₪ Académie Keimoo ₪ In a decade, will you be there ? |
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| Mamoutafantomax ! [Jude&Aka&zamizquat] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Mamoutafantomax ! [Jude&Aka&zamizquat] Ven 26 Fév 2010 - 4:28 | |
| Hyper Court'
C'est quelle avait la bougeotte la mammouth des cavernes. Le professeur à l'allure de grand enfant du raffermir sa prise sur le sac de patate qu'elle était devenue. Un grand guerrier revenant de la guerre avec le dernier mammouth existant sur terre. Et ce n'était pas pour déplaire à Akamu Dupreil. Pour qui la vie consistait essentiellement à une grande aire de jeux. Il manqua d'ailleurs de jouer à la marelle entre les convives, mais avec l'anorexique animal des cavernes sur le dos : impossible. Ce fut pour cette raison que le professeur reposa, sans douceur mais sans brusquerie la jeune demoiselle devant lui. Maintenant qu'il pouvait la voir en face, Akamu Dupreil devait bien avouer : il ne savait pas même qui était cette élève. Était-elle seulement élève ? Certainement pour se barbouiller ainsi. Avec un grand sourire bienveillant, la main de l'homme passa dans les cheveux de la jeune fille. Avant de regarder ses doigts, colorés par la même occasion. Manquant d'en rire, l'homme se pencha en avant et sans vergogne il embrassa les lèvres de l'animal des cavernes.
Et un pour la route. C'était sans doute le terme le plus approprié, bien que la différence entre les baisers donnés à sa fille et son cavalier soit grandement différent. Là, le professeur prit le temps d'embrasser chastement les lèvres fines de la barbouilleuse.
- On joue à plouf-plouf qui s'offre en premier le cadeau ?
Demanda l'homme avant de rire malgré lui sous son grand rideau. Qu'il était bête. C'était à lui de le faire non ? Les femmes des cavernes ne doivent pas savoir user de cadeau. Alors les mammouths encore moins. EN PLUS un mammouth qui se bat avec un hamster pour obtenir un mousquetaire qui n'a de l'épéiste que le surnom ? Non. Non. Non. C'est à lui de faire le premier pas. Il avait même fait mieux !
Akamu Dupreil venait tout bonnement de kidnappé la jeune demoiselle sans autre forme de procès. Et il semblait plutôt heureux de sa trouvaille. Il aurait eu sa fille, son fils ou un ami auprès de lui, Akamu aurait joyeusement dit : « Hey. Vous voyez bien que l'imagination n'est pas morte dans la tête de toutes les pucelles blondes. »
Sauf que Pucelle – il en sait rien. Et blonde – pas vraiment, là. Le message d'ensemble aurait néanmoins été sans doute assimilé ? A moins que ce ne soit le contraire ? Que l'assimilation devienne un message d'ensemble ? Un massage ensemble ? Pas encore, voyons. On vient juste de se rencontrer. Un mammouth anorexique et un …. En quoi exactement était déguisé l'homme ? Bah. Il avait pas pu tortue Ninja, il avait pas pu le reste. Il s'était donc déguisé en la simplicité même : en dieu !
Il était un dieu. N'importe lequel ferrait l'affaire. A moitié-prix même, ce serait toujours mieux que rien.
Après avoir embrasser l'étrange jeune fille, le professeur sortit de sa poche une petite boîte en bois. C'était à lui. Vraiment à lui. Il avait construit son cadeau de ses petites mains, comme son costume. Et comme le mammouth semblait l'avoir fait avec le sien.
Et non ! Non. Non. Il n'était pas un fantôme. Un dieu fantôme, peut-être. Mais un fantôme, tout seul. Non. Un fantôme, c'est nul. Ça passe au travers des murs, ça fait apparaître des tâches de sang, mais c'est coincé. Et Akamu est tout sauf coincé.
Doucement, Akamu défait le ruban autour de la boîte à musique. Il ne pouvait pas savoir que la fille devant lui était une amoureuse du skate et qu'elle se foutrait royalement de son cadeau. L'homme, plus lunatique que le soleil, venait de prendre une attitude plus calme. De lui-même, il ouvrit la petite boîte qui émit une douce et calme mélodie. Akamu Dupreil avait la manie du sculpter les gens.
