₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
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 théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ]

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MessageSujet: théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ]   théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ] EmptyDim 14 Mar 2010 - 20:06

Cela faisait peu de temps que Sorcha avait posé ses bagages dans l'académie. Tout était tellement différent, que sa chère terre natale. Enfaîte, c'était tellement différent, qu'elle ne savait pas ou donner de la tête. Elle qui d'habitude était brillante et spontanée en classe, ne comprenait pas un traitre mot de ce qu'on lui disait. Le japonais était une langue complexe à apprendre, surtout pour une personne venant d'Europe. Si encore, dame nature avait eu la bonne idée de lui accorder des parents d'origines asiatiques, elle aurait beaucoup, beaucoup moins de soucis, du côté linguistique.

Le pensionnat était comme tous les autres. Froid, morne, remplis de gens pour le moins hétéroclite. Tout n'était qu'un étrange ballet, dans les couloirs. Des couleurs, des langues incroyables... Pour elle, tout cela n'était que beauté menaçante. Sorcha, avait peur. Peur que tout recommence encore, les coups, l'humiliation. Après tout, il avait de quoi se moquer, elle le savait. Enfin, à l'instant même où elle déambulait dans les couloirs, il n'y avait pas une âme, qui vive. Angoissant et soulageant à la fois, le manque de personnage pour animer le décors, était simplement dû à un retard de plus de 20 minutes de la part de Sorcha

L'emploi du temps, le nom des salles, des étages, absolument tout était en japonais. Une soupe de symbole indigeste pour la jeune irlandaise, qui marchait, d'un pas vif, dans le couloir désert. Le nez planté sur la feuille indiquant ou se trouvait les salles de cours, le dictionnaire de japonais dans l'autre main, elle essayait de déchiffrer tant bien que mal, ce miasme noir d'incompréhension. Finalement, ça ne servait à rien. Elle n'y comprenait rien, malgré toute sa bonne volonté. Tout était si pareil et différent à la fois... Quand elle cherchait quelque chose dans ce fichu dictionnaire, elle était encore plus perdue.

Ennuyée, Sorcha repoussa doucement, ses grosses lunettes sur ses oreilles, tout en rangeant dans son sac en bandoulière le papier d'orientation complètement froissé et ainsi que le dictionnaire. La vie scolaire, allait encore s'occuper d'elle. Décidément, pour quelqu'un étant censée être studieuse et une perfection dans les études - comme l'avait décrite son père dans sa lettre au proviseur.- Sorcha était pour le moins qu'on puisse dire, à la ramasse. Ouais, il n'y avait pas d'autre mot pour cette prestation pour le moins déplorable. Encore, si c'était la première fois... Mais, depuis la semaine, qu'elle était arrivée, Sorcha, ne connaissait que la position géographique que de rois choses dans l'académie : la position du réfectoire (en se repérant à l'odeur), sa chambre et la vie scolaire. La jeune femme poussa un soupire et passa sa main dans les mèches folles qui s'échappaient de derrière ses oreilles

La cloche sonna. Presque aussitôt après, toutes les portes s'ouvrirent dans un fracas incroyable et Sorcha, paniquée, chercha un petit coin pour se cacher. Trottinant, elle alla se mettre très des casiers. Un miroir de courtoisie à l'égard des jeunes filles avaient été placées là. Par pur réflexe, elle s'y regarda. Son visage reflétait son manque de sommeil dû au décalage horaire, mais également, aux heures passées à essayer d'apprendre encore et toujours plus vite, cette foutue langue. Son coeur se sera dans sa poitrine. Un groupe de filles la frôla. Son coeur se mit à battre à tout rompre, se souvenant de ses mauvaises aventures... Fermant les yeux forts, elle n'entendait plus que le son de son coeur battant de peur et d'inquiétude. Au final, on ne posa sur elle qu'un regard moqueur. Mais, rien d'autre.

Encore tremblante, Sorcha rouvrit les yeux. Quelques personnes lui adressaient un regard curieux. La jeune irlandaise, était une curiosité, pour des Japonais, après tout, vous en croisez beaucoup, vous des rousses aux yeux verts, avec la peau pâle, au pays du soleil levant?? Pas des masses visiblement à Keimoo. De plus, les gens négligés attire toujours l'attention... Des lunettes ressemblant à des cul- de bouteilles, un pull blanc à grosse mailles, un jean délavé et troué, les cheveux à peine brossés et attaché en une grossière tresse. Franchement, ce n'est pas le plus discret, dans ce monde, ou toutes les personnes que l'on croise, apparaisse comme belles.


Sorcha, pris une profonde inspiration. Son coeur battait encore à tout rompre. Boum. Boum. Boum. BOUM. Plus il battait, plus il était douloureux. Comme un pieu que l'on enfonce dans la chaire, son coeur, palpitait avec vitesse et une sourde aigreur. Rouge pivoine, sans prendre attention à ce qui pourrait lui arriver, elle s'introduisit tête basse dans le couloir. Manque de chance, c'était l'heure de la pause. Tous les étudiants s'en allaient vers la coure, ou un endroit au calme. La plupart pour draguer, d'autre pour fumer une cigarette. Et, comme tout lycéen le sait, essayer de sortir, ou tout du moins de rejoindre une salle de classe dans ces cas-là est un véritable enfer sur terre....Surtout, quand on n'est pas une jolie fille.

La jeune irlandaise marchait aussi vite qu'elle le pouvait, essayant de ses grands pieds à n'écraser personne, après tout, elle n'était pas aussi légère, que toutes ces jolies asiatiques. Essayant de disparaître dans la foule, elle la percuta pourtant, de plein fouet. Enfin, la foule la percuta. Un jeune homme, plus grand d'environ une tête que Sorcha, venait tout bonnement de lui rentrer dedans.


« I'm... I beg your pardon ! » dit-elle rapidement en balbutiant, d'autres mots en japonais, don « excusez-moi » ou encore « je n'ai pas fais exprès » Excédé, le garçon, n'en fit rien et la pris par les épaules, pour la faire basculer avec violence derrière lui, en ajoutant, certainement une ou deux insultes gratinées que Sorcha ne compris pas. Encore surprise, sa chute fût stoppépar quelqu'un'autre. La jeune femme sentit qu'on la rattrapait gentiement, mais avec poigne par les épaules. Elle soupira et se gratta la nuque avant de se retourner. Devant-elle, ou plutôt anciennement derrière-elle, se trouvait un garçon au minois excentrique et agréable, aux yeux à la fois rageur et doux. Tout d'abord, surprise par l'apparence peu orthodoxe du jeune homme, elle eut pour réflexe de reculer de quelques pas. Sa peau était couverte de millions de petites cloques. Elle avait eu la chaire de poule. Puis, rougissant de nouveau et baissant les yeux, devant cet énergumène, elle s'excusa, avant de glisser sur un papier d'emballage provenant du distributeur voisin.

«Outch ! » fit-elle lors de l'impact sur le sol fraichement lustrée. Un petit sourire gêné sur les lèvres, elle se mit à genoux, pour ramasser ses livres tomber au sol, ainsi que ces lunettes. L'inconnu, n'avait pas bougé et Sorcha sentait sa présence, elle rougissait de plus en plus, son regard posé sur elle, la gênait terriblement. D'autant plus qu'il était, bien fais de sa personne.
Une fois tout son sac ramassé à la vitesse de l'éclair, Sorcha, se releva, s'excusa encore, pour ensuite s'enfuir littéralement.

Quelques mètres plus loin, elle reprit son souffle, avant d'ouvrir son sac, pour retrouver le plan des salles. Cependant, impossible de mettre la main dessus... Comme il était plié soigneusement dans son porte-feuille.. qui avait dû tomber de son sac tout à l'heure... Confuse, Sorcha retourna sur ses pas. Il n'y avait plus personne, dans le couloir. Sur les sièges, près des casiers, il n'avait rien et encore moins près de ses derniers. La jeune irlandaise, se mordit les lèvres. Qu'allait-elle donc bien pouvoir faire sans son porte-feuille ? Et si on l'avait trouvé ? Et si on prenait la photo de sa grand-mère ? Et son argent et ses cartes... Oh non, c'était foutu, elle soupira un grand coup avant de se laisser glisser contre le mur. Chantonnant, dans un murmure inaudible, un air irlandais mélancolique et agréable, pour se donner un peu de courage.
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MessageSujet: Re: théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ]   théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ] EmptyLun 15 Mar 2010 - 16:59

    Une heure de cours harassante. Son cul posé sur la chaise devenait douloureux. Il avait envie de bouger. Il se mordit la lèvre inférieur. Allez, encore cinq minutes et les formules mathématiques seraient un mauvais souvenir. Sauf que ce cauchemar durait plus que deux heures, jusqu’à présent. En temps normal, il aurait sécher les cours sans aucun scrupule… Mais voilà… Il avait promis à son foutu père de faire des efforts… C’était la condition capitale pour qu’il puisse revenir au Japon.

