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 [+18] Hasta el alma rota (Loan)

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Jun Aoki
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MessageSujet: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyVen 1 Juin 2018 - 17:16

/le 03 août 2018/


Madrid. Une des meilleures villes d’Europe pour faire la fête, d’après certaines statistiques. Et puisque mon charmant camarade avait pu convaincre -avec la participation de ma génitrice- ses parents de le laisser partir avec moi en Espagne, nous n’étions pas prêts de passer à côté de tous les lieux festifs de la ville.

Ma mère ne nous avait pas encore rejoins, elle devait régler certaines affaires pour son entreprise au Japon, et nous rejoindrait dans une semaine. J’étais plutôt satisfaite de cet imprévu, ça nous laissait plus de temps pour nous amuser, sans aucune contrainte. De plus, nous logions dans la villa que nous possédions en Espagne, ce qui promettait vraiment des vacances de rêves.

La villa était très spacieuse, contrairement aux maisons Japonaises, elle possédait de nombreuses salles de bains, au nombre de trois et une piscine extérieure, avec toute une terrasse aménagée, idéale pour passer ses soirées ou après-midis d’été. De plus, l’intérieur était bien mieux décoré et beaucoup plus soigné que celle de l’appartement que nous possédions à Keimoo, puisque Kimi n’avait pas vraiment eu le temps de s’en occuper. Bien que clairement paradisiaque, cet endroit était tout de même rempli de nostalgie, et c’était au milieu de ma chambre d’adolescente, adossé à un mur en ardoise que j’avais couvert de citations diverses, au milieu de mon bordel mélangeant plusieurs styles ethniques, que je feuilletais des magasines sur le matelas que j’avais installé pour Loan.

J’avais passé tellement de soirées cloîtrée ici avec Valeska que ça me faisait vraiment bizarre d’inviter quelqu’un à nouveau. Néanmoins, malgré la gêne que cela pouvait occasionner, paradoxalement, cela me rassurait un peu. Je ne me faisais pas vraiment confiance. J’avais changé, mais je pouvais re-sombrer à tous moments. Je savais que j’étais capable de faire des choses de façon impulsive, et sans ma mère pour me cadrer, même s’il m’était difficile de l’avouer, je risquais vraiment de dégénérer.

Par chance, nous étions un peu loin de la ville, donc de mon ancien lycée et de tout les camarades qui y étaient rattachés. Évidemment, je ne comptais pas passer mes vacances enfermée dans cette villa, bien qu’elle était tout à fait correct pour ce type de tourisme. Cependant, j’avais d’autres projets pour moi et mon camarade. Je le regardais alors, un petit sourire se dessinant doucement au coin de mes lèvres, alors qu’il était environs 20 heures :

« T’as faim ? »

Personnellement, c’était ce que mon ventre tentait de me crier. Ici, nous mangions plus tard qu’au Japon, mais les premières semaines étaient toujours un peu plus difficiles pour s’habituer au rythme des locaux.

« J’ai envie de sortir. Viens, on s’habille et on va en ville. »

Je plongeais donc dans mon placard fouillant les nombreuses fringues que j’avais laissés, que je n’avais pas pu, ou pas voulu emporter, parce que trop de souvenirs remontaient, ou que je n’avais tout simplement pas suffisamment de place.

Mon style était basiquement resté le même, assez caméléon dans son genre, toujours une petite touche grunge et sexy. J’optais donc pour un vieux short noir à taille haute destructuré, des collants résilles, une ceinture en chaine que je laissais trainer, ainsi qu’un vieux crop-top style débardeur qui laissait apparaitre beaucoup de chair au niveau des aisselles et des côtes.

Je m’attachais vite fait les cheveux, les tirant au maximum pour les ramener en queue haute, puis me dirigeais vers la salle de bain, accentuant mes yeux bleus d’un maquillage sombre qui contrastait bien.
Je rejoignais à nouveau mon camarade, et une fois qu’il fut prêt, appelait un taxi.

La route était assez rapide en voiture, ainsi nous étions déjà sur place, et je l’entrainais dans mon bar à tapas favoris. Alors que nous commandions certains mets, tels que des tortillas, du pan con tomàquet, mes yeux se mirent à briller.

J’avais pris l’habitude de me nourrir essentiellement de ramen instantanés à Keimoo, et j’étais plutôt heureuse de pouvoir manger autre chose. Sans ne plus attendre, je me jetais donc sur la nourriture, discutant avec mon camarade, espérant que cela lui plaise autant qu’à moi. Étrangement, même si le lieux était hanté par la présence de Valeska, il me suffisait de plonger dans le regard de Loan pour l’oublier un moment, et profiter de l’instant.

Le diner étant consommé, je n’attendais pas pour trainer mon ami dans un des bars que je fréquentais le plus avec mes anciennes fréquentations : El Chapandaz.

Il devait être environs 23 heures lorsque nous arrivions devant. Certains jeunes fumaient à l’entrée, et bien que la devanture ne donnait pas forcémment envie de pénétrer le lieu, j’entrainais tout de même mon camarade à l’intérieur, pour lui faire découvrir une toute autre ambiance.

Des lumières pendues au plafond en pierre longeaient le corridor de fêtards déjà sur place, un verre à la main, les rires forts se mêlant aux musiques hispaniques de type Reggaeton qui sortaient des haut-parleurs.

Je gardais la main chaude de Loan dans la mienne, désireuse de ne pas le perdre dans cet endroit très animé. Après tout, il ne parlait qu’un espagnol scolaire et approximatif, et ne connaissait absolument pas la ville.

Puis, nous faufilant entre quelques personnes, toutes sillonnant l’âge de la vingtaine, nous atteignions finalement le bar.

Le serveur était tatoué et percé de partout, ce qui aurait pu paraître assez mal vu à Keimoo. Il nous adressait un grand sourire, tout en faisant un signe de tête pour prendre notre commande. Je ne prenais pas vraiment le temps de demander ni d’expliquer le menu à mon camarade, et prenait l’initiative de commander pour deux :

« Nos vamos a tomar una leche de pantera. »

Le barman finit par rire un moment, tout en faisant un deux avec les doigts, signe auquel j’acquiesçais. Il s’empara ainsi de deux verres, puis commença à préparer la potion, grâce à un lait blanc qui coulait du plafond. C’était une des plus grandes attractions de ce bar, cette boisson ayant connu le succès dans les années soixante.

Je m’emparais des deux verres qu’il me tendait, le payant en euros, puis m’éloignais du bar, tout en tendant son verre à mon camarade.

« J’espère que t’as le goût du risque ce soir. Les bières c’est dépassé tu sais. »

Puis je riais, cognant son verre avec le mien, plongeant mon regard dans le sien.


Dernière édition par Jun Aoki le Ven 15 Juin 2018 - 4:15, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyVen 1 Juin 2018 - 20:07


L'Europe. Lieu d'évasion, de rêve et de tranquillité loin des soucis du quotidien et des problèmes. Beaucoup de personnes souhaitaient aller là-bas et visiter ce continent si magnifique, historique et emblématique du monde où de nombreuses choses s'étaient passées. Loan n'arrivait toujours pas à croire que ses parents avaient accepté de le laisser partir avec son amie -et accessoirement sa mère- sans refuser ni même remettre à plus tard cette escapade. C'était presque surnaturel. Bien heureusement, Kimi n'avait pas été très difficile à convaincre puisque grâce à la présence du rebelle, elle n'aurait pas à s'occuper de sa fille avec qui les relations étaient tendues. C'était une sorte de compromis. L'attente fut longue pour atteindre son vœu le plus cher, une période calme où il pourrait tout simplement passer à autre chose et oublier, juste le temps des vacances d'été, à des centaines de kilomètres de chez lui et de ses parents. Mais cette attente valait largement le coup. Il était tout simplement heureux.

Madrid était l'une des villes qu'il rêvait de visiter, en plus d'être l'une des villes les plus fêtardes d'Europe de l'Ouest, son patrimoine culturel passionnait l'adolescent mordu d'histoire. Evidemment, il ne comptait pas emmener Jun dans des musées d'histoire, sachant pertinemment qu'elle n'était pas du genre à apprécier ce genre d'occupation, mais il prenait le temps de lire toutes les inscriptions écrites aux pieds des statues et autres monuments pour compenser, quitte à s'attirer les foudres de son amie. Il ne pouvait pas s'y empêcher et cela valait aussi le coup.

L'endroit où le duo passaient leurs nuits était une sorte de villa très spacieuse avec piscine, qui appartenait à la mère de son hôte. Visiblement, et contrairement à l'appartement beaucoup plus "simple" qu'elles habitaient à Keimoo, cet endroit avait une énorme valeur sentimentale pour eux -et aussi monétairement parlant-. Lorsque le rebelle était entré pour le première fois dans la chambre de son amie, il fut presque choqué par le nombre de décorations que possédait la pièce. Il n'y avait pas des cartons à droite et à gauche mais plutôt de magnifiques "graffitis" muraux écrit en espagnol. Le rebelle était couché sur le matelas que lui avait gracieusement prêtée son amie, la tête sur ses genoux, en train de consulter un e-book acheté tout récemment sur son téléphone. Bien que la lecture n'ait jamais eu une énorme place dans son coeur, il était tombé sous le charme du résumé d'un livre se nommant "Become Human". Sur un coup de tête il se l'était pris avant son départ pour le lire dans l'avion. Il était environ 20h quand Jun lui demanda s'il avait faim.

« Grave ! Euh ... Si tengo Hambre ? Fin j'suis déjà un peu crevé avec ce décalage horaire ... J'm'y ferai jamais j'ai l'impression ! »

A cette heure-ci il serait probablement en train d'essayer de s'endormir s'il était au Japon. En plus de ça, les Espagnols dînaient toujours tard du coup l'estomac du garçon criait famine. Mais grâce à son amie qui venait d'ici et qui connaissait donc les bonnes adresses il ne s'en faisait pas, il était certain que le repas allait être délicieux, comme toujours. Sa camarade répondu positif et lui proposa de sortir, ce qu'il accepta tout en se relevant pour qu'elle puisse faire de même et se dirigea vers sa valise à moitié éventrée qui dégueulait ses vêtements.

Il l'ouvrit en deux avant d'analyser ce qu'il avait d'assez propre et de neuf pour pouvoir aller à l'extérieur sans avoir l'air d'un clodo. Puisque la mode n'était pas vraiment son point fort, il choisit donc de jouer la carte du naturel-classique et prit alors un haut gris avec un motif discret de loup, un jean bleu délavé troué au niveau du genoux droit et un sweat-shirt zippé noir simple. Il n'avait aucune idée de s'il avait dû se mettre sur son 31 mais il en doutait fort. Connaissant son amie, l'endroit allait surtout être détente pour passer une soirée sympa. Une fois qu'ils étaient habillés et parés à sortir, ils prirent le taxi pour arriver à un bar à tapas que Jun semblait connaître. Le repas se déroula parfaitement bien et l'estomac de l'adolescent fut comblé en un rien de temps, alors qu'il discutait avec son amie de leurs projets pour le reste des vacances.

Lorsque leurs estomacs n'en pouvaient plus, les deux amis se dirigèrent vers un bar se nommant "El Chapandaz" qui semblait extrêmement animé par la jeunesse locale et mondiale. C'était probablement un endroit "culte" pour ceux qui vivaient la nuit et décuvaient le jour malgré la devanture assez étrange, où fumaient quelques personnes. Le rebelle se fit tirer à l'intérieur par Jun et découvrit le lieu où ils allaient s'amuser. Ambiance sonore, alcool, vie, lumières, tout les sens de l'adolescent étaient en alerte mais pour une bonne raison. Les touristes se dirigèrent alors vers le bar, toujours main dans la main pour éviter de se perdre dans la foule de gens torchés à l'eau de vie qui se tortillaient sous la musique. Une fois à proximité du comptoir, son amie commanda pour lui puisque son espagnol s'arrêtait à "Cuál es la fecha dé hoy". Le barman lui jeta un regard et il dit, légèrement intimidé par ses nombreux percings/tatouages -qu'il appréciait au passage-.

« ¿ Por favor ? »

Après avoir ri l'homme s'exécuta, faisant couler du plafond le liquide qui devait servir à préparer leurs breuvages. Loan était au courant qu'il s'agissait de lait et ne pensait pas que le cocktail allait être fort. Une fois servis, Jun prit les verres entre ses mains et s'éloigna du bar avant de lui en donner un en le prévenant de ce qui l'attendait. Joueur, il lui lança un sourire suivit d'un clin d'oeil.

« C'est pas du lait qui va me faire peur tu sais. Preuve, j'vais terminer ce verre avant toi ! »

Après avoir trinqué avec elle, il porta le verre à ses lèvres et se laissa enivré par le goût de l'alcool et du lait, parfaitement mariés. Cependant, la boisson était beaucoup trop forte pour lui et, sur le point de s'étouffer, il s'arrêta de boire avant de tousser assez fort et de regarder son amie comme si elle l'avait empoisonné.

« Oh bordel c'est fort ! Pas étonnant que les gens d'ici kiffent ça ... J'm'y attendais pas merde ... Mais c'est super bon quand même malgré le fait que ma gorge soit totalement niquée ! »

Loan rigola un bon coup et donna un petit coup de poing dans l'épaule de son acolyte, la soirée allait finalement commencer.
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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyVen 1 Juin 2018 - 22:31

Loan semblait avoir apprécié le diner, et j’espérais qu’il apprécierait le bar où je nous rendais. C’est ainsi que devant le comptoir, alors que je commandais nos deux boissons, ce dernier semblait assez impressionné par l’endroit, ou peut être par les gens qui le meublait. Quoiqu’il ne soit, cela me décrochait un petit sourire. J’étais vraiment contente qu’il soit là avec moi, d’avoir quelqu’un avec qui partager ma vie d’avant, à qui je pouvais faire découvrir des choses et m’amuser.

Je lui tendais son verre, dont il s’empara plutôt confiant, avant de m’adresser un clin d’œil, prétendant qu’un simple verre de lait ne pouvait rien contre lui. Intérieurement, j’étais déjà hilare quant à sa future réaction. Les boissons de ce bar étaient plutôt fortes, de toute évidence la jeunesse madrilène tenait plutôt bien l’alcool.

C’est après la réaction tant attendue de mon ami que je m’esclaffais, sirotant à mon tour mon cocktail, me laissant entrainer par la musique. Je ne nous avais pas trouvé de places assises puisque je ne comptais pas passer ma soirée immobile. C’est ainsi que, toujours mon verre à la main, j’entrainais mon partenaire dans une danse sur la musique latine qui passait.

La chaleur avait considérablement montée : déjà que nous étions en plein été s’ajoutait à cela le fait que l’endroit était plutôt étroit, de quoi faire fuir n’importe quel claustrophobe. Mais l’ambiance était loin de me déranger, c’était l’occasion parfaite pour faire des rencontres, de toutes évidences, il ne m’était jamais arrivé de ressortir de ce type de fête sans.

