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 La fin d'une passion pour le début d'une autre.

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MessageSujet: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyLun 20 Mai 2013 - 22:08

L'après-midi se terminait doucement, les lampadaires des rues étaient allumés depuis quelques minutes comme si un signal naturel leur avait été donné. La ville revêtait son manteau de nuit, ne cessant jamais de changer comme pour attirer toujours plus de monde. Derrière la porte vitrée du bar qu'il fréquentait maintenant tous les jours - ou presque - pour surveiller ses affaires, Cameron fumait en silence. Ce matin, il l'avait senti, c'était une mauvaise journée. Il n'avait pas été spécialement de mauvaise humeur mais il se sentait bizarre, un peu comme ... nostalgique. Et ça, ça n'annonçait jamais rien de bon. La journée avait été particulièrement longue, les clients encore plus lourds que d'habitude et l'ambiance du bar trop froide à son goût - mais sûrement en était-il le responsable.
Appuyé contre le chambranle de la porte, à l'intérieur, l'homme restait sans rien dire depuis déjà de longues minutes. Le patron du bar, qui connaissait assez bien le genre, ne disait rien, se contentant de dire "bonsoir" ou "bonne soirée" à ceux qui entraient ou sortaient. Cameron n'était pas un homme avec qui il était facile de discuter. Toujours fermé au monde extérieur, il restait froid même avec les gens qu'il appréciait pourtant sincèrement. Ce n'était pas uniquement une carapace mais plutôt un trait professionnel qu'il avait endurci avec le temps. Blake lui manquait, il avait envie de pouvoir faire quelques coups avec lui sans avoir à se justifier sur le pourquoi du comment ou tout simplement rester à ses côtés sans rien dire et sans en être gêné.
Une dernière inspiration et la cigarette fut terminée, écrasée par une chaussure pointue et cirée récemment avant d'être ramassée et jetée avec ses cousines. La nuit était maintenant tombée, ça n'avait pas été long. Il n'était pourtant pas tard, sûrement pas plus de 19h mais le temps prenait le contrôle et les gens semblaient tous pressés de rentrer chez eux. Rentrer ... Pourquoi pas ? La tentation était bien là puisqu'il ne servait à rien ici mais pour faire quoi de plus là-bas ? S'installer sur son immense canapé et regarder un navet sur l'écran géant qui trônait au milieu du salon, tout en mangeant une énième pizza ? Non merci. L'homme n'en n'avait pas envie.

Poussant un soupir, Cameron joua avec sa langue contre son palais pour émettre un bruit caractéristique de l'agacement. Ne pas savoir quoi faire était aussi très énervant. Se retournant vers le patron qui s'était mis en tête de ranger les bouteilles dans un autre sens, Cameron déclara d'une voix trop longtemps éteinte :



  • Ton ami arrive bientôt, il me semble. Tu lui donneras cette enveloppe, ce sont des consignes envers certains clients réguliers. Tu peux la lire aussi. Pour ma part, je rentre.

Vraiment pas envie. Mais vraiment !

Laissant glisser une petite enveloppe blanche sur le bar, Cameron attrapa sa veste de costard qu'il laissait habituellement derrière le comptoir, et la posa simplement sur son épaule avant d'attraper la poignée et de sortir sans un regard. Il n'était plus passionné, plus enjoué à l'idée de conquérir des territoires. Plus rien ne le faisait sourire ou même l'intéressait. Juste un ras-le-bol de tout et une mauvaise humeur grandissante ...
Conscient qu'il n'était maintenant plus seul au monde derrière une porte mais entouré de bridés pressés sur un trottoir, Cameron ne resta pas longtemps sans bouger. Le pas pas spécialement rapide mais malgré tout régulier, il entreprit de marcher un peu. Sa voiture était garée à quelques mètres à peine du bar mais il voulait marcher. Le temps était clément, ça annonçait enfin l'été même si le vent rendait certains plus frileux qu'en temps normal. Dépassant quand même pas mal de monde de par sa silhouette plus américaine que japonaise, il fut interpellé par une femme ... disons à peine vêtue qui semblait se faire royalement chier elle aussi. Il s'arrêta, la contempla l'espace d'un instant en se demandant comment est-ce qu'elle avait encore la force de vivre cette vie de merde mais ne pipa mot. Il n'avait pas envie d'elle. Conscient qu'il était malgré tout malpoli et sûrement surveillé par quelqu'un dans une voiture aux vitres teintées, Cam' sortit 2 gros billets qui lui tendit en même temps qu'un non quittait ses lèvres. La femme s'en fichait, le fric facile c'était comme la poule aux œufs d'or.
Reprenant son chemin, les minutes qui suivirent fut particulièrement agréables bien que longues. Le calme qui envahissait certains coins de rues était si apaisant qu'il se surprit même à s'arrêter sans crier gare. Il ne savait plus trop depuis combien de temps il marchait, il savait juste que son bar n'était plus tout près. A pied, l'homme se repérait tellement mieux qu'en voiture. Debout sur un trottoir, forçant les gens à faire un léger détour dont ils se passeraient bien, Cameron ne bougeait plus. Ce qu'il regardait ? Lui seul le savait mais ça lui faisait du bien. Attention, il n'était pas non plus devenu un bisounours mais disons que quelques minutes supplémentaires dans cet état suffiraient à le faire rentrer chez lui avec le sourire !