    Le menton appuyé sur son bureau, il soupira. Il sentait son portable dans sa poche mais également le regard du professeur fixé sur lui. S’il le sortait, il pouvait être certain d’être conduit chez le proviseur… Et mon dieu ce qu’il avait pas envie de le voir, celui-là ! Il regarda rêveusement autour de lui. Tous les élèves de cette classe étaient des maudits intellos. Dire que lui pigeait que dalle. Eux, ils étaient tous bien concentrés, bien droits sur le chaise en écrivant leur note. Ils étaient bien habiller… pas un truc comme Elio : jean noir, t-shirt gris foncé avec des inscriptions rocks en tout genre et son veston de cuir. Vraiment, il faisait tâche dans cette salle. Pas que ça le dérange vraiment… Il avait finalement l’habitude de sortir du lot… c’était même un peu le but de son look, à vrai dire. Pourtant, allez savoir pourquoi, aujourd’hui cela l’horripilait.

    Il s’amusait tranquillement à souffler sur une mouche sur sa table lorsque la sonnerie retentit. Il se leva d’un bond, pris son sac en bandoulière et Belgrad, sa guitare électrique dans sa housse verte pomme et courut dehors de la salle sous les regards surpris, pour les nouveaux, ou blasés, pour les habitués.

    Il était à deux centimètres de la porte lorsque que tout à coup, la voix forte du professeur se retentit. Et à parier, c’était pour sa pomme.

      - Eliott Carolis, venez me voir !


    Rahh ! Rien que d’entendre son prénom officiel le faisait frémir de dégoût. Et ce prof-là le savait pertinemment, c’était le seul qui l’appelait comme cela, et ce, juste pour l’énerver. Elio revint sur ses pas à reculons, retardant l’inévitable moment ou il devrait faire face à l’enseignant. Lorsque cet instant arriva, il plissa ses paupières avec force et se retourna. Encore pire que dans ses cauchemars ! L’envie de refermer les yeux étaient très fortes mais il lutta. On ne se rabaisse pas devant un adversaire ! Règle numéro 14 des Lois du Grand Elio.

      - Une nouvelle élève arrive aujourd’hui…


    D’accord… mais le rapport avec lui ? Il était où ?

      - Elle ne parle pas très bien japonais…


    Un rapport ? Non, toujours pas… Néanmoins, Elio savait très bien que quelque chose allait lui tomber dessus et que ce ne lui fera pas franchement plaisir.

      - Par contre, elle parle l’anglais…


    Ah, bin voilà ce foutu rapport ! Elio était anglo-nippon, il savait parfaitement bien les deux langues… Attends ! Minute ! Mais il n’en était pas question ! Il avait d’autre chose à faire que jouer les nounous ! Attendez ! C’est tout de même l’un des punks les plus connus de l’Académie, si ce n’est LE plus connu !

      - Il faudrait que tu l’aides un peu pour le ou les premiers jours.
      - Eh ! Mais attendez deux secondes ! Je suis même pas pensionnaire ! Pourquoi moi ?


    L’homme eu un sourire sadique. Bon, d’accord… il l’avait pas dans son cœur… Mais Elio n’avait rien fait pour mérité ça !! Enfin… à part quelques séchages, retards, insolences,… Bon d’accord… Il l’avait peut-être mérité, tout compte fait.

      - Tu es quelqu’un de très connu ici. Tu connais bien les deux langues. Tu connais parfaitement les lieux… Que demander de plus ?


    Ah, merde. Ce coup-là, il le sentait très mal. Aucune sortie de secours en vue… à moins que…

      - Monsieur, je viens de rentrer d’Angleterre… J’ai pas mal de retard à rattraper…
      - Je te fais confiance, Elio, lui sourit-il hypocritement.


    Yeah. Dans les dents. Celui-là, il l’avait pas vu venir. Le prof retourna à son pupitre en lui faisant un signe de la main de s’en aller, après lui avoir tendu une photo d’une fille rousse. Au dos de celle-ci, il y avait marqué Sorcha V. Winford.

    Une fois sortit de la classe, Elio se demanda s’il devait rencontrer tout de suite la jeune demoiselle. Bof. Il la verrait bien s’il la croisait. Au pire, il avait cas à dire qu’il croyait que c’était pour le lendemain.

    Oh ! Des trucs par-terre ! Elio ramassa ce qui ressemblait fortement à un porte-feuille du bout des doigts. N’étant pas un pro de l’intimité, il l’ouvrit sans aucune honte. De toute façon, c’était le meilleur moyen de retrouver le propriétaire, non ? Une carte d’identité… Tiens, la demoiselle coïncidait étrangement avec celle de sa photo…

    Ah, merde. Cela voulait dire qu’elle était déjà là… Certainement perdue et désorientée… encore plus sans argent et porte-feuille. Bon… d’accord, Elio allait l’aider. Mais juste pour un petit moment, alors !

    Première mission, retrouver la jeune fille en détresse. Elio regarda autour de lui, aucune trace d’elle. Il s’avança dans diverses couloirs avant d’enfin tomber sur elle. Miracle ! Euh… il jeta un œil derrière lui. En fait, elle n’avait pas été bien loin… C’est lui qui avait dû passer plusieurs fois devant elle sans la voir…

    Il s’approcha d’elle silencieusement. Elle semblait être dans les nuages. Il se pencha pour voir son visage depuis le dessous.

      - Sorcha ? J’suis Elio. On va devoir se supporter quelques instants, apparemment….


    Son anglais était impeccable, naturel lorsqu’on avait passé la majeure partie de sa vie près de Nottingham. Ne s’étant toujours pas relevé, il lui tendit son porte-monnaie avant de lui sourire.


[J'espère que ça t'ira ^^ ! Si jamais, je peux tout changer >.< !]
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MessageSujet: Re: théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ]   théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ] EmptyLun 15 Mar 2010 - 21:53

[ hrp : Pas de problème, tout me va !! ^^
Je te demande la même chose, si quelque chose ne convient pas, fais le moi savoir! ]


Le sol, se fondait petit à petit devant les yeux de Sorcha. Pleurait-elle ? Certainement. Une mèche rebelle vint se glisser contre sa joue. Elle l'entortilla avec douceur, avant de remettre sa main sur son genou gauche. Venir ici, était décidément un mauvais choix. Et dire qu'elle se réjouissait d'aller au Japon, le pays des jeux vidéos. Seulement, elle avait oublié un petit, voir même énorme détails : Au Japon, on parle japonais. Cette stupide évidence, avait échappé à la jeune Sorcha, lorsqu'elle s'était embarquée dans cette aventure. Cette stupide aventure.

Une larme roula sur sa joue. Elle n'y resta cependant pas bien longtemps, car, presque aussitôt née, que Sorcha, avait pris bien soin de l'éliminer, d'un revers de la manche. La jeune fille se mordit la lèvre. Il fallait peut-être bouger d'ici ? Aller voir ailleurs, s'il fallait. Quoi que le couloir, n'était pas si mal, pour se détendre un peu, avec l'option se laisser pourrir littéralement sur place. Fatiguée, elle soupira. A cet instant, Sorcha, aurait tout donner, même ce qui lui était le plus précieux, pour être dans la maison côtière de l'Irlande, chez sa grand-mère

Des images lui revinrent en tête. Les après-midi chaleureux, les goûters aux pâtisseries encore chaudes du four et tellement fondantes. Les forêts, les légendes... Ici, il n'y avait rien de tout ça, pas de Farfadet, pas de Lavandière. Le pays nippons et surtout Keimoo n'était vraiment pas comparable à sa tendre patrie. La jeune fille ferma les yeux et sentit tout contre ses doigts, la sensation de l'herbe folle et grasse de son pays. Le goût des myrtilles fraîches, des biscuits au miel. Des souvenirs précieux et brillant, comme l'eau des lacs. .

Enfouie dans son folklore interne, Sorcha avait la tête pleine de rêves et de légendes. Pire, elle les récitait dans sa tête, imaginant, la voix de sa chère grand-mère les lui conter. Mais, dans un couloir, la tranquillité n'est jamais acquise, n'est-ce pas ? Surprise, un visage, s'était placé près du sien, légèrement en dessous. La jeune irlandaise, eut un mouvement de recul et se cogna la tête contre le mur. Quand cet étrange personnage était-il arrivé ?


An bhfuil tú anseo, chun stole mo chroí? Se précipita-t-elle de dire en un murmure presque inaudible, alors, que la légende, au sujet des hommes aussi beaux que le jour et envouteur que la nuit, lui revenait en tête, en vue du garçon qui lui faisait face. Des cheveux fins et noirs, des yeux aussi bleu qu'un ciel clément d'été et cerné d'un fin trait de crayon. Prise dans ses rêveries, il n'était pas étonnant que Sorcha l'a pris pour ces créatures étranges. D'une rare beauté, ces fées masculines, s'arrangeait pour séduire des humaines et en dévorer le coeur. Sorcha, évitait, plus que tout, ces créatures, surtout les hommes, de peur qu'ils ne soient que le reflet de ses êtres incroyables.

