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 Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot]

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MessageSujet: Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot]   Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] EmptySam 17 Aoû 2013 - 19:52

Note : Sujet à messages Courts.
Date RP du sujet : 13 au 27 juillet 2013.

Suite de : Right here in my arms

 

    Je veux ... dans la famille génitrice ... 

Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] A6s
" On passe les quatre premiers jours chez ma famille génitrice ... de sang. Tu verras, ils sont un peu ... Particuliers.''
 
Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] Y8u91/La mère : Anne.
Après sept heures d'avion, trois heures d'escales, neuf heures et vingt-six minutes d'avion, Shiki Katsuragi, Lun Marv et ses deux enfants étaient arrivés à Londres. Lun Marv avait été assez joyeux pendant le trajet mais il avait préféré ne pas parler de sa famille, évitant le sujet. Toutefois, il avait tout de même informé Shiki que sa mère génitrice, Anna était décédée depuis plus de dix ans. 
Arrivés à Londres, Shiki avait rapidement du constater que dans la grande propriété Londonienne où vivait la famille Ailleward des tableaux et des photographies de la mère de famille se trouvaient dans toutes les chambres. Seule la chambre de Lun Marv n'en comportait aucune. Anne n'était pourtant jamais évoqué par aucun membre du personnel. 
2/Le père : Richard.
Le premier jour, Lun, ses enfants et Shiki étaient arrivés trop tardivement pour manger avec le reste de la famille. Ils s'étaient couchés, chacun dans une chambre différente. Cependant, au cours de la nuit, Lun était rentré dans la chambre de Shiki et malgré la fatigue tiraillante, il avait parlé longuement comme-ci il cherchait à éviter l'heure du couché. Lun avait pourtant finit par quitter Shiki, refusant de dormir avec lui malgré la peur qu'il semblait ressentir. En réalité, le premier soir, Lun avait errer dans les couloirs, allant jusqu'au cuisine pour prendre une bière et réfléchir à la rencontre inévitable entre son père géniteur Richard et Shiki. La rencontre avait eu lieu, plus tardivement que Lun ne l'aurait cru. 
En effet, le deuxième et troisième jours, Richard était absent pour des raisons professionnelles.
Le quatrième jour, Lun avait conduit Shiki dans la ville de Londres pour lui faire visiter la ville. Le soir venu, ils étaient rentré tôt. Lun était visiblement particulièrement tendu. En arrivant, il avait disputé plusieurs fois Judith et Philip, les accusant de faire exprès de de se tâcher. 

Pendant le dîner, un homme d'âge mur, sévère était rentré. Il avait jeté un regard glacial à Shiki et avait demandé à Lun de le suivre. Une heure plus tard, le garçon était revenu, muré dans un silence de plomb. Richard, le père de Lun avait daigné regardé Shiki plus d'une seconde lui disant, en français : - J'espère que vous passerez un bon séjour, ici, jeune homme. Léonard m'a signalé que vous pratiquiez le français ? N'hésitez pas à en user avec mes enfants. C'est regrettable, mais je n'aurais pas le temps de vous revoir avant votre départ.