Évidemment, cette nuit était quelques peu différente, puisque je n’étais pas venu avec une bande d’amis dans le délire. J’étais venu avec Loan, et bien qu’il détenait le titre précédemment mentionné, je me doutais que la soirée se passerait quelques peu différemment que celles auxquelles je m’étais accoutumée.

Je passais mon bras au dessus de son épaule, le ramenant vers moi un peu plus près, barrant son torse de ma poitrine avec mon verre. Pendant que nous dansions, quelques gouttes de boissons giclaient sur nos vêtements, mais cela ne me dérangeait aucunement.

C’est alors que la foule nous environnant commençait étrangement à se confiner puisqu’un garçon se mit à me coller un peu trop près.

Un peu gênée, je ne réagissais pas vraiment. J’avais l’habitude qu’on vienne m’accoster, notamment en soirée, et de façon moins subtile que par un langage correctement construit. La plupart de la gente masculine préférait communiquer avec leur corps, ce qui avait le mérite d’être assez clair pour ma part.
La dernière fois qu’un garçon avait daigné s’approcher de moi de cette façon, c’était à Bougu. J’étais sortie en discothèque avec Kazuo, qui trop occupé avec de jeunes japonaises, avait détourné le regard assez longtemps pour que j’attire celui d’un autre. Il s’était drôlement énervé et l’avait frappé. Ensuite, nous étions rentrés, et j’avais dormi chez lui.

C’était assez étrange de penser à lui maintenant. J’étais justement partie en espérant qu’il m’oublie suffisamment, et voilà qu’il commençait à hanter mes pensées. Je levais le regard au ciel, donnant un léger coup de coude au garçon se trouvant derrière moi, alors qu’il tentait de m’enlacer.

Puis je fis dos à Loan, que je n’avais pas vraiment observé suite à cette intrusion, afin de faire face à mon parasite. Ce dernier fronçait les sourcils, puis m’adressa un petit sourire lorsque je plongeais mes yeux dans les siens, impassible.

Après tout, nous étions venues pour nous amuser. Et ce n’était pas parce que Loan ne parlait pas très bien espagnol qu’il n’allait pas pouvoir faire de rencontres. Je souriais donc au jeune homme, puis tirais une de ses amies qui était venu lui parler.

Je la poussais dans les bras de Loan, et elle semblait être assez amochée puisqu’elle s’écroulait sur lui. J’adressais un clin d’œil à mon ami, pensant lui avoir rendu service. Je ne l’avais jamais vu avec d’autre fille, il ne m’avait jamais parlé de potentiel flirts ou quoique ce soit. De plus, il était tout le temps très gêné lorsqu’il voyait un peu trop de chair féminine. Je me disais qu’une petite soirée de lio ne lui ferait pas de mal après tout.

C’était une chose qui se faisait beaucoup en Espagne, où les gens étaient particulièrement fêtards. Une sorte de relation sans en être une, où rien n’est exclusif, où on prend du bon temps. Le type de relations que j’enchainais depuis.

Puis je continuais de danser avec mon nouveau partenaire, bien que je le trouvais légèrement embêtant. Je me contentais donc de vite finir mon verre pour l’envoyer m’en chercher un autre, histoire de m’en débarrasser un instant.

L’alcool étant assez fort, et l’ayant absorbé plutôt vite, je le sentais envahir mes neurones, provoquer en moi une légère sensation de vertige, que je trouvais plutôt agréable en somme.

Je me retournais vers Loan, sur qui la jeune fille avait vraiment jeté son dévolu. Étrangement, la situation ne me plaisait plus trop, mais je ne disais rien. Après tout, c’était moi qui l’avait provoqué, il avait le droit de profiter de sa soirée, je n’allais pas tout gâcher pour une vieille histoire de possessivité. Je lui adressais un léger sourire, un peu mélancolique qui traduisait certainement malgré moi le fait que j’appréciais moyennement la situation.

Puis alors que je voyais revenir celui dont je venais de me débarrasser, je m’approchais de Loan, écartant la jeune femme que je jugeais trop près de lui, tout en lui criant dans l'oreille:

« J’vais aux toilettes, t’éloignes pas trop. »


C’est ainsi que je le quittais légèrement contrariée, espérant vraiment le retrouver à mon retour.
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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyVen 1 Juin 2018 - 23:54


Habituellement, les boites de nuits n'étaient pas les types d'endroits favoris du rebelle pour passer une très bonne soirée. Pour lui, du moins lorsqu'il était dans son état normal, la foule, le vacarme incessant des fêtards et l'odeur de transpiration et d'alcool mélangés lui ôtaient toutes envies de venir dans ce genre de lieu. Néanmoins grâce à sa fatigue qui l'empêchait de réfléchir correctement, la présence de Jun qu'il adorait et l'endroit où ils se trouvaient, il pouvait bien faire une petite exception pour passer un moment inoubliable dans un lieu inédit. Et puis après tout, même s'il ne parlait qu'un simple espagnol extrêmement basique et scolaire, cela n'allait pas l'empêcher de communiquer puisqu'il maîtrisait à la perfection l'anglais. C'était presque sûr qu'il rencontrerait au moins une personne qui sache le comprendre et lui répondre. Il ne s'en faisait pas et profitait donc du moment.

La boisson que sa camarade lui avait offerte l'avait surpris au niveau de sa quantité d'alcool, ce qui valut un fou rire de la part des deux adolescents, déjà légèrement joyeux grâce aux vapeurs d'alcool. Le rebelle retenta alors de boire, plus doucement cette fois-ci, et put enfin découvrir le merveilleux goût de ce cocktail sans avoir envie de tout recracher. C'était délicieux, cette saveur lui plaisait énormément mais il se sentait pour le moment incapable de terminer son verre, n'aillant pas vraiment envie d'essayer d'en commander un second sans savoir parler espagnol.

Jun passa son bras au dessus de l'épaule du garçon et commença à danser sur la musique hispanique présente dans la boite de nuit. Loan n'était pas du tout un danseur et n'avait littéralement aucune idée de ce qu'il faisait d'autant plus que c'était la première fois qu'il s'osait sur le dance-floor. Il se prit au jeu et bougea doucement son corps aux côtés de sa partenaire, sans faire attention aux boissons qui faisaient tomber quelques gouttes sur leurs vêtements. C'était les risques du métier. Les instants passèrent et Loan vit un homme, un peu plus vieux que lui, s'approcher dangereusement de Jun au point de détourner son attention vers lui, pour passer du temps avec elle. Le rebelle n'avait pas du tout compris et était déçu par ce qu'il venait de se produire, mais, comme pour se faire pardonner, son amie lui envoya une fille qui semblait déjà totalement torchée par l'alcool.

Surpris, il la prit dans les bras alors qu'elle semblait être prête à glisser au sol. Elle ne tenait pas très droit et il pouvait déceler une forte odeur d'eau de vie malgré tout son parfum. L'incompréhension pouvait se lire dans les yeux du garçon qui était "obligé" de rester avec une inconnue qui ne parlait pas la même langue que lui. Les yeux de la demoiselle en détresse croisèrent les siens et elle lui sourit gentiment comme pour le remercier, sourire auquel il répondit d'un hochement de tête léger avant de continuer comme s'ils avaient dansé toute la nuit ensemble. Il ne devait pas se bloquer pour Jun, après tout elle passait elle même du bon temps avec ce gars, il pouvait bien essayer de faire ami-ami avec cette fille non ?

Cette inconnue était plutôt à son goût, si jamais il en avait pour les filles en général, légèrement plus petite que lui et avec un sourire contagieux qui ne la quittait pas. Elle tenta alors de lui parler, avec un accent très prononcé, ce qui résultat à une incompréhension de la part du rebelle qui lui demanda si elle savait parler anglais. Elle hocha la tête de gauche à droite l'air désolée, mais cela n'allait pas les empêcher de continuer leurs mouvements côte à côte, au contraire, cette barrière allait être un véritable challenge amusant à dépasser. Loan avait pratiquement oublié être venu avec Jun jusqu'au moment où elle débarqua au milieu de cette ambiance sympathique qui venait de se créer, l'air contrariée, en lui disant de ne pas partir trop loin. Elle ne semblait pas si ravie que ça qu'il se soit fait une nouvelle amie. Il lui répondit d'un pouce en l'air suivit d'un sourire pour la rassurer et retourna vers la fille qui le regardait l'air perdue dans ses pensées à cause de tout l'alcool consommé.

L'adolescent termina son verre, le posa là où il pouvait et continua à se rapprocher de la personne en face de lui, sentant son mal de crâne remonter après ce merveilleux cocktail qui n'avait pas laissé indifférent son cerveau. La température était montée d'un seul coup, du moins c'est ce qu'il pensait, et il retira son sweat-shirt avant de le poser sur le dossier d'un siège vide et de revenir sur le dance-floor aux côtés de cette fille intrigante à qui il semblait plaire. Cependant quelque chose n'allait pas. Il n'avait aucune idée de qui elle était et encore moins de ce qu'elle pouvait être réellement et de plus, quelque chose en lui le freinait, il ne voulait tout simplement pas de relations d'un soir et surtout pas d'une inconnue. Alors qu'elle s'approchait pour l'embrasser -ou faire quelque chose dans le genre- l'adolescent recula et posa sa main contre sa bouche pour l'empêcher de faire quoi que ce soit. Cette action lui valut une claque qu'il prit sans comprendre pourquoi et il ne put tenter de s'expliquer puisqu'en un clin d'oeil elle avait tout simplement disparu dans la foule.

« What a bitch ... »

Loan resta immobile quelques secondes et cligna plusieurs fois des yeux pour déterminer s'il rêvait ou si sa joue lui faisait réellement mal. Son esprit était troublé et il ne savait plus quoi faire, il espérait intérieurement que Jun ait vu son action assez inqualifiable pour la rassurer.
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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyDim 3 Juin 2018 - 16:59

Je laissais l’eau couler dans les sanitaires du bar où je nous avais trainé. Je me regardais dans le miroir, me détestant l’espace d’un instant pour avoir pu vivre autant de ressentiments alors que Loan m’avait complétement délaissée pour celle que je venais de lui trouver. Après tout c’était pour ça que j’avais poussé la jeune brune dans ses bras, pour qu’il profite et s’amuse. Comme j’étais censé le faire avec ce garçon qui ne cessait de me coller… Pourtant, ce n’était pas vraiment le cas, et je commençais à culpabiliser de m’être légèrement emporté. J’étais vraiment trop possessive avec les personnes qui me tenaient à cœur, j’avais toujours légèrement peur de les étouffer, mais je ne pouvais pas m’empêcher de les préserver à mes côtés.

Après m’être calmée, je quittais ce lieu trop calme pour rejoindre la salle où l’ambiance battait toujours son plein. C’est au pied de la porte que j’apercevais Loan et sa charmante nouvelle amie, qui venait de le gifler parce qu’il l’avait repoussé, de façon un peu brutale. Si j’avais été à sa place, je n’aurais pas apprécié non plus. Quoiqu’il en soit, je ne pus m’empêcher d’esquisser un léger sourire mesquin, assez fière de la scène à laquelle je venais d’assister.

Je me rapprochais donc de Loan, le pas léger, un grand sourire aux lèvres, avant de m’approcher de son oreille pour lui demander :

« Oh, bah elle est où ton amie ? »

Puis je riais légèrement, feignant ne pas avoir été témoin de la scène précédente. Puis je me rapprochais de lui, mettant à nouveau mon bras vers son cou, le rapprochant de moi presque brutalement, avant de l’enlacer. Je lui murmurais :

« Je suis vraiment contente que tu sois là avec moi tu sais. »


Et je me détachais de lui, tout en conservant sa main dans la mienne, pivotant dans l’espace qui nous séparait, continuant donc de me déhancher sur les rythmes effrénés de la musique qui passait.

C’est alors que je vis s’approcher de nous tout sourire le jeune homme qui m’avait plus tôt accosté, deux verres à la main, qui en levait un en ma direction. Je le regardais, puis haussais les yeux en l’air, un peu exaspérée puisque j’espérais pouvoir profiter pleinement de mon camarade à présent. Je lui adressais un sourire plus faux que jamais, et quittais à nouveau Loan, mais seulement l’espace d’un instant. Je m’emparais du verre que le garçon me tendait assez rapidement, lui adressant un petit signe de tête signifiant que je le remerciais, puis retournais près de mon ami. Je me collais un moment un peu plus près de lui pour faire comprendre à l’autre prétendant qu’il n’avait aucune chance, puis buvais à nouveau, tendant mon verre à Loan, comme pour faire une trêve.

J’essayais de ne pas croiser le regard de celui que je venais de planter, mais je sentais le sien me brûler, partageant de façon très efficace son mécontentement, que je ne pouvais que comprendre. Néanmoins, tout comme mon camarade venait de le faire, moi aussi je voulais le repousser, je n’avais finalement pas la tête à avoir une histoire d’un soir, ce qui était plutôt étrange connaissant mes habitudes ; mais je n’avais qu’une envie : rester avec mon ami.

C’est ainsi que je profitais pleinement de lui, de la musique, de l’alcool -qui pour le coup, était gratuit-, et je continuais de danser sur des musiques plus ou moins vieilles desquelles émanait une certaine nostalgie.

Même si au départ Loan ne semblait pas très à l’aise sur le dance-floor, depuis que j’avais poussé la mystérieuse inconnue dans ses bras, il semblait beaucoup plus détendu. Il avait ôté sa veste, et je n’étais pas vraiment certaine qu’il l’a retrouverait, j’aurais certainement du le prévenir avant.

Quoiqu’il en soit, je commençais à rougir légèrement, peut être était-ce à cause de la chaleur dû à la foule, à mon déhancher, ou tout simplement était-ce du à la présence de mon ami, qui me troublait vraiment depuis que je l’avais vu avec cette fille. Il parait qu’il n’y a que les idiots pour se rendre compte de la valeur de ce qu’ils ont une fois qu’ils l’ont perdu. Je n’avais pas perdu mon ami, mais je n’étais pas passé loin, et bien que je m’amusais, un tas de doutes commençait à se tisser dans mon cerveau, que je tentais de dissiper d’alcool.

Et c’est alors que soudainement, à mon expression mi-éméché mi-perturbé venait s’ajouter une certaine crainte qui vint me paralyser. Mes mouvements se firent de plus en plus lent, jusqu’à l’arrêt complet, et mon regard ne cessait de fixer le visage de Xavi.

Je n’étais pas vraiment certaine qu’il ai pu me reconnaitre, ni même qu’il m’ai apperçu, puisqu’il restait immobile, un verre à la main comme dans mon souvenir, encerclé d’amis que je ne connaissais que trop bien.

