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 We Can't Wait to Burn it to the Ground [PV. Zak]

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Loan Arai
♠ Lycée - Quatrième année
Loan Arai


Genre : Masculin Vierge Dragon Age : 23
Adresse : 07 rue Akaiberry, dans le quartier Hebi
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MessageSujet: We Can't Wait to Burn it to the Ground [PV. Zak]   We Can't Wait to Burn it to the Ground [PV. Zak] EmptyLun 11 Juin 2018 - 14:06


We Can't Wait to Burn it to the Ground




Une salle vide sans le moindre signe de vie. Un tableau noir sur lequel une question trônait fièrement, écrite à la craie blanche, narguant sans pitié la pauvre personne qui devait y répondre dans les plus brefs délais. Une fin d'après-midi magnifique au ciel encore clair malgré l'heure tardive. Un adolescent avachit sur sa table, stylo à la main, le regard orienté vers les vitres donnant sur l'extérieur. Ce n'était pas la première fois que le garçon était retenu en heure de colle. Que ce soit pour ne pas avoir rendu un certain travail important noté, d'avoir été profondément insultant vis-à-vis d'un membre du personnel éducatif ou même de juste avoir allègrement fait l'école buissonnière en compagnie d'une très chère amie.

Malgré tout le temps qu'il avait pu passer dans cette salle, seul ou avec d'autres personnes aussi intéressés par les cours que lui, à réfléchir à une façon d'éviter de se retrouver cloîtrer une nouvelle fois ici, il n'avait jamais pu se résoudre à s'empêcher de réitérer une action qui lui vaudrait cette peine. C'était bien trop amusant, mais cela lui coûterait très cher si ses parents décidaient de le punir sérieusement en refusant de le laisser partir à l'autre bout du globe en compagnie de Jun. Bien heureusement, sa mère avait appelé ses géniteurs et les avaient convaincu avec de belles paroles. Le deal était donc de se tenir à carreau jusqu'en fin Juillet, moment où il pourrait dire adieu pendant quelques temps à ses deux geôliers pendant quelques temps. Cependant, cette mise en retenue n'était pas vraiment ordinaire.

Le rebelle avait dû s'absenter le temps d'une matinée pour se retrouver au poste de police, pour faire son témoignage quant à la personne qu'il avait pu retrouver pendue au beau milieu d'une maison abandonnée, en pleine forêt. Ses parents n'étaient pas au courant de l'histoire et il avait souhaité rester anonyme pour ne pas vouloir subir les retombées de cette histoire malencontreuse. Il n'avait donc pas pu prouver et justifier son absence, et avait dû subir le courroux de ses professeurs en recevant plusieurs heures de colle. Cette injustice lui avait fait du mal mais, ne voulant pas reparler de cette soirée en forêt il avait préféré se taire et se contentait de prier intérieurement que les membres du personnel coupables de sa retenue aient des accidents.

Le sortant de ses pensées, la sonnerie retentit alors pour mettre fin à son incroyable supplice. Il jeta rapidement un coup d'oeil sur sa feuille qui était couverte de gribouillages et de dessins de mauvaises qualités avant de se lever lentement, ranger ses affaires et marcher nonchalamment jusqu'au bureau du professeur qui s'occupait de le séquestrer contre son gré. Une fois à sa hauteur, il lui remit le morceau de papier, retourné pour garder la surprise et fit une révérence beaucoup trop exagérée lorsque celui-ci le remercia pour son silence et son calme inhabituel. Le rebelle prit la direction de la sortie et une fois dehors, fit un magnifique doigt à la personne à l'intérieur qui était trop décontenancée par ses graffitis pour voir son geste.

Liberté.

Les couloirs étaient eux-aussi vides d'êtres vivants puisque mis à part les étudiants en colle ou les grosses têtes qui révisaient dans certaines salles, la plus part des cours étaient terminés depuis quelques temps déjà. Il n'y avait donc plus vraiment de quoi se presser pour rentrer vite chez soi, ses parents l'attendaient sûrement déjà de pieds fermes devant la porte d'entrée et surtout il ne gênait personne à déambuler dans les corridors, écouteurs aux oreilles, sifflotant les paroles de certaines de ses chansons favorites. S'il dérangeait l'un de ces intellos en pleine concentration, tant mieux, après tout il n'en avait strictement rien à foutre de qui devait payer pour son manque de savoir vivre, il était enfin libre après une heure enchaîne injustement à une table, à gribouiller tout ce qui lui passait par le crâne. Quelqu'un devait bien payer n'est-ce pas, aussi innocents étaient-ils. C'est alors qu'une envie particulièrement délicieuse surgit dans son esprit. Fumer.