Comme Quasimodo en haut de sa tour, il reproduisait l'intégralité des personnes qu'il croissait sur Keimoo. Ainsi, on pouvait y trouver un petit Kodaa, un petit Lun, un petit Jun, un petit …. Des squatteurs aussi, de ceux qu'il avait vu. Pas Jude. Jamais il n'avait fait attention à elle avant aujourd'hui.
Akamu découvrait la jeune fille pour la première fois, et par maladresse offrait un cadeau qui ne lui correspondrait certainement pas.
Le coffret de bois vernis contenait à l'intérieur un tissu de soie bleue, permettant de ranger mots doux, vis ou bagues selon le destinataire. Comme Akamu Dupreil n'avait pas su qui était sa cavalière avant d'arrivée au bal, ce n'était pas elle qui était au centre de cette petite boîte à musique. Akamu Dupreil y avait tout simplement un arbre, avec une balançoire où il avait mit une figurine de fillette garçon manqué, avec les lacets défaits, en train de se balancer;
Mal à l'aise, pas habitué à offrir de cadeau, l'homme murmura lentement :
- Je suis désolé. J'aurais su vos gouts, j'aurais certainement …
Il aurait certainement fait quoi ? Il aurait fait une figurine en forme de skate, montant et descendant. Il aurait mit le groupe préféré de Jude et il n'aurait pas prit la peine de faire cet objet qu'elle n'aimerait peut-être pas. Mais, c'est le jeu ma pauvre Lucette.
Akamu en rit, brutalement, regardant autour de lui.
- Je parie que la moité des filles ici espèrent trouver le prince charmant et que l'autre moitié croient l'avoir trouver. Allez Mammoutamm, tu es ma cavalière . Que dirais-tu d'aller danser ? Boire ? Chanter ? Baiser ? Ce que tu veux !
La ferme, Akamu.
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| | | Quinn Blackwood ● Université - 3ème Année - Comité des Elèves
Genre : Age : 33 Adresse : Appt. 34, (05) rue de la Chance, quartier HIRYUU 99 Multicompte(s) : Jin Ikeda • Racaille.
KMO :
| Sujet: Re: Mamoutafantomax ! [Jude&Aka&zamizquat] Sam 27 Fév 2010 - 0:03 | |
| [Yosh ! Incrustation made in Quinny ♥ Je ne fais que passer \o/ Y'a le mammouth qui m'a donné l'autorisation ♥]Le suite de ça \o/Quinn titubait toujours. S’étant aperçu avec dépit que son verre était vide, il avait en plus fait un nouveau détour par le buffet, donnant à sa démarche une allure vaguement sinusoïdale. Vaguement. Et il repartit donc à l’assaut de la foule, armé d’un deuxième verre de vodka-pomme. Au hasard de ses pérégrinations, il croisait une variété incroyable de costumes, dont certains défiait même l’imagination. Ce fut en à la sortie d’une négociation de virage particulièrement difficile – avec sauvetage in-extremis du contenu de son verre – qu’il tomba nez à nez avec le spécimen le plus intéressant. Et qui plus est, le couple le plus étrange qu’il lui avait été donné de voir sur son trajet. C’est vrai, quoi, c’est pas tous les jours qu’on peut voir un fantôme – ah, pardon, pas un fantôme, un dieu – offrir un cadeau à… Un mammouth ? Hum. Ça en avait tout l’air. Bref, ces deux là, il ne les connaissait pas, mais il les aimait déjà. Surtout le mammouth. Aussi parcourut-il les dernier mètre qui les séparait d’un pas décidé, et se planta-t-il devant l’animal, la regardant droit dans les yeux, et dit : « Je t’aime. » Quinn Blackwood, ou l’art de la déclaration. Il attrapa le spécimen par le col (la fourrure ?) et réitéra son exploit d’il y a cinq minutes : il l’embrassa. Une bonne chose de faite. Maintenant, il pouvait lui arriver n’importe quoi, il pouvait bien mourir sur place, il n’aurait pas de regrets. Il aurait au moins, une fois dans sa vie, embrassé un mammouth. Sauf qu’il avait oublié un détail. Le mammouth, il est accompagné. Il se tourna lentement vers l’individu enroulé dans ce qui semblait être un drap (dieu ou fantôme ? Telle est la question…) et le regarda droit dans les yeux. Enfin, à peu près, parce qu’avec son masque ainsi porté, c’était vraiment pas évident. Mais passons. Il le regarda presque dans les yeux, donc. Il entama sans préambule : « Détrompez-vous, très