J’avais été bien naïve de vouloir reprendre ma vie ici en faisant semblant qu’il ne s’était rien passé, sans envisager le fait que je recroiserais forcémment des personnes capables de me faire replonger. Et dire que nous étions amis. J’avais tout gâché, comme à mon habitude. C’était donc tétanisée que je sentais mes jambes trembler, j’avais pitoyablement honte des erreurs que j’avais pu commettre, de l’avoir poussé à se suicider parce qu’incapable d’assumer quoique ce soit.

Cependant, j’avais changé, et je ne voulais surtout pas impliquer Loan dans ces sales histoires. Connaissant la bande de Xavi, il ne me laisserait jamais faire la fête de cette façon sans venir exiger quelques explications, ou me faire payer certaines actions.

Mes yeux légèrement humides, je comptais sur les lumières tamisées pour le cacher à Loan, et vint murmurer à son oreille, n’ayant pas assez de force pour parler :

« Il fait vraiment chaud, tu voudrais pas aller prendre l’air un peu ? »


Puis je plongeais mon regard dans le sien, lui partageant une certaine détresse qui parviendrait, je l’espérais, à le persuader de m’écouter.


Dernière édition par Jun Aoki le Mer 6 Juin 2018 - 1:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyDim 3 Juin 2018 - 19:30


Le rebelle était resté immobile, au beau milieu des fêtards, la main sur sa joue rouge et légèrement gonflée suite à la gifle que l'inconnue lui avait envoyé. Il n'avait pas totalement saisi ce qu'il avait pu faire pour mériter ce châtiment, cependant à ses yeux il n'avait rien fait de mal et avait uniquement voulu rester avec son amie pour qui il portait de plus en plus de sentiments contradictoires. L'adolescent aurait très bien pu embrasser cette fille à moitié consciente à cause de l'alcool, profiter de son état d'ébriété et avoir une histoire d'une nuit, mais ce n'était pas ce qu'il souhaitait. D'une part il décevrait la seule personne qu'il appréciait réellement et d'une autre quelque chose en lui espérait plus de leur relation. Elle était spéciale, voilà tout.

Un léger soupire exprimait sa déception face à cette réaction très excessive et il resta sur place sans bouger comme lui avait demandé sa camarade., les yeux rivés sur les personnes autour de lui qui ne semblaient pas avoir remarqué l'altercation, trop occupés à se bourrer la gueule et à danser. Quelques secondes s'écoulèrent jusqu'au moment où la voix enivrante de son amie se fit entendre à côté de lui, lui demandant où était passée cette fille qui semblait assez attirée par lui. L'adolescent haussa les épaules tout en faisant non de la tête avant de lui crier dans l'oreille.

« J'en sais rien, elle était pas à mon goût de toutes façons, elle était déjà déchirée alors que la soirée vient de commencer ! Oublions la, ça vaut pas le coup qu'on parle d'elle à la place de s'éclater ! »

Jun commença alors à le rapprocher, passant sa main derrière son cou pour l'enlacer. Soulagé de constater que cette parenthèse fut oubliée vite, il fit de même en la serrant fort contre lui-même, heureux de partager un moment pareil dans une ville magnifique, en sa compagnie. Comme si les gestes ne suffisaient pas, elle avoua oralement à quel point elle était contente d'être avec lui. Loan acquiesça du regard et afficha un énorme sourire avant de la serrer encore un peu plus contre lui.

« Moi aussi j'suis heureux d'être avec toi ... »

Le couple d'amis retournèrent sur le dance-floor, cette fois-ci moins timidement du côté du garçon, qui ressentait déjà les effets secondaires du cocktail qu'il avait pu boire un peu plus tôt, l'aidant à se détendre un peu plus pour profiter pleinement de cette merveilleuse soirée. Malheureusement, leur répit fut très bref puisque l'inconnu qui avait accosté Jun quelques minutes plus tôt était revenu à la charge avec deux boissons. L'inquiétude pouvait se lire dans les yeux du rebelle qui espérait intérieurement pouvoir rester quelques secondes de plus avec son amie, tant il l'appréciait. Bien heureusement, elle n'accepta qu'uniquement le verre avant de se remettre à danser, cette fois-ci plus proche de lui, pour montrer au prétendant qu'elle était inaccessible. Ce soudain changement de comportement réjouit Loan contrairement à l'autre garçon qui semblait plutôt fâché de s'être fait emplumé en beauté ce qui était compréhensible, mais en aucun cas il n'allait le plaindre puisqu'il allait garder son amie rien que pour lui.

Cette pensée était assez égoïste et plutôt possessive cependant il ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie lorsqu'il la voyait avec un autre, mais il n'allait pas pour autant gâcher sa soirée à cause de ses pensées : il préférait souffrir en silence.

Alors que l'ambiance se réchauffait très -voir trop- vite, que les deux adolescents se déchainaient sur le dance-floor sans vraiment réfléchir au pourquoi du comment en consommant plusieurs boissons alcoolisées, la joie de Jun se transforma en un instant comme si elle venait de voir un fantôme. Inquiété, le rebelle tenta de suivre son regard, en vain. Il n'y avait qu'un groupe de personne et plusieurs personnes torchées par-ci par-là. Trop saoul pour réfléchir à une quelconque hypothèse, Loan se rapprocha de son amie qui était littéralement gelée sur place, dans l'incapacité de bouger le moindre muscle.

« Qu'est-ce qu'il y a ? Ca va Jun ? Allô tu me reçois ? Juuuuuuuuuuun ? »

La fille se rapprocha de son oreille et lui communiqua son besoin de sortir prendre l'air. Il ne comprenait pas ce soudain changement d'humeur quant à la soirée et espérait avoir au moins une réponse.

« Hein ? Pourquoi ? Si c'est le gars de tout à l'heure qu'est relou, c'est un gringalet j'suis sûr j'peux l'battre ... »

L'alcool parlait pour lui, il ne pesait plus ses mots. Loan vit alors dans les yeux de son amie une sorte de détresse qui lui implorait du regard d'accepter sa demander sans poser plus de questions. Réellement surpris, il hocha la tête et, restant main dans la main, prit la direction de la sortie pour qu'elle puisse lui expliquer ce qui lui arrivait. L'air frais fit frissonner le garçon qui regrettait presque d'avoir retiré son sweat-shirt. Ils trouvèrent un endroit assez calme, sans personne aux alentours, et l'adolescent se mit dos au mur de la boite, le genoux surélevé pour sortir de sa poche un paquet de cigarettes espagnol, avant d'en retirer deux du paquet et de les allumer avec son briquet plaqué or. Il lui donna l'une des deux tiges enfumées avant de porter à la bouche la sienne et inspirer longuement, réfléchissant à ce qu'il venait de se passer. Il regarda d'un air tendre son amie pour qui il s'inquiétait énormément et, n'en pouvant plus d'attendre lui demanda.

« Jun ... Ça va ? »

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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyLun 4 Juin 2018 - 4:39

J’avais rejoint mon ami qui semblait plutôt heureux de me voir, et qui n’avait pas l’air déçu d’avoir perdu sa possible histoire d’un soir. En même temps, c’était un peu lui qui l’avait voulu. Je me contentais donc de profiter de ce moment à deux, partagé dans le creux du cou de Loan, dans lequel je m’enivrais de son parfum. Son contact me faisait du bien, il était si doux et bien que légèrement paniquée quant à l’effet qu’il pouvait avoir sur moi, je me laissais bercée par la situation.

Il m’enlaçait de plus en plus fort, ce qui ne cessait d’accélérer mon rythme cardiaque, et d’accentuer un petit sourire au coin de mes lèvres, quand soudainement, Xavi vint me l’ôter.

Il me fixait de son regard bleu profond, comme il avait l’habitude de fixer ses futures proies à l’époque où je faisais partie de ses amis proches. Il était plus âgé que moi, je l’avais rencontré vers mes 15 ans alors qu’il devait en avoir 19, dans ce même bar, avec Valeska. Il nous avait tout de suite accosté, et nous nous étions plutôt prises au jeu. Depuis cette soirée là, il n’y avait pas un weekend sans qu’on le passe avec lui, que ce soit en bar, dans son appart, ou même dans un skate parc. Puis, Valeska et lui commencèrent à établir des liens plus sérieux que les flirts sans lendemain que j’enchainais, en solitaire depuis lors. Évidemment, et l’un et l’autre accumulaient les infidélités secrètement, même si tout le monde était au courant.

C’était ainsi qu’elle et moi… Mais évidemment, cette fois-ci, ce n’est pas passé. Le fait d’avoir été objectivé rendait certainement la chose plus vrai, et tout le monde le savait. Ça a détruit Valeska, ça m’a détruite aussi, mais ça a énormément affecté Xavi, qui du jour au lendemain, avait complétement disparu pour s’isoler dans un coin perdu dans les pays basques semblait-il. Plus personne n’en avait entendu parler après, sauf moi évidemment. Il n’avait pas arrêté de me harceler, parce qu’il savait.

Après avoir imploré du regard mon camarade pour qu’il m’accompagne hors de cet endroit désormais infesté de mauvais souvenirs, il me prit par la main, puis acceptait. Une fois dehors, l’air était bien plus frais qu’à notre arrivée puisque la nuit était complétement tombée. Loan frissonna un moment, et je le prenais par l’épaule, tentant un minimum de le réchauffer, me sentant légèrement coupable de l’obliger à rester dans le froid.

Il me tendait finalement une cigarette de laquelle je m’emparais volontiers, et que je portais au bord de mes lèvres, lui adressant un léger sourire.

Dans le petit coin près du bar, nous étions seuls à fumer, et j’appréciais vraiment pouvoir me retirer en toute tranquillité en compagnie de Loan, qui bien qu’il ne comprenait rien, restait toujours aimable et agréable. Néanmoins, je savais que je l’inquiétais, et il n’hésitait pas à me questionner. Je me mis à rire doucement quant à sa proposition pour me débarrasser du garçon qui m’avait plus tôt accosté. Si seulement il savait…

« Je doutes pas de tes capacités Hulk, mais je pense qu’on va quand même essayer d’éviter un quelconque affront pour la soirée. »


Puis alors que j’allais reprendre une bouffée de cigarette, voilà que quelqu’un me l’arrachait des mains, soufflant en ma direction.

J’adressais un regard noir à celui qui venait de se donner tous les droits, quand je compris qu’il s’agissait à nouveau de Xavi. Décidemment, j’aurais beau fuir, il ne comptait pas me laisser tranquille. Mais ma conscience était assez perturbée comme ça, je n’avais absolument pas besoin de sa présence. Néanmoins, je le regardais, prête à écouter ce qu’il aurait à me dire, tentant de me persuader que de toute évidence, Loan ne risquait pas de comprendre ce qu’il dirait, son accent étant plutôt fort et son débit d’une vélocité assez rare.

« Yuuuun ! Cuanto tiempo, no ? Si ahora tienes nuevo amigo? Haci que ya me estas olvidando? Yo nunca pare piensar en ti. Dificil olvidar la que mato a mi novia, claro. »

« Juuuun! Ça fait un bail! Alors maintenant on a un nouvel ami? Donc on m’oublie? Moi j’ai jamais arrêté de penser à toi. Difficile d’oublier celle qui a tuer ma copine. »

Puis, alors que m’adressant cette phrase, il affichait un sourire faussement amical, ce dernier s’arrêta net quand il prononça ces derniers mots. Je le regardais, le visage se fripant légèrement d’émotions.

Juste à entendre sa voix, j’avais envie de pleurer. Mais je ne pouvais pas. Je jetais un léger regard à Loan tentant peut être de me faire pardonner ce qu’il ne savait pas que j’avais fait, même si je savais que de toute évidence, il ne me verrait plus de la même façon par l’après.

« Lo… »

Xavi me coupa, se dirigeant vers Loan, que je continuais de fixer, mon regard s’inondant lentement. Puis, dans un mouvement de tête, il le désignait, avant de me jeter un regard profondément répugné :

« Y el se ha enterado de que no te gustan los chicos ? Guarra. »
« Et lui il sait que t’aime pas les gars ? Salope. »

Semblant comprendre que Loan était étranger, il finit par s’adresser à lui, collant son visage au sien, grimaçant tout en parlant :

« No Espanol ? English ? Ella, lesbo. Murder! »


Son anglais laissait clairement à désirer, mais il avait au moins exprimé quelques mots clefs pouvant permettre à Loan de se faire quelques scénarios…

En colère.

J’avais envie d’exploser Xavi contre le mur, de lui balancer que lui non plus n’était pas un adolescent exemplaire, qu’il avait fait beaucoup souffrir Valeska, que toutes ces fois-là, c’était moi qui la réconfortait. Que de toute manière, ils ne s’aimaient pas vraiment, qu’elle était clairement attirée par moi, que c’est elle qui avait commencé. Mais tout cela n’avait aucun sens, tout cela ne servait à rien, rien de ce que je pouvais dire ni même faire à présent ne pouvait réparer mes actes, et me faire pardonner. Je n’étais même pas capable de le faire moi-même, j’étais incapable de lui dire toutes ces choses, parce que tout me semblait vain, ridicule. J’étais coupable et n’importe quel mot sonnerait comme une fausse excuse. Je restais donc silencieuse, en pleurs, du noir perlant sur mes joues.

Impuissante.

Je sentais mes jambes trembler, mon incapacité croître au fur et à mesure que je le laissais parler. Je voulais qu’il se taise, je voulais fuir, ou du moins exclure Loan de ces histoires, mais tout paraissait impossible. Tout m’était inatteignable, je me sentais partir si loin de tout, comme si mon esprit s’absentait à nouveau, comme au début, lorsqu’elle était partie.

Le poing serré, je relâchais cette pression vaine que je conservais dans le creux de mes paumes. Ma vision se troublait mais je croyais voir apparaître un léger sourire au coin des lèvres de Xavi, un sourire pervers et mesquin, comme s’il jubilait de me voir si faible.

Je me laissais donc tomber sur mes jambes, accroupie, à quelques centimètres du sol, la tête coincée entre mes mains, posées sur mes genoux. Le rire de Xavi résonnait dans mon cerveau, s’entremêlant au sien, la nuit où tout a dérapé et que tout s’est enchainé.


T’aurais du partir avec elle. T’aurais du partir avec elle. T’aurais du partir avec elle. T’aurais du partir avec elle. T’aurais du partir avec elle. T’aurais du partir avec elle. T’aurais du partir avec elle. T’aurais du partir avec elle.
Pero si ya lo se, joder!


