Dan Lael

• Mentalité, attitude envers autrui, philosophie personnelle:

Malgré un physique soigné et parfaitement assemblé, Dan est un désinvolte dans l'âme. Nonchalant dans sa démarche, pratiquement toujours une cigarette dans la bouche, il a tout l'air d'un je-m'en-foutiste en puissance. Cette image lui permet souvent de se faire passer pour plus bête qu'il n'est alors que ses facilités naturelles pour tout ce qui touche à l'apprentissage et à la mémoire lui confèrent des capacités intellectuelles très au dessus de la moyenne. Toujours un sourire pour tout, Dan ne se prend jamais la tête. Il aime se la couler douce dès qu'il le peut, profiter de la vie... et, surtout, des joies charnelles que la nature a donné à son sexe. Hommes, femmes, pour lui aucune différence. Le plaisir est partout et à porter de tous. 


Avec l'âge, Dan a affiné sa préférence pour le sexe masculin et ne connait aujourd'hui quasiment que des relations avec des hommes. Son plus gros défaut ? La gourmandise. Qu'elle soit alimentaire, sexuelle, personnelle. Mais si Dan paraît profiter à fond de tout ce qui se trouve à sa portée, son esprit reste équilibré par des lignes rouges à ne pas dépasser. A 32 ans, il n'est jamais tombé amoureux, n'a jamais connu une relation plus poussée d'un mois avec la même personne. Inconstant dans ses relations, il n'y a pourtant pas plus casanier que lui dès lors qu'il retrouve son home sweet home et les rituels quotidiens de tendresse et d'oisiveté en compagnie de ses trois adorables chats (Lust, Greed et Casual). Imprévisible, Dan peut très bien passer des journées entières à enchaîner des films comme des apéros en bonne compagnie. Il ne laisse toutefois jamais ses amants dormir avec lui toute une nuit. L'intimité n'a rien à faire dans une relation selon lui et seuls ses chats sont autorisés à le suivre au quotidien. 



En résumé, Dan joue sans cesse avec les extrêmes et semble difficilement se situer dans un juste milieu. Tantôt fêtard, tantôt casanier, il peut se confier à n'importe qui sur un coup de tête et être laconique au possible un autre jour. Parfois un air mystérieux va le définir toute une période où il restera seul avec ses pensées, tandis qu'un sourire enjôleur et séduisant illuminera chaque pièce dans laquelle il entrera pour le plaisir de tous ses prétendants. Actif principalement dans ses relations charnelles, il n'hésitera pas à endosser un rôle plus passif suivant son humeur et l'attente de son amant. Après tout, un plaisir parfait et est un plaisir tiré de toutes les parties de son corps.


• Signes particuliers, manies, obsessions, phobies (etc.) :

Dan a toujours aimé jouer sur les extrêmes et l'ambivalence de ses pensées et de ses mots. Il éprouve une curiosité profonde pour le genre humain et toutes ses contradictions, un peu comme un philanthrope qui étudie une espèce différente de la sienne. Il n'est pas fondamentalement mauvais, ni bon, mais il n'a jamais particulièrement aimé la violence ou la cruauté gratuite. Mais si une personne ou un évènement le touche (ce qui est en soit particulièrement rare arrivé à son âge et son expérience) il n'hésitera pas à laisser parler ses humeurs sans faire attention aux conséquentes de ses mots ou de ses actes. Dan aime fumer pour le plaisir mais si vous arrivez à l'atteindre négativement, le seul indice perceptible est la croissance exponentielle du nombre de cigarette qu'il fumera dans les heures qui suivront... Dan s'est tatoué le visage et le nombril dans la même journée : 2 tatouages tribaux, un sur sa joue gauche et l'autre entourant finement son nombril. Ils sont issus du peuple Maori Ta Moko, une civilisation qui avait pour habitude de se tatouer le visage pour graver les évènements marquants de leur vie. Dan n'a jamais parlé des significations de ses deux tatouages à aucune personne de son entourage. Le seul amant ayant un jour effectué suffisamment de recherches sur les tatouages de Dan pour en connaitre la signification n'a jamais pu décrocher la moindre explication ou confirmation de sa part. Il ne put avoir qu'une traduction partielle du signe sur la joue droite du mannequin dont la forme fait référence à "la vie qui a été prise"...