Il avait envie de fumer une bonne cigarette avant de rentrer chez lui pour se faire enguirlander par ses parents qu'il appréciait tant, histoire de déstresser un bon coup et d'insulter une dernière fois les profs coupable de cette injustice flagrante. Après tout sur un malentendu il pourrait y retrouver Jun pour lui raconter cette mésaventure qu'il avait vécu uniquement à cause de la vidéo qu'il avait filmé cette soirée là. Alors, accélérant doucement le pas au rythme des percussions qui faisaient vibrer ses tympans il se dirigeait vers l'une des cages d'escaliers se trouvant vers les extrémités du bâtiment pour en sortir et franchir les grillages qui l'enfermaient ici, dans cette atmosphère ennuyante et chiante.
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Zakuro Fea
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
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Zakuro Fea


Genre : Non Binaire Lion Coq Age : 30
Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster.
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MessageSujet: Re: We Can't Wait to Burn it to the Ground [PV. Zak]   We Can't Wait to Burn it to the Ground [PV. Zak] EmptyVen 15 Juin 2018 - 6:04

Burn it, because you can do it.
Because you do want it.






Il a les lèvres entrouvertes et j’inspire son oxygène en immolant mes poumons de sa respiration. Joshua a le crâne renversé en arrière et mes mains se tendent vers l’avant, pour crocheter son cœur, une fois de plus. Je veux croire que peu importe ce qui arrivera demain, je n’oublierai pas le regard qu’il me jette. Ses yeux ont un reflet métallique, contre lequel flamboie un écho meurtrier. Lames orageuses, elles s’enfoncent dans ma poitrine et j’appréhende le retour de flammes. Les muscles de nos cuisses tressautent, j’inspire un sursaut hoqueté, et Joshua tend ses reins, tandis que j’avale ma fierté, ma joie, mon ravissement, pour digérer mes idées, pour avaler ma lucidité. Peu importe ce qui arrivera demain, je me concentrerai sur ce regard, sur cet étalement de couleurs, sur cette intensité de sensations que j’évide, que j’éventre, et qui me rendent atone. Les lèvres closes sur un dévorage impeccable de mes humeurs, je me fais la parfaite statue de nos échos : il n’y a pas de bruits derrière notre porte close. Rien que le mouvement, le rythme et la matière, et les gazouillis de Joshua sont les seuls bris à ce silence qui me porte. Mon cœur est vide : c’est de cette manière que j’appréhende complètement son intensité. En jouant à ce jeu idiot de m’ignorer, de le contempler, et d’apprécier, complètement, son immensité. Je l’aime, je l’aime, je l’aime et mes veines se vident, je veux qu’il me baise plus fort. Mes bras se tirent et j’essaie, plus fort encore, de ne pas répondre à son étreinte, de ne pas me laisser tomber, simplement parce que je veux supporter plus loin, plus longtemps encore.

Mon corps en apnée, ma volonté à fleur de peau. Si je tiens suffisamment longtemps, nous dépasserons encore nos limites, et les carpes koï qui s’enfoncent dans la vase de mon esprit noyé viendront tracer des entrelacs dans lesquels se refléteront de nouvelles réalités. Si je tiens plus longtemps, nous pourrons continuer à hurler sous l’eau, à nous promener dans les fonds marins, à défier la pesanteur. Joshua s’exclame et mon cœur tressaute. Je t’aime, et nous sommes en apnée. J’ai perdu, peut-être bien, conscience de la réalité, et je ne sais plus exactement où nous en sommes quand tu me regardes.
Peut-être que Lawrence commence à s’inquiéter, peut-être que nous devrions remonter à la surface.

Joshua, tes yeux sont si jolis quand l’océan entier les reflètent.


Nous découvrons, nous découvrons.
Et nous aimons tellement cela, pas vrai ?



Elle a les cheveux verts et les yeux trop larges. Comme un chat que l’on aurait réduit au format humanoïde, Tomodo Izumi est une petite personne que je contemple du bout des yeux, du bord des doigts, en me demandant quand est-ce qu’elle va se mettre à y mordre. Elle a le sourire trop large, un peu comme n’importe qui, mais il y a derrière ses canines une peur qu’elle essaie de mâcher, qu’elle essaie d’avaler. Je ne sais que trop ce qu’elle attend, mais cela ne vient pas, et j’ai l’impression qu’elle apporte à Subaru une étincelle de vie. Rien que cela. Juste cela. C’est parfait, c’est suffisant, c’est probablement nécessaire. À ce moment-là, bien entendu, je suis suffisamment stupide pour ne pas réaliser l’importance qu’elle aura sur lui. Je suis encore si idiot, parfois, et mes idées qui tournoient rendent opaque mes visions, oblitèrent la nécessité que je devrais accorder au fait de prendre soin de mes humains.