Le soir venu, Lun avait geint à Shiki que personne ne devait jamais savoir que son vrai prénom était Léonard.
 Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] Z8fm
Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] Wtya3/ Le frère Adoptif : Antoine,
Le premier jour, un garçon brun aux mèches rebelles était venu chercher Shiki et Lun. Amical, même cordial, il avait tout de suite été très heureux de voir les enfants Judith et Philip. Les câlinant et les embrassant. Bien que plus grand que Lun et bien plus musclés, il avait le visage fin et les membres chétifs, comme un être un peu faible ou malade. Ses yeux francs étaient cernés et fatigués. Lun semblait inquiet pour lui et avait protesté quand les jumeaux avaient voulu qu'Antoine les prenne sur son dos pour les monter dans leurs chambres. Très rapidement, Antoine s'était montré timide, sympathique mais effacé envers Shiki. Visiblement peu habitué à voir du monde extérieur.
Lun avait expliqué à Shiki, que son père Richard et sa mère Anna avaient adopté Antoine dans le but de garder une surveillance sur son frère Lumenita et sa soeur Soleria. 
Le second jour, en effet, Antoine se comportait plus comme un domestique envers les membres de la famille que comme un frère. Un domestique moqueur, sur de lui, mais tendre et timide. Il avoua regretter de ne pas voir Luc, mais très heureux de rencontrer le fameux Shiki. 
Le troisième jour, Antoine n'était pas dans la maison. Il rentra tard le soir, et n'accorda qu'un petit salut à Lun, Shiki et ses enfants avant de s'excuser pour aller se reposer.
Le quatrième jour, il avait demandé la permission d'emmener les enfants de Lun dans un parc d'attraction. Lun, heureux de passer du temps avec Shiki, avait pourtant hésité. En revenant, il s'était disputé avec Lun car ce dernier engueulait ses enfants pour des tâches sur leurs vêtements, lui indiquant qu'il n'était pas mieux avec son tee-short de rock et son vieux blue-jean. 
4/ Le frère, Lumenita,
Le premier jour, à leur arrivée, Lun, Shiki et les enfants n'avaient croisé qu'Antoine. Le lendemain, un garçon était rentré dans la chambre qu'occupait Shiki. D'aspect studieux, ressemblant beaucoup à Lun lors de son arrivée à Keimoo, le visage tendre et le regard moqueur, il avait fixé Shiki comme un enfant regarderait un gâteau. Provocateur, il avait alors demandé candidement ''Pourquoi la maîtresse de mon frère ne couche pas dans son lit, vous vous êtes déjà fâchés ?'' Avant de laisser son rire cristallin monter. Le restant de la journée, il s'était montré tantôt moqueur, tantôt provocateur, mais fuyant dès que Lun rentrait dans la pièce comme effrayé par sa présence. Le jeune homme s'en prenait en particulier à Antoine et à Philip, s'amusant à jouer avec les peurs et troubles de l'enfant. Le soir, il dîna avec eux et rougit violemment quand Lun lui adressa la parole. 
Le quatrième jour, il voulu passer la journée avec Shiki et Lun à Londres, mais ce dernier refusa. Au dîner, il se montra renfermé et quand son père Richard arriva, il changea d'attitude. Se mettant à parler fortement, à rire, à parler de se prostituer, à coucher avec des mecs et à provoquer. Toutefois, son père ne lui accorda pas un regard, se contentant de s'entretenir avec Lun avant d'adresser une parole à Lun et de partir. 
La soeur de Lumenita, Soleria, avait alors dit : "Tu sais qu'une doublure ne sert que lorsque le premier rôle est absent,Luce ?" 
Lumenita avait grogné, s'était redressé de son long et avant que Lun n'est plus réagir, il avait versé le plat de sauce sur les genoux de Shiki Katsuragi en prétextant avoir glissé et s'était enfuit pendant qu'Antoine s'excusait à sa place. Le soir-même, il avait terminé dans le couloir de Shiki et Lun, en train de coucher avec une étudiante. Lun était sorti furieux, avait chopé son frère et lui avait mit une raclé où sans l'intervention de Shiki et Antoine, l'autre aurait terminé à l'hôpital. 
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Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] 4f5/ La soeur Soleria
Lors de la seconde journée, alors que Lun faisait visiter la maison à Shiki, il lui avait présenté la pièce d'art. Là, une jeune fille blonde, aux cheveux lissés, s'était présentée comme la soeur jumelle de Lumenita. Elle avait parlé un peu avec Shiki, avant de soupirer après Antoine pour qu'il l'aide à préparer son exposition de peinture. La jeune fille, paire complète de son frère, avait rapidement montré un visage moqueur envers Shiki. Se moquant de ce qu'il ne savait pas des traditions anglaises, profitant qu'il ne soit pas dans son pays pour se moquer un peu de lui. Toutefois, le jeu sembla vite la lasser et elle préféra passer le restant du troisième jour et du quatrième à peintre et bavarder avec ses copines. 
6/ Le petit frère, Gabriel.
Lors de la seconde journée, Philip et Judith se mirent à s'écrier de joie en voyant deux faux-jumeaux arriver à leurs hauteurs. Gabriel et sa soeur Juliette étaient deux joyeux gamins d'environ treize ans, qui n'arrêtaient pas de poser des questions à Shiki et Lun sur le Japon, les études japonaises, les animaux japonais, les mangas japonais, les jeux vidéos japonais, les films japonais, les arbres japonais, et tous les autres mots auxquels ils rajoutaient japonais à la suite.
Lun semblait assez mal à l'aise en leurs présences, mais Gabriel et Juliette, très joyeux ne semblaient pas s'en rendre compte et furent très heureux de passer la troisième journée à jouer avec Philip et Judith. Au retour de la quatrième journée, ils étaient totalement survoltés : ils avaient adoré le parc d’attraction avec Antoine. 
Pendant le dîner, alors que Lun était occupé avec son père, Gabriel avait fait un impair. Antoine s'était excusé pour se reposer. Soleria avait alors dit : ''tu sais ce qu'à dit le médecin ?'' 
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Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] Fman7/ La petite soeur, Juliette
La jeune fille semblait soudainement très préoccupée pour Antoine, tout comme son frère. Ils étaient visiblement attachés même s'ils le martyrisaient quand ils étaient dans la même pièce. Lumenita avait hoché négativement de la tête. Gabriel avait alors fixé Shiki et dit, de manière enfantine : ''Antoine, il a le sida, c'est pour ça qu'on est inquiet. Parce que ...'' Mais il n'avait pas pu terminer sa phrase, Lumenita l'avait frappé sur la tête en lui disant un sec ''ta gueule !'' avant de foudroyé Shiki du regard. 
Le cinquième jour, Lun avait informé sa famille qu'il allait avec ses enfants et Shiki dormir ailleurs pour le restant du séjour. Juliette avait beaucoup pleuré et avait fait un dessin à Shiki. 
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    Je veux ... dans la famille d'adoption ... 

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" Je suis désolé du comportement de Lumenita ... et Soleria. Ils sont ... chiants. On va passer le reste des vacances chez Daniel.''
 
1/Le chat
Après un voyage en taxi de vingt minutes, Lun, Shiki et ses enfants rejoignirent ensemble une petite maison de banlieue. Les deux jeunes gens et les enfants arrivèrent le matin, vers sept heures. La maison, bien que placée correctement, semblait bien plus petite en comparaison à celle qu'ils venaient de quitter. Une minuscule cour avant, une porte d'entrée donnant directement sur la cuisine faisant office également de petite salle à manger. Accolé, se trouvait une seconde pièce, un salon qui permettait d'accéder à un jardin. Les toilettes se trouvaient également au rez-de-chaussée.  
Au second étage, trois chambres, une salle de bain et un bureau. Dans la chambre la plus petite, se trouvait un lit spacieux, avec des vêtements d'homme et de femme. Dans la seconde chambre, aussi bordélique que le restant de la maison, se trouvait le nécessaire intégral de tout étudiant. Toutefois, en plus du lit une place, un matelas deux places avaient été rajouté sur le sol. 
Dans la troisième pièce, visiblement la chambre de Lun Marv, un matelas une place avait été rajouté. 
Après avoir fait visiter la maison à Shiki, Lun était descendu préparer le petit déjeuner de ses enfants, en se rendant dans la boulangerie du quartier pour acheter des chocolats chauds, du café et des beignets. 
En revenant dans la pièce, un chat, marron, pugnace et de mauvaise humeur, d'environ sept ans, était rentré et avait réclamé aux jumeaux hurlant ''Croquette'' des bouts de leurs beignets. 
Pendant les trois jours, d'ailleurs, le chat se montra tantôt virulent, tantôt câlin en parfait lunatique et maître de la maison.
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Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] 4wkk2/La belle mère
Mercredi donc, Lun était dans le foyer où il avait toujours été à partir de l'âge de dix ans. Rien dans la maison n'avait vraiment changé, les vieux meubles étaient toujours là. Toutefois, contrairement à ce que Lun avait connu, la cuisine et le salon, s'ils n'étaient pas rangés étaient au moins propre. La raison en venait à une petite jeune femme, vraiment petite, puisqu'elle ne dépassait qu'avec difficulté les 1m50, qui était venue vers dix heures. La jeune femme charmante accueillie les jumeaux avec un grand sourire timide, les câlinant rapidement. Elle embrassa Shiki à plusieurs reprises et voulu faire de même avec Lun qui eu un geste de rejet immédiat.
Loin de s'en fâcher, Elizabeth Warren, nouvelle épouse du père adoptif de Lun Marv, se contenta de demander ce qu'il ferrait plaisir aux enfants pour le dîner et ce qu'ils voulaient manger. Lun demanda si Daniel et Gabriel arrivaient bientôt, quand Elizabeth lui dit qu'ils ne rentreraient que pour le dîner, il la planta là et quitta la maison avec Shiki et ses enfants pour lui faire visiter son quartier, son école primaire et son collège.  
3/ Le Père Alpha 
"Daniel, c'est le frère de Paul. L'homme qui m'a élevé en Afrique. Je me souviens de moins en moins de lui, mais il me semble qu'il était très bon. Quand je suis arrivé chez Daniel, il était marié à une vieille peau de vache : Cynthia. Après son divorce, il n'avait jamais rencontré personne ! Et puis, il y a deux ou trois ans ..." Lun mentait, il se souvenait parfaitement de la date puisqu'il avait quitté immédiatement l'Angleterre pour revenir au Japon en apprenant la nouvelle. "Il m'a dit qu'il avait rencontré une fille. Tu te rends compte ? C'est son étudiante à la faculté. Elle a 25 ans, il est quasiment deux fois plus vieux et ils sont mariés ! Je l'aime pas cette fille ... ho non, non, non ! Je suis persuadé que c'est une intriguant." 
Après avoir fait visiter sa ville, Lun alla manger dans un petit restaurant, où visiblement les jumeaux y avaient leurs habitudes. Ils passèrent ensuite l'après-midi dans un lac, où les enfants nagèrent un peu et rentrèrent pour dix-huit heures.
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4/ Les mères Alpha