III. MÉMOIRES.

• Histoire :

Né un 1er janvier 1987 dans la capitale de l'Australie-Méridionale nommée Adélaïde, la naissance de Dan marque l'arrivée d'une nouvelle année ô combien mouvementée dans cette partie de pays...
En effet, une bombe ayant été déposée dans les sous-sol de l'hôpital où sa mère et son père ont assisté a son arrivée sur terre, Dan s'est décidé à ouvrir les yeux pour la première fois sur la réalité du monde 3 heures avant l'explosion des charges de C4 gentiment déposées là pour l'occasion. 


Orphelin le jour même de sa naissance, il se fait recueillir par la femme du président du parti Travailliste de l'époque, Ariana Wishes, qui se promenait parmi les décombres pendant que son second mari, stérile autant dans ses conversations que dans leur lit, meuglait son discours fleuve politique aux citoyens alarmés. Elle s'empara de l'enfant en toute discrétion avant que les pompiers eurent le temps de finir les fouilles à la recherche d'éventuels survivants. Ce coup béni permit à la pauvre épouse délaissée de tomber nez à nez avec le miracle que la vie ne devait jamais lui offrir. Défiant les lois hypocritement défendues par son mari, elle ramena l'enfant avec elle dans le plus grand secret et le baptisa du nom si charmant de Dan (anciennement attribué à son caniche blanc mort noyé dans l'aquarium géant de sa villa). L'âme de son bébé survivrait ainsi à travers son nouveau garçon et l'accompagnerait tout au long de sa vie. Son mari, soulagé que l'objet d'attention de sa femme se reporte de leur compte bancaire sur cet orphelin silencieux, se rend complice de cet acte qu'il qualifiera plus tard d'erreur de parcours. Ariana resta ainsi plusieurs mois cloîtrée chez elle à feindre une grossesse miracle difficile et ne reprit régulièrement contact avec le monde extérieur que lorsque Dan fut suffisamment âgé pour ne pas remettre en question son âge. L'enfant étant naturellement grand, et le nombre de ses amis naturellement proche du zéro absolu, l'enfance clandestine de Dan ne fut jamais remise en cause les premières années. Pour le reste, l'argent et les connaissances de son mari suffirent à étouffer l'enquête sur cet enfant disparu dans les décombres du Royal Adelaide Hospital. 


Trois ans après sa naissance, le père de Dan - John Wishes - quitte ses fonctions de président du parti travailliste pour reprendre la tête d'une des plus grandes multinationales d'Australie : Qantas, la principale compagnie aérienne du pays. Violemment arraché à la vie ouvrière et bien en dessous du seuil de pauvreté qu'il aurait dû mener auprès de sa famille biologique, Dan, sans que son avis soit pris en compte, se retrouve alors propulsé dans une vie de luxe et de facilité relationnelle et professionnelle. Enfant chéri, choyé et gâté sans limite, il apprend ainsi la superficialité de la vie et de tout ce qui en découle. 


Sa beauté grandissante (devenue légendaire dans le milieu huppé des riches personnalités) et qui contraste brutalement avec la laideur naturelle qui caractérise ses « parents », finit par éveiller quelques soupçons quant à l'origine de cet enfant. Face à la stérilité anciennement reconnue des parents (parfois la nature fait bien les choses en empêchant certaines personnes de se reproduire mais l'homme s'évertue à la contrer), la tension médiatique monte, d'autant plus que Dan multiplie les spots publicitaires, les tournées de mannequinat, les hommes et les femmes de tout âge. Son géniteur perd de plus en plus de crédit et sa femme, accusée d'infidélités et de location de mère porteuse, part en dépression dans les années qui suivent.


