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 #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV

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MessageSujet: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptyMar 17 Sep 2013 - 17:20

Le cinq août deux mille treize,

Dans l'hôpital de la ville de Keimoo, se trouve de nombreuses chambres d'hôpital. Dans l'une d'elle, deux jeunes hommes sont endormis. Eden Indentshi a été retrouvé dans l'hôtel de ville, il a de nombreuses blessures suite à une chute de plus de cinq étages dans un ascenseur. Il aura besoin de temps pour se remettre du choc et des blessures. Akio Kimura a été blessé. Son état est stationnaire mais le jeune homme aura sans doute besoin de temps pour se remettre de l'impact du métro et du tremblement de terre. Les deux garçons sont désormais à l'abri dans cette petite chambre d'hôpital.

Les deux jeunes garçons ne tarderont pas à se réveiller ...  


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Akio Kimura
♣ Université - 3ème année
Akio Kimura


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MessageSujet: Re: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptyDim 29 Sep 2013 - 20:37

Mes yeux s'ouvrirent peu à peu. À cet instant je ne voyais que le plafond blanc. Mon esprit était encore confus et je ne me souvenais pas où est-ce que j'étais et de quelle manière j'étais arrivé ici. Je me redressai délicatement et m'assis sur le lit. De cette place, je pouvais voir l'intégralité de la pièce. J'avais deviné sans difficulté que j'étais dans une chambre d'hôpital. Dans la chambre, il n'y avait aucun bruit, elle était tellement silencieuse qu'on pouvait même entendre les gens de l'autre côté quand il passe prés de notre chambre.

Dans cette pièce je n'étais pas seul. À quelque mètre dormait un homme, qui avait l'air plus blessé que moi. C'est en regardant cet homme que je me rappelais ce qui s'était passé. Du métro, de Jun et du concierge. Je me suis souvenu de tout, du séisme qui avait fait dérailler le métro jusqu'à l'arrivée des secours et au soin que le médecin m'avait donné. Une inquiétude me gagna, je ne savais pas où était Jun, si elle allait bien, si sa blessure était guérie ou si elle s'était aggravée. Je voulais la voir absolument, seulement pour voir si elle ne souffrait pas, voir son sourire pour me rassurer. Je me leva de mon lit et me dirigeai en silence vers la porte. Celle ci maintenant ouverte, on pouvait voir les couloirs remplis de gens qui allait dans tous les sens. Tous le bruit dans le couloirs accentué mon mal de tête que j'avais depuis que je m'étais réveillais. Je voulais trouver Jun le plus vite possible, tellement vite que dans ma précipitation j'avais laissée la porte ouverte.
Dans le couloir alors que je cherchais quelqu'un qui pouvait me renseigner, l'infirmière qui s'était occupé de moi me vit et  m'ordonna de retournais d'où je venais et de me reposer. Je lui avais expliqué pourtant mais, elle ne voulait rien savoir. Elle me répéta une deuxième fois.

« Monsieur retournait dans votre chambre ! Vous irez voir votre soeur plus tard ! Il est préférable que vous restiez dans votre chambre, l'hôpital est bondé.»

Je lui fis non avec la tête et reculai de deux pas en arrière. Alors que je m'apprêtais à courir, elle m'attrapa le bras pour me retenir. J'ignorais une nouvelle fois son ordre et tirai pour me libérer mais j'avais oublié que le bras que je bougeais est celui qui était blessé. Je poussai un petit gémissement de douleur qui n'échappa pas à la jeune femme qui en profita pour me dire une nouvelle fois de repartir d'où je venais en rajoutant à la fin :

« Votre soeur ne risque rien, elle a été soignée. Ce n'est pas la peine de vous inquiète, vous pourrez la voir plus tard »

La façon dont elle avait dit et la manière dont elle m'avait regardé avait fait disparaître toute mon angoisse. Et puis elle avait tellement insisté, je n'arrivais pas à la désobéir. Je soupirai et lui lâcha un petit « d'accord ». Elle me sourit et me raccompagna jusqu'à l'entre de la pièce. Je me laissai tomber sur le lit et attrapai mon téléphone. Les téléphones remarché, je pouvais envoyer un SMS à Jun. Je ne savais pas si elle pouvait le recevoir mais, je lui envoyai quand même un « Jun ça va ? ». Puis j'attendis son message qui n'allait peut-être jamais arriver.

Désolé pour le retard
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MessageSujet: Re: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptyLun 30 Sep 2013 - 22:38

Désolé. C'est pas terrible.

Encore une fois, me voilà en train de dormir. On va finir par me prendre pour un ours en hibernation. Pas de rêves, pas de cauchemars. Rien. Le bruit de l’hôpital ricoche sur mon corps sans m’atteindre. J’ouvre brusquement les yeux. Un bruit, un gosse blond d’où le lait sort encore du nez est en train de se lever pour aller dans le couloir. Sourire en coin, je le vois s’éloigner. Pendant ce temps, j’enfile mon jean et un tee-shirt noir. Je remarque que les affaires sont propres et je soupçonne ma secrétaire d’être passée avec des changes.
 
J’entrouvre la porte, pieds nus, je dois téléphoner. Je suis un adulte, l’infirmière se contente de me jeter un regard curieux et de me laisser passer avant de s’en prendre au gamin de ma chambre qui voulait visiblement rejoindre sa sœur.
 
Dehors, je téléphone pour obtenir des informations à propos du maire. J’apprends que le Maire a été un peu blessé, mais qu’il se porte bien et qu’il a rejoint sa femme et ses enfants. J’apprends aussi que le directeur de l’académie a été blessé, de manière assez importante, sans avoir d’avantages de détails.
 
Après avoir raccroché, je me rends dans le bureau des infirmières. Très sérieusement, j’explique à la femme que je dois vérifier la liste des personnes admises au nom de la mairie. Ma carte de fonction m’aidant, j’accède rapidement au registre. Tiens, tiens. Lun se trouve dans la même chambre que le blondinet qui était avec moi dans l’ascenseur ? Pour un hasard. C’est un hasard.
 
Je quitte l’infirmière après l’avoir remercié et imprimé la liste des admis. Cela pourrait être utile pour le journal de l’école. Je me rends en direction de la chambre de Lun, une personne vient d’entrer : un jeune homme brun que je connais de vu. Il sort avec Miya Chanteclair.