Tomodo Izumi couche avec Subaru dès le premier soir et je considère cette petite humaine qui joue avec mon petit humain. Je suis un idiot, et je suis un peu jaloux. Je voudrais qu’il ne regarde que moi, simplement parce que je trouve cela confortable. Je suis un idiot, perché trop haut.

Les humains qui fourmillent autour de moi me cachent des vérités que je ne parviens pas à appréhender, simplement parce que je ne suis pas assez attentif. Zakuro, Zakuro, ma conscience crépite mon prénom, et je relève les yeux, constamment, sans jamais réaliser que l’essentiel se trouve sous mes yeux. Juste là, caché, quelque part au milieu des visages les plus proches.
La dépression de Subaru guette.



Je suis un idiot.

Les cheveux détachés, les épaules abimées, Zakuro Fea est assis sur l’un des sièges des gradins, et pose sur le monde un regard désintéressé. La journée est laide, plate, et les rumeurs sur le wagon n’ont pas cessé de croître sur les plateformes virtuelles d’un Internet qui échappe à son contrôle. Momo Churipu est une tache dans son horizon, qui croît aux côtés de Lawrence, et Zakuro effleure ses matinées successives en se demandant quand est-ce qu’il devra considérer les pots cassés.

Lawrence a dit qu’il était une bombe à retardement, et qu’éventuellement, il allait falloir s’attendre à ce que lui aussi devienne un problème.

Cela lui a tellement fait plaisir, car Lawrence lui accorde le rôle qu’il ne s’est pas encore donné.


Il prend conscience de sa propre réalité.

Les yeux plein d’étoiles, les mains étendues vers un sentiment de toute puissance, Zakuro considère ce qu’il pourrait faire pour fêter cette nouvelle considération de lui-même. Sourire est satisfaisant, agir serait grisant.


KOJIRO
.



Les semelles de Kojiro produisent ce bruit agressant, agressif, et les mâchoires contractées sur une irritation qu’il ne parvient pas à camoufler, Sekigahara frotte son pied contre le gravier, pour user le plastique de ces chaussures qui ne l’agacent que trop. Il a mieux à faire que de se laisser énerver par simplement le bruit de ses foulées. Relevant les mains, tordant brusquement les longueurs de ses cheveux, il vient attacher ceux-ci en un chignon qu’il laisse sèchement retomber contre sa nuque. Il ne peut pas se permettre d’avoir les cheveux dans le visage quand il s’apprête à engueuler Zakuro. Il ne peut pas se permettre, il ne peut pas permettre que quoique ce soit vienne glisser devant son regard quand il doit être en mesure de projeter complètement ses yeux dans ceux, trop bleus, trop célestes, trop gigantesques, de Zakuro. Bordel. Kojiro inspire sur ses idées, s’engage dans l’allée principale du campus, et jette un regard désabusé vers l’étendue nuageuse qui recouvre la journée. Il a fallu, bien entendu, que Zakuro se mette en tête de le prévenir avant d’appliquer. Bien entendu. A bien considérer les choses, Kojiro apprécie particulièrement que Lawrence ne soit pas -encore- impliqué, mais pour le coup, il est sincèrement exaspéré à l’idée que Zakuro veuille réellement mettre le feu à une partie du lycée.

Mettre le feu à une partie du lycée, et le prévenir de son futur crime, par sms.
Quelle fabuleuse idée, Zakuro.

Les lèvres étirées en un pincement agacé, Sekigahara a cette expression stricte qui assombrie ses yeux, et voile les sentiments qu’il éprouve pour Zakuro Jonathan Fea. En cet instant précis, dans la structure élaboré, finement brodé, de son rôle d’individu respectable, il ressemble à ces figures parentales qui viendraient gifler les individus récalcitrants. Là où Lawrence Evelynn Swanster serait en mesure d’enfoncer une balle entre les deux orbites de quiconque s’avérerait trop gênant à son quotidien, Kojiro est avant tout un être qui essaie de se montrer diplomatique. Bien entendu, Lawrence l’est aussi, mais Kojiro est plus doux, moins radical. Cela ne lui fera que trop défaut.

From : Kojiro
To : Subaru
15h36

« Salut, Subaru. Comment vas-tu aujourd’hui ? Veux-tu que l’on se voit ? Je dois empêcher un meurtre, mais si tu le désires, on pourrait aller se prendre un café ensemble, plus tard ? »

Il devrait, assurément, faire plus attention. Ce rôle de compas moral est une jolie fable à laquelle il essaie de croire, mais qui ne se concrétise pas aussi bien qu’il aimerait. Les choses se sont précipitées, et il essaie de s’accrocher à cette métaphore de tours empilées autour de Zakuro et de Joshua. Si Lawrence lui laisse la possibilité d’agir, Kojiro veut essayer. Il a besoin d’essayer. Simplement pour ne pas être laissé derrière. Son cœur crie à l’impuissance et Kojiro essaie de noyer sous ses bonnes intentions son sentiment d’inadéquation.