cher, je ne cherche point à semer la zizanie entre vous et votre partenaire… Seulement… Cet animal était bien trop époustouflant pour que je passe mon chemin sans même tenter de l’aborder. Et donc voilà. » Quinn Blackwood, ou l’art de la démonstration. N’empêche, c’était un bien joli dieu-fantomatique qui se trouvait là. Il réfléchit. Embrasser un mammouth est une chose admirable. Mais, dans le doute, ne vaut-il mieux pas embrasser aussi les individus à l’identité incertaine ? Certainement que oui. Sait-on jamais, en ne le faisant pas, on risquerait de passer à côté de quelque chose d’important. … A force de le fixer comme ça, il allait finir par avoir un torticolis. Les gens grands, ça devrait être interdit. Sauf quand ils sont beaux et qu’on a envie de les embrasser. Là, Quinn admettait qu’on puisse faire une exception. Surtout qu’il se trouvait précisément dans un cas comme celui-ci. Il réfléchit encore. … Et abandonna. Réfléchir, ça colle mal à la tête. A moins que ce ne soit la vodka-pomme. Il avisa son verre d’un air inquisiteur et… bu une nouvelle gorgée. Qui fut malheureusement la dernière. Il prit note en pensée : Aller chercher un autre verre. Puis, il déposa ledit contenant sur une table se trouvant miraculeusement à portée de main et entreprit de faire ce qu’il avait envie de faire. De sa main gauche, il attrapa un pli du drap, et il fit passer la droite sur la nuque de l’homme qui lui faisait face (à noter qu’il se tenait sur la pointe des pieds. Mais nous ferons l’impasse sur ce détail.). Et ainsi, pour la troisième fois de la soirée, il embrassa un inconnu qui n’avait rien demandé. Il est à noter cependant que, à mesure du temps qui passait, et du niveau d’imbibation de Quinn, la brièveté et la chasteté étaient de moins en moins au rendez-vous. Il passa donc un peu plus de temps que prévu dans cette position, avant de le lâcher et de s’écarter. Il esquissa un sourire. Puis, ayant à nouveau sortit sa flûte, il porta l’instrument à ses lèvres et fit demi-tour, jouant à nouveau cet air connu de lui seul. Après, c'est par là ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mamoutafantomax ! [Jude&Aka&zamizquat] Sam 27 Fév 2010 - 21:47 | |
| Si ce que tu as fait Akamu est "hyper court", je me demande ce que sera le "court"... Hey Jude...Elle passe par là, avant d’atterrir ici.Fière. C’est ce qu’était Jude, après ce fameux baiser chocolaté donné à un inconnu. Malheureusement, il y a toujours un point négatif. Ne pas avoir pu admirer la tête du cavalier de la jolie demoiselle. Dommage, mais ça n’empêche pas la fausse brune de rire aux éclats. Elle marchait à reculons, s’éloignant un peu plus de la jeune fille qu’elle venait d’embrasser, quand elle s’arrêta net. Bing. Heurter un poteau en pleine salle ! Il faut le faire. Lorsque l’anglaise se retourna et fit face à cet immense tuyau d’arrosage, ce dernier se mit à parler. Une apache de l’ancienne tribu des bananes trop cuites ? Visiblement, l’homme est aveugle. C’est pourquoi, dans un élan d’extrême politesse Jude ne répliqua rien. Le pauvre, il a déjà perdu la vue, s’il perd en prime son talent –ce mot est à lire vite- de déduction… Passons. Ce qui est vraiment incroyable dans tout cela, c’est à quel point la technologie est performante ! Un téléphone portable muni de centaines d’applications : banal. En revanche, un tuyau d’arrosage qui parle l’est beaucoup moins. Il faut croire qu’on ne peut plus arrêter le progrès. Et c’est sans même comprendre ce qui se passait que Jude Davis finit en sac à patate, en haut de cette antenne –après réflexion, ça peut être tout ce qui est long et fin- satellite. Oh. Un humain. Ou plutôt, un géant. Tu m’étonnes que la Skateuse l’avait pris pour un poteau, vu la grandeur de la chose. Un gratte-ciel façon humain. Sympathique. Et il faut aussi aller chercher une échelle pour pouvoir le regarder dans les yeux ? Et lorsqu’il a froid au cou, les nuages lui servent d’écharpe ? A demander. Quoiqu’il en soit, la blonde