Cependant, quelque chose de doux s'échappait de lui. Naturellement et sans accent, il se présenta à elle, en lui expliquant, qu'il allait devoir, se fréquenter encore pour quelques instants. Quelle poisse ! Encore, si cet « Elio » avait été une fille... Mais un garçon. Sorcha avait peur d'eux. Tant pis, songea-t-elle, au moins, lui ne baragouinait pas du japonais qu'elle ne comprenait pas. Puis, avec un sourire, il lui tendit son porte-feuille. La jeune fille ouvrit de grand yeux, avant de se saisir de l'objet perdu. Un immense sourire s'afficha sur ses lèvres. Fermant les yeux de joies et de soulagement, elle le rangea dans son sac, avant de dire, quoi que ce soit. Puis, elle le regarda, sans dire un mot. « Elio » était mignon, sans doute pas très grand, mais, son style originale, frappait Sorcha. Un garçon qui se maquille et porte des vêtements mis volontairement à mal, ne dois pas être tout à fait saint d'esprit...

Je te suis extrêmement reconnaissante d'avoir rapporté mon porte-feuille. Cependant, quelque chose, me suprend, comment me connais-tu ? Mais, tant pis, on oublie, tu parles ma langue, c'est l'essentiel !! Aaaaah je suis tellement heureusssseeeeee ! Heureuse ! s'écria-t-elle en lui prenant les mains, tout en se relevant. La voix de Sorcha résonnait comme le chant d'un oiseau. Un tendre sourire fendait son visage

Mais au-faite, pourquoi doit-on passé du temps ensemble ? Demanda-t-elle doucement. Remarque, ce n'est pas trop grave. Oh mais, j'y pense !! dit-elle alors qu'elle fouillait dans son sac, pour en sortir, le plan plié. Tu peux me traduire tout ça ?? Et ça ! dit-elle en lui tendant gentiment le plan et l'emploi du temps qu'on lui avait donné, avec un sourire aimable et tendre..

Si tu me rends service, je te rendrais un service à mon tour quand tu le voudras ! Ah et... euh... si tu pouvais me faire... un petit topo sur l'école?? Merci... désolée, je suis un peu bruyante, ce n'est pas mon genre... mais je suis... contente de rencontrer quelqu'un, qui parle anglais aussi ! ajouta-t-elle avec douceur, les joues rosées par la joie et l'excitation.
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MessageSujet: Re: théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ]   théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ] EmptyMer 17 Mar 2010 - 13:12

    Cette fille lui semblait bizarre, tout d’abord par sa réaction. Néanmoins, qui était-il vraiment pour traiter les gens de bizarre… Son sourire s’élargit d’autant plus lorsqu’un immense vint éclairé le visage de la jeune fille. Pour l’instant, à première vue, qu’une chose le dérangeait chez la demoiselle… Elle devait faire sa taille. Raah ! Lui qui se félicitait de vivre en Asie car tout le monde (ou presque) était plus petit que lui !

    Ah zut… Elle avait commencé à déblatérer quelque chose. Rectification, deux choses ne lui plaisait pas en plus : en parler beaucoup et vite. Et ça, ça lui ressemblait trop pour qu’il l’accepte ! Ce devait être lui le bavard dans l’histoire et pas quelqu’un d’autre !

    Il sursauta violemment lorsqu’elle lui prit les mains. C’est là qu’on remarque que ce n’est vraiment pas une japonais. Les Nippons étaient assez frileux aux contacts physiques, au grand damne d’Elio, il faut l’avouer.

    Par contre, s’il devait bien concéder à quelque chose, c’était qu’elle avait une belle voix. C’est ce genre de chose qu’un chanteur remarque tout de suite. Bon, peut-être pas qu’elle pourrai chanter du rock mais de la pop, c’était faisable… Euh… D’accord, ce n’avait aucun rapport avec l’instant présent.

    Ouf ! Elle en avait des questions cette nana ! Ce serait bien une des premières filles qui arrive à fermer le clapet du punk autant longtemps, avec Lucy, sa meilleure amie anglaise, bien sûre.

      - Bon calme. Respire profondément pendant que je vais répondre à tes questions une à une.


    Ça faisait bizarre de dire ça à quelqu’un. D’habitude, ce style de phrases c’était plutôt pour sa pomme…

      - Je connais ton nom parce que mon prof vient de me donner ça.


    Il lui montra nonchalamment sa photo avec son nom au verso.

      - Oui, je parle anglais car je viens de Nottingham. On devra passer du temps ensemble car je dois m’occuper de t’intégrer. Je pourrai te traduire ces trucs… Ensuite, cette académie est l’une des meilleurs du Japon. Mais fais gaffe avec qui tu traînes. Il y a certaines personnes à éviter. Tu as du bol, j’en fais pas parti… sauf d’après mon prof de math mais ça, on s’en tape.


    Peut-être qu’il devait aussi se présenter… Bah… De toute façon, elle comprendrait certainement bien rapidement qu’il était assez connu au sein de Keimoo. Il fallait être aveugle pour ne pas le remarquer.

    Il détailla rapidement Sorcha… Ouais, peut-être que c’était mieux de lui dire…

      - Je m’appelle Elio, ça je t’l’ai déjà dit. Mon nom de famille, c’est Carolis. J’suis assez connu ici… Tout d’abord parce que je suis le leader, musicien et chanteur d’un groupe d’ici. Ensuite parce que je fréquente pas mal avec quelques populaires. Et pour finir, je suis le représentant des Punks au Comité des élèves.


    Le pire c’est qu’il n’avait même pas exagérer, pour une fois. Tout ce qu’il venait de dire était strictement vrai. Et il adorait ça.

      - Tu veux commencer par quoi ?


    Cela ne faisait pas longtemps qu’il parlait autant anglais. Il y a à peine quelques jours il étaient encore à la maison familiale. Mais cela était rare qu’il parle autant à quelqu’un à l’extérieur d’un cours en anglais. Il devait l’avouer, ça faisait du bien.
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MessageSujet: Re: théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ]   théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ] EmptySam 20 Mar 2010 - 15:10

Doucement, petit à petit, sous l'ordre d'Elio et surtout, la descente d'adrénaline, la jeune femme se calma. Sa respiration qui, quelques secondes plus tôt était agitée par le bonheur, reprenait son cours normal. Douce, soulevant, avec grâce son torse. La couleur rosée par l'embarrât s'en alla également. Sorcha, redevenait, le fantôme qu'elle était. Écoutant, avec attention tout ce que pouvait lui dire, son interlocuteur.
Finalement, elle s'aperçut rapidement, que Elio était quelqu'un de directe, mais, bizarrement, les paroles du jeune homme lui mirent la puces à l'oreille. Il fallait éviter de traîner avec « certaines personnes ». Sorcha comprenait tout à fait le message et un sourire triste se dessina sur ses lèvres. Ces « personnes ». C'était des gens comme elle. Des gens qui étaient, "informes" au niveau de leur look, sans doute bon en classe. Les « Intellos ». Les grosses têtes. Ceux qu'on considère comme nul et ringard. Oui, elle avait bien compris le message. A l'heure actuelle, elle l'ennuyait bien plus qu'autre chose.


Visiblement, Elio, était quelqu'un de connus dans le coin. Ce n'était pas étonnant, qu'il lui conseille, de se tenir à l'écart de certaines personnes. Devait-elle éviter de traîner avec lui ? Était-ce ça, le message en question ? Sorcha soupira. Enfaîte, que ce soit en Angleterre, dans son ancien pensionnat, ou ici, les choses ne changent pas tellement, finalement. Quoi qu'avec un peu de chance, personne ne la battrait, cette fois-ci. De ses yeux curieux, elle détailla Elio. Quelques choses dans son visage semblait triste, ou pesant. Elle ne posa pas de questions. Après tout, ils ne se connaissaient pas. Fouiné dans les affaires des autres, était tentant, mais il y'avait un minimum à respecter, au niveau politesse. Le jeune homme s'était présenté en bonne et due forme. Un palmarès qui renforça l'avis de Sorcha. Il ne serait sans doute jamais son ami. Une fois cette affaire en poche, il ne lui parlerait plus. Intégré ne veux pas dire pour autant partager plus de temps qu'un tour de l'académie ensemble. Tant mieux

Après tout, Elio était un garçon. Un très beau garçon, malgré sa petite taille. Sorcha avait peur. Comme toujours depuis son arrivée ici d'ailleurs. A l'extérieur, de ce qu'elle en avait compris, avec son maigre japonais, le pensionnat était, certes, très réputé pour son niveau scolaire, mais aussi pour les débauches, qui arrivaient ponctuellement. Une question. « Faire quoi ». Commencer par quoi. Quelle question idiote. Après tout, c'était lui qui connaissait tous les lieux du pensionnat. Pas Elle. Pas elle, pas encore. Sorcha soupira, doucement, tout en avançant, d'un pas morne vers la fenêtre.
Le soleil éclaira sa peau de porcelaine, illuminant ses yeux verts. L'après-midi serait incroyable. L'était-il aussi en Irlande ? Sa douce Irlande. Doucement, Sorcha saisit son pull et l'enleva, avant de l'accrocher à sa taille. Serrant son t-shirt à manche courte contre elle. Elle détacha ses cheveux, qui s'en furent, comme un rien, reprenant leur habituel méli-mélo de boucles souples et amples. Sorcha inspira profondément, avant de se retourner vers Elio
.


« Je ne sais pas, ce qui est intéressant, je suppose. » dit-elle simplement, avant de s'éloigner tout droit. D'abord, il n'y eut aucun bruit après elle. Sorcha se demanda, si Elio allait venir, ou la laissé se perde. Question idiote, vu que quelques secondes plus tard, le rythme d'une course légère était après elle, pour se mettre à son niveau et reprendre un rythme calme.
Le couple ainsi formé, aussi hétéroclite soit-il déambula dans les couloirs. Patient, il lui montra d'abord, ou se situait les salles de cours de l'emploi du temps, afin qu'elle ne se perdre plus. Lui traduisant, en même temps sur le bout de papier, le nom en anglais de la matière. Ainsi qu'une explication de ce don il s'agissait, quand le sens de la matière échappait à Sorcha. Après tout, au Japon, il a bien plus de matière qu'en Angleterre. Même si son ancien emploi du temps, avait été chargé, celui-là était on ne peut plus « lourd » dirons-nous. Pas étonnant, que le système japonais soit souvent dénoncé, songea Sorcha, en espérant intérieurement, réussir à ne pas craquer.


Le tour de l'académie par les couloirs continua doucement mais sûrement. Elio, devait sans doute être ravie, songea-t-elle. Deux sonneries de cours devait bien avoir sonné, alors qu'il n'en était qu'à la moitié. Il était du genre Punk, alors, les cours devaient, peu lui importer. Les sécher, sans devoirs se justifier était un véritable paradis sans doute. Sorcha elle, pensa à tout ce qu'elle allait devoir rattraper dans toutes les matières. Arrivé en milieu d'année, n'était pas la meilleure des solutions pour s'intégrer et réussir son année. Quoi qu'avec, deux ans d'avance, elle pouvait bien se le permettre. Redoublé une fois ne serait sans doute pas la mort, enfin, il fallait espérer.

Sorcha jeta un regard en coin à Elio, c'était quelqu'un de bavard décidément. Il ne devait même pas remarqué, que depuis tout à l'heure, elle s'était tût pour ne plus rien dire et juste l'observé, avec un oeil attentif et curieux. Le jeune homme n'avait rien de japonais, elle se demanda ce qu'il faisait ici. Peut-être était il comme bon nombre des jeunes gens ici, un métisse, qui avait décidé d'aller au loin pour voir ce que donnait le pays d'un de ses parents. Sorcha, ne le blâmait pas, elle l'avait déjà fais aussi. Pendant une année, lorsqu'elle était plus jeune, elle avait décidé de passer deux mois en France, le pays de sa mère, pour y découvrir la culture. Et contre toute attente, elle en fut surprise et déçue à la fois. Mais, était-on réellement objectif, lorsqu'on aimait son pays plus que tout ? Certainement pas.

Finalement, les paroles d'Elio devinent une musique de fond, qu'elle écoutait qu'à moitié. Il était comme l'orage, qui gronde encore et encore et que l'on entend à plusieurs kilomètres. Enfin, si cela lui faisait plaisir de débiter tout cela, pourquoi pas. Quelques anecdotes firent sourires Sorcha. Puis, sans savoir pourquoi, elle se retourna vers lui. Surpris, il ferma sa bouche, pour la regarder avec des yeux ronds. Étrangement, Sorcha ,ne dit rien. Rien, le silence s'échappait de ses lèvres entre ouverte.

« Merci », Finit-elle par dire, alors qu'elle sentait un malaise s'installer autour du jeune homme. Alors qu'il allait ouvrir la bouche, pour encore - sans doute. Partir dans un monologue, Sorcha, lui coupa l'herbe sous le pied. « Ce n'est pas la peine de dire, que ça ne te dérange pas. Je sais bien que c'est faux, même si ça te permet de sécher des cours. Ca se voit, que jouer les « nounous » ne te conviens pas. Tu n'as pas à te forcer. Si tu veux t'en aller, je ne te retiens pas. » dit-elle simplement, un sourire léger aux lèvres. C'était des paroles dures, prononcer avec des lèvres et une voix de velours. Dans la bouche de Sorcha, ou tous les mots avaient la même beauté, l'acide devenait du sucre fondu. Doucement, elle se retourna, s'éloignant un peu plus loin. Surpris, il restait planté là.

« Aufaite, j'ai compris, j'éviterais de traîner avec toi. » Soupira-t-elle. « Vu que ce sont les gens comme moi, qu'il faut éviter, je te ferais ce plaisir, de ne pas me supporter en publique. Vu qu'ici, c'est comme ailleurs, l'image passe avant le coeur. » Finit, elle en se plaçant face à une fenêtre.
Doucement, elle l'ouvrit. L'air s'engouffra dans le couloir. L'odeur fraîche de l'herbe emplis les narines de Sorcha. Une seule chose était sûre et rassurante. Le vent, était le même ici, en France, ou en Irlande. La jeune femme passa sa main dans ses longs cheveux roux. Puis, elle tourna la tête vers Elio, qui, s'il avait bougé, devait-être revenu. Qu'importe, elle n'avait pas fait attention à lui.


« Cela fait, du bien, n'est-ce pas ? «

Silence.

« Elle me manquait, la caresse douce et violente, du vent. L'odeur de l'herbe et de la mer. Les forêts aussi. Enfin, peut-être y'a-t-il des beautés à Keimoo. » Soupira-t-elle doucement, en baissant les yeux, un air mélancolique, indubitablement plaqué sur son visage. Alors qu'avec tendresse, du bout de ses ongles longs, elle griffait le bois de la fenêtre. Des échardes pouvaient bien se détacher, rentré dans sa chaire et la faire saigné. Cela ne lui rappellerait que plus ses escapades dans la forêt. Lorsqu'elle trébuchait ou grimpait aux arbres, avec une dextérité digne d'une dryades. Son coeur se sera, douloureusement.

Le paysage s'offrant à elle, était morne. Une lueur bleutée dans le ciel, lui paraissait venue d'ailleurs. Le temps passe, les souvenirs restent et la vie continue encore et encore. Même quand on souhaite quelle se termine. En douceur, Sorcha posa ses coudes sur le rebords de la fenêtre, plaçant son menton entre ses mains. L'air rêveur, alors que le vent faisait gonfler sa chevelure, la transformant, en des petits tourbillons roux. La lumière soulignait, juste la délicatesse ainsi que la belle mesure de ses traits. Elle se sentait bien, pour la première fois depuis son arrivée.
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MessageSujet: Re: théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ]   théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ] EmptyJeu 25 Mar 2010 - 9:01

    Attendez… Minute papillon ! C’était quoi les conneries que venaient de déblatérer ?! Elio n’était pas un salop, bon sang ! Bon… d’accord, parfois il pouvait être pas très sympa… mais pas à ce point !!! Peut-être qu’il avait été un peu trop direct pour ce style de personnes… Mais le punk ne savait pas faire dans la subtilité ! Elle avait tout simplement mal compris, mal interpréter… Raahh ! Il y a vraiment des gens qu’on des difficultés de communications par ici !!

    Elio soupira. Il s’avança, déterminé, jusqu’à Sorcha. Il claqua gentiment ses deux mains, chacune sur une joue de la demoiselle. Il tripota quelques secondes son visage, comme une vieille dame avec les enfants. Tiens, il ne savait pas qu’on pouvait faire cette tête-là !

      - C’est bon, t’es réveillée ?


    Autant le dire, Elio Carolis n’était pas connu pour son tact… C’était même loin de là, à vrai dire. Il était beaucoup plus reconnu pour ses conneries diverses que pour sa finesse dans les relations sociales. Néanmoins, comme il aimait le dire, il n’avait pas de balais coincer euh… enfin, vous comprenez.

    Le Punk ne lâcha pas pour autant Sorcha. Ses mains aux longs doigts fins restèrent sur le visage de la nouvelle. Ainsi, elle ne pouvait pas baisser la tête et était presque obligée de le regarder droit dans les yeux. Cela lui changera sûrement ! Elle ne devait pas avoir l’habitude d’être si proche.

    Une nouvelle heure sonna sa fin et les couloirs se remplirent à nouveau. Un mec, dont Elio avait naturellement oublié le nom, cria au Punk :

      - Duracell ! J’savais pas que tu t’attaquais au nouvelle ! T’as déjà plaqué ta dernière ?! Elle a pas durée longtemps ! Allez, embrasse-la de toute façon, tout le monde connaît ton sens du pudique ici !


    Elio ne fit que détourner la tête de Sorcha et gueula un :

      - Ta gueule.


    Simple, clair, net et précis. Du Elio tout cracher. Il savait depuis longtemps que démentir ce genre de choses ne servaient à rien. De toute façon, les gens étaient trop cons pour comprendre qu’il était en train de décoincer et de faire redescendre sur terre une pauvre nana qui avait encore sa tête dans son pays. De plus, en disant finement un « ta gueule », il pouvait implicitement lui montrait qu’il s’en foutait royalement des apparences etc. … Non mais franchement, Elio voulait être populaire mais pas UN Populaire ! Ces gens qui pensent qu’à leurs fesses et qui choisissent qui est IN et qui est OUT. Il détestait ce style de comportement et n’allait certainement pas le copier. Lui, il traînait simplement avec les gens avec qui il se sentait bien… Sinon, il ne fréquenterait pas Akane ! Il sourit à cette pensée.

      - Soyons clair.


    Il ferma les yeux pour ne pas trop impressionner la jeune fille. Lui faire peur était bien la dernière chose qu’il pouvait.

      - Franchement, je m’en fous si je traîne avec des gens qui sont pas à la mode, ou des trucs comme ça. Tant que les gens ne m’emmerdent pas, je ne les emmerde pas. En plus, je ne voulais pas te dire de ne pas me fréquenter moi mais plutôt des gars de ce style.


    Elio rouvrit les paupière. Il montra d’un coup de tête assez discret deux racailles qui rackettaient un plus jeune. Non mais, il devait tout lui expliquer ou quoi ?!

      - Et redescend un peu parmi nous. Il y a pas que des mauvaises personnes et tu n’es pas toujours la pauvre petite victime sans défense. Si tu veux que les autres te respectent, respecte toi et ne te laisse pas marcher sur les pieds. Je connais pas ton histoire, tu connais pas la mienne. Je voudrais pas te juger mais réalise un peu ce qu’il y a autour de toi. Tu n’es plus dans ton pays. Ici on est au Japon et tu feras mieux de vite d’habituer !


    Il n’était pas très à l’aise en donneur de leçon, toutefois, aujourd’hui, il s’était senti presque obligé de réagir. Sorcha avait besoin d’un bon coup de pied dans le derrière pour enfin voir tout ce qu’il y avait autour d’elle. Même si elle venait à le détester, il s’en foutait un peu. Il la relâcha. Ses doigts étaient engourdis. Cela ne lui allait pas d’être si sérieux. Il fit un pas en arrière. Il eut un sourire sincère.

      - Tu peux m’en vouloir à vie pour ce que je viens de te lâcher à la figure. Mais juste encore une chose. Si tu restes sur une mauvaise expérience, rien ne pourra jamais changer. Avance et soit toi et pas comme les autres te voient.


    Il soupira. Il tourna la tête de tous les côtés. Une grimace s’accrocha sur ses lèvres.

      - J’espère que personne n’a filmé ça, sinon je suis sûr d’avoir la honte toute mon existence.


    Tradition japonaise oblige, il fit une petite courbette pour s’excuser et murmura un truc comme : Frappe-moi si tu veux. Généralement, on dit que ça détend les nerfs.



[C'est court >.< ! Surtout comparé à ton post *.* ! J'espère que la réaction d'Elio t'ira >.< ! Je le vois pas trop réagir autrement...]
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MessageSujet: Re: théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ]   théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ] EmptyDim 28 Mar 2010 - 17:39

Sorcha recula doucement, encore tremblante. Elle sentait les mains d'Elio crispée sur son visage. Longues et empoisonnante. Ses yeux encore apeurés, pétillaient d'une douce peur, incontrôlée. Son épiderme, ressortait, la chaire de poule, avait conquis la moindre parcelle de peau. Se tenant les bras, en signe de protection, la tête basse, les mots du jeune homme résonnaient encore dans sa tête. Furieux et tempétueux. Mais le pire, pour elle, n'était pas cette rasade d'accusation et de vérité. C'était d'admettre, que ce n'était pas faux. Mais comment faire, lorsque l'on est seule, dans un pays qui ne montre que des défauts et des gens tout aussi bête que leurs pieds ? Sorcha n'en savait rien. Elio, lui semblait aimer cet endroit. Alors, pourquoi pas elle ? Pourquoi avait-elle tant de mal à quitter son pays, sa vie, d'avant ?

Sorcha releva la tête. Les lèvres tremblantes, elle aperçut Elio, faire une courbette devant-elle. S'excusant à moitié. Glacée de l'intérieur, son coeur battait à tout rompre. Douloureux dans sa pulsation, il ne semblait pas vouloir se calmer. Comme dans un dernier souffle, ce dernier essayait de vivre encore et toujours, malgré le poids lourd de la poitrine glacée de Sorcha. La jeune fille déglutit. Elle n'avait rien à dire, rien à contredire, rien à faire. Lui semblait attendre une réaction quelconque. Tout du moins n'importe laquelle. Peut-être, devrait-elle, le frapper, comme il lui avait suggéré. Mais, non, cela ne mènerait à rien de malmené quelqu'un qui avait entièrement raison.

Doucement, elle se retourna. Ramassant dans un geste ample, le sac, qu'elle avait fait tomber lorsqu'Elio l'avait attrapé au visage. Sur ses joues, les doigts du jeune homme, lui semblait être encore incrustés, comme les anciennes marques des prostitué, apposé au fer rouge. Elle soupira profondément, laissant le froid quitté son thorax, pour s'en aller dans les airs. D'un pas lent,et sans un mot, elle s'en alla. Pourquoi rajouter de l'huile sur le feu, déjà rougeons ? Le couloir, était désert, ses pas résonnaient sur le sol, dans d'impitoyables claquements de chaussure. Elle laissait Elio à son sort, après tout, il avait raison. Pourquoi rester, essayer de se justifier, en pleurant, ou en hurlant ? Lui, n'était pas attaché à son passé, il oubliait. Comme tous ici oubliait.

Glissant contre les murs, son esprit, s'en alla au loin. Au loin, dans le Japon. Ce qu'elle en savait, tout du moins. Une culture, une vie incroyable. Une palpitation bien différente de la paisible Irlande. Irlande était une vieille femme qui gâte ses enfants et petits-enfants dés leur berceau. Leur offrant la grâce et la charpente de son corps, mais aussi l'esprit aussi beau et fort que ses collines incontrôlée. Ici, les gens étaient aussi comme leur tarre Natale, sauf qu'elle, n'était pas une femme, mais un homme jeune et fière qui ne cherchait qu'une distinction. Il s'était piégé lui-même entre tradition et modernité. Irlande était restée vieille et le parfum des anciennes croyances se sentaient encore dans la Rosemary et le thym.

Soudain la sonnerie retentit. Sorcha quitta sa réflexion. Presque au même moment, les portes du couloir s'ouvrirent, laissant passé un flot incroyable de personnes. Tous ressemblaient aux catégories qu'Elio avait évoquées, quelques minutes plus tôt. Des Populaires, des Racailles, sortait de cours, un sourire sur le visage. La jeune femme regarda l'heure, il était près de midi. Pourtant, elle n'avait pas faim. Elle n'avait jamais faim depuis son arrivée. Étouffante la foule n'était qu'une marée d'humain. Assourdissante et puissante. Un flot de parole qu'elle ne comprenait pas. Un flot de parole qui était sans doute douloureux à entendre pour elle. On la désignait, on la montrait, comme un jouet d'enfant, sur un étalage.

Les corps en mouvements la frôlaient. Immobile, elle pouvait sentir l'ivresse de ses étudiants, de passer près d'elle. Sorcha sentait leur parfum, leurs regards fixés sur elle. La douceur et l'amertume de leur peau glissait sur la sienne, lorsque des gens passaient si près d'elle, qu'elle pouvait sentir leur respiration. Quelques-uns, avaient un parfum si fort et poivré, que son nez la piquait. Sorcha tourna la tête. Le ciel était aussi bleu que le lapis-lazuli. Généreux en nuage, comme un saladier de crème chantilly. Une mèche de ses cheveux glissa contre ça joue. Doucement, elle passa sa main derrière son oreille, remettant l'échappée parmi ses soeurs.