From : Kojiro
To : Subaru
15h38

« Rappelle moi, ok ? »


Il se sent détaché de la réalité. Les vérités balancées au dessus de l’eau chaude, au dessus des corps nus de cet onsen enneigé, sont une réalité qu’il ne parvient pas complètement à appréhender. Les poignets tailladés de Takihide, il a toujours voulu les esquiver. Maintenant, Subaru et Senta sont au courant, et il y a quelque chose de très malaisant à réaliser que la seule personne qui était conscient de cet acte n’a jamais pu vraiment aider. Zakuro ne peut pas sauver Takihide, car celui-ci n’acceptera jamais, jamais cette aide de sa part, et Kojiro constate à quel point le jeu de « Je n’ai jamais » cache mal son innocence trompeuse. Subaru, Takihide, Masae…

Son portable vibre, et il considère son écran d’un œil qui devient atterré, lorsqu’il réalise que Subaru, laconique, s’est contenté de lui répondre par un gif. L’image affiche, très clairement, le mouvement érectile d’un pénis de tortue. Kojiro cille.
Pourquoi ?

From : Kojiro
To : Subaru
15h42

« Sérieusement ? Tu n’es pas cool. »



Il s’engage dans l’escalier du bâtiment principal, le portable serré entre les doigts. Il doit retrouver Zakuro avant que celui-ci ne mette réellement le feu au lycée. Il s’imagine ses yeux bleus, trop amusés, il s’imagine les fossettes de celui-ci, remplies comme s’il allait exploser de rire, il s’imagine sa bouche, et Kojiro crispe ses muscles. Son corps répond à un désir profond, trop intense, de ne pas voir Zakuro être dépassé par lui-même. Il ne peut pas le laisser faire d’erreur trop souvent. Il ne veut pas le voir être contraint, mais il ne peut pas le laisser considérer qu’il peut tout faire, et qu’il n’y aura pas de conséquences à ses actes. Ses muscles sont l’usine qui broient ses pulsions, et Kojiro pousse une porte en bois avec autant d’efforts qu’il écrase son désir trop hérissé. Zakuro est magnifique et Kojiro le déteste pour cela. Il voudrait que celui-ci arrête d’être aussi stupide, parfois.

From : Kojiro
To : Zakuro
15h44

« J’arrive. Ne fais rien d’idiot, s’il te plaît. Je t’aime. »


Il a écrit les trois derniers mots avec une rancœur familière. Ce n’est plus son meilleur ami. Zakuro est devenu autre chose, d’encore plus près de son cœur. Il ne peut pas le laisser faire n’importe quoi.


ZAKURO.

J’ai, sur le bout des doigts, une allumette embrasée, et contre le cœur, une envie qui me sert de combustible. Assis au sol, à considérer Kojiro qui entre, loin devant moi, dans le bâtiment où je lui ai dit de me retrouver, quelques heures plus tôt, j’appréhende les sentiments qui viendront le percuter quand il réalisera que je ne suis pas là où j’ai promis de me positionner. Il n’y a personne pour jouer, il n’y a personne pour m’amuser, et je considère en silence le vent qui vient gonfler mes envies pyromanes. Personne, pas de bruits, et la journée est plate, mon cœur à l’étroit. Je pourrais essayer de trouver Joshua et de deviner s’il a envie de baiser Takihide.
Les cendres de ma jalousie sont le brasier de mes erreurs futures, n’est-ce pas ?

J’inspire profondément.


« Hey. Petit. Toi. »

Il est minuscule, et je considère cet humain aux lèvres embuées. Il a dans les yeux une considération qui me donne envie de lui jeter dans les cheveux mon allumette, et à la place, j’éteins celle-ci entre mes phalanges. Gestes impromptus, je me relève, et d’un mouvement impérial, lui ordonne, consciencieusement, de ramener son petit cul par ici. Je souris.

« Hajimemashite. Zakuro desu. Yoroshiku. Soyons amis pour la journée, tu veux ? »

Kojiro va me détester, et je veux m’amuser. Je suis ennuyé, mes patterns se succèdent et je suis en train de me promettre de ne pas mettre le feu à l’établissement. Joshua n’approuverait pas, mais j'ai conscience, même si je déteste cela, que je dois me montrer en mesure de faire des efforts. Il s’agit, pour le coup, d’apprendre à devenir le Ciel. Comment être ce que je suis, comment ne pas subir ce que je deviens ? Je veux pouvoir effectuer suffisamment d'efforts, apporter assez d'importance à ce qui ne peut être simplement récupérer. Pas assez d'indolence, plus de travail, plus de travail. Je veux pouvoir mériter cela.