Dernière édition par Cameron Donovan le Sam 19 Juil 2014 - 14:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyDim 2 Juin 2013 - 16:16

Le ciel était noir alors qu'il y a à peine quelque heures il était aussi bleu que mes yeux. J'étais encore dans la rue alors que je voulais être rentrer au milieu de l'après-midi pour pouvoir cuisiner une tarte aux mirabelles à Jun. c'était sa pâtisserie préféré, je voulais en préparé une pour lui faire plaisir mais j'en est pas eu le temps, j'aurai aimé la voir la mangeait, elle m'aurait dit en souriant «  Akio, ta tarte est excellente tu es vraiment doué ! ». Il suffisait que je la vois heureuse pour que je le sois aussi, en très peu de temps elle est devenu la personne la plus importante dans ma vie,je n'ai jamais compris pourquoi mon père n'aimait pas Jun mais moi je ferai toujours tous pour elle et je serai même prêt à tous sacrifier. Mon amour pour ma sœur était aussi grand que l'espace, bon j'exagère un peu là mais c'est pour vous dire que je l'aimais énormément, bref passons ce n'est pas le sujet.

Jun et moi avions atteint notre 16ème anniversaire, j'étais sorti parce que je voulais acheté des ingrédients pour faire un beau gâteau et un cadeau pour Jun. Je me suis souvenu qu'elle m'avais dis qu'elle aurai aimé avoir une pullip donc mon choix étais déjà tout fait. Mon père serai furieux si il apprenait que j'avais utiliser tout l'argent que j'avais économisé quand je faisais du babysitting pour son cadeau, il m'aurai dit « pourquoi tu dépense tout ton argent que tu as gagnée pour cette fille alors que ses parent sont riche, ils peuvent lui achetais tous ce qu'elle veut » et je lui aurai répondu que c'est l'intention qui compte, qu'elle l'aimera plus que si c'était une autre personne qui lui aurai offerte.
Nous étions de moins en moins proche avec mon père pourtant je l'adore et sa me fait mal au cœur de m'imaginais qu'on pourrai couper les ponts un jour. Même si j'avais le pressentiment que ça allais se produire, j'espérais quand même qu'on finirait par être sur la même longueur d'onde.
La sonnerie de mon téléphone portable retentit, je décrocha automatiquement :

Allo ? Qui est-ce ?
C'est Jun, tu sais ta sœur jumelle dit-elle en rigolant
AH.. Jun
Je rigola à mon tour puis je lui répondit :
Pourquoi tu m'appelle ?
Je suis passée dans ta chambre mais tu n'y étais pas donc je t'appelle pour savoir où tu es.
Je suis dehors, je fais une promenade pour connaître mieux les environs
Je ne mentais jamais à Jun sauf quand je dois lui cacher une surprise :
Pourquoi tu ne ma pas prévenu on l'aurait fait ensemble ?
Je voulais pas te déranger, j'ai pas envi que tu te sente obliger de venir parce que je te les demander
mais non ne t'inquiète pas pour ça si j'en avais pas envi je t'aurai répondu honnêtement, dis moi ou est tu comme sa je te rejoins
Non c'est pas nécessaire que tu vienne je vais bientôt rentrer, passe dans ma chambre vers 21h 30
aussi tard ? si tu me le demande c'est que tu as tes raisons. Bon je te laisse à toute à l'heure
à toute à l'heure.