Puis je pensais à Loan, qui n’avait absolument rien demandé et qui assistait à la scène la plus pathétique qui soit. Jun, accroupie, implorant presque le silence du fameux Xavi, pour une vieille histoire du suicide de laquelle elle est majoritairement responsable…

Je me relevais donc lentement, tentant de garder la tête haute après l’invasion sentimentale dont je venais de faire l’objet. Je plongeais mon regard dans celui du garçon, le défiant clairement. Pegame. C’était tout ce que j’attendais. J’ignorais comment il comptait se soulager en venant m’aborder de cette façon, mais je n’avais qu’une priorité en tête : protéger la seule personne qui me restait. Cesser de fuir, ne serait-ce que pour cette fois.

« Alejate de el. Dañarnos no se la va a volver… »
« Éloignes-toi de lui. Nous faire du mal ne va pas la ramener. »

Puis je soupirais, ne tenant qu’à moitié sur mes jambes, totalement épuisée par l’alcool, et le flot d’émotion qui venait de me submergée.


Dernière édition par Jun Aoki le Mer 6 Juin 2018 - 1:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyLun 4 Juin 2018 - 14:48


Beaucoup de questions se bousculaient dans l'esprit de l'adolescent qui ne cessait de réfléchir aux causes qui auraient pu, et qui ont réussi, à faire fuir son amie à laquelle il tenait énormément. De base, ils n'étaient qu'uniquement venus s'amuser et passer une excellente soirée mais voilà que plusieurs événements avaient chamboulé leur moment de joie collectif. Loan n'était pas dans son meilleur état, à cause des cocktails si bons du bar, pour analyser et tenter de comprendre par lui même ce qu'il se passait, il espérait intérieurement que Jun l'aide un peu en expliquant ce qu'il venait de lui arriver. Pour espérer détendre l'atmosphère, le rebelle fit une blague, plutôt mauvaise, mais qui arriva malgré tout à provoquer un léger rire en elle. C'était tout ce qu'il souhaitait faire, lui remonter le moral. Sa camarade répondit alors ironiquement qu'il valait mieux éviter de se lancer dans une bagarre, en soulignant le fait qu'elle ne doutait absolument pas de ses capacités. Ces mots décrochèrent un rire chez l'adolescent, qui répondit alors entre deux inspirations de fumée.

« J'me doute bien. Mais si jamais y'a un truc tu peux compter sur moi. »

Loan leva momentanément les yeux au ciel, rivés vers la lune qui avait une forme de croissant, pensant à ce qu'ils pourraient faire ensuite pour oublier ce passage étrange de leur soirée. Après tout il n'était que 23h et quelques, ce n'était pas forcément grave si elle souhaitait changer de bar pour aller se bourrer ailleurs. Ils étaient en vacance et avaient le temps. Et surtout l'argent. Malheureusement, avant même qu'il ne puisse proposer son idée, il vit un homme "voler" la cigarette de Jun avant de lui parler. Elle ne semblait pas vraiment contente mais l'intonation du garçon laissait penser qu'ils se connaissaient déjà depuis un bon bout de temps. Une sorte de réunion après de longues années. Etant une énorme brêle en espagnol, Loan resta silencieux et les observa quelques secondes avant de détourner le regard vers son téléphone, un peu triste de ne pas être seul avec son acolyte. Cependant il n'allait pas l'empêcher de retrouver quelqu'un de son passé, ça aurait été méchant et très égoïste.

Alors que le rebelle pianotait sur son téléphone quelques recherches internet, il vit du coin de l'oeil son amie lui faire un regard désespéré avant d'essayer de l'appeler en se faisant immédiatement couper par le gars. Cette rencontre n'était visiblement pas appréciée par tout le monde, on aurait même dit qu'ils se disputaient vu l'intonation qu'il prenait alors qu'il se rapprochait peu à peu de l'adolescent, toujours immobile mais inquiet à cause de Jun. La seule chose qu'il arriva à comprendre malgré l'accent et la vitesse d'élocution fut "Chicos" qui signifiait garçon, et donc dans cette situation, lui même.

La vieille connaissance s'était mise nez-à-nez avec Loan qui, très surpris, n'avait pas eu le temps de reculer. La personne commença alors à essayer de lui faire passer un message, auquel il ne comprit que le mot "Murder" ou "meurtre" en parlant de Jun. C'était incompréhensible. Si Jun avait vraiment commit un meurtre, serait-elle bête au point de revenir dans la même ville que son crime alors que la police la recherchait ? Enfin, uniquement si le meurtre avait été reconnu comme tel bien sûr. Trop saoul pour emboîter les pièces du puzzle qu'il détenait entre les mains, le rebelle repoussa l'intrus des deux mains avant de reculer d'un pas et de voir Jun repliée sur elle-même, la tête entre les mains.

Cette vision surprit une nouvelle fois Loan qui ne comprenait pas pourquoi cette homme était venu lui faire ça et encore moins pourquoi il prenait un plaisir monstre à la voir souffrir de la sorte. C'était intolérable, inhumain même. Les dents et les poings serrés, il s'était alors avancé d'un pas, prêt à en découdre avec l'enflure qui rendait triste l'unique personne qui comptait pour lui. Mais avant qu'il ne puisse passer à l'acte il la vit se relever, les joues noires prouvant qu'elle avait lâché quelques larmes, mais avec le regard déterminé, les yeux en feu. Quelque chose avait changé, ses vieux sentiments n'entravaient plus son esprit et elle voulait tout simplement être laissée tranquille, ce qui était bien compréhensible. Espérant pouvoir terminer cette affront pacifiquement, l'adolescent tenta de se ressaisir et se dirigea en direction de sa camarade pour l'aider à tenir debout, certainement fatiguée d'avoir bu, dansé et pleuré dans la même heure. Il prit son bras et le passa au dessus de son épaule pour l'aider à rester sur ses deux pattes, c'était tout ce qu'il pouvait faire pour le moment sans avoir besoin d'explications ni même de contexte.

Personne n'avait réagi pour le moment et c'était tant mieux. Il était préférable de partir d'ici avant que les choses ne s'enveniment encore plus. Toute cette altercation avait coupé l'envie de faire la fête au rebelle, il souhaitait juste rentrer à leur maison et se détendre un peu avant de faire une nuit blanche à discuter avec sa camarade d'elle même. Mais avant toutes choses il fallait la prévenir et qu'elle soit d'accord avec son plan.

« Ce mec est complètement bourré putain. On devrait juste se tirer d'ici et aller ailleurs, voir carrément renter. J'sais pas trop mais j'ai l'impression qu'il va cesser d'utiliser les mots pour te faire du mal ... Avec l'alcool les gens font tellement de conneries ... On est bien placés pour le savoir. Mais faut vraiment se casser, j'ai compris que tu le connaissais et qu'il t'en voulait mais ça va mener à rien cette discussion ... »

Alors que les deux connaissances se faisaient face, le rebelle tenta désespérément de trouver les mots pour calmer l'inconnu, n'aillant vraiment que très peu de ressources pour sortir une phrase un minimum correcte. L'adolescent prit une profonde respiration et pria fort intérieurement.

« ... Deja de ... Molestarnos ... ? ¿ Per favor ? No ... No estamos ... Putain. Go away and leave us alone damnit ! »

Sa voix avait changée, il ne supportait pas l'idée que ce gars ait eu le culot d'aller emmerder son amie et encore moins qu'il ne l'harcèle moralement. C'était juste impossible à ses yeux. Il voulait juste le faire souffrir à son tour mais ce n'était pas une solution. Il n'y avait pas de solution. De plus, à l'intérieur du bar, il était entouré de ses amis et si jamais eux aussi sortaient pour se joindre à cette dispute ils seraient en sous-nombre. Et ils seraient dans la merde.

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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyLun 4 Juin 2018 - 17:51

Alors que Xavi nous avait approché, et que d’un ton sec, il venait de m’accoster, Loan ne semblait pas vraiment préoccupé par cette intrusion plutôt brutale, puisqu’il détournait son regard sur son portable. Je ne pouvais bien évidemment pas lui en vouloir, et étais plutôt rassuré qu’il ne comprenne rien à ce que Xavi venait d’énoncé. Cependant, je savais que mes réactions trahiraient les paroles du jeune homme, puisqu’incapable de me défendre, je me laissais m’écrouler au sol.

Je sentais que Loan était tendu suite à cette démonstration de faiblesse venant de ma part. J’avais pris l’habitude de jouer les durs, les femmes fortes et fatales, et rien que l’idée de savoir que Loan avait pu me voir flancher venait me fissurer le cœur. Néanmoins, il y avait tellement de ressentiments qui l’habitaient à cet instant que je ne me laissais pas flancher davantage, et me relevait, bien décidée à affronter celui qui venait de gâcher ma soirée.

Je lisais dans son regard océan certaines pensées : « Je gâches ta soirée parce que toi t’as gâché sa vie. » Je serrais les dents, tentant de ne pas succomber à ce regard accusateur, bien qu’il me fût extrêmement difficile à supporter.

Je sentais alors Loan passer mon bras sur son épaule. J’étais vraiment rassurée qu’il soit là pour me soutenir, même s’il ne comprenait rien à ce qui venait de se passer, il était là pour moi, il me l’avait promis. Je lui adressais un léger sourire, non pas dénué de mélancolie, afin de le remercier et de lui témoigner que j’appréciais vraiment son geste.

Il fini par m’expliquer que nous ferions mieux de nous en aller, me prouvant qu’il n’avait absolument rien compris aux dires de Xavi. Prête à le suivre pourtant, je stagnais, immobile. J’étais incapable de quitter la soirée de cette façon, et il fallait absolument que je lui dise.

Je voyais le regard du jeune espagnol nous fixer avec insistance, histoire d’exercer une sorte de pression pour tout avouer à mon camarade, détruire notre relation, comme j’avais détruis la sienne. Il savait que je le ferais. Il savait que j’étais faible et que j’étais scellée à ma solitude et mes regrets.

Et alors que Loan tentait de balbutier quelques mots en espagnols pour l’éloigner de nous, Xavi se rapprochait de moi, passant sa main sur ma joue, un léger sourire se dessinant. Le même type de sourire que j’étais capable d’adresser à mes victimes. Je le regardais, les yeux profondément brillants, les cernes déjà creusées, tout en soupirant. Puis je me dégageais de Loan, m’agrippant à son épaule, sans vraiment réussir à soutenir son regard.

« Loan… j’imagines que t’as rien compris… Mais tout ce qu’il a dit c’est vrai. »


Mon rythme cardiaque s’accélérait, et j’avais vraiment la sensation que des nausées pourraient surgir à tout moment. Xavi passant sa main dans mes cheveux, comme pour me faire continuer mes aveux, je poursuivais :

« J’ai… tué une fille. »


Les sanglots ne cessaient de faire trembler ma voix, et même en parlant japonais, je ne savais pas s’il comprendrait ce que j’allais lui expliquer.

« C’était sa copine… »

Puis, même si Xavi ne comprenait rien à ce que j’étais en train de dire, il me regardait, plein de rancœur dans les yeux, serrant de plus en plus fort mes cheveux, les tirant doucement par les racines. Je ne me débâtais pas pourtant, et poursuivais :

« Elle s’appelait Valeska. C’était ma meilleure amie, et tout est allé de travers… Un soir elle a couché avec moi, mais je portais un masque alors personne a pu me reconnaître quand la vidéo a commencé à circuler. Mais pas elle… Elle a pas supporter, et je l’ai laissé tomber. »


Je détournais le regard, et Xavi relevait ma tête, m’obligeant à affronter Loan, qui devait se sentir complétement perturbé et me prendre en dégoût.

« Maintenant elle est morte. Et c’est ma faute. »

Sur ces mots, je me dégageais de Xavi, le poussant contre un mur. Ce dernier, en colère et à la fois anéanti resta un instant silencieux, à me regarder, et il se mit à pleurer aussi. Je comprenais qu’il m’en veuille, mais nous traversions exactement le même deuil, nous aurions pu nous entraider, mais le pardon lui était impossible. Tout comme il le serait certainement pour mon ami.

« Xavi… En serio, lo siento… »

Je m’approchais de lui, toujours larmoyante, espérant peut être que les tensions s’apaisent. Mais c’est dans un élan soudain et incompréhensible qu’il me giflait. Je me contentais de serrer les dents, suivant le mouvement de la claque qu’il venait de m’adresser.

Je me sentais soudainement vide, comme si je n’allais plus jamais connaître la joie, ni même la douleur. Comme si tout le monde entier était soudainement enveloppé d’un parfum d’inertie, indissoluble. Et malgré la violence du choc de sa main contre ma peau, je ne ressentais rien.

Je me retournais donc lentement vers Loan, que j’attrapais par le bras, espérant qu’il ne me résisterait pas. Puis je me dégageais en silence, m’éloignant de cet antre infernal.

J’étais vraiment stupide d'être revenue ici.

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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyLun 4 Juin 2018 - 19:57



La tentative de dialogue avec l'inconnu pour le faire partir avait eu l'effet totalement inverse. Au lieu de laisser les deux amis tranquille, il s'était rapproché et commença à caresser la joue de Jun qui ne disait absolument rien. Les yeux écarquillés, incapable d'accomplir le moindre mouvement, le rebelle était condamné à laisser l'action se dérouler sans rien faire, d'autant plus que Jun venait de se dégager de son emprise. Il était perdu. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi et comment elle pouvait accepter de se faire traiter de la sorte par une enflure qui la faisait pleurer. Surtout que ce contact physique spontané et non rejeté avait mis dans tout ses états l'adolescent qui avait pu ressentir un pincement au coeur. Cette barrière de la langue lui faisait du mal, il ne comprenait rien à ce qu'il se passait et personne ne l'aidait à comprendre. Cependant il était resté immobile, laissant Jun l'utiliser comme un accoudoir alors qu'elle continuait de se laisser tripoter ...

Elle commença alors ses explications tant attendues, en soulignant que l'intrus ne mentait pas. Les premiers mots qui lui revinrent en tête furent "Murder". Son coeur s'accélérait donc, tout comme sa respiration et son stress qui l'empêchait de réfléchir correctement. L'alcool n'aidant pas non plus à cette réflexion difficile. Ses doutes se confirmèrent alors lorsqu'elle avoua avoir tué quelqu'un, plus exactement la copine de celui qui venait de gâcher leur soirée. Loan ouvrit grand les yeux et regarda son amie, dans une incompréhension totale. Il ne savait quoi ressentir, ni quoi penser puisque ses aveux n'étaient pas clairs. Avait-elle réellement tué une personne, un autre être humain ou était-elle responsable de la mort d'une personne ? Ces deux choses étaient fondamentalement très différentes, puisque dans l'un des deux cas elle avait appuyé sur la détente et l'autre non. Si jamais on considérait ces choses comme identique, Loan serait un meurtrier, tout comme ses parents et les anciens amis d'Aiko. Mais il refusait de se considérer comme tel, plus maintenant.

Avant de réagir il attendit que son amie continue ses explications, pendant que l'autre garçon continuait de tripoter ses cheveux. Bouillant de rage à l'intérieur, il serra une nouvelle fois les poings et se mordit la lèvre inférieur pour ne pas tout faire déraper tout de suite. Après qu'elle ait terminé ses aveux, Loan confirma intérieurement qu'il ne s'agissait bel et bien PAS d'un meurtre au sens littéral. Il était rassuré, dans un sens. Mais cela restait quand même grave et il comprenait très bien la douleur d'à la fois son amie et cet inconnu. Le trio avait perdu un être cher à leurs yeux. Ils ne pouvaient que trop bien se comprendre. Jun se dégagea alors du garçon et le repoussa contre le mur, et il se mit finalement à pleurer en repensant à sa copine défunte. Dans un élan de gentillesse et d'empathie, elle se rapprocha de lui en demandant probablement son pardon avant de recevoir une gifle douloureuse.

Loan sursauta une demi-seconde puis resta immobile en sentant la main de son amie se poser sur son épaule, comme pour l'empêcher de réagir. C'était horrible comme sensation. Mais il n'allait pas l'écouter. Ce connard était allé beaucoup trop loin. Il posa sa main sur celle de son acolyte et la retira délicatement tout en l'observant dans les yeux, comme pour la prévenir de ce qu'il allait accomplir. Le frapper n'était pas l'objectif et la violence n'était pas la solution. Mais cette baffe ... Il ne pouvait tout simplement pas la blairer.

Il relâcha alors la main de son amie et plaqua l'autre garçon contre le mur, en le tenant par le col, les yeux humides. Ses mains serraient ses vêtements si fort qu'il avait l'impression de les arracher et son regard était presque meurtrier. Cependant il se laissa faire, presque conscient qu'il n'allait rien subir de sa part. Loan commença à le secouer violemment sans pour autant lui faire mal, et commença à lui hurler dessus dans sa propre langue.

« Va te faire foutre connard ! T'as pas à frapper Jun même si à cause d'elle ta putain de copine est morte ! Tu crois que j'ai tabassé mes parents et tout les anciens potes de ma soeur quand elle s'est suicidée ? Guess what NON ! Le seul poids de leurs pêchés est une sentence bien assez lourde à vivre ! Va te faire enculer et dégage putain, laisse la tranquille elle a assez souffert ! »

Il resta comme cela quelques secondes de plus avant de revenir à lui. La rage l'avait succombé et il relâcha alors le garçon qui n'avait pas réagi jusque là. Attristé, il se retourna vers Jun et se rapprocha d'elle, en tendant ses bras pour aller l'enlacer une nouvelle fois. Elle avait besoin de réconfort et il ne comptait pas l'abandonner, pas après tout ce qu'elle avait pu faire pour lui. Peu importe ce qu'elle avait pu faire, peu importe si elle avait filmé sa relation charnelle avec son amie, peu importe ... Plus rien n'importait ... Il voulait la protéger, protéger sa seule amie.
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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyMar 5 Juin 2018 - 17:37

Alors que j’avouais tout, sous la pression de Xavi, et parce qu’au fond de moi, un trop-plein d’émotions me hurlait qu’il le fallait, j’essayais d’éviter le regard de Loan, que je craignais plus que tout à présent, plus que les coups qu’on pourrait m’infliger, les insultes me diriger.

Néanmoins, je tentais tout de même de lire dans ses yeux les sentiments que mes aveux pourraient susciter. Ce dernier semblait rester calme, ou du moins peut être abasourdie lorsque je lui révélais que je l’avais tuée. Il me laissait cependant continuer, chose que j’appréciais déjà. Beaucoup n’aurait rien voulu savoir de plus, ces trois mots étant suffisamment intenses pour refouler une vérité.

Et alors que je m’apprêtais à partir avec lui, que Xavi venait de me frapper, Loan retirais ma main de son bras, bien décidé à rester. Je le regardais dans une incompréhension totale. Il ne voulait peut être pas rester avec moi après ce qu’il venait d’apprendre, mais la maison était assez grande pour qu’il dorme dans une autre chambre, il n’allait tout de même pas rester dans les rues Madrilènes qu’il ne connaissait pas. De plus, il n’y avait absolument plus rien à faire ici, je savais Xavi dangereux lorsqu’il était en colère, il valait mieux partir avant que sa tristesse ne se dissipe pour laisser place à la rage.

N’ayant cependant plus assez de force ou de courage, je restais immobile, à regarder Loan, qui avait l’air bien plus déterminé que je ne l’avais été jusque-là. Il se dirigeait vers Xavi, qu’il plaqua contre un mur avec une force et une violence que je ne lui connaissais pas tout en le sermonnant et me défendant à la fois.

Il avait l’air bien plus touché par cette histoire que ce que je n’aurais pu penser, et il avait vraiment l’air de tenir à moi. Et alors qu’une inertie générale était venue m’envahir, voilà que je repleurais de plus belle, le visage complétement mouillé de larmes, profondément touchée par les paroles de Loan.

Lui aussi connaissait ce sentiment, ce sentiment d’impuissance face à la mort d’un proche, de culpabilité de ne pas l’avoir sauvé. Mais il m’était impensable de le savoir accepter mes actes, tout simplement parce que je ne les acceptais pas moi-même, que je ne me pardonnais pas. Lui ne semblait pas se poser de question, et relâcha Xavi, qui profondément secoué, n’avait pas réagi.

Mon camarade se retourna vers moi, et sans rien dire de plus, m’enlaça. Je m’effondrais alors dans ses bras, humant son parfum qui m’apaisait étrangement. J’oubliais un instant le bruit alentours de la musique beaucoup trop forte, les reniflements de Xavi écroulé contre le mur, les quelques fumeurs qui se trouvaient un peu plus loin. Il n’y avait plus que nous, et ces drôles de sentiments qui me retournaient l’estomac. Étais-ce de la reconnaissance ?

Je lui étais bien évidemment plus redevable qu’à n’importe qui d’autre, et me faisait intérieurement la promesse de toujours rester à ses côtés comme il venait de le faire présentement. Mais il y avait quelque chose qui n’avait cessé de monter en moi depuis le début de la soirée, depuis la nuit dans la forêt, et je ne parvenais pas à le regarder dans les yeux sans sentir mon cœur se décomposer.

Je me contentais donc de resserrer mon étreinte avec le peu de force qu’il me restait.

Puis Xavi se mit à bouger, et je me détachais lentement de Loan, lui prenant la main, que je serrais peut être trop fort, lui broyant presque les doigts, parce que j’avais peur, parce que j’avais besoin de lui encore une fois. Et peut être même à jamais.

J’affrontais tout de mêmes les yeux rouges de Xavi qui lui donnaient un air vachement flippant et sinistre. Il me regarda, dans un hochement de tête, comme pour me dire « on se reverra ». J’ignorais s’il était toujours fâché, mais il se retira, crachant par terre, rentrant à nouveau dans le bar, en silence.

Après un moment passé immobile main dans la main avec mon camarade, ces dernières commencèrent à se faire moites, et dans un murmure, je vins briser le silence :

« Loan… Je suis affreusement désolée pour ce soir, je pensais vraiment pas que ça se passerait comme ça. Si ça t’ennuie pas je pense qu’on devrait rentrer… »


Puis alors que je commençais à marcher, et à sortir mon téléphone afin d’appeler un taxi, je regardais Loan dans les yeux, le visage toujours noirci de maquillage, et je reprenais, le regard humide :

« C-Ce que t’as dis tout à l’heure… C’était vraiment sympa. »


Puis je lui adressais un timide sourire, serrant un peu plus fort sa main chaude, convaincue qu’il ne fallait pas m’en éloigner.


Dernière édition par Jun Aoki le Mer 6 Juin 2018 - 0:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyMar 5 Juin 2018 - 20:07


Lessivé par tous les mots qu'il venaient de littéralement dégueuler au visage de l'espagnol, bien conscient qu'il n'allait pas en comprendre un seul bout, il finit par lâcher prise et se retirer vers son unique amie très lentement, les iris rivés vers le sol. Brutaliser quelqu'un qui avait perdu une personne chère était, à ses yeux, répugnant voir totalement horrible. Ce garçon avait eu tord de s'en prendre à Jun mais ses motivations restaient légitimes, il ne pouvait pas lui retirer ça. Finalement, les bras du rebelle atteignirent et enlacèrent de toutes ses forces son amie qui commença à fondre en larme à son contact, créant une atmosphère décalée par rapport à la scène. Les seuls moments où il se sentait à sa place étaient avec elle, les seuls moments où il était heureux étaient en sa compagnie ... Cela voulait dire beaucoup de chose sur ce que l'adolescent pouvait bien penser de leur relation.

Légèrement touché, Loan resta immobile tout en continuant de serrer sa camarade, les yeux clos, en essayant désespérément de réduire son battement cardiaque pour ne pas la gêner avec ses paroles débiles, comme la fois à la forêt hantée. Ce fut une promesse personnel de ne plus jamais lui refaire ça sans raisons. Mais justement les raisons, elles commençaient à devenir de plus en plus visibles. Lorsque Jun était à ses côtés, quelque chose changeait en lui, il avait confiance en lui-même et osait faire beaucoup plus de choses sans oublier qu'elle lui était devenu indispensable dans la vie de tout les jours. Mais il n'allait probablement jamais le lui dire de peur de la perdre et par pur respect de sa personne.

L'adolescent entendit alors derrière lui la personne qu'il avait engueulé se relever doucement, sans dire un mot. Il était toujours aussi désolé de ce qu'il avait pu entreprendre contre sa personne mais c'était nécessaire après l'énorme claque qu'il avait pu donner à Jun. Ce n'était clairement pas mérité. Mais cette souffrance ne lui était pas inconnue, au contraire, il pouvait clairement comprendre les motivations de ses actes et ce qui l'avait poussé à commettre ce genre de choses. Coupable, il essaya de se retourner vers lui avant de constater avec un léger chagrin que l'inconnu s'était échappé pour repartir dans le bar, laissant les deux amis seuls dans le froid et la nuit. Loan soupira avant de chuchoter tout bas.

« Perdóname ... »

Main dans la main, les deux rebelles restèrent silencieux durant quelques minutes le temps que la pression retombe. En si peu de temps beaucoup de choses avaient été divulgués, de nombreuses informations sensibles mais cela n'allait en rien perturber leur relation, mais au contraire, la fortifier encore plus. C'était les épreuves de la vie qui resserraient les liens des mortels après tout. Comme pour briser le silence, la coupable de cette histoire vint lui chuchoter des excuses et lui proposa de rentrer, n'étant plus du tout d'humeur à faire la fête. Loan acquiesça doucement d'un hochement de tête et tenta de la rassurer du mieux qu'il pouvait.

« Oui ... Oui t'as raison ... Et puis on a pas mal bu aussi donc ce serait mieux de partir avant de finir avec un coma éthylique ... Et ne sois pas désolée, je suis content que tu aies été honnête avec moi, t'aurais pu me mentir puisque j'pigeais pas un mot de ce que l'autre racontait ...  »

Il prit une profonde respiration et répondit à son petit sourire en faisant de même.

« Je t'en veux pas tu sais. Et c'est normal, t'aurais sans doute fait la même chose pour moi ... »

Ce petit moment émouvant passé, le rebelle sortit une nouvelle cigarette de son paquet, l'alluma et l'enfonça délicatement entre les lèvres de son amie sans le lui demander, conscient qu'elle en avait bien besoin après toute la vérité qu'elle avait pu avouer. Son besoin de se déstresser et de passer à autre chose pouvait se faire sentir et c'est donc pour cette raison qu'il choisit de ne plus parler de ce sujet pour le moment, la soirée ne devait pas se terminer si mal que ça.

Une fois le taxi arrivé, ils embarquèrent en direction de la maison -ou du manoir au choix- qu'ils habitaient et terminèrent leur folle nuit dans un lieu sur et confortable, loin de la foule bruyante et des mauvais souvenirs. Le rebelle ne savait plus vraiment quoi faire ici, à part se bourrer encore plus la gueule, voir un film ou aller se reposer bien que la piscine à l'extérieur lui faisait envie, n'aillant jamais réalisé un bain de minuit auparavant. Il se retourna vers son amie et lui adressa un grand sourire mi-joueur mi-sincère tout en pointant du doigt la baie vitrée qui les séparaient de l'étendue d'eau cristal.

« Hey, ça te dit un plongeon pour oublier tout ça ? »

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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyMer 6 Juin 2018 - 3:40

Le froid de la nuit ne parvenait plus à m’atteindre, et même si la chaire de poule envahissait soudainement mon corps, c’était certainement à cause de Loan, qui restait à mes côtés, serrant ma main, venant même à me remercier de tout lui avoir avouer. Je ne savais pas du tout comment réagir à ces paroles, puisqu’il était évident que j’étais pitoyable, détestable, mais il restait là, comme si il acceptait, il se souciait de moi. Je le regardais sans rien dire, et esquissais un profond sourire quand il m’assura qu’il ne m’en voulait pas.

Nous rentrions donc en taxi dans la villa extrêmement paisible, loin de tous les bruits de bouteilles, de musiques ou de rire qui parcouraient Madrid à cette heure tardive.

Dans le taxi, j’appuyais ma tête sur l’épaule de mon ami, profitant simplement de sa présence, qui m’était plus que rassurante. Puis, alors que nous arrivions près de la demeure, je lui chuchotais à nouveau, en réponse à la première phrase qu’il m’avait adressée plus tôt :

« C’est vrai. Moi aussi je serais toujours là pour toi, Loan. »


J’étais toujours perturbée par ces paroles. « T’aurais sans doutes fait la même chose pour moi ». On aurait dit qu’il n’avait pas comprit que j’étais une lâche, que c’était parce que je l’avais laissée tomber, que je m’étais enfuie qu’elle s’était suicidée. En fait, même si je savais qu’au fond, il avait très bien compris, je ne pouvais m’empêcher d’être surprise de cette confiance qu’il m’accordait. Personne dans mon entourage ne me voyait comme il le faisait. Tout le monde me voyait comme une faible et lâche, qui n’est là que pour les beaux jours, comme j’avais pu le prouver. Mais Loan croyait en moi, et ne serait-ce que pour ça, et pour couvrir mes regrets, je ne comptais plus jamais m’enfuir, je ne le laisserai pas tomber.

Me faisant ces promesses, les yeux à moitié fermés, nous regagnions finalement l’intérieur de la maison. L’atmosphère était plutôt lourde, et la maison bien trop grande et vide. Néanmoins, la fatigue permettait de passer outre cette ambiance moyennement attrayante. Mais mon camarade semblait plutôt décidé à me changer les idées, et me proposa un bain de minuit, histoire de ne pas achever la soirée trop dépités.

Je le regardais, les yeux pleins de lumières, plutôt heureuse qu’il prenne la chose comme ça, puis lui lançais un petit sourire joueur. Je m’approchais alors de son visage, plantant mon regard dans le sien, oubliant l’espace d’un instant toute l’histoire que nous avions pu vivre précédemment, reprenant de façon totalement naturelle nos petites taquineries habituelles :

« Ok. Mais tu connais la règle ? Pas le droit aux vêtements quand il s’agit d’un bain de minuit ! »


Puis je faisais coulisser la porte vitrée du salon, qui donnait sur la terrasse et la piscine. J’ôtais alors mon tee-shirt sans hésitations ainsi que le reste de mes vêtements, que j’éparpillais tout en me dirigeant vers l’eau, qui devait être plutôt froide à cette heure-ci.

Je mettais de côté la potentielle gêne de mon ami quant à mon corps dénudé, pensant que peut être, il passerait outre cette dernière une fois qu’il aurait passer ce cap.

Puis, c’était totalement dénudée, dos à lui, que je me retournais avant de lui lancer un dernier regard, pour finir par sauter, poussant un léger cri dans mon élan.

L’eau était effectivement plutôt froide, ce qui rendait la chaire de poule inévitable. Au moins, si mon camarade, qui commençait légèrement à me troubler, se rapprocher de moi un peu trop près, il n’aurait pas de quoi se douter de l’effet qu’il pouvait avoir sur moi. De plus, le moment n’était certainement pas idéal pour ce genre de démonstration, étant donné tout ce qu’il venait d’apprendre à mon sujet.

Agitant tout mes membres dans l’eau gelée, histoire de me tenir chaud et surtout de ne pas couler, je plongeais sous l’eau, laissant s’évaporer les vieilles reliques de maquillages qui avaient séchées sur mes joues, pour stagner plus tôt.

Puis je m’approchais de mon camarade, la tête sous l’eau, avant de l’attraper par la jambe, espérant qu’il ne s’en soit pas douté, et me dégagais aussitôt, le plus vite que je pouvais. Je le regardais, toujours un regard joueur, éclairé par les faibles lumières de la piscine :

« Attrapes-moi si tu peux ! »


Puis je lui adressais un clin d’œil, toujours en continuant de m’agiter, instaurant un petit jeu histoire de nous réchauffer et nous changer les idées.
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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyMer 6 Juin 2018 - 22:10


La proposition du rebelle était uniquement là pour permettre à sa très chère amie de se relaxer et d'oublier la soirée merdique qu'elle venait de passer à l'extérieur, pour en avoir une seconde plus détente et certainement beaucoup plus agréable. En soit, l'idée de piquer une tête dans l'eau à cette heure-ci ne le dérangeait pas vraiment puisque tout d'abord il n'avait pas du tout froid, ensuite il avait pris l'habitude de nager durant les heures au club de piscine, mais surtout passer un temps seule à seul avec sa camarade qui était si précieuse à ses yeux était la meilleure façon d'oublier le passé pour aller de l'avant. Le futur n'était plus tellement couvert de nuages finalement. Il y avait quelque chose à tirer de tout ça, quelque chose de bien et qui donnait enfin espoir. Comme l'adolescent s'y attendait, son amie approuva directement sa proposition avant de lui rappeler la fameuse règle d'un bain de minuit qu'il avait totalement retiré de sa mémoire : Pas de vêtements. Un rire nerveux s'échappa du garçon qui, extrêmement surpris, se mordillait la lèvre inférieur en espérant pouvoir échapper à cette règle démoniaque.

« Attends quoi ? »

Loan n'eut même pas le temps de faire opposition à ses paroles que son amie s'était déjà dénudée tout en se rapprochant du bassin puis, une fois à proximité de celui-ci, elle se retourna pour lui jeter un dernier regard avant de sauter dans l'eau glaciale. Le garçon avait détourné le regard pour ne provoquer aucune réaction inopinée en lui, hocha la tête pour accepter et se dirigea en soupirant vers la cuisine pour récupérer de quoi lui donner un peu de courage. Même si l'alcool qui coulait déjà dans ses veines était assez fort pour l'empêcher de refuser cette belle proposition, il avait tout de même besoin de plus pour enfin retirer sa barrière mentale, du moins pour cette soirée qui s'annonçait très agréable.

A l'intérieur de la cuisine, il récupéra du frigo les deux premières bières qui lui tombèrent sous la main, prit le décapsuleur et retourna vers la baie vitrée, lentement mais surement, en souriant nerveusement. Ses jambes se rapprochèrent toutes seules du bord, alors qu'il commençait à éprouver un regret quant à cette idée de baignade bien qu'au fin fond de lui il souhaitait franchir le pas. Plus il s'avançait vers le bassin, plus les vêtements -et les sous-vêtements- de Jun s'accumulaient au sol, formant une sorte de traînée de tissu menant directement à elle. Le rebelle déposa les bouteilles et le décapsuleur sur le sol puis commença à lui-même retirer son tee-shirt, son pantalon avant d'hésiter longuement à faire de même avec son caleçon. Dans un sens il ne pouvait plus vraiment faire machine arrière à cause de l'alcool consommé mais surtout il avait confiance en elle maintenant que chacun étaient au courant des secrets de l'autre. Après un long soupire il se frotta les yeux.

« Fuck it. »

Le rebelle retira alors le dernier bout de tissu et sauta dans l'eau glacée sans vraiment y réfléchir à deux fois. Son corps ne le dérangeait pas et il se trouvait à l'aise avec cependant il redoutait quand même un peu le regarde de son acolyte. Surpris par la température qu'il avait grandement sous-estimé, il remonta instinctivement à la surface tout en frissonnant agréablement avant de retirer un à un les cheveux qui brouillaient sa vision. Une fois cela fait, il constata avec incompréhension que Jun avait littéralement disparue du bassin. C'est alors qu'à la fois surpris et effrayé il sursauta à la blague de son amie, faisant un bond qui se termina la tête sous l'eau. Désorienté, il se releva alors en retirant une nouvelle fois le liquide et les cheveux qui l'empêchait de voir sa nouvelle cible qui l'avait mit au défi de la rattraper.

Un sourire joueur se dessina sur son visage et il se mit à nager rapidement dans sa direction, aillant l'habitude de faire ce genre d'exercice lors du club de natation. Une fois arrivé à sa hauteur, l'adolescent n'hésita pas une seconde à l'entourer de ses bras pour la faire couler avec lui, la pressant contre lui-même pour ne pas qu'elle puisse s'enfuir de son étreinte mortelle. Bien heureusement, à peine une demi-seconde plus tard il la relâcha pour qu'ils puissent remonter à la surface et respirer pour ne pas s'étouffer. Il leva alors les deux bras en l'air et dit joyeusement en la taquinant.

« J'ai gagné ! »

Un léger fou rire se déclencha en lui et il récupéra les bières qu'il ouvrit avant d'en passer une à son amie et de trinquer avec elle, tout sourire. Sa gêne avait complètement disparue avec l'amusement, de plus ce n'était pas si désagréable que ça, au contraire.

« Et bien, à nos vacances ! Si avec ça ça te réchauffes pas, y'a rien qui l'pourra ! »

Juste après avoir dit ces mots il porta la bouteille à sa bouche et commença à boire le liquide délicieux, en posant sa main sur l'épaule de son amie. La soirée s'annonçait vraiment merveilleuse.
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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyJeu 7 Juin 2018 - 18:06

Je n’étais même pas vraiment certaine de ce que je venais d’énoncer à Loan. J’ignorais si la fameuse règle du bain de minuit dénudé était universelle, ou si elle m’avait tout simplement paru comme étant tout bonnement naturelle. De toute évidence, il était clair qu’il serait plus simple pour lui de se dénuder en vue des conditions : malgré le froid, nous étions plongés dans l’obscurité, éclairés par de très faibles lumières sur la zone de piscine, puis il était déjà alcoolisé, de quoi augmenter le taux de courage liquide.

Cependant, il ne semblait pas l’être suffisamment à son goût, puisqu’il se dirigea vers le réfrigérateur afin de décapsuler deux bières, dont une m’étant destinée. Le réfrigérateur était rempli de bières fraiches, et les placards de boites de conserves. Seul au dernier étage se perdaient quelques végétaux, mais de toute évidence, l’ambiance n’était pas vraiment à la mode Healthy pour ces vacances.

Quoiqu’il en soit, il se redirigeait vers moi, qui me trouvais déjà à l’eau, l’attendant avec impatience. Il commençait vraiment à faire froid. Cependant, j’entendais Loan poser les bouteilles au sol, provoquant un léger claquement entre elles, avant de commencer à se déshabiller à son tour.

Assez surprise finalement, je continuais de l’observer, adoptant peut être une position voyeuriste malsaine, mais tout cela n’avait aucune importance. C’était la première fois, et peut être la dernière avant un long moment, que je parvenais à faire quitter la gêne de Loan quant à son corps. De plus, puisque j’en étais venue à le scruter, je trouvais qu’il n’était pas si mal que ça. En fait, je l’imaginais beaucoup plus maigrichon. Finalement, il était légèrement musclé… Évidemment, il n’était pas aussi baraqué que Kazuo par exemple, mais ça faisait assez séduisant.

Puis il retirait le dernier bout de tissu qui l’habillait, avant de me rejoindre dans l’eau glaciale. Ce faisant, il m’éclaboussait, et je riais avant d’aller l’attraper sous l’eau. Je tentais de m’éloigner le plus rapidement possible, et je fus plutôt surprise des capacités de Loan dans une piscine. Il nageait plutôt bien, en tout cas, beaucoup mieux que moi qui n’avait jamais effectué de cours de natation, si ce n’était que les simples étés à nager dans cette piscine de façon plus ou moins énergique.

En tout cas, c’était avec une facilité presque humiliante qu’il me rattrapait, et me fit sursauter lorsqu’il passa ses bras autour de ma poitrine, me serrant très fort contre son corps humide. J’eus à peine de temps de pousser un léger cri, et de prendre une petite inspiration suite à ce que je redoutais, avant qu’il ne m’entraine dans l’eau profonde comme j’imaginais qu’il ferait. La surprise était tout de même assez forte, et je tentais de me débattre, plus pour jouer que par réelle angoisse, ayant confiance en mon camarade -bien que l’alcool coulait à flot dans ses veines.

Une fois hors de l’eau, je le regardais, feignant une certaine jalousie quant à la victoire qu’il clamait. C’est alors que je m’approchais de lui, m’emparant de façon timide de la bouteille qu’il me tendait, avant de la porter à mes lèvres.

« C’est de la triche, t’es pas dans le club de natation toi ? »

Puis je lui adressais un petit sourire, sentant mes lèvres devenir légèrement bleutées. Tout en frissonnant, bien qu’un peu déçue de devoir interrompre ce moment, je déclarais :

« Il fait fichtrement froid, tu trouves pas ? »


Puis je me rapprochais de lui, sans vraiment m’en apercevoir, peut être étais-je simplement à la recherche d’une quelconque chaleur humaine, toujours est-il que je collais ma poitrine à son échine, et posais ma tête sur le creux de son épaule.

Puis me rendant compte de la gêne que je venais certainement d’instaurer, je laissais un sourire se dessiner lentement sur mes lèvres, avant de lui murmurer, de façon purement aguicheuse, pour plaisanter :

« Et si on réchauffait tout ça ? »


Puis je sortais de l’eau assez rapidement, bien que j’aurais souhaité rester pour pouvoir voir son expression faciale. Je m’éloignais de la piscine, m’emparant de sa bouteille afin d’être certaine qu’il me suivrait, et me dirigeais à l’intérieure de la maison, embarquant une serviette qui séchait sur un transat au passage.

J’ébouriffais rapidement mes cheveux et mon corps, avant d’enclencher la chaine hifi, histoire de changer l’ambiance.

Puis, entourant mon corps dénudé de la serviette, je commençais à danser, me retournant vers mon camarade, l’invitant à venir me rejoindre. Connaissant à peu près les paroles de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], je les répétais silencieusement, tout en continuant de me déhancher.


Come on, Come on dance with me
Give me a wink if you want me to faint
And I know you want me


Il devait être environs deux voir trois heures du matin, j’avais certainement l’air d’une folle, mais je m’en fichais. J’étais bien en compagnie de mon ami, et bien que la soirée s’était presque achevée suite à des révélations trop lourdes, il était hors de question que notre relation s’en suive. À moins que…
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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyJeu 7 Juin 2018 - 21:22


Le regard joueur, un léger sourire aux lèvres et l'envie de vaincre son amie dans l'esprit, il était prêt à la pourchasser dans l'eau jusqu'à l'autre bout du bassin uniquement pour s'amuser. De plus il avait un petit avantage d'expérience au niveau de la nage donc l'issue était déjà presque scellée mais ce n'était pas très grave, le plus important était de passer un excellent moment à deux. Le rebelle commença alors à faire le crawl pour la rattraper, ce qu'il fut à une vitesse déconcertante avant de l'attraper grâce à ses bras sans vraiment se concentrer où il les posait, l'alcool dans son sang l'empêchant d'y prêter une quelconque attention, mais aussi si jamais elle n'acceptait pas ça, elle le lui aurait probablement signalé d'une façon plus ou moins gentille.

Après s'être coulé avec elle, que les deux adolescents remontèrent à la surface et le garçon ait terminé de fêter sa victoire écrasante, son amie lui répondit en simulant une certaine jalousie. Amusé, il lui rendit son merveilleux sourire en frissonnant légèrement au contact visuelle avec celle-ci puis lui répondit d'une voix joueuse, en blaguant.

« Il se peut bien ouais. Mais même sans je t'aurais rattrapé, aucun doute là-dessus ! »

Jun fit alors une remarque sur le froid ambiant avant de se rapprocher de l'adolescent. La température de l'eau était très basse oui, cependant grâce à l'alcool et aux mouvements effectués, ils avaient pu se réchauffer un petit peu. Malgré ça, elle se colla donc à lui, sa poitrine contre son dos avant de poser sa tête sur son épaule en proposant tout doucement au creux de son oreille de se réchauffer. Un léger rire nerveux s'échappa de la bouche du rebelle alors qu'il haussait les épaules en feintant une indifférence, bien que la proposition était très attrayante.

Son amie sortit alors de la piscine, en emportant au passage les bières, laissant l'adolescent seul dans le bassin en train de l'observer de haut en bas, tout comme ses faits et gestes. Même s'il était souvent gêné de voir un peu trop de chair, il restait tout de même un adolescent aillant eut sa puberté et était comme absolument tout les garçons de son âge. Il sortit alors de l'eau, se frigorifiant au passage à cause du vent extrêmement froid sur sa peau mouillée et prit à son tour une serviette posée sur le second transat avant de très brièvement retirer les gouttes d'eau sur son corps et dans ses cheveux. Il entoura sa taille avec l'étoffe puis se mit à sourire bêtement en voyant Jun danser. Il franchit alors la baie vitrée grande ouverte, la ferma à moitié et se rapprocha d'elle tout en se déhanchant à ses côtés.

