rejoint à l'intérieur de la piscine. Je lui demandai, sans même tourner autour du pot, si elle n'avait pas une idée quant à ce que je pourrais faire d'elle maintenant que je l'avais fait venir dans l'eau. Quelle réponse j'attendais ? N'importe. J'étais passé en mode "ça passe ou ça casse", si ça passait, c'était-à-dire, qu'elle comprenait clairement le sous-entendu, la suite des évènements s'annonçait fort prometteuse, mais si ça cassait, tant pis, je n'aurais qu'à passer à autre chose. Ce qu'elle me répondit me fit frémir, en fait, elle m'avait pratiquement sorti la phrase que j'aurais voulu entendre. "...mais, je t'en prie fait ce que tu veux de moi", c'était bien ce qu'elle avait dit ? Autant dire que si on avait été dans un manga et non pas dans la réalité, j'aurais pissé le sang par le nez et me serais envolé dans les airs à la Tortue Géniale dans le manga Dragon Ball !! Mais bon, en tant qu'être humain vivant dans la réalité, ce n'était pas possible. Ainsi, je parvins à garder une expression impassible durant l'espace d'une seconde. Ce qu'elle ajouta ensuite m'acheva en quelque sorte.

Et oui, elle jouait véritablement avec moi en entrant comme ça dans mon jeu. Ce n'était pas moi qui allait me plaindre mais, jouer comme ça avec le feu, n'était-ce pas un peu dangereux, pour elle en tout cas !? Savait-elle vraiment ce qu'elle faisait ou pensait-elle que j'étais du genre à réfléchir tellement qu'au final, je reviendrais en arrière ? Je n'en savais rien, tout ce que je savais, c'était que mon expression avait complètement changé: on aurait dit que mon regard venait de s'embraser !! J'avais les yeux grands ouverts et pire que tout, je venais d'avoir une idée machiavélique, machiavélique dans le sens où je pourrais enfin découvrir jusqu'où elle était prête à aller quand elle décidait de rentrer dans mon jeu. Décidant de jouer avec les mots, j'avais un petit sourire aux lèvres qui en disait long sur ce que j'avais en tête: un subterfuge. Je déclarai alors:

"Hmm... Ne t'en fais pas pour moi, ça fait longtemps que je ne m'inquiète plus des conséquences. Par contre, je me demande si c'est vraiment ton cas ou si tu joues simplement la comédie... Que dirais-tu de ça ? - je rapprochai mon visage d'elle, ou plutôt, je vins lui murmurer à l'oreille - si tu retires le haut ou le bas, je ferais la même chose..."

Pratique, non ? Je ne voyais pas de meilleurs moyens pour découvrir ce qu'elle avait dans le ventre. Encore une fois, je pouvais tout perdre sur ce coup-là, comme je pouvais passer au niveau suivant dans ce jeu qui devenait vraiment très intéressant. Il serait dommage qu'elle fasse marche arrière maintenant, pour moi en tout cas. Je n'avais aucune idée de ce qu'elle avait en tête. Se moquait-elle de moi ? Était-elle sérieuse quand elle disait que je pouvais faire d'elle ce que je voulais ? Je n'aimais pas m'enflammer pour rien, c'était la raison pour laquelle, je n'avais effectué qu'un petit pas en avant avec ce marché des plus douteux. En même temps, je ne pouvais être sûr de rien, et même si je disais que je ne pensais plus aux conséquences, une petite voix dans ma tête me faisait clairement comprendre que là, ça n'avait plus rien à voir avec une quelconque règle de l'Académie, il s'agissait de quelque chose de bien plus compliqué. Elle voulait savoir à quoi je voulais jouer, et encore une fois, sa phrase était pleine de sous-entendus, la vie n'était vraiment pas facile des fois, et je commençai à en avoir marre de réfléchir, j'avais envi d'agir. Jusque là, je supposais que je ne le pouvais pas mais soudain, il y eut un contact ! En effet, Anaïs venait de poser ses bras sur les miens, elle ne se tenait donc plus au rebord qu'avec le dos. Je tournai alors la tête histoire de voir jusqu'où allaient ses mains, puis, je me tournai vers elle, exécutai un tout petit pas en avant, ce qui fit que, si elle le désirait, elle pouvait nouer ses bras autour de ma nuque. C'était à elle de voir, mais moi en tout cas, j'avais décidé d'agir.

Comment ? Et bien, c'était très simple, d'ailleurs pour commencer, je bougeai mes bras très vite afin de les poser sur les hanches d'Anaïs, puis, avant qu'elle ne tombe dans l'eau, puisque j'avais retiré mes bras qui lui servaient de support, je la soulevai sans faire trop d'effort. Et oui, elle était plutôt légère pour sa taille, en plus, l'eau réduisait encore plus mes efforts, ce qui rendait la tâche bien plus simple. Bon d'accord, je ne la portais pas aussi facilement qu'on soulevait un nouveau-né non plus, mais suffisamment pour qu'elle n'ait pas à craindre que ses cheveux soient mouillés. Elle m'arrangerait encore plus les choses en nouant ses jambes autour de ma taille mais bon, si ça se trouvait, elle avait l'intention de vérifier si ma musculature n'était la que pour faire jolie ou si elle servait à autre chose... Ainsi, maintenant que je la tenais entre mes mains, je décidai de répondre à sa question avec un ton tout aussi sérieux que le sien.

"En premier, ben... je me disais qu'on pourrait commencer par célébrer ton arrivée au Japon, ton inscription à Keimoo et ta première rencontre avec le meilleur parti du continent. - petit clin d'oeil, il était d'ailleurs difficile pour moi de m'empêcher de rire de mes bêtises - qu'est-ce que t'en dis ? Ma définition du mot célébration devrait te plaire..."

Que déciderait-elle ? Accepterait-elle ma proposition qui contenait tout autant de sous-entendus que ce qu'elle avait dit ? A moins bien sûr qu'elle ne pense réellement que j'avais dans l'intention de gonfler des ballons et de faire péter les paillettes et les guirlandes... Je ne me souvenais plus trop de ce dont on avait parlé avant qu'on n'en arrive aux paroles à la fois implicites et explicites depuis l'intérieur de la piscine. A vrai dire, mon esprit était toujours en train de divaguer, et, si Anaïs se rapprochait, elle ne tarderait pas à découvrir que j'étais prêt à faire la fête depuis un bon petit moment déjà. Enfin, encore une fois, la suite dépendrait de ses prochaines réactions à elle, si elle n'était pas bête, elle avait bien dû comprendre ce que je désirais. En gros, la balle était dans son camp, ce n'était pas parce qu'elle disait que je pouvais faire d'elle ce que je voulais, que je le ferais sans une seconde affirmation. Pourquoi ? Parce que j'avais arrêté de considérer les choses comme acquises, on n'était jamais à l'abri d'une mauvaise blague ou d'un coup de théâtre. Dans ce genre de moment, je regrettais sincèrement d'être le genre de mec qui réfléchissait avant d'agir bien que j'ai affirmé le contraire un peu avant. On avait beau faire des efforts, on ne pouvait changer complètement ce que l'on était: la vie était faite ainsi.