Mis à la porte à l'âge de 21 ans avec une somme considérable en dédommagement et des contrats à la pelle, Dan apprend très vite à devenir indépendant et prend des cours de gestion en commerce. Doué naturellement dans ce domaine, il lui faut pas moins de deux ans pour apprendre toutes les fibres qui régissent le monde du bussiness dans lequel il a toujours vécu. Dan devient le manager de sa propre carrière de mannequin international et la vie qu'il mène durant une décennie lui fait toucher à toutes sortes de drogues et le fait voyager dans le monde entier. Il apprendra ainsi pas moins de 4 langues différentes qu'il pratique allègrement dans le milieu des affaires comme dans son lit. Face à l'obsession parfois meurtrière de certains de ses fans, Dan décide également de se former au combat et au self-défense auprès du maitre chinois Tayashi Kazumo, qui lui apprend l'art du Wushu dont il suivra assidûment les cours et les entrainements durant 5 ans. Ce qui lui sauvera littéralement la vie 2 ans plus tard dans de tragiques circonstances dont personne n'entendra parler puisqu'aucun témoin, à part Dan, n'en ressortit vivant. 


Un beau matin, soudainement lassé de ce train de vie, c'est à l'âge de 32 ans qu'il met fin à sa carrière et disparaît du jour au lendemain de l'univers médiatique. Aussi simplement qu'un caprice et une visite express chez un tatoueur le jour même. Dan met alors l'argent nécessaire à son changement d'identité et Dan Wishes devient sous le coup de son imagination fertile et infinie : Dan Lael. Il s'expatrie au Japon, pays qui l'a particulièrement marqué suite à une relation sexuelle multijoueur intense au sein de l'Auditorium Yasuda, et ouvre un casino : le "Chi" à Hebi, le quartier pour lequel il se sent naturellement attiré. Il aménagera au sein du casino un étage réservé aux "VIP" du milieu, visant également un bussiness du corps plus singulier où danses et autres symphonies du « corps à corps » sont accordées aux personnes les plus riches du pays. En un an, il devient ainsi le gérant d'un casino renommé, tenant son ambition légèrement en laisse le temps d'un mode de vie plus calme mais tout autant privilégié.


• Relations proches et familiales : (qui vous a élevé / avec qui vous vivez, etc.):

Dan n'a jamais ressenti le moindre sentiment d'amour pour ses parents. Ni de haine d'ailleurs, seulement une indifférence à toute épreuve... Est-ce parce que Dan a été adopté ? Qu'il le savait déjà instinctivement avant de l'apprendre par son père le jour où il l'a mis à la porte à 21 ans ? Il ne saurait le dire et il ne s'est à vrai dire jamais vraiment posé la question. Lorsqu'il a retrouvé l'identité de ses parents dans la rubrique nécrologique du Royal Adelaïde Hospital, il a noté ce fait dans sa mémoire comme le détail d'une vie qui ne le concernait pas vraiment. Il ne les avait jamais connu et ne s'en sentit pas peiné. La vie était ainsi. 

Dan a toujours donné la sensation d'être dans un monde qui ne correspondait pas à la réalité de tous les autres. Ce qui fait qu'il ne s'est jamais vraiment lié avec personne. Seul son agent personnel Levy Mart, embauché pour gérer tout l'administratif et l'organisationnel de sa carrière de mannequin, et qui l'a suivi durant 10 ans peut se targuer d'une certaine amitié avec l'ancien mannequin. Une relation habituelle, confortable, douce, que Dan a appris à affectionner avec le temps. Cela ne l'a pas empêché de lui fermer doucement mais fermement la porte au nez en Australie le jour où il a mis fin à sa carrière de mannequin. Il garde pour lui une tendresse forte, à l'égal de celle qu'il voue à ses trois compagnons félins...

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.