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 Masterchef à Keimoo

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Elora Van Alen
♣ Université - 5ème année
Elora Van Alen


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MessageSujet: Masterchef à Keimoo   Masterchef à Keimoo EmptySam 18 Oct 2014 - 22:26


Elora Van Alen & Makkuro Ketsueki
"Who the hell do you think you are ?!?"
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Elle ferma le cahier avec une force inouïe et une rapidité surprenante, ce qui fit sursauter ses camarades de classe qui se trouvaient près d'elle. Elle ne s'en préoccupa pas du tout et commença à ranger ses affaires dans son sac, en soupirant. Même si les cours étaient terminés pour la journée – ce qui devrait normalement la réjouir – en réalité, elle avait l'obligation de se rendre à une activité du club traditionnel qu'elle avait du choisir en revenant à l'académie. Les règles avaient changé et désormais, l'inscription à au moins un club était nécessaire d'après le directeur de l'établissement. Bien évidemment, la jeune femme ne partageait pas cet avis. Elle estimait qu'il ne fallait surtout pas imposer ce genre d'activité parce que si le but était de faire vivre ces clubs, en réalité, c'était tout le contraire. Tous les élèves qui n'avaient pas envie de faire parti de ces clubs y participaient sans un grand entrain. C'était bien sûr le cas d'Elora qui, s'y rendait mais faisait la tête tout le temps qu'elle s'y trouvait.

Quelque peu énervée du fait qu'elle devait encore rester à l'académie et non revenir chez elle pour étudier, elle mit son sac sur son épaule et sortit le plus rapidement possible de la salle. De toute manière, c'était un cours qu'elle avait suivi il y avait de cela deux ans et qu'elle maîtrisait sans problèmes. Pourtant, elle devait à nouveau supporter d'entendre ce qu'elle connaissait déjà. Ce n'était pas trop pour lui plaire, mais elle n'avait pas le choix si elle souhaitait avoir son diplôme à la fin de l'année. La présence en cours comptait également dans la note finale, alors elle ne pouvait pas se permettre de rater des cours. De toute façon, ce n'était pas son genre mais elle n'appréciait simplement pas le fait de faire la même chose encore une fois. La porte d'amphithéâtre claqua derrière elle. Elle était la première à sortir et elle ne se retourna même pas pour vérifier si une autre personne était derrière. La hollandaise traça son chemin jusqu'à la salle où se trouvait le club traditionnel de la cérémonie du thé.

En effet, elle avait préféré ce club-là car au moins, celui-ci concernait la nourriture alors que d'autres clubs étaient en relation avec les sports japonais, ce qui ne l'attirait pas du tout. Elle avait donc choisi le moins pire des clubs. Si elle s'était mise au sport en étant aux Etats-Unis, elle pratiquait la danse, le fitness et la course. Cela ne ressemblait pas du tout au kendo par exemple. Puis, même si cela ne l'intéressait pas tant que cela, au moins elle apprendrait la façon dont les japonais faisaient le thé et tout ce qui allait avec. Cela ne lui servirait certainement pas, mais elle ne savait pas. Si elle épousait un japonais riche, dont la famille était très traditionnelle, ce serait au moins une chose qu'elle connaîtrait et qu'elle saurait comment faire et donc, n'offenserait pas la famille en question. Bon, il fallait l'avouer, elle n'y pensait pas vraiment car elle était loin, voire très loin, de penser à se marier. Elle ignorait même si un jour elle sauterait le pas. En tout cas, ce club lui permettait aussi de cuisiner et d'apprendre encore plus de recettes. Elle n'aimait pas vraiment le fait de partager cela avec les autres membres car elle n'était pas très sociale comme personne. Donc elle restait silencieuse presque tout le long.