En rentrant à dix-huit heures, Lun trouva Elizabeth au fourneau. La jeune femme préparait le repas préféré du garçon, ce qui ne fit pas sourire le moins du monde le jeune homme. Il ne la regarda qu'à peine, avant d'aller dans le salon pour faire travailler les jumeaux sur leurs devoirs. 
Dans le salon, se trouvait le portrait de deux femmes, dont Lun parlait peu, les mères qui l'avaient élevé jusqu'à l'âge de trois ans, qui lui avaient sauvé la vie mais qui l'avaient kidnappé à sa famille génitrice. L'immense photographie qui reposait parmi des tas d'autres de l'étudiant à tous les âges, de Gabriel - le frère de Lun et des jumeaux, semblait un peu âgé. C'était Daniel, le père de Lun, qui l'avait fait installé - avec des photographies de son frère - alors qu'un jour, Lun s'était mis à pleurer disant qu'il ne se souvenait plus de leur visage.
A dire vrai, en regardant la maison, il était visible que tout avait été fait pour le bonheur de Lun. Des jeux pour les jumeaux traînaient un peu partout, toute l'histoire photographique de Lun était exposé, de ses premiers pas dans la pièce de théâtre de l'école, à son concerto de musique, aux dessins qu'on fait en croyant être doué puis en se rendant compte : que finalement pas tant que ça. 
Le père de Lun était visiblement très fier de ses deux enfants. Dans toutes les photographies, se trouvaient les rares que Lun lui avait envoyé du Japon, des photographies de classe, de remise de prix ou des mots. 
Deux estrades avaient été emménagés pour les prix que Gabriel et Lun avaient gagné. 
5/ L'oncle, le père et  Daniel surtout
Vers dix-huit heures trente, la porté d'entrée s'ouvrit et un homme aux cheveux châtain, coupé mi-court, pénétra dans la cuisine. Daniel embrassa la joue de sa femme, rentra dans le salon et attrapa Philip et Judith qui s'était précipité vers lui en hurlant papi. Daniel les souleva dans les airs, leur plaquant deux gros bisous épais sur les joues avant de les reposer. Il vit ensuite Shiki, et cordialement vint à sa hauteur pour lui serrer la main. "Et bien, mon garçon, tu es donc ce fameux Shiki Katsuragi ? Je me nomme Daniel. Tu es le bienvenu chez nous, fais comme chez toi. Et bien, toi-là, tu ne dis plus bonjour ?"
Lun grogna, rougissant un peu, avant de jeter un regard noir à son père. Père et fils se regardèrent longuement, visiblement pas très à l'aise pour les démonstrations affectives. Lun se contenta d'un "t'es encore plus vieux qu'avant" avant de renifler "En plus, tu pues la clopes ..." 
Elizabeth, malgré elle, ne pu s'empêcher de dire : "Oh ... Il a recommencé à fumer depuis ..." mais elle n'eu pas le temps de dire la date, Lun avait tourné les talons et était monté dans sa chambre, se comportant comme un adolescent puéril. Les larmes lui étaient montés aux yeux : Il détestait cette femme qui lui prenait son père, qui savait que son père avait recommencé à fumer (alors qu'il avait arrêté quand il avait surprit Lun, à l'âge de treize ans, en train d'essayer de fumer l'une des clopes de son paquet.) et qui était toujours si propre, si gentille, si polie, si jolie, si parfaite ... 
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Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] Sla86/ Le fils de Daniel se disant frère se disant ami se disant rien du tout au final
Quand Lun redescendit dans le salon, il trouva Gabriel, le fils de Daniel, Daniel et les deux jumeaux en train de jouer à MarioKart. Daniel était visiblement très mauvais, et il refila sa manette entre les mains de Shiki sans lui laisser le choix en disant ''Remplaçant !" 
L'homme passa à coté de Lun et grogna soudainement. "Tu devrais coupé tes cheveux, c'est quoi cette allure de hippie ?" Lun geignit, réclamant un café - qu'Elizabeth lui apporta aussitôt sans recevoir le moindre merci, et murmura qu'il ne se couperait JAMAIS les cheveux. Plutôt mourir, avait-il dit. Ce à quoi son père avait répondu : "ça peut s'arranger ..." avec un grand sourire.
