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 J'ai décidé que c'était à moi.

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MessageSujet: J'ai décidé que c'était à moi.   J'ai décidé que c'était à moi. EmptyMar 14 Juin 2011 - 10:48

Je n’étais encore jamais monté sur le toit, à l’université. Alors, comme je n’avais pas un seul cours d’intéressant en ce début d’après-midi, j’étais résolu à y aller. Un seul problème se posait : je ne savais pas comment on faisait pour y accéder. Ça ne devait pas être très compliqué, puisqu’un ami m’avait invité à les rejoindre la semaine dernière, mais j’avais refusé. Il m’avait alors dit par où il fallait passer. Si je m’en souviens bien, il fallait juste trouver les couloirs, ce qui n’était pas trop dur, et ensuite… je ne sais plus trop.
Donc, je me trouvais dans les couloirs de l’université, à errer à la recherche d’une issue qui menait au toit, et ça devait bien faire une demie heure que je tournais en rond lorsque… la mémoire me revint enfin. Au bout d’un des couloirs, parce qu’il y en avait plusieurs, il y avait une porte, sur la droite. Elle devait être bien cachée, vu le temps que je mettais à la trouver, c’était obligé ou alors, je ne faisais pas assez attention.
Je devais être trop maladroit ou trop pressé de tomber sur cette porte pour cela. Lorsque je la trouva enfin, je sorti une de mes cochonneries pour fumer. Il n’y a pas le droit de fumer à l’intérieur de l’université, j’étais rendu à l’extérieur, sur le toit. L’interdiction n’avait plus lieu d’être. Ce n’était peut-être pas aussi logique pour tout le monde.
Bref.
Je m’étais éloigné de la porte, en faisant attention de ne pas tomber du toit, même s’il y avait un toit, plus petit, juste en-dessous de celui où je me trouvais. Il n’y avait pas un chat, je pus donc fumer tranquillement tout en contemplant la vue.

Ça ne faisait même pas un quart d’heure que j’étais sur le toit que je senti une présence. Désirant me cacher, parce que j’étais encore en train de consommer mes cochonneries, je me laissais glisser sur l’autre toit, sans me faire remarquer. Ensuite, je pus contempler celui qui était arrivé, d’une façon discrète. Il s’agissait d’un jeune homme roux aux yeux verts.
A D O R A B L E
Je crois que c’est le seul rouquin que je rencontre qui captive autant mon attention. Attendez une seconde ! Il est en train de sortir une clope, je ne rêve pas ? En deux temps, trois mouvements, j’avais jeté mon mégot pour m’aggriper sur le toit en face de moi et je me hissa dessus. J’apparus juste en face de lui, et là, je lui pris sa clope en disant :

- T’sais que t’as pas le droit de fumer ?


C’est moi qui ai dit ça ? J’ai osé lui dire ça ? Avec tout ce que je fume, je suis très mal placé pour lui faire la morale, même si ça n’y ressemblait pas.

- Le toit fait parti de l’université, faut pas fumer ici.


Stop. Université ? Je plongeais mes yeux bleus nuit dans le regard vert du jeune homme roux, juste quelques secondes, avant de contempler son visage. Quelles tâches de rousseur ! J’en étais où ? Ah, oui. Université. Ce rouquin n’avait pas l’air d’un étudiant. Je dirais qu’il s’agirait plutôt d’un lycéen. Je ne lui donne pas plus de dix-neuf ans.

Je recula brusquement sans lâcher sa clope, pour m’écrier :

- Hey ! T’as l’air d’un lycéen ! T’sais que t’es sur le toit de l’université là ?


Je rajouta, en parlant un peu plus fort :

- Qu’est-ce que tu fous ici ? Pour fumer en plus ! T’es tombé sur la tête ?


Non, je ne le connais pas, et alors ? J’ai le droit de lui parler comme je veux, non ? J’ai tous les droits sur ce toit. En parlant de ça…

- J’te signale que t’es sur mon toit en plus. T’sais pas qu’il appartient à Iago Milazzi ? Il est devant toi, en chair et en os.


Là, je dirais que je ne raconte que des conneries, mais il n’est pas censé le savoir. Il va juste me prendre pour un fou et s’enfuir… ou bien rester. Je ne sais pas pourquoi il resterait, je ne devrais pas tarder à le savoir…

Stop. Attendez ! Ce toit m’appartient, donc tout ce qui se trouve dessus m’appartient aussi. J’observais le rouquin d’un air espiègle et lâchait en souriant :

- Si ce toit m’appartient, ça veut dire que tu m’appartiens aussi. T’avais qu’à pas venir là.
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MessageSujet: Re: J'ai décidé que c'était à moi.   J'ai décidé que c'était à moi. EmptyMar 21 Juin 2011 - 14:38

- T’sais que t’as pas le droit de fumer ?