J’écoute un peu ce qu’il raconte, connerie en tout genre. Même pas foutu de prendre soin de la demoiselle. Miya est vraiment une abrutie a toujours porter le même masque de petite fille parfaite. C’est plus simple d’être un connard que d’être une personne gentille. Ca finit toujours par se briser, ce genre de visage. Contrainte, elle l’était et lui aussi. Ils devaient s’aimer. Sérieusement, je le pense : et ils formaient un joli petit couple bien mignon qui donne envie de vomir. Seulement, au rythme où allait les choses : leur histoire finirait mal par la force des apparences. Pouah ! Ce n’est pas mon problème.
 
Je rentre.
 
Je regarde pas Ethan, mon visage se pose sur Lun. Connard ! Il est en train de s’habiller, avec ce visage et ce regard qui signifie qu’il compte dégager rapidement de l’hôpital sans prendre le temps de se soigner. Le connaissant, il est capable d’aller se saouler la gueuler dans un bar et finir endormi dans un bazar. Depuis ce matin, il est étrange. Je le vois à ses yeux, à ce regard fuyant, à sa main tremblante dès qu’il doit la garder en l’air, à cette odeur de clope tenace signe qu’il fume plus vite qu’il ne devrait.
 
C’est une sorte de pote, j’ai de l’affection pour lui. Je me rapproche, pose ma main sur son épaule, j’appuie, juste assez pour lui faire mal et le pousser contre le lit. Un instant, mon front s’est reposé sur le sien. Un instant, j’ai eu le sentiment qu’il était sur le point de s’écrouler sur moi, de s’affaler et de perdre pied. Il ne peut pas. Je ne peux pas l’aider. Pas devant les autres. Que penserait-il ? Je ne suis pas une chochotte.
 
Mon regard se pose sur Lawrence. Parfait. C’était pour lui que j’étais venu. Je me rapproche, je pose ma main sur le lit et je laisse mon numéro de téléphone. « J’attends ton coup de fil. »
 
J’ai pas le temps de sourire, je me retourne. Pour Miya, je ne m’excuserais pas. Je suis pas Dieu. Pas ma faute si l’ascenseur s’est écroulé. Pas ma faute.
 
Je comptais passer près d’Ethan sans lui adresser la parole ou en lui mettant mon coude dans les cotes, juste pour le plaisir. Seulement, l’image de Miya me revient à la mémoire. Tremblante, se mordant la lèvre, fébrile et faible. Les cheveux sales, la voix gardant une contenance sévère. Brave petite ! Elle était courageuse. Elle était courageuse. Et elle finirait par craquer. Ce jour, ce connard serait-il là pour elle ?
 
Il a beaucoup de chances de l’avoir. Est-ce qu’il le sait ?
 
Je me stoppe à sa hauteur : « Deviens plus fort, mec. Où tu finiras par la perdre. »
 
Ce mec, il sent le faible à plein nez. Il sent le mec qui se la joue car à part les apparences, il y a aucune contenance. Il sent le mec bien, aussi. Le genre de mec qu’on peut frapper pour une connerie et avec qui on se réconcilie. Le genre bons potes. Je dirais même : que s’il n’était pas avec Miya et que la demoiselle ne me supportait pas : je tenterais l’amitié avec Ethan. Là, je vais juste tenter de lui défoncer la gueule s’il tente de me provoquer ailleurs que dans un hôpital. Et il le ferra. C’est plus fort que lui. Ca se sent. Il aura besoin de me provoquer la prochaine fois, juste pour avoir dit ces mots-là.
 
J’ai un sourire suffisant et cruel, et je quitte la chambre.
 
Je passe devant la chambre de Miya, j’entrebâille la porte. Pauvre gosse …
 
Où j’en suis déjà ? Coup de téléphone. Ok. Lawrence. Ok.
 
Il est temps de retourner dans la chambre. En ouvrant la porte, mon regard tombe sur le gosse blond qui était déjà là tout à l’heure. Le jeune homme qui a une sœur.
 
Je viens m’asseoir sur son lit.
 
« Alors gamin, comme ça tu as une sœur ? Vous étiez ensemble pendant le séisme ? »
 
Je le fixe de mon regard noir.
 
Sur les papiers, j’ai lu son nom. Akio Kimura.
 
«  Allez, raconte-moi, gamin. T'as besoin de parler, et je sais bien faire semblant d'écouter. »
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Akio Kimura
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MessageSujet: Re: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptyLun 7 Oct 2013 - 19:02


non c'est très bien ! le mien par contre est pas terrible. j'ai un peu écris n'importe quoi


Chaque seconde qui s'écoulait était aussi longue qu'une heure. J'attendais dans cette chambre silencieuse. J'attendais un signe de ma sœur. Pour m'occuper, j'avais fouillé avec mes yeux chaque recoin de cette chambre. J'avais remarqué que l'homme qui dormait dans le lit d'à côté avait réussi à partir quand je parlais avec l'infirmière. J'aurais voulu être à sa place. Ici il ne se passait rien, tous semblaient être en pause. Aucun son ; aucun mouvement, l'ambiance qui régnait dans cette pièce était pesante. J'aurai voulu m'enfuir de cet endroit et de retrouver ma soeur mais, mon corps refusé de bouger, il restait sur ce lit comme s'il était attaché au matelas.

Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit. C'était l'homme qui dormait tout à l'heure, il paraissait beaucoup plus grand et fort. Je laissai ma curiosité prendre le dessus sur ma penser. Dans ma tête, je me pose des questions du genre « où était-il allé ? Est-ce qu'il était allé voir quelqu'un ? Si oui qui sont-ils ? », des questions auxquelles je n'aurais probablement pas de réponse, que je ne lui dirais pas. J'aurais aimé connaître les réponses même si je ne savais pas son nom. Je ne décrochai pas une seule seconde mes yeux des siens. Je n'étais plus attiré comme un aimant au lit, mes mouvement étais de nouveau libre. Je m'assis tout en continuant de le regardais. Il s'installa juste devant moi. Son regard était noir. Que me voulait-il ? J'allais bientôt le savoir. Il brisa le silence en prenant la parole :

« Alors gamin, comme ça tu as une sœur ? Vous étiez ensemble pendant le séisme ?  Allez, raconte-moi, gamin. T'as besoin de parler, et je sais bien faire semblant d'écouter. »

Je ne comprenais pas. Pourquoi me demandait-il de lui raconter ma vie alors que juste après, il me dit qu'il allait faire semblant d'écouter ? Pourquoi voulait-il savoir ce que ma soeur et moi avions vécu pendant le séisme ? Et lui ? Est-ce qu'il lui était arrivé quelque chose pendant le séisme . Autant de questions que je voulais lui poser mais, je n'osais pas. Je lui répondis simplement :

« Qu'est-ce que ça va vous apporter de savoir ça ? »

Ça ne me dérangeait pas de lui dire mais, je ne voulais pas l'ennuyer. Il devait avoir des meilleures choses à faire. Je pris une nouvelle fois mon téléphone pour vérifier qu'on ne m'avait pas envoyé un SMS. Toujours rien. Je ne savais pas ce qu'était devenue l'autre, Cameron, Hana, le concierge qui était avec nous dans le métro et toutes les autres personnes que je connaissais. Je pensais juste après à mes parents. Je pensais juste après à mes parents. Étaient-ils au courant de ce qui venait de se passer ici ? J'avais décidé que je les appellerai après que j'aurais fini avec mon camarade de chambre de l'hôpital. Je redonnais toute mon attention à l'homme en lui disant en souriant

« Et vous ? Allez-vous me racontais où vous étiez pendant le séisme ? »
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MessageSujet: Re: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptyMar 15 Oct 2013 - 3:06

Est-ce que le fait d’être plus inquiet pour mes souris blanches, mon chien et ma moto que pour le reste de l’humanité fait de moi un connard, ça je n’en sais rien. Ce que je sais par contre, c’est que j’aurais été plus malheureux d’apprendre que l’un d’entre eux avaient été blessé que d’entendre aux informations qu’une fille s’était fait écrasée par un panneau de signalisation routière ou que des personnes s’étaient fait écraser par des plafonniers. Sans parler de cette fille qui avait manqué de se faire tuer par une roue de voiture. Payez vos morts de merde, les gens !!
Le bien dans tout ça. S’il y a bien, c’est que du coup : les gens du monde entier se rendent compte que chez nous, il y a pas que des Sushi, des tsunamis et des mangas. Connards d’étrangers.
 
Le petit blond veut savoir ce que ça m’apporte de savoir ce qu’il a foutu pendant le séisme. Je plisse un sourcil pensif. Je fais toujours ça, quand je réfléchis à une question dont aucune réponse ne me vient. A part l’évidence même : « J’en ai rien à foutre. »
 
QUOI ? Ce n’est pas de ma faute si c’est la vérité. Qu’est-ce que vous croyez que j’en ai a ciré de savoir ce que ce gamin pouvait faire pendant le tremblement de terre. Il est en train de couiner sur son lit et vu sa force à essayer de sortir tout à l’heure, il doit pas être des masses blessé. Donc, il va bien. Je vais pas non plus le prendre dans mes bras, lui chanter une berceuse et lui raconter une histoire avant de le border.
 
« Ok, ok. T’as envie de causer … Donc cause. C’est toujours mieux qu’allumer les infos pour voir en boucle le visage du pharmacien et de la gosse crevée et de ceux disparus ou de t’entendre gémir après ta sœur. »
 
J’essaye d’être sympa, alors me gueulez pas après avoir vos ondes cérébrales. Sérieusement, de là où j’écris mon blog, soit derrière mon écran, je vois déjà vos yeux. Oh, le vilain pas beau qui est pas gentil avec le petit blondinet tout fragile. OUI. MAIS. MAIS je vous signale que c’est pas en jouant à la maman comme ce connard de Lun Marv le ferrait que je vais le faire avancer. Il va dire : je veux pas te déranger. Je dirais : tu me déranges pas. Il dirai : oui, mais non. Je dirais : non, mais oui. Et on tournera autour du pot. C’est comme-ci vous alliez dans le quartier des putes et qu’au lieu de dire : on baise, c’est combien ? Vous disiez : et sinon, vous vivez chez vos parents ?
Ok, ça n’a rien à voir, mais je trouvais ça marrant d’écrire ça là.
 
Bref. Le gosse en tout cas ne perd par espoir, puisqu’il me demande si moi je lui raconterais où j’étais. Pas de souci ! J’ai jamais dit que j’étais un ours silencieux et non bavard. Ca c’est les autres qui le disent. Quand on me pose une question, je réponds. Sauf quand je révise. Et je révise souvent. Ok. Si les gens me voyaient pas en racaille, il me verrait en intellectuel. Bonjour l’horreur !
 
« Simple. Tu vois la mairie, t’à l’heure, où tu es allé admiré la face de pet du directeur Conshita ? Je bosse-là. Du coup, je voulais aller dans mon putain de bureau qui est au dernier étage. J’ai eu la bonne idée de demander à une meuf plus blonde que toi de me suivre dans l’ascenseur. Là, il y avait déjà une autre blonde. T’imagines le trucs ? Deux blondes dans un ascenseur ? Forcément, ça fait de la merde.
Je me suis réveillée au sous-sol. Les deux blondes voulaient visiblement transformer le scénario en un film lesbien post-attaque de zombies. Mais j’ai dit : NON, soyez sérieux les gars ! On va plutôt jouer aux cartes. J’ai chopé un cigare, un chapeau de cow-boy et alors que je gagnais une dame et un valet, Terminator est arrivé. Comme dans le film, il venait pour tuer l’une des blondes. L’truc de ouf ! Du coup, il l’a chopé, s’est tiré avec pendant que l’autre blonde essayait de me kidnapper. HEUREUSEMENT. J’ai pu l’envoyer sur les roses à l’aide d’un putain de kaméhéméha. Après ça, j’ai été à l’hosto, car mon devoir me disait qu’un petit pleurnichard blond pleurait car sa sœur était pas là et qu’il fallait venir le faire chier et lui demander de me filer du fric. T’as pas du fric, par hasard ? »
 
Eden eu un sourire assez louche, difficile de savoir s’il plaisantait ou non.
 
« Allez, tu me dis ou tu continues de pleurnicher sur ta sœur ? A ce rythme-là, tu risques de ne pas avoir de larmes pour son enterrement. »
 
Le pire, c’est que je fais même pas exprès d’être un gros connard. C’est juste tellement naturel que je réalise seulement après, là, maintenant, que c’était pas très subtil.
 