Si quelqu'un les observait maintenant, il pourrait les trouver débiles à danser mal à deux heures du matin avec pour unique tenue une serviette imbibée d'eau, cependant ce n'était pas pour autant qu'ils allaient être dérangés puisque l'alcool et la connerie étaient à leurs côtés. Néanmoins, Loan s'amusait énormément en sa compagnie et c'était le principal. Lorsqu'ils étaient ensemble, depuis quelques temps, il pouvait ressentir un certain bonheur en lui, une émotion très positive et il arrivait de moins en moins à s'en passer, à vivre sans. Comme s'il n'était plus vraiment entier, comme si quelque chose lui manquait ...

Pour retirer ces pensées qu'il jugeait étranges, l'adolescent prit une nouvelle gorgée de bière -sans se souvenir de laquelle était la sienne- et continua ses mouvements assez approximatif dans la joie et la bonne humeur, enivré par l'alcool et son si délicieux parfum. Loan était tout simplement heureux, heureux que son amie se soit confiée à lui, heureux d'être ici avec elle, et uniquement elle, heureux d'avoir accompli l'un de ses rêves. La boisson lui était montée au cerveau, du moins c'était son excuse, et il ressentait quelques frissons accompagnés de quelques vagues de chaleurs en la croisant du regard. Jamais auparavant il n'avait ressenti ça à l'égard d'une personne, c'était tout simplement nouveau et inconnu pour le jeune homme qui avait fini par comprendre de lui-même ce qui lui arrivait depuis plusieurs mois.

Alors, un sourire de gratitude se dessina sur son visage et il s'avança d'un pas dans sa direction, son coeur s'accélérant petit à petit. Sa respiration était devenue courte et un léger tremblement accompagnait son pas. Ses yeux étaient rivés dans les siens gelés, alors que ses mains l'atteignaient finalement, posant ses paumes sur son dos pour l'attirer délicatement vers lui. Il ne savait pas si elle allait se laisser faire mais tant pis. Après tout, c'était bien ce qu'elle avait fait là fois dans la forêt. Loan déglutit alors avant d'approcher son visage du siens et de l'embrasser passionnément, lui caressant la joue de la main, la musique berçant sa première action d'amour.

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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyVen 8 Juin 2018 - 20:12

Je sentais que je l’avais troublé à coller mon corps nu contre le sien, mais la sensation de nos peaux douces grâce à l’eau m’était plutôt agréable, même si, gênante... Je tentais néanmoins de la rattraper en le taquinant, comme à mon habitude. C’était donc ainsi que je l’avais abandonné, dans le silence qu’il avait laissé s’instaurer suite à ma proposition, n’ayant qu’un petit rire gêné pour meubler cette nuit trop sombre.

Une fois dans le salon, les deux bouteilles à la main, je dansais, et tendais la sienne à mon camarade, tout en répétant frénétiquement le refrain de la chanson que je venais de mettre, le volume étant légèrement trop fort. Par chance, il n’y avait pas de voisinage à proximité, du moins, pas présent. Nous pouvions donc faire ce qui nous passait par la tête sans prendre le risque d’être jugés ou condamnés.

Je dansais donc aux côtés de mon ami, mêlant mon rire à la musique, tentant de repêcher le regard de Loan, que je ne voulais mystérieusement plus quitter. Et c’est alors qu’il commença à plonger le sien dans le mien, de façon plutôt intense. Je continuais de le regarder, un léger sourire s’affichant bêtement sur mon visage, sans que je ne m’en rende compte. Il posa ses mains dans mon dos, me tirant délicatement vers lui. Je me laissais tomber dans ses bras, sans comprendre exactement ce qu’il était en train de faire, et plus que curieuse d’en savoir plus.

Il approcha alors son visage du mien. Les battements de mon cœur se mirent à s’accélérer du fait qu’il se mette à s’approcher de la sorte. Il caressait doucement ma joue de ses doigts, ce qui provoquait un léger frisson en moi, qui, complétement tétanisée, le laissais m’embrasser.

Un léger ressort dans la poitrine me fit légèrement sursauter, mais la douceur de ses lèvres humides suffisait amplement à m’apaiser. Je continuais à mon tour de l’embrasser, sans m’arrêter, désireuse d’éterniser cet instant.

C’était la première fois qu’il m’embrassais. Nos lèvres, deux corps étrangers, n’étaient pas de parfaites inconnues les unes pour les autres, mais à chaque fois, c’était moi qui faisait le premier pas. À chaque fois, « ça ne voulait rien dire », même si au fond, je crois que ça faisait un petit moment que nous laissions sous silence des choses qu’il était extrêmement difficile d’expliquer. Que moi-même, je ne comprenais peut être qu’à moitié.

Dans un élan de douceur, le nœud que j’avais rapidement effectué sur ma serviette lâchait, et la voilà qui glissait, laissant désormais la simple serviette de Loan séparer nos deux corps.

Je croisais son regard, coupant ma respiration. Puis, je parcourais sa nuque de mes doigts fins, l’attirant vers le canapé, où je le laissais tomber. Toujours en silence, je continuais de l’embrasser, penchant mon corps sur le sien, affalé. Puis je descendais doucement dans son cou, le marquant d’une légère morsure d’amour, avant de continuer à parcourir sa peau, du bout des lèvres toujours.

La musique continuait de défiler, et par conséquent, de masquer ma respiration un peu trop accélérée, saccadée. Mon cœur et mon cerveau ne cessaient de me hurler tellement de choses que je parvenais à peine à comprendre ce que j’étais en train d’effectuer.

Je sentais un impétueux flux sanguin traverser l’entre-jambe de mon camarade, que j’écrasais légèrement de mon bassin. Je replongeais dans son regard retirant le dernier bout de tissu qui nous séparer, bien décidée à faire communier nos deux âmes, à transgresser cette enveloppe charnelle qui ne cessait d’émettre un tas de signaux à mon cerveau très fatigué.

Ce n’était évidemment pas la première fois que je me retrouvais là, prête à passer à l’acte, avec un garçon qui me plaisait. Cependant, avec Loan, c’était différent. Ça l’avait été depuis le départ, un peu comme une évidence, bien que ce genre d’idées ne plaisaient pas forcémment à mon esprit légèrement inconventionnel. Quoiqu’il en soit, je révélais à mon partenaire une douceur qui ne m’étais que trop peu familière, puis, dans un murmure que j’adressais à son oreille :

« Je veux pas te brusquer… Dis moi si… si tu veux pas. »

Puis je posais à nouveau un baiser au creux de ses lèvres, ayant profondément envie de continuer ce que je venais d’amorcer, consciente que nous venions de franchir une étape où il serait difficile de faire machine arrière. Et bien que mon estomac était tordu par la crainte d’être repoussée, retourné par les milliers de papillons qui le parcourraient, je me sentais étonnement apaisée dans les bras de mon camarade. N’aspirant plus qu’à assouvir ses tourments également.

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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyVen 8 Juin 2018 - 22:49


Après de nombreux mois passés en compagnie de sa camarade d'exception à enchaîner les bêtises, les cigarettes et les bières, le jeune homme s'était finalement laissé succomber à ses charmes d'autant plus qu'elle lui avait déjà volé son premier baiser, alors pourquoi pas son premier amour. C'était la suite logique des choses. D'une certaine manière ils s'étaient affranchis de leur passé si similaires en s'étant mutuellement avoués leurs fautes, c'était une sorte de nouveau départ et ce départ, Loan comptait le démarrer à ses côtés. Prenant alors son courage à deux mains, l'adolescent s'était rapproché de sa très chère amie dans le but de lui faire son premier pas en priant intérieurement de ne pas se faire rejeter. C'était bel et bien la première fois que le garçon s'adonnait à une action de la sorte et ses membres commençaient à trembler très légèrement, soulignant à la fois son manque d'expérience et de confiance en lui. Cependant il le savait très bien, si jamais il souhaitait faire ouvrir les yeux à sa camarade vis-à-vis de ses sentiments qu'il avait développé au fil du temps, c'était l'occasion ou jamais. Alors, inspirant une dernière fois du nez pour se calmer, il déposa un doux baiser sur les lèvres de Jun en lui faisant une délicate caresse du bout des doigts.

Son coeur s'était emballé, chaque pulsations étaient accompagnées de tremblement alors qu'il serrait son premier amour dans ses bras, souhaitant faire durer ce moment magique pour toujours. A sa grande surprise, son geste fut accepté et même retourné de manière amplifiée, créant un sentiment de bonheur intense dans le coeur du garçon. Ce baiser n'était pas que ceux précédents, ce n'était pas "pour rien" même si ce jeu avait durer très longtemps.

C'est à ce moment précis, comme pour s'ajouter à cette ambiance remplie de tendresse, sa serviette qui la couvrait auparavant l'avait quitté pour glisser jusqu'au sol, laissant respirer son corps dénudé et humide. Le simple contact de ses doigts sur sa nuque avait suffit à faire frissonner le rebelle qui n'arrivait toujours pas à s'habituer à ces gestes sensuels, malgré le fait qu'il les appréciait énormément. Jun avait un tel contrôle sur lui, c'était incroyable. Il se laissa donc tomber sur le canapé avant de l'inviter à prendre place sur lui, accompagnant son mouvement avec de nombreux baisers passionnés. Son corps se mit alors à réagir de lui-même face à la pression du bassin de son "amie", réaction qu'elle avait probablement sentie puisqu'au même moment elle retirait le dernier bout de tissu qui empêchait leur deux corps de se joindre.

Sa timidité s'était envolée, il avait entièrement confiance en Jun. Malgré toutes les horreurs qu'il avait pu apprendre à son sujet, il s'en fichait. Ce qu'elle était avec les autres n'était pas la même chose de ce qu'elle pouvait être avec lui. Sa camarade lui murmura alors au creux de l'oreille s'il était prêt à franchir ce pas. Elle ne semblait pas vraiment à l'aise avec cette question, cependant la réponse allait être prévisible. Comme pour essayer de le rassurer un peu plus, leurs lèvres se touchèrent une nouvelle fois et après avoir joué de sa langue avec la sienne, le rebelle lui répondit aussi bas.

« Je ... C'est ce que je veux ... Ne t'inquiète pas ... »

Le garçon soutenu alors son regard, un petit sourire rassurant aux lèvres et l'embrassa une nouvelle fois, fou amoureux. L'alcool dans son sang l'empêchait de réfléchir correctement comme par exemple si elle avait prévu une protection, ou même de lui dire qu'il ne s'était jamais fait dépister -car il n'avait pas forcément prévu de perdre sa virginité en vacance- mais le moment ne s'y prêtait plus. Ils feraient face aux conséquences plus tard, si conséquences il y avait.

Etant donné son manque d'expérience complet, Loan implora du regard son amie tout en lui caressant la joue du revers de la main. Bien évidemment il savait quoi faire, cependant peut-être qu'elle souhaitait faire quelque chose de plus avant de commencer leurs ébats amoureux. Intimidé, il leva les yeux vers elle et dit.

« Je te laisse ... J'te laisse me guider Jun ... »

Alors qu'il termina sa phrase, de son autre main, il descendait le long de son corps en partant de son cou fin, pour effleurer sa belle poitrine, glisser sur son ventre qui se soulevait au gré de sa respiration pour terminer vers son entre-jambe qu'il caressait timidement. Il avait tout simplement hâte et envie de ne faire qu'un avec elle, de lui montrer qu'il l'aimait réellement.

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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptySam 9 Juin 2018 - 6:37

Voilà qu’avachis sur le canapé du salon, complétements dénudés, nous étions loin de tout, enveloppés d’une bulle intime qui excluait tout le reste, laissant à nos deux esprits timides un vaste champ de possibles…

Je laissais mes mains parcourir de caresses son corps chaud, le sentant légèrement frémir sous la pulpe de mes doigts. Un léger sourire ne quittait plus mon visage, bien que légèrement anxieuse concernant ce que nous nous apprêtions à vivre, je me sentais plus joyeuse, plus allègre lorsqu’il me témoignait son affection.

C’était par ailleurs ce qu’il fit, de manière bien plus claire, et certainement involontaire, alors que je balayais la dernière couche de tissu qui séparait nos deux corps. Tentant d’apaiser les tensions que je sentais monter entre nous, je le rassurais comme je pouvais, l’assurant qu’il pouvait me signaler s’il désirait s’arrêter là. Néanmoins, il plantait à nouveau son regard dans le mien, et je laissais ce dernier envahir mon âme, avant de lui adresser un petit sourire rassuré et audacieux. Il me donnait son feu vert.

Je palpais délicatement sa peau, atteignant doucement la région de son bassin, tout en continuant de l’embrasser. Ce dernier, un peu troublé, continuait, implorant à sa façon que je me mette à le guider. Il était vraiment attendrissant, ça changeait complétement des relations que j’avais pu avoir auparavant. Cette fois-ci, il y avait tellement de sentiments qu’il m’était impossible de les discerner clairement, que les mots ne suffisaient pas à les clarifier, qu’il ne me restait plus que les gestes pour espérer les exprimer.

Presque contredisant ses propos, voilà que Loan prenait des initiatives, se mettant à caresser mon corps, commençant par ma poitrine, avant de s’aventurer dans des zones plus sensibles, qui devinrent particulièrement humides à son contact. Tout mon corps frissonnait et je sentais qu’une chair de poule n’allait pas tarder à coloniser ce dernier.

Le teint légèrement halé de mes vacances au soleil commençait à virer au vermeil, et remontant le long de sa cuisse, je m’emparais de son sceptre magique, m’amusant à l’astiquer avant d’y déposer un baiser. Puis, ce faisant, je remontais sur son torse, continuant les gestes amorcés presque frénétiquement, avant de me mettre à glisser mon bassin sur le sien.

Je pouvais sentir une sorte d’excitation liquide nous lier désormais, et c’était sans vraiment me poser de question, parce qu’à cet instant, tout paraissait simple et évident, que je décidais de monter son anaconda, ondulant mon corps sur le sien, exerçant une certaine pression sur mes genoux afin de contrôler mes mouvements.

L’espace d’un instant, je ressentais vraiment la sensation d’être comblée, comme si j’étais parvenue à atteindre mon ami, mais cette vision se floutait petit à petit, chacun s’adonnant à des plaisirs qui, bien que tous à l’origine du moment présent, nous faisaient partir dans des imaginaires distinctifs, l’alcool y contribuant.