Invité

Finalement, ce Shiro était assez intéressant pour rendre encore ce jeu un peu plus amusant, pour une fois qu'Anaïs ne se lassait pas aussi d'une personne ou de la situation, il fallait en profiter, car, lorsqu'elle se lasse, c'est très dur de repartir comme avant, surtout qu'elle le fait bien comprendre par ses gestes, mais, par la dureté de ses mots, enfin de ce qu'on lui avait déjà dit, pour elle c'était tout à fait normal de devoir leur dire lorsque quelque chose nous lasse non? En tout cas, elle était un peu étonnée de ne pas se lasser, dans un sens tant mieux aussi, parce que ça devenait assez intéressant pour le moment, en tout cas pour elle, il ne fallait pas être intelligent pour savoir ce qui se passait dans sa tête, surtout avec le Strip-Tease qu'elle avait fait, puis être aussi proche l'un de l'autre, allait ça va tout le monde sait ce qui pourrait se passer et surtout ce qui se passe dans la tête de ses deux-là.

Quand finalement il lui fait remarquer que tout le monde pourrait lui dire que ce n'est pas un bikini, bon ben à elle de montrer que ça existe vraiment alors, bon d'accord le dessous c'est clair qu'on pouvait le dire, mais, au niveau du soutien-gorge, non bon si elle rajoutait des perles comme à celui qu'elle avait eu avant, oui ça ressemblerait plus à un bikini, bah elle va pas en faire tout un fromage, depuis qu'elle était ici, elle n'avait rencontré que Shiro alors bon.

" Alors, dans ce cas je vais devoir me débrouiller, pour le faire croire, bien que pour le moment à part nous deux, il n'y ait personne d'autre, je n'ai pas réellement de soucis à me faire à ce niveau-là."C'est vrai il ne fallait pas le nier et ainsi donc il n'oubliera pas de si vite la vue qu'il a eue en ce moment, chacun ses trucs après tout, ce n'est pas Anaïs qui retiendra tout ce qui s'est passé ici, à part bien sur les moments délicats voir ce qui l'amusait, sinon pour le reste autant ne pas prendre plus d'informations qu'il ne le faut. "mais,je t'en prie cherche après d'autres, mais, promis je te dis quoi dès que j'ai envie de déménager."

Elle savait sur qui ce retourné si jamais elle en avait marre d'être toute seule, pour ce qu'elle avait pu comprendre, elle ne pense pas avoir des colocataires, bah elle verrait bien, ce n'est pas comme si elle ne s'entende pas et avec personne, il ne faut pas abuser non plus, certes, elle pouvait très vite changer d'humeur, mais, il ne fallait pas abuser tout de même. C'est ainsi que finalement, elle était enfin dans l'eau, pas très rassurée bien entendu, mais, un peu moi stressée parce que Shiro était là devant elle et vraiment très près d'elle, au moins si jamais elle glissait elle savait se rattraper à quelque chose et ce serait certainement directement à Shiro. Mais, bon elle ne peut pas avoir tout le temps peur de l'eau, il va bien falloir qu'un jour elle se jette à l'eau, même si ce n'est pas trop son envie en ce moment, et, pourtant la voilà dans l'eau... Malgré qu'elle avait pied elle savait qu'elle n'était pas dans ont élément, il fallait juste qu'elle oublie un peu sa peur. Niveau pour la détendre Shiro était vraiment nul il fallait l'avouer, comment pourrait-elle détendre dans de l'eau ainsi jusqu'au cou? D'ailleurs elle prenait toujours ses précautions, si elle ne mouillait pas ses cheveux s'était justement précaution, car, si ses cheveux commencent à se mouiller elle sait qu'elle ne doit pas aller plus loin, enfin c'est assez bizarre les repaires qu'elle prenait.

C'est ainsi qu'il commençait à déblatérer contre le règlement, qu'elle n'en avait rien à faire en plus de ça, il fallait bien le dire, oui elle l'avait lu, mais, elle ne l'avait pas spécialement retenu, après tous les règles sont faites pour être transgressée non? Alors, autant jouer cette carte sans se faire chopper, ce qui rendait le jeu encore plus amusant il fallait bien l'avouer, Anaïs est une grande joueuse et se fou complètement des représailles, après tout il faut vire à fond sa vie tant qu'on le pouvait et ça Anaïs l'avait bien compris. C'est alors qu'il répond à son tour, alors ainsi il trouvait son absurde.

" Je suis bien d'accord avec toi, on devrait avoir le droit de faire ce que l'on veut, après tout chacun connaît ses limites, s'il arrivait quelque chose ce serait entièrement de la faute de la personne. J'étais au courant, mais, j'ai lu dans les grandes lignes, c'est bien plus amusant de tenter le diable."

Aucune erreur détectée! Le nouveau texte est correct! correction effectuée Les espaces de plus ont été supprimés Des espaces ont été ajoutés. Attention! Votre texte dépasse la taille limite de 2000 caractères et a été corrigé partiellementVotre texte contient beaucoup de mots inconnus ou mal orthographiés en français.Votre texte est écrit dans une langue différente à la langue de correction. Si vous voulez corriger le texte quand même cliquez iciLe texte semble être en Anglais. Cliquez ici pour appliquer la correction en Anglais. Oui, tenté le diable il ne fallait pas lui dire trois fois à elle, elle le faisait déjà en ce moment même si elle devait s'en brûler les ailes, tant qu'elle sait où est sa limite le reste lui importe très peu. Sa gestuelle ne trompait pas Anaïs, il devait vraiment se retenir, après tout qui ne serait pas dans un état comme ça avec une fille aussi près et si peu habillée? Elle aurait bien rigolé de la situation, mais, il ne fallait pas quelle tombe dans son propre jeu non plus. Même s'il n'avait pas réagi à sa phrase, elle se doutait de quelque chose qui devait se tramer en dessous et dans sa tête, pour ça elle a de la chance d'être une fille. Hum, ainsi il était comme elle et s'en foutait des conséquences, même si pouvait ternir sa réputation? Dans ce cas, le jeu pouvait continuer encore bien plus longtemps, elle allait lui répondre lorsqu'il s'approchait tout près de son oreille pour lui murmurer une phrase, oh ainsi donc il voulait voir jusqu'où elle était prête à aller, certes, il ferait peut-être de même, mais, s'il le faisait le pauvre laissait vraiment à nu tous ses désirs les plus profonds et ce serait plus embêtant pour lui que pour elle dans ce sens là.