Evan tourna lentement la tête pour le gêneur en le dévisageant un petit moment. Un sourire en coin naquit au coin de ses lèvres.

- Tu sais que t’es casse-couilles et que j’en ai rien à foutre. D’ailleurs on ne fait pas la morale aux autres quand on sent la cigarette à plein nez.

Il lui jeta un regard éloquent d’un air de dire « Tu me prends pour un débile ou quoi. ». Ses yeux verts descendirent pour le regarder de haut en bas. Un blond aux yeux bleus plutôt pas mal malgré sa langue un peu trop bien pendu à son humble avis. Surtout qu’il ne supportait pas les gens adeptes du faites de ce que je dis mais pas ce que je fais. Cela avait le mérite de le rendre encore plus cinglant avec la dite personne. D’ailleurs, ce n’était qu’un élève pas besoin de faire de courbettes. Non, il n’avait même pas peur d’être dénoncé par ce débile blond parce que de toute façon, il n’avait aucune preuve. Il pourrait toujours prendre son air le plus innocent et nier. Il était déjà dans les petits papiers de la plupart des professeurs. Il le toisé un moment en voyant qu’il reprenait la parole.

- Le toit fait parti de l’université, faut pas fumer ici.

Il eut un petit rire amusé de le voir déblatérer autant d’imbécilités en si peu de phrases.

- C’est donc pour ça que tu le fais alors ! Mais bien sûr ! Comment n’ais-je pas vu la logique implacable de ce raisonnement ?!

Bon maintenant, il en était sur, ce gosse avait un QI digne d’une moule. Parler à tort ou à travers comme ça, c’était l’apanage des vantards ou des inconscients. Sans doute devait-il être un peu les deux pour se permettre de prendre ses aises comme ça. Il venait de prendre sa clope en plus. Il ferma les yeux un long moment pour se calmer et respirer et les rouvrir pour l’entendre continuer de parler mais cette fois beaucoup moins prêt à rire avec lui, plutôt à lui faire regretter de lui avoir parlé.

- Ecoute, gros débile qui se croit tout permis, je suis au courant d’où je suis merci et je fais ce que je veux quand je veux et en plus je t’emmerde. Alors si c’est pour dire de pareilles conneries toutes les cinq minutes, tu peux dégager et aller sur un autre toit parce que j’en ai rien à foutre de ta morale à deux balles hypocrite.

Il tira une autre cigarette de son paquet et se l’alluma sous ses yeux avec son regard provocant habituel. Le petit Evan n’était nullement impressionné par les gens plus âgé et ce n’était pas maintenant que cela allait commencer. Ce gars se prenait vraiment pour n’importe quoi.

- J’te signale que t’es sur mon toit en plus. T’sais pas qu’il appartient à Iago Milazzi ? Il est devant toi, en chair et en os.

Il le contempla de nouveau de haut en bas avec un regard dédaigneux. Il le fixait de haut avec une suffisance irritante pour n’importe qui. Le gars commençait sérieusement à avoir des soucis d’ego.

- Et t’es quoi ici, le maitre des courants d’air ? Tu crois pas qu’en plus tu vas me faire gober des conneries dans ce goût là. En plus, Iago c’est pas le prénom d’un leader mais celui d’un perroquet.

Oui une petit attaquer personnelle et alors ? Pourquoi pas. Il se permettait de se prendre pour la reine d’Angleterre, il méritait bien qu’on le remette un peu à sa place. Restait à espérer qu’au moins, il n’était pas sérieux pour ça. Sinon, il avait .. de gros gros problèmes mentaux. Il était peut être tombé sur le seul malade mental du coin.

- Si ce toit m’appartient, ça veut dire que tu m’appartiens aussi. T’avais qu’à pas venir là.

Curieusement, il fut moins enclin à être mauvais sur ce coup là parce qu’il avait lu dans ce regard et dans ce sourire l’esquisse d’un jeu qui pouvait être plus intéressant que de simplement se contenter de répondre en permanence. Il lui semblait que visiblement l’autre aussi voulait s’amuser. He bien soit ! Il serait ridiculisé d’une autre manière parce qu’Evan Liam Catsugee n’avait pas froid aux yeux. Pas le moins du monde froid aux yeux.

- Ho je t’appartiens hein ? ~

Il s’approcha félin le fixant, tournant un peu autour de lui comme un fauve qui allait fondre si sa proie.

- Je ne suis pas un gentil chaton.

Il continuait de tourner autour de lui, l’observant. Assez mignon malgré tout, le genre de garçons avec qui il pourrait coucher au besoin. Du moins, si ce dernier n’avait pas peur de jouer. Evan lui ne vivait que pour cela. Provoquer, jouer, gagner. Oui un bon jeu ne valait rien s’il ne gagnait pas. Il voulait toutefois vérifier une chose avant. Il fallait qu’il regarde si l’adversaire avait seulement une grande bouche ou si le reste suivait. Il n’y avait pas trente milles manières de le savoir. Il se pencha contre son oreille pour aller susurrer.

- Ho et qu’est-ce que le perroquet compte faire de la pauuuuvre brebis égarée que je suis ? ~

Son souffle chaud dansait contre l’oreille de son vis-à-vis. Il se replaça devant le fixant d’un air joueur, un peu farouche et sans aucun doute trèèèès suggestif pour qui saurait le lire. Oui parce que le jeu dans lequel ce dernier excellait c’était la séduction et la déstabilisation. Il se demandait dans quel jeu Iago allait vouloir entrer. S’il se contentait de la provocation verbale, ce serait sans aucun doute vite réglé. S’il décidait de la jouer plus « physique » alors peut être que le jeu en valait la chandelle. Il ne lui restait qu’à comprendre tout ça et à choisir. Ou encore de s’enfuir la queue entre les jambes en constatant qu’il avait trouvé un adversaire qui allait le dévorer sur place. On ne provoque jamais impunément le jeune rouquin.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: J'ai décidé que c'était à moi.   J'ai décidé que c'était à moi. EmptyMar 21 Juin 2011 - 15:37

La situation était amusante. Je la trouvais très amusante, puisque le rouquin m’envoyait promener. Je rectifia sans m’énerver :

- Tu as tout faux chéri. J’ai fumé un joint, ça n’a pas la même odeur qu’une cigarette.
La suite de ses propos me fit sourire, je ne releva même pas. Même quand il m’insulta de gros débile, je ne réagis pas, je demeurais impassible. Aller sur un autre toit ? Je serais bien tenté de me laisser tomber sur le toit du dessous, mais ce n’était pas le moment. Je préférais le regarder ressortir une cigarette de son paquet, puisque j’avais fumé la sienne.

Si j’avais été fou ou abruti pour lui avoir adressé la parole juste au sujet de sa clope et de mon soit-disant toit, lui était aussi fou que moi pour être entré dans mon jeu. S’il voulait me mettre hors de moi, c’était plutôt raté. Je restais parfaitement calme, lorsque je répondis :

- Si tu veux mon avis, tu as trop regardé Aladin. Et pour ta gouverne, je n’ai pas choisi d’avoir ce prénom.

Je n’étais même pas offusqué par cette remarque aussi désobligeante. S’il tentait par tous les moyens de me faire sortir de mes gongs, il perdait son temps. A moins qu’il ne voulait me remettre à ma place… mais dans tous les cas, c’était plutôt raté. Je ne m'étais contenté que de lui faire une remarque au sujet de mon prénom, c'est tout.

Lorsqu’il entreprit de me tourner autour à cause de mes paroles, en me questionnant, j’haussa un sourcil en répondant :

- C’est bien ce que j’ai dis, il me semble.

Quant à sa remarque… elle était inutile.

- Merci pour la précision, je n'aurais jamais deviné tout seul.

S’il était un chaton… j’étais un ange à côté de lui. Il avait été bien plus agressif que moi. Mis à part ce haussement de sourcil, je n’avais pas bougé, et l’autre continuait son manège, à tourner encore autour de moi. Il ne se lassait donc jamais ? A moins qu’il n’avait envie de jouer à son tour. Si c’était ce qu’il cherchait, il allait être servi. Je ne fus même pas destabilisé par sa question, susurrée à mon oreille. Je lui répondis :

- Je vais te décevoir, puisque je ne compte rien faire de toi.

Non, je n’étais pas entré dans son jeu, ou du moins pas encore. Lorsqu’il regagna enfin sa place, je fis semblant de réfléchir. En réalité, je me remémora ses premières paroles, puis je lâcha :

- Tu m’as dit de dégager sur un autre toit…

Je fis exprès de marquer une pause avant d’ajouter :

- Ton souhait va réaliser.

Je reculais de quelques pas, en sachant très bien que le toit du dessous n’était pas très loin d’où j’étais. Un étrange sourire s’était dessiné sur mes lèvres, tandis que je continuais de reculer, en regardant le rouquin, et soudain… il y eu un bruit, et puis plus rien. J’avais disparu de sa vue.