Je continuais donc de le ramener vers moi, avec une force et une fougue qui m’étaient presque inconnaissables, comme si je ne pouvais plus m’en défaire. Cependant, fatiguant légèrement, je me relevais, en l’embrassant, changeant de position, le tirant vers moi de sorte à l’assoir sur le bord du divan. Je reprenais assez rapidement possession de son entrejambe, puis me replaçais, m’adonnant toujours aux mêmes mouvements, découvrant de nouvelles sensations, loin d’être déplaisantes.

Je laissais ma langue caresser la sienne, mes mains s’agripper à ses doux cheveux jais, ou descendre dans son dos, quelques fois sauvagement. Complétement absorbée par le bien être procuré, la douceur que je lui témoignais augmentait crescendo, laissant place à une sorte de frénésie affective, qui ne cessait d’augmenter les battements dans ma poitrine.

Et ma respiration se saccadant de plus en plus intensément, voilà que j'écrasais mon buste, dans un cri à moitié silencieux, contre con torse, lui déversant à présent toute l’étendue de mon amour.

Puis, après un temps suffisamment long pour reprendre mes esprits, je collais mon front au sien, plongeant mon regard océan dans ses yeux profonds. Encore une décharge électrique. Je prenais une grande inspiration, que je laissais s’échapper doucement, lui dirigeant un sourire, n’ayant pas la force de parler, ayant déjà tout exprimé. Maintenant, il savait...
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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptySam 9 Juin 2018 - 10:54


Les deux amants s'observaient les yeux dans les yeux, quelques secondes avant de passer à l'acte, assis l'un sur l'autre au creux du canapé qui allait devoir supporter leurs ébats amoureux. Leur peaux dénudées s'entrechoquaient et se frottaient l'une contre l'autre, renforçant se sentiment d'intimité, d'amour et de sincérité alors que le garçon pouvait sentir son amie vibrer sous ses douces caresses, parcourant de haut en bas son corps dépourvu de vêtement. Ses doigts vinrent terminer leur descente vers l'une des zones les plus érogènes de sa partenaire qui devint humide à son contact, provoquant un frissonnement chez elle qu'il put ressentir entièrement.

C'est alors que Jun commença à remonter le long de ses cuisses jusqu'à son membre pour le prendre dans ses mains et faire de nombreux mouvements de haut en bas avant de déposer un baiser délicieux à son bout, faisant soupirer de plaisir le rebelle qui découvrait et succombait au bonheur charnel pour la première fois de sa vie. Son souffle s'accélérait et ses yeux étaient rivés sur sa camarade qui remontait peu à peu jusqu'à lui, tout en continuant ses mouvements de mains si agréables. Fougueusement, il pressa ses lèvres contre les siennes désireux de continuer avec amour et passion leur relation fusionnelle si parfaite.

Aillant très bien compris son message, son amie se plaça donc au-dessus de lui pour lui monter dessus et finalement passer à l'acte. Cette sensation était à la fois étrange et plaisante pour l'adolescent, cependant il ne put s'empêcher de lâcher un léger cri de plaisir témoignant de toutes les émotions qui pouvait ressentir au moment présent. Après plusieurs instants à rester paralysé par la luxure, son bassin se mit à prolonger les mouvements de sa camarade qui semblait commencer à fatiguer, suite à la soirée singulière qu'ils avaient pu passer et tout l'alcool consommé. Loan se laissa attirer par elle, posant sa tête contre son cou alors que ses coups de bassin s'accéléraient petit à petit, fou amoureux. Mais c'est alors que son amie se releva, provoquant une légère déception au sein du garçon qui pensait ne pas voir été à la hauteur cependant ses soupçons furent très vite oubliés lorsqu'elle le tira vers l'avant du canapé, pour être un peu plus à l'aise quant à la position adoptée.

Elle se remit alors rapidement en califourchon sur lui, aussi désireuse que lui de continuer et l'embrassa passionnément, baiser qu'il rendit, toujours en jouant avec leur langues. L'une de ses mains était dans les cheveux givrés de sa camarade en train de les serrer tendrement, alors que la seconde avait enlacé le bas de son dos pour renforcer son étreinte amoureuse et la rapprocher encore un peu de lui. Leurs ébats s'accéléraient alors tout comme leur respiration, signalant que le bouquet final était sur le point d'arriver.

Le rebelle était sur le point d'imploser et n'avait même pas eu le temps de demander à sa camarade si c'était sûr de finir en elle qu'elle venait tout juste de terminer. Alors, à l'unisson et ignorant ses angoisses, il fit de même dans un cri sourd qu'il retint uniquement grâce au cou si attirant de son amie qu'il mordit sans trop forcer, faisant office de bâillon. Désormais ils étaient liés et, ivre d'amour, le jeune homme dévora du regard ses magnifiques yeux glacés des siens sombres. Un sourire se dessina alors sur son magnifique minois, sourire qu'il rendit en rougissant avant de la câliner éperdument, reposant sa tête sur l'une de ses épaules. L'amour avait fait place à la fatigue. Alors, l'adolescent se retira doucement d'elle -ignorant au passage le liquide qui en sortait et qui lui coulait par conséquent dessus- avant de glisser ses mains sous ses fesses pour la soulever et la porter, assez maladroitement, jusqu'à leur chambre commune.

Une fois arrivé, il déposa la demoiselle sur son lit et se coucha à ses côtés, tourné vers elle les yeux dans les yeux. Son souffle s'était ralenti, l'adrénaline en lui avait complètement disparu et un doux silence s'était instauré, silence qu'il brisa pour lui chuchoter tout en maintenant son regard.

« Je t'aime ... »

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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyMar 12 Juin 2018 - 18:19

Les étreintes que nous partagions avec Loan mêlaient tellement de sentiments que ce fut certainement l’une des plus belles nuits de ma vie, quand bien même ce n’était certainement pas la première que j’avais passé avec un garçon, à offrir mon corps, à profiter du sien.

Sans en être certaine, il me semblait que c’était sa première fois, et je le trouvais vraiment attendrissant ; tous ses gestes étaient si doux et agréables que ça changeait énormément, et les sentiments alliés au plaisir ne faisaient qu’intensifier cet instant plus que jouissif.

Et alors que dans un soupir plutôt bruyant, j’exprimais assez sauvagement à quel point ce moment pouvait m’être agréable, Loan en fit de même, propulsant un jet orgastique, délivrant les milliers de papillons qui tournaient au sein de mon diaphragme.

C’était ainsi que nos deux souffles plus intenses que la normale tentaient de s’apaiser. Sa tête au creux de mon cou, je continuais de caresser sa nuque, provoquant certains frissons chez mon partenaire qui m’amusaient. Puis, cet instant savouré, il se mit à s’agripper à mes cuisses, pour finalement me porter jusque dans ma chambre. Sans rien dire, je m’accrochais légèrement plus fort à son cou, collant ma poitrine à son torse, mon front à son épaule, je pouvais sentir son odeur qui me rassurait.

Il me déposa finalement sur mon lit, où il s’installait à côté de moi, plongeant ses yeux ténébreux dans les miens. Je me noyais dans son regard que je trouvais bien plus intense, bien plus fougueux que d’habitude -mais certainement était-ce simplement du à ma perception purement subjective.

Et alors que nous restions allongés, à faire naufrage dans nos regards respectifs, ce dernier se mit à murmurer les mots. Ces mots qui vinrent s’entrechoquer dans mon cerveau, qui faisaient s’accélérer ma poitrine à nouveau, qui annonçaient la noyade.

C’était certainement prévisible. Et pourtant, je ne m’y étais pas préparée. Je n’avais aucune idée de ce que je pouvais lui dire, et je me savais incapable de répondre favorablement à cette déclaration, qui pourtant, venait me toucher au plus profond de mon âme. Comme si elle y trouvait un échos, que je ne savais pas rendre oralement.

Et si j’avais un profond désir de tendresse, si tout ce à quoi j’aspirais, c’était vivre un amour paisible auprès de mon camarade, je m’en sentais tout simplement incapable.

Toujours en continuant de le regarder, silencieuse, je sentais mes jambes m’échapper, et mes membres se mirent à trembler légèrement. Mon visage à s’empourprer, et je restais là, stagnant, sans réponse aucune. Mon corps parlait à ma place, et je lui criais de se taire, sentant que je perdais le contrôle, que je n’avais plus du tout la main mise sur les choses.

Alors c’était ça l’amour ? Se sentir faible ?

J’étais tétanisée, mais je continuais d’affronter son regard, bien décidée à ne pas lui montrer mes faiblesses, à quel point il pouvait me rendre vulnérable. Et tout ça, c’était tellement paradoxal, parce que depuis que je l’avais laissé rentrer dans ma vie, je me sentais tellement plus certaine, tellement plus en confiance en général, et cette fois-ci, ce n’était pas du flan, je le sentais au fond de mon esprit, ce n’était pas juste une façade. J’avais tellement changé en un an, et il n’y avait qu’à ses côtés que j’apprenais à aimer vraiment celle que j’étais, à m’accepter, tout simplement.

Et alors que je continuais de le regarder, complétement perdue dans mes pensées, je revins peu à peu à la réalité... Son visage qui s’était légèrement flouté s’éclaircirait, et je tentais de lire dans ses yeux. Il devait se sentir très mal suite à ce silence que je venais d’instaurer. La chose à faire était si simple pourtant, il fallait juste répondre « Moi aussi », et le tour était joué, nous serions heureux. Ça paraissait tellement facile que ça rendait tout bien plus difficile, plus compliqué.

Je décidais donc de brutaliser une transition, fuyant la situation, comme à mon habitude. Je glissais ainsi sur le dos, visualisant mon plafond légèrement délabré, puis je lâchais un soupir, m’exaspérant moi-même de la fragilité dont je faisais preuve.

Je décidais donc de me lever, toujours silencieuse, pour aller me nettoyer dans la salle de bain, et disparaitre de son champ de vision, espérant peut être qu’il s’endorme à mon retour.

Une fois revenue, je m’installais à ses côtés, comme si de rien n’était, comme si je n’avais pas entendu, puis je le serrais fort contre moi, tentant de lui crier ce que je ne parvenais pas à exprimer, désireuse qu’il reste toujours à mes côtés.

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MessageSujet: Re: [+18] Hasta el alma rota (Loan)   [+18] Hasta el alma rota (Loan) EmptyMar 12 Juin 2018 - 23:53


Le coeur du jeune homme venait finalement de s'ouvrir pour la première fois depuis un très long moment, jamais auparavant il n'avait pu ressentir quelque chose de si fort pour qui que ce soit et pourtant, pour une fois il se sentait serein et l'espoir en lui était revenu à la vie. Ses mots étaient si infimes pour décrire une infinité de sentiments qu'il n'osait pas avouer, de peur d'être rejeté, de peur d'être trop lourd, de peur de ne plus ressembler à la personne que son amie appréciait. Mais ce n'était pas grave, rien ne l'était plus, puisque après tout ce qu'il venait de se passer, toutes ces révélations douloureuses mais inévitables, tout cet amour sensuel et son premier baiser véritable, il était certain. Certain de ce qu'il venait de dire, certain de ce qu'il allait arriver. Malheureusement, rien au monde n'aurait pu le préparer à ce qu'elle allait répondre. Ou plutôt, ce qu'elle n'allait pas répondre.

Ses yeux sombres étaient alors fixés aux siens galcés, si beaux si magnifiques, dans l'attente d'une réponse, d'une phrase, d'un simple mouvement de tête. Les secondes passaient et son visage se décomposait petit à petit, perdant peu à peu l'espoir d'entendre un "Moi aussi". Même un sourire, un simple sourire d'approbation lui aurait suffit ... Mais rien. Nada. Niet. Ce silence était douloureux, meurtrier, horrible mais ne voulait rien dire. Peut-être était-elle tout simplement trop fatiguée pour répondre tout de suite ? Peut-être qu'elle se rendait elle aussi de ses sentiments et était troublée ... ? Tout ce que le rebelle pouvait faire était se raccrocher à un espoir, en priant de toutes ses forces de ne pas être rejeté. Malheureusement, contrairement à ce qu'il pouvait penser plusieurs minutes plus tôt sa camarade se leva, sans briser ce silence destructeur qu'elle avait instauré, pour se rendre dans la salle de bain. L'abandonnant avec ses pensées tout aussi effrayantes les unes que les autres.

Lorsque Loan entendit et vit la porte se fermer, il s'était redressé et implorait du regard l'endroit où il vu pour la dernière fois son amie. C'était impossible. Tout bonnement impossible. Il ne comprenait pas. C'était incompréhensible. Une seule question résonnait dans son esprit brisé. Pourquoi ? Pourquoi tu m'y as fait croire ... Pourquoi ... Ses yeux étaient devenus humides, mêlant colère et tristesse à un puissant sentiment d'impuissance. Qu'avait-il fait de si mal pour mériter un châtiment de la sorte ? Elle ne lui avait pas refusé ce doux baiser, elle avait commencé à réchauffer l'ambiance ... Et maintenant, lorsqu'il avait enfin trouvé la force d'avouer ses sentiments si fort envers sa personne, elle l'avait abandonné. C'était incompréhensible.

« Jun ... »

Sa voix était faible, les larmes coulaient à flot sur ses joues rouges et son coeur était déchiré en deux. Il avait pitié de lui même, il se trouvait lamentable. Il avait eu tord d'y croire, les "happy endings" n'existaient pas sur terre ou du moins si elles existaient, il ne méritait pas d'en avoir une. Le dos de sa main vint se frotter contre ses yeux encore humides, pour lui faire passer cette tristesse et cette déception dans l'espoir de trouver le sommeil. L'adolescent ne comptait pas l'attendre car après tout, il ne représentait visiblement rien pour elle mis à part une conquête supplémentaire. C'était devenu un autre Kazuo de sa liste. Un mec de plus. Rien d'autre. Rien.

Sa respiration était rapide, saccadée et son coeur battait à toute vitesse mais pas pour les bonnes raisons. Replié sur lui même de son côté du lit, le visage face au mur, vidant une dernière fois toutes les larmes de son corps, le garçon entendit la bourreau de son coeur revenir dans la pièce toujours sans dire un mot. Elle s'était couchée dans le lit et l'avait pris dans ses bras, comme si rien ne s'était passé. Loan voulait hurler. Lui hurler dessus. Partir, partir loin et disparaître pour avoir été encore une fois si faible ... Mais il ne pouvait pas. Dans un élan de haine et de tristesse il repoussa son hôte juste assez pour pouvoir respirer librement, et être tranquille pour la nuit. Il avait mal. Si mal. Tellement mal. Elle ne comprenait pas toute cette douleur qu'elle lui avait procuré pour ne pas avoir dit de simples mots ... L'alcool avait disparu de son sang et, malgré cette soirée maudite il arriva à finalement trouver le sommeil, beaucoup trop fatigué. Il n'allait pas oublier ce qu'elle venait de lui faire, c'était gravé à jamais en lui.

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