Elle sourit à ça, bien qu'elle se doive être dans le jeu, elle n'en oublie pas pour autant qu'il faudra y mettre un terme à un moment donné, pour elle comme pour lui, même si tous les deux se foutaient des conséquences, certes, pour le moment ils s'en foutaient, mais, après et avec de la réflexion tout peuvent changer. Elle le regarde avec un sourire et entame enfin sa phrase.

" Je vois tu veux jouer à ça je vois que tu es joueur." Elle s'avance et lui murmure aussi dans l'oreille. [seize=9]"Tu n'as cas me retiré mon haut toi-même si tu t'en sens capable."[/size] C'est ainsi qu'elle colla un peu sa poitrine contre son torse, avant de se remettre contre le bord, petit sourire aux lèvres, après tout c'est bien plus marrant comme ça que si c'était elle qui devait l'enlever non? Elle s'était mise un peu plus grande en mettant ses propres bras sur ceux de Shiro, maintenant un mauvais mouvement et elle pouvait à tous les coups avoir la tête dans l'eau.

Quand il fit un pas en avant, elle put réussir enfin à nouer ses mains à sa nuque, ce qui la rassurait un peu, car, maintenant elle avait deux supports ses bras à lui et ses mains qui était enroulée près de sa nuque, mais, d'un coup il enlève ses bras pour les mettre sur ses hanches et la soulever, mais, elle s'était sentie basculer dans l'eau quand même, là son stress s'était fait des plus grands, car, elle s'était vue tombée dans l'eau, mais, pourtant elle était soutenue par Shiro, elle avait eu une mauvaise mine avec cette action, si bien qu'elle avait lâché ses mains qui étaient entourées autour de sa nuque, pour venir se déposer sur ses épaules et y prendre appuie, elle avait vraiment flippé, on aurait pu croire qu'elle était devenue blanche d'un coup, mais, elle gardait quand même des couleurs. Elle n'était pas des plus à l'aise, même si en étant tenue ainsi et étant proche de lui comme s'ils s'étaient un couple, la peur était toujours là si bien qu'elle se rapproche d'un coup de lui, pour enfin à nouveau nouer ses bras autour de sa nuque, ainsi sa poitrine était complètement contre son torse, vraiment comme s'ils étaient un couple, elle avait eu des frissons et tremblait un peu tellement qu'elle avait eu peur, surtout qu'elle ne touchait plus du tout le sol, donc s'il la lâchait elle tombait, quand il entame sa phrase.

"Le meilleur parti du continent, c'est encore à avoir ça, il va falloir me montrer ça! Ok pour la célébration, on va donc bien s'amuser dans ce cas, je me réjouis de voir la suite des choses à tout ça."

elle essayait d'apaiser cette peur, toute manière elle s'était accrochée à Shiro avec ses bras et il en était hors de question qu'elle le lâche tant qu'elle ne toucherait pas le sol de ses orteils. Maintenant qu'elle venait de lui donner sa réponse, elle attendait la suite des choses les sous-entendus avait été comprit. C'est ainsi que collée à lui elle attendait la suite des choses.

Sujet: Re: Il fait chaud ici... Lun 24 Oct 2011 - 13:32

Décidément, je ne lui laissais pratiquement aucune chance à celle-là ! Chaque fois qu'elle tentait de me faire accepter quelque chose, je faisais tout mon possible pour la contredire, à force, c'était devenu un jeu pour moi car j'avais bien compris qu'elle n'était pas du genre à lâcher l'affaire facilement. Ce que je cherchais en fait, c'était la confrontation !! Attention ! Pas la confrontation dans le genre sur un ring armés de gants de boxe... Non, je parlais d'une confrontation en terme d'arguments, elle balançait les siens pour appuyer ses dires, et je contre-attaquais avec les miens pour la faire flancher. C'était le genre de truc que je faisais assez souvent, avec mes amis en tout cas, ceux qui étaient toujours partants pour me prouver que j'avais tort et qu'ils avaient raison. Parfois, ça finissait en petit combat entre amis, mais rarement en baston général avec du sang qui giclait de partout et des mâchoires qui se décrochaient. Pourquoi ? Premièrement, parce que je n'étais pas le genre de personnes qui se servaient de ses poings pour appuyer sa thèse. Deuxièmement, parce que si on commençait à se battre juste pour savoir qui avait raison, on finirait par se taper dessus pour décider de l'endroit où on allait manger. Troisièmement, parce qu'il n'y avait pas de meilleurs moyens pour briser une amitié, ainsi que quelques os...

Cette fois-ci, Anaïs et moi étions en plein débat sur la ressemblance entre un bikini ordinaire et ce qu'elle portait actuellement, soit des sous-vêtements. Elle avait beau dire que dans son pays, il y en avait qui ressemblait à ce qu'elle avait sur le dos, je n'en croyais pas un mot, ou alors, cela voulait dire que j'aurais dû passer mes vacances d'été en France au lieu de rester ici au Japon !! Quelque part, je la contredisais pour ne pas me dire que je m'étais retrouvé au mauvais endroit pour les vacances. Bon d'accord, je m'étais beaucoup amusé ici aussi, mais si ça se trouve, là-bas, ça aurait été encore mieux, surtout si toutes les françaises ressemblaient à Anaïs... Mon argument le plus efficace fut celui qui disait que dans ce pays-ci, soit le Japon, elle ne pourrait faire croire à personne que ce qu'elle portait était un bikini, surtout que dans la piscine de l'Académie, les maillots une pièce étaient les plus portés. Elle rétorqua alors qu'elle allait devoir se débrouiller pour le faire croire bien que pour le moment, il n'y avait que nous deux autour de la piscine. Elle n'avait donc pas à s'en faire, je n'avais pas l'intention de crier sur les toits que la nouvelle française fraîchement inscrite à l'Académie était rentrée dans l'eau en soutien-gorge et en boxer. Je préférais largement garder cette information avec moi et rien que pour moi. Après tout, je considérais comme un privilège le fait d'avoir pu assister à la scène de striptease qu'elle m'avait accordé, puisqu'elle n'avait pas cherché à se cacher.

Pour finir, je lui fis savoir que ma proposition tenait toujours mais que ça m'empêcherait pas de trouver d'autres colocataires en attendant. Il manquerait plus qu'elle pense que pour moi, il n'y avait qu'elle qui pouvait s'installer avec moi. Dans le genre malentendu, il n'y aurait pas pire. Elle risquerait de se faire des films et peut-être même de m'éviter dans l'avenir, ce que je ne souhaitais pas, même si je ne chercherais pas forcément à la trouver une fois que nous nous serions séparés. Et ouais, je savais bien que ce petit jeu entre nous aurait une fin, il pouvait se terminer dans 10 secondes comme il pouvait se finir ce soir à minuit. Tout dépendant de ce que l'on dirait et/ou ferait !! Bah oui, tout ne dépendait pas de moi après tout, je pouvais faire une bêtise, comme elle pouvait en faire une. Ce n'était pas parce qu'elle était belle et tout et tout que je pouvais accepter tout et n'importe quoi venant de sa part - à moins qu'elle ne se serve de la promesse que je lui avais faite de lui rendre la pareille...
Quand elle entra dans l'eau, je vis de suite qu'elle ne se sentait pas à l'aise, quelque part, c'était un sérieux avantage pour moi, je parlais bien entendu de sa vulnérabilité actuelle. Néanmoins, cet avantage pouvait se transformer en inconvénient dans le cas où elle se mettrait à criser !! Chose qui me ferait bien flipper d'ailleurs, j'avais assister à peu de crises dans ma vie, je parlais bien entendu de crise phobique, pas des pétages de câbles, ou encore des caprices... Ouaip, je n'avais jamais vu quelqu'un être tétanisé de peur au point de hurler à la mort ou d'être littéralement paralysé, et j'espérais d'ailleurs que je n'assisterais jamais à un spectacle de ce genre qui me glacerait le sang !!

