Entrainement de basket - Osaka

| Pourri mais j'aime pas les débuts de rp XD |

Ordre de passage :

Makkuro
Rei
Eden
Yoite
(Si ça ne vous convient pas, MP avec la personne dont vous voulez la place ou à ma moi XD)

Un grand « clac ! » relativement retentissant fit sursauter un groupe de jolies filles en maillot de bain quand Makkuro fit craquer sa nuque avec un naturel décoiffant comme si ce bruit parfaitement dérangeant était totalement normal. Lui il avait l'habitude, d'ailleurs, il prenait souvent un malin plaisir à le faire devant les autres. En s'étirant, il leur adressa un sourire goguenard, le sourire de connard qui s'assume mais qui étrangement les fait craquer. Si le jeune homme ne se posait pas trop de questions, il se demandait quand même comment on pouvait être assez gourde pour s'enticher d'un mauvais garçon, savoir qu'il était mauvais, essayer le garder, et pleurer ensuite comme une madeleine alors que tout était écrit depuis le début. Ce genre de chose le dépassait. Récemment, avant la finale, un de ces petits camarades l'avait prévenu qu'une jeune fille de bonne famille avait l'intention de se déclarer. Par bonté d'âme, la racaille lui avait demandé de faire le pigeon voyageur pour couper net l'élan romantique de l'aventureuse, ça éviterait qu'il ait à supporter les larmes de déception.

Une fois ses affaires déposées dans la chambre, la tignasse rouge descendit au rez de chaussé pour rejoindre le président du club. A la perspective de cette petite semaine en mode colonie de vacances sportive, il eu un rictus moqueur. Il avait annoncé à ces « hommes », comme ça, d'un coup, qu'il partait en vacances sans préciser où, ni quand exactement, encore moins pour combien de temps. Son géniteur serait probablement prévenu mais qu'importe, Makkuro restait un éternel indiscipliné, c'était d'ailleurs de pire en pire, et si on le voyait déjà à l'échelle d'un simple club sportif, il faut imaginer les conséquences dans le milieu de la pègre. Mais ça, ce n'était pas son problème, parce qu'il avait envie de profiter de la plage, des grillades et des filles sexy, un peu d'entraînement pour se dépenser s'il était d'humeur.

Pour l'instant il l'était relativement. La remontée du classement de l'équipe de Keimoo qui prouvaient ses propres capacités ne lui était pas indifférente. Le fait d'avoir perdu l'avait frustré et il était bien décidé à balancer des ballons dans la tête des larves qui allaient assister au camp d'entrainement. D'un naturel combatif et agressif dans la compétition, pour le coup le rédacteur de l'article avait eu raison, perdre n'était pas dans ses habitudes, et parce que, comme l'avait dit l'article, la star c'était lui, et il était inconcevable qu'on le fasse perdre... lui.
Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est cette victoire effleurée et non le petit article du journal qui lui montait à la tête, le texte l'avait d'ailleurs plutôt fait sourire.
Il avait tout de même très envie de voir la tête d'Ethan, blasée et surtout la crainte dans ses yeux, qu'il ait tellement pris la grosse tête qu'il devienne encore plus ingérable qu'avant. C'était ce qui risquait d'arriver du coup car même si le mot « star » lui passait un peu au dessus de la tête, il ne s'était pas investi pour une seconde place.

- Si j'avais été président, c'est dans un camp d’entraînement militaire que j'aurais mis mon équipe pour les non-féliciter de cette deuxième place.

Il avait rejoint Ethan, planté à quelques mètres derrière lui, les cheveux attachés, deux minettes à chaque bras, gloussant un peu pour parfaire le cliché et des lunettes de soleil sur le nez. Son sourire fier et agaçant collé sur le visage alors que sa tenue de sport se résumait à un jogging donc la veste était sûrement restée dans sa valise, histoire de profiter du soleil. Il secoua un peu les bras pour que les jeunes filles s'en détachent et d'un petit geste, leur fit signe d'aller jouer plus loin en les remerciant de l'avoir guidé jusqu'à la plage. Que de cinéma.
Puis il s'approcha du capitaine du club  en faisant de nouveau craquer sa nuque pour observer la plage et les installations organisées par Ethan, car autant dire que Makkuro n'avait pas franchement aidé à l'organisation du voyage, à part pour repérer les boites de nuit intéressantes, ainsi que les bars, et là où on trouvait la meilleure viande pour le barbecue.

- Ta star est arrivée !

Il éclate de rire, en attrapant un ballon qu'il fit tourner sur ses doigts en regardant le sol. C'était pas le nain bleu nageur qui allait pouvoir travailler des dribbles avec ce sable. Avançant vers les paniers, il tira et regarda le ballon faire le tour du panier avant de rentrer dedans, retomber dans le sable et s'y encrer. Il soupira mais la flemme eu raison de lui et il décida de ne pas aller le chercher.