Gabriel était visiblement très heureux de faire la connaissance du garçon. Légèrement roux et ne manquant pas d'énergie, il avait le même âge que Vérité - le frère de Shiki, mais était son contraire. Pas timide, bavard, il racontait avec joie la dernière fête qu'il avait fait, sa dernière petite-amie plaquée, sa nouvelle qu'il comptait plaquer. Il fut d'une compagnie agréable toute la journée du jeudi, conduisant Lun, Shiki et les jumeaux au musée d'Histoire Naturelle où ils passèrent pratiquement l'intégralité de la journée. 
7/ L'étranger
Le vendredi, Lun ne voulu pas se lever avant onze heures. Quand il daigna se lever, il s'en prit directement à Elizabeth qui s'occupait de ses enfants, lui hurlant qu'elle n'avait aucun droit sur eux. Gabriel eu tôt fait de lui rappeler qu'il n'avait qu'à se lever pour s'en occuper - s'il ne voulait pas qu'Elizabeth le fasse et les frangins se disputèrent violemment. Les deux frères commencèrent à se battre et en virent aux poings. 
Gabriel hurla que Lun n'était qu'un putain d'égoïste et Lun manqua de lui arracher la tête. Au final, il fuit, claquant la porte et larguant Shiki et ses enfants, seuls dans la maison. Gabriel rougit violemment, s'excusant auprès de Shiki mille fois alors qu'Elizabeth s'était mise à pleurer avec retenu. 
Le soir venu, Daniel constata que son fils n'était pas revenu. Il soupira longuement, mangea avec les jumeaux. L'homme n'adressa pas la parole à Elizabeth, il l'aimait - ça il en était sur, mais il s'en voulait de l'imposer à ses enfants. Gabriel avait tout de suite bien accepté la nouvelle, mais Lun ... 
L'homme se servit un whisky, malgré que l'alcool lui tourna longuement la tête et alors que sa femme allait coucher ses enfants protestant vouloir laisser les hommes entre eux, l'homme se mit à râler. 
Après avoir insulté son fils d'abruti, de tête de mort et d'égoïste, il s'inquiéta, grogna, téléphona à ses anciens amis, et revint penaud auprès de Shiki. 
"Tu dois trouver notre famille bien bizarre, hein ?" Gabriel leva les yeux au ciel, "tu sais Papa, toutes les familles ont leurs secrets ..."
Mais Gabriel n'eu pas le temps de terminer sa phrase, son père lui coupant la parole. "Tu vois, Shiki, je peux te nommer Shiki ? Quand j'ai eu Lun, il avait déjà dix ans. Mais c'était déjà mon fils ! Dès l'instant où il a mit les pieds dans cette maison ...
- Fais pas gaffe, mon père devient bavard dès qu'il boit une goutte de whisky, il tient pas l'alcool.
- Mais ensuite, mon ex-femme lui a fait beaucoup de mal. J'ai déposé une plainte contre elle, mais Lun a refusé de dire la vérité et de témoigner. Malgré ça, elle a été en prison, trois longues années. C'était pas assez, totalement pas assez.
- Papaaa, tu radotes ! C'est la millième fois que tu racontes cette histoire. 
- Non, Shiki ne la connait pas ! J'ai rencontré mon ex-femme ... 
- Au lycée, ensuite ils ont été au Japon ... 
- Où on vivait en colocation chez une famille japonaise : les Mizushiro. Et leur fils Yui ... 
- est devenu l'amant de Cynthia. 
- Tout à fait !
- Et le tien."
Daniel déglutit, rougissant brutalement, regardant d'un oeil noir son fils. 
"Juste une fois."
- .... haha ! Juste une fois au chalet ...
- Gaby, c'est toi ou moi qui raconte ? 
- Je peux raconter ! 
- Si tu peux, vazy !"
"Et donc, Papa, Cynthia et Yui se sont mit à vivre ensemble. Seulement, papa était un peu perdu, alors il est rentré à Londres car la situation le dépassait ... 
- TOTALEMENT
- Car Yui lui avait déclaré son amour." Gabriel explosa de rire joyeusement. 
"..."
"Et du coup, ... Cynthia la rejoint. Elle était enceinte de lui, me portait moi. Ils se sont mariés. Ils m'ont eu. Le frère de papa, Paul est mort. Il avait un fils : Lun. Papa a adopté Lun. Lun est venu vivre à la maison. Cynthia a abusé de Lun. Papa à viré Cynthia de la maison. Lun a voulu tuer Cynthia. Cynthia a été en prison. Papa nous a bien élevé. Il a essayé du moins. Lun a été accusé de viol. Tout le quartier le regardait en chat noir, alors papa l'a envoyé chez son vieil ami Yui Mizushiro et à l'académie Keimoo pour que les choses se tassent. Elles se sont tassées. Lun est revenu. Papa s'est marié. Lun est parti. Et papa pense que c'est de sa faute si ce connard d'égoïste a agit ainsi. Enfin, bref : mon frère est un égocentrique. Maintenant ! On joue à la console !"