Histoire de lui faire oublier la présence de l'eau - ce qui était particulièrement stupide vu qu'elle était immergée jusqu'au cou - je me mis à balancer toute sorte de sous-entendus dans le but d'atteindre mon objectif principal non-avouable. ~~Je cherchais à la tuer bien entendu.~~ Citant certains articles du règlement intérieur de l'Académie, je lui demandais ce qu'elle en pensait, elle me répondit alors qu'elle n'était pas du genre à obéir aux règles qu'on lui fixait avant de me demander pourquoi moi je violais le règlement. Je lui répondis simplement que je trouvais ces règles inacceptables, ce à quoi elle répondit qu'elle était d'accord avec moi, car d'après elle, chacun devait être responsable de ses propres actes, et donc être libre de faire ce qu'ils désiraient en se fixant eux-mêmes leurs propres limites. Il n'y avait pas à dire, elle pensait réellement comme une rebelle, les choses devenaient de plus en plus intéressantes. Elle avait l'air d'aimer passer outre les interdictions, quant à moi, c'était quelque chose que je faisais assez régulièrement. Il fallait dire aussi que certains articles étaient abusés, du grand n'importe quoi parfois. Elle conclut en m'annonçant qu'il était bien plus amusant de tenter le diable. Sur ce point, je ne pouvais qu'être d'accord avec elle !!

"Je suis bien d'accord avec toi pour une fois. Par contre, je me demande bien d'où te viens ce côté joueur... Après tout, tout le monde ne pense pas comme ça."

D'ailleurs, ayant décidé que stagner ne m'apporterait pas grand chose, je décidais de faire un grand pas en avant, ou plutôt de tenter de passer une nouvelle frontière en lui suggérant une chose à laquelle elle ne s'était sans doute pas attendue. Je m'étais rapproché d'elle pour le lui murmurer à l'oreille, et lorsque je me reculais pour voir sa réaction, je la vis sourire - il fallait croire que j'avais réveillé son côté joueur. Elle me fit remarquer que j'étais joueur avant de contre-attaquer, ou plutôt de me renvoyer la balle, en me murmurant à son tour à l'oreille que je n'avais qu'à le faire pour elle si je m'en sentais capable... Je me mis à rire avant de lui répondre:

"Si je m'en sens capable ? Depuis que je fais de la boxe, je n'ai jamais refusé un défi qu'on me lance, ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer..."

Avant de m'exécuter, je fis un pas en avant et d'un mouvement rapide et précis, je posai mes mains sur ses hanches et la soulevai afin qu'elle ne craigne plus de glisser. Elle pouvait dorénavant compter sur mes bras en guise d'assurance. Bien sûr, sur le coup, elle avait dû paniquer, ce que je trouvais normal, c'était un peu comme si on agitait une araignée devant un arachnophobe avant de balancer celle-ci très loin !! Mais bon, au final, elle serait un peu plus rassurée qu'au début. Ses bras noués autour de mon cou, sa poitrine collée à mon torse, il n'y avait pas à dire, je me sentais plutôt bien, le tout, c'était de ne surtout pas être interrompus parce que sinon, je risquerais de commettre un meurtre !! Lorsqu'elle me demanda à quoi je voulais jouer en premier, je lui répondis que l'on pouvait commencer par fêter son arrivée et sa rencontre avec moi, précisant au passage que j'avais un sens de la fête assez particulier. Ne lui restait plus qu'à voir si elle acceptait ou non, même si d'après ses dires un peu plus tôt, il me semblait qu'elle était du genre curieuse, avide de voir jusqu'où je pouvais aller, puisqu'elle savait parfaitement jusqu'où "elle" pouvait aller. Bien entendu, elle me taquina un peu en me disant qu'il fallait que je prouve que j'étais bien le meilleur parti du continent !! Ce ne serait pas difficile ça.

"Mais je compte bien te le prouver, ne t'en fais pas pour ça... En attendant, j'espère que tu es bien installée, parce que la célébration risque d'être... mouvementée ?"

Suite à cela, je profitais du fait qu'elle était bien cramponnée à mon cou pour la lâcher d'une main, la gauche, puisque j'étais droitier, avant de la descendre vers la jambe de celle-ci pour la ramener vers ma taille. Le but étant de nouer celle-ci autour de ma taille pour qu'elle suive elle-même avec son autre jambe. Ensuite, je décidai de relever le défi qu'elle m'avait lancé, et pour cela, je plantai mon regard dans le sien, avant de m'assurer que je n'allais pas la faire tomber. Puis, j'entrepris de lui retirer son haut, ce qui ne me prit guère de temps vu que l'ouverture de celui-ci n'était pas plus compliquée que celle des autres. Et oui, depuis le temps, je savais comment m'y prendre, au tout début bien sûr, je n'arrêtais pas de me casser la tête, et à force, ça cassait tout le truc, mais maintenant, ce n'était plus le cas, je pouvais dégrafer son haut sans avoir besoin de regarder ce que je faisais. Une fois que ce fut fait, je lui lançai un regard qui voulait dire "tu vois, je l'ai relevé ton défi", ainsi, je n'avais même pas besoin de le lui dire directement.

Je me souvins alors de ce qu'elle m'avait dit un peu plus tôt, elle voulait que je lui montre que j'étais bien le meilleur parti du continent et dans le même temps, elle se réjouissait de voir comment se déroulerait la suite des évènements. Depuis que j'avais commencé mes sous-entendus et qu'elle avait répondu par d'autres sous-entendus, j'avais bien compris qu'elle savait parfaitement à quoi je pensais, j'en avais donc déduis que de son côté, elle n'était pas forcément contre. A moins bien sûr qu'elle soit du genre à faire monter la pression avant de tout arrêter, rendant alors l'autre complètement ridicule alors qu'elle était au comble du bonheur et morte de rire. Autant dire que ça me déplairait et pas qu'un peu d'ailleurs. A la base, je ne supportais pas tout ce qui était manipulation, je détestais encore plus me faire manipuler donc. En espérant que je ne prendrais pas un mur sur ce coup-là, je déclarai tout en rapprochant mon visage, accompagné d'un petit sourire en coin, du sien:

"J'ai pour habitude d'entamer une célébration comme ça..."

Sur ce, je l'embrassai.

Invité

Il ne fallait pas se voiler la face elle jouait un jeu dangereux avec Shiro et tous les deux étaient dans le même cas, ils pourraient essayer de le nier il n'en ressortirait rien, car, ils étaient là et ils le savaient parfaitement ce qu'il faisait, chacun avait son jeu pour voir jusqu'où l'autre savait aller, aucun des deux ne lâcherait la prise et encore moins Anaïs, qui aime jouer à ce genre de jeux dangereux, après tout est-ce qu'on ne dit pas qu'il faut profiter de la vie? C'est ce qu'elle là en ce moment alors autant en profiter, puis un coup d'un jour ça peut toujours être assez amusant, surtout que l'autre est totalement en confiance et en accord avec ce qui se passait.

Même si dans un sens tout ça s'était passé sur de l'énervement pour ensuite passer à de la séduction pure et simple pour se terminer avec un jeu des plus dangereux, comme on dit qui ne tente pas le diable? Personne tout le monde le fait que ce soit chaque jour ou non. Ici ils ne lâcheraient aucuns des deux l'affaire autant allée jusqu'au bout dans ce cas, même si dans un sens elle n'était pas spécialement rassurée et ne pourrait certainement pas avoir une performance bien, étant donné qu'elle était dans l'eau dans le seul truc où elle ne supporte pas se retrouver même si elle se sent soutenue, il suffit d'un mauvais mouvement pour que tout rate et finalement que sa phobie se réveille au plus au point.

C'est un peu de sa faute d'avoir aussi accepté d'aller dans l'eau, mais, que voulez-vous la fierté c'est quelque chose qu'Anaïs n'aime pas abandonné même si pour ça elle doit se retrouver dans les pires situations qu'elle ne pourrait parfois pas imaginer. Finalement la conversation était partie en vrille avec le règlement, qu'est-ce qu'elle en avait rien à cirer dans un sens? Après tout si tout fonctionnait selon ses dires c'était bon, elle bravait presque tous les jours les interdits, ce n'est pas maintenant qu'elle stopper. Quand elle entend Shiro répondre, son côté joueur? Elle se le demande bien aussi, elle n'était pas comme ça avant... quoique. Elle le regarde.

"C'est bien la première fois qu'on est d'accord. C'est normal je suis unique ce qui est bien plus amusant Shiro"

Unique en son genre, même dans son pays elle avait des phases au même son petit frère de la reconnaissait plus, bah ici elle n'a plus personne pour la surveiller c'est normal qu'elle se lâche un peu plus non? Finalement Shiro montrait bel et bien ses pensées enfin elle n'avait pas eu besoin de tout ça pour bien découvrir ce qu'il avait derrière la tête, c'est ainsi qu'il lui avait demandé d'enlever un de ses sous-vêtements, elle avait tout simplement rétorqué qu'il n'avait cas le faire, elle avait regardé sa réaction, il riait voilà qui était une réaction des plus étonnant.

"Très bien dans ce cas."

Ce qu'il voulait dire, que tous les défis qu'elle lui lancerait il ne pourrait pas les refuser, c'est bien une chose à retenir, étant donné qu'il lui doit encore des choses, oui elle n'a pas oublié! C'est ainsi qu'après quelques secondes, elle le vit se rapprocher, et la soulever, bon là elle avait eu un stress bien plus élevé que la normale, il suffisait qu'il trébuche et elle tombait complètement dans l'eau, mais rien ne fit. C'est ainsi qu'elle le laissa faire et elle mit ses bras autour de son cou pour plus de stabilité dans l'eau, ainsi collée à lui il ne restait plus cas le jeu commence réellement, ce qui ne tarda pas, car, déjà il avait réussi à lui dégrafer son soutien-gorge, elle fut un peu étonné ave cela rapidité qu'il avait fait preuve, il devait en avoir l'habitude, une fois qu'il l'enleva il ne tenait plus qu'avec les bretelles et parce qu'elle était contre son torse, ce qui n'était pas des plus à l'aise, autant en faire la totale, c'est ainsi qu'avec une de ses mains qu'elle enlève de son coup et se recule un peu, elle enlève celui-ci pour le balancer contre le transat et dans le soleil, enfin elle n'a pas spécialement regardé où elle le jetait. Elle se mit à nouveau comme elle soit avant. Dans un murmure près de son oreille.

"Je vois que tu en as l'habitude, la suite promet vraiment intéressante."

Quand finalement, le reste venait assez vite, elle s'était sentie coller au bord et finalement avaient entouré ses jambes à sa taille tout en étant bien sur de ne pas tomber, finalement le moment de dire de passer à l'action était préparée, il l'embrasait ce qu'il voulait donner le feu vert, la suite bien sur ne pouvait qu'être bien plus passionnante.

....

Voilà ce qui était fait, le jeu avait pris une tournure des plus intéressante pour finalement se terminer par l'acte, ce n'est qu'après un bon moment passé à l'action et qu'ils reprirent enfin un peu leur esprit, car, il faut bien le dire les corps et les esprits s'étaient chauffé eus plus au point. Non ils ne se sont pas endormi après l'action dans l'eau se serait un peu dur surtout avec Anaïs et sa phobie, car, il ne faut pas l'avouer quoique tout c'était passer, le stress était encore là ce qui n'avait pas dû donner de la facilité à Shiro, étant stressée par l'eau comment voulez-vous qu'elle se concentre entièrement à ce qui se passait même si ce moment devait être un moment de plaisir... D'ailleurs elle sentait la douleur lui parcourir le dos étant coincé contre le bord et étant stressée, ses muscles avaient eu du mal à se détendre et les chocs n'avaient rien arrangé à la situation, leurs vêtements enfin le maillot et son boxer avaient valsé sur les rebords de la piscine, pas trop loin bien sur, fallait mieux savoir ce r habiller assez vite, ne sachant pas qui pourrait arriver.

Elle regarde Shiro, Anaïs était bel et bien tout trempé comment ne pas en sortir sèche aussi... Elle lui sourit il fallait le dire le jeu venait de se terminer avec ça. Elle sourit, mais, d'un coup née put s'empêcher d'avoir un petit rire, quoi elle aurait dû avoir un air gêné? Non ce n'est pas dans son caractère du tout, gênée alors qu'ils n'attendaient que ça tous les deux? une partie de jambes en l'air toute el monde en rêve non?

" Au moins aucun des deux n'a reculé de ce petit jeu, par contre je ne sais pas si tu es vraiment le meilleur parti du pensionnat, ça il va encore valoir que je voie avec les autres."Petit rire, c'est vrai il avait prouvé qu'il pouvait être un des meilleurs partit, mais, il fallait qu'elle essaie aussi les autres hommes non? là elle s'était retournée dos à lui et se tenait au rebord cherchant quand même ses sous-vêtements, parce qu'elle est peut-être mouillée, mais, au moins ses habits étaient tous secs maintenant.

