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 What can I get you ? [Ulrich]

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2 participants
AuteurMessage
Ethel Dawkins
♦ Civil - Œnologue
Ethel Dawkins


Genre : Féminin Verseau Coq Age : 30
Adresse : Quartier Hiryuu, Immeuble Sakura, Appt 33
Compteur 443

KMO
                                   :

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MessageSujet: What can I get you ? [Ulrich]   What can I get you ? [Ulrich] EmptyDim 10 Juin 2018 - 1:25

Le réveil indiquait six heures du matin. Soit l’heure précise où le soleil venait pointer le bout de son nez, s’immisçant dans la petite fente entre les rideaux que Ethel ne parvenait jamais à fermer totalement. Le soleil de six heures, qui arrivait directement sur son visage, qui transperçait ses paupières et venait la chercher au plus profond de ses rêves. Dans un grommèlement sourd, Ethel se retourna, essayant d’éviter ces rayons dévastateurs. Ouvrant un œil, elle se rendit compte que Loïs s’était faufilé dans son lit pendant la nuit. Prise d’un premier soupir, elle finit par sourire et se rapprocha de lui pour l’enlacer. Des mois qu’elle essayait de lui interdire l’accès à sa chambre, des mois que tout le monde lui disait que c’était mauvais pour le développement de son enfant, qu’il fallait qu’il apprenne à dormir dans son propre lit. Mais Loïs avait bien compris que s’il se réveillait pendant la nuit et se rendait dans la chambre de sa mère sans aucun bruit, elle n’avait pas la force de l’en chasser en se réveillant. Une faiblesse personnelle qu’Ethel acceptait, même si elle se disait toujours que le lendemain il faudrait être plus ferme. Le lendemain.

Une petite heure de sommeil en plus, et il fallut bien se résoudre à se lever, son fils étant un poil plus persistant que le soleil un fois réveillé. Elle l’envoya se débarbouiller et s’habiller, ce qui lui laissait en général assez de temps pour enfiler ses propres vêtements et aller commencer le petit déjeuner. La plupart du temps, Ethel faisait un petit déjeuner plutôt japonais. Du riz, des œufs, des légumes… Seul le Dimanche était réservé à l’English Breakfast. Mais on était samedi, résistant à son envie de Beans et de saucisses, elle sortit du riz de la veille et fit une omelette. Juste à temps pour son fils de d’arriver dans la cuisine, son pull à l’envers et une seule chaussette au pied. Pendant qu’il mangeait, elle la rhabilla convenablement.

C’était un des rares samedi où elle travaillait, choisissant normalement de passer ses week-ends avec son fils. Après tout c’était pour ça qu’elle avait quitté Paris pour revenir s’installer à Keimoo. Mais une soirée spéciale avait lieu ce soir, et elle n’avait pu refuser tant la paye était ridiculement élevée pour quelques heures de travail. Encore une soirée mondaine, pas la première depuis son retour, mais elle essayait de les espacer le plus possible, sachant combien ce monde que certains jugent fascinant peut vous aspirer sans porte de sortie. Mais l’envie de faire ce métier qu’elle aimait tant était plus forte que cette aversion muette qu’elle entretenait avec les gens de ce milieu. En peu de temps, elle avait acquit une certaine renommée dans le milieu, ce qui lui valait d’être demandée comme œnologue pour ce type de soirée. Sûrement que sa capacité à sourire et prétendre qu’elle n’avait pas du tout envie d’étrangler les gens qui la prenait de haut en permanence pendant des heures lui avait valu cette réputation. Ceux de la haute société appréciaient le personnel qui savait se faire discret tout en les respectant. Mais jamais Ethel ne les avait jugés supérieur à elle. La plupart du temps elle rigolait même en pensant que sans le savoir, ils se faisaient servir du vin par une ex-junkie qui avait eu un enfant en étant à peine majeure.