C'était la deuxième fois qu'elle se rendait à ce club donc pour le moment, elle n'avait pas encore pris ses marques, mais elle savait qu'elle ne changerait pas le comportement de la fois précédente malgré tout ce que les autres pussent penser d'elle. Elora ouvrit la porte rapidement et s'avança jusqu'à l'endroit où elle déposa ses affaires. Tout le monde n'était pas encore arrivé, mais elle n'était pas la première au moins, ce qu'elle apprécia. Elle détestait quand il n'y avait personne et qu'elle se trouvait toute seule dans la classe. Elle ne tarda pas à venir près des tables où ils cuisinaient afin de tout bien préparer et commencer le plus rapidement possible quand tout le monde sera enfin présent.  Elle vérifia que le matériel était bien nettoyé et qu'elle pouvait l'utiliser sans aucun problème. Enfin, le président du club annonça qu'ils pouvaient débuter, alors la jeune hollandaise ne se fit pas prier. Elle sortit les légumes du réfrigérateur ainsi que le poisson qu'elle avait l'intention de cuire sur une plaque faite d'une pierre volcanique. Le sac de riz était pas loin non plus, mais c'était la dernière chose qu'elle allait mettre sur le feu.

Tout le long, elle n'était préoccupée que par ses préparations. Elle était dans son monde et elle se croyait tout simplement chez elle. Dans sa petite bulle, rien ne pouvait venir la déranger. Elle ne regardait pas du tout ce que les autres étaient en train de cuisiner car de toute façon, cela ne l'intéressait pas du tout. Même les odeurs de toutes leurs préparations ne lui parvenaient pas au nez et elle ne sentait que ses légumes et son poisson. Au bout de trois quarts d'heures environ, elle était sur le point de terminer son plat. Et, comme elle n'avait plus rien à couper mais seulement à surveiller tout ce qui était en train de cuire, elle décida de s'éloigner des plaques afin de laver tout ce qu'elle avait utilisé. Elle avait les yeux rivés sur le lavabo et de temps à autre, elle lançait des regards furtifs sur ce qui cuisait. Pour l'instant, elle n'était pas très inquiète, elle avait encore un peu le temps avant de tout sortir. Mais, quand elle termina de laver les couteaux, elle se sécha les mains et revint un instant afin de retourner le poisson pour que celui-ci pût cuire correctement. Puis, elle continua le lavage des assiettes sales.

Quelques minutes plus tard, la sonnerie qui indiquait que le riz était enfin prêt retentit. Elle revint donc pour vérifier cette cuisson. Elle goûta le riz et acquiesça de la tête, d'accord avec le fait que celui-ci était vraiment comme il le fallait. Elora s'approcha alors du wok dans lequel il y avait les légumes et les remua doucement. Ils avaient également l'air prêt alors elle prit un petit morceau de courgettes pour en être certaine. Elle ne fut pas déçue et donc elle éteignit également la plaque sur laquelle cuisaient ces légumes. Elle mit tout dans un plat assez grand afin que les autres pussent ensuite en profiter. Elle enleva également le poisson de la plaque. Pour que tout ne se refroidit pas, elle le plaça dans un endroit spécial qui gardait tout bien au chaud, en attendant que les autres fussent prêts aussi.

Pendant ce temps, elle se mit un peu à l'écart pour vérifier son téléphone portable et tous les mails qu'elle avait reçu en cette journée. Elle ne vit donc pas que derrière elle, la porte s'ouvrit et elle n'entendit pas du tout les autres crier de frustration, trop préoccupée par ce qu'elle lisait. Quand elle finit sa lecture, elle tourna enfin la tête pour remarquer qu'une nouvelle personne se trouvait dans la salle. Celui-ci était un jeune homme aux cheveux rouges. Les yeux d'Elora se posèrent tout de suite sur ce garçon qui ne passait pas inaperçu. Plutôt attractif, elle nota la belle couleur de ses yeux bleus. Pourtant, ce qui la préoccupa le plus, c'était le fait qu'il se trouvait à sa place et qu'il était en train d'ouvrir le chauffe-plat où elle avait mis ce qu'elle avait préparé. Elle ne mit pas trois heures pour réagir et, toute énervée, elle revint. Elle le bouscula et tenta de faire en sorte qu'il ne prit rien dans le plat, même si c'était déjà un peu trop tard.