Je le considère, cet enfant à l’expression contrariée, qui a l’air plus las que moi.

« Dis, petit, pourquoi t’es aussi emmerdé ? Est-ce que tu veux que j’aille casser la gueule à quelqu’un ? I am bored, tu veux jouer avec moi ? »

Nos yeux qui se rencontrent, et je souris, je souris. Je veux être le Ciel. Je ne sais tellement pas ce que ça signifie.

« Imagine que tu es le roi, et que je vais obéir à tout ce que tu me demandes, sauf de te laisser tranquille. Je dois fuir quelqu’un. Utilise moi comme ton valet, d’accord ? »

Il n’a pas vraiment le choix.
Je dois me trouver des réponses.
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MessageSujet: Re: We Can't Wait to Burn it to the Ground [PV. Zak]   We Can't Wait to Burn it to the Ground [PV. Zak] EmptySam 16 Juin 2018 - 0:50


Écouteurs aux oreilles, coupé du monde et de ses occupants grâce à cette barrière musicale, le visage fatigué mais surtout inexpressif, Loan descendait deux par deux les escaliers principaux de l'établissement dont chacune des marches le rapprochait un peu plus de chez lui et de ses géniteurs qu'il appréciait tant. Cette situation ne lui plaisait guère, étant véritablement innocent cette fois, il allait devoir subir leur courroux injustement et se faire traiter de menteur pour ne pas avouer une faute qu'il n'avait pas pu commettre. A la fois énervé, crevé, et ennuyé, ses pas l'emmenèrent vers l'une des sorties du lycée avec une nonchalance exemplaire. Ses yeux balayaient du regard le magnifique ciel de fin d'après-midi, ne faisant toujours pas attention à ce qu'il se passait autour de lui puisque après tout il n'en avait strictement rien à foutre.

Dérangeant son seul moment de répit de la journée, il entendit une voix inconnue l'appeler. Le rebelle retira en soupirant l'un de ses écouteurs et vit, positionnée dans des gradins, la personne qui avait tenté de capter son attention. Loan ne l'avait jamais vu, ou du moins il ne s'en souvenait pas, cependant la taille de son interlocuteur le laisse perplexe. Il semblait extrêmement grand, même assit. L'homme se releva alors et se présenta cordialement avant de lui proposer une amitié éphémère. L'adolescent releva un sourcil, surpris et haussa de nouveau les épaules avant de se présenter à son tour, sans les marques de politesse. Il haïssait les manières et cet inconnu, aussi grand et intimidant pouvait-il être, n'allait pas le faire changer.

« Yo. 'Suis Loan. Et pourquoi ? »

Ce Zakuro s'expliqua alors, vis-à-vis de cette requête étrange tout en lui proposant gentiment d'aller défoncer une personne de son choix. Le jeune garçon leva les yeux au ciel tout en soupirant une nouvelle fois, qui de sensé donnerait ce genre de "proposition" au premier venu. Néanmoins, il n'avait rien à faire et surtout rien de bon l'attendait chez lui. Sentant son intérêt monter petit à petit pour cette demande, il resta tout de même naturel et blasé dans son ton, pour ne rien dévoiler à ses vrais sentiments.

« Pourquoi je suis si emmerdé ? Les heures de colles ne sont jamais plaisantes tu sais, surtout quand elles ne sont pas mérités. Si tu pouvais défoncer deux trois profs, j'dirais pas non au passage après tout certains ont besoins que quelqu'un les remettent à leur places. Et bien sûr que j'veux jouer avec toi Daddy-O, enfin, tout dépend ta définition de jouer même si je me doute que t'es pas le genre de gars à qui on pourrait proposer un morpion, am I right ? »

Lorsque le géant répondit à sa question, un sentiment d'émerveillement vint rompre la monotonie qu'avait installé cette journée inutile. Ses yeux s'illuminèrent, un sourire carnassier s'était dessiné de part en part sur son visage qui, quelques secondes plus tôt, n'arrivait même pas à afficher une émotion autre que l'ennui. Quelle était la probabilité de chance que quelqu'un qu'il ne connaissait absolument pas vienne lui proposer de mener à bien toutes ses idées désastreuses, sans exceptions juste après avoir passé une journée absolument merdique à être puni pour rien ? Ne voulant tout de même pas paraître surexcité à cette idée, bien qu'il était, le jeune garçon haussa les épaules et accepta finalement de participer à ce "Jeu".