"Pour ma célébration de bienvenue elle s'est bien passée je trouve, tu ne crois pas? Ça c'est de la bienvenue à un pensionnat que je n'oublierais pas de sitôt."

Sujet: Re: Il fait chaud ici... Jeu 27 Oct 2011 - 23:09

Je lui avais bien fait comprendre qu'il ne fallait jamais me lancer un défi. Pourquoi ? Tout simplement parce que j'étais incapable d'en refuser un, à moins bien sûr que celui-ci ne mette ma vie ou celle d'autres personnes en danger. Je n'étais pas suffisamment stupide pour mettre ma vie en jeu par fierté. Je laissais ce genre d'acte débile purement et simplement à ceux qui ne vivaient que pour impressionner les autres quitte à y passer au final. Pourtant, si ces gens-là réfléchissaient un peu, ils comprendraient que choisir sa fierté à sa vie, c'était vraiment du n'importe quoi !! Là, en l'occurrence, Anaïs m'avait simplement mis au défi de dégrafer son haut pour elle. En somme, rien de très compliqué, à moins bien sûr qu'on ne l'ait jamais fait auparavant, ce qui n'était pas mon cas, ce serait très étonnant, non ? Quoiqu'il en soit, je n'aurais mal à relever ce défi-ci, ce n'était pas comme si elle m'avait demandé d'enfiler le soit-disant "bikini" qu'elle portait actuellement et d'aller ensuite me pavaner devant toute l'académie... Ce genre de truc, ça aurait été vraiment dur pour moi, premièrement parce que je me voyais mal être à l'aise dans des vêtements de ce genre, deuxièmement parce que me couvrir ne ridicule n'était pas dans mes habitudes et j'aimais pas trop ça - un peu comme tout le monde en gros. Ainsi, maintenant qu'elle savait que j'allais relever son défi haut-la-main, ne restait plus qu'à voir sa réaction. Serait-elle étonnée ? Contente de voir que ce genre d'obstacles n'était pas suffisant pour m'arrêter ? Ou bien, comme d'habitude, me sortirait-elle une réaction des plus imprévisibles comme elle en avait le secret ?

Et oui, je n'avais pas oublié le moment où elle s'était carrément levée de son transat après que je lui ai demandé à quoi elle pouvait bien être douée si elle n'était pas capable de faire la conversation... J'y étais peut-être allé un peu fort avec cette remarque, pour elle en tout cas, parce que, personnellement, je n'avais jamais vu quelqu'un réagir aussi énergiquement pour une taquinerie de ce genre. Bon d'accord à ce moment, je ne la connaissais pas du tout mais bon, je ne la connais pas forcément plus maintenant. Oui, on avait beaucoup parlé, j'en avais appris bien plus sur elle mais ça ne faisait pas de moi un expert en Anaïs Leroy pour autant. En un sens, par contre, il était possible que je connaisse bientôt tout ce qu'il y a à savoir sur elle, physiquement bien sûr. Mais en attendant, je restais toujours sur mes gardes, préférant éviter de me faire taper dessus quand c'était possible. On ne savait jamais après tout, j'avais fini par comprendre après mes deux ruptures, ou plutôt 3, particulièrement difficiles pour moi qu'il ne fallait jamais rien considérer comme acquis. Cela évitait de tomber de haut au moment où l'on perdait ce que l'on pensait avoir. Dans ce cas-ci, je ne perdrais pas autant que ces fois-là mais bon, la frustration qui en naîtrait alors que je touchais presque au but risquerait de me rendre très irritable jusqu'à ce que je trouve le moyen d'évacuer celle-ci. En attendant, il ne faudrait surtout pas me chercher en tout cas, surtout que la dernière fois que ça m'était arrivé, j'avais bien failli décrocher la mâchoire de l'un de mes amis. Il était parvenu à esquiver le coup et en avait rigolé ensuite quand il avait compris la raison de ma réaction mais, sur le coup, il n'avait pas trop compris ce qu'il me prenait. Faut dire qu'il m'avait bien chercher à ce moment-là...

Enfin, il semblait que cette fois, je n'aurais pas l'occasion de devenir très irritable. Pour quelle raison ? Et bien, il semblait que la jolie française était dans le même état d'esprit que moi, c'était à dire... "tout chose" ? Elle avait eu un peu peur quand je l'avais soulevée, mais ça avait été dû à sa peur de finir sous l'eau et non pas à ce qui n'allait pas tarder à se passer. Par la suite, alors qu'elle avait noué ses bras autour de mon cou, j'avais relevé le défi qu'elle m'avait lancé et n'avait pas mis longtemps pour le faire. J'avais alors pensé que si elle ne désirait pas aller plus loin, ça aurait été le moment idéal pour mettre fin à notre petit jeu de séduction, sauf qu'elle avait justement choisi ce moment pour me démontrer qu'elle était partante à 300% pour célébrer son arrivée au Japon, son installation à l'académie de Keimoo et sa rencontre avec moi. Qu'est-ce qu'elle venait de faire pour me prouver qu'elle partageait les mêmes pensées que moi ? Simple, elle venait de retirer complètement son haut et de le balancer derrière elle en direction de son transat, ou pas loin en tout cas, et juste après, elle était de nouveau collée à moi. Autant dire que j'avais beaucoup de mal à me retenir actuellement, ma première pensée fut de m'attaquer à elle aussitôt !! Pourtant, je me retins, pour l'instant du moins, surtout que maintenant, elle me murmurait à l'oreille - c'était moi où la température de la piscine venait de grimper en flèche ? - et encore une fois, elle témoignait là son impatience en pensant à ce qui n'allait pas tarder à se passer.