- Eh oh, toi ! s'écria-t-elle instantanément. Tu te crois où ? Non mais oh !

Elle le bouscula et tenta de faire en sorte qu'il ne prit rien dans le plat, même si c'était déjà un peu trop tard.

- Dégage, petit c*n!


Dernière édition par Elora Van Alen le Mar 18 Nov 2014 - 17:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Masterchef à Keimoo   Masterchef à Keimoo EmptyDim 16 Nov 2014 - 0:26

Comme régulièrement, le long les semaines qui s'écoulaient depuis la rentrée, Makkuro avait prit quelques habitudes pour occuper cette vie étudiante qui avait le don de l'ennuyer fortement. Bon, il le savait, l'ennui était presque une maladie chez lui, il fallait toujours qu'il s'occupe au risque de faire un carnage, ça n'était pas pour lui déplaire à lui, mais dans la société, pour être tranquille, il fallait un minimum se tenir. C'était la seule raison pour laquelle il consentait à calmer son caractère ingérable. Et puis c'est lui, qui avait choisi de faire des études, il ne fallait pas l'oublier. En soit, l'idée n'était pas mauvaise. Les cours de sciences auxquels il assistait étaient vraiment passionnant et hormis son problème d'intolérance face à l'autorité, il avait tout de même de bons résultats et un intérêt qui adoucissait ses professeurs. Mais toute cette académie était d'un fade... Il n'en revenait pas. Même ceux qu'il aimait embêter pour se détendre et mettre un peu d'ambiance dans toute cette morosité... commençaient à l'ennuyer. Trop chouineurs, trop stupides, trop sur la défensive et pour rien qui plus est. La population qu'il croisait tout les jours dans les couloirs perdaient son charme et une certaine déception pouvait se lire sur son visage, avec cet air sûrement insultant mais sincèrement ressentit, de celui qui pense que... « vous êtes tous chiants et je m'ennuie. ».  

Ceux qui voudraient répondre que l'amitié gagnait à être vécue et qu'il pourrait faire un effort seraient confrontés à un problème délicat dans la tête du jeune homme. L'amitié venait d'un intérêt que l'on éprouve envers l'autre mais il ne ressentait rien. Même ceux qui l'amusaient s'effaçaient rapidement une fois qu'ils avaient fini de se lamenter devant lui. Bon son géniteur avait peut être raison sur un point et la visite chez un psy, juste pour déceler une sociopathie aggravée, aurait peut être du bon. Cette pensée lui fit échapper un petit rire alors qu'il quittait sa salle de cours. Non, décidément, il n'avait pas besoin d'un charlatan pour savoir de quoi il était atteint.

Comme toujours, depuis quelques semaines, il regardait sa montre pour calculer le temps qu'il avait avant de rejoindre le club de natation ou le club de basket. Et comme tout les jours où il faisait du sport, il se dirigeait vers le club de cuisine pour y grignoter quelque chose. Tout les jours de sport sauf exception histoire que les membres du club aient un peu de suspens, la pression, de savoir si le monstre allait venir piquer dans leurs créations. Tout le monde n'était pas réfractaire à sa venue. Quelques filles préparaient exprès un petit quelque chose chacune pour qu'il se nourrisse avant l'effort. Bon c'était surtout pour draguer, pensait Makk à chaque fois qu'il engloutissait ces adorables petits plats, mais ça l'amusait plus qu'autre chose en sachant très bien qu'il ne répondrait jamais à ces propositions formulées en battements de cils.