Oui, bon. La subtilité, c’est plus le truc des blonds, aussi. Pas ma faute.
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MessageSujet: Re: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptyDim 8 Déc 2013 - 16:43

« Ok, ok. T’as envie de causer … Donc cause. C’est toujours mieux qu’allumer les infos pour voir en boucle le visage du pharmacien et de la gosse crevée et de ceux disparus ou de t’entendre gémir après ta sœur. »

Je restais figé, assis sur le lit, mon regard droit dans les yeux. Je ne disais rien, je ne faisais que l'écouter. Tout ce qui s'était passé dans la journée m'avait un peu secoué. J'avais envie de voir ma sœur, mais il ne voulait pas me laisser faire ce que je souhaitais. Au début, j'étais énervé mais ma raison a pu reprendre le contrôle, elle m'ordonnait de me calmer. J'avais réussi, je ne sais pas quel miracle mais j'avais réussi. Peut-être parce qu'il était là, cette d'homme que je voyais pour la première fois. Il me racontait ce qu'il avait vécu, ça ne devait pas être le paradis pourtant il me le disait avec humour, l'atmosphère était devenue conviviale grâce à lui.

« De l'argent ? J'en ai pas sur moi pour l'instant. »

Après avoir répondu, je me concentrai, je devais remettre mes esprits en place. Je ne savais plus ce qui avait été réel. Tout ce qu'il y avait dans ma tête était embrouillé sûrement dû au choc à la tête que j'ai reçue. Je réfléchissais. Il fallait que je range tout dans l'ordre. Commençais par le début de la journée. Ça je m'en souvenais parfaitement, nous somme allé à la mairie pour assister au discours du directeur. Je perdis toute ma concentration quand l'homme m'interpella :

« Allez, tu me dis ou tu continues de pleurnicher sur ta sœur ? A ce rythme-là, tu risques de ne pas avoir de larmes pour son enterrement.»

j'ignorais la deuxième partie de sa phrase, je savais très bien que ma sœur avait été soignée et dormait peut-être à l'heure qui l'était. Je lui  répondis par un petit sourire avant de me consacrer à la question qui m'avait posé. Je pensais que si je lui racontais, j'allais me rappeler ce qui s'était passé vraiment.

« Après être sorti de la mairie, je suis allée avec ma sœur dans... dans le métro pour se rendre au... au musée. »

Je faisais une petite pause de quelques minutes pour me concentrait pour que je ne dise pas de connerie. Je fixais le mur au-dessus du jeune homme.

«  oh... et le séisme a eu lieu pendant le voyage entre deux stations. Le métro a déraillé puis il s'est renversé après avoir percuté le mur. »

Je l'avais deviné quand j'ai sorti ma tête par la fenêtre et que j'avais regardée aux alentours. Cette méthode marchait.

«  Quand je me suis réveillé... la première chose que j'ai vue s'était Jun blesser à la jambe... J'ai essayé de la soigner en utilisant mon gel hydroalcoolique comme désinfectant puis ma chemise en guise de pansement... j'ai fait la même chose pour moi. »

En même temps que je le racontais, les souvenirs revenaient en même temps. Je rejouais la scène dans ma tête.

«  Ensuite j'ai cassé la fenêtre du métro pour que Jun et un autre homme qui disait être concierge sorte mais le plafond s'est effondré sur la sortie, on est resté a l'intérieur jusqu'à que les secoure arrive. »

La fin ce fini ici dans cette chambre avec lui. Je le regardais à nouveau et je lui souriais une nouvelle fois.

« Merci ! »
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MessageSujet: Re: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptyDim 15 Déc 2013 - 20:33



...
Pourquoi ce gamin me dit merci exactement ? J’aimerais bien comprendre ce qui se passe dans sa tête. Les blonds ont sérieusement une manière de fonctionner différent des autres. Ce doit être pour ça que les pays asiatiques en ont moins que les autres. C’est logique : les occidentaux ont tendance à avoir des manières de penser totalement incohérentes et pleines de paradoxes. Tout chez eux semblent être fait pour se compliquer la vie en essayant de la simplifier.
Je me pose la question sur ce gosse d’ailleurs. Il parle bien japonais pour un mec qui semble absolument pas en avoir les origines. Ne me faîtes pas croire que ce garçon n’est pas un étranger et qu’il est pur souche japonais. Je ne le croirais pas.

Son histoire était bien triste ! Ce devait quand même être fou. Un peu comme dans Destination Finale ! Il a du voir sa vie défiler sous ses yeux et imaginer que toute sa vie allait s’arrêter à cet instant ; puis il a du se sentir rassuré de pouvoir ouvrir la fenêtre et totalement abattu de voir que ça n’avait servit à rien.
Ce devait être bien. Pour ma part, je ne peux pas en dire autant. Je n’étais pas inquiet, je n’avais pas tellement peur. Non. Après le premier choc, je pensais juste à parler et à jouer aux cartes car j’avais sérieusement pas envie de me mettre en colère. Hors dans une pièce fermée, j’aurais vite tendance à devenir totalement dingue et à péter un câble avant de frapper quelqu’un. La première personne que je croiserais. N’importe laquelle.

Et là, les deux qui m’accompagnaient n’auraient pas supporté le choc de mes poings.

Je jauge du regard Akio. Il n’a pas l’air trop blessé. D’ailleurs, tout à l’heure, il a su très bien se lever et aller se batailler avec l’infirmière pour voir sa sœur.

Je tape sur lit, me redressant.

« Allez viens, petit ! On va aller se promener tous les deux. »

Ceci est un ordre. Je vais en direction de la porte, pour l’attendre.

« On va à la cafeteria. J’ai la dalle ! »

En clair, je me fais chier. J’ai horreur d’être enfermé dans cette chambre et encore plus d’avoir été autant blessé. J’ai l’air d’un boxeur que ses rivaux auraient attendus à la sortie pour lui casser la gueule. Je me souviens d’ailleurs pas d’avoir été un jour blessé de la sorte par quelqu’un.

Je n’attends pas la réponse du garçon, qu’il vienne ou pas, je sortirais.

J’enfile ma veste en cuir, chope son sac et je sors. Les couloirs sont bondés de gens qui attendent une chambre ou de voir une personne blessée. J’ai toujours vécu au Japon et à Keimoo, j’ai subit de nombreux tremblement de terre et de nombreux typhons. Ce n’est ni le premier, ni le dernier. C’est la première fois que j’en vis un aussi fort mais ça ne me traumatise pas tant que ça.