reprenait son costume de tous les jours. Un sac à patate. L’avait-il démasqué ? Certainement. Vue du ciel, la foule semblait impressionnante. Un carnaval… de Venise. C’est fou comme les gens veulent se faire beaux à un carnaval. Seulement, ils n’ont pas l’air d’avoir compris que lorsqu’on n’est moche, on le reste. Même déguisé. Aucun Skate en vue. Une évidence. Le monde est rempli d’incultes ! On ne le dira jamais assez. En haut de sa tour –c’est son cavalier, il lui appartient donc le temps d’un soir-, l’animal finit par redescendre. Un torticolis. Sûr que demain, elle en aura un ! Pourquoi fallait-elle qu’elle tombe sur un géant ? Un nain… C’est tellement plus mignon, tout ce qui est petit. Et voilà qu’il lui touche les cheveux. De plus, son raisonnement –même si Jude ne le connaît pas-, est absurde. Ses cheveux sont teints, automatiquement elle est blonde. Ou pas. Le roux aussi existe ! Jude Davis la Rousse. Ca sonne plutôt bien même ! De plus, elle irait parfaitement bien avec Kodaa… Deux Roux, si ce n’est pas d’un romantique ça ! A trop réfléchir, on ne se rend plus compte du présent. Il l’embrassait. Pourquoi pas après tout. S’était-il cependant mis assis ? Espérons qu’au moins, il eut senti les restes du gâteau au chocolat… - On joue à plouf-plouf qui s'offre en premier le cadeau ?Sans même attendre de réponse, le lampadaire sortit de sa poche une boîte en bois. Il y a des personnes comme ça. Celles qui se font les questions/réponses elles-mêmes. D’ailleurs, depuis le début de cette scène, Jude n’avait pas prononcé un mot. Peur de ce fantôme ? Sûrement pas. La Blonde préfère seulement observer cet étrange énergumène. Et puis, parler la trahirait sans doute. Son japonais était loin d’être parfait, de nombreux mots, parfois des simples, manquaient à son vocabulaire. Elle ne fait aucun effort. A quoi bon ?! Le Japonais n’est pas langue internationale. La sienne, si. Une vision des choses qui ne lui appartient qu’à elle, bien entendu. La fausse brune prit la boîte à musique des mains de son cavalier. En l’ouvrant, le mammouth anorexique entendit une douce mélodie. La musique, Jude aime. Pire que cela, elle adore ! L’analyse du cadeau continua en silence. Des personnages en tout genre… Tient, celui avec des lunettes lui dit quelque chose. Son meilleur ami : Kodaa. Enfin, quand on dit meilleur, on pense surtout au pire. Et un arbre. Oh. Quel narcissique ce cavalier ! Il s’est même représenté ! Il faut de tout pour faire un monde. Sauf des non skateurs ! Ca va de soit. Peu importe, de toute façon, ce cadeau ne convenait pas à Jude, elle le vendrait, ou l’offrirai à Kodaa puisqu’il est dessus. Et, parce qu’en tant que fille bien élevée on ne lui avait jamais apprit le mensonge, Jude déclara, avec son naturel tact : - C’est pas grave. Tu pouvais pas savoir que ça ne me plairait pas. Comme on dit, c’est l’intention qui compte.Foutu accent quand tu nous tiens. L’animal en était persuadé. Sur chaque mot qu’elle venait à peine de prononcer il s’était fait ressentir. Maintenant, on peut clairement lire sur son front : Anglaise. Oui et ? En y réfléchissant bien, l’avenir de Jude n’est pas en tant qu’actrice, mais plutôt en tant que Skateuse Professionnelle. Dans ses pensées, ou encore sur la Lune, ou sur Lun…, la Blonde sortit de ses songes lorsqu’elle entendit - Que dirais-tu d'aller danser ? Boire ? Chanter ? Baiser ? Ce que tu veux !Instinctivement elle se mit à sourire. Parfait ! Rajouter « Skater ? » et elle est au septième ciel ! Avec Sky’. Toutefois, elle n’eut pas même le temps de prononcer ce fatidique « oui », qu’un ivrogne lui déclara sa flamme. « Je t’aime. » Merci. Elle aussi, elle s’aime. Un bon point en commun ! Et il l’embrassa. Décidément, ce soir est la nuit des baisers volés ! La Blonde le fixa. Il portait un masque, assurément. Elle le regarda embrasser son compagnon. Sur la pointe des pieds. Ainsi donc cela vient d’être prouvé. Les grattes ciel humains existent. La preuve ici même. Le clown