Alors que je lui faisais savoir exactement comment je débutais une célébration, elle nouait ses jambes autour de ma taille et je collai mes lèvres aux siennes pour l'embrasser. Ce que j'avais alors manigancé dès lors que je l'avais aperçue allongée au bord de la piscine allait donc arrivé. ~~J'allais finir par croire que rien ni personne ne pouvait me résister !!~~ Une fois encore, j'allais évité la crise de nerf et j'en étais bien content, surtout que ça en valait largement la peine, pas comme d'autres fois...

~~~~ Un moment plus tard ~~~~

Bon, il semblerait que la célébration soit terminée... Ce qui était sûr, c'était que j'en avais profité un max !! Elle, par contre, je ne pouvais pas en dire autant, j'espérais qu'elle avait pu y prendre plaisir un minimum, ce serait déjà ça. Enfin, entre sa peur de l'eau et les coups que son dos n'avait pas arrêté de subir contre le bord de la piscine, elle n'avait pas dû être à son aise. Elle n'était pas la seule. J'avais souvent eu la tête ailleurs moi aussi. Entre la peur de la faire tomber, la peur de glisser et de tomber, moi, à la renverse, l'entraînant par la même occasion ainsi que celle de faire quelque chose d'autres qu'il ne fallait pas, me concentrer sur le plus important n'avait pas été des plus facile. En gros, "le" faire comme des poissons avait beau être une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie, il y avait d'énormes inconvénients, et donc, ce n'était pas forcément aussi extraordinaire que l'on pourrait le croire. Pour commencer, boire la tasse était très facile si on ne portait pas de tuba ou de masque à oxygène, ensuite comme dit précédemment, glisser était très facile, garder l'équilibre par contre, je ne pouvais en dire autant... Bref, où était passé mon short de bain ? Où l'avait-elle balancée déjà !? Pas trop loin, je l'espérais en tout cas, sinon, elle pourrait dire adieu à ses affaires avant que je ne retrouve mon maillot. Le tout, c'était de remonter avant elle. Bah tiens, voilà qu'elle se mettait à rire ? Quoi ? Qu'est-ce qu'elle disait ? Elle comptait vérifier avec les autres si j'étais bel et bien le meilleur parti du continent. Sur le coup, c'est moi qui me mit à rire:

"C'est ça !! Va dire ça aux écureuils que t'as fait fuir en gueulant comme si j'allais t'égorger... T'as dû effrayer toute l'Académie avec tes hurlements... - histoire de confirmer mes dires, je tapotai mon oreille et ajoutai - T'as bien failli me rendre sourd en plus."

Bon OK, elle n'avait peut-être pas hurler à ce point-là, mais bon, comme on le prenait à la rigolade, autant la taquiner encore un peu, non ? Ah la la, voilà qu'elle se mettait dos à moi et bien entendu, mon esprit se mettait de nouveau à divaguer ! Ah... les souvenirs, quelle belle invention, n'est-ce pas ? Qu'est-ce qu'elle pouvait bien chercher ? Aucune idée, moi en tout cas, malgré la vision trouble que l'eau me donnait, j'observai un spectacle incroyable ! N'empêche, il fallait se dépêcher de sortir de cette eau, parce que sinon, j'aurais dû mal à m'empêcher de repartir pour un nouveau round. Sur ce, alors qu'elle me complimentait sur la nouvelle définition que j'avais donné au mot "célébration", je la pris par la taille et la soulevai pour l'aider à sortir de l'eau. Et oui, si ses vêtements avaient séché, mieux valait qu'elle les enfile à l'extérieur de l'eau, non ? Sinon, elle les tremperait une nouvelle fois et devrait tout recommencer du début. Aussitôt après, je sortis de l'eau en m'appuyant sur mes bras pour me remonter. Malheureusement, dès que je fus debout sur mes deux jambes, je glissai sur le bord de la piscine et me fracassai sur le sol de celle-ci !! Je réussis, de justesse, à placer mes mains à l'arrière de mon crâne pour éviter de me l'ouvrir, mais elle heurta quand même le sol, je pus juste atténuer le choc. Je m'étais fais mal au passage. Non mais franchement, glisser comme ça sur le carrelage près de la piscine alors que je ne portais absolument rien sur moi, j'avais eu de la chance de tomber en arrière et pas en avant. Me relevant tant bien que mal, j'étais quelque peu déboussolé et donc je ne savais pas si Anaïs était morte de rire ou pas - je pariai qu'elle l'était, moi j'aurais pas pu m'empêcher de rire en tout cas.

Faisant comme si de rien n'était, je me tournai vers la française et me remis à fanfaronner, c'était comme un réflexe dès lors que j'avais obtenu ce que j'avais cherché pendant un bon moment. Elle pourrait répliquer ce qu'elle voulait, elle ne pourrait m'enlever ma bonne humeur actuelle, j'étais en pleine possession de mes moyens... soulagé en quelque sorte. Je déclarai alors tout en me massant l'arrière de la tête qui me lançai un peu:

"Encore une fois, je suis d'accord avec toi, faudrait remettre ça. On pourrait célébrer ta première bonne note, ou encore ta première semaine de cours, puis la deuxième, et la troisième, et ainsi de suite - petit rire pour lui montrer que je n'étais sérieux qu'à 99% - par contre, je préférerais un endroit où on ne glisse pas. Je sais pas pour toi mais, personnellement, la piscine n'est pas mon terrain de prédilection... - je me rapprochai alors d'elle, encore une fois et lui murmurai à l'oreille - Si un jour, on se croise près d'une cabine d'essayage, on pourrait célébrer les vêtements que tu choisiras d'essayer..."

Suite à cela, je me retournai et partis à la recherche de mon maillot de bain que je ne tardai pas à trouver. Je l'enfilai alors avant de revenir vers Anaïs, j'avais du mal à m'empêcher de la regarder. Pourquoi ? Je mémorisai une dernière fois les courbes de son corps sublime avant qu'elle ne décide de le recouvrir avec ses vêtements... Soudain, je me mis à l'interroger:

"En parlant de ça, t'as un terrain de prédilection toi ? A moins bien sûr que la piscine t'ait mis en transe..."

Et ouais, je prenais vraiment ça avec le sourire, j'avais bien compris que pour elle aussi le moment était passé. Cela m'arrangeait beaucoup, il aurait été bête qu'elle se fasse des films sous prétexte qu'on s'était envoyé en l'air comme des poissons-chats !! Le fait qu'on soit touts les deux sur la même longueur d'onde concernant cet évènement était parfait, aucune attente, aucune déception, juste le plaisir qui résultait de cet excellent temps passé à faire clapoter l'eau de la piscine. En gros, c'était exactement comme les montagnes russes, on profitait du moment, et ensuite, on attendait qu'une nouvelle occasion de monter dessus se présente...

Invité

Il fallait bien le dire, Anaïs ne voyait vraiment pas sa journée se passer ainsi depuis et certainement pas se terminer comme ça, elle la voyait surtout ennuyante à se baigner les pieds dans l'eau toute seule pour bronzé et ainsi avoir un bronzage de ce soleil d'où elle baignait, mais, une seule rencontre avait tout changé. Cette rencontre était celle de Shiro, ce jeune athlète qui fallait bien l'avouer l'avait laissé perplexe sur certaines choses, après tout qui ne seraient pas perplexe avec quelqu'un comme lui? Vous allez me dire il devait être comme ça avec elle aussi, elle qui change tellement d'humeur en même pas cinq minutes, mais, cette rencontre avait eu des effets qu'elle n'aurait jamais imaginés... Il avait réussi à la supporter chose qui l'avait étonné, mais, en plus de ça ils avaient réussi à avoir une conversation qui finalement c'était transformer en une sorte de jeu de séduction et de défi à qui tiendrais le plus longtemps... N'imaginez pas qu'elle était tombée dans le truc du coup de foudre, bien loin de là elle ne ressentait vraiment rien pour lui, c'était comme elle l'ait dit un coup d'un jour. Tous deux d'accord sur ce principe-là.