Daniel, dont le blues de l'alcoolique était visiblement passé, hocha de la tête et encouragea Shiki à jouer avec eux - peut-être le fit-il, peut-être pas. 

Lun revint assez penaud le samedi, s'excusant pas vraiment, mais s'excusant tout de même. Daniel se contenta de lui signaler que le repas du midi allait refroidir et il accompagna ensuite son fils, ses petits-enfants et Shiki à l'aéroport. 
L'avion du retour les attendait ... 
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    Je veux ... dans la famille de cœur ... 

Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] 2ix
" Merci de m'avoir accompagné Shiki ... et désolé ... si je suis un peu con,  ... parfois.''
 
1/ Mon frère d'Arme
Pendant la durée du trajet, Lun n'avait pas dit grand chose. Endormi, ou faisant semblant, il avait évité la conversation. Il savait bien qu'il se comportait en égoïste dans sa famille, en égocentrique. Ce qu'il ne disait pas, c'est que sa famille - même s'il l'aimait - l'étouffait. Qu'il n'avait aucune raison de vivre, aucune raison d'exister. Il n'était pas assez amoureux d'Iris pour que ça lui en donne une raison, il n'avait aucun rêve, ni objectif. La seule chose qui le tenait en vie, c'était cette famille qu'il s'était construit en quelques années : C'était sa famille. Même s'il était souvent la pièce rapportée de groupe déjà fondé, il ne s'imaginait pas vivre eux. 
Dans l'avion, Lun repensa à Kodaa : aux heures à traîner ensemble, à s'ennuyer ensemble, à la première cigarette, au premier joint partagé, au premier fou rire. Les disputes, l'impression qu'ils n'avaient rien à faire ensemble et les retrouvailles, toujours et toujours. 
A peine arrivée, le lundi, Lun se précipita chez lui. Combien de fois s'était-il précipité chez lui, ainsi, dès qu'il n'allait pas bien ? Ils se mirent à jouer à la consoler, en fumant et en bavardant. Lun lui raconta brièvement ses vacances, regrettant que Kodaa ne soit pas venu. Il s'endormit sur le canapé, contre lui, la tête sur ses genoux. Respirant son odeur, l'enlaçant comme s'il craignait de le voir disparaître. 
Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] 0gtt
Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] Syw52/ La petite Maman
Le mardi, après sa journée d'étude, Lun se rendit chez Yume avec ses enfants. Son colocataire était absent et Lun, les enfants et la jeune fille se rendirent au parc. Lun et Yume s'étaient disputées et réconciliées. Les enfants l'adoraient et visiblement s'étaient empressées de lui raconter leurs vacances. Lun soupira, enlaçant la jeune femme contre lui, avant de l'asperger de l'eau de sa bouteille, fuyant en courant et en riant. Elle était comme une petite maman pour lui, qu'il protégerait de tout son coeur. Et il était pressé de la revoir, plus longuement qu'une heure au parc avec les enfants. Elle lui permettait de garder les pieds sur terre de garder une réalité avec la vie. Lun, repensait à toutes ses heures à s'inquiéter pour elle quand les choses n'allaient pas. La haine envers Tadashii, qui était son ami, car il lui faisait du mal. Le choix entre elle et lui, comme une évidence. Lun se souvenait de ses moments d'agacements face à son incrédulité, face à son innocence face aux pires choses de la vie. Il lui en voulait parfois, de douter de lui : de croire qu'elle était moins importante que les autres. Il lui en voulait, car toute sa famille ... Tous ses amis étaient importants une place importante dans son coeur. C'était comme un puzzle, et s'il manque une pièce, rien ne va.
3/Je sais pas si c'est un père, mais ça y ressemble
Le mercredi après-midi, Lun débarqua chez Sora. Philip s'échappa de sa main pour aller directement choper la jambe du grand garçon, Judith plus intimidée pour une fois. Lun marmonna que Sora l'avait manqué, plus ou moins, ou pas du tout. Depuis leurs premières disputes, le garçon avait du mal à faire comprendre qu'il avait besoin d'être rassuré. Il n'arrivait pas à l'enlacer sans avoir un mouvement de recul, à lui dire un gentil mot sans suivre d'un mauvais. C'est parce que Lun s'inquiéter. Accident de voiture ou balle, son ami avec tous ses travers, avait manqué de mourir et pouvait mourir à tout instant. Et Lun ne s'en remettrait jamais. Il avait peur aussi, tellement peur que Sora ne lui parle que par substitution quand Narcisse était absent. Pourtant, ce grand benêt aux leçons de moral étrange lui apprenait la vie et Lun se souvenait d'instant inoubliable chez lui, en vacances, ou des fous rires ou des crises qu'il garderait en mémoire. Plus tard dans la soirée, Lun vit les jumeaux s'endormir et, sous l'impulsion d'un verre d'alcool, demanda à Sora de jouer aux jeux vidéos ... Mauvaise idée, Lun se fit massacrer. 
Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] 67r1
Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] 8kx54/Le sale grand frère