partit, une flûte au bec. Les lèvres du mammouth s’ouvrirent, laissant dévoiler son magnifique sourire maladroit qu’elle seule savait faire. Moment de silence. Reprendre le cours de la conversation, voilà ce que tenta d’effectuer la femme des cavernes après cette interruption plutôt amusante. - En fait, c’est pour toi.Elle lui tendit le bracelet de lin blanc que le jeune homme l’accueillant lui avait remis. Pour la Rose, son histoire se termina tragiquement. Une fois en main, Jude s’était empressée de la jeter. Les roses, ça a beau être jolies, il y a des épines, à ces trucs la. Et puis les fleurs, très peu pour elle. Repensant à la boîte à musique, Davis se dit que le moment d’offrir son cadeau venait de sonner. Digne, elle sortit de la poche de son sarouel un coton-tige rose. Ah ! Si elle n’avait pas pu se déguiser en coton-tige pour cause d’hygiène, en revanche, en donner un est une très bonne idée ! En effet. C’est à cet instant que tous, nous nous disons que cette phrase auparavant prononcée n’a pas été créée par hasard. « C’est l’intention qui compte. » Ca vient du cœur. Aussitôt utilisé, Jude s’empressera d’avouer ô combien ce cruel monde manque d’intellectuels. Il y en a peu : les Skateurs. Ce cadeau a donc un but. Qui plus est, est extraordinaire ! Souriante, elle espérait que l’immeuble remarque sa touche personnelle. Deux smileys sur chaque bout de coton. C’est après cela que l’Anglaise avait planifié de filer… à l’anglaise. Mais l’idée d’abandonner un rideau parmi tous ces couples en cette Saint-Valentin lui chiffonnait le cœur. Ne sachant que faire, elle choisit l’option de la facilité. L’alcool. C’est pourquoi, en tant que gentleman comme elle est, elle partit chercher un verre et une bouteille. Sur le chemin, elle rencontra bon nombre de gens déguisé selon elle, à l’identique. Au moins, on n’assistera pas à un combat de mammouth ce soir. De retour, elle tendit le verre vide au monsieur, et garda la bouteille pour elle. Bouteille où si l’on zoome, est déjà entamée. Mais Jude ! Et les alcooliques anonymes alors ? Tu comptes leur dire quoi ? Simple comme anticonstitutionnellement ! « Bonjour je m’appelle Jude Davis et je suis alcoolique. Mais j’suis pas nan plus comme vous, moi. C’est pour la bonne cause. J’allais quand même pas offrir une bouteille à ce fantôme ! Après, c’est lui qui ce serait retrouvé à ma place. Alors, been, j’ai préféré me sacrifier. »
Comme dans les films, le cercle se serait levé et formulera tels des robots ; « Bonjour Judeee. » C’est connu.
Passons. La bouteille à la bouche, l’innocente but une gorgée, cul sec. Quand elle leva les yeux au plafond, elle se rendit compte que le rideau l’observait. Un rideau qui a des yeux ! Vraiment comique. D’ailleurs, ses yeux gris la remplirent de nostalgie. Et les siens alors ? Eux aussi ils sont gris ! Pas cet immonde marron de cochon. Quelle idée de porter ces lentilles aussi ! Pour cacher son identité vous me dites ? Ah oui. C’est exact.
N’étant pas égoïste pour autant, Jude se décida à verser un fond du liquide dans le verre de son partenaire. Juste un fond. Ca devient vite saoule, ces choses là. Et puis… Et puis rien du tout. Déjà, il faut s’estimer heureux qu’elle ait partagé, parce que selon elle, l’alcool ne se partage pas. Chacun sa bouteille ! Oui mais là vous allez l’énerver en disant qu’elle pouvait tout à fait prendre deux bouteilles au lieu d’une. Oui mais là chut ! Il y a différentes règles avec l’alcool qu’on se doit de respecter. C’est un peu comme les dix commandements, sauf qu’ici il n’y en a que trois ;
Tu ne partageras pas. Tu n’en offriras pas. Seul toi tu bueras.
Admirable ! Après, si ce rideau souhaite être imprégné d’alcool, qu’il aille se le chercher lui-même. En plus, ça sent mauvais un rideau mouillé par de la tequila... Parce que Jude, c’était ce qu’elle buvait, de la tequila. Parce que Jude, elle aime ça. Parce que Jude, sa tête elle commence à tourner, un tout petit peu. Parce que Jude, elle est pompette.