Pourtant, alors que ses filins roux glissaient entre ses doigts, une main froide attrapa avec fermeté son bras. Une sueur froide descendit le long du dos de Sorcha. Le regard incrédule, elle se retourna vers la personne qui lui avait saisi le bras. Un visage grossier, était juste derrière. Les yeux écarquillé, le type baragouina quelque chose en japonais. Sorcha n'y compris goutte. C'était véritablement du chinois- si l'on puis dire...- pour elle. Il devait lui avoir dit quelque chose, de sans doute grossier, ou méchant, en vu de son regard. Sorcha esquissa un sourire gêné avant d'essayer de dégager son bras. Rien, la prise du lourdaud était bien plus forte qu'elle n'y croyait.

Dans un geste vigoureux, il la força à se retourner vers lui. Il continuait de parler. Un flot de parole complètement sans queue ni tête. Un des garçons, derrière l'étrange personnage, s'avança à son tour, pour prendre entre ses doigts grossiers, le visage de Sorcha. Tremblante comme une feuille, la jeune femme ne cessait de lancer des injonctions afin que l'on la laisse tranquille. Hélas, pour Sorcha, l'amusement gagnait la bande d'idiot, qui visiblement, ne comprenait pas non plus l'anglais. Autant foncé contre un mur. Aucun des deux partis ne comprenaient ce que l'autre disait.

Ils étaient trois. Alors que le dernier ouvrait le sac de Sorcha, la jeune femme lui décocha un coup de pied admirablement bien placé. Alors que le troisième luron se tenait avec ferveur l'entre-jambe, tout en jurant et pestant des insultes, qui glissèrent contre le mur d'incompréhension de Sorcha, bien qu'elle eut quelques idées de ce qu'on pouvait lui dire. Le garçon qui lui tenait le visage, la claqua. Une belle claque sonore, qui sonna à moitié la jeune irlandaise. Les yeux remplis d'une colère sourde, Sorcha les regardait avec un dédain et un mépris non dissimulé. Alors que ses mains griffaient l'air avec férocité, ses dents serrées rendaient sa mâchoire douloureuse.

Finalement, grâce à l'agitation de la jeune femme, elle réussit à défaire quelque peu la prise que l'on avait sur ses bras, pour y planter ses canines, aussi profond qu'elle le pouvait. L'inconnue, hurla, et dans un mouvement brusque, projeta Sorcha contre le mur d'à côté.


L'atterrissage, ne fut pas des plus agréables. La jeune fille s'était cogné l'épaule, qui avait douloureusement craqué sous l'impact et son poids. Son sac était tombé à quelques centimètres d'elle, emporté par l'inertie du coup. Un des types, commença à fouiller dedans, sortant sans vergognes, carnets et écrits. « STOP ! DUMMY! » cria-t-elle aussi fort qu'elle pouvait. Autour d'elle, les élèves passaient sans rien dire, comme ci, ils avaient peur, ou ne voulaient pas se mouiller. Sorcha se releva et d'un pas furieux, s'élança vers le type qui tenait son sac.

« Stop that ! Now ! »
Dit-elle alors, que le type se retournait vers elle, montrant sa salle trogne. La jeune fille pesta encore, mais celui qui avait reçus un coup à l'entre-jambe était revenu dans la partie bien décidé à se venger. Violemment, il arriva derrière la jeune femme, pour l'immobiliser au sol. Un flux de souvenirs traversa Sorcha. La dernière fois, qu'elle avait connus cette sensation, c'était lorsque l'on l'avait attaché dans un énorme draps, pour la faire tomber du haut de l'escalier. « Tu crois qu'elle est morte ? « avait-on gloussé. La jeune femme serra les poings aussi fort qu'elle le pouvait, ses articulations blanchirent, alors que sa colère était de plus en plus noire.

Finalement, dans toutes les écoles, c'était la même chose. Il y' avait des imbéciles. Après tout, ne disons-nous pas que, lutter contre les « cons » est impossible, car ils sont en surnombre? La jeune femme soupira, tandis qu'elle ruait autant qu'elle pouvait pour se dégager de la prise de l'élève juste au-dessus d'elle. Doucement, elle arrêta petit à petit. Se débattre ne servait à rien. Elle se mordit la lèvre, alors qu'elle voyait ses précieuses affaires tomber une à une au sol, dans la moindre considération.


« Elio... » murmura-t-elle. «... Someone... Au secours... » Aujouta-t-elle le souffle court. Il était, la seule personne, qu'elle connaissait dans toute l'académie. Quelle chance y avait-il pour qu'il vienne ?? Quelle chance, y avait-il pour qu'il l'aide ? Que faire ? Que dire ? Que pleurer ? Rien. La lutte était veine, perdue d'avance, sans aucun espoir, ou alors, quelques choses de si infimes, que le rêve n'était qu'une douleur amère dans la poitrine. Sorcha ferma les yeux. Priant, néanmoins, pour quelqu'un. N'importe qui. Du moment qu'on la sortait de ce mauvais pas. N'importe qui.


Hrp : Voilà, j'espère que ça te plais, j'ai essayer d'avoir quelque chose d'ouvert, tout ne montrant un peu de caractère de la part de Sorcha. Si il y'a quoi que se soit, n'hésite pas à me le dire ! ^^
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MessageSujet: Re: théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ]   théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ] EmptyLun 29 Mar 2010 - 20:32

    Et merde. Elio avait encore fait des conneries. Même en la voyant partir, il ne fit pas un geste. De toute façon, à quoi cela servirait ? Il en était plus que certain : elle ne voulait plus rien avoir à faire avec lui. Il soupira. Encore une bêtise de subtilité à ajouter à son palmarès… ça commençait à faire beaucoup. Il se mordit la lèvre. Raahh ! La plupart des choses se rapportant au savoir vivre lui passaient au-dessus de la tête… Bah, s’il n’avait pas à s’occuper de la nouvelle, il avait tout ça de temps libre en plus !

    Il redressa légèrement les étuis de ses guitares sur les épaules. Il ne manquerait plus qu’elles tombent ! Encore une mauvaise journée. Il devait pourtant en avoir l’habitude depuis le temps… De toute façon, dans quelques instants il penserait à autre chose et cette histoire ne serait plus qu’un vague souvenir. Oui, bientôt son masque serait de nouveau en place… ce masque qui souriait et qui faisait tout pour lui depuis son retour à Keimoo. Il maugréa contre son père. Et son foutu pays natal qu’il adorait malgré tout.

    D’un côté, il comprenait très bien Sorcha… Il chassa cette idée de son esprit. Ce n’était pas le moment d’être nostalgique et cela ne lui ressemblait pas. Tout ce qui était négatif comme la tristesse, la mélancolie,… Ne faisait pas partis de son tempérament. La peau de sa lèvre perça. Le sang se répandit dans sa bouche.

    La sonnerie résonna dans les couloirs. Les jeunes sortirent de partout. Elio se fit avalé par la vague humaine. Cela pouvait paraître étouffant… Pas pour Elio. Il resta planter là. Au milieu du passage. Plusieurs personnes le bousculèrent. Il ne bougea pas d’un centimètre. Où devait-il aller ? Que devait-il faire ? Son esprit était vide. Il ne savait plus rien. Finalement, peut-être qu’il aurait du la retenir. Un coup d’épaule se fit plus violent. Pour amortir le choc, le Punk dut se pencher en avant. Sa sacoche laissa échapper quelques feuilles. Sans faire un geste, il les laissa voler entre les jambes des pressés. Deux secondes plus tard, il s’aperçut que sur ses feuilles, ils y avaient des notes éparpillées dans un bon désordre. Merde ! C’était sa nouvelle chanson ! Il se baissa rapidement. Il encaissa le poids de ses affaires sur son dos. C’était lourd… Mais qu’était-ce le plus lourd ? Ses guitares et livres scolaires ou savoir qu’il venait de laisser partir une nouvelle qui ne savait pas se débrouiller ici ?

    Du bout des doigts, il réussit à toucher les papier mais ceux-ci filèrent un peu plus. Qui avait laissé entrer ce foutu courant d’air ?! Elio ragea. C’était pas le moment de l’emmerder ! Le sang recoula dans sa bouche. Il lâcha sa lèvre inférieure meurtrie. Sa foutue manie de se mordre la lèvre ! Il attrapa enfin à reprendre ses maudites fiches de notes. Ces dernières semblèrent en profiter pour le couper. Le rouge tâcha les copies. Une nouvelle fois, une bordée de jurons passa la barrière de ses dents.

    Désormais toute chance ou bonne humeur paraissait l’avoir déserté. Comme pour confirmer sa colère, quelque le poussa un peu plus en avant. Il s’étala lamentablement par terre. Dans son dos, ses guitares s’entrechoquèrent. Le Punk s’avait parfaitement qu’elles n’avaient rien subit, il avait mit le prix fort dans le rembourrage, pourtant, cela l’énerva d’autant plus.

    Et Sorcha était au milieu de tout ça ?! Encore une fois, Elio voulut changer de pensées. Il tenta de se convaincre qu’elle s’était trouvée un coin tranquille et que tout allait bien. De toute façon, pourquoi s’inquiétait-il pour cette inconnue ?! Il se releva difficilement. Il avait mal partout. Fait inhabituel, son hyperactivité était mise à l’épreuve. Une fois debout, il reprit sa marche.