Quand elle raccrocha je lâchai un soupire de soulagement, elle n'avais pas découvert la surprise que je lui réserver. Je regardais ma montre, elle affichais 19h. J'avais largement le temps avant le rendez vous avec Jun mais je préféra rentrer le plus vite possible au cas où elle décidait de passer en avance, venant d'elle ça ne me surprendrai pas. Pour arrivais au pensionnat le plus vite possible je me suis mis a courir. Je n'avais pas besoin d'esquiver les passants parce que en me voyant arriver ils s'écartaient automatiquement, donc pendant que je courais, je pouvais réfléchir à une cachette pour ranger le cadeau il ne fallait pas que Jun le trouves.
Trop concentrer sur mes penser je ne vis pas cette homme qui étais en train de regarder je ne sais quoi et je le percuta de plein fouet. La collision me fis tomber en arrière, j'atterris sur le dos avec mon sac sur le ventre que j'avais eu le réflexe de rattraper, je ne pourrai pas achetais une autre pullip si je la casse en chemins. L'homme lui étant plus lourd que moi n'avais pas bouger d'un pouce mais je lui avais probablement fais mal.

Je suis désolé
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyDim 9 Juin 2013 - 20:38

Le petit vent que sentait Cameron sur son visage et frétillant doucement dans ses cheveux le rendait un peu frissonnant mais rien d'alarmant. Cette soirée, bien qu'à peine débutée, s'annonçait fraîche. Ce n'était pas encore un temps pour rester dehors sans rien faire mais l'Américain sentait que les beaux jours approchaient enfin. Il était temps. Le climat à WaterTown, sa ville natale, n'était en rien à comparer avec celui d'ici. A cette période, ça devait sûrement être la canicule même! Un climat qu'à l'heure actuelle, il ne regrettait toujours pas. En terme général, le Japon se défendait bien là-dessus, rien à redire.
Prenant de grandes respirations au fil de ses pensées devenues longues avec les minutes qui passaient, Cameron avait tendance à relâcher un peu les muscles de son visage. Depuis cette nuit où cette femme dont le nom lui échappait aujourd'hui lui avait dit qu'il semblait constamment en colère, l'homme essayait régulièrement de faire des efforts. Il se regardait dans la glace le matin avec le visage qu'il considérait normal et avait pu constater qu'elle avait dit vrai. Sûrement que sa vie passée, son travail actuel et Taylor n'avaient pas arrangés les choses mais il devait quand même tenter de montrer une autre image de lui. Ce visage ne plaisait sûrement pas aux clients, il devait même faire peur. Aussi, là avec le sentiment de bien-être qui l'envahissait depuis qu'il avait cessé de marcher, l'effort paraissait juste plus simple. Il ne fallait cependant pas qu'il pense trop à sa vie ou les ennuis qui l'accompagnaient anéantissaient vite le travail des dernières heures.

Sortant son portable dernier cri de la poche de sa veste, Cameron tourna un peu les yeux vers la gauche pour voir ce qu'il faisait. Il n'était pas ignorant des vols récurrents qui avaient lieu dans toutes les villes du monde à toutes heures du jour et de la nuit. Déjà qu'il ne passait pas inaperçu avec son costard hors de prix et sa voiture tape-à-l'oeil, autant éviter d'attirer le malheur avec son joujou en or. Il voulait juste regarder l'heure, histoire de se situer.
Il n'aurait pas dû.
Le choc fut, selon lui, assez violent. Son portable vola sans même qu'il ait la jugeote de tenter de le rattraper. Finalement, Cameron se trouvait être plus concentré à ne pas tomber lui aussi. La surprise le rendit peureux et il s'agrippa à la barrière juste devant lui, même s'il était certain de ne pas avoir réellement bouger. Reprenant ses esprits, la bouche ouverte et le souffle rapidement accéléré, l'homme tourna la tête vers la raison de tout cela. Un jeune garçon, aux cheveux blonds. Un étranger? Il avait surtout l'air d'un bridé en crise d'ado mais, soit.
Il entendit ses excuses alors qu'il admirait avec une certaine satisfaction sa pose honteuse au sol. Franchement, il avait envie de rire. Certes, il avait eu peur mais lui, il n'avait pas bougé. L'autre, qui était le responsable, avait carrément volé au sol. Quel homme, vraiment. Il ricana ... mais pas longtemps. Prenant enfin conscience de la situation, Cameron repensa à son pauvre portable qui gisait sûrement à quelques mètres de lui. Quelqu'un l'avait-il déjà ramassé? Sûrement que oui mais il était assez avare pour prendre le temps de chercher.