Prenant la main de l’individu toilé, elle l’emmena vers la scène. Un mètre soixante six. Heureusement qu’elle n’était pas plus petite que ça ! Sinon, ce n’est pas la main qu’elle aurait pris, mais autre chose… Eméchée comme elle est, elle ne s’en serait même pas rendu compte. Mais moi, je vois. Et c’est bel et bien la main qu’elle tenait.
Arrivée à la scène, Jude lâcha son camarade, prit appui sur le rebord de la scène, et se souleva ridiculement de manière à être assis. Confortablement installée, elle posa sa meilleure amie la bouteille près d’elle, et demanda à l’assemblage de tissus :
- Tu viens chanter avec moi ?
Oui. Seulement et simplement. Oui, il ira avec elle. Oui il l’accompagnera pour un fabuleux duo. S’il répond non, Jude le kidnappera. Comme lui l’avait fait en début de soirée. Le problème, c’est que kidnapper un arbre, ce n’est pas évident. Alors, elle sera dans l’obligation de le couper en rondelles, à l’aide d’une scie. Et ça, je ne suis pas sûre qu’il survive. Mais ne parlons plus de cela, puisqu’il dira inéluctablement oui. C’était lui, qui le lui avait proposé en premier.
Un nouveau problème se posa ensuite. Chanter oui, mais quoi ? Pour Jude, elle ne connaît que des chansons anglophones. Ah. Et une chanson française et une autre espagnole. Des touristes passant quelques jours à Londres les lui avaient appris. Seulement voilà, en duo, les deux se doivent de savoir les paroles de la chanson. Par malheur pour la Skateuse, ou heureusement pour la foule, cette dernière n’a connaissance de la nationalité de son cavalier… Dans le cas contraire, aucun problème ne serait venu troubler sa tête, déjà tournante, et, immédiatement elle aurait sauté sur scène, prenant une basse pour accompagnement, et commençant sa chanson dans le micro posté face à sa bouche…
« J’ai la quéquette qui colle, J’ai les bonbons qui font des bonds. J’ai la quéquette qui colle, Dansons sur le pont d’Avignon. »
Comme la plupart des Français chantant des chansons anglaises, ceux-ci ne comprennent pas les paroles. Jude Davis est juste une Anglaise qui ne comprend pas les paroles d’une chanson française. Tout le monde sans exception, peut donc la pardonner. Cependant, cela ne se déroula pas ainsi. Et le problème est toujours présent. Torturant de plus en plus le cerveau d’une blonde.
- Tu veux chanter quoi ?
Mammuthus Judius.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mamoutafantomax ! [Jude&Aka&zamizquat] Dim 7 Mar 2010 - 1:07 | |
| Je répondrais deux fois plus vite la prochaine fois, Et deux fois mieux. D'autant la réponse est prête depuis quelques jours déjà.
Le chocolat, Akamu aime. Les baisers chocolatés, aussi. Les baisers sans chocolat, tout autant. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'Akamu Dupreil n'est pas un homme bien compliqué. Vous lui mettez une princesse entre les bras, il joue les princes voilés par un grand rideau. Vous lui mettez un mammouth entre les pinces et il joue les draps de fantômes. Ou les rideaux pour être exact. Ce qui n'a pas la moindre importance, car à moins d'être stupide : les fantômes n'apparaissent pas à toute une foule d'individu. Donc, puisque Akamu a embrassé différentes personnes aujourd'hui et qu'elles ont semblé le voir, il en déduit qu'il n'est pas un fantôme. Et comme sa cavalière a été embrassé, au passage, par un étrange luron qui mériterait de figurer dans le guide des fous dingues à inviter d'urgence dans toutes vos soirées afin d'égayer l'ambiance : on peut juger ceci : et même cela: Les femmes sont chiantes. Oh. Akamu Dupreil comprenait bien que ce n'était pas nouveau. Son ex-femme, avant Justine, était chiante. Justine était chiante, mais d'une manière acceptable. Comme cette gamine. Dix ans de plus, et Akamu tenterait de la charmer pour en faire sa troisième femme. Là, il craignait le détournement de mineurs. Parce que se retrouver au trou, ou au fond de la mine – pour une histoire de sexe, c'est vraiment stupide.
Vieillir. Quel ennui.
Aussi, le professeur se demanda-t-il un instant qui étaient les membres du comité des élèves qui avaient fait un tirage au sort aussi débile pour mettre les élèves avec les professeurs. Les adultes avec les enfants. Les garçons avec les filles. Pardon, le dernier point était logique ? Faux. On fantasme bien plus sur les couples lesbiens. Cherchez sur internet : lesbiennes en chaleurs. Vous trouverez plus de résultat que dans : couple hétérosexuel un jour de canicule. C'est certain.
J'ai fait le test sur le logiciel de recherche google : Résultats 1 à 10 sur un total d'environ 719 000 pour Lesbienne en chaleur (0,16 secondes) Résultats 1 à 10 sur un total d'environ 1 760 pour couple hétérosexuel un jour de canicule (0,23 secondes)
Nous sommes bien d'accord. Des couples homosexuels auraient été bien mieux. De toutes manières, le fantôme se serait sans doute tout de même retrouvé avec la fille mammouth. Car jusqu'à preuve du contraire, ils étaient liés par ….
Le cadeau ? Oui. Pardon. Akamu offrit son cadeau. Dans un magnifique monologue. Normal, pour un professeur. Un cadeau à coté de la plaque, qui fit sourire l'homme quand il entendit la réponse franche de sa jeune camarade.
- C’est pas grave. Tu pouvais pas savoir que ça ne me plairait pas. Comme on dit, c’est l’intention qui compte. - Faux. L'intention d'offrir un cadeau, m'aurait-elle suffit, je vous aurais dit : « J'avais l'intention de vous offrir un cadeau, mais sachant qu'elle compterait plus que ce dernier, je vous offre mon intention. » et j'aurais économisé du temps.
La boîte à musique est refermée et elle est encombrante. Akamu en sourit en coin.
- Je vous propose d'aller vous débarrasser de ce goût chocolat à la bouche, et d'en profiter pour l'offrir à quelqu'un. Une cavalière qui a les mains encombrées, c'est gênant.
Quant à l'accent, le professeur s'en fichait. TOUT les élèves de cette académie avait des accents. Lui-même avait l'accent français, et surtout, il venait d'un lycée anglais. Celui-là même ou se trouvait Kodaa Lewi's, Lun Marv et compagnie. Non seulement, il avait été leur professeur mais il s'était montré favorable à leur renvoi. Sauf à celui de John machin, dont il ne se souvenait plus le nom : Il était persuadé que Lun Marv était le responsable. Et il avait raison.
Akamu Dupreil n'aurait sans doute pas accepté l'échange au Japon, d'ailleurs, si la plupart de ses anciens élèves n'étaient pas arrivé ici. Enfin, anciens élèves pas vraiment. Il les voyait au collège, lui enseignait au lycée. CQFD, ils ne rencontraient jamais.
Autre sujet. Car si la Lune vient faire chier son monde, alors qu'on est à l'intérieur et qu'on peut pas la voir, c'est bien compliqué. Enfin, si. On peut voir Lun affalé sur le canapé comme un pauvre déchet. Mais si Akamu Dupreil le voyait, il l'enverrait soit dans une chambre d'hôpital, soit dans une chambre d'hôpital. Dans les deux cas, le mammouth devrait l'accompagner. Terminer la soirée à l'hoto ? Bof.
Bah quoi ? C'était sa cavalière. Akamu Dupreil n'avait pas prévu de s'en séparer. D'ailleurs, il avait prévenu du menu : On Danse. On Bois. On Chante. On Baise. On fait ce que tu veux.
D'ailleurs, la jeune fille ne respecta pas le programme puisqu'elle offrit une sorte de machin blanc : un bracelet quoi, en lin. Un instant, le professeur demeura septique. Une sorte de rituel débile des soirées d'étudiantes japonaises ? Super sympa. - En fait, c’est pour toi. S'en suivit un second cadeau. Que le professeur regarda avec une certaine curiosité, limite enfantine. Un coton tige. Ok, ça c'est facile. Rose, pourquoi pas. A la fin de la soirée, peut-être même verrait-il des mammouth rose. Avec des dessins ridicules dessus, lui souriant.
Comme Akamu Dupreil est un homme poli, il sourit aussi au coton tige. Il manqua de lui dire bonjour, mais s'abstient devant quelqu'un. Et ça, au contraire de la boite à musique, c'est à facile à transporter. Le professeur prit donc le coton tige et le mit derrière son oreille, on sait jamais, si elle était sale : hop, il était prêt à dégainer. Mieux que Lucky-luke.