Il se servit à droite et à gauche sans se soucier des remarques. Tous les élèves, aussi fades soient-ils, avaient beaucoup de talent pour la cuisine, il ne pouvait le nier, et c'est d'ailleurs pour ça qu'il revenait. Le jeune homme à la crinière de feu approchait donc d'un nouveau chauffe-plat quand une voix lointaine lui parvint. Il sourit, et n'avait pas bougé d'un pouce quand la jeune femme tenta de le bousculer pour le faire bouger de là. Elle avait beau être plutôt grande au milieu des japonais du club, il restait comme une montagne à côté d'elle, les muscles saillant et une taille qui la dépassait de plusieurs bons centimètres. Elle, elle était toute fine, de ce qu'il voyait du coin de l'oeil, mignonne et bien fichue mais pas taillée pour lui chercher la bagarre, c'était clair et net. Tournant un regard rieur vers elle alors qu'il croqua dans un légume, il lança.

- Quoi ? T'es pas au courant ? Je suis le goûteur du club.

Il mâchonna, c'était vraiment bon. Mais il préférait le sucré, avant un match ou quelques longueurs. Une chance pour la jeune fille peut être, il l'embêterait moins longtemps avec sa cuisine. La repoussant doucement du coude pour son propre espace vital, il en profita pour jeter un œil à toute sa préparation par pure curiosité.

- C'est pas mauvais ! Je t'ai jamais vu dans le club alors que je viens... ; Il regarde autour de lui pour observer ceux qui leur jettent un coup d'oeil, les habitués, ceux qui lui offre à manger comme un sacrifice à un dieu, ou... presque et ceux qui le foudroient du regard. Assez souvent !

Il rit et demande en croquant dans un dernier légume, insensible à l'insulte :
- Comment tu t'appelles ?


_____
Sorry pour le retard ! ♥
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MessageSujet: Re: Masterchef à Keimoo   Masterchef à Keimoo EmptyMar 18 Nov 2014 - 17:34

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Le goûteur du club. Mais c'était quoi cette excuse de merde ? D'après toutes les informations qu'elle avait, il n'y avait aucun goûteur officiel du club à part les membres eux-mêmes. Elle ne comprenait plus rien. A moins qu'il faisait également parti du club mais elle en doutait fortement. S'il venait piquer dans les assiettes de la sorte, ce n'était certainement pas un membre. Tout d'abord, il n'était pas venu les fois précédentes afin de cuisiner à leurs côtés, mais en plus de cela, il aurait probablement attendu que tout le monde finît ses préparations pour rentrer dans la pièce et s'excuser de son retard. Or, ce n'était pas du tout le cas et il semblait simplement débarquer, fouiller et manger comme si de rien n'était. Par ailleurs, Elora ne le connaissait pas du tout. C'était la première fois qu'elle le voyait dans cet établissement, alors il avait du y être inscrit pendant qu'elle était aux Etats-Unis. Elle avait une bonne mémoire visuelle mais surtout, les cheveux rouges comme les siens, ce n'était pas commun. Il ne lui disait donc rien du tout.

Un rapide coup d'oeil vers les autres personnes présentes dans la salle et Elora remarqua plusieurs choses plutôt intéressantes. Quelques jeunes filles gloussaient et murmuraient, avec les yeux qui brillaient dès qu'elles le regardaient ou en parlaient entre elles. Il n'y avait pas de doutes, celles-ci avaient un coup de cœur sur lui et ne voyaient pas d'un mauvais œil sa présence. D'ailleurs, elles espéraient probablement qu'il les vît et s'intéressât à elles, voire plus. Elora avait envie d'en rire, c'en était presque pathétique. Elle ne supportait pas ces comportements de gamine. Puis, à le regarder, il était certain qu'elles n'avaient aucune chance. Elle connaissait bien ce genre de garçons et savait ce qui les attirait de façon générale. Elle avait traîné avec ce genre de garçons, plutôt rebelles voire racailles. Elle avait fait partie de plusieurs groupes d'entre eux et elle les connaissait plutôt bien. Après, il y avait des exceptions qui confirmaient la règle à chaque fois, mais elle doutait que ce garçon en fît parti.

Ensuite, elle nota également le fait que d'autres ne semblaient vraiment pas du tout enchantées qu'il fût parmi eux. Les regards meurtriers desquels l'on pouvait presque imaginer sortir les éclairs, voire les balles, lui indiquaient qu'ils n'étaient pas satisfaites. Ces personnes ne disaient pourtant rien du tout, et au bout d'un instant, elles tournaient la tête et se remettaient sur leurs préparations. Là encore elle avait envie de rire. Trop pathétique. Elles étaient toutes trop peureuses pour lui demander de partir, que ce fût de façon gentille ou pas. Cela confirmait donc son sentiment qu'il devait être un garçon à qui peu de personnes cherchaient des noises, notamment dans cette école. Il devait avoir des ennemis qui le provoquaient, mais il avait surtout des personnes qui ne l'appréciaient pas du tout mais qui avaient peur de le lui dire. Mais pas Elora.

- Mais tu te prends pour qui? continua-t-elle. Me fais pas rire. T'es rien ici. T'as rien à faire ici à piquer la nourriture des autres!

En réalité, les préparations des autres, elle n'en avait pas grand chose à faire. Au final, il pouvait très bien manger ce qu'il voulait mais du moment qu'il ne prenait pas sa nourriture. Mais en fait, elle n'aurait certainement pas réagi s'il avait choisi de se servir dans une autre assiette que la sienne. Il avait donc fait le mauvais choix et il était hors de question qu'elle le laissât passer. Elle avait horreur des personnes dans son genre. Oui, elle était fine et lui était plutôt musclé. Oui, elle était grande mais lui, il l'était encore plus. Elle n'était pas vraiment de taille à se battre physiquement avec lui. Mais ce qui était certain, c'était qu'elle n'avait pas peur de lui. Elle n'avait peur de personne. Elora n'était vraiment pas du tout le genre de femme à se laisser faire et marcher sur les pieds. Elle était souvent considérée comme cherchant les ennuis, mais elle ne s'en préoccupait pas du tout et continuait à être ce qu'elle était. Elle ne changerait certainement pas sur ce côté-là.

Elle n'avait pas réagi quand il la complimenta sur sa nourriture. Ce n'était pas vraiment important. Bien évidemment, elle savait parfaitement que ce qu'elle cuisinait était bon. Ce n'était pas la première fois qu'elle le réalisait et beaucoup de ses anciens amis avaient apprécié. Si elle aurait pu le remercier quand même – ce qui n'était plus dans le nouveau caractère de la jeune hollandaise – ce n'était vraiment pas le moment, ni la situation mais surtout, le contexte. Elle n'en avait rien à faire que lui, en particulier, aimât sa nourriture. Tout ce qu'elle voulait, c'était qu'il partît et la laissât tranquille. Il était hors de question qu'il se servît dans une autre assiette, même si elle ne s'en préoccupait pas tant que cela. Pour cette soirée, elle voulait simplement le virer pour que les autres pussent être tout aussi tranquilles qu'elle.

- Dégage, je te dis! répéta-t-elle. Ne me le fais pas dire une troisième fois où tu le regretteras!

Elle le menaçait certes, mais sans vraiment savoir ce qu'elle ferait. Comme elle savait parfaitement qu'elle n'était pas taillée pour se bagarrer, elle avait d'autres moyens de se venger. Peut-être pas sur le moment, mais par la suite. Et puis elle trouverait bien. Ce n'était pas la première fois qu'Elora se retrouvait dans cette situation. Bien des fois elle avait fait face à des racailles. Beaucoup avaient fini par se plier, respectant le courage de la jeune femme de leur faire front de cette manière mais surtout, la plupart n'avaient pas envie de frapper une femme. Au moins ça, c'était un de ses atouts les plus importants. D'autres en revanche, n'avaient pas suivi ses conseils (plutôt ordres) et si elle n'avait pas été battue, ils en avaient bavé par la suite. Elle n'avait pas peur des racailles dans son genre, vraiment pas du tout.

Il lui demanda son prénom mais là encore, elle ne fit pas attention et ne lui répondit pas du tout. Elle n'avait vraiment pas l'intention de le faire ni de lui révéler son identité. Vraiment, encore une fois, ce n'était pas le bon contexte. Leur relation ne commençait vraiment pas bien du tout, alors il n'avait pas à connaître son prénom.