Après le premier choc, je me suis rapidement fait à l’idée. On ne contrôle pas les éléments et le Japon fait parti de ses terres qui ont toujours vécu des traumatismes de la sorte. On s’en remettra. On se remet toujours de ce genre de chose.

J’arrive enfin à la cafétéria et je fais la queue, en grognant. J’aurais du m’y attendre ! Il y a du monde.

J’ai horreur d’être enfermé.
J’ai aussi horreur de faire la queue.

J’ai horreur d’attendre.

J’ai horreur … de toutes ces conneries.

...
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MessageSujet: Re: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptyVen 3 Jan 2014 - 17:59

« Allez viens, petit ! On va aller se promener tous les deux. »

Il me proposait de sortir et bien sûr je n'allais pas refuser, j'en avais très envie. Cette chambre était trop petite, on avait l'impression d'étouffer, quitter cet endroit et changer d'air était nécessaire pour moi. Maintenant que j'avais retrouvais toute ma tête personne ne m'empêcherait d'aller voir ma sœur ou aller dans n'importe quel autre lieu. Je le regardais se dirigeai vers la porte puis je me levais à mon tour.

« On va à la cafeteria. J’ai la dalle ! »


Je mis mes chaussures, et rangeais mon portable dans la poche du vêtement que l'hôpital m'avait prêté, puisque j'avais déchiré ma chemise pour faire pansement a ma sœur. Enfin préparer je sortis avec lui de la chambre. Je le suivais dans les couloirs qui était rempli de gens. Il y avait même par moments des bouchons dans les couloirs. Pour ne pas le perdre, je slalomais entre les personnes, j'en avais bousculé plusieurs au passage mais rien de très grave. Pendant que je marchais derrière Éden, mon téléphone sonna, je m'étais littéralement jeté dessus, quelqu'un m'appelais, ce n'était pas ma sœur et ni une personne de keimoo. Sur l'écran d'appel il y avait affiché en romaji " Maison ". Mon cerveau eut un déclic, ma mère était en train de m'appeler. Elle a dû l'apprendre en regardant le journal télévisée de midi. Je la connais très bien et elle devait être sûrement très inquiète pour moi. Je décrochais le téléphone rapidement et notre conversation commença :

" Allo "
" Akio ? "
" oui ! "

Je sentis qu'a ce moment elle était rassurée que je sois là.

" tu va bien ? "

" oui, tu sais pour le séisme, c'est pour ça que tu m'as appelé ? "
" oui, j'ai tellement eu peur!"
" Ne t'inquiète pas maman, je vais bien et Jun aussi "
" où est-ce que tu es ? Tu n'es pas blessé au moins ? "
" je suis à l'hôpital, ne t'inquiète, j'ai juste une petite blessure de rien du tout, elle va vite guérir. "

On était arrivé à la cafétéria, il y avait beaucoup de monde ici aussi. Personne ne devait comprendre ce que je racontais puisqu avec ma mère on parlait en français, comme on fait presque tout le temps.

" je vais prévenir les autres alors ! Je te laisse ! Repose-toi bien mon cœur "

" oui maman "
" bisous "

Je raccrocher et je rejoignis éden qui faisait la queue, elle était grande, on allait devoir attendre et un petit moment. En regardant la tête qu'il faisait, on pouvait facilement deviner qu'il avait horreur d'attendre. J'étais à ses côtés et essayais en discutant de faire partir son ennui.

«  y a trop de monde, je n'aime pas ça. J'ai l'impression d'étouffer »
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MessageSujet: Re: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptyJeu 6 Fév 2014 - 1:20

Il haïssait ça. Il haïssait devoir attendre. Il haïssait les conversations des uns et des autres, d’inconnus, parlant encore et toujours. Des rires, des larmes, des discussions, les émotions dans les voix. L’attente, aussi. L’impatience qu’il pouvait voir dans d’autres visages que le sien. Nerveusement, Indentshi Eden regarda autour d’eux. Il finit par grogner, prenant la main d’Akio dans la sienne. Le gamin, il lui rappelait un peu ses petits cousins et ses petites cousines. Un gosse qu’il dépassait de trois têtes. Le Japonais lâcha la main d’Akio, le repoussant presque violement.

« Je bouge ! » Informa-t-il, brutalement. Sans laisser le choix à son compagnon, le brun quitta l’hôpital et abandonna son compagnon là.

Lui, il n’était pas un étranger. Keimoo, c’était sa ville. D’origine et de cœur. Il n’aimait pas cette cicatrice qui venait de marquer les rues, les bâtiments. Il était incapable de rester là, à sentir la meurtrissure qui venait de s’impacter sur la terre de ses ancêtres. Il était inquiet, également. Pour ses arrière-grands-parents, ses grands-parents et ses parents. Ses oncles, ses tantes, ses cousins : bref sa famille. Tous ses membres regroupés qui vivaient depuis si longtemps dans la ville.

***

Quelques mois se sont écoulés depuis le séisme. Entre-deux, beaucoup d’événements se sont passés dans la vie d’Eden Indentshi qui s’est aminci. Si l’homme, qui a toujours été assez rond, garde ses formes, ses traits sont plus tirés, des cernes sont nées dans de ses yeux. Il ne pensait pas revenir immédiatement, la fatigue l’assiège.
Depuis le début de la semaine, il effectue un stage à l’hôpital de la ville. Entre la fin de ses études, qui ne lui prennent plus autant de temps les premiers examens passés, son boulot à la mairie, la garde des enfants de Marv et ce stage : il n’a pas une minute à lui.

Aujourd’hui, le service dans lequel il travaille, un service de recherche, est assez calme. Le garçon, en profite pour fumer devant l’hôpital, sur un banc, dans une zone réservée à cet usage. Il regarde les passants, assez rares, qui passent dans la rue.

Parmi eux, un gamin blond aux yeux clairs attirent son attention. Eden se rapproche de ce dernier pour l’arrêter, en posant la main sur son épaule.

« Hey, gamin, comment va ta sœur ? » Questionna l’homme avec un sourire, la clope aux lèvres, ignorant les regards de reproche des japonais le voyant fumant en-dehors de la zone autorisé.

« T’as de l’argent sur toi, cette fois ? Tu m’offres un café ? » Questionna à la suite, le garçon, mi-taquin, mi-sérieux.