    Les gens discutaient de tout et de rien. Les conversations lui rentraient pas une oreille et sortaient de l’autre. Il en avait rien à foutre. Certaines personnes tentèrent de l’arrêter, des connaissances… Probablement pour lui demander une chose quelconque ou juste pour causer un peu. Ce ne pouvait pas être des amis, ceux-ci auraient vu qu’il n’était pas de bonne humeur et l’aurait simplement laisser passer sans rien dire. Néanmoins, quelque chose l’interpella. Une conversation à voix basse entre deux intellos. Sans savoir pourquoi, son cœur se mit à battre à tout rompre, sa poitrine se serra. Instinctivement, Elio se rapprocha d’eux.

      - Tu crois qu’elle va s’en sortir ?
      - J’en sais rien… C’est des racailles assez violentes, non ?


    Le Punk attrapa sans réfléchir le bras de l’un deux. Les yeux de celui-ci s’écarquillèrent. Que lui voulait le Représentant des Punks ?! En plus il avait l’air en colère !

      - Où ?! demanda Elio d’une voix qui ne laissa pas d’autre choix que de répondre.
      - Près de la salle de langues…


    L’Anglais n’attendit pas la suite. Il reprit sa route à grandes enjambées. Il essaya de se rassurer : ce n’est peut-être pas elle… Il y avait des millions d’autres filles à Keimoo ! Pourquoi ce serait-elle ?! Mais ses arguments ne pouvaient faire le poids contre sa peur viscérale.

    Il venait de lui jeter la vérité en pleine face ! Il venait de le crier que tout le monde n’était pas si mauvais et qu’elle devait laisser une chance à Keimoo ! Merde ! Tout semblait être tourner contre lui aujourd’hui ou quoi ?! Foutues racailles ! Il bifurqua violement à droite, mode pilote automatique. Sa lèvre inférieure était en lambeaux. Il n’y faisait même plus attention. Il passa une main nerveuse dans ses cheveux, les ébouriffant un peu plus à l’arrière.

    Puis il la vu. Son sang ne fit qu’un tour. Il jeta ses guitares et son sac dans les mains d’une fille qui passait par-là, lui faisant clairement comprendre d’un regard que si il leur arrivait quoi que ce soit, Elio la tiendrait pour responsable. Ensuite, il courut. Quelques secondes plus tard, son poing vola jusqu’à la mâchoire d’une des racailles. Sonné, celui-ci s’écarta du groupe. L’Anglais n’attendit pas. Un seul instant d’inattention et il savait qu’il se retrouverait à épouser le carrelage. Ces vauriens ne rigolaient pas au combat. Et pour une fois, lui non plus. Son pied, muni d’une botte noire à grosse semelle, frappa brutalement le ventre d’un autre. Il ne vu pas venir un coup dans son dos. Il supporta le heurt sans siller. Manque de chance pour ses adversaires, son père l’avoir appris à recevoir des gifles et des coups sans se plaindre. Il fit volte-face et se retrouva nez à nez avec un géant. Bordel ! On était au Japon ! Les gens étaient sensés y être petits ! Elio cracha le sang qui lui maculait les lèvres sur le t-shirt de son opposant. Pas question de se laisser faire. Mais soudain, on lui fit une clé de bras à la gorge. Ces types n’avaient aucune morale. Déjà du un contre trois puis dans des attaques dans le dos !

      - Ça suffit ! C’est quoi ce raffut !


    La prise sur son cou se desserra instantanément. Il put respirer une grande goulée d’air. Cette fois, il la reconnaissait très bien. C’était celle d’un des meilleurs profs… enfin, l’un des seuls qui supportaient encore le Punk. Les Racailles fuirent aussitôt. Ils avaient certainement assez d’ennuis avec la Direction sans en rajouter d’avantage. L’enseignant vint voir l’état d’Elio. Il s’en tirait pas trop mal… sa lèvre, s’était de l’automutilation, il aurait juste quelques bleus de la part des Racailles.

      - Elio… Tu es encore impliqué dans une bêtise… Tu sais pourtant que ton Père n’attend qu’un faux pas pour te faire rentrer en Angleterre…


    Il serra les dents. Bien sûr qu’il savait ! Bien sûr qu’il était conscient que depuis quelques temps il avait une épée de Damoclès sur sa tête. Mais l’adulte aurait préféré qu’il les laisse emmerder la nouvelle ?! Non, certainement pas… Néanmoins il aurait du régler cela sans violence… et patati et patata… C’était toujours le même discours de toute façon. Elio n’écoutait même plus le professeur. Il s’était baissé pour ramasser les affaires de Sorcha. Il grimaça. Oh, oui ! Il aurait un joli bleu dans le dos !


[Ouahh ! Le plus long post de toute ma vie *.* !! Bon, c'est rien à côté des tiens xD]
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MessageSujet: Re: théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ]   théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ] EmptyJeu 1 Avr 2010 - 19:41

Tout d'un coup le poids sur son dos s'en alla. Suivant un hurlement. Sorcha écarquilla les yeux et se releva avec peine. Une vague douleur entre les épaules et les reins sur lançait le dos. Mais, elle avait prié si fort que son voeux avait été réalisé ! Elio était là, certes, mais en mauvaise posture. La jeune femme essaya de retenir un des loubards, mais c'était peine perdue, il l'envoya valdingué dans le décors, aussi facilement que si elle avait été une mouche. Après tout, Socha avait beau être irlandaise, il avait quand même une part de sang français, lui limitant sa condition physique à un moucheron, surtout en face de garçon, faisait au moins deux têtes de plus qu'elle.

Sonnée Sorcha ne put assister qu'impuissante à la scène d'étranglement du jeune homme. Les yeux remplis de larmes, elle les ravala cependant devant les passants et le professeur, qui venait de faire une entrée fracassante, faisait détalé aussi vite que des lapins . Sans doute habitué à des sermons du genre, Elio semblait hors des mots de l'homme. Lui, ramassait simplement les affaires de Sorcha. La jeune fille avait déjà commencé, alors que quelques secondes avant il faisait face au professeur. La tête basse, la jeune femme n'osait pas regarder le visage d'Elio. Puis une goutte de sang, se posa sur sa main.

Les larmes débordèrent de ses yeux. La jeune fille se mordit furieusement la lèvre, avant de lever les yeux. Ceux d'Elio était un vaste champ de nuages gris. Reniflant légèrement, elle laissa tomber ce qu'elle avait dans les mains, pour enlacé avec douceur le coup d'Elio. A genoux, l'enlaçant de cette manière, on aurait dit le couple de Psyché et d'Amour. Sorcha murmurait qu'elle était désolée. Terriblement désolée. Ses mains placés sur son coup caressait la nuque du jeune homme avec tendresse. Son corps tremblait. Mais son coeur, lui saignait de l'avoir impliqué là-dedans. Contre toute attente, Elio posa lui aussi ses mains sur le corps de la jeune femme qui redoubla de tremblements. Les longs cheveux de la jeune femme lui caressait le visage ainsi que les mains. Ils sentaient bon, une douce odeur de vanille. Fins et agréables comme des fils de soie, c'était un délice de plonger ses doigts ou même son visage dans une chevelure aussi moelleuse

« Je vais tout arrangé. » dit-elle simplement en se détachant d'Elio. Incrédule, il la fixa légèrement et elle ne répondit que par un sourire. Le t-shirt, de la jeune femme, était maculés de gouttes de sang. Le siens et celui d'Elio. En effet, la lèvre inférieure de Sorcha était coupée et son nez saignait également. D'un pas tranquille elle alla vers le professeur et le fixa. Son regard déterminé l'invita à se taire, doucement. Ce qu'il fit.

« Monsieur, Elio n'a fait que me défendre. Dit-elle en articulant bien chaque mot, essayant de se faire comprendre le plus possible en japonais.
_Même, mademoiselle, il ne devait pas recourir à la violence.
_Croyez vous, vraiment que ces brutes l'aurait écouté ? Continuat-elle, avec quelques erreurs de prononciation. La colère, la rendait soudainement brillante dans cette langue qui n'avait ni queue ni tête pour elle.
_Eh bien je...
_De plus, croyez vous que mon père, M,Winford, aurait apprécié de savoir, dans ma prochaine lettre, que je me suis faite agressée ?
_Eh bien...
_Après tout, votre pensionnat est déjà bien loin de ce qui est promis. Que père pensera-t-il s'il apprend, que les pratiques d'humiliations et de violence sur ma personne, qui m'ont poussé à quitter mon ancien lycée, sont aussi courantes ici ? Après tout, mon père, en m'envoyant ici à également mit un gros chèque dans le financement de l'école..
_Oui, certes...
_Bien... J'espère que vous ne direz rien au père d'Elio, dans ce cas... »[/indigo]

dit-elle un charmant sourire aux lèvres. Ce petit numéro, n'avait bien sûr pour but qu'une chose, intimidé légèrement le professeur, afin que rien ne parvienne aux oreilles du père d'Elio. Ce dernier semblait attaché à cet endroit, au Japon en général. Elle devait éviter d'être responsable de son départ, par tous les moyens.