Sans François, son mentor, jamais elle ne serait rentrée dans ce milieu, et pourtant lui-même disait ne pas sentir qu’il y appartenait totalement. Descendant d’une famille de Barons, possédant un château en Haute-Savoie, à la frontière Genévoise, il avait tout quitté sur un coup de tête il y a 20 ans, partant pour l’Argentine et ses vignobles dans une passion sans fin pour le vin. Il avait pris Ethel sous son aile, et lui avait tout enseigné, lui trouvant un travail à Paris quand elle émit l’envie de voir du pays. C’était sans doute la preuve que dans cette marre de gens qui la toisait ou semblait ne même pas remarquer sa présence, il devait y avoir des gens bien. Elle n’était juste pas sûre d’avoir l’envie de les chercher.
Ce jour-là elle ne put passer que quelques heures avec son fils, allant au parc le matin et s’arrêtant dans un restaurant en bas de chez elle pour le déjeuner, où Loïs adorait manger. Il fallut ensuite le déposer chez la voisine, une vieille dame qui adorait Loïs et le gardait toujours avec la plus grande des joies. Ethel prévint de son retour tardif, et elles finirent par se dire que c’était mieux si l’enfant dormait chez la vieille dame pour la nuit, la rouquine ne voulait pas déranger en plein milieu de la nuit, et il était hautement improbable qu’elle puisse se réveiller en même temps que son fils. L’English Breakfast serait reporté à la semaine d’après.

Remontant à son appartement en vitesse, elle alla chercher le paquet que les organisateurs de la soirée lui avait fait envoyer la veille. Il contenait sa tenue pour la soirée, qui bien évidemment était réglementée. L’espace d’un instant, Ethel sourit en pensant à la tête qu’ils feraient si elle débarquait dans ses vieux vêtements du lycée. Aussi tentant que de se voir arriver à une soirée mondaine en onesie dinosaure, il fallut bien revêtir le plus sobre uniforme fourni. Sa tenue de ce soir se composait donc d’un pantalon noir, d’une chemise de la même couleur et d’un tablier blanc qu’elle noua à la taille. Fort heureusement les organisateurs n’avaient pas jugé bon d’inclure un nœud papillon, que certains sommeliers se voyaient obliger de rajouter à leur tenue et qui irritait Ethel au plus haut point.

Observant son reflet dans le miroir, elle soupira. En revenant à Keimoo, elle avait dû dire plus ou moins adieu à son véritable métier, qui était non pas de servir et de conseiller du vin, mais bel et bien de le créer, comme elle avait eu la chance de le faire en Argentine et en France où elle suivait des productions. Mais c’était un choix qu’il lui fallait assumer. Peut-être un jour, quand Loïs prendrait son envol, elle retournerait en Argentine ou s’installerait dans le sud de la France, et ouvrirait sa propre cave, pourrait enfin construire son propre vin. En attendant il lui fallait se dépêcher si elle ne voulait pas être en retard à l’endroit qui allait la payer bien plus que des rêves.

Passant rapidement à son bureau pour prendre tous les vins dont elle avait besoin, ainsi qu’une sélection de Whiskys et de Sakés qu’elle avait dû acheter pour l’occasion, elle aida son employé à charger la camionnette et partit en direction du lieu de la soirée pour avoir le temps de tout installer. Un bar avait été mit à sa disposition, juste à côté d’un autre pour les cocktails. Elle ne comprenait jamais l’utilité d’un bar à cocktails dans ce genre de soirée, les gens préférant très clairement un vin de bon cru ou un whisky au prix exorbitant pour pouvoir montrer à quel point ils savaient apprécier le bon alcool. Après tout c’était open bar, pourquoi se priver ? Ça lui faisait toujours un peu mal de servir un Saint-Emilion de 2009 à quelqu’un qui ne faisait clairement pas la différence entre un Bordeaux ou un Côtes-du-Rhône mais tant pis, les organisateurs faisaient bien ce qu’ils voulaient, et si ils voulaient vider les placards des bureaux d’Ethel en servant des dizaines des meilleures bouteilles qu’elle pouvait avoir tant pis pour eux.

Elle finit d’installer ce qu’elle devait installer et la soirée commença petit à petit. Elle n’eut pas beaucoup de travail au tout début, les gens arrivaient souvent avec du retard, et son employé gérait la plupart des premières commandes. Quand la salle commença à se remplir, elle l’envoya en salle avec un plateau et servit au bar seule. Ce n’était pas une soirée gigantesque, plutôt même intime à l’échelle de la haute société, les gens étaient absorbés dans leurs discussions et elle ne fut pas débordée plus que ça.
Alors qu’elle servait un Talisker à un homme japonais d’âge mur, dont la tête lui était grandement familière, sûrement déjà vue aux infos ou dans le journal, elle se tourna vers son client suivant, un jeune homme blond qui lui n’avait pas du tout l’air d’un japonais. Se parant de son sourire de circonstance, elle le salua.

« Bonsoir, qu’est-ce que je peux vous servir ? »
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Ulrich Von Kuffner
♣ Université - 1ère année
Ulrich Von Kuffner


Genre : Masculin Sagittaire Tigre Age : 25
Compteur 21

KMO
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MessageSujet: Re: What can I get you ? [Ulrich]   What can I get you ? [Ulrich] EmptyDim 10 Juin 2018 - 20:05

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Les bras croisés derrière sa tête, le regard fixant le plafond blanc de sa chambre à coucher et ses pieds caressant de leurs pointes le satin de ses draps, Ulrich était une nouvelle fois perdu dans ses réflexions.
Il était 8h du matin et, las, il n’avait pas la moindre envie de quitter son lit pour cette journée ne lui inspirant sommes toute aucune impatience.
Il savait exactement comment cette dernière allait se dérouler, il pouvait même la décrire au détail près.
Il allait se lever, se faire couler un café qu’il siroterait accompagné d’une ou deux craquottes le tout devant la tv, ne trouvant aucune émission captant son intérêt mais bien trop flemmard pour allumer son ordinateur ou faire quoi que ce soit de constructif.
Ensuite, il remplirait son lave-vaisselle de sa tasse et de ses couverts, rangerait sommairement sa cuisine avant de prendre une rapide douche histoire de se débarbouiller et pouvoir entreprendre ses révisions sans subir sa propre odeur musquée.
Il passerait alors une partie de la matinée à potasser ses cours, prendre et reprendre des notes, les mettre au propre, les trier, les lire et les relire encore. Il entrecoupera bien sûr sa séance d’une pause café, grignotera sans doute l’une ou l’autre cochonnerie garnissant ses placards et responsables future d’un diabète de type 2 ou d’une obésité morbide s’il se prenait à arrêter le sport. Sûrement également qu’il pianotera sur son téléphone l’un ou l’autre SMS, jouera quelques minutes à un jeu mobile quelconque qui, l’ennuyant dans un autre contexte, semblait tout à coup trouver un regain d’intérêt lorsque des piles de feuilles aux schémas des plus complexes et aux titres du genre « Évaluation des méthodes d’analyses appliquées aux sciences de la vie et de la santé » se trouvaient éparpillées devant lui.
Vers midi, il s’arrêtera se faire un repas léger, comme pour compenser toutes les merdes qu’il aura ingurgité dans la matinée et se donner bonne conscience. Ensuite, il reprendra ses révisions jusqu’à environs 16h, puis pratiquera une heure de sport environ et retournera prendre une douche, enduire son corps élancé d’huiles diverses coûtant un bras et sensé lui garantir une jeunesse éternelle avant de finalement prendre une poignée de ses petites pilules détestées et rappel constant de sa situation avant de terminer par un pouponnage en bon et du forme.