- On aurait pu se faire servir un petit cocktail en attendant les autres.

Super ! Non, mais vraiment. C’était le rêve d’Eden de passer un bon moment entre un taré aux cheveux de sangs, un ancien pote à qui il n’adressait plus la parole, une petite chose fragile et un gars aux cheveux OMG. C’était une chose que d’aller à des entraînements, d’arriver, de partir, les mains dans les poches et l’air de rien. Une autre que de devoir supporter la cage aux folles pendant plus d’une journée entière. Certes, il aurait pu refuser. Sauf qu’il avait une bonne raison de vouloir prendre l’air : Judith et Philip ne faisaient que piailler, le père de Lun, Daniel, avait envahi son espace vital et s’occuper d’un Lun était tout sauf une partie de plaisir. Donc, entre intégrer le carnaval du basketball et jouer au domestique dans le garage, Eden avait rapidement fait son choix.
Ca, rajouté au fait, qu’il était bien trop fier pour laisser sa place sans prouver une bonne fois pour toute que ce n’était pas parce que son jeu était un peu – de la rue – qu’il avait un mauvais jeu. Eden n’avait que moyennement accepté les critiques – légitimes mais chiantes – d’Ethan lors du dernier match. Façon, de quoi il parlait celui-là ? C’était à peine s’il parvenait à utiliser sa taille.

Bon, pour l’esprit d’équipe, Eden n’était surement pas au top niveau.

En réalité, Eden était arrivé depuis un petit moment déjà. Il avait simplement eu envie de faire le tour de la ville, de discuter avec des gens et avait bu une ou deux bières avec des gars rencontrés à l’abord de la plage. A la suite de quoi, il s’était un peu assoupi.
Lorsqu’il avait ouvert les yeux, les heures étaient passées trop rapidement à son gout, il était en retard. C’était pourtant sans se presser, qu’il était arrivé à l’Auberge, avait balancé son sac dans la chambre, enfilé un short et, un tee-shirt. Et c’était aventuré en direction de la plage.

De toute façon, il était certain de trouver l’équipe. Des cheveux rouges et des cheveux bleus, c’est assez voyant, tout de même.

Et merde ! Eden avait totalement oublié de se teindre les cheveux en verts. Si jamais, il y avait un nouvel entraînement du genre, il se le ferrait, c’était promis. Non, vraiment. Quitte à être dans la couleur, autant participer à son tour.

D’ailleurs, en arrivant, le japonais remarqua qu’il était le seul bronzé de toute l’équipe. C’était assez drôle de voir Ethan avec sa crème solaire devinable, Makkuro et Rei avec leurs peaux blafardes. Seul Yoite – mon dieu, il venait de l’appeler par son prénom – avait une couleur de peau ne tirant pas sur le blanc princesse.

Façon, ce n’était pas le problème d’Eden. Le problème d’Eden, c’était son ordinateur portable, allumé dans son sac, se trouvant à l’auberge, et ses recherches qui prenaient du retard. Ce n’était pas tout ça, mais Eden se demanda brutalement s’il avait bien fait d’accepter. Qu’est-ce qu’il venait foutre là, était l’entière réponse à sa question mentale.

Ok. Alors, visiblement, l’un voulait faire du basket en tong. Merveilleux. L’autre pensait qu’on était au salon de thé. Et les deux autres, Eden ne prit pas le temps de les détailler, se contentant de s’approcher du groupe en se maudissant brutalement.

Avec un peu de chance, Lun ne toucherait pas aux plaques de cuisson et le garage ne brûlerait pas pendant son absence. Avec un peu de chance, également, son expérience ne foirait pas pour un mauvais calcul. Et s’il restait encore de la chance, il arriverait à trouver agréable ses vacances.

« … »

C’était exactement la seule chose qu’Eden trouva à dire. Roulant des yeux. Toutefois, il ébouriffa les cheveux de Rei. Sans vraiment le faire exprès, d’ailleurs. Qu’il en soit content ou non. Bah, oui, pour Eden, ce type était un mec. Un mec, assez fille, mais un mec quand même. Et des mecs filles, bah, il y mettait aussi les deux stars de la mode. Voir même Ethan, dans ses mauvais jours – pas mal dans le genre j’ai mes règles.

Bref. Autant dire, que ce n’était pas la peine de s’attarder. Eden préféra tourner le dos à ses camarades, après avoir fait savoir sa présence pour se diriger vers le ballon. Il le regarda, regarda le panier, et s’étira brutalement avant de sortir un paquet de clopes – grosses dépenses pour l’occasion, qui changeaient de ses roulées. Et d’un geste du pied, il s’amusa à faire rebondir le ballon, dessus, en commençant à fumer tranquillement.

…

Bah, au moins, l’avantage, c’est qu’il allait savoir aujourd’hui si l’équipe pouvait fonctionner dans l’état actuel, ou s’ils allaient droit à la catastrophe pour les prochains matchs. En même temps, vu le nombre qu’ils étaient, c’était déjà bien fragile. Un seul qui se blessait, et c’était la fin de l’équipe assurée.

Un sourire goguenard sur les lèvres en simple réponse, et Makkuro était venu se placer à côté de son cher petit capitaine histoire de lui faire remarquer, comme il aimait le faire, les 5 petits centimètres qu'il avait de plus sur lui pour attendre leurs petits camarades. Quand est ce que ce grand 'ricain allait savoir déceler le vrai du faux dans les paroles du russe... Probablement jamais et ça le faisait plutôt bien marrer.

Rei fut le seul membre à qui Makkuro adressa réellement un signe en guise de bonjour, et un sourire amusé, même si on pouvait le trouver inquiétant aussi au fond. Tout comme Ethan, c'était un p'tit morceau d'humain qu'il appréciait. Évidemment il ne le lui dira jamais, mais cette plume tranquille avait le mérite de ne prendre la tête à personne et d'être sympathique, en plus de bien jouer. D'ailleurs, il était arrivé à Makk de pousser malencontreusement un adversaire un peu trop brutal durant le match, avec leur petite mascotte, sans la connaître plus que ça, simplement parce que son attitude n'était pas désagréable, simple mais appréciable. Lui qui avait l'air d'un grand excentrique, on aurait pu croire que ça l’ennuierait mais non bien au contraire, à ses yeux, c'était beaucoup de points gagnés.

Ce ressentit n'était pas valable pour les autres. Mais au fond, il serait difficile de parler de ce qui n'intéresse pas Makkuro, tant il arrivait à l'occulter de ses pensées à partir du moment où il trouvait une personne fadasse et sans intérêt. C'était le cas d'Eden dont les rares choses qu'il savait lui avait été raconté par Jun dans un moment rare d'une sorte de complicité. Et encore, n'étant pas toujours attentif à ce que disait le blonde il était possible qu'il ait zappé beaucoup de choses. Seule truc qu'il retenait, là tout de suite, c'était son air qu'il se donnait, derrière cette attitude nonchalante, la racaille était sûre d'y voir la manière dont il jugeait chaque membre. Fallait pas venir, si ça lui convenait pas. Qu'est ce qu'il croyait, qu'il était le seul à avoir des choses à faire ? C'est vrai, la mafia pouvait bien attendre un match de basket ou deux... Et bien non, mais tu fais comme tout le monde et tu concilie ta petite vie avec le reste. Heureusement il y avait Yoite. Oui heureusement … Qu'il se rassure, même si pour l'instant il l'ignorait, ce n'était pas pour passer ses nerfs dessus, et des ballons, que Makk appréciait de le voir là... Mais plutôt pour les situations drolatiques qu'allait donner son face à face avec môssieur capitaine.

- Eh... on a eu certains points parce que j'avais provoqué leurs fautes. Et ils se seraient pas privés pour écraser Rei si j'avais pas mis mon mètre 90 au milieu ! Mais ça va, j'ai compris, cap'tain.

Il râlait pour la forme bien que la remarque le touche à peine. Mais il avait bien l'intention de rapeler à Ethan que toutes les équipes qu'ils avaient affronté n'étaient pas fairplay. Ce n'était pas une excuse qu'il essayait de se trouver, à lui où à l'équipe, mais c'était une réalité sur laquelle il fallait ouvrir les yeux, et ouvrir les yeux des gens sur la noirceur du monde, ça Makk savait faire. Il déposa son téléphone portable dans le sac d'Ethan histoire de savoir où le chercher ensuite et s'étira de nouveau au soleil en savourant sa chaleur. En deux jours sa peau aura pris une délicieuse teinte halée. Mais là n'était pas la question. Faisant craquer une nouvelle fois ses articulations, il lança à tout le monde.

- Aller on se bouge ! Grillades ce soir quoi les gars, plus vite vous aurez fini, plus vite on rentre à l'hôtel pour graillerez.

Enfin... Sauf pour Yoite et Ethan mais ça c'était leur problème.
Jetant un regard à l'américain l'air de dire « quoi ? Je suis vice capitaine, j'ai le droit de causer aussi ! », il entama ses étirements à son tour en surveillant d'un œil neutre ceux des autres. Puis quand il s'estima échauffé, il embarqua avec lui le premier membre qui avait terminé pour faire quelques passes lentes d'abord, puis plus vives, en attendant que les autres les rejoignent pour jouer.