- C'est Elora Van Alen!

Elora tourna tout de suite la tête avec une des jeunes filles qui étaient sous le charme du garçon. Elle ne reconnut pas sa tête, mais visiblement elle l'avait déjà croisé. Ou, tout du moins, elle avait entendu parler de la populaire. Elle était connue dans les couloirs, bien évidemment, de part sa personnalité, son physique mais aussi son rang social. Mais elle ne s'était pas attendue qu'une pauvre cruche pût qui la connaissait pût être aussi bête pour crier son prénom afin que le garçon sût qui elle était. Si elle croyait que cela augmenterait son intérêt pour elle, elle se trompait royalement. Elora expira de façon bruyante, pour bien montrer toute la colère qui l'habitait à cet instant. Elle était énervée contre le garçon mais désormais aussi contre cette jeune fille, dont elle finit par se rapprocher. Elle la regarda de haut, car elle était plus grande qu'elle, avec un regard des plus meurtriers possibles.

- Personne ne t'as rien demandé, toi ! Ferme ta grande bouche ou tu le regretteras aussi!

Encore une autre menace, mais cette fois-ci, Elora avait bien plus de choix qui s'offraient à elle. Elle avait déjà réalisé plusieurs de ses menaces envers des filles. Pour cela, elle n'avait aucune pitié quand l'une d'elle l'avait dérangée. Enfin, elle jouait également sur la peur de celle-ci pour qu'elle se tînt plus tranquille par la suite. Parce que si elle la connaissait car elle avait entendu parler d'Elora, elle devait être au courant qu'il ne fallait pas non plus résister à la hollandaise ou s'attirer les foudres de celle-ci. Sinon, c'était à ses risques et périls. Au final, la jeune hollandaise se détourna de cette fille qui ne l'intéressait plus du tout, et revint vers le garçon. Après tout, c'était lui le plus important pour l'instant.

- Content ? Tu as eu ton information. Maintenant tu pourras dire que la célèbre Elora Van Alen t'as résisté. Ah oui, parce que je suis très populaire ici. Et pas forcément pour ton bien. Maintenant, dégage!

Elle avait vraiment l'impression qu'elle n'était pas sorti d'affaire. Le pressentiment qu'il n'était vraiment pas enclin du tout à faire ce qu'elle lui demandait. Ce n'était que le début de cette altercation...
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MessageSujet: Re: Masterchef à Keimoo   Masterchef à Keimoo EmptyDim 18 Jan 2015 - 11:43

- Merci bien.

Le remerciement allait à la jeune fille qui avait prit la peine de lui donner le prénom d'Elora. Enfin quelqu'un d'intelligent sur cette planète. Enfin, elle et ceux qui s'en étaient retournés à leur préparation parce qu'ils avaient enfin compris que se mettre entre une furie et inconnu effrayant n'était pas une bonne idée. Il sourit à la petite inconnue. Parce que c'était bien vrai, elle n'était célèbre que pour ceux que ça intéressait. Or... Ce n'était pas le cas de la racaille. D'ici une heure il aurait vraiment oublié son nom. Son cerveau de sociopathe faisait un tri drastique entre les informations intéressantes et le reste.

- Van … Alen. Connaît pas. Désolé. Tu es quoi ici.... La poupée gonflable de l'équipe de foot ? Non parce que si c'est le cas je vais m'y inscrire immédiatement.