« Hmmm … Mouai d'accord ça me va. Même si je doute sur le fait que tu puisses faire la plus part des choses que j'vais te demander mais de toutes façons je comptais pas vraiment te demander de partir, car grâce à toi la journée va enfin devenir intéressante. Alors tout d'abord laisse moi t'appeler Zak, car après tout je suis le roi, comme ça ça facilitera un peu tout. Donc Zak … Tu pourrais … »

Un monde de possibilités venait de s'ouvrir au jeune rebelle, où la seule limite allait être son imagination débordant de connerie et de plans foireux en tout genre. Cependant, une interrogation subsistait en lui. Qui était donc cet énergumène à la fois intrigant et intéressant, prêt à céder au moindre de ses caprices uniquement pour passer le temps et fuir quelqu'un ? Il ne pouvait savoir et n'obtiendrait probablement jamais la réponse. Néanmoins il s'en fichait puisque l'offre était beaucoup trop alléchante pour se poser trente-six milles questions qui, de toutes façons, allaient rester sans réponses.

Son regard observa les alentours à la recherche d'un méfait à commettre, ou plutôt, à commanditer. Plusieurs idées maléfiques germaient dans son esprit tant sa haine pour ses professeurs était fort, cependant il hésitait énormément sur l'ordre à donner, imaginant le pire scénario quant à ce qu'il se passerait s'il allait trop loin ou que l'un du duo se faisait attraper. Il valait mieux être prudent pour commencer et tester l'adulte pour voir ses capacités et ce qu'il était capable de faire. C'était l'option la plus sûre tout en restant plaisante et drôle.

« Déjà pour commencer, tu pourrais arrêter de m'appeler "Petit" car bon j'veux bien que tu fasses quarante-deux fois ma taille mais quand même laisse moi un peu d'amour propre. Bon ensuite … Merde j'pensais pas que c'était si galère de trouver une connerie à faire … J't'aurais bien demandé de faire cramer le lycée mais j'vais juste vérifier si t'es capable de vraiment faire les trucs que je te demande avant … Du coup ... Je sais ! »

Une excitation coupable montait peu à peu jusqu'à la tête du rebelle qui espérait intérieurement avoir trouvé quelqu'un pour accomplir ses fantasmes criminels qu'il n'osait lui-même pas réaliser, faute de ne plus pouvoir partir à l'autre bout du globe en compagnie de sa très chère amie. L'adolescent attira alors le géant derrière le lycée où se situait un parking réservé au personnel de l'établissement avec comme seule ligne de défense face aux envahisseurs, un grillage plutôt bas que son valet pourrait très bien passer sans problème. Loan pointa alors au loin une voiture rouge et commença.

« Du coup … On commence soft mon cher Zak … Tu vois la voiture rouge là bas ? Celle la plus proche de nous, elle appartient à un de mes connards de profs, tu sais l'un de ceux qui m'ont mis en colle. Va la bousiller s't'euplaît genre … J'sais pas pète ses rétros, crève ses pneus … De quoi bien l'emmerder et lui faire payer une blinde au mécano. Impressionne moi ! J'espère que ton imagination déborde d'idées, tu peux te lâcher ! »



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MessageSujet: Re: We Can't Wait to Burn it to the Ground [PV. Zak]   We Can't Wait to Burn it to the Ground [PV. Zak] EmptyMer 11 Juil 2018 - 19:05



KOJIRO.

Zakuro m’a trompé et la trahison a un goût d’évidence un peu sucré. Mon gobelet entre mes doigts, mes attentes en suspens, et je croise, sans vraiment le réaliser, tout un amas de jeunes gens que j’imagine être brûlés par les fantasques récidives de Zakuro Fea. Je voudrais le frapper.

Mes yeux se perdent sur l’écoulement du café qui glisse hors de mon gobelet. Trahison encore, trahison toujours ; avec un peu de spiritualisme, je pourrais me mettre à croire en l’imposition d’un karma qu’on est venu me planter sur le crâne. Cloué contre mon front, à la manière d’une couronne en épine. Je soupire, et je déglutis, avec une amertume furieuse, ce café trop sucré. Je n’avais rien commandé de tel, rien que du noir en liquide, mais la machine n’a pas obéi et je me retrouve, piteusement, à me considérer comme la victime des circonstances que je n’ai pas été en mesure de contrarier. L’univers m’énerve et je veux le frapper. Zakuro, bordel.

Une poubelle accroche à mon œil, et en ignorant les trilles mentales que m’injectivent mes pensées désordonnées, je viens me pencher au dessus du container, à considérer l’empilement de boites en papier gras et de gobelets charcutés par leur usualité. Dans ma poche, mon portable reste silencieux, et Zakuro ne se donne pas le luxe de me prévenir qu’il s’est moqué de moi. Je voudrais le tuer, parfois. Si seulement j’en avais la possibilité, rien que de manière à ce qu’il puisse revenir, et à chaque fois, le frapper un peu plus. Tu es si désagréable.