  • T'es pas tout seul dans les rues, apprends à faire attention où tu marches.

Le ton était sans appel, froid et tranchant. Cameron avait retrouvé son visage durci, ses sourcils froncés et son absence totale de sourire. L'heure n'était plus à la rigolade, il devait retrouver son bien.

Ne restant pas davantage en compagnie du petit rouquin toujours à terre, Cameron se fraya un chemin dans la foule en ayant le regard porté au sol. La nuit tombée n'aidait en rien ses recherches et les gens, inconscients de son nouveau problème, ne semblaient guère enclin à se pousser pour lui faciliter la tâche. Mais qu'à cela ne tienne, l'homme était grand et les dépassait tous. Un simple regard suffisait généralement pour qu'ils s'éloignent d'un bon mètre. Et ce fut salvateur au bout de quelques minutes. Son portable fut retrouvé, au pied d'un trottoir, dans une flaque d'eau ... l'écran cassé.
L'homme soupira en grimaçant. Ça ... ça allait se payer.
Se penchant pour le ramasser malgré tout, la puce restait dedans après tout, Cam émit un petit gémissement en portant aussitôt sa main libre au niveau de hanche droite. Une douleur, légère mais nouvelle. Il ne mit pas longtemps à comprendre et le visage qu'il afficha fit tout de suite comprendre que ça aussi, ça allait se payer. Peut-être même que son costard était abimé!

Faisant demi-tour, le petit rouquin aux yeux bleus ne fut pas dur à retrouver. Il était toujours là, debout, mais toujours là. S'approchant de lui avec ses pas de géants en colère, Cameron lui chopa l'arrière du cou (techniquement son pull) et lui mit son portable décédé sous le nez.


  • Regarde les dégâts que ça cause un bambin qui court au lieu d'être au lit! T'es conscient du prix qu'il m'a couté? ... Qui plus est, j'ai sûrement un bleu qui devrait pas tarder à pointer le bout de son nez par ta faute. T'imagines même pas dans quoi tu t'es fourré ...

Et avec toute l'éducation que lui avaient légué ses chers parents, Cameron le poussa sans grande force mais avec une certaine insistance quand même. Le fait que ce ne soit qu'un gosse ne changeait pas la donne, il devait prendre ses responsabilités. Et si ça devait aller plus loin, eh bien tant pis! S'il était ruiné? Eh bien, il le ferait travailler pour lui quelque temps, en terme de service rendu. Y avait toujours moyen de trouver un arrangement.
Malheureusement, il fut rappelé à l'ordre par des passants plus scrupuleux que lui. L'appel à l'aide de l'un d'entre eux pour dénoncer de la violence gratuite sur mineur ne mit pas longtemps à arriver jusqu'aux oreilles de Cameron, qui ne perdit pas son reste. Il était temps pour lui de tirer sa révérence.
Lançant un regard plus que vexé à son responsable du jour, Cam' fit demi-tour et s'en alla avec le pas rapide. Là oui, il rentrait chez lui et il n'avait pas l'intention de faire un détour ou de s'arrêter regarder des décors qui étaient juste devenus aussi moches que son humeur. Journée de merde! Ce qu'il ne savait pas ... c'est qu'en plus de son portable, son porte-feuille aussi était tombé ...
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyLun 1 Juil 2013 - 19:20

Quand je repris mes esprit, je vérifia le contenue de mon sac pour savoir leur état, la pullip n'avait rien, je soupira de soulagement, même les œufs ne c'étaient pas casser, quel miracle ! Je remercia Dieu en passant pour avoir fait de moi un bon amortisseur. Après avoir vérifier l'état de mes bien, je testais celui de mon corps. J'avais juste une petit douleurs au dos, à cause de la chute mais rien de grave. Je me redressa donc s'en grande difficulté. Dans cette position j'arrivais à apercevoir l'homme que j'avais bousculer. Il étais grand, très grand. Face à lui je devais être une fourmis.Il n'avais pas l'air d'être japonais, un peu comme moi, d'après moi il devait avoir vers la trentaine. Je m'en voulais parce que j'avais étais égoïste, parce que j'avais d'abord  fait attention à ma petite personne au lieu de savoir si je ne l'avais pas blesser. Pour rattraper le coup j'allais lui demander comment il se sentait mais il me coupa dans ma lançais en me disant d'un ton froid.

T'es pas tout seul dans les rues, apprends à faire attention où tu marches.

Il était en colère, on pouvait le deviner grâce à son visage sans sourire et ses sourcils froncés qu'il avait depuis déjà plusieurs minutes. Il se mis à chercher quelque chose, je ne sais quoi mais il avait l'air d'y tenir, il allait sans doute le retrouvait cassé. Tous sa a cause de moi. Je regrettais terriblement ce qu'il venais de se passer. Ce n'étais pas la première fois que je bousculer quelqu'un à cause de mes rêverie. Je devais me racheter. Je me leva pour lui parlais mais aussi pour m'excuser convenablement, je n'avais pas pu le faire tout à l'heure. Je l'aperçus au bord du trottoirs, il avais trouvé son objet quand il se baissa pour le ramassait, je remarqua qu'il se tenait la hanche droite, probablement un signe de douleurs. Je voulais me rapprocher mais il pris l'initiative de le faire en premier. Sa façon de marcher, qui était rapide, donnait l'impression qu'il venait pour m'engueulait.  En effet il m'attrapa soudainement par mon T-shirt et me montra un téléphone détruit en me disant :

Regarde les dégâts que ça cause un bambin qui court au lieu d'être au lit! T'es conscient du prix qu'il m'a couté? ... Qui plus est, j'ai sûrement un bleu qui devrait pas tarder à pointer le bout de son nez par ta faute. T'imagines même pas dans quoi tu t'es fourré …

J'étais tellement surpris que je ne bougeais pas, ni je ne prononça de son. Je le laissa faire, tout ce qu'il avait envie de me dire ou de me faire. Après tout je le méritais, si ça permettais de lâcher tout la colère qui l'a en lui, je n'y était pas contre. J'ai commis des erreur, je devais les payais.
Dans la rue on ne passait pas inaperçus, les passants se mêler de notre histoire. Je pouvais clairement entendre ce qu'ils disaient. Ils racontaient comme quoi, cet homme n'avais pas le droit de me faire ça. Moi je pensais le contraire. Oui il le pouvais, j'étais en faute et je n'ai pas les moyens de lui rembourser son téléphone. Ils ne connaissaient pas le début de cette affaire, comment pouvais t-ils juger les actes de cet homme sans connaître la vérité. Mais brusquement il me lâcha sans doute influencer par l'avis des passants, il me fixa avec un regard vexé puis partis sans rien dire. Je le vis disparaître au coin de la rue, je baissa mes yeux vers le sol, troublé.


Sur le sol que je regardais, était étendu un porte feuille, curieux de savoir son contenu, je le pris dans mes main et je l'ouvris. A l'intérieur il y avait de l'argent, beaucoup d'argent ! Heureusement que je l'ai trouvé, j'allais pouvoir le rendre a son propriétaire alors que si c'était une autre personne qui l'aurai trouvé, il aurai garder. Je chercha donc une pièce d'identité, je trouva un permis de conduire. J'étais surpris quand j'appris en regardant la photo que ce porte feuille appartenais à l'homme de tout a l'heure, son prénom était Cameron, très jolie prénom en passant. Bref c'était une nouvelle chance pour me faire pardonner, en plus il en aura besoin de son argent donc je devais lui ramener. Je me mis à courir pour le rattraper, quand je tournis au coin de la rue, il était là, à l'autre bout de la rue. Je cria «  Hé oh » mais il ne m'entendis pas. Alors je hurla pour être sur qu'il m'entende.

" Monsieur Donovan !!!!!! "

Il se retourna à l'appelle de son nom. Arriver devant lui, je lui tendis mes mains avec dessus son porte feuille et un pot qui contenait un fond de crème. Cette crème étais fait main, une recette transmise de génération en génération, c'était ma grand-mère paternel qui me l'a enseigné. Elle permettais de diminuer la douleur des bleu et de facilité la guérison. Je l'utilisais quand les enfants se blessaient pendant qu'on jouait ensemble. J'espérais qu'elle fonction sur lui.

" Vous avez fait tomber votre porte feuille. Je suis venu pour vous le ramenez. Et...euh je suis sincèrement désoler pour votre téléphone et.... euh prenez cette pommade pour votre bleu. "

Je plongea mes yeux bleu dans les siens et lui dis une nouvelle fois :

" Je suis désoler, vraiment ! Allez-vous me pardonnais ? "
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyVen 12 Juil 2013 - 20:20

Cameron exagérait un peu. C'était vrai qu'il avait mal à la hanche droite, qu'il aurait d'ailleurs sûrement un bleu car il avait toujours eut la peau qui marquait assez rapidement mais la douleur n'était pas forte. Au bout de quelques minutes, 5 tout au plus, cet accident ne serait déjà plus qu'un mauvais souvenir à ses yeux et en repassant à cet endroit précis du trottoir, il n'y penserait même pas. Mais voilà, il avait été dérangé dans une contemplation personnelle, un moment bien à lui, au calme malgré sa présence à l'extérieur et ça, ça n'avait pas de prix. S'il avait été japonais et avait mesuré 1m10, il aurait aussitôt pardonné en disant qu'il s'était sûrement trop fondu dans la foule mais ce n'était pas le cas. Il dépassait les 3/4 des gens d'ici, il ne passait pas inaperçu!
Aussi, quand l'Américain réalisa que son portable était cassé, un modèle digne de ce nom bien sûr, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. En temps normal, il aurait sortit les grands mots, les menaces uniquement verbale mais là, il fut légèrement physique, soulevant le gosse en le prenant par le col. Il ne s'en était jamais pris à des enfants et n'avait pas l'intention d'aller plus loin mais sincèrement, il était fâché. Dérangé, agacé, furieux. Les passants de plus en plus curieux furent leur salut à tous les deux. Cameron ne voulait pas se faire remarquer dans un pays étranger qu'il dominait doucement par les voies illégales, et encore moins devoir être rapatrié chez lui, dans ce pays où il avait presque commis tous les crimes connus. Il devait la jouer discret alors il reprit le contrôle de ses esprits en même temps qu'un passant plus courageux dénonçait à voix haute l'acte qui se déroulait sous ses yeux. C'était vrai, ce gamin ne méritait pas un tel châtiment, encore moins devant tout le monde.

Le relâchant, Cameron ne perdit pas de temps et partit. Il marchait vite, ou du moins il le souhaitait. A cette heure-ci, il y avait trop de monde dans les rues et une personne se trouvait toujours devant lui, marchant sans faire attention à une vitesse trop lente pour lui. Il savait qu'il devait se calmer mais ce n'était pas en public que cela allait arriver. Il avait sa technique bien à lui et elle se trouvait dans son appartement.
Alors qu'il se redressait de toute sa hauteur pour tenter de trouver un chemin plus court, quitte à devoir prendre un taxi, Cameron entendit son nom de famille fusé parmi la foule. Se retournant aussitôt puisque ça ne pouvait être que lui ou presque, il fut surprit de voir le gamin de tout à l'heure lui courir derrière. Alors lui, il avait du culot! Le laissant approcher, croisant ses bras sur son torse et revêtant l'expression du visage qui dit "tu oses encore me déranger?", l'homme le regarda de haut avant de le voir tendre ses petites mains vers lui pour lui restituer ... son porte-feuille. Nom de dieu, il manquait plus que ça! Le prenant aussitôt des mains du jeune blond, Cameron ne s'attarda pas davantage sur la crème qui tomba au sol - pas très haut cela dit. Vérifiant vite fait que le principal était là, il le remit dans la poche intérieure de sa veste et répliqua :



  • Te pardonner? Parce que tu penses que ce genre de petits gestes attentionnés va suffire? Tu te trompes bambin, je suis hors de prix et ta dette est déjà nettement plus grande. D'ailleurs ...

En regardant l'expression actuelle du visage du jeune homme, appréciant à leur juste valeur la couleur bleutée de ses iris, Cameron eut un plan plutôt machiavélique en tête. Et s'il profitait de la situation? Ce petit bonhomme semblait bien assez naïf pour le suivre sans poser de questions et puisqu'il était de mauvaise humeur, un peu de nouveauté ne risquