Autmun's coming back for one night..

Invité

Salade de fruits,
Jolie, jolie, jolie
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère..

Ouais enfin pour le moment, faut plutôt qu'elle lui plaise à lui. Et ça c'était autre chose. Oui, parce que le Kodaa il est caractériel. Et une fois avoir fumé, bu et mangé rapidement, il alla chercher sa cavalière. Elle se trouvait au buffet. Habillée de marron, de feuilles et de manière automnale, elle portait donc son nom très bien. Merci les organisateurs pour ça. Ca aidait pas mal pour la recherche. Pratique et utile, bien fait finalement.

- Autumn?

Alala, quand Kodaa sort sa voix grave et suave.. Déjà c'est une arme redoutable pour séduire, et ça en fait donc chavirer plus d'un et plus d'une. Et là si la personne lui convenait, il l'utiliserait toute sa soirée et plus si le besoin est. Malheureusement, il s'agissait d'une fille. C'est vrai que Kodaa n'en avait pas eu depuis un bout de temps.. Mais il s'en contentait. Il remarquait qu'avec le temps il préférait plus les garçons que le filles. Et oui. Désolée de vous décevoir mesdemoiselles, mais fallait pas tomber amoureuse de Kodaa. En plus c'est un salaud! Alors c'est vraiment pas le bon plan que de flasher sur lui. Mais bon vous êtes un peu cruches.. On vous en veut pas. Ça arrive souvent..
Et bref, là Kodaa devrai attendre d'en savoir plus avant d'avancer plus.. Mais pour avancer il fallait offrir les cadeaux.. Chose qui n'était pas aisée vu que Mademoiselle semblait ignorer notre beau Roméo d'un soir. Mais peu importe elle faisait ce qu'elle veut.. Après tout il l'obligeait pas à être sa cavalière.. Et puis quitte à garder les cadeaux.. Ah non! C'est vrai.. Il fallait obligatoirement les offrir.. Mais pour le moment, il avait qu'un fichu panier en osier avec la description de sa cavalière.. Utile, utile tout ça dites-donc. Peut-être pourrait-il faire comme à Halloween et le remplir de bonbons. Au fond, Halloween et la St-Valentin, c'est un peu la même chose.. A Halloween on trouve des bonbons, et à la St-Valentin des compagnons.. L'un dans l'autre, c'est la même chose!

Méfie-toi quand même,
Parce que la chance,
Elle tourne.

En espérant que rapidement, la chance tournerait en la défaveur de cette jeune demoiselle et en la faveur de Kodaa. Pas qu'il voulait pas d'elle, mais bon une Dame Nature version Automne, non merci quoi.. Ce serait si bien s'ils venaient à sympathiser ou même si lui, venait à s'en aller.. Oui l'un dans l'autre, ça n'a rien à voir.. Mais bon. Il n'avait pas fait tous ces efforts pour.. Cette jeune fille.. Et puis au Diable les règles, vive le coup du "J'te lâche". C'était méchant, mais on l'avait dit.. Kodaa es un salaud.. Et en y pensant, Kodaa il aurait très bien pu faire comme Judas.. Crucifier tout le monde.. Jésus, ouais c'est qu'un mec.. Mais à l'époque, c'était déjà beaucoup.. Parce que c'était quelqu'un d'important.. Vous imaginez vous si on crucifie Bouddah?! Mais c'est l'Anarchie la plus totale!! on court droit à la catastrophe! Que dis-je?! A l'apocalypse!! Bref, on s'en fiche pas mal de tout ça. C'est la St-Valentin oui ou non?! Oui?! Bee alors. Mais bon quand même

Il faudra bien qu'un jour ou l'autre,
J'te crucifie.

Kodaa se posta, droit devant sa cavalière. Oui parce que la moindre attitude banale et habituelle pourrait vous trahir.. Donc tout est bon pour passer inaperçu et surtout méconnaissable. Était-il présentable au moins?! Nan parce que c'est bien beau de s'être déguisé mais si ça rend mal.. Ça n'a plus aucun intérêt.. Peut-être ne ferait-il pas d'effets à cette fille. Ce qui en soit n'était pas plus mal. C'était mieux d'ailleurs. Mais un peu de galanterie ne ferait aucun mal à personne.

- Tu veux à boire??

On évite l'humour aussi.. Alala tout le temps sur ses gardes ça commence à être pénible.. Prions mes frères pour que cela se termine vite.

Invité

Elle n’avait pas entendu l’appel de son cavalier. La jeune fille s’était plongée dans l’observation du Chaperon Rouge en face d’elle et lui parlait tranquillement ou plutôt lui adressait la parole en faisant une petite blagounette dès le départ pour installer le dialogue. Comme le font les gens normaux, quoi !
Un sourire rempli de profonde mélancolie restait systématiquement planté sur son visage. L’automne, pour elle, c’était une saison mélancolique alors, pour jouer son personnage, elle voulait essayer de garder ce constant air de douceur mélancolique. Et pour l’instant, elle y arrivait bien mais il ne fallait pas qu’elle tombe sur un abruti comme cavalier qui l’enquiquine de trop sinon le naturel reviendrait bien vite au galop et la charmante Dame Nature risquait de se retransformer en la punk à l’allure parfois un peu trop dangereuse. Ce serait fâcheux, n’est-ce-pas ? Fin… Surtout pour cet abruti parce qu’elle, elle s’en fichait. Pour changer.
Pourtant… Elle voulait savoir à quoi il ressemblait. C’était une petite curiosité comme ça qui serait satisfaite dès le premier regard pour lui donner sa sensation habituelle d’ennui profond et elle se lasserait sûrement bien vite de son compagnon pour aller fumer un peu. Instinctivement, elle chercha dans une poche bien dissimulée de son costume si le paquet de clopes était bien là. Oui. Elle sentit également le papier froid du cadeau qu’elle devrait offrir à son cavalier. Eh bah voilà, elle avait déjà envie de fumer maintenant et ça risquait de la rendre facilement irritable… Elle voulut fausser compagnie au Chaperon Rouge pour aller fumer dans un coin et ouvrit la bouche mais fut vite coupée dans son élan :

- Tu veux à boire??

Hein ? Elle regarda un moment le jeune homme face à elle, sans vraiment le voir et plutôt en se demandant ce qu’il voulait. Il la draguait ouvertement, là ?
Après quelques secondes de réflexion, elle se rappela qu’elle devait attendre son cavalier. Et que ce jeune homme devait sûrement être lui. Mais comment en être sûre ?
Être sûre de quoi ? Voyons Morphée, depuis quand te soucies-tu de ce genre de détails inutiles ? Oui, c’est vrai que pour elle, le principal n’était pas de savoir si c’était son Valentin ou non, c’était de pouvoir trouver quelqu’un à larguer pour aller tranquillement dans un coin.
Elle se permit de le détailler tout de même – on ne sait jamais – avant de se décider à lui répondre de sa voix rauque :

« Oui, je veux bien, merci. »

Elle lui servit un sourire « spécial-pauvre-cruche-tiens-voilà-dans-ta-tronche ! » avant de l’observer plus attentivement. Une grande cape bleue nuit, un masque blanc avec des yeux rouges et des gants blancs avec des faux ongles rouges. Mouais… C’était mieux que le coup du prince ou du Neko mais ce n’était pas encore ça parce que franchement… On aurait pu se passer du fantôme travestit, hein.
En plus, la manière d’aborder, ça faisait vieux dragueur… Elle s’attendait à la phrase : « t’as de beaux yeux, tu sais ? ».
Naturellement, la punk qui était de nature plutôt je-m’en-foutiste et égoïste à souhait n’avait ni remarqué le ton de sa voix suave et charmeur qui avait l’air de bien plaire à une greluche habillée en princesse dans les environs qui le fixait avec des yeux remplis de profonde admiration. Et encore moins toute l’assurance que dégageait ce jeune homme énigmatique. Qu’elle était désespérante ! De toute façon, ça ne lui aurait fait ni chaud, ni froid. Car une Morphée amoureuse et charmée, on ne connaît pas.
La russe finit par lui dire de sa voix hachée et décapante qu’elle essayait d’adoucir au maximum avec ses grands yeux faussement innocents :

« Donc tu dois être mon Valentin ? Je dois te donner un signe de reconnaissance. »

Et là, elle sortit les AFFREUX pendentifs roses, ces abominations qui ne devraient même pas exister pour lui en passer un avec un air béat d’admiration :

« Ils sont adoraaaables n’est-ce-pas ? »

Zut. Elle venait de prendre un accent ironique dans sa phrase et essaya de se reprendre tant bien que mal en reprenant un air niais qui n’en paraissait que plus ironique à la fin.
Ah que c’était dur de paraître stupide !
La jeune fille passa son collier autour de son cou et laissa le pendentif pendre dans son décolleté assez impressionnant puis elle enroula un doigt autour d’une mèche de sa couette supérieur en essayant de faire penser à un geste plutôt naturelle et elle lâcha un long soupire mélancolique.

« Pour me nommer, je pense que tu sais que j’ai pour surnom Autumn. »

Elle avait dit ça de manière plutôt stoïque et se reprit aussitôt en parlant comme une adorable petite idiote de groupies de première classe en prenant pour inspiration celles qu’elle avait souvent vu traîner dans les couloirs à l’affut d’un Populaire ou d’un Sportif :

« Et toooiii ? Comment est-ce que je pourrais t’appeler ? »

L’espèce de fée de l’automne lui fit alors un grand sourire charmeur et éclatant qui ne pouvait pourtant pas laisser échapper une espèce de sensation de dangerosité. Comme s’il était inscrit sur le front de la Muse : « Attention, danger. ».
Eh bien, Morphée n’avait jamais dit être une comédienne parfaite, elle ne l’avait d’ailleurs jamais pensé et elle semblait avoir beaucoup de mal à tenir son rôle ce qui semblait la rendre encore plus effrayante qu’à l’ordinaire. Elle se demanda vaguement si elle n’allait pas effrayer son cavalier et s’il n’allait pas se mettre à s’enfuir avant de se dire que de toute façon, qu’il reste ou non… Elle s’en fichait.

Invité

Slow down, you move too fast.

Bon d'accord, sur le coup Kodaa avait pas assuré, mais alors pas du tout! Le coup du "Tu veux à boire?!" Ridicule Mais alors puissance dix mille! C'était ringard au possible, et franchement vieillot. Alors là! On atteignait des sommets, mais gigantesques dans la connerie! Ouais enfin bon la fille lui plaisait pas particulièrement et puis le coup du "Dame est fort belle, comme à son habitude (?)" ou "Gente Dame, m'accorderiez-vous cette danse?" Voilà quoi.. C'était pas trop Kodaa même si ça l'aurait bien fait rire de parler ainsi. Mais peut-être qu'elle voulait qu'on lui parle ainsi. Ouais ben tant pis pour elle, elle aurait du le dire plutôt.

« Oui, je veux bien, merci. »

Okay. Bon c'est partit, direction les boissons. Bon il fait simple, un verre du cocktail, que ça lui plaise ou non, c'est le même tarif pour tout le monde. Il alla donc chercher une boisson. Oui, lui il avait pas spécialement soif. Il voulait surtout s'en aller voir s'il n'y avait pas d'autres personnes dont la conversation irait plus loin que de simples paroles banales et hypocrites.. Oui on sentait bien que son interlocutrice en avait rien à outre d'être ici, avec lui. Il revint, le verre à la main et le lui tendit. Alala, il avait vraiment l'air fin avec ce panier en osier à la main.

« Donc tu dois être mon Valentin ? Je dois te donner un signe de reconnaissance. »

Oh non! Tout mais pas ça! Pas ces signes de reconnaissances.. Bon surtout que comme il ne connaissait pas le personnage, il ne savait pas à quoi s'attendre.. C'aurait été Jude, il se serait attendu à des trucs hyper drôles et donc hyper nases. Oui parce que Jude et Kodaa, leur vision, c'est un peu la même au fond. Il saurait ce qu'il avait à faire si jamais, et ce serait certainement le cas, le cadeau ne lui plaisait pas et s'il venait à vouloir changer de compagne.

« Ils sont adoraaaables n’est-ce-pas ? »

Oh nooooooooooooooooon! Cri de désespoir. Pas de rose!! Aaargh! Là Kodaa n'avait qu'une envie, se suicider et tuer juste avant sa cavalière. Bon il ne fallait pas la frustrer. Va pour le porter, amis au niveau du poignet en bracelet, donc par chance, caché dans la manche. Un collier, passe encore, quoique ça dépend du pendentif.. Mais là! Rose quoi!
On sentait bien l'ironie dans sa voix, à elle aussi. Mais pourquoi faisait-elle ça?! Ça n'avait aucun sens! Et surtout, si elle n'était pas elle même.. Ça n'avait STRICTEMENT aucun intérêt. Et puis son rose fushia bonbon là, ne s'accordait ni avec son costume marron ni avec celui de Kodaa, bleu. Mais alors là! Comble du mauvais goût, oui! En tout cas, il pouvait bien lui reconnaitre une qualité. Elle jouait parfaitement bien la comédie, quoique son masque la trahissait parfois. Kodaa, lui, non, il ne jouait pas la comédie, suffisamment pour ne pas être reconnu, nuance.

« Pour me nommer, je pense que tu sais que j’ai pour surnom Autumn. »

Oui et??

« Et toooiii ? Comment est-ce que je pourrais t’appeler ? »

Oh non. Mais faites-la taireeeeeee! Son air béat qui n'en est pas un.. Grrraaaw! Ça énerve plus que ça ne charme. Et puis on est quand même à la St-Valentin, au Nouvel An chinois.. Enfin dans des fêtes où on célèbre le bonheur, la joie, l'amour.. Pas l'énervement..
Sinon pour répondre à sa question, l'Homme sans Nom, ça gérait pas mal. Quoiqu'en fait.. Nan. ANONYMOUS. Ouais, ça non plus. Nan mais un Kodaa sans nom c'était parfait.

- On ne m'appelle pas.

Voilà, ce qui était dit, était dit. Et c'était mieux ainsi. Les signes de reconnaissances donnés, c'est bon, elle pouvait s'en aller. Lui aussi, ceci dit.

Got no deeds to do
No promises to keep.

Pas de promesses faites lors de cet échange bref des signes, c'était parfait. Il n'avait plus qu'à faire genre il va fumer et hop hop hop, il s'en irait. Quoique s'il s'avérait que cette mystérieuse cavalière, à la voix rauque, fume, ses plans seraient déjoués. Et ça c'était pas bien.
Il ne savait que faire et attendrait quelques temps pour voir qui des deux partirait en premier.

Invité

Le fantôme travestit répondit simplement :

- On ne m'appelle pas.

Avant même qu’elle ne puisse retenir sa langue, la jolie fée, toujours en gardant son air de groupie en chaleur lui répliqua un peu trop cyniquement :

« Et un fan des collections Harquelins, un ! »

Cette fois-ci, elle ne fit rien pour se rattraper et laissa son sourire se pervertir en masque d’ironie totale. C’est vrai, quoi, elle essayait de faire des efforts pour se faire passer pour la parfaite groupie qui devait normalement plaire à ce genre de garçons et il se permettait de se laisser aller ?
La russe le fixa un instant et les pièces du puzzle commencèrent à s’assembler. Elle inclina légèrement la tête sur le côté en le jugeant du regard puis se dit qu’il devait sûrement être un sportif ou un populaire du lycée car elle remarquait enfin la trop grande assurance qui émanait de lui, ses répliques stupides de vieux dragueurs et d’autres choses du genre…
Mais peut-être se jouait-il aussi d’elle. Aussi, elle se demanda si elle devait garder son masque de groupie ou si elle devait laisser revenir le naturel au grand galop parce que là, elle devait passer pour une psychopathe bipolaire très dangereuse. M’enfin, sa réputation, elle s’en fichait.
Elle décida que de garder sa couverture avec ce genre de personnage ne servait à rien et finit par lui dire, une dernière phrase à la sauce greluchienne :

« Alors je vais t’appeler Harlequin, mon cher Valentin. »

Comment la jeune russe pouvait connaître ces livres de la bibliothèque rose ? Tout simplement parce que sa mère était une fervente admiratrice de romans à l’eau de rose et qu’elle possédait toute la collection dans sa bibliothèque. Elle avait bien essayé de faire découvrir « une passion orageuse » ou pire « au service de l’amour » mais la jeune punk n’avait pas réussi à lire un chapitre avant de s’endormir sur cet immondice de conneries au grand désespoir de sa génitrice. Ce n’était pas de sa faute si elle se fichait éperdument que Carla aime Brandon qui aime Sheila qui est désespérément amoureuse de Ken qui aime Carla…
A ces pensées, un air blasé prit place sur le visage de Morphée qui fixait le garçon sans vraiment le voir puis un sourire ironiquement amusé le remplaça tandis qu’elle continuait :

« Bon… Le rôle de la pompom girl en chaleur commence à ne plus vraiment m’amuser alors je vais contenter de mon masque physique pour ce soir et tant pis si ça ne te plaît pas, t’iras voir ailleurs si j’y suis. »

Charmant, simple et clair. Comme notre jeune punkette. Elle lui offrit un de ses habituels sourires dangereusement éblouissant, ne cherchant absolument pas à le séduire mais plutôt à lui faire comprendre le message et se mit à fureter dans ses poches en continuant d’un ton trainant :

« Mais avant que tu ne t’enfuies…Il faut que je te donne… Le cadeau… »

Pour elle-même, elle lâcha une phrase en russe :

« Где это? » (phonétique : guedié ette*, traduction : où est-ce)

Elle ne l’avait pas fait tomber quand même ? Se mordant la lèvre en continuant ses recherches, plutôt agacée par la chose, elle finit cependant par le trouver et se retint de lâcher une nouvelle phrase en russe :

« Ah voilà. Tiens. »

Le paquet soigneusement emballé dans du papier cadeau aux couleurs marron et dorés était là avec sa petite étiquette où il était écrit, à l’encre dorée : « Autumn ». Inutile de préciser que la jeune fille s’était beaucoup entraînée pour écrire parfaitement ces lettres puisque ce n’était pas son alphabet habituel mais bon, la jeune punkette, artiste dans l’âme adorait se donner des défis. Même inutiles. Et elle y était donc arrivée.
Elle lui tendit le paquet qui contenait un zippo en relief avec une main sur la partie supérieur qui prenait une carte dans un jeu :

Spoiler:

Il ne fumait pas ? Tant pis. Il n’aimait pas le graphisme, tant pis aussi. C’est vrai, quoi, elle s’était déjà donné la peine de lui acheter ça alors en plus s’il gueulait… Pourtant, la jeune punk ne pu s’empêcher de dire :

« En espérant que tu fumes… »

Lorsqu’il ouvrit le paquet. Et ce, en détournant la tête et en parlant presque avec une voix un peu coupable. C’était qu’en fait, la jeune fille était plutôt maladroite dans les rapports avec les autres. M’enfin bon, ça lui donnait un air presque mignon… Non ?

Spoiler:

Invité

Poum chak c'est moi sous une fumée opaque.

Cette fille devenait de plus en plus mystérieuse. Normalement, plus on passe du temps avec son ou sa cavalier ou cavalière, on apprend à mieux la connaitre, même s'il ne s'agit que de simples politesses. Là ça n'était pas le cas. Kodaa trouvait cette fille très mystique. Dur.

« Et un fan des collections Harquelins, un ! »

Et cynique en plus. De quoi ravir Kodaa. Ben oui, lui aussi est très cynique quand il veut. Et puis c'est plus drôle quand on est deux que quand t'es tout seul à faire d l'ironie, dans ce cas tu te sens vraiment seul..

« Alors je vais t’appeler Harlequin, mon cher Valentin. »

Harlequin, ca le faisait bien. C'était classe même. Elle lui avait trouvé le surnom de toute sa soirée, même si en soit, le costume ne ressemblait pas réellement à un Arlequin.

« Bon… Le rôle de la pom-pom girl en chaleur commence à ne plus vraiment m’amuser alors je vais contenter de mon masque physique pour ce soir et tant pis si ça ne te plaît pas, t’iras voir ailleurs si j’y suis. »

Ah enfin! Tout cela n'était qu'un jeu. Elle faisait flippé quand elle se mettait à jouer la mascarade. Autant qu'ele soit elle-même, ca lui allait tellement mieux.. Un peu de méchanceté et de dureté sous ce déguisement qui semblait angélique.

- Ouuh, tu te rebelles.. C'est que ça me ferait presque peur.

Ironique, voilà, c'était son tour. Et puis si c'était une rebelle tant mieux, ca pimenterait pas mal la soirée. Etsi jamais c'était une punk.. Aaaargh rien que d'y penser.. Beeeurk. Bref, si c'était une punk, il essaierait vainement d'être sympa et d'en savoir plus sur leur plan diabolique. Oui parce que pour Kodaa, les punks sont d'immondes personnes qui ont prévu d'envahir la Terre avec leurs attaques de poireaux mutants. En fait les poireaux mutants, c'est eux. Mais bref.. Il lui aurait offert un cadeau et saurait la reconnaitre si jamais l'apocalypse des poireaux approche. En parlant de cadeau, ou avait-il mit le sien? Ah oui! Sous son déguisement, sur son bras, plié en deux. Plié mais soigneusement, de manière à ce qu'il n'y ait aucun problème de faux-plis.

« Mais avant que tu ne t’enfuies…Il faut que je te donne… Le cadeau… »

Kodaa s'enfuir?! Naan.. Que si c'est une punk. Et ca y ressemblait pas mal. Mais bon, s'il pouvait avoir des informations pour son QG, c'était pas mal. Et puis lui aussi devait lui donner un cadeau. Un beau cadeau.. Et si ça lui plaisait pas.. Soit elle le jetait,soit elle le customizait, soit.. Ben soit elle le gardait juste pour faire genre.

- Tiens en parlant cadeau, il va falloir que je t'offre le mien avant que tu ne t'échappes de cette salle qui ressemble plus à une boutique d'Apothicaire qu'à une salle de fête.. C'est.. Flippant.

Alors comment allait-il faire pour sortir le manteau sans montrer un bout de lui même?! Ah! Trouvé,il la ferait se tourner et il l'enlèverait au maximum en cachant le tout.

- Je vais te demander de te retourner. J'ne voudrais pas que tu découvres mon identité..

Il prendrais son cadeau après avoir sortit le sien. Elle se tourna, et lui, en bon con, eu du mal à sortir son cadeau. Pauvre Kodaa, maladroit et vraiment débile. Pas de chance pour lui. Géniteurs de merde surtout, certes.. Lorsqu'elle fut de dos, elle separla, comme à elle-même.

« Где это? »

Du russe. Cettejeune fille parlait donc russe?! Couramment?

« Ah voilà. Tiens. »

Elle se retourna, Kodaa eu à peine finit de prendre on cadeau qui était dans une housse, qu'il se redressa comme si de rien n'était. Chaque magicien laisse un laps de temps avant le miracle.. Non?

- Plouf.

Il eu du mal a donner la housse ne sachant plus trop où était le devant du derrière. Ils échangèrent les cadeaux, comme la tradition l'exige. Elle lui offrit un beau briquet. Magnifique même. Avec une suite royale à la couleur. Pique. Classe, vraiment classe. Par rapport à sa le manteau qu'il lui avait achetée semblait bien plus nul.

De la lune au clair, abracadabra.

- J'ai prit un truc, j'sais pas si ça va te lpaire.. Au pire, t'en fais ce que tu veux.. Costumize. Bref, à toi de voir.

Il lui tendit la housse qui contenait le manteau.

Spoiler:

« En espérant que tu fumes… »

- C'est.. Époustouflant. Merci beaucoup. Oui, oui je fume, ne t'inquiètes surtout pas pour ça.

Spoiler:

Invité

Lorsqu’elle lui avait expliqué franchement les choses en espérant le faire fuir une bonne fois pour toute, elle eu la bonne surprise de l’entendre répliquer :

- Ouuh, tu te rebelles.. C'est que ça me ferait presque peur.

Morphée resta un moment silencieuse à la regarder, surprise, puis finalement, elle ne pu retenir un sourire éclatant avant d’enchainer sur le reste.
Elle lui donna le cadeau

- Tiens en parlant cadeau, il va falloir que je t'offre le mien avant que tu ne t'échappes de cette salle qui ressemble plus à une boutique d'Apothicaire qu'à une salle de fête.. C'est.. Flippant.