Je mords mes lèvres, en lâchant le gobelet plein dans la poubelle. La chute, l’inertie, le café qui vole et le gobelet qui s’explose au fond, dans un bruit de fin du monde. Je cille.

Je dois retrouver Zakuro.

-
ZAKURO.

« Quarante deux fois... »

Subjugué, avec cette expression un peu tétanisée, je répète sans comprendre le nombre, et essaie de calculer de combien de centimètres cet enfant peut bien être composé pour que quarante deux fois s’avère être un facteur correspondant à la réalité de nos distances respectives. Une partie de moi a conscience de la moquerie, une autre partie prend trop sérieusement la donnée, et je ne souris peut-être pas assez, tandis que les chiffres défilent contre ma paroi crânienne, venant asséner un peu plus ce manque d’humour que j’ai tendance à trop éprouver. Quarante deux fois. Il y a quelque chose d’agréable à prononcer, et mon sourire qui se trace est une appréciation à sa déclaration, sans que j’ai vraiment cherché à écouter complètement. Il a accepté, c’est probablement le plus important, et j’abaisse les yeux, en estimant son chiffre. Plus d’un mètre soixante, moins d’un mètre quatre vingt. Il est plus petit que Joshua, et son quarante deux fois est une réponse que je continue à me faire rouler en boucle dans les courbes de mon inattention.

J’aurais pu brûler le lycée, pas vrai ?

Je te suis, on joue au loup avec nos envies meurtrières, et tu es, petit, un amusement grivois dans l’abstinence de nos journées découpées sur du papier peint au motif de calme et de tranquillité. Je ne suis pas sûr, encore, de ce que je peux faire. Tout, crie mon esprit. Rien, crie ma lucidité. Je ne veux pas être sage, Kojiro se charge de représenter cette partie de mon individualité.

J’ai ri, quand il a dit qu’il était le roi. Ou peut-être que je n’ai pas ri. Je ne sais plus. Il a simplement énoncé qu’il m’appelerait Zak, en découpant mes syllabes franchement, et je me souviens l’avoir considéré, avec de l’amusement enfoncé, pétri dans le creux du ventre. Je n’ai peut-être pas ri, finalement, mais je l’ai regardé de haut, tandis qu’il prétendait que cela faciliterait les choses. J’ai arqué les lèvres, en hochant doucement la tête pour acquiescer à ce qu’il disait. Oui, totalement. Bien sûr. Zak, tu pourrais … ?

Que ne pouvais-je pas faire, désormais ?

Le grillage ne représentait rien, et derrière, présenté par le doigt tendu de Loan, s’étale la vision trop mécanique de voitures aux différentes associations de niveaux sociaux. Je considère celle qu’il me pointe, écoute distraitement ses gazouillements enfantins, et considère, d’un regard pointu, la caméra perchée au dessus du parking. William me tuerait si j’avais à me retrouver actuellement en prison. Interpol au dessus de nous, comme une menace planant à grands cercles, est un oiseau de proie que je peux défier si je le désire. N’est-ce pas ?

Je repose mes yeux sur l’enfant, et le considère une seconde. Je lui ai promis que je serai son ami pour la journée. Ni plus ni moins.

« T’impressionner est mon travail. »

Mes doigts accrochent sa mâchoire, je m’écarte en une caresse abandonnée sur sa joue. Une marque, un tracage, cette idée de « tu m’appartiens », qui ne résulte que trop d’un abus de mes facultés, et j’ai conscience, je le sais, que je dois veiller à ne pas me montrer aussi tyrannique envers les humains que je côtoie. Un soupire qui glisse, et je tourne les yeux vers lui, en appréhendant sa réaction, pour finalement m’approcher du grillage. C’est facile, rapide, et je le franchis après l’avoir à moitié éventré. Ce n’est rien, je me répète. Rien qu’une facilité de plus, à affronter, à confronter l’univers humain. Je ne cherche pas son regard, mais je l’appelle, d’un ton trop impérieux.

« Suis-moi, tu veux ? »

Je tends les doigts, lui intime de s’approcher, et me dirige jusqu’au cylindré visé. Subaru Impreza, au nom qui me fait penser à cet humain aux cheveux tricolores, et je considère les rétroviseurs éclatants de la voiture. Mes ongles contre la carrosserie, à étudier les lignes courbes d’un design aérodynamique, j’appréhende comment ouvrir la portière, jette mon regard sur le caoutchouc de la vitre. Mes doigts s’en saisissent, je brise l’antenne, soulève les loquets, défaits trop rapidement, trop consciencieusement les défenses logiques d’un engin répondant à la demande de mes investigations malicieuses. Je ne connais même pas l’homme propriétaire de ce véhicule, mais celui-ci ne lui appartient déjà plus. J’ai pourtant un élan de compassion. Il a peut-être travaillé dur pour obtenir cet objet. Mais la société est matérialiste, et je n’ai probablement pas de temps à perdre sur des soucis d’appartenance. J’ouvre la portière, saisit Loan au collet et l’engouffre à l’intérieur du côté passager.