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MessageSujet: Re: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptyDim 16 Fév 2014 - 20:12

Le comportement d'Eden changeait, quelque chose devait se passer dans sa tête et j'aurais voulu savoir ce que c'était. Il avait pris ma main dans la sienne, la serrant fortement. Ses actes étaient imprévisibles, je n'avais pas su lire ce qu'il ressentait. Comme le séisme, je ne l'avais pas vu venir et je n'ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit.
Il était vite parti, juste après avoir lâché et balancé un « je bouge » brutalement. J'en étais restée bouche bée quelques secondes. Ces secondes avaient détruit toutes mes chances de le retrouver, j'avais tenté de le suivre mais, la foule m'empêcha de l'apercevoir et il avait fini par disparaître. Un tour de l'hôpital plus tard, j'abandonnai l'idée de le trouver. L'infirmière, occupait par des patients, n'était plus dans les couloirs, j'allais enfin pourvoir rentre visite à ma sœur adorée.

Dans sa chambre, Jun dormait comme un petit bébé. Je mettais assis sur une chaise et j'attendais qu'elle se réveille, en lui caressant de temps en temps ses jolis cheveux blonds. Chaque seconde qui s'écoulait ressemblé à une minute, le temps était toujours long dans ce genre d'endroit. Lorsqu'elle ouvra ses yeux toute cette atmosphère qui régnait dans sa chambre n'exister plus. J'étais resté à ses côtés les deux jours de son hospitalisation.


***************************


« Merci de l'avoir emmené Akio-Kun »

Au départ je n'étais pas censé venir à l'hôpital mais une chose imprévue c'était passé. La mère d'un petit que je gardais avait eu un léger accident de voiture, son mari étant au boulot, elle m'avait appelé pour que j'accompagne son fils jusqu'à sa chambre. J'avais accepté sans hésitation. Même si des mois sont passé depuis le séisme chaque fois que je mettais les pieds ici je repensais à cette journée. Depuis le jour où on m'a retiré mes points de suture, je n'étais plus venue.

« Prenez soin de vous madame »

Après avoir prononcé ses mots, je quittai la chambre. Je me rendis vers l'ascenseur en empruntant les mêmes couloirs qui cette fois-ci était vide. Pour retournais à l'académie, je devais prendre le métro, la station la plus proche était celle où nous étions bloquer. Il va me falloir du temps pour oublier tout ça.
Marchant maintenant sur le chemin qui mène vers la route, mon esprit était répartis dans de profondes rêveries. Comme à mon habitude, je ne faisais très peu attention aux alentours. C'est pour ça que je ne l'avais pas vu, lui qui c'était échapper sans me donner de raison. Lui que j'ai dû apercevoir de loin le jour de l'anniversaire de Lun, un anniversaire dont je n'ai que de vague souvenir.

« Hey, gamin, comment va ta sœur ? »

J'étais surpris de le voir, très. La dernière fois il était parti comme un voleur et je voulais savoir pourquoi. De plus, j'avais l'impression que son corps était différent. Les cernes sous ses yeux étaient visible aussi, il devrait se reposer un peu.

«  Elle va bien et toi comment vas-tu ? »

J'étais content de le voir même si on n'était pas resté ensemble longtemps la dernière fois. De plus je n'avais rien n'a faire aujourd'hui, autant en profiter pour voir des connaissances.

« Tu as de l’argent sur toi, cette fois ? Tu  m’offres un café ? »

J'avais pensé à emporter un peu d'argent cette fois-ci. Je l'attrapai par le bras pour le conduire dans le café le plus proche.

« Avec plaisir ! »
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MessageSujet: Re: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptySam 22 Fév 2014 - 4:24

Fallait-il que le garçon répondant au nom d’Akio Kimura soit aussi naïf et innocent au premier coup d’œil. Rien qu’en le regardant, on devinait qu’il pouvait à tout moment se faire manger par le méchant loup, mené par la baguette de Mère-grand, servir de petit pot de Beurre au Chaperon et se faire attaquer par un chasseur. Rien qu’en le regardant, dans le bleu de ces yeux de gosse, on avait envie de le frapper face à l’enthousiasme et la joie de vivre qu’il pouvait nous envoyer dans la gueule.
Fallait-il que les gens soient aussi heureux d’être là et le montre de manière aussi visible ? Eden Indentshi se pensait heureux. Il l’était. Le bonheur, toute sa vie en avait été comblé. De bons parents, de bons grands-parents, de bons cousins ou cousines. Jamais seul, jamais triste, jamais vraiment perdu. Eden Indentshi avait une confiance en lui ne s’arrêtant pas car tout simplement : il n’avait jamais eu à souffrir vraiment ou à connaître de vrais maux. Comme tous ses enfants de riches et trop gâtés par la nature, il pensait d’abord par je. Il pensait d’abord par « ce dont j’ai besoin. » Sans vraiment savoir ce dont il avait vraiment besoin. Comme tous les petits enfants gâtés par la nature, il avait un bon nombre de filles assez gentilles, assez bêtes, pour tomber amoureuses du charisme débordant qu’il dégageait. Cette connerie qui semblait cacher une fragilité.

Sauf que la fragilité n’excusera jamais la connerie et qu’il est trop facile de savoir manier le chaud et le froid. Eden était ce genre de personnes, acerbes et stupides qui dès qu’elles s’ennuyaient d’un jouet, elles le jetaient. Le genre de type qui ne prenait jamais le temps de s’arrêter, pas même pour un ami. Qui préférait le perdre, en disant que le temps passe, et que ça n’avait pas d’importance. Alors, il restait ami avec ceux qui étaient des amitiés superficielles. Sur la durée, quand il n’y a que l’alcool, les jeux, la bagarre et la moto, rien d’autre, ça ne peut que marcher. Cela ne peut que durer. Des relations à distance, histoire que lorsque ça lui cassait les couilles : il n’avait pas de motifs à donner ; des gens perdus dans leurs vies et la ratant car eux ne pouvaient pas partir sans lui et qu’ils lui donnaient une impression d’être mieux que tout ça. Les potes qu’on voit à peine une fois tous les deux mois, à qui on cause jamais vraiment de sa vie et de ses sentiments.