La Fée automnale le fixa en pinçant des lèvres, se retenant de faire une remarque sur son costume de fantôme travestit pour répondre, en souriant :

« Oui… C’est que ça grouille de princesses dans le coin… Ce n’est pas adorable toutes ces demoiselles à la recherche du prince charmant ? »

Elle prit un air faussement attendri alors que le ton de sa voix prenait un accent carrément ironique, ne se cachant plus, maintenant. C’est que le fantôme commençait à lui plaire, il se révélait beaucoup intéressant qu’elle ne l’avait cru au premier abord. Il lui fit une demande étrange :

- Je vais te demander de te retourner. J'ne voudrais pas que tu découvres mon identité..

Sans chercher à discuter, elle haussa des épaules avant de se retourner en se mettant elle-même à la recherche de son cadeau.

Pour Morphée, les groupes différents du lycée n’avaient aucune réelle importance. Elle était plutôt du genre à passer au dessus de ce genre de détails pour regarder réellement comment était la personne à l’intérieur. La preuve, elle ne se serait jamais approché de ce groupe de punks si jamais elle n’avait pas ce trait de caractère et plus elle y pensait, plus elle se disait que si les punks en question avaient été des sportifs mordus, des populaires ou bien des intellectuels, cela n’aurait absolument rien changé à la chose. Elle serait devenu amie avec et aurait changé radicalement.
D’ailleurs, plus elle y pensait et plus elle se disait qu’elle n’avait pas de réels contacts avec les punks de son lycée, la plupart étaient beaucoup trop superficiels à son goût et inintéressant. Elle avait bien fait vaguement la connaissance de ce petit intello un peu trop bavard mais sinon, c’était tout. Et puis, c’était normal, elle n’était qu’une nouvelle dans ce lycée après tout.
C’est pour ça que le masque était complètement inutile pour elle, c’était juste par simple principe car personne ne l’avait encore vu à part ce rouquin. Elle jeta un coup d’œil à la salle, espérant le reconnaître parmi les masques puis haussa des épaules. Il n’était rien pour elle, pourquoi le cherchait-elle ? Se sentait-elle vraiment perdu dans ce nouvel univers au point de vouloir rechercher un repère ? Eh bien dans ce cas, venir à ce bal masqué avait été une erreur puisqu’il n’y avait rien de plus effrayant pour une nouvelle personne s’accrochant à ce qu’elle connaissait d’être perdu dans un endroit aussi déroutant.

Mais… Morphée était différente. Elle n’avait pas réellement peur. Pour elle, le changement n’était que bénéfique.
La jeune fille se retourna enfin pour donner son cadeau à Harlequin qui lui offrit le sien, emballé dans une housse en lui disant :

- J'ai prit un truc, j'sais pas si ça va te lpaire.. Au pire, t'en fais ce que tu veux.. Costumize. Bref, à toi de voir.

Lui aussi semblait craindre pour l’effet de son cadeau et lorsqu’elle lui demanda indirectement s’il fumait dès qu’il eu ouvert son cadeau, il la rassura :

- C'est.. Époustouflant. Merci beaucoup. Oui, oui je fume, ne t'inquiètes surtout pas pour ça.

Elle sentit ses joues brûler et détourna immédiatement le regard en marmonnant :

« C’est rien… C’est qu’un cadeau… Fin tant mieux s’il te plait… »

Bah elle avait l’air fin, la Morphée, là. La punk forte et dure qui d’habitude se fichait de tout se mettait à rougir bêtement comme une de ces greluches et tout ça juste pour un ton de voix suave… Elle lâcha d’un ton bougon :

« Eh bah voilà que j’ai du mal à sortir complètement de mon rôle, maintenant… »

Puis elle ouvrit son propre cadeau pour tomber sur un manteau noir aux attaches dorées qui lui faisaient un peu penser à un manteau de cirque. Ne demandez pas comment elle pouvait penser à ça, c’était peut-être à cause du déguisement de fantôme travestit ou de l’ambiance générale mais il fallait avouer que le manteau dégageait un certain charme. Mais… Il la prenait pour une poupée russe ou quoi ? Elle trouvait que la forme avait quelque chose d’un manteau de poupée.
Enfin, bon. Elle l’essaya et remarqua que le manteau n’était ni trop grand, ni trop petit, elle s’exclama alors :

« Diiiiiiiiiiiiiingue ! Tu savais à l’avance les mensurations de ta cavalière ? Je ne sais pas comment je dois le prendre… »

La jeune femme fit semblant de réfléchir pour finalement finir :

« Non je rigole ! Il est très beau, sobre, chic. Parfait ! »

Elle lui fit un grand sourire avant d’enlever le manteau et de le remettre dans sa housse pour le glisser sous son bras afin de pouvoir bouger sans être gênée et continua :

« Donc bon… Si j’ai bien compris, tu avais l’intention de fuir et moi aussi. Nous avons découvert un point commun : la clope. Alors maintenant, quelle serait la suite du programme d’après toi ? Je fuirai vers le coin fumeur pour échapper à mon cavalier et nous nous retrouverions comme par hasard au même endroit ou préfèrera-t-il me proposer une danse ? »

Morphée avait été à la fois ironique et sérieuse lors de ses propos si bien qu’on ne pouvait pas vraiment savoir ce qu’elle pensait réellement et ce qu’elle voulait mais rassurez-vous, la russe n’en avait aucune idée elle-même. C’était complètement embrouillé là haut et comme elle avait pour habitude de faire la « je-m’en-foutiste » et de tout laisser derrière elle avec un vague « menfous », elle se sentait encore toute retournée. Comme si le passé la rejoignait au galop puisqu’elle n’avait pas été dépourvue de sentiments et d’intentions depuis sa plus tendre jeunesse. Au contraire, c’était plutôt récent ce qui pouvait la perturber encore lorsqu’elle était en manque de nicotine par exemple ou alors lorsqu’elle perdait complètement ses repères.

Alors finalement, Morphée était-elle comme elle le prétendait ? N’avait-elle pas peur comme tout le monde de l’inconnu ?

Spoiler:

Invité

Pomme C,
Un homme et une femme.

Elle était vraiment surprenante cette fille. A sa remarque sur la salle, elle trouva comme réponse une réponse pour le moins.. Surprenante elle aussi.. C'était ironique, certes, mais c'était bien drôle. Vraiment sympathique cette cavalière. Nan vraiment, attachante en plus. On aime sa petite d'ironie à chaque phrase, ce rôle qui lui va si mal.. Oui, Kodaa l'appréciait de plus en plus. C'était bien, ça changeait ses plans prévus à la base. Alala, on le changera pas le Kodaa..

« Oui… C’est que ça grouille de princesses dans le coin… Ce n’est pas adorable toutes ces demoiselles à la recherche du prince charmant ? »

Tu parles.. Princesses et princes.. Beeeurk. Devenu trop banal tout ça. A cet instant, derrière son masque, il la regarda d'un air de "T'es sérieuse là?!". Puis les cadeaux avaient été échangés, en toute simplicité, l'un l'autre craignant de l'effet de ces derniers. Mais le sien avait vraiment épaté Kodaa. Un briquet. Ouais mais pas seulement.. Jeu de cartes et tout.. Vraiment classe.. Ça fait partit des beaux briquets qu'on achète et qu'on veux pas utiliser de peur de devoir les jeter ensuite..

« C’est rien… C’est qu’un cadeau… 'Fin tant mieux s’il te plait… »

Elle se mit à rougir. Peut-être n'avait-elle pas l'habitude des compliments ou des remerciements. Il n'en savait rien.

- Dans ce cas, reste toi même. Ce rôle te va si mal.. C'est dommageable.

Il l'observa longtemps, et lentement, la voyant essayer le manteau.

« Diiiiiiiiiiiiiingue ! Tu savais à l’avance les mensurations de ta cavalière ? Je ne sais pas comment je dois le prendre…
Non je rigole ! Il est très beau, sobre, chic. Parfait ! »

Hinhin. Oui ben Kodaa il avait prit la taille standard qui semblait correspondre à une fille normale. Il n'y connaissait rien et s'était donc référé à la vendeuse qui se demandait bien pourquoi il achetait un tel manteau. C'est vrai que lui même ne savait pas. Mais bon, à ce qui parait ce genre de manteau était à la mode et il était quand même vachement classe. Ca allait sur un jean bien défoncé, ou même sur une robe bien chic.. Mouais c'était un manteau passe partout.

« Donc bon… Si j’ai bien compris, tu avais l’intention de fuir et moi aussi. Nous avons découvert un point commun : la clope. Alors maintenant, quelle serait la suite du programme d’après toi ? Je fuirai vers le coin fumeur pour échapper à mon cavalier et nous nous retrouverions comme par hasard au même endroit ou préfèreras-tu me proposer une danse ? »

C'est vrai. Il voulait, avant retrouver l'homme qui l'avait accueillit parce qu'il semblait sympa. Mais cette Autumn était bien plus sympathique. Enfin ca il en savait encore rien.. Mais comme son mystère restait entier, et qu'il voulait en découvrir plus, il valait mieux rester et voir ce qu'il se passerait.

J'ai son visage,
Et l'envie d'elle,
Sans jamais l'avoir touchée.

- Allons fumer et je t'emmènerais danser juste après.

Ils sortirent vers le coin fumeurs, situé à l'extérieur. Elle sortit une cigarette, lui de même. Il ôta pour ca, son premier masque. Laissant apparaitre un autre masque qui cachait tout le haut de son visage.

- Attends.

Il s'approcha d'elle.. Et.. Contre toute attente lui alluma sa cigarette avant de s'allumer la sienne. Kodaa se recula un peu, de façon à ne pas souffler sa fumée sur le beau visage de sa cavalière. Il inspira une petite fois, et relâcha un nuage de fumée blanche. Il la regardait, se posant plusieurs questions. Telles que qui était-elle, que faisait-elle ici, avait-elle croisé de ses amis ou pas encore.. Ou simplement, ses amis étaient-ils venus.. Les question qu'on se pose quand on voit une fille, seule à un bal.

- Dis m'en plus sur toi.

Invité

Lorsque le fantôme travestit complimenta son cadeau, la fée automnale se mit à rougir et elle ne suivit pas vraiment son système de pensée car il lui dit :

- Dans ce cas, reste toi même. Ce rôle te va si mal.. C'est dommageable.

Perplexe, elle se demanda comment il avait pu arriver à ce résultat mais finalement, elle décida de laisser tomber et continua sur sa lancée en s’intéressant à son cadeau.
Ce fut à elle de le complimenter dessus puis elle l’interrogea sur la suite des évènements, il répondit, toujours avec la même assurance :

- Allons fumer et je t'emmènerais danser juste après.

Un sourire amusé étira les lèvres qu’elle avait colorées en marron tandis qu’elle disait en faisant une moue exagérée et en prenant une voix faussement charmée :

« Oh ! Ça, c’est un homme qui sait parler aux femmes ! »

Elle leva sa main au niveau de son front en mimant une jeune groupie sous le point de s’évanouir devant sa star de pop préférée puis laissa éclater un grand rire rauque et sonore mais le suivant tout de même au coin fumeur. C’est que toutes ces émotions, ça donnait envie de fumer !
Celle qui possédait le nom du dieu grec du sommeil sortit une cigarette qu’elle vissa dans sa bouche et au moment où elle cherchait son briquet, elle remarqua que son cavalier enlevait son masque. Elle le regarda, sans tilter pour remarquer avec amusement qu’un autre masque libérant sa bouche avait été habilement dissimulé sous le précédent. Il devait crever de chaud avec tout ça !
Fin, elle n’était pas mieux, elle non plus avec son énorme perruque…
Il lui intimida :

- Attends.