Des fois qu’il ne résisterait pas à l’envie de faire son curieux, en allant voir ce que j’étais devenu, je me colla contre le mur pour ne pas qu’il me voit. Je me fichais pas mal s’il pensait que j’avais chuté beaucoup plus bas. Je pris même le temps de m’allumer un autre joint avant d’arpenter le toit où j’étais à présent, sans me préoccuper du rouquin. Je ne fus pas long à fumer ma cochonnerie, puisque quelques instants plus tard, je retira ma veste que je balança sur le toit où devait encore se trouver l’autre, puis ma chemise suivit le même chemin avant que je daigne me montrer. J’avais bien trop chaud pour supporter encore une épaisseur sur moi, c’est uniquement pour cette raison que j’avais ôté mes hauts. Je ne cherchais pas à provoquer le rouquin, et encore moins à le draguer. Je m’étais éloigné vers le bord de mon toit, pour pouvoir regarder l’autre, puis, je pris la parole :

- Tu croyais que j’étais mort, au pied du bâtiment ? Désolé de te décevoir.

Je continua de parler :

- Bon, puisque tu as l’air d’avoir envie de jouer… tu as ma permission pour faire tout ce que tu veux de moi. C’est tellement plus amusant d’inverser les rôles.

Si le rouquin m’appartenait comme le toit, je préférais lui laisser les rênes. Il voulait jouer, il n’avait qu’à en profiter. Je lui en donnais l’occasion, ça ne se refusait pas, si ? Pour faciliter les choses, je me hissa sur le toit où il était et je me rapprocha de lui. Je demeurais silencieux, s’en était presque inquiétant. Sans le prévenir, je m’empara de ses lèvres et quelques secondes plus tard, je m’éloigna de lui pour fumer encore l’une de mes cochonneries, la troisième depuis que l’autre m’avait rejoint sur le toit alors que ce n’était même pas voulu. Je lui tournais le dos, sans prêter la moindre attention à ce qu’il allait faire, s’il comptait se venger en passant à l’action…

J'étais devenu songeur.
D'habitude, je n'agissais pas de la sorte. Ma réputation ne devrait pas tarder à changer, si l'on me prenait toujours pour le blondinet qui était pour les relations sérieuses, parce que je sentais que ce n'était pas le style du rouquin. J'allais sans doute m'y mettre, moi aussi, à collectionner les aventures, à commencer par l'autre. D'ailleurs, je ne connaissais même pas son prénom, mais bon... pour le moment, je m'en foutais un peu. Et puis, je me demanda ce qui me prenait de penser à ces conneries-là. Il n'allait absolument rien se passer entre nous deux, vu comment on se parlait pour une première rencontre, c'était plutôt mal barré. Sauf si on était vraiment fou ou maso pour se supporter, juste le temps de prendre du bon temps sans que ça n'aille plus loin. C'était vraiment une histoire de fou. J'avais de ces pensées...
Je songeais à m'en aller, comme si de rien ne s'était passé, mais je n'avais vraiment pas envie de partir. Je raterais quelque chose. Ou pas. Je continuais donc de fumer mon joint, mine de rien, en contemplant la vue sans me retourner. J'étais curieux de savoir ce qui allait se passer...
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MessageSujet: Re: J'ai décidé que c'était à moi.   J'ai décidé que c'était à moi. EmptyJeu 23 Juin 2011 - 19:09

- Je vais te décevoir puisque je ne compte rien faire de toi.

C’était rare qu’on ne veuille pas jouer avec lui. Ceci dit si cela le surpris rien ne transparut sur son visage. Il était plutôt habitué à pouvoir masquer ce qu’il ressentait. Tout le monde ne peut pas être menteur et mérite. C’est une forme de qualité, sa seule qualité pensa-t-il avec un petit rire légèrement cynique en son fort intérieur. Il chercha un moment les motivations de l’autre commençant à se demander s’il l’avait mal jaugé. Pourtant ce genre de plaisanteries ne sont pas typiquement celles des hétérosexuels. Bien loin de là en vérité. Non de ce côté-là, il n’y avait certainement pas de doute à avoir. Peut être ne lui plaisait-il pas assez pour que ce dernier veuille se permettre de jouer avec lui. Evan se comportait toujours comme un enfant quand on lui proposait de jouer : impatient et sans aucune limite. Il avait vu une proposition tacite et trouvait ça plus amusant que d’envoyer ce petit pécore allé manger de l’herbe avec des vaches. De toute façon, sans être présomptueux il se connaissait suffisamment pour savoir que son physique était plutôt avantageux. Cela ne résolvait pas tellement son problème en vérité mais cela faisait avancer sa réflexion dans l’idée plus plaisante à son sens qu’il tentait de le faire trépigner d’impatience et de l’irriter. Ce qui ne marchait que dans une certaine mesure.

Son souhait allait se réaliser ? Il demandait à voir comment. Il le regardait attentivement reculer. Il souriait étrangement cela vint rapidement dans l’idée du rouquin qu’il préparait un coup fourré. Ce qui arriva par la suite le conforta dans son idée. Il disparut de sa vue dans un fracas tombant dieu seul sait où. Il retient le « bon débarras » qu’il aurait dit cyniquement pour l’emmerder et s’approcha mu par une certaine curiosité mais aussi pour voir sur quel toit il avait atterrit ou encore s’il avait raté son atterrissage. Il vit rapidement un mince filet de fumée qui s’élevait alors il ne devait pas être très loin. Le rouquin ne croyait que rarement aux coïncidences. Malgré le fait qu’il ne le voyait toujours pas. Il s’approcha jusqu’au bord fixant le sol un instant. Maintenant suffisamment proche, il percevait cette odeur si différente de la cigarette. Ça ne pouvait qu’être lui. Bientôt le halo de fumée disparut et une veste vola à ses côtés sans qu’il ne dise rien, suivit d’une chemise qui lui arracha un haussement de sourcils. Qu’on se déshabille devant lui était assez courant mais qu’on le fasse sur un toit, c’était un peu plus.. inhabituel dirons-nous.

- Oui, c’est une très grande déception, je ne sais pas comment je vais m‘en remettre

C’était Evan dans toute son ironie qu’on voyait là. Il n’avait pas besoin d’être spécialement expressif pour que le ton de sa voix montre son ennui et son côté vaguement sarcastique. Il aurait bien aimé voir quelque chose de particulier et d’original. Tout le monde ne peut pas dire un gars qui faisait le malin a raté le toit du dessus et s’est explosé sur le sol parterre. Ça aurait été super réjouissant. Il fixa ce dernier qui continuait de bavasser

- Je ne pense pas que tu devrais me dire ce genre de choses. Je n’aurais pas de soucis à le faire tu sais. Je suis loin d’être un petit joueur ou un trouillard.

Ses yeux perçants se posaient sur lui mais c’était beaucoup moins amusant maintenant d’avoir le contrôle uniquement parce qu’on lui permettait de l’avoir. L’irlandais faisait parti de ses gens qui aiment faire des choses tout simplement parce qu’on ne les autorise pas à le faire. Une forme de provocation latente envers tout et tout le monde. Leur échange de regard dura un moment avant que l’autre ne l’embrasse. Il ne s’offusqua pas du geste de son vis-à-vis. Il ne rougit même pas. Il en aurait fallut clairement nettement plus pour ne serait-ce que l’émoustiller un peu. D’autant plus, qu’il trouvait ça un peu prévisible en fait. Autant le coup du toit était un peu original autant celui du baiser, c’était une chose qui ne l’étonnait qu’à peine. L’odeur du joint, le troisième qu’il prenait d’ailleurs, lui donnait un peu mal au crâne. Il continuait de l’observer tranquillement cherchant à l’analyse même si cela devait être sommairement. Son style n’avait rien d’original. Quelque chose d’assez sobre et normal malgré tout. Un truc que la plupart des étudiants pourraient porter. Ce qui l’était un peu moins peut être c’était sa façon de répondre à une provocation. Oui l’autre n’était pas au courant mais il était déjà entrer dans la danse et dans le jeu sadique et cruel du jeune garçon aux tâches de rousseur. Malheureusement pour lui, il avait légèrement oublié de s’informer des règles avant et ça il risquait de le payer au prix fort.

Ses yeux absinthes continuaient de le détailler d’un regard proche de celui d’un chat : désintéressé et pénétrant à la fois. Il se demandait si ça valait la peine de commencer à jouer avec ce qu’on lui offrait ou s’il devait déjà s’en désintéresser. Il lui semblait que l’autre faisait preuve d’une audace qui ne collait pas vraiment avec le personnage qu’il avait inventé en le regardant, autant lui en donner pour son argent. Rares étaient ceux qui voyaient la vie comme lui la voyait : comme un immense jeu. Il tourna encore un peu réfléchissant.

- Je ne sais pas trop ce que je vais faire de toi. Je pense que tu ne sais pas dans quoi tu t’embarques en me laissant faire ce que je veux sur toi. Je pourrais
tout aussi bien te détruire.


Il le congratula d’un sourire pour le moins froid et un peu malsain. Le genre d’expression qui vous fait un peu froid dans le dos. Ses mains se posèrent sur le torse refroidit par l’air frais et il le poussa le menant au bord du toit où il n’y avait rien sauf le vide. Finalement il lâcha avec un rire enfantin.

- Et si je te poussais dans le vide hein ? Est-ce que tu retomberais sur tes pattes comme un chat ?