La vie pouvait être vache avec tout le monde, les riches comme les pauvres, parce qu'elle était dictée par le hasard et la personnalité de chacun entrant en contact avec celles des autres. Lorsque le contact était légrer vous aviez une chance de vous en sortir. Mais lorsqu'il prenait la forme d'une collision, alors le danger commençait doucement à sortir de l'oeuf. Oui, une rencontre, bonne ou mauvais suffisait à faire pencher la balance d'un côté avantageux ou non.
Makkuro n'était pas gentil. Il aimait éclater les ballons des enfants de riches pour les voir pleurer, ou renverser leurs glaces trop facilement acquise, sa double vie de barbarie et de cruauté le passionnait bien plus que sa vie d'étudiant, finalement, et il était tellement anti-discrimination qu'il était capable de frapper à peu près n'importe avec plaisir, fille ou garçon, partant du principe qu'une grande gueule devait toujours assumer ses erreurs même lorsqu'il avait une paire de seins. L'égalité des sexes étaient une chose qu'il promulguait toujours avec un immense sourire. Le même immense sourire qu'à cet instant. Oui, Makkuro n'était pas gentil, et dans beaucoup d'histoires, il en serait d'ailleurs prédisposé au rôle de méchant, mais ça lui plaisait. Et il fallait que la pauvre blonde devant lui le comprenne plus vite avant qu'il ne la trouve plus assez intéressante pour l'écouter d'une oreille. La vie pouvait être vache et Elora allait vite l'apprendre à ses dépends si elle ne trouvait pas rapidement un moyen de ne pas se créer toute seule, comme une grande, des ennuis plus gros qu'elle.

Elora, d'après sa vantardise qui fit rire le jeune homme, était bien née, donc. Riche jusqu'au bout des ongles, et... Ennuyeuse. C'était bête à dire mais elle était le portrait typiquement cliché de l'enfant de gens plus qu'aisés qu'on enlevait contre une rançon, non sans en avoir découpé quelques morceaux au préalable pour les envoyer à des parents au temps de réaction un peu long. Elle ne se servait sûrement pas de ses yeux, la pauvre, puisqu'elle n'avait pas eu l'air de remarquer que le type contre lequel elle avait décidé de passer ses nerfs, était bien plus grand qu'elle, et bien plus épais. Elle ne se servait sûrement pas non plus de ses petites oreilles. Les gosses de riches sont nombrilistes et n'écoutent personnes c'est bien connu. En en envoyant une à ses parents, ils auraient au moins, enfin, de la part de leur fille, une oreille attentive rien que pour eux. Quelques doigts en moins lui ferait faire des économies de vernis à ongles. Et les ongles en moins... Enfin vous aviez compris. Sa langue, ah qu'est ce qu'elle s'en servait bien. Bon c'était peut être la seule chose qu'elle regretterait vraiment si on venait à lui couper, mais au moins on aurait la paix.

Il était bien aise, le jeune homme aux cheveux de feu, de voir qu'elle n'avait pas l'air d'avoir peur. Mais la vie était une chienne, petite fille, et tu n'es plus en sécurité dans ton école où tu fais ta loi avec tes jolies yeux et les bonnes proportions placées au bon endroit. Tu crois avoir en face de toi un petit camarade de bac à sable mais c'est tout le contraire. C'est bien de ne pas avoir peur, pensa-t-il, mais quand ça rend débile à ce point, il fallait peut être se faire soigner et apprendre l'instinct de survie. Il n'avait rien contre Elora. Elle était mignonne et plutôt amusante pendant deux secondes et demi. Mais elle ne savait pas s'arrêter. Les gosses de riches ne savent jamais s'arrêter jusqu'à ce qu'ils se fassent mal, qu'ils se mettent à pleurer et qu'on leur dise qu'on leur rachèterait quelque chose pour les consoler. Sauf que des doigts, ma petite Elora, ça ne se rachète pas.
Il ne l'avait pas écouté, depuis le début, la toisant alors que son regard s'était fait moqueur. Oui il se foutait de sa gueule, en la voyant s'agiter comme un petit caniche grognon.

- Le dire à qui ? A ton petit royaume et tes lèches-bottes ? Pourquoi j'irais dire qu'une pauvre fille suicidaire m'a passé un savon parce qu'elle devait être dans sa mauvaise période du mois hm ? Si la police vient me voir après ta disparition, je serais drôlement embêté.