C’est là que le mystérieux fantôme travestit commença à s’approcher d’elle, ou plutôt de ses lèvres. N’étant pas vraiment fleur bleue, elle ne sentit pas son cœur s’accélérer ou alors, elle l’ignora et se contenta de le fixer calmement, absolument pas effarouchée par son comportement. Ce n’était pas un baiser qui allait la retourner, ce n’était juste qu’un contact de lèvres après tout. Mais c’est vrai que c’était assez surprenant comme comportement, d’un coup, comme ça.
Ou peut-être qu’elle avait une poussière ou quelque chose sur le visage qu’il voulait enlever qui sait…
Mais il lui alluma juste sa cigarette, lui arrachant un sourire franchement amusé. Elle se retint de faire tout commentaire, jugeant cela inutile.
Inspirant la bouffée qu’elle semblait attendre depuis environ une bonne heure, elle garda la fumée quelques instants en fermant les yeux puis la recracha avec délectation, par le nez. Puis vint le moment de la conversation, donc forcément, des questions :

- Dis m'en plus sur toi.

Aw… Direct. Ça faisait mal. C’était une question piège parce qu’elle paraissait toute simple mais même à visage découvert, on ne pouvait pas répondre sans ennuyer son interlocuteur. De plus, au vu du contexte, cette question était deux fois plus dangereuse. Mais la russe n’était pas du genre à se laisser impressionner et se laissa une seule minute de réflexion pendant laquelle, elle plongea son regard dorée dans celui du fantôme puis, elle se décida enfin à lâcher :

« Je suis schoïnopentaxophile et j’aime la batrachomyomachie. »

Avec l’air le plus sérieux du monde. Tiens, voilà ce qu’on récoltait quand on posait ce genre de question à Morphée ! Elle avait prévu ce genre de questions et elle avait apprit deux mots dans son dictionnaire, au hasard. Puérile me direz-vous ? Pas faux.
Elle laissa encore quelques instants pendant lesquels son cavalier semblait réfléchir à toute vitesse puis avant qu’il ne pu répondre quelque chose, elle continua :

« Bon… Sérieusement ? Tu sais déjà beaucoup de choses sur moi : j’appartiens au sexe féminin et j’apprécie la beauté de l’automne. Ce n’est pas assez ? Hum… On peut dire que je suis russe, que je viens de Mourmansk. »

Elle lui lança un regard pour lui faire comprendre qu’elle n’en dirait certainement pas plus, sans préciser qu’elle était nouvelle et qu’elle ne connaissait encore personne à part un petit intello puis elle lui fit un sourire pétillant de malice avant de lui demander d’un ton taquin :

« Et toi ? Je sais déjà que tu es fan des romans à l'eau de rose, que tu appartiens au sexe masculin et que tu es plutôt à l'aise avec les femmes. Une information à me délivrer en plus ? »

La punk se demandait tout de même qui pouvait cacher un fantôme travestit ? Un vrai travestit ? Elle se retint de justesse de lui demander directement mais bon, ça pouvait être très mal prit…

Invité

Et même que Kodac, il m'a permis de venir squatter ici :)

Hey Jude…

Elle passe par là cherchée la boisson ;)

Incruste-toi un moment, tu en as des choses à faire…

Boire. Comme un robot programmé pour effectuer une action précise, Jude déambula, à la recherche de sa future nouvelle amie : la bouteille. Ah ! Si seulement elle avait son Skate, tout serait alors plus facile. Son Skate… Rien que d’y penser, Jude grimaça. Ah ! Quelle atrocité quand elle avait du le quitter ! Ô crime cruel ! Désespérée, la fausse brune s’approcha du buffet. Lentement. Les gens sont si gros ! Elle dut marcher, se faire bousculer, elle faillit même tomber, pour enfin, parvenir à son but. Le buffet. Là où règne quantité d’alcool tous plus succulents les uns que les autres. Elle prit deux verres et une bouteille pleine. De la tequila.

~
Les alcooliques… Nombreux sont-ils dans le monde. Ils noient leur chagrin dans l’alcool. Oublier l’espace de quelques heures leurs problèmes. Certains ont de réels problèmes. D’autres non. Jude Davis en a un ; un véritable problème. Son Skate. Ô manque barbare ! Certes ce n’est pas du même niveau que les poilus durant la première guerre mondiale, mais pour le mammouth, c’est la pire chose qu’il puisse exister. Priver quelqu’un de Skate. Inhumain.
~

La fille aux yeux de cochon fut tentée de monter sur la table. Pas pour se donner en spectacle, bien au contraire. Cependant, grimper sur le buffet pour ensuite sauter sur la foule, assommer plus d’uns, ça c’est une idée qui l’enchante ! Surtout que lorsqu’on y réfléchit bien, il n’y aura pas de grandes pertes. Aucun skateur en vue. Oui. Aussi horrible à admettre, il faut le dire : même sous ses déguisements, Jude est capable de reconnaître ceux qui Skate réellement. Comment ? Ils ont la foi. La foi du Skate. Mais ne nous éloignons pas du sujet je vous prie, nous savons tous combien ce monde est rempli d’ingrats.

Les trois choses bien en main, l’Anglaise décida d’entamer la bouteille, seule. Ne voyez pas là un quelconque manque de politesse. Toutefois, commencer à boire au milieu de cette foule est la meilleure idée que Jude eut en ce début de soirée. Pour limiter les dégâts dira-t-elle. Et elle a raison. Oui, oui. Traverser un attroupement de masques au risque de renverser la bouteille, très peu pour elle ! Jude est prudente, et entièrement raisonnable ! Alors, la demoiselle versa le liquide dans son verre, le rempli quasi à ras bord. Elle but cul sec, oubliant de porter un toast. Ne nous dérangeons pas avec ces choses si futiles.
Hésitante, le mammouth anorexique fixait la bouteille. Je la finis, je la finis pas. Je la finis, je la finis pas. Je la… Dure réflexion ! Ah ! Ô diable le verre ! Jude le jeta, derrière son épaule, prit la bouteille entre ses deux doigts, et but deux ou trois gorgées supplémentaires. N’oubliez pas… Limiter les dégâts. Et je rajouterai, qu’il ne faut pas se fier au comptage d’une personne sous l’emprise de l’alcool. Ah mais non ! Je ne trahie pas ma Jude. Jamais !
Légèrement pompette, elle se mit à débiter :

- En fait quand on y pense, t’es vachement abondant, mais t’existes pas libre. C’est la vérité quoi, pourquoi tu m’regardes avec ses yeux là ? T’as déjà vu toi ta sœur qui s’fait bronzer sur la plage ? Mais quand j’y réfléchis mais vraiment vraiment vraiment bien, parce que c’est pas souvent que ça m’arrive mais dès fois si, j’sais pas pourquoi mais on s’en fiche. Bref, si ça se trouve l’alcool c’est du silicium. Chuut ! Tait toi, laisse moi m’expliquer avant de rétorquer ! Le silicium, c’est hyper abondant dans la croûte terrestre, sauf que ça existe pas en liberté. Ah ah ! Elle est pas chouette ma trouvaille ?

Laissons donc les cours de physique et de géologie à leur place. Nous avons tous compris que Jude Davis est un cancre. Ah ! N’allez pas croire qu’elle va redoubler ! Il y a pire qu’elle. Il y a toujours pire. Regardez son copain Kodaa, lui aussi c’est un beau spécimen dans son genre. S’il y a une matière intitulée « bêtises », sur que ces deux là se retrouvent premiers de classe ! Et les pauvres intellos… Ne parlons même pas d’eux, ce serait le monde à l’envers.
~

Je m’égare, je m’égare. Et le temps passe. L’Anglaise avait quitté son compagnon le Gratte-ciel depuis maintenant cinq minutes, il fallait à présent, songé à le retrouver. Sur le chemin du retour, elle aperçut des feuilles ambulantes. Il faut le voir pour le croire. Des feuilles qui marchent ! Néanmoins, Jude, sous l’emprise de l’alcool, mit quelques petites secondes à comprendre qu’il s’agissait d’un déguisement. Drôle d’idée de se recouvrir de feuilles ! C’est pour passer incognito dans une forêt ? Ah ! C’était donc ça ! Un étranger. Héhé. Jude est loin d’être dupe, elle a vite compris le stratagème de cette personne. C’est alors qu’elle distingua les pieds nus de la demoiselle. Outrée qu’on puisse la copier, elle se recula, de quelques pas. Choc. Attention… Trois… Deux… Un… Attaqueeeez ! Finalement non. Cette fille la copiait mal. Une femme des cavernes… Elle ferait mieux de revoir ses cours d’histoire avant de débarquer dans ce grotesque costume ! Jude au moins, c’était ressemblant, et fait maison ! Lorsqu’on pose ses yeux sur elle, on voit tout de suite un mammouth anorexique peu velu et mal formé. Alors que l’autre guignol, accompagnée par ce Rideau bleu, on hésite entre une femme des cavernes et Eve du jardin d’Eden. Tiens. Un Rideau bleu. A moins que ce ne soit, comme son Valentin, un poteau ? Intriguée, la fausse brune s’avança vers eux, ayant en tête de renouveler le manège qu’il l’avait bien fait rire, en début de soirée. La Feuille morte venait tout juste de finir de parler. Jude s’approcha donc d’elle en premier. Elle se mit face à elle, lui offrit son plus beau sourire, avant de porter la bouteille à sa bouche, aspira une gorgée et embrassa la Feuille. Elle dut forcer la demoiselle à ouvrir ses lèvres pour y déposer le liquide dans sa bouche. Une Feuille qui a une bouche… Décidément, ce soir, on voit de tout ! La tache accomplie, Jude Davis se retira, laissant au plaisir de la jeune fille le loisir d’apprécier goutte par goutte cette gorgée de tequila.

- Désolée, je n’ai pas de chrysanthèmes qui puissent parfaitement s’accorder à ton déguisement à t’offrir. Mais entre nous, la tequila c’est bien mieux !

Elle se retourna vers le Rideau bleu. Un flash back lui revint. Il était passé, devant elle, lorsqu’elle était allée donner son baiser chocolaté. Elle se souvint que sa démarche lui avait paru, sur l’instant, familière. Elle fit un pas en sa direction. Quelques centimètres les séparèrent. Souhaitant rejouer le même numéro, Jude Davis reporta SA bouteille à sa bouche. Chose faite, elle se mit sur la pointe des pieds, le stroumpf étant trop grand pour elle. C’était trop lui demander. Elle vacilla, se raccrochant au morceau de tissu bleu. Alcool quand tu nous tiens. Sous la surprise, elle recracha ce qu’elle venait de stocker dans son gosier. Pas d’excuses, les mammouths aussi, ça leur arrive de cracher ! Cette attitude, cette odeur… L’Anglaise comprit lorsqu’elle croisa les yeux de ce Stroumpf tout droit sorti de « Chérie, j’ai agrandi le bébé ». Ce n’était pas bien compliqué. Jude Davis n’a qu’un seul et unique ami vivant. Pourquoi vivant ? Tout simplement parce que ses autres copains sont naturellement le Skate, l’Ipod et j’en passe… pas beaucoup. Fière de cette découverte, elle sourit. Oh, elle sait pertinemment que le Roux l’a démasqué bien avant elle. Sans doute à son entrée dans la salle, ou tout au plus tard au moment où la Skateuse a embrassé sa Valentine. Peu importe. Le principal est qu’elle l’ait trouvé. Elle peut dorénavant le surveiller.

« Davis aime Lewi’s,
Lewi’s appartient à Davis. »

N’empêche que Jude l’avait toujours su. Kodaa complexe. La preuve ce soir même. Il est tout en bleu, et pourquoi pas tout en roux ? Parce qu’il complexe ! C’est évident ! Pourtant, Jude l’aime ce Rouquin. Meilleurs amis à vie, meilleurs ennemis aussi.
Pour se donner la force de le quitter, Jude but. Encore. Sacré prétexte pour un alcoolique ! « Je bois pour me donner de la force. » Pourquoi pas. La Skateuse allait faire marche arrière lorsqu’une idée lui survint. Enlaçant Kodaa pour ne pas tomber, elle s’approcha de ce qui lui semblait être son oreille, et lui murmura :

- J’achèterai tous les jeans… Et si je ne peux pas, je serai dans l’obligation de me battre. Pour toi. Allez maintenant embrasse-moi.

Chose demandée, chose faite. Jude Davis repartit, un verre et une bouteille en main, laissant derrière elle, un compliment tout droit sorti de sa bouche ;

- Super le déguisement d'Eve ! Sérieusement, j'aime !

Cap sur le Tuyau d’Arrosage !

Jude Davis, votre mammouth préféré.

P.S. : Merci d'avoir si bien acceuilli ma Jude ♥