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MessageSujet: Re: J'ai décidé que c'était à moi.   J'ai décidé que c'était à moi. EmptyVen 24 Juin 2011 - 11:47

Je ne relevais pas la première phrase du rouquin, mais la seconde… elle me fit sourire. Il se trouvait que je m’étais douté de ça. Encore une remarque inutile, qui ne méritait même pas de réponse.

Je ne bougeais pas d’un cil alors qu’il me détaillait à nouveau. Il devait chercher quelque part sur mon visage, à quoi je pouvais bien jouer. Son léger flot de paroles eut l’effet de dessiner un sourire provocant sur mes lèvres. Me détruire ? Il faudrait déjà qu’il y parvienne…

Je finissais à peine de consommer ma drogue que je sentis ses mains sur mon torse, dépourvu de poils. Il me poussa jusqu’au bord du toit, là où il n’y avait aucune issue possible. Pas de toit de secours, rien. Je ne le quittais pas des yeux, en restant impassible, lorsqu’il me questionna. Deux questions, aucune réponse. Juste ce sourire provocant qui n’avait pas quitté mes lèvres. Je sortis de mon mutisme pour dire au rouquin :

- Ce serait dommage. Je n’ai pas fait mon testament. Je suis riche.

Je n’avais pas encore précisé le pourquoi du comment je lui parlais de ça, alors, je continuai de parler :

Je t’aurais bien tout légué…

Je n’avais pas fini ma phrase, j’avais simplement marqué une pause. Je pris mon temps pour ajouter :

- Mais tu sembles décidé à en finir avec moi maintenant.

Quant à sa dernière question…

- Bizarre. Il me semblait que c’était toi, le vilain chaton. Je ne suis pas un chat, mais si tu es tenté de tester, faut surtout pas te gêner pour moi.

Moi, suicidaire ? Non. C’est l’autre qui souhaitait ma mort, et encore… c’est un bien grand mot puisqu’au fond, je doute qu’il était capable d’une telle chose.

Je lui avais dit qu’il pouvait faire tout ce qu’il lui voulait de moi, mais de là à me tuer… il y avait un fossé.

Je lui avais parlé de mon argent, mais il n’était sans doute pas intéressé. Je ne savais même pas pourquoi j’avais sorti ça. Pour sauver ma peau ? J’avais beau ne pas le connaître, j’étais persuadé qu’il n’allait pas faire une telle bêtise. Sauf s’il voulait finir en prison, puisqu’il allait laisser de belles empreintes sur mon torse. Si je le laissais faire, comme je n’avais toujours pas bougé, cela voudrait dire que soit je n’attendais que ça, qu’il me fasse tomber, soit j’avais déjà confiance en lui donc il ne ferait rien.

Je ne tenais pas à rester des heures sur le toit, à la base, je voulais juste y aller pour contempler la vue et voir quel effet ça faisait d’être si haut. Si le rouquin désirait rester encore longtemps, à sa guise, mais sans moi. Alors, je posai mes mains sur celles du jeune homme roux pour les retirer, et s’il résistait, il ne tiendrait pas longtemps. Je n’eus presque aucune difficulté à me dégager de son étreinte, et lorsque ce fut fait, je lâchai :

- Tu tenteras le coup une autre fois, si on a l’occasion de se croiser ici ou ailleurs.

Je sortis une simple cigarette cette fois, tout en m’avançant pour ne pas rester au bord, des fois qu’il serait tenté, puis je demeurai pensif. Si notre rencontre avait mal tourné, c’était de ma faute. Le rouquin était aussi fautif mais j’étais plus responsable que lui. L’idée de me rattraper me traversa l’esprit, même si je doutais qu’on se revoit un jour. Tout en allumant ma clope, j’observais l’autre pour lui dire :

- C’est complètement idiot de se prendre le chou…

Je marquai une pause avant d’ajouter :

- Je t’invite à diner ce soir, pour me rattraper. On mangera où tu veux.

Je pensais préparer le dîner moi-même chez moi, mais des fois qu’il penserait que j’ai les idées mal placées, je ne lui proposai donc pas une telle chose. Toutefois, sans cesser de fumer, je lâchais :

- Si un diner ne te convient pas, je t’offre tout ce que tu veux d’autre.