Ce soir, il était invité à un nouveau gala et, s’il n’avait pas spécialement la tête à ça, il savait qu’il allait de l’honneur de sa famille qu’il y assiste. Et puis bon, le dernier ne s’était pas si mal passé, au final. Il avait rencontré Émilie et, s’il n’était parvenu à le conquérir au moins avait-il bien rigolé en sa compagnie.
Cette femme était folle, littéralement. Mais follement amusante pour un esprit aussi tourmenté que pouvait l’être celui du blond sombrant lentement, mais sûrement dans la dépression.
Peut-être avait-il déjà posé un orteil dedans il y a de ça bien longtemps, mais le temps n’avait aucune incidence positive sur la situation.

Passant près d’une heure à fouiller son placard à la recherche d’une tenue adaptée à la situation, il finit par choisir un pantalon de tissu noir agrémenté d’une ceinture en cuire et accompagné d’une chemise d’un blanc cassé elle-même rehaussée d’une veste grise boutonnée sur le bas et laissant tout loisir aux badauds d’admirer la qualité de son vêtement. Il ne se trouvait pas spécialement séduisant, mais pas franchement repoussant pour autant. Au moins était-il dans le thème et, pour être tout à fait sincère, même un sac poubelle ne pourrait rien retirer à sa beauté et à sa prestance naturelle. Enfilant sa montre Cartier, il passa un rapide coup de cire sur ses cheveux avant de s’observer une dernière fois dans le miroir et sourire d’un air satisfait.
Ça ira.
De toute manière, il n’avait clairement pas la tête à faire plus d’effort que nécessaire pour cette soirée. Il y resterait sans doute deux heures, peut-être trois, converserait avec des personnes influentes et anciens amis de sa famille, parlerait des projets futurs, des leurs, picolerait en douce quelques verres de vin ou de champagne pour oublier le temps d’un instant la futilité de cet événement et rentrerait chez lui s’affaler comme une merde dans son lit.
Il avait envie de fumer…
De plus en plus souvent et de manière de plus en plus viscérale.

Lui qui d’ordinaire adorait ces galas, s’amusait de ce jeu sans fin qu’il avait appris à maîtriser dès son plus jeune âge ressentait une sorte de lassitude à chaque fois qu’il était convié à l’une de ses soirées.
Charlie lui manquait…
Elle avait été la seule à s’amuser autant que lui de ces masques, ces faux-semblants et ces rôles que chacun jouait à sa manière.
Elle l’avait vu sans le sien, vu une partie de ce qu’il était réellement, de ce qu’il ressentait et de ce qu’il désirait.
Mais elle n’était plus là. Il était seul, plus seul qu’avant.

Son regard s’était assombri à cette pensée, mais il la chassa d’un revers de la main pour retrouver son masque impassible, emprunt de supériorité et de confiance.
Ses mains tremblaient contre le rebord de son lavabo et, les serrant l’une contre l’autre, il tenta de les calmer.
Vraiment, il fallait qu’il trouve un moyen efficace de se calmer avant de faire une chose qu’il pourrait regretter.

Attrapant ses clefs de voiture, il quitta son appartement sans un mot, préférant conduire que d’appeler son chauffeur. Peut-être que de se concentrer sur la route lui changera les idées.

Il arriva à peu près une heure après le début des festivités, sachant pertinemment qu’aucun laïus n’était prévu ce soir et que sa simple présence suffirait à calmer les esprits les plus échauffés, qu’importe l’heure à laquelle il pouvait bien arriver.
Faire acte de présence, représenter les Von Kuffner et faire honneur à sa famille.
Voilà plusieurs mois qu’Ulrich n’avait pas vu ses parents, mais se devait de porter fièrement leur héritage lors de galas auxquels ils ne prenaient même plus la peine de venir…
Lorsqu’il était enfant, ils le laissaient seul pour voyager en jet privé jusqu’au Japon afin d’assister aux soirées mondaines les plus prisés et maintenant qu’il était ici, ils ne prenaient plus la peine de voyager dans ce pays et le laissait une fois de plus seul à gérer ces instances.
Solitude… C’est un mot qu’Ulrich connaissait si bien.