« Let’s make a move, shall we ? We’re gonna be sooo friend at the end of the day. »

Il s’agit de faire démarrer le moteur. J’agis, mécaniquement, du bout des doigts, et les fils qui viennent crépiter sous mes phalanges sont des récepteurs avisés à mon entente envers ce que je veux et ce que je peux. Il s’agit de ne pas m’emmerder, il s’agit aussi de ne pas laisser Kojiro me retrouver.

« It doesn’t matter if you’re afraid now. I will assume you’re gonna be brave and you’re gonna have fun at destroying this thing. But first, let’s have a ride. »

Je m’assieds, referme la porte, enfonce la pédale, fait hurler le moteur.
Il s’agit de trouver des réponses.

Vroom vroom.
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Loan Arai
♠ Lycée - Quatrième année
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MessageSujet: Re: We Can't Wait to Burn it to the Ground [PV. Zak]   We Can't Wait to Burn it to the Ground [PV. Zak] EmptySam 22 Juin 2019 - 21:26

Quelle idée de génie. Ruiner la voiture d’un professeur pour se venger de celui-ci, d’une heure de colle de trop. Loan arborait ce sourire coupable digne d’un Joker de mauvaise qualité, il se délectait d’avance du méfait que son sous fifre allait accomplir pour son pur plaisir démoniaque. Néanmoins, il ne s’attendait pas à sentir les phalanges glacées de son interlocuteur glisser sur la peau de son visage, dans un geste lent et extrêmement perturbant. Le temps d’une seule seconde son expression changea du tout au tout, passant de la surprise à l’incompréhension, à la réalisation pour finir à la frayeur. Mais uniquement le temps d’un instant. L’adrénaline montait doucement tandis que ce fameux “Zak” lui intima d’un simple mouvement des doigts de le suivre, ce n’était pas le moment de faire le froussard. Ils avaient une voiture à saccager.

Entrant par effraction dans le parking à travers ce morceau de grillage éventré, Loan commença à se demander sur quel type de taré il était tombé. Personne de réellement sensé n’aurait accepté une chose pareille sans poser la moindre question. Ce questionnement provoqua un léger frisson d’excitation dans l’échine du jeune qui trépignait d’impatience de voir sa vengeance accomplie. L’idée même de finir en cadavre introuvable en suivant ce géant inconnu, traversa son crâne sans pour autant que cela ne le dissuade; il faisait taire ses peurs d’un simple hochement de tête. Après tout, la vie était faite pour être vécue. Non ?

En deux temps trois mouvements, Zakuro réussit à ouvrir la portière et à enfoncer le rebelle wannabe à l’intérieur. Sans réellement comprendre le pourquoi du comment, il n’objecta pas et se laissa emporter dans cette balade malgré le fait qu’il voulait vraiment ruiner cette caisse. Son sous-fifre lui parla en anglais, fit démarrer le véhicule et commença à rouler. Brave ? Loan ? Pas tellement. Suicidaire semblait bien plus approprié. Peut-être était-il réellement tombé sur un psychopathe qui venait de le kidnapper, ou peut-être pas, mais il s’en fichait royalement. Posant ses deux pieds sur le tableau de bord, les mains jointes derrière sa nuque, il dit d’un ton fier mais aussi taquin.

- Why would I be scared. It’s gonna be a funny ride with ya, and I can’t wait to destroy this thing. But I agree. We’ll be the best friends forever after this, if you don’t kill me first of course heh. Not that I don’t deserve to be choked to death by a psycho, but I like being alive. It’s not THAT bad. Il ponctua sa phrase d’un petit ricanement.

D’humeur festive, de par ce méfait totalement gratuit mais aussi avec le risque de se faire prendre par la police, il alluma la radio et trouva la station qui lui convenait le mieux. Tombant à pic [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] résonna entre les six fenêtres. Inutile de décrire le sentiment de puissance, de fierté et de liberté que ressentait le jeune à cet instant précis. Voulant partager sa joie avec le monde entier, il ouvrit rapidement la vitre située à sa gauche et commença à chanter en même temps que le refrain.

- I'm on the highway to hell !
On the highway to hell !
Highway to hell ! Vas-y Zak’ chante avec moi !
We’re on the highway to hell !


Il imita les rifs de guitare avant de taper l’épaule du conducteur de manière amicale. Loan s’amusait. Énormément. Sûrement beaucoup trop, mais il s’en fichait. Sans demander l’autorisation il poussa le volume sonore à son maximum, ou presque, en dansant sur son siège. Rock ‘n Roll baby !
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