Le jeudi, vers midi, Lun rejoignit Luc pour la pause repas sur le toit de l'université. Il avait encore tenté de lui préparer un repas, ce qui n'était pas une bonne idée. Luc manqua de s'étrangler ou de mourir d'une intoxication alimentaire. Bouillant et de mauvaise humeur, Lun se lamenta pendant une dizaine de minutes sur le comportement de Lumenita, de la manière dont sa famille s'était comportée avant de signaler qu'Antoine avait regretté qu'il ne puisse pas venir. Luc et Lun, cela avait toujours été dès le début une amitié forte. Du coup, Lun ne comprenait pas que Luc puisse douter de lui et croire qu'il avait moins d'importance que les autres. Luc avait été là dans ses difficultés avec sa famille, après le décès de Maeki et si Lun déplorait le choix de ses petites amies - basées sur le physique plutôt que la gentillesse - il n'en demeurait pas moins qu'il aimait ce sale grand-frère de tout son coeur. Car Luc serait toujours plus mature que lui qui refusait de grandir.
5/Ma petite soeur de Coeur
Luc l'accompagna jusqu'à chez Keio, les trois jeunes gens passèrent leurs journées ensemble. Lun laissa la jeune fille aller chercher ses enfants - elle avait les autorisations - et ils continuèrent de discuter longuement. Les trois étaient désormais célibataires - enfin Lun, ne l'était pas tellement mais le dire était au-dessus de ses forces - et parlaient des futurs qu'ils aimeraient avoir. Lun était d'autant plus curieux, qu'il se demandait si ses amis n'avaient pas des petits secrets amoureux qu'ils lui cachaient ... 
Il aimait bien toutes les histoires d'amour. Mais Keio n'avait jamais eu de chance. C'était comme ce devoir d'école où ils avaient triché : et elle s'était fait prendre. Il y avait tellement peu de chance que ça arrive et pourtant c'était arrivé.  Lun avait reçu une peluche adorable de la part de Keio lors de leurs premières rencontres et il l'avait toujours gardé avec lui comme il garderait toujours cette petite soeur à ses cotés. 
Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] 941h
Jeu des Sept Familles, tu es de ma famille .. [OneShot] 2pl6/Le petit nouveau
Vendredi après-midi, Lun rejoignit Zakuro sur le toit de l'école. Lun avait fait sa rencontre récemment. C'est comme accueillir un nouveau membre, un bébé dans une famille. On ne sait pas bien le caractère, l'évolution et le futur de tout cela, mais on sait déjà qu'on l'aime. Lun aimait beaucoup Zakuro, comme il aimait beaucoup des tas d'autres personnes qu'il connaissait peu au final : Yun-Jin, Jin, Wunjo, Ethel et tant d'autres personnes. C'était des cousins, des oncles ou des tantes qu'il voulait mieux connaître. Qu'il voulait voir plus souvent, avec le sentiment affreux de ne pas toujours y consacrer assez de temps.  
7/Et toi
Et puis, il y a toi. On est ami depuis longtemps. Depuis très longtemps. Tu m'as accueilli au collège, tu m'as invité chez toi, tu m'as présenté ce qui comptait pour toi et j'ai toujours eu peur de faire de même. Qu'en voyant qui j'étais, la famille que j'avais, tu es honte de moi. Je suis moins soigneux, moins ordonné, moins propre ou conventionnel. Mon passé est tordu et je suis un sale gosse. Mais toi, ... tu es toujours là comme moi. Tu es comme un frère pour moi. Je t'aime vraiment, et personne n'est en compétition dans mon coeur ... Même si un jour j'avais vraiment quelqu'un, même ce jour-là, je ne lâcherais jamais mes amis. Je ne lâcherais jamais personne. 
Car sans l'un d'entre vous, sans l'un ... Je suis perdu. 
Et tu dois le savoir non ? L'importance que tu as, malgré la distance qui nous sépare. La différence. Malgré la maturité et le reste ... Tu dois le savoir que je t'aime tellement ... tellement ... que je ne supporte pas l'idée que comme tous les autres. Comme pour tous les autres :
J'ai moins d'importance, ... n'est-ce-pas ?
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Installés dans sa chambre, les enfants de Lun s'installèrent sur le canapé pour bouquiner. Ils entendirent l'eau du bain de leur père, sans savoir que ce dernier avait la main serrer sur un couteau de cuisine, respirant avec difficulté, les larmes coulant sur ses joues. Pourtant, pas une goutte de sang, l'homme reposa l'arme, ferma les yeux et se submergea un instant avant de sortir de l'eau. Sa famille c'était SES AMIS. Tous ! Il lui était tous importants, occupant une place différente dans son coeur mais l'empêchant de mourir . ... Sauf qu'Eden avait raison. Son pote Eden avait raison : Demain, rien ne lui disait que ses amis resteraient proches de lui. Rien. Même s'il ne doutait pas d'eux, ils pouvaient du jour au lendemain répondre à la question "est-ce qu'on est encore ami ?" par un "peut-être", un "je sais pas", ou pire un "non." Et alors ?
Lun ferma douloureusement les yeux. Toute sa vie, à part sa famille, il avait été seul. Le jour où il avait été avec des amis, même en tant que simple pièce rapportée, en tant que dernier arrivé, il s'était senti heureux, aimé et protégé. Et la peur de mal faire avait été plus fort que tout le reste ...

Il faudrait un jour ou l'autre qu'il accepte et qu'il s'endurcisse. Il devait cessé de croire à des mensonges et vivre une vie de loup solitaire ... Et cela, il avait du mal à l'accepter. Lui, au passé tortueux, à l'enfance brisé, violé trop souvent, abusé si souvent, n'avait qu'une peur :
Que cette famille qu'il avait construit en quatre ans explose comme un château de cartes. Sans eux, il perdrait son âme, il perdrait son coeur. Il deviendrait comme Eden ? Lun frémit à cette idée. Oui, il aimait ses amis. Oui, il savait qu'il pouvait compter sur eux. Et eux pouvaient compter sur lui ...
Mais ...
Est-ce qu'on restera toute notre vie amis ? Moi, je veux y croire. Je veux croire en nous. Je veux croire en demain. Je veux y croire, mais je n'ai plus la force de le faire.

Lun soupira sortant de l'eau du bain, se savonnant et se rinçant à l'eau tiède. Lentement, il se nettoya, rejoignit ses enfants et passa le restant de la journée avec eux. Plus tard, alors qu'il buvait une bière, en jouant à Assassin Creed 3, il selectionna son groupe [AMIS] de son portable et marqua avec lenteur :

[J'ai peur ... de te Perdre.]

Il envoya le message, ferma les yeux et soupira. Comment aborder le vrai sujet ? Comment aborder les viols qu'on a subit, la mort des êtres chers, la peur de vivre, son envie de suicide, le noir qui le bouffait et parvenir à expliquer à ses amis qu'ils lui avaient sauvé la vie, qu'ils l'avaient croisé à un moment de sa vie où les cicatrices se trouvant sur son poignet droit étaient de plus en plus profondes et où, seule la mort l'attirait alors. La mort et l'envie de se salir un jour un peu plus.
Aujourd'hui, il était mieux, même s'il était encore parfois fragile. Il était mieux grâce à eux. Il était mieux pour eux. Pour qu'ils soient fiers de lui, pour que l'amour qu'ils lui donnaient sans raison ne soit pas un mensonge.

Il aurait aimé leurs dire merci. Merci d'avoir été là, alors que j'étais quelqu'un de renfermé avec mon passé. Merci d'avoir été là, à la mort de mon meilleur ami, d'avoir accepté de prendre ce rôle douloureux. Merci d'avoir été là après mon viol, d'avoir supporté mes crises. Merci d'exister.

Lun aurait aimé leurs dire tout ça et tant d'autres choses encore. Leur raconter sa vie, sa vraie vie, son vrai passé. Sans la peur d'être juger. Raconter pourquoi il était comme ça ? Mais à quoi bon ?

Il aurait aimé leurs dire que le jour où il aimait quelqu'un, c'était à vie. Que la personne pouvait devenir la pire du monde ou la meilleure, il ne laisserait jamais tomber. Mais Lun se sentait maladroit, incapable de s'exprimer et plus le temps passait, plus il lui semblait ne plus appartenir à la vie de cette famille qui le maintenait en vie.

"Alors ... s'il y a un Dieu. Un diable. Ou n'importe quoi. Si quelqu'un m'entend. N'importe qui. S'il vous plaît, faîtes que je ne les abandonne jamais et qu'ils ne m'abandonnent jamais. Rendez-les heureux ..., et si c'est imposible. rendez-les juste heureux et faîtes-moi les oublier. Je préférais oublier ... encore une fois. Oublier tout le monde. Je préférais ne rien avoir que n'avoir que des bons souvenirs de moments qui n'existeront plus et de personnes que je ne verrais plus.
Si tu existes, protéges-les et permets-moi d'oublier ... "
 

 
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