Moi, le provoquer ? Si peu, si peu.
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MessageSujet: Re: J'ai décidé que c'était à moi.   J'ai décidé que c'était à moi. EmptyJeu 21 Juil 2011 - 19:28

S’il n’avait pas eut une certaine concentration et une grande habitude de cacher ces émotions, il aurait pu paraitre légèrement surpris. L’autre qui se mettait à lui parler d’argent. Comme si c’était une chose qui l’intéressait. Enfin, tout le monde avait besoin de fonds pour survivre mais il n’aurait jamais accepté celle d’une tierce personne comme lui. De toute façon, la question ne se posait pas vraiment puisqu’il paraissait plus qu’évident que l’autre plaisantait. D’ailleurs c’était un peu étrange de voir quelqu’un sur le point de tomber parler comme cela avec une telle désinvolture et un air toujours provocant. Pour un peu, on aurait pu croire que Iago était un miroir de ce que lui-même aurait fait dans cette situation. Certes, il n’aurait pas parlé d’argent, ce n’était pas son genre, mais il aurait continué à l’énerver, à jouer avec le feu, à danser avec la mort parce qu’il ne savait absolument pas s’arrêter de jouer. Son plus gros défaut : se laisser emporter si facilement. La dernière de ces répliques lui fit néanmoins hausser un sourcils dubitatif. Il se surprit à penser que cela aurait pu être musant de voir s’il retombait sur ses quatre pattes comme un chat ou encore si comme le disait la légende il possédait neuf vies.

- Je suis plutôt tenté mais je n’aurais pu de quoi jouer après. Ce serait un peu ennuyeux.. trop ennuyeux sans doute et puis la prison, c’est pas pour moi les mecs sont pas assez canons.


Oui, il a toujours eut des préoccupations particulièrement intéressante. Ceci dit la véritable raison était qu’il n’était pas un meurtrier. Même s’il le laissait un peu croire à l’autre pour tenter de lui faire peur, ce qui manifestement était un échec, jamais il n’aurait tué quelqu’un. Il n’aurait pas pu tout simplement. Il ne se sentait pas l’âme d’un tueur, d’ailleurs il n’avait aucune violence ou rage en lui. Il pouvait s’énerver vite, s’irriter vite, irriter les autres encore plus mais il n’était pas d’un naturel à frapper les autres pour les détruire ou à avoir ce genre de pulsions. Le jeune garçon s’apparentait plutôt à un enfant : une fois que tout cela ne l’amusait plus, il laissait le sujet filer comme on relâcherait un poisson dans l’eau ou un animal blessé. Pour le moment, le blond, peut être italien vu son prénom, continuait toujours de susciter un certain intérêt. Alors autant continuer de s’en occuper un peu. Il laissait l’autre se couler hors de son étreinte assez facilement plongé dans sa réflexion, il le fixait parfois. Tiens à présent, il tentait de désenvenimer la situation apparemment avec des termes d’usage « c’est idiot de » et blablabla. Evan ne l’écouta qu’à peine, trop habitué à ce genre de retournement de situation complètement prévisible et pas le moins du monde amusant. Les phrases qui suivirent le firent un peu changer d’avis. Il allait dire non au repas mais finalement en entendant la suite de la phrase, il supposa qu’il pouvait y avoir un peu plus amusant à faire. L’idée lui vint rapidement. C’était assez facile de transformer tout ça en quelque chose d’excitant finalement. Ses yeux d’absinthe se plongèrent dans ceux azurés de son vis-à-vis.

- Un repas, ça peut être chiant mais bon puisque tu veux faire tout ce que j’ai envie. Et bien, déjà j’ai envie d’aller manger chez toi et que tu cuisines aussi.


Puisque l’autre voulait faire amende honorable, un petit repas aux frais de la princesse à préparer devrait suffisamment l’ennuyer et puis il pouvait poser toutes les conditions qu’il voulait alors, il n’allait pas en plus se gêner.

- Par compte, faut que ce soit un truc original que j’aime bien et également que tu sois bien habillé parce que je ne mange pas avec les gars vêtus comme des as de piques et qui en plus n’ont aucune imagination. Si je m’ennuie, tu devras faire les gages que je t’imposerais. Bon je sais pas trop où t’habites et j’ai la flemme de chercher donc on se donnera rendez-vous devant la fac ce soir à dix-neuf heures, ne soit pas en retard.

On pouvait le trouver un peu autoritaire avec une personne qu’il venait tout juste de rencontrer mais il aimait ça de prendre les rênes et d’avoir le dessus d’une certaine façon même si ce n’était pas vraiment du jeu parce que l’autre les lui donnait carrément. Néanmoins, il avait déjà d’autres idées pour pimenter un peu le tout et rendre cette semi-reddition et cette servilité plus sympathique. La vie pour l’irlandais n’était qu’un vaste jeu dont on ne connaissait pas les règles mais où on pouvait en inventer. S’il avait du être honnête avec le fumeur au prénom bizarre, il lui aurait peut être dit qu’il le trouvait relativement attirant et que peut être il finirait la soirée de façon plus ou moins horizontale. Il n’était pas pervers ou obsédé par la choses mais il aimait profiter de la vie. Il ne savait pas encore ce qui allait se passer ce soir mais il avait une petite liste de possibilités, ils en rayaient certaines pendant que d’autres naissaient.

- Bon, c’est pas que je m’ennuie mais j’ai d’autres trucs à faire entre temps. Ciassu ~

Sur ces derniers mots, il partit sans lui laisser vraiment le temps de répliquer autre chose. Pour lui, c’était évidemment acquis que l’autre était parfaitement d’accord avec ce qu’il se venait de dire. Et puis de toute façon, s’il ne l’était pas cela lui importait peu. Rien n’avait une très grande importance pour lui. Tout pouvait être remplacé, tout changeait à commencer par la nature elle-même. Ses mains glissèrent dans ses poches et il marcha nonchalamment jusqu’à son prochain cours qu’il ne pouvait se permettre de rater à son damne d’ailleurs parce que cela lui donnait l’impression qu’on lui enlevait une liberté. Sécher les cours n’était pas forcément son activité principale mais savoir qu’il pouvait le faire sans perdre son rêve de vue le rassurait. Présentement, il n’avait pas le droit à l’erreur parce que sinon il devrait retourner là-bas et il ne pouvait s’y résigner.



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MessageSujet: Re: J'ai décidé que c'était à moi.   J'ai décidé que c'était à moi. EmptyJeu 28 Juil 2011 - 14:42

(c'est court comme fin, mais le rattrapage sera fait dans le prochain post ^^)

En effet, ça aurait été con de me jeter dans le vide. Sauf si, bien entendu, il trouvait de quoi jouer pour me remplacer. Nous jouions à un bien drôle de jeu. Je n’avais pas encore fait de telles rencontres, et je me demandai comment cela allait se finir. Je n’avais même pas commenté les propos de l’autre, qui ne semblait toujours pas décidé à me dire son nom. En même temps, je n’avais pas souvenir de le lui avoir demandé… les mecs qui étaient en prison n’étaient pas canon ? Il devait être trop compliqué, il devait bien y avoir un ou deux canons en tôle… mais je ne comptais pas débattre sur une telle chose avec lui. J’avais donc laissé couler. Et puis, il accepta ma proposition. Je n’avais même pas précisé si je l’invitai au restaurant ou si j’allais lui préparer un dîner, mais de la manière dont je l’avais formulé, ça sous-entendait que je ferais moi-même à manger. Un repas, c’était chiant ? Il fallait bien se nourrir, non ? Je lui avais bien dit, à la fin, que s’il voulait autre chose, il n’avait qu’à demander…

- Faut bien se nourrir, t’as l’air d’une brindille. Va pour que je te fasse un dîner chez moi. Ce sera tout ?

Non, ce n’était pas tout. La suite ne se fit pas attendre… je crois bien que j’avais mal compris ce qu’il avait dit, après « également »… bien habillé ? C’était une blague ? Il n’avait pas l’air de plaisanter. As de pique hein ? Je lui en foutrais des as de pique…

- Heum… je ne voudrais pas te décevoir chéri, mais je ne connais absolument pas tes goûts. J’suis pas devin. J’imagine que tu as envie de me tester en me laissant le choix, sans le moindre indice, hein ? Quant à m’habiller… c’est beau de rêver. Si tu n’aimes pas les fringues que j’fais moi-même, j’y peux rien. Tu verras bien si j’me change rien que pour combler tes désirs.

Des gages ? Il y en aura plusieurs ? J’hésitai à lui faire ce plaisir. Encore fallait-il que je parvienne à combler Monsieur pour éviter d’avoir l’un de ses gages. Je failli rire de la fin de ses propos. On venait de se rencontrer, il était normal qu’il ne sache pas où j’habite. Quelle autorité. Et puis, il s’en alla. Il avait des trucs à faire avant notre rendez-vous. Moi, je ne lui parlais même plus, même s’il ne m’en laissait pas le temps, je n’avais pas vraiment envie de répliquer quoi que ce soit. Je réfléchissais.

Quelques instants plus tard, un joint glissé entre mes lèvres, je quitta le toit à mon tour. Il fallait que j’aille à mon appart’, rien que pour vérifier si j’avais de quoi préparer un dîner pour deux. S’il manquait des ingrédients, il était encore temps d’aller faire des courses… j’aurais bien aimé connaître les goûts de l’autre, mais tant pis. Je me débrouillerais pour qu’il apprécie le repas. Quant à ma tenue… le terme « bien habillé » m’intriguait, mais je trouverais bien quelque chose qui plaise à Monsieur.
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MessageSujet: Re: J'ai décidé que c'était à moi.   J'ai décidé que c'était à moi. EmptySam 30 Juil 2011 - 16:26

(trois plombes plus tard : on peut fermer, la suite se trouve ici ^^)
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MessageSujet: Re: J'ai décidé que c'était à moi.   J'ai décidé que c'était à moi. Empty

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