Un connard. C’était le mot qui qualifiait le mieux Eden Indentshi. Face à Akio, ce fait ne pouvait que ressortir d’avantages, ne pouvaient que d’avantages se mettre en valeur. Comment ne pas voir le mépris, l’arrogance, l’ignorance face à la gentillesse, la sincérité et la douceur ? Ce n’était pourtant pas rare. La plupart des connards était entouré par des gens sympathiques et agréables. La plupart des connards savait garder les gens qu’ils voulaient. Parce qu’ils savaient trouver les mots. Ils savaient être froid et faire revenir en excuse comme des toutous les autres. Ils savaient envoyer le SMS au bon moment qui demandaient des nouvelles : prévoyant la prochaine fois où ils devront partir en vacances dans un secret bien localisé.

Etre un connard, c’était finalement assez facile. C’était finalement assez simple. Toutefois, il ne fallait pas se tromper. Le pire des connard demeure un individu qui a un cœur qui bat. Et s’il fait mal les choses, s’il blesse et s’il trompe, c’est souvent car il a peur que ça lui arrive aussi. Le plus souvent, c’est d’ailleurs quand il commence à souffrir, qu’on le voit fuir. C’est plus simple. Et face à cette fuite, il trouvera toutes les excuses du monde.

Malheureusement pour Akio, personne n’était pas pour lui dire que l’individu qu’il était en train d’entraîner dans l’hôpital de la ville et Keimoo en direction de la cafétéria était à ranger dans la catégorie des personnes qu’on peut se permettre d’ignorer et d’oublier dans sa vie.

Et le grand se laissait faire. Il aurait pu facilement retirer son bras, mais il y avait dans le petit Akio, l’enthousiasme d’un certain Lun Marv. Cette envie de faire plaisir, d’aller de l’avant. De dire les choses comme elles sont sans y penser, sans y travailler.

C’était d’ailleurs à l’écrit que la différence entre Lun Marv et Eden Indentshi étaient le plus visible. Lun parlait de sentiments, d’amitiés, des autres, de lui-même. Il parlait en pavé, avec des pour, des comment, des mais. Essayant de trouver un juste équilibre entre ses envies et celles des autres. Il avait cette sincérité agaçante à pouvoir dire : « je tiens à toi, tu me manques, tu es où ? »
Ce n’était pas le cas d’Eden. Il trouvait assez pathétique de répéter la même chose par écrit. Il n’aimait pas dire des longues phrases et prenait le soin d’utiliser des mots qu’il savait contrôler.

Toutefois, Eden n’était pas un connard de base : il n’était pas que ce qui était décrit au-dessus. Il était aussi, parfois, un gentil capable d’aider les autres une fois que Lun lui avait expliqué pourquoi il devait le faire. Ce n’était pas l’une des racailles simplistes de l’académie, frappant et torturant. Pas le genre de mec qui faisait « ça » pour le style.

Eden était une racaille uniquement car le bonheur, il le connaissait que de trop. Il était le Roi ! Il l’avait toujours été, et maintenant qu’il était trop vieux pour gouverner le domaine de sa maison, de ses parents, de sa famille, il trouvait la vie assez acerbe. Grandir, avoir un travail, le permis, une maison. C’était devenir quelqu’un d’autre. Le pire venait dans la suite : Avoir un famille, des enfants, espérer qu’ils ne tombent pas sur un bâtard comme lui. Un chien. Vendre la moto pour une voiture familiale. Avoir une maîtresse. Divorcé. Crevé .

Comment ne pas être en colère en sachant ce que la vie nous réserve ?

Installé à l’une des tables de la cafétéria, Eden Indentshi regardait le café chaud noir. Sans sucre. Sans lait. Sans rien. Le café était tranquillement en train de fumer. Lui ne pouvait pas songer à fumer, vu les interdictions collées partout.

L’homme dans sa blouse blanche, sa chemise de la même couleur, son jean et ses vieilles converses noirs, semblait plus âgé qu’à l’ordinaire. D’autant plus qu’il avait une barbe négligée depuis au moins le début de la semaine.

« On s’était pas vu depuis un bail, gamin. Depuis … »

L’anniversaire de Lun. Foutu putain de mémoire qui prévient après coup que ça ne vaut pas la peine de parler du sujet. Enfin, ne comptez pas sur Eden pour en parler. Il était une tombe et partirait en enfer avant d’avoir divulguer la moindre information, autre peut-être qu’au Père de Lun qu’il songeait de plus en plus à prévenir. Que ce passerait-il ensuite ? Qu’adviendrait-il de Philip et de Judith ?

« Le nouvel an. Tu sortais avec la petite Hana, non ? »

Questionna l’homme avec un sourire moqueur au coin des lèvres. Visiblement tenté de taquiner le blond à ce sujet. Ramenant sa tasse de café à ses lèvres, Eden se mit à boire tranquillement. Il avait ce regard de fouineur qu’on n’aime pas à avoir face à soit ou qui rende mal à l’aise. Celui du chat d’un célèbre contes pour enfants créé par un pasteur. Celui du joker dans un comics parlant d’homme chauve-souris.

Ce sourire qui semble rire d’une blague que lui seul peut entendre. Que lui seul peut comprendre.

« Akio Kimura ? Bien, bien. Ecoute-moi bien. Tu vas me rendre un petit service. »

La phrase ne terminait pas par un point pour rien. Eden ne semblait pas sur le point de demander un service, mais plutôt sur le point de poser un ordre des plus fous au gamin. Visiblement, il n’avait pas finit de parler … Toutefois, il redressa un sourcil pour voir si le garçon était attentif à ses propos.

« Tu as bien accès au dortoir des garçons, n’est-ce pas ? »




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MessageSujet: Re: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptyMer 23 Avr 2014 - 20:37

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, on était arrivé dans la cafétéria de l'hôpital, la même que la dernière fois. Une bonne odeur de pâtisserie et de chocolat chaud nous chatouilla le nez. Il venait déjà nous envoûter avec son parfum alors que nous avions à peine franchis le pas de la porte. Malheureusement pour lui, j'avais appris à ignorer ce genre de tentation et à me focaliser sur ce que j'étais venu acheter.
En attendant mon tours pour commander, j'examinais la décoration de la pièce. Elle était simple mais jolie, les tables étaient équitablement disposer dans la salle, les plantes étaient entretenues et le sol était propre. L'absence de foule m'avait permis d'admirer ses détails, chose que je n'ai pas pu faire la dernière fois.