« C'est …. utile. » Informa le professeur.
Suite à cela ou cela étant la suite, sa partenaire disparu chercher de l'alcool. Le professeur en profita pour scruter chaque personne se trouvant dans la salle. Allant voir celles qu'il connaissait, et celles qu'il ne connaissaient pas. MAIS PLUS IMPORTANT : cherchant des yeux, sa fille qui avait disparu.
Le Zorro aurait-il fait disparaître sa fille dans une des salons privés du haut ? Où allait donc le monde. Mais déjà la jeune fille arrivait, servant Akamu dans un verre. L'homme regarda le dit verre avec un coté très septique. Ce n'était pas sensé être proportionnel à la taille ? C'est à dire que le verre soit pour le moucheron de type paléolithique, et la bouteille pour le lampadaire.
Ils avaient bu. Que restaient-ils dans la liste des choses importantes à faire ? On Danse. On Chante. On Baise. On fait ce que tu veux.
Cela dit, avant :
Le professeur attrapa la bouteille de la main de la jeune fille pour la portée à sa bouche. Car selon ses propres commandements :
Ce qui est aux autres, est à toi. Bouteille à tes lèvres, toujours tu porteras. Sacrifie-toi pour lui et bois – Style Roméo et Juliette. Il jouait le rôle de Juliette. Et le mammouth celui de Roméo. Parce que Roméo, il doit être de l'âge de pierre pour ne pas avoir pensé à simplement prendre la fuite avec sa Juliette.
SAUF. Que c'était de la téquila. Or, Akamu n'aimait pas trop la téquila. Il rendit donc la bouteille, un peu plus vide qu'auparavant (et non au paravent, puisqu'il la rendit au mammouth).
SAUF QUE.
Voilà, la jeune fille décida de conduire Akamu Dupreil sur scène pour chanter. Vous me direz, l'ancien boulot d'Akamu, c'était d'être chanteur. Certes. Il était connu. Certes. Il était prof de chant, aussi certes. MAIS Akamu Dupreil ne chantait pas le japonais. C'est pourquoi, en regardant dans la liste des chansons, son visage demeura tout à fait inquiet. Chanter. Sans souci. Chanter quoi ? Gros souci. Il aurait bien prit n'importe quel titre au hasard. Après tout, il s'en fichait mais la gamine semblait y porter de l'intention.
Comme le professeur ne voulait rien imposer et qu'il était d'une joyeuse humeur. Il l'était toujours, cela dit. Akamu Dupreil n'était jamais de mauvaise humeur, ou cette durée de temps ne dépassait pas les trois secondes dans la journée. J'ai tout mangé le gâteau, j'ai tout fumé …. Pff. En France, il aurait chanté les bêtises.
« Disons … »
Pourquoi tant de titre à la con ? Akamu Dupreil n'était pas venu chanter à un concert. Il n'a pas envie de s'appliquer, ou de montre une voix divine. Il s'en fiche totalement de ce qu'on pense de lui. Avec ou sans masque. Toujours pieds nus ou en tongs, il a naturellement l'air plus déguisé qu'aujourd'hui.
Le professeur, derrière le mammouth, pour lui permettre de lire le bouquin, se penche un peu sur le coté pour lui embrasser la joue.
« Prends celle que tu veux, je suivrais. Mamouthesse anglaise ! »
Au final. Ça avance pas ce sujet.
Le professeur s'est rendu sur le haut de la piste de chant, attrapant au passage la main de Jude. Il lui passe un des micros qui s'y trouvent, il en prend un autre. Et avant même de chanter, il la regarde calmement dans les yeux.
« On a oublié de danser …., mince ! C'est ennuyant, non ? »
Non, pas vraiment, Akamu. Un rire. Le professeur aime bien rire. Je ne devrais même plus l'écrire. Il rit tout le temps. Pour un oui, ou pour un non. Contrairement aux autres adultes, Akamu rit en permanence. Il trouve que les autres sont comiques : Charles est comique, Lun est comique. Kodaa est comique.
Et ce mammouth l'est d'autant plus actuellement.
Et sa main abandonne le micro pour le laisser à la jeune fille, préférant prendre la bouteille. Pas fou, l'animal. Mais …
On va dans le sujet chanson et on revient ici ensuite ?
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