Saluant Arashi, l’un des rares noble Japonais de sa génération avec lequel il était parvenu à entretenir une relation plus que cordiale depuis son arrivée ici, il fit un rapide tour des visages les plus en vogue avant de retourner chez son homologue Japonais.
Arashi était dans la même université dans laquelle il avait fait sa prépa l’année dernière, celle-là même où se trouvait Charlie. Il était d’ailleurs présent le soir ou elle et Ulrich s’étaient rencontré, et avait suivie une partie de leur histoire.
Souvent le blond hésitait à se rendre à des soirées de peur de croiser l’albinos, mais il savait qu’il ne pouvait décemment rester tapis chez lui de la sorte.
Arashi n’était pas vraiment un ami, loin de là même, mais il était parvenu à gagner la confiance de l’Autrichien.
Une confiance sommes toute relative, mais suffisante pour que ce dernier se prenne à lui demander des nouvelles de Seika. Il lui répondit quelque banalités avant de finalement rajouter dans un sourire désolé « J’ai croisé Cha y’a pas longtemps… Elle avait pas l’air très en forme, son visage semblait encore plus livide que d’habitude... » Ne sachant pas trop s’il devait être inquiet ou soulagé de savoir qu’il n’était pas le seul des deux à être mal en point, Ulrich se contenta de répondre à ces propres par un hochement de tête discret, ne sachant quoi rajouter.
De toute manière, il n’y aurait plus jamais de eux, il le savait pertinemment.
Ce qu’il ne savait pas en revanche, c’était que d’ici une année ou deux, il n’y aurait plus du tout de elle…
Restant encore quelques minutes converser avec son ancien camarade de classe, il finit par le saluer d’un geste courtois avant de se diriger d’un pas lent jusqu’à un coin reculé de la pièce au milieu duquel se tenait une jeune femme à peine plus âgée que lui entourée de bouteilles. Devant elle, une file de noble attendaient avec plus ou moins de patience leur tour.
Ulrich la connaissait de nom pour sa réputation dans le milieu de l’œnologie, mais c’était il lui semblait la première fois qu’il la croisait.
Plutôt mignonne, à dire vrai.
Quoi que, du point de vue du blond, toutes les femmes étaient désirable et il n’était pas du genre à cracher sur une seule d’entre elles. Cependant, certains possédaient plus de charme que d’autres et celle-ci en faisait partie.
Ses cheveux roux n’étaient pas sans rappeler ceux d’Anastasia, la sœur d’Emilie, et pour être tout à fait franc Ulrich les appréciait grandement.

S’il n’avait pas vraiment la tête à chasser ce soir et était venu ici pensant faire bonne figure et rentrer tôt chez lui se taper une petite branlette et un dodo, peut-être allait-il changer ses plans à la dernière minute.
De toute façon, son appétit d’ordinaire insatiable commençait doucement à le tirailler et s’il ne croquait pas rapidement dans quelque chose, il allait imploser.
De mémoire, il n’avait encore jamais passé autant de temps avec pour seule compagnie ses deux mains et quelques inventions créatrice de plaisir dont il taira la constitution.
Peut-être celle femme sera t-elle celle qui lui remettra le pied à l’étrillé ? En tout cas, il ne cracherait pas là dessus !
D’autant que, pour être tout à fait franc, la conversation avec Arashi l’avait pour le moins épuisé et il n’avait rien contre noyer ses ressentiments dans un bon verre de vin. Voir deux ou trois. Faute de mieux.
S’approchant d’elle son sempiternel sourire factice aux lèvres, il la toisa avec douceur et appétit avec de répondre à son salut par une moue charmeuse.

« Bonsoir. Étant donné que de demander la sommelière serait malvenue et quelques peu irrespectueux, je pense que je vais pour l’heure me contenter d’un verre de vin rouge, merci. Je vous fait confiance quant au choix de la cuvée » Plaisanta-t-il, mi taquin mi sérieux alors qu’il ancrait son regard azur dans celui légèrement cerné de sa vis-à-vis.

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