Après 3 bonnes minutes d'attente, la dame qui venait de terminer sa discussion avec le vendeur, s'en alla. Lorsque que le café et le thé furent préparer et payer, je rejoignis éden qui s'était assis à une table libre. Je me mis face à lui et je le fixa tout en buvant mon thé.
En l'observant attentivement, j'espérais trouver le pourquoi du comment. Ma curiosité voulait à tout prix savoir, pourquoi avait-il l'air différent de la dernière fois ? Même si je réfléchissais beaucoup, je n'arriverais probablement pas à trouver une réponse, mon cerveau n'était pas assez développer pour arriver à lire les sentiments et les pensées des gens rien qu'en regardant leur visage. J'aurai aimé avoir cette capacité, j'aurai pu avec ça aider Hana par exemple.
Alors qu'un silence commencer à s'installer, Éden le chassa en prenant la parole.

« On s’était pas vu depuis un bail, gamin. Depuis … »

Longtemps ! Je l'avais croisé à l'anniversaire de Lun, mais nous ne sommes pas restés ensemble cette nuit-là, j'ai passé toute la soirée avec ma poupée Hana. La seule vraie conversation qu'on a eue était celle dans la chambre d'hôpital après le séisme. Le tremblement de terre commençait à dater maintenant.

« Le nouvel an. Tu sortais avec la petite Hana, non ? »


Hana, ma petite poupée mignonne, te voir là bas ma rendu heureux. J'avais presque oublié qu'a la base, j'étais censé être avec Jun et qu elle n'étais finalement pas venue. Jun était de plus en plus occuper et j'avais l'impression qu'on passait moins de temps tout les deux. Elle ne me disait jamais ce qu'elle faisait et avec qui elle était. Penser à ça me fit grimacer. Je me répétais de ne pas m'inquiéter, que ce n'était pas grand chose. Plus le temps passer plus cette excuse avait du mal à me calmer. Elle m'énervait, mais Jun ne devait pas influencer mon humeur. Je soupirai un bon coup pour me vider la tête. L'esprit enfin dégager de toute onde négative, je pouvais répondre à Éden.

" J'ai passé un bon moment avec elle, mais j'étais surpris de la croiser."

Eden souriait, je ne savais pas pourquoi il le faisait. Un sourire étrange qui était mieux que la mauvaise mine qu'il tirer depuis le début. Même s'il avait encore une tête de fatiguer, il était avec un sourire sur les lèvres.

« Akio Kimura ? Bien, bien. Ecoute-moi bien. Tu vas me rendre un petit service. »

«  Un service ». C'est deux mots avait attiré toute mon attention. J'aimais rendre des services. Il a du s'en rendre compte puisqu'il me la demander de cette manière, il savait que je n'allais pas refuser. Mes oreilles étaient grandes ouvertes, prêt à entendre ce qu'il voulait que je fasse.

« Tu as bien accès au dortoir des garçons, n’est-ce pas ? »

Le suspense était présent. Dans ma tête, j'imaginais qu'il allait me donner une mission digne d'un agent secret.


" Le dortoir du pensionnat ? Oui, j'y ai accès. Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
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MessageSujet: Re: #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV   #Chambre A05 ~ Chinoiserie part IV EmptyLun 23 Juin 2014 - 2:00


N'étant ni un lycéen, ni un universitaire logé, Eden Indentshi n'avait pas d'accès aux dortoirs et chambres des étudiants. Il lui était déjà arrivé d'y entrer mais sa présence était souvent remarqué et surveillé. D'autant que sa mauvaise réputation n'était plus aussi méconnue que cela et qu'il commençait à faire parler un peu de lui. Pas forcément dans le bon sens. Les étudiants se méfiaient, en général, de lui. Et le voir traîner dans les couloirs attiraient bien trop de regard curieux. Les fouineurs étaient bien trop nombreux.

Pour en revenir au sujet, Akio était tout à fait le contraire d'Eden Indentshi. Il avait accès aux dortoirs, il était simple et donnait cette impression d'être un saint sans le moindre doute. Il berçait dans la bêtise de l'enfance et de l'innocence. Il ne semblait pas atteint par les prémices de son âge qui auraient dû commencer à lui signaler : que non, on ne peut pas faire confiance à tout le monde, tout le temps.

Que voulait Eden Indentshi à Akio Kimura ? A regarder l'homme boire son café chaud en face du petit chaud, il était évident qu'il n'était pas en train de préparer une fête d'anniversaire pour un de ses amis.

Eden Indentshi était ce genre d'homme, où on devine facilement qu'on ne peut pas les tromper et les bercer d'illusion facilement. Il n'inspirait pas la sympathie et son regard autoritaire, même s'il était parfois souriant, donnait plus le sentiment de juger les autres que de les apprécier. C'était le genre de personne qu'on ne pouvait pas regarder avec condescende ou pitié, et qui attirait souvent des regards jaloux mais tapis dans le silence.
Cette stature lui permettait d'éviter de nombreux problèmes. Contrairement à bien des personnes, Eden Indentshi n'était pas inquiet à l'idée de se promener dans une rue sombre, tard le soir dans un quartier mal famé. Car il n'avait jamais été agressé. Il ne portait rien pouvant apporter la convoitise sur lui et ne semblait pas être une victime égarée. Lui-même ne se sentait que rarement prit à défaut et n'envisageait pas vraiment la vie comme une multitude de sourires.

Pourtant, il avait gardé un coté bon enfant. Il suffisait de le voir préparer un repas avec les enfants de Lun ou le voir s'amuser sur une console de jeux, pour comprendre qu'Eden sous son masque de vieux loup solitaire, demeurait un être humain dont les capacités sociables étaient certes limités mais présente.

Avalant son café noir, l'homme jetta un regard en direction d'Akio avant de relayer son regard aux gens autour de lui.

« Et bien, tu vas me rendre un service. »

Définitivement, Eden Indentshi ne lâcherait pas un mot sur ce qu'il voulait qu'Akio Kimura fasse dans le dortoir.

« J'ai encore du boulot, petit Kimura. Je te propose de manger ensemble ce soir. 20H00, chez moi, tu sais où j'habite maintenant. N'est-ce pas ? »

La tasse vide fut reposée sur la table. Déjà l'homme se redressait, réajustant sa blouse. Aussi blanche que la tasse. Aussi blanche que l'éclat brillant de malice dans le regard de l'homme.

Alors qu'Eden Indentshi allait adresser à nouveau la parole à Akio, un membre de l'hôpital vint les interrompre. Oubliant son camarade, Indentshi quitta rapidement la cafétéria pour suivre l'inconnu dans les couloirs.





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