Le moment plus part...

Bon il fallait le dire la célébration de son arrivée n'avait rien de comparable à ce qu'elle avait déjà vécu puisque c'était bien la première fois qu'elle célébrait ça ainsi, bon c'est sur ce n'était pas parfait... Il faut bien le dire, que l'endroit était assez mal choisi, tout d'abord parce qu'elle avait une phobie de l'eau et le faire dans la piscine ce n'est pas la meilleure idée qu'elle avait eue, mais, le faire en dehors aurait été une idée encore plus stupide... Bon au moins il faut dire que personne ne les a aperçus, sinon ils se sont bien caché et ont bien profité de la vue, mais, ce serait vraiment étonnant. En tout cas, elle ne pouvait s'empêcher d'y penser à ce qu'il s'était passé, elle en avait profité, mais, une chose est sur elle ne le fera plus du tout dans la piscine c'est hors de question, c'est bien trop un calvaire pour elle, pour ce qui est de Shiro il avait dû subir quand même, une expérience qu'elle ne recommencera pas de sitôt... Peut-être quand elle sera guérie de sa phobie qui sait, ça pourrait toujours être mieux. Elle avait rit en disant qu'elle devrait voir avec d'autres garçons pour voir s'il était vraiment le meilleur parti du continent, lorsqu'il se mit à rire et elle l'écoute, ah très marrant elle pourrait en dire tout autant que lui, elle eu un ricanement.

" Tu peux bien parler toi... Tu faisais presque autant de bruit que moi je te fais signaler." tout en le regardant droit dans les yeux. "malheureusement, je n'ai pas crié assez fort pour te rendre sourd, zut alors, j'ai raté mon coup sur ça." Fou rire total.

Avant de se mettre dos à lui mit ses bras sur le bord pour se tenir à celui-ci et ne pas tombé bien sur, ce n'est pas parce que la petite fête venait de se terminer, qu'elle avait oublié sa phobie, non elle est toujours bel et bien là, ce qui avait un peu gâché cette célébration qu'elle aurait aimée profiter encore bien plus à fond. Bref, elle était donc dos à Shiro pour d'un pour trouvé ou elle avait balancé son soutien-gorge, mais, aussi son boxer par la même occasion, oui elle sait elle n'aura pas le choix de sortir toute nue pour enfin renfiler ses habits, elle le sait, mais, bon autant observer d'abord le terrain et ainsi le faire en deux trois mouvements et le plus vite possible non? Oui elle a raison et elle le sait, par contre, elle ne savait pas ce que pensait Shiro derrière elle comme ça à la voir. C'est ainsi qu'elle allait s'apprêter pour sortir, quand elle se sent soulever hors de l'eau, elle reconnut aussitôt les mains de Shiro, après tout elle venait de passer un bon moment à les sentir sur elle, elle alla très vite chercher ses sous-vêtements, une fois ceux-ci mirent, elle entendit un grand boum! Elle eu juste le temps de voir la fin de la scène, elle était morte écroulée de rire, elle était un peu inquiète, mais, écroulée de rire, si bien qu'elle ne put s'empêcher de dire en rigolant.

" Shiro... To... Tous...va... Bi... Bien?" TEllement morte de rire, qu'elle dut se retourner, pour essayer de se reprendre correctement, surtout qu'il fallait bien l'avouer, elle imaginait bien que des filles arrivent et le voit dans cette posture, rien que cette image elle pouffe encore de rire, elle devait vraiment se reprendre. C'est ainsi qu'après quelques secondes elle commence enfin à se reprendre tout en remettant son short, elle n'avait réussi à ne remettre que ça qu'il avait déjà repris possession de ses moyens et de sa parole. Elle l'écoute attentivement, la cabine d'essayage, déjà essayé et pas évident non plus, c'est atroce pour la fille enfin tout dépend peut-être qu'avec lui se serait différent.

" Yeah encore une célébration, mais, tu sais que tu risques de me faire aimer ce genre de célébration toi! Je risque de ne plus m'en passer après, tu crois que tu tiendras le coup si ça arrive?" Petit clin d'oeil et puis elle lui fit oui de la tête pour confirmer ses dires avec la piscine. "tout à fait d'accord pour la piscine, on oublie pour le moment." quand il finit de lui murmurer, elle le regarde et sourit quand elle s'approche de lui assez pour ne pas trop murmurer, mais, pour ne pas parler trop fort non plus. "[seize=9]Tu ne l'as pas encore fait dans une cabine d'essayage?[/size] mais, alors il faudra célébré ta première fois! [Seize=9]Je te préviens, ce n'est pas trop top non plus, mais, mieux que la piscine. Enfin je dis ça, mais, bon..."[/size]

Elle le laisse donc partir à la recherche de son maillot, tout en regardant sa réaction, elle ne s'imagine pas un Shiro qui ne l'aurait jamais fait dans une cabine d'essayage, comment allait-il r'agir avec ce qu'elle venait de dire? Pendant ce temps elle continue à s'habiller mit son top, sa chemise blanche et ses lunettes de soleil sur sa tête, pour ce qui était de ses cheveux mouillés pas le choix des laissés pendre, car, dans le feu de l'action l'élastique , c'était fait la malle, bah ce n'est pas si grave avec le soleil qui fait ça allait vite sécher, son corps aussi allait vite sécher la joie d'être ici pour ça c'est une chance. Elle regardait d'ailleurs vers le soleil, elle avait replacé ses lunettes sur son nez, quand elle fut interrompue par Shiro d'un coup elle tourne sa tête et lui répond tout naturellement.

" Bah comme tout le monde c'est le lit c'est logique non! Laisse tomber la piscine c'est un calvaire... Mais, si je devais dire un autre lieu... Hum voyons voir... peut-être dans une tente, ou alors dans le fauteuil, ou… Non en fait je n'ai pas vraiment, à part le lit ou à terre, bah moi je dis il faut tout essayer et recommencer ce qu'on a aimé c'est bien plus pratique comme ça. Et toi ton domaine c'est quoi? Ne me dit pas le lit ce serait une réponse trop facile."

Elle se dirige vers lui et lui avait pris sa serviette en même temps, après tout autant ne pas laisser traîner des choses, puis maintenant on pouvait dire qu'ils étaient proches non? Ils étaient presque comme des Sex friand non? D'ailleurs elle devrait peut-être le considérer comme ça, même si ça ne fait qu'une journée qu'elle le connaît... Ah, mais, tient d'ailleurs il lui doit toujours la journée où il lui fera tous ses plaisirs ça elle ne l'oublie pas.

" Au fait, je n'oublie pas ce que tu m'as dit, je compte bien profiter de mon rendu pour m'avoir fait pénétrer dans l'eau même si la suite était bien, se sera certainement assez tôt. Bon sinon on fait quoi maintenant qu'on a célébré mon arrivée?"

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