Il avait une voix, douce, chaude et mielleuse, mais son regard avait changé. Il ne s'était jamais intéressé à ces histoires de popularité dans cette école. Ce n'était pas ses affaires et il se foutait royalement de qui faisait quoi, et avec quelle somme d'argent. Il n'était pas venu là pour se faire des amis. A part Jun, et son crétin de petit ami et président du club de basket, il n'était au courant de rien. Seulement que tout le monde pouvait faire des demandes de rançons rentables si ses hommes avaient besoin de fric à un moment. Car oui, si Elora était connue pour son nom, son argent, son physique. Makkuro lui, était connu pour son physique et... Le mystère brumeux qui planait autour de lui et qui s'épaississait d'avantage maintenant que son regard s'était éclairée d'une malice barbare en détaillant la jeune femme. On ne savait pas d'où il venait, personne ne connaissait rien à son histoire. Personne ne savait à quoi lui servait les caves abandonnées, personne ne savait que la pauvreté et la dureté de la vie des rues l'avait quelque peu déshumanisé. Mais ça, tout le monde allait finir par le sentir planer au bout de quelques temps, tous sans exceptions. Car il viendra un moment où il allait s'ennuyer d'écouter les caniches royaux aboyer.

- Tu as fini de te donner en spectacle maintenant ? Parce que tes meuglements paniqués déconcentre tout le monde et les mets mal à l'aise.

Il s'était rapprochait, de toute sa hauteur et renversa négligemment le plat qu'elle venait de préparer du bout du coude alors que sa main totalement libre lui attrape le poignet. Inutile de dire qu'avec sa poigne, la chose était loin d'être agréable. Il avait voulu être gentil avec son compliment sur sa nourriture mais elle n'avait pas su s'arrêter.
Les gosses de riches ne savaient jamais s'arrêter.
Et il aurait pu faire pire que ça. Alors il allait vraiment falloir qu'elle s'arrête car les témoins ne le dérangeaient pas. D'ailleurs personne ne bougea. Personne ne bougerait. Pour la plus part des japonais trop habitués à faire comme si de rien était. Il était bien placé pour le savoir, il en avait fait les frais lorsqu'il était enfant. Alors non il ne craignait pas ces têtes brunes qui restaient sagement assis devant leur préparation en regardant ailleurs comme s'ils avaient été dans une autre pièce. Et ça le faisait rire. Il fallait vraiment que cette fille apprenne à voir au delà du bout de ses chaussures de luxe. On sait tous comment fonctionne la cour d'un roi ou d'une reine. Ils finissent par suivre celui qui a le plus de pouvoir.
Il chuchote calmement à son oreille, d'une voix suave et ronronnante en la coinçant fermement.

- Maintenant ma belle, tu vas te calmer, parce que tu es ridicule tu sais. Oui tu le sais. Regarde les tous. Ils ne bougeront pas. Ce sont des petits moutons effrayés dont tu pourras rien tirer. Moi non plus d'ailleurs, juste leur discrétion. Tu es une petite populaire parce que t'as une belle gueule que j'hésiterais pas à refaire façon puzzle si tu braille un peu trop. Moi je suis l'inconnu dont on se méfie et sur qui on fait courir des rumeurs effrayantes. T'es au Japon ma fille, pas en Europe où on donne plus de crédit à la victime qu'à l'agresseur.

Il la relâche avant d'être tenté de le lui tordre, ou du moins de lui faire peur en le mimant, et met quelques bons centimètres entre eux pour lancer joyeusement, comme si rien de tout ça ne venait de se passer.

- Comme ton plat s'est renversé par mégarde, on a qu'à en refaire un ?

Makkuro avait été gentil. Pour l'instant. Assez pour n'émettre que quelques avertissements. Une grande gueule comme ça, ils pourraient peut être bien s'entendre si elle sait s'arrêter à temps.

Parce que oui, quand la rencontre est une collision, il faut s'attendre à tout et surtout ne pas se limiter à ce que l'on connaît déjà de la vie. Sinon attention aux mauvaises surprises.
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