La jeune femme soupira, juste après que l'enseignant soit parti. Dieu qu'elle n'aimait pas faire ça. Passer pour une petite fille pourrie gâtée. Doucement, elle se remit au niveau d'Elio, pour ramasser ses affaires. Le jeune homme n'avait pas bougé et semblait surpris de ce comportement de la part de sa jeune interlocutrice.
Sorcha le dévisagea un peu. Elio ressemblait à une sorte d'ange, quand il était surpris. C'était... Craquant, à vrai dire. Sorcha rougit un peu, avant d'examiner son visage. Il y'avait plusieurs bleus et coupures, çà et là. La jeune irlandaise fit la moue, avant d'avancer sa main, vers lui. Bizarrement, il fuit la caresse et détourna le regard. Sorcha baissa les yeux et reprit toutes ses affaires avant de les mettre dans son sac.


« Tu sais... » commença t-elle dans un japonais hésitant. {color=indigo]« J'ai prié»
finit-elle par conclure en anglais. Elio releva le nez vers elle. Mais Sorcha avait encore le nez baissé. Ses mains tremblaient toujours autant et le jeune homme pu apercevoir, sur ses bras nus, des marques diverses et variées. Des brûlures, des cicatrices... On aurait pu croire, qu'il s'agissait d'automutilation. Pourtant, ce n'était pas le cas. Sorcha aimait vivre. La vie était un don si précieux à ses yeux. Non, Gêné Elio baissa un peu les yeux. Ces marques étaient dûes à ce qu'on appel au Japon l »Ijime » la maltraitance de toutes une classe face à une seule personne. C'était là, la raison du dégoût de Sorcha pour la compagnie, son raisonnement. Embarrassée que quelqu'un sache son « secret » la jeune femme ramassait un peu plus vite ses affaires.
Des brûlures couvraient ses avant bras. Cigarettes, allumettes... Tout avait martyrisé sa chaire. Doucement, elle releva les yeux. Cherchant ceux d'Elio.



« Tu sais, j'ai prié. J'ai prié Dieu, il ne m'a pas répondu. Peut-être parce que je ne suis pas croyante. » elle dit une pause. Doucement, elle lui prit la main tendrement. « Et puis, j'ai prié les fées. Je leur ai demandé que la seule personne qui se soit montré un peu gentille avec moi arrive. Et tu es venus. « Elle sourit, doucement. « Je crois que les fées, sont venues, jusqu'ici ! » ajoutât-elle un air innocent sur le visage. « Je suis heureuse que tu sois venu. Merci. »

Les cheveux de la jeune irlandaise s'en allèrent de derrière ses oreilles. La recouvrant d'une masse de cheveux roux brillants et doux. Elle les remit en place rapidement, puis sourit à Elio. Pourtant, elle tremblait encore. Puis, Sorcha se releva, suivit du jeune homme. Elle lâcha sa main pour s'étirer. La jeune femme se grandit le plus possible jusqu'à ce que l'os de son dos craque. Un soupire d'allégresse sortit de sa bouche.

Malicieuse, elle se retourna vers Elio. Un sourire espiègle dessiné sur ses lèvres.

« J'en ai un peu marre, de l'école... Sa te dirais de sortir un peu? »
dit-elle d'un ton badin. Ca serait la première fois que Sorcha, dans toute son existence, sècherait des cours. Il faudrait au moins sabré le champagne pour ça ! Mais petit à petit, ses souvenirs revenaient en elle. Cette évocation, le regard du jeune homme sur ses bras monstrueux. La jeune femme déglutit, quelques larmes perlaient à ses yeux

"Je sais que ça ne se fais pas ici... Mais... Tu voudrais pas... Me faire un calin, s'il te plais?"
dit-elle d'une voix tremblante, apeurée à la fois par sa demande et le refus de cette dernière.

[ hrp ; voilà en espérant que ça te plaise ]
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MessageSujet: Re: théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ]   théann mo éan gorm milis [Pv Elio Carolis ] EmptyMer 7 Avr 2010 - 21:00

    Le fait que Sorcha le défende le surpris… Il devrait penser à la remercier. Il n’eut même pas le temps de lui dire que cela ne servait à rien. De toute façon, les professeurs n’écoutaient que ce qu’ils voulaient. Il fut d’autant plus étonné lorsqu’il entendit la conversation qui suivit. Alors comme cela, Sorcha aussi avait un père influent ! Par contre, d’après ce qu’il avait entendu, il semblait plutôt être de son côté… lui.

      - Je ne crois pas non plus en Dieu…


    Car pour lui, croire en Dieu serait s’avouer que ce même Dieu l’ait abandonné… Il sourit alors qu’elle lui expliquait son histoire avec les fées. C’était poétique et cela lui plaisait. Ce serait bien qu’un peu de magie atteigne ce monde, non ? En tout cas, c’est ce qu’Elio pensait. Si les fées existaient, cela serait merveilleux.

    Si cela lui disait de sortir de l’Académie ?! Mais bien sûre ! Rien ne lui ferait plus plaisir en cet instant ! Elio n’était pas du genre à aimer rester enfermé dans un bâtiment… Il aimait bouger et se défouler. Ce qui était totalement impossible dans cette académie. Néanmoins, c’était bizarre que cela soit Sorcha qui le lui proposait… Euh… Ils ne s’étaient pas un petit peu échanger les rôles, là ? Qu’importe, finalement. Cependant, pour une fois, il pesa le pour et le contre. Il avait besoin d’étudier pour augmenter ses moyennes…, de plus, son père surveillait tous ses faits et gestes depuis quelques temps… Mais tout cela ne le dérangeait pas vraiment… à vrai dire. Il avait déjà l’intention de sécher les cours suivants… néanmoins, ce n’était pas pour traîner avec Sorcha, oh non ! Elio Carolis avait un rendez-vous avec sa petite amie du moment. Harumi Juniko (PNJ).

    Il soupira quelques instants. Harumi était belle, il ne pouvait le nier… Comme pom-pom-girl, elle était parfaite. Par contre, elle était totalement crétine, niaise et collante. Il jeta œil à Sorcha. Bah… Cela ne lui ferait certainement pas de mal de fréquenter quelqu’un avec un peu plus d’esprit.

    Il se contenta de lui répondre par un immense sourire. De toute façon, c’était facile à comprendre, non ? Sa lèvre continuait à couler… Il grimaça quelques instants. Il allait en venir à détester le sang. Quoi que… il ne l’a jamais vraiment aimé.

    Attendez… Il venait vraiment d’entendre ce qu’il croyait ?! Décidemment, la jeune fille avait décidé de lui faire faire une crise cardiaque aujourd’hui. Un nouveau sourire éclaira son visage, plus petit mais tout autant sincère. De toute façon, il n’était qu’un quart japonais et ce genre de chose ne le dérangeait absolument pas. Lui-même ne comprenait rien aux valeurs nippones. Il s’approcha lentement de Sorcha et la serra gentiment dans ses bras. Sans brusquer… Il resta quelques minutes dans cette position, s’en contre foutant des regards posés sur eux, des commérages,… Puis il s’écarta d’elle, un peu gêné sans vouloir le montrer.

      - La forêt, ça te dirait ? C’est calme et pas trop loin d’ici…


    Il passa nerveusement une main derrière sa tête quand soudain, la jeune fille à laquelle il avait confié ses affaires vint les lui apporter. Il la remercia distraitement en lui promettant un verre la prochaine fois qu’il la croiserait. Il se chargea à nouveau de ses différents sacs en tirant la grimace. Ça faisait franchement mal tous ses bleus, finalement ! Il tira son portable d’une des poches et le boucla. Harumi lui téléphonerait certainement pour savoir où il était passé et il ne voulait pas vraiment lui donner des explications pour le moment. Il désirait être tranquille et surtout libre. On n’enchaîne pas quelqu’un comme Elio Carolis.

    Le trajet en bus, puis à pied, jusqu’à la forêt se fit dans le silence… Ils n’avaient pas grand-chose à dire, à moins que cela ne soit qu’ils ne savaient pas par où commencer… De toute façon, ils allaient bien avoir assez de temps et de calme une fois arrivés à destination. Elio affectionnait particulièrement ce lieu… Il était idéal lorsque l’on voulait s’entraîner à la guitare à l’extérieur mais sans publique. D’ailleurs… peut-être que cela plairait à Sorcha de l’écouter jouer… ? Qui sait ? Il le lui demanderait sûrement.


[Petit post, histoire de faire transition >.< ! Ou comment excuser un manque d'inspiration ! xD

La suite à la forêt !]
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