₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

 

 Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] Empty
MessageSujet: Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis]   Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] EmptyJeu 8 Avr 2010 - 22:26

Ne rien dire, c'était laissé l'autre entré dans son univers grâce à notre présence. Et c'est ce que fit Sorcha à l'égard d'Elio durant le transport hors de l'académie. Il lui avait montré comment faire et traduit avec gentillesse le nom des lignes, lui expliquant comment le bus fonctionnait ici. On ne sait jamais, par prudence, Sorcha avait posé la question, parce qu'après tout, les nippons ne font jamais rien comme tout le monde. Elio était quelqu'un de patient, de gentil, derrière son masque punk. Vraiment. Sorcha souri doucement. Ils se connaissaient depuis seulement quelques heures et quelque chose les liait déjà. Peut-être que s'est ça, d'avoir un coup-de-foudre amical pour quelqu'un. Le trajet n'était pas long. Mais il n'était pas court non plus et le silence n'avait rien de pesant.

Tout deux descendirent à un arrêt, ou la ville devançait encore la nature. Sorcha intriguée, restait toujours en retrait. Elle ne touchait pas Elio, mais le suivait avec discrétion. Son sac battant sa hanche avec lenteur, au fil de ses pas. Loin des sentes et des routes, la forêt se profila peu à peu. Tout d'abord, par des plantes çà et là, puis ces mêmes pousses devinrent petit à petit des arbres, qui unis se dressèrent face à Sorcha et Elio. La jeune femme s'arrêta devant et son coeur se sera fort devant ce spectacle. La forêt était son élément. Un sourire fendit son visage d'une manière lumineuse.

Sans attendre le moindre commentaire d'Elio, Sorcha partit en avant en trottinant joyeusement. Ses poumons se remplissaient d'un air pur et gracile, si frais et doux pour elle. Une joie immense radiait de sa personne. La nature enfin. Quelque chose de si important pour elle. Quelque chose qu'elle n'avait pas vu depuis son arrivée. Tout était enfin à porté à de sa main. Tout comme dans un rêve, elle ria intérieurement, relevant la tête vers le ciel. Oui, les fées l'avaient suivit jusqu'ici, ce n'était pas possible autrement.
Rêvant, elle sentait les parfums forts et subtils de la terre encore humide et de l'herbe qui rampe au sol pour grandir. Cet endroit était totalement vierge de la présence humaine. A quelques détails près. Notamment des magnifiques bouteilles de bière -japonaises, bien sûr ! Pourtant, tout le monde sait que la bière irlandaise est bien mieux !! s'amusa à penser Sorcha en n'hésitant pas à s'auto-caricaturée. Des seringues aussi. Sorcha se demanda si Elio était de ce genre là. Non, même si le jeune homme avait un look excentrique, il ne devait pas faire partit de ces personnes louches.


S'avançant un peu plus loin, toujours, Sorcha souriait doucement. Puis, elle s'arrêta tout net. Elio qui marchait derrière elle fut surprit, et ne cacha pas son étonnement face à cet arrêt brutal. Doucement, Sorcha s'assit au sol. Devant les yeux médusés d'Elio, la jeune femme enleva soigneusement ses chaussures, avant de les accrochées, à l'aide de ses lacets à son sac. Restant muet devant la chose, Sorcha se retourna vers lui. Son regard vert et franc dirigé vers lui.


« Aimerais-tu qu'on rentre chez toi, sans avoir retiré nos chaussures ? » dit-elle doucement. Intriguante, il était pourtant claire, que Sorcha parlait de choses, disons hors de la réalité.

Pieds nues, elle s'enfonça doucement. Silencieuse, ses grands yeux ouverts sur le monde, Sorcha ressentait les choses, sa nature profonde s'éveillait avec fureur. Une curiosité dévorante et brûlante entre ses deux seins, alors que son coeur palpitait de plus en plus vite. Passant sa main derrière ses oreilles pour remettre ses cheveux en place. L'exploration était une de ses activités favorite lorsque sa grand-mère paternelle était encore en vie. De temps en temps, elle jetait un coup d'oeil derrière, pour voir si Elio, suivait, ou s'il était perdu loin derrière elle. Si tel était le cas, le jeune irlandaise, aurait fait marche arrière.


Mais l'ivresse était trop grande. La forêt tellement vaste. Cette présence si douce et chaleureuse, lui donnait du baume au coeur. Les arbres étaient presque les mêmes que chez elle. Jadis dans ses souvenirs, les grands maîtres des forêts d'Irlande, étaient bien plus grands et plus gros. Plus vieux en somme toutes. Circulant entre racines et les trous laisser par le passage des résidents des lieux, Sorcha était enfin « chez elle ». Rien qu'à regarder son sourire, on aurait pu deviné combien, son bonheur était grand. Elio avait peut-être réussis à comprendre son coeur et lui avait apporté un élément commun au monde entier, pour apaiser ses craintes. La jeune femme chassa rapidement cette idée. Même si elle était typée et que ses croyances étaient quelques peu désuètes pour certaines personnes, le jeune homme semblait respecter ceux en quoi la jeune fille croyait.

Finalement, les deux jeunes gens, aux fils de diverses pérégrinations mené par Sorcha, arrivèrent dans une clairière. Sage, un halot de lumière descendait avec pudeur sur l'herbe fraîche, qui luisait d'une légère humidité. Présente dans l'air, celle-ci était tiède et rassurante. Sorcha soupira doucement et s'avança paisiblement. Plus loin, un ruisseau que l'on ne pouvait voir de loin, se dessinait. Ce lieu était magique, vraiment. Retroussant son pantalon, la jeune femme s'avança en avant. Se laissant engouffrée par ce lieu emprunt de majesté et de pureté. Tout autour d'elle, la vie battait. Dans la terre et l'herbe, les insectes faisaient leur travail, dirigé par un instinct parfait et magnifique à la fois. Le ciel était clair. Quelques nuages aussi blanc que la neige venait poindre à la vue de tous.


L'herbe caressait les pieds de la jeune femme. Si douce et frétillante à la fois. Un sourire sage sur le visage. Un bosquet de fleur s'étendait non loin de là. Avec de petites enjambées gracieuses, Sorcha s'y rendit. De fleurs sauvages et odorantes. Des marguerites amusantes et autres plantes rigolotes. Soupirant, la jeune irlandaise s'entendit dans l'herbe. La végétation caressait son visage. Elle ferma ses yeux. Un bonheur incroyable l'envahit. Cette douceur, ce sentiment de quiétude valait absolument tout en ce moment. Son sac avait glissé, éparpillant ses affaires dans l'herbe. Rien ne craignait, alors, ce n'était pas grave. Soupire. Doucement, elle roula sur le ventre.

Une délicieuse musique lui vint en tête, alors que du bout des doigts, elle jouait avec les plantes. Un sourire calme aux lèvres. Ces longs cheveux s'étendaient comme une toile d'araignée derrière elle. Du bout des doigts elle cueillit un pissenlit, qui traînait là. Soufflant dessus, les graines s'en allèrent dans les airs, tourbillonnant rapidement. Le souffle léger, Sorcha se retourna finalement sur le dos. Les yeux vers le ciel, elle étendit les bras autour d'elle, caressant du bout des doigts l'herbe fraîche. Puis, doucement, d'une petite voix, elle se mit à chanter. Sa voix était claire et s'accordait étrangement avec le lieu. N'ayant pas une voix faite pour chanter bien qu'elle fût belle, Sorcha n'osait pas aller plus loin qu'un chant murmuré, aux lèvres demi-close. Pourtant, sa cage thoracique lui permettait d'aller beaucoup plus loin.

La chanson

Continuant se léger leitmotive, elle se redressa et se saisit d'un cahier et d'un stylo, commençant à griffonner des mots. Plein de mots, en japonais, en anglais... Laissant simplement aller ses sentiments dans une lettre douce et aimante à sa grand-mère. Puis, soudainement, un écho se fit à sa voix, Elio avait prit une de ses guitares pour commencer à jouer le morceau qu'elle répétait sans cesse. Une jolie berceuse reposante en somme. Une idée traversa la tête de Sorcha. En prenant soin de ne pas détruire tout le cahier, elle enleva la page dédié à sa grand-mère. Puis, d'une voix douce, pour ne pas couper le morceau, elle prit la parole.

« Elio ?. » demanda-t-elle. « Tu sais, j'ai entendu que tu devais plaire à ton père. Je ne suis pas bien placée pour... entré dans ta vie privée. Mais, si tu veux de l'aide... Tu sais... Je n'ai que 16 ans. Mais je suis en troisième année. Je ne sais pas où tu en es, ou ton âge... Mais j'ai toujours été douée pour les études. Et j'aime ça. Si tu as besoin d'aide, n'hésite pas... « souffla-t-elle doucement.

Un léger silence s'installa.


« Dit, ne  voudrais tu pas... M'apprendre le japonais? Il faut bien que je puisse communiqué avec d'autres personnes... Mais jusque là, je n'ai pas réussi à apprendre. Les cours particuliers, les choses comme ça... Ca ne marche pas. Et, ça me fait bizarre.. » conclut-elle avec une légère mou. Elle passa ses doigts dans ses cheveux, alors qu'elle enlevait doucement les pétales d'une pâquerette, avec douceur.

« Tu n'aurais pas une idée? » demanda-t-elle finalement, avant de laisser tomber le carnet vierge, ouvert sur le sol, le crayon bic noir, non loin de la page blanche. Sorcha soupira lourdement et s'allongea de nouveau dans l'herbe. Fermant les yeux. Essayant d'oublier sa différence. Essayant d'oublier, ce monde et les chagrins que ce dernier peut causer...

[ Hrp ;: Voilà la suite ! j'espère que ça te plais, j'ai essayé d'aller le plus possible vers l'idée que don je t'ai parlé en Mp, tout en te laissant libre d'abordé tout de suite le sujet ou non... Si y'a un soucis, je peux rectifié le tire ^-^]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] Empty
MessageSujet: Re: Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis]   Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] EmptySam 10 Avr 2010 - 22:05

    Les seringues et les différents détritus qui jonchaient le sol rebutèrent Elio. Il détestait la drogue, comme beaucoup de gens. On pouvait le traité de fumeur, d’alcoolique mais certainement pas de drogué ! Il repoussa du pied une seringue, trop proche de lui à son goût. Vraiment, il ne comprenait pas ceux qui se droguaient…

    Elio éclata d’un rire clair lorsqu’elle lui annonça pourquoi elle enlevait ses chaussures. Quelle drôle de fille. Il en oublia les déchets et fit comme elle. Il détacha rapidement ses bottes montantes noires et les attacha à son sac en bandoulière. Mon dieu que toutes ses affaires étaient lourdes !

    Elle semblait si heureuse d’être là que cela remonta le moral d’Elio. Pour lui, cet endroit ne représentait pas la même chose… En regardant ces arbres, ces mousses,… Il n’arrivait qu’à retomber dans ses souvenirs dans lequel il fuyait son père en courant dans les forêts près de chez lui. Ce n’était certainement pas aussi plaisant que ceux de sa nouvelle amie, en tout cas à première vue.

    Il se contenta de la suivre, un peu en retrait. Il était calme, étrangement calme. Mais c’était comme si la présence de Sorcha l’apaisait… C’était bizarre et impossible à décrire. Lorsqu’elle commença à chanter, c’est tout naturellement qu’Elio l’a suivit… La tranquillité le reposait… Ses batteries semblaient se recharger pour qu’après, quand la pause serait finie, il puisse refaire face aux autres. Mais il espérait que cela dure encore un peu…

    En ce qui concernait son père, il ne dit rien. Tout ne tournait pas autour de lui… Ou plus. Il s’assit et déposa ses affaires au sol. S’il était seul, il se serait roulé dans l’herbe. Cependant il n’était pas seul et tenait tout de même encore un peu à son image, aussi dégradée soit-elle. Il n’avait rien contre le fait d’apprendre le japonais à Sorcha. Lui-même ne avait baver lorsqu’il avait du savoir parler cette langue. Car même s’il avait des origines nippones, il ne s’était, avant de venir à Keimoo, jamais intéressé au Japon. L’apprentissage est quelque chose de fastidieux… surtout pour quelqu’un dans la tronche d’Elio. Rester assis sur une chaise pendant des heures, ce n’était décidemment pas pour lui. Comment la lui enseigner sans qu’elle n’en soit totalement dégoûtée ?

    En nettoyant comme il pouvait le sang sécher de sa lèvre à l’aide d’un mouchoir, il réfléchissait. Il grimaça. Putain ! Une si petite blessure pouvait faire si mal ?! Heureusement que ça avait arrêté de couler… Il devait avoir une sale tête, en parlant de ça… Il s’était reçu quelques coups, en plus, au visage. Oh ! Pas assez pour se faire des bleus ou même des coquards, mais ça rougissait sérieusement sa peau claire… Sans compter sa maudite lèvre.

    Comment on apprend une langue à un enfant ? Avec des histoires… non ? Mais oui ! C’est ça ! Cela pouvait paraître complètement délirant, néanmoins, pour Elio, c’était désormais évident. Il allait tout lui apprendre avec un conte. Il prit sans se gêner la feuille de Sorcha et sortit son stylo fétiche noir de son propre sac. Il dessina rapidement sur la feuille une princesse. Il n’avait rien d’un artiste mais tant qu’on voyait ce qu’il gribouillait, c’était l’essentiel. Il écrivit à côté de la princesse ses mots : Hime Sorcha (Princesse Sorcha).

    Spoiler:

    Il aurait bien aimé écrire et dessiné à côté : bouffon Elio, mais il n’avait aucune idée comment se dessiner… On retendit le papier à Sorcha et lui fourra son stylo dans les mains en souriant.

      - Ecris un bon conte avec les mots que tu connais. Je t’aiderai.


    Il lui sourit. Tous les enfants apprenaient les bases de leur langue en écoutant leurs parents leur lire des histoires, non ? En tout cas, c’est ce qu’Elio avait retenu de tous ses films… Lui, ce ne c’était pas passé comme cela. Dès tout petit, c’était le majordome des Carolis qui tentait vainement de lui enseigner comment lire… Aussi loin qui pouvait aller dans ses souvenirs, jamais son père n’avait pris le temps de lui lire un conte… La seule chose qu’il lui avait entendu lire pour lui, d’ailleurs, c’était les mots continuels que les professeurs et le personnel de son école leur envoyaient pour se plaindre. Pas très glorieux, non ?

      - Ce qui est bien avec un papier et un crayon, c’est que tu peux inventer tout ce que tu veux ! Princesse Sorcha peut épouser un prince, elle peut aussi terrasser les sorcières et dompter les dragons…


    Puis il changea de langue. L’anglais ne semblait plus lui convenir. Il se reprit à parler japonais, comme tous ses jours à Keimoo.

      - Crois en l’imagination.


    Il pouffa joyeusement en pensant toutes les bêtises qu’il pourrait inventer avec Sorcha et lui comme héros… Puis il éclata de rire. C’était comme si le poids sur ses épaules s’envolait faire un tour. Il reviendrait, certainement, cependant il voulait profiter de la trêve. Il se mit debout, regarda Sorcha dans les yeux et cria dans leur langue natale :

      - Il ne faut pas avoir peur de vivre !!!


    De toute façon, qui pourrait bien les entendre ? Comme un fou, il commença à tourner sur lui-même de plus en plus vite. A bas son image, plus rien ne lui importait. Si la rivière n’était pas si loin, il aurait planté ses pieds dans son eau glacée. Ayant attrapé un violent tournis, il tomba au sol. Il resta un moment, là, à bouffer l’herbe sans vraiment y faire attention. S’il ne s’était pas rappeler de la présence de la jeune fille, il aurait piqué un somme à cet endroit même. Il releva la tête pour remarquer qu’il était juste devant Sorcha. Il lui sourit comme un crétin. Ses joues étaient encore rougies… par les coups reçus, la fatigue, la joie,…

      - Heureusement qu’il fait beau, aujourd’hui,… Je me verrai mal rentrer sur la pluie…


    Cela n’avait aucun rapport. Toutefois, Elio avait voulu le dire, comme ça, sans vraiment de raisons. Il se redressa sur les coudes et rampa difficilement jusqu’à la fille. Il soupira une fois arrivée. Il ne voulait même pas imaginer les efforts que devaient faire les militaires lorsqu’ils passaient à leur entraînement !

      - Ecris quelques lignes d’une histoire, après c’est moi, après c’est toi,… jusqu’à la fin.


    Il le lui expliqua tout en montrant du doigt la feuille. On sait jamais, au cas où elle ne comprendrait pas de quoi il parlait. Au fait, en y pensant, Elio n’était jamais vraiment venu dans le coin… Bien sûre, il avait entendu parler de cette forêt, cela faisait tout de même un moment qu’il habitait à Keimoo, mais il n’y était jamais venu. Une première ! Et il adorait les premières.



[J'ai l'impression que mon post est tout brouillon >.< !! J'espère que ça t'ira...]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] Empty
MessageSujet: Re: Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis]   Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] EmptyMar 13 Avr 2010 - 14:49

Sorcha prit le bout de papier qu'Elio tendait vers elle. Une jolie princesse qui, lui ressemblait dans les plus gros détails avaientt été dessinés. "Sorcha" Avait-il écrit en kanji. Enfin, elle l'avait comprit quand il lui avait dit. A vrai dire, la jeune femme ignorait même comment s'écrivait son nom en japonais. Le mot princesse la fit sourire. Avec son teint de poupée et son minois attendrissant, il était vrai qu'elle aurait put être une de ces jeunes ladies. Mais, non. Sorcha n'était pas de ce genre de fille. Les convenances n'étaient pas pour elle. On dirait même quelles étaient très loin d'elle. La jeune femme esquissa un sourire. Un sourire chaleureux et sensible. Ses joues déjà rosées, rougir un peu plus, lorsque d'un coup de crayon elle dessina son comparse. La jeune irlandaise, c'était amusé à l'habiller avec un short avec des chaînettes, des bottines dans le même style que celle qu'il mettait aujourd'hui. Un gilet troué, quelque épingles... Et une couronne renversé sur la tête toute cabossée. Un grand sourire à moitié méchant dessiné. Enfin, méchant, malicieux tout au plus. Sorcha se mordit la lèvre, tout en triturant les cheveux. Elio l'observait d'un coin de l'oeil. Gênée, elle s'approcha de lui. Assise sur les genoux, elle lui tendit le carnet.

"Je ...savoir pas... écrire ton nom, en Kanji.
" dit-elle dans un japonais bancale et hésitant. Sa petite voix n'avait pas encore l'accent et les mots étaient déformés. Le regard de Sorcha était triste. Ce handicap était plus qu'embarrassant. Il y'a quelques secondes encore, elle ne savait même pas écrire son nom autrement qu'en écriture latine. Mordillant sa lèvre et triturant sa chevelure, elle attendit que son nouvel ami, lui rende le carnet. Le jeune homme s'exécuta après avoir regardé le dessin. Sorcha avait un petit don pour ça. Comme dans tout, en faite. Mais la jeune femme n'avait jamais eut de talent pour les langues. Même sa deuxième langue natale avait été une véritable croisade dans son apprentissage.

Elio lui tendit le carnet. Il n'y avait pas qu'un mot écrit dessus. Mais il avait prit la peine de sous-titré ce qu'il y'avait de marquer. Il avait bien fait. Même si Sorcha comprenait mieux l'écrit que l'oral, aucun des mots marqués ne lui étaient familiés. "ELIO le Bouffon Punk" avait-il écrit en anglais, juste en dessous des kanjis. Médusée, la jeune femme battit des paupières et éclata de rire. Un petit rire doux et agréable. Un rire de souris. La jeune rousse se tourna vers lu, et lui adressa un sourire resplendissant. Sincère, franc... Pour une fois. Un premier vrai sourire depuis leur rencontre.
Doucement Sorcha se laissa glisser dans l'herbe fraîche. Fermant les yeux. Elio ignorait bien sûr que dans la tête de Sorcha, il y avait une imagination débordante. Quelque chose d'incroyablement puissant. La jeune femme commença à tracer d'une main encore très fragile des kanjis. Son écriture latine avait beau être charmante et gracile, tout en pleins et déliés, le tracé des symboles, étaient une autre affaire. Une tout autre affaire. Concentrée comme jamais, tirant la langue, elle s'appliquait du mieux qu'elle le pouvait. Machinalement, elle posa sur l'arête de son nez ses doigts pour remettre des lunettes qu'elle avaient enlevées. Sorcha voit très bien, mais son penchant pour les jeux avaient fini par lui offrir une magnifique fatigue oculaire. Bientôt la page se couvrait de symbol, et de mot anglais entre-guillemets, ceux qu'elle ne connaissait pas. Elio, les corrigerait surement, en les écrivant en japonais juste en dessous. Enfin elle l'espérait
.

"Au royaume de Pandore, Sorcha n'avait rien faire aujourd'hui, aucune "plainte" de "paysans". Rien aux alentours. Les fées ne disaient rien. Tout n'était que "silence "dans la grande salle du "trône", alors que la princesse commençait à "dépérir par ennuis", son ami, Elio entra dans la pièce. Elio avait été "sacré" à la fois bouffon et grand punk de la cours de la princesse, par le roi lui même. Le temps passait "lentement". Les "aiguilles" semblaient gelée sur place. Sans jamais avoir quelqu'un auprès d'elle, Elio était le seul "soutient" de la jeune princesse." Pourtant", il ne se connaissait pas encore très bien. Elio était ' entré dans sa vie', il n'y avait qu'un mois. Toutes les personnes "bien pensantes"avait essayé de l'éloigné d'elle. Mais Sorcha ne voulait rien entendre. Elio avait été le premier à poser son regard sans "haine" et "méchanceté" sur elle. Alors, tout était parfait. Mais, en réalité, le jeune homme était venus pour une toute autre chose.... "Armé" de son plus beau sourire, il proposait à la jeune princesse d'aller écouter la "parade" du royaume voisin. Le roi "s'offusqua" dans un premier temps. Sa fille n'irait pas faire la fête comme une moins que rien. Mais la princesse insista avec douceur, et le vieil homme céda. Le lendemain, tout deux partir vers la ville voisine. Pour cela, il fallait prendre par la forêt...." Fin de la page. Ce récit était laid, et basique. Mais Sorcha ne pouvait faire mieux. Elle ne connaissait pas grand-chose, et encore la chose dans sa tête était cent fois plus belle et poétique. Avec une mou boudeuse, elle rendit le carnet à Elio.

"Je pas écrire bien. C'est dur en japonais. Je pas savoir tout mots. Mais pas grave. Tant que tu comprendre." ajouta-t-elle alors qu'elle lui tendait le carnet. [color:3122=indigo]"Dans ma tête, c'était beaucoup plus beau et romancé. Mais je ne peux faire que cela." dit-elle en anglais. Elio la regarda avec compassion. Il devait bien se douter qu'une personne bercée dans les légendes et la vie comme Sorcha devait souffrir de ce manque de connaissance dans la langue du pays où elle résidait à présent. Doucement Sorcha s'éloigna, d'un pas calme et légèrement chaloupé. Elle reniait la femme en elle. Elle reniait l'être en elle, sa réalité à cet instant. Sorcha ne voyait en elle qu'une erreur à effacer. Un oiseau que l'on aurait transformé en humain.

La jeune femme s'étira, avant de sauter pour s'accorcher à un arbre. Se hissant sans peine, sous son t-shirt à manche courte, ses muscles roulèrent avec tendresse. La forêt était son territoire en quelque sorte. Escaladé, grimpé, tout un tas de chose avait été faite pour elle. D'autres, comme la course ou les sport collectifs, non. Le vent agita les feuilles de l'arbre. La jeune fille respira profondément, gonflant ses poumons d'un air presque salvateur. La vie courrait en elle, comme elle courrait partout dans ce vaste monde. Des pleines si vertes à voir, découvrir. Des milliers de kilomètres de forêt à voir. Toutes plus belles les une que les autres, sans jamais égaler celle de sa grand-mère. L'écorce du géant griffa sa peau d'une manière délicieuse. La nature était belle et forte.

Doucement, la jeune femme se laissa aller contre le tronc de l'ancêtre. Caressant ses ramures, avec une tendresse non dissimulée. Enfin, c'était sans compté, une malheureuse chenille était passa par là. Les yeux se Sorcha s'exhorbitèrent, et elle hurla. Un cri perçant incroyable. La jeune irlandaise glissa de l'arbre, elle essaya le plus possible de se rattrapé, mais, à part s'écorché la main, ce fut une défaite.


"Ca vaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa....." dit-elle en japonais, puis en anglais, alors qu'elle était encore au sol, toussant légèrement. "Je reviens vite" dit-elle en se relevant. Des plantes cicatrisantes poussaient souvent non loin des clairières. Recherchant avec douceur, tout en essayant de ne pas se trompé entre les différentes formes. Une variété peut-être incroyablement bénéfique, alors qu'une autre peut-être mauvaise et causé la mort en quelques heures, si l'on est pas soigné à temps. Finalement, la jeune irlandaise trouva ce qu'elle cherchait. C'était une variété cousine à ce qu'elle avait dans l'idée, du plantain, mais ses valeurs thérapeutique étaient les mêmes, de plus, elle pourrait utilisé la sève pour nettoyé la plaie à la lèvre d'Elio.
D'un pas léger, Sorcha revint. La jeune homme était encore médusé de la chute et de la disparition soudaine de sa jeune amie, sans doute. Sorcha lui sourit, avant d'aller près du court d'eau
.

"Go raibh maith agat dún an bronntanas sin, sióga daor." dit-elle doucement, en découpant soigneusement la plante, pour en faire couler sa sève sur sa main. Frottant doucement, elle plongeant les queues, qui ne lui sevrait à rien dans l'eau. La mort rejoignait l'eau. Pour redevenir vie. Toujours. Elio n'avait pas bougé. Alors, Sorcha s'approcha de lui. La plante entre les dents et de l'eau dans ses mains en coupes.

"ca sera mieux que de nettoyé avec du mouchoir."
lui promit-elle en anglais. Doucement, elle mouilla la plaie. Puis, avec la même dextérité qu'elle avait utilisé pour appliqué la sève sur sa main, elle appliqua le liquide encore légèrement visqueux et filandreux sur la plaie, sèche. "fait attention, c'est amer." ajouta-t-elle en s'éloignant de lui. Sa main tremblait. Pourquoi tremblait-elle ? Elio était gentil pourtant. Pourquoi avait-elle cette angoisse profonde et grondante dés qu'elle le touchait? Elle se sentait pourtant bien près de lui. D'habitude, tout le monde la mettait mal à l'aise. La jeune femme mordilla sa langue à l'intérieur de sa bouche, avant de s'éloigné. Visiblement, il n'avait pas finit d'écrire et elle ne voulait pas cacher sa surprise.
Machinalement elle retourna vers le court d'eau. Plongeant ses pieds blancs dans l'eau glacée, vivifiante.


"Tu sais, dans les bois, les fées sont toujours là. Surtout dans les clairières." dit-elle doucement. "Je n'en ai jamais vu... Parce qu'elles ne veulent plus que l'on les vois. Et qu'on les attrape pour les mettre en cage. Mais je suis sûre qu'elle nous regarde quelque part, et rit bien. Toujours rire...J'aimerais bien être une jolie petite fée. A la place, je suis une humaine stupide et quelconque" soufflat-elle.

Dans son dos, peut-être que Sorcha aussi avait des ailes filandreuses de fée...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] Empty
MessageSujet: Re: Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis]   Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] EmptyDim 18 Avr 2010 - 20:50

    Elio lui sourit. Elle venait de faire un bel effort pour parler japonais. Il écrivit rapidement son nom en kanji. C’est vrai que ça avait posé une vraie colle à ses profs de japonais, savoir comment écrire Elio en kanji… Finalement, ils avaient décrétés que ce serait en hiragana comme ça : えりお. Comme les japonais ne prononçaient pas vraiment les L et les transformaient en R, ça donnait Erio. Complètement idiot, n’est-ce pas ? Et Carolis ! Devinez comment il le disait les nippons ! Karorise. Magnifique. Déformation de sonorité anglaise, l’horreur pour les oreilles d’Elio.

    Mais trêves de bavardages inter-pensées. Il rendit la feuille à son amie. Quelques secondes plus tard, il fut enchanté d’entendre son rire doux. Au moins il avait réussi à effacer momentanément de sa tête ce qui s’était passé dans le couloir.

    Elio la regarda écrire par-dessus son épaule. Il apprécia son écriture, lisible, contrairement à la sienne. Il était attentif aux quelques fautes d’accord et de conjugaison glissées par ci par là. N’empêche qu’elle se débrouillait plutôt bien ! Dire qu’Elio avait mis presque quatre années en Angleterre et un an à Keimoo pour parler comme il le faisait aujourd’hui. Bon, faut dire qu’il avait appris « calmement ». Les cours de Jay n’avaient rien d’intensifs. C’était plutôt le contraire. Enfin, ce n’était pas le sujet pour le moment. Lorsqu’il eut une nouvelle fois le papier en main, il lut.

    Drôle d’histoire mais elle ne sembla pas du tout bizarre au Punk. Lui n’ayant jamais eu l’occasion d’entendre des contes lorsqu’il était petit, appréciait beaucoup ce genre d’écrits.

    - Ecrire… ce n’est pas très grave à mon avis. Le plus important est le vocabulaire.

    En disant cela, il n’avait pas levé le nez de l’histoire, continuant à lire. Qui avait dit que les hommes ne pouvaient pas faire deux choses en même temps ? La preuve que non. Plongé dans ses pensées et sa lecture, il ne remarqua pas que la demoiselle était allé faire un tour. C’est juste lorsqu’il entendit un cri qu’il se rendit compte que quelque chose clochait. Les yeux exorbités, Elio se comprit ce qu’il s’était passé. Elle venait de tomber, n’est-ce pas ? Elle aurait pu se faire mal ! Quelle folle !

    Elio éclata d’un rire frais quand il perçut le « ça va » de Sorcha. Il la regarda partir encore plus loin. Où allait-elle ? Le Punk n’avait pas entendu. Tout à coup, il eut peur qu’elle soit vraiment partie. Il détestait être seul. Heureusement, elle revint vite. Sa vue soulagea grandement Elio qui n’avait même pas remarqué qu’il s’était tendu.

    Elle parlait une étrange langue. Sur le moment, il aurait aimé la comprendre. Néanmoins, il se ravisa. C’était certainement mieux qu’elle garde encore cette langue comme refuge où personne ne pouvait l’atteindre. Elio, lui, n’avait pas la chance d’avoir le refuge de la langue… Mais il en avait un qui lui semblait bien plus puissant pour lui : La musique.

    Attendez deux secondes ! Elle avait l’intention de mettre ce truc sur sa lèvre ?! Pas question ! Elio avait horreur de tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un médicament ! Alors hors de question qu’elle applique cela contre sa bouche ! Surtout que cela devait certainement avoir un mauvais goût !

    Pourtant, il ne bougea pas. N’avait-il pas eu le temps ? Faisait-il confiance à Sorcha ? En vérité, aucune de deux solutions n’est la bonne. Il était tout simplement trop perdu dans ses pensées pour se rendre compte qu’elle avait déjà agit. Elio grimaça. Cette fois, il s’était fait avoir en beauté. Certes, il n’allait sûrement pas laisser passer ça la prochaine fois ! Une prochaine fois ? Cela voulait dire qu’il avait l’intention de la revoir ? Qui sait…

    En plus, elle avait dit que c’était amer ! Le punk détestait les choses amères ! Lui qui avait la désespérante habitude de se mordre la lèvre inférieure… Pas question tant que celle-ci était barbouillée de ce baume !

    Elio écouta les paroles de Sorcha. Elles lui sonnaient faux… Lui, il aimait les humains, leur complexité et leurs défauts. Il devait être un masochiste de l’esprit. Il se mit à repenser à diverses citations. Il adorait les citations… c’était très enrichissant pour les paroles de chansons.

      - Plus j’aime l’humanité en général, moins j’aime les gens en particulier, comme individus, récita-t-il. Fiodor Dostoïevski… extrait de je sais plus trop quoi…


    Evidement, sa mémoire avait beaucoup de limites. Mais Elio ne voulait pas se lancer dans un discours sur l’humanité. Cela ne servirait à rien, si ce n’est s’embrouiller lui-même. Il reprit la feuille sous ses yeux et commença le reste de la traduction.

    Plainte… comment on pouvait traduire ça en japonais ? Plaindre, c’était dôjosuru, dashioshimu ou encore umeku… Mais plainte ? Elio ne s’était jamais vraiment posé la question. Bon, technique suivante, tester la phrase directement en japonais et se demander comment la formuler. Rahh ! C’était pas son point fort le japonais… encore moins l’écrit. Il eut une petite pensée pour Jay et ses fameux cours de japonais à mourir de rire. Malheureusement ici c’était bien différent. Tout à coup, le mot lui revint. Plainte : 苦情. Ah, il était trop fort ! Il se félicita intérieurement, un grand sourire victorieux au visage. Le mot suivant, « paysans », vint beaucoup plus rapidement : 農民.

    Le reste se fit encore plus rapidement. Certes, quelques mots et expressions restèrent sans traduction. Elio n’était pas un ace non plus. Il reposa le papier par terre dans les herbes folles à côté de ses affaires et se leva. Ses membres étaient endoloris. Il n’avait pourtant pas eu l’impression d’être rester longtemps dans cette position… Il s’étira puis remonta ses jeans.

    Sans crainte, il rejoignit Sorcha, les pieds dans l’eau. Purée ce qu’elle était fraîche ! Ça donnait envie de faire pipi cette histoire ! Il avança un peu sur les galets polis sous l’eau… avant de glisser.

    Une magnifique chute pour Elio Carolis ! Une ! Le cul dans l’eau, avec certainement un nouveau bleu, les pantalons trempes, la mine boudeuse,… Il devait faire un beau spectacle. Que Sorcha profite ! Ce ne serait pas souvent qu’elle le verrait dans une telle position ! Elio marmonna dans sa barbe en anglais. Manquerait plus que quelqu’un le prenne en photo comme cela et ce serait le bouquet !

    D’humeur boudeuse, il se redressa tant bien que mal sur les pierres glissantes. Il nota pour lui-même dans un coin de son esprit : Ne jamais aller jouer dans une rivière lorsqu’on a dépassé les dix-huit ans. Bon, pour la peine, il ne voulait pas être le seul à être trempé…

    Un sourire goguenard s’afficha sur son visage. Attention Sorcha, le renard venait d’avoir une idée… Et ce n’était pas bon signe. D’un geste de la main, il souleva une gerbe d’eau en direction de Sorcha et éclata d’un rire clair. Gamin ? Lui ? Mais non, voyons !


[Pas très long, pas très top... en retard... J'ai tout faux pour ce post >.< !! On voit certainement que j'avais pas encore l'esprit clair lorsque je l'ai écrit ^^''' ! Désolé ! J'espère que cela te conviendra toute de même !]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] Empty
MessageSujet: Re: Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis]   Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] EmptyLun 26 Avr 2010 - 11:13

En un rien de temps, la jeune Irlandaise était complètement trempée. Comme une soupe ! Remarquez, dans le cas de la soupe – surtout lorsqu’elle est asiatique- l’ingrédient de base, c’était l’eau ! Alors, pourquoi toujours employer ce vilain pléonasme ? Recevant avec une dignité boudeuse feinte, Elio commençait à déchanté, son sourire s’estompait aussi vite qu’une trace de fusain noir, sous le mouchoir de l’artiste. D’un geste machinal, Sorcha retroussa son jean, et plongea à son tour dans l’eau, un terrible sourire malicieux aux lèvres qui ne présagea rien de bon. Vraiment rien de bon. Avec l’aide de ses deux mains, elle balaya littéralement la surface de l’eau, faisant explosé une gerbe d’eau gigantesque entre ses mains, qui alla arpéger Elio des pieds jusqu’à la tête. Tout d’abord surpris, il avait ouvert de grands yeux, complètement incrédules. Puis une moue. Une Moue, parce que jusque là, son visage n’avait pas été mouillé.

Sorcha commença à rire comme une folle en le regardant. Son précieux maquillage, avant littéralement coulé. Visiblement, ce n’était pas une gamme Waterproof, ou alors, la dose d’eau envoyé avait été suffisamment importante pour enlever, lors de la première vague, les agent chimiques, qui maintenait la belle couleur noire sous les yeux du jeune homme. Il redevenait ainsi un être en parfaite harmonie avec le lieux . « Nádúrtha » murmura-t-elle dans son esprit, les joues rosées par l’effort de cette bataille d’eau, et par la température fraiche de celle-ci. Naturel. C’était un des mots qui plaisait à Sorcha. Dans sa langue maternel, il était laid. En langue ancienne, il était sublime, avec des accents magiques et mystérieux. Son esprit, alors choisit d’aller se perdre gentiment et douceur au fil de l’eau. Les yeux rivés vers le courant qui passait entre ses orteils, les plantes qui dansaient au fils du désir de l’esprit de cette rivière. Le destin. L’inévitable, les rivières avaient toujours eut cette vision pour Sorcha. Autrefois, elle aimait y être. Dans cette même position, pour offrir aux esprits d’eau, les plantes qu’ils aimaient le plus, ou des fruits. Mais aujourd’hui, peut-être, qu’ils lui rendaient cette offrande. Peut-être avaient-ils exaucé son vœu le plus cher. Avoir un ami. Timide, elle tourna la tête vers Elio. Enfin, essaya, car le jeune homme lui envoya une nouvelle vague en pleine figure. ; déstabilisé, la jeune femme tomba à la renverse dans l’eau. La fraicheur entoura tout son être, jusqu’à ses os. C’est vrai qu’elle était drôlement fraîche, pour un printemps. Sorcha ferma les yeux, laissa des bulles s’échappé de sa bouche entre-ouverte. Le courant n’était pas fort, mais il déplaça légèrement son corps. 50 centimètres, tout au plus. Puis, lorsqu’une douce torpeur commença à embrasé son esprit, elle sut qu’il était temps de refaire surface. Une forte impulsion des bras la propulsa hors de sa pérégrination spirituelle, et hors de l’eau, enfin en partit.

Grelotant et claquant des dents. Les cheveux remplis d’herbes folles… Un peu de vase sur son t-shirt aussi… Un spectacle bien peu reluisant. Elle toussa légèrement, crachant un peu d’eau. Puis, elle se tourna lentement. Elio l’attendait de pied ferme. Un pré sourire sur la bouche. Il explosa de rire devant la tête de sauvageonne qu’afficha Sorcha. Enfin, n’était-ce pas ce qu’elle était pour tout autre personne ? Une jeune sauvage ? Après tout, elle était loin de toutes les choses nippones, et son comportement un peu sautillant –enfin, pour la norme japonaise… devait sans doute la mettre à l’écart. Enfin, c’est peut-être ça, la vrai raison de sa non-intégration. Essayer de calqué l’europe sur le modèle eurasien. Elle devait se montré beaucoup plus forte. Beaucoup plus « elle » aussi, tout en gardant une rigueur incroyable. Depuis qu’elle était arrivé, Sorcha avait reçu deux lettres de sa famille. La première de son père, qui lui souhaitait bon courage, et aussi d’essayer de trouver un bon partit dans cette académie. L’autre de sa mère, lui souhaitant la même chose. Sans doute hypocritement. Sorcha ramassa sa masse de cheveux complètement trempée et mouillée derrière l’oreille. La jeune femme soupira. Avant d’hurler.

Hurler comme une folle que l’on assassine, un cochon que l’on égorge avant de courir comme une cinglée, à l’image du poulet à la tête tranchée. Les yeux larmoyant, elle sauta littéralement dans les bras d’Elio, qui complètement incrédule n’eut pas d’autre choix que d’accepter cette étreinte forcé. Il essaya de se renseigner à mots doux sur ce qui se passait, mais Sorcha continuait de pleurer et se tortillant, comme un poisson qu’on sortait de l’eau. Puis finalement, dans un cris aigue, et cinglant, la vérité de ce malaise éclata au grand jour !


« J’AI UNE LIMACE DANS LE COU !!! JE HAIS LES INSECTES !! AUSECOUUUR !!! « dit-elle rapidement, entre deux larmes. Lui resta calme et chassa la bestiole en moins de deux. Sorcha haïssait les insectes et autre dérivés. Certainement à cause d’une de lors d’une séance de maltraitance dans son passé. Ou autre chose ? Qui sait, à hormis elle-même ? Sans doute personne. La masse gluante était partie, et elle se calma peu à peu. Avant de réalisé, qu’elle s’agrippait avec force et une certaine vigueur proche du bernique sur son rocher, à son camarade Punk. La jeune irlandaise ouvrit de grands yeux ronds. Ronds comme des soucoupes, voir même plus, si c’était possible. Puis rapidement elle se colora d’un rouge vif. Honte ? Oh oui. Embarrât ? Pas qu’un peu. Sorcha le lâcha brusquement, avant de se reculer précipitamment. Son cœur battait avec force dans sa poitrine. Le rythme cardiaque de la jeune femme était visible. Son t-shirt collé contre sa peau se soulevait avec force et rapidité.

Sur la rive, elle manqua de glisser. Pour faire une nouvelle chute dans le milieu aqueux, visiblement nid de limace aquatique. Son gorge se serra. Qu’allait bien pouvoir pensé Elio après une telle réactions de sa part. Trempée, elle commença par essoré sa crinière rousse. Torsadant, étirant… L’eau coula, et des cailloux, du sable, de la boue en tomba. Les yeux de Sorcha se firent comme deux billes. C’est vrai que le japon n’était pas connu pour une propreté incroyable… Elle déglutit péniblement. Espérons qu’il n’y aura pas de marque ou autre sur sa peau fragile. Sinon, elle était bonne pour un savon-au sens propre… Pour une bonne douche ! et au sens figuré, par sa mère !

La jeune femme soupira, retournant près de son sac. Toutes ses affaires étaient encore là. Ne s’occupant plus d’Elio, qui devait avoir regagné la rive à son tour, la jeune femme s’accroupi afin d’effectuer un check up complet du moindre objet que contenait son sac. Pc portable, Check ! songea-t-elle en le sortant. Trouse, Check. Cahier, Check ! etcetc… Jusqu’à trouver, quelque chose d’inattendu. Son uniforme. Ne l’avait-elle pas mit aujourd’hui, à cause du retard qu’elle avait accumulé ? Ah si, ça lui revenait, elle l’avait prit pour se changer discrètement dans les toilettes, après les premiers cours… Auxquels elle n’avait jamais assisté. La jeune irlandaise soupira et se tourna vers Elio. Il était torse nu, essorant avec vigueur son t-shirt. Sorcha vira de nouveau au rouge, puis dans la précipitation lâcha un rapidemen
t « JE ME CHANGE ! DERRIERE LE BOSQUET LABAS ! REGARDE PAS ! » avant de s’enfuir, uniforme à la main, sous les yeux médusés d’Elio.

Sorcha se cacha derrière un énorme chêne. En sécurité. Son cœur tembourinait. Pourquoi fallait-il qu’Elio soit un homme ? Un bel homme en plus. Et pourquoi fallait-il qu’elle soit… Si… Gênée. Enfin… Pour sa défense Sorcha avait le fait qu’elle n’avait jamais vu d’homme nu, ou partiellement nu de sa vie. Même son père, elle l’avait toujours connu habillé. La jeune femme se laissa glisser le long du tronc en soupirant, avant de frotter sa tête doucement. Ces yeux s’embuèrent. Si seulement, on l’avait placé dans une école normale… Dés son plus jeune âge. Elle n’aurait pas se mélange d’attirance et de crainte envers tout homme qui se présentait à elle. Même Elio lui faisait peur, lorsqu’il était trop près d’elle. Sa peau encore cloqué de « chair de poule » montrait très bien la chose.

Un soupire, de nouveau. Puis doucement elle se releva, pour enfilé des vêtements secs. Déboutonnant le blaser de son ancien uniforme, elle hésita à donner un coup d’œil furtif à Elio. Mais ce n’était pas bien. Quand bien même, il était une source de joie et d’apaisement, ce n’était pas correct. Envers lui, envers elle – qui se ferait du mal, et peut-être envers l’éventuelle petite-amie du jeune homme. Sorcha enleva son t-shirt. Laissant paraître son corps, à la nature. Petite, avec sa grand-mère, il n’était pas rare, qu’elle se promène dans une tenue légère en forêt. Pour mieux épouser l’univers. Un son dédaigneux sortit de sa bouche. Elle se regarda. Définitivement, elle était loin de tout modèle de beauté. Pulpeuse, elle avait des seins plutôt bien formés et d’une taille non-négligeable, des hanches larges… Et un peu de gras sur le ventre. Ce un peu, était… Devenue, beaucoup à ses yeux. Comme toute femme, elle se trouvait moche et grosse. Enfin, surtout depuis qu’elle était arrivé ici, ou les japonaises étaient fines, et menues. Sorcha enfilé son blaser, et sa jupe. Pour enlever par-dessous son pantalon. Elle n’avait pas prit de chemise, alors tant pis, elle n’aurait rien d’autre que ce veston sur elle. Ce n’était pas bien grave, il faisait chaud.
D’un pas hésitant, elle sortit de sa cachette. Un sourire légèrement gênée dessinait ses lèvres. Alors qu’elle arrivait près du jeune homme. Sorcha détourna la tête et se laissa tomber dans les fleurs. La chute souleva du pollen et des pétales de fleurs. La jeune femme se mordit la bouche. Puis, alors que son estomac la torturait pour qu’elle lui demande quelque chose, elle soupira, et finalement, ce lança.


« dit… Elio » commença-t-elle à dire en japonais. « Est-ce que nous sommes… Amis ? » demanda-t-elle finalement le cœur battant. Ces yeux clos la protégeait, d’une certaine manière. Elio était une personne, qui étrangement, arrivait à faire ressortir le meilleur d’elle-même. Il était de ceux à qui l’ont disait « je t’en pris, ne pars pas encore ! » alors qu’il est bientôt 23h. Une personne qui vous faisait sentir bien. Tout simplement. Puis, elle ajouta délicatement, d’une petite voix « je l’espère. J’ai tellement… Souhaiter avoir un ami. » Peut-être avait-il entendu ? peut-être pas…

[ un peu court, et en retard aussi... et pas top, mais bon, j'espère que ça ira quand même ! )
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] Empty
MessageSujet: Re: Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis]   Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] EmptySam 8 Mai 2010 - 16:43

    Elio s’amusait. Comme un gamin, même. Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus joué ainsi dans une rivière. Cela le détendait énormément et il en oubliait tous ses problèmes. Ses vêtements trempés lui collaient au corps comme une seconde peau. Mais il était trop perdu dans ses enfantillages pour trouver cela désagréable. Alors qu’il s’occupait tranquillement à remonter ses pantalons qui glissaient, il entendit soudainement un cri. Et pour être un cri, s’en était un beau ! Un peu plus et Elio aurait eu une crise cardiaque. Mais il n’eut pas le temps de se demander qu’est-ce que c’était qu’il eu une Sorcha apeurée dans les bras. Plus que surpris, il ne comprit pas du tout ce qu’il se passait. Attendez ! Mais qu’est-ce qu’elle foutait ?! Elio n’était jamais contre les contacts physiques cependant, là, il ne voyait pas trop pourquoi elle agissait ainsi. Pas qu’il faille toujours une raison, hein ! C’est juste que c’était bizarre…

    Non parce que comprenez… Elle était supposée être une fille assez timide et réservée alors que là, tout à coup, elle lui sautait dessus. Il y avait de quoi être déphasé, non ? Parce que pour être déphasé, Elio était déphasé. Elle n’arrêtait pas de gigoter…

      - J’AI UNE LIMACE DANS LE COU !!! JE HAIS LES INSECTES !! AUSECOUUUR !!!


    Ahhh !!! Lui non plus n’aimait pas les insectes ! Pourquoi elle venait le coller comme ça ! Non mais qu’elle garde sa limace !! Et d’abord, en passant, la limace n’est pas un insecte mais un mollusque terrestre. Néanmoins, c’était certainement la dernière chose qui intéressait Sorcha et Elio. Ah… Bin tiens… La demoiselle s’écartait de lui. Et la limace ? Disparue, semblait-il.

    Il la regarda s’éloigner de lui sans rien dire. Ses habits trempés commençaient à devenir désagréable. Un petit vent frais lui glaça la peau. Il retourna également vers ses affaires. Fini la rigolade, sinon il allait choper un rhume, avec la chance qu’il avait ses derniers temps. Il jeta un œil à l’état de ses habits. Super. En plus d’être mouillés, il y avait des tâches de sang un peu partout. Raahh ! Il était beau pour faire une machine ! Lui qui détestait s’approcher d’une buanderie… Mais qu’est-ce qu’il y pouvait ?! Il y avait des grosses machines avec pleins de boutons qui foutaient en ses beaux vêtements parce que le Punk n’était pas capable de s’en servir correctement ! Résultat, il avait du mettre pas mal de vêtements à la poubelle.

    Bon ! Cette fois il le ferait bien ! Il aimait trop son t-shirt pour rater ! Au pire, il demanderait à une âme charitable de l’aider ! Ou mieux ! De le faire à sa place ! Fier de sa magnifique idée, le sourire aux lèvres, il commença à chantonner distraitement. Un air rock, évidemment. Enfin… pop-rock pour aujourd’hui. Sans s’en rendre véritablement compte, il l’avait déjà terminé et recommençait une nouvelle chanson. Lorsqu’il fredonnait ainsi, cela pouvait signifier deux choses : il s’ennuyait ou il était à l’aise. Pour cette fois, c’était la deuxième solution. Si Sorcha savait décrypter ses humeurs comme Akane, elle aurait pu prendre cela comme un compliment.

      - JE ME CHANGE ! DERRIERE LE BOSQUET LABAS ! REGARDE PAS !


    Ah euh… Bin… d’accord… C’est pas comme s’il était un voyeur ! Non mais ! Il avait donc une image si dégradée… Enfin. Autant en profiter pour se changer lui-même, non ? Petit problème. Il n’avait pas de vêtements de rechange. Il n’avait jamais été assez contentieux pour prévoir ce genre de choses. Et faire dans l’exhibitionnisme n’était pas trop dans ses projets du jour. D’ailleurs, il n’en avait jamais fait. Il devrait peut-être essayé un jour, ça avait l’air d’être cool ! Il s’imaginait bien courir dans l’académie comme cela… Et pourquoi pas demander à Akane s’il était partant pour le faire avec lui ? Bonne idée. Il devait mettre cela dans un coin de son cerveau pour ne pas oublier.

    Bon. Il fallait tout de même essorer un peu tout cela. Il jeta un coup d’œil aux alentours. Personne. Pfiouu ! Il allait enlever son t-shirt alors tant mieux… Pas qu’il soit très pudique ou timide, loin de là ! C’est juste sa cicatrice… Tout près du cœur. Il détestait que quelqu’un la voit. Voilà pourquoi il n’allait jamais à la piscine ou à la plage pour se baigner ! Pas question que quelqu’un lui fasse une remarque ou pose des questions sur celle-ci. Elio n’avait aucune envie de tout raconter… Tout le monde a ses secrets, même Elio Carolis. Enfin, surtout Elio Carolis, dans le cas présent.

    Il retira son t-shirt et l’essora en le tordant fortement. Ne pas penser qu’il allait remettre cette chose. Ne pas penser à ça. Ne pas penser à ça… Trop tard. Il fit une grimace de dégout. Vite, il le renfila avant de trop y réfléchir. Le vêtement encore mouillé lui colla instantanément à la peau. Maudite vie. Sans compter son pantalon… Raahh ! Quelle idée d’aller faire trempette sans habit de rechange ?! Le jour où il sera intelligent, il ne fera plus ce genre de connerie. Foi de Punk !

    Quand Sorcha revint de derrière son bosquet, Elio était tranquillement assis dans l’herbe à côté de ses affaires. Son précieux maquillage était ruiné… et ses cheveux lui collaient au visage alors qu’ils devraient être tout ébouriffés. Oh ! Il avait une sale tête bizarroïde, l’anglais à ce moment-là ! C’est vrai qu’un Punk mouillé faisait un peu près le même effet qu’un pétard mouillé. C'est-à-dire, pitoyable.

    Hein ? Qu’est-ce qu’elle lui racontait avec son histoire d’ami… ? Elio avait l’habitude de classer les gens en trois catégories : Bénéfiques, Neutres et maléfiques. Jusqu’à preuve du contraire, Sorcha était dans la première catégorie. Donc, par extension, amie. Mais si on réfléchissait vraiment, est-ce que l’on pouvait considérer quelqu’un que l’on venait de rencontrer comme ami ? Loin de toutes sortes de préjugés, Elio dirait oui.

    D’après lui, Elio n’avait rien de l’ami parfait ou même idéal. Il fuyait constamment les responsabilités et désirait être libre, quoi qu’il arrive. Capricieux et égocentrique… Il était insaisissable. Il était certain d’une chose. Si Sorcha s’attachait trop à lui, elle serait blessée. C’était une évidence qui résonnait en écho dans son esprit. Et pourtant, Elio avait envie de se rapprocher d’elle. Il avait envie d’être son ami. Il avait envie… d’être important pour quelqu’un.

    Il lui sourit. Un simple petit sourire naturel et sincère… Il se sentait fatigué. Lui qui était si énergique, voir hyperactif, comme dirait beaucoup, avait besoin d’une pause et d’un peu de repos pour une fois. Il appréciait le calme de sa nouvelle amie. C’était rafraîchissant. Il s’étendit sur le dos et ferma les paupières. Dans sa tête trottait une mélodie mélancolique qu’il chassa rapidement. Il n’était pas du genre à déprimer ou même à relâcher la tension. Il était quelqu’un de fort. Il se répétait cela depuis qu’il avait tenu tête à son père la première fois.

      - J’ai faim.


    Pourquoi disait-il cela ? Pour rompre le silence qui commençait à devenir gênant ? Pour changer de sujet… afin de ne pas avoir à répondre explicitement à sa question ? Peut-être un peu des deux et d’autres choses plus subtiles. Il se redressa brusquement, un sourire arrogant sur le visage.

      - Tu ne connais rien à cette ville, non ? Je vais tout d’apprendre !



[Hyper en retard et loin d'être top... >.< !!! Désolé ! Je tenterai de me rattraper la prochaine fois !!]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] Empty
MessageSujet: Re: Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis]   Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Ag croílár na foraoise. Tá an anam na sióga. [Pv. Elio Carolis]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ]
» Journée triste, journée de shopping [pv. Elio Carolis]
» Elio, malade ?! [pv Lazado]
» Le mélange des couleurs ;) [Elio & Sora]
» Elio...malade ? (suite) [Pv Lazado]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
₪ Académie Keimoo ₪ :: Archives Rp's :: Rp's 2012 et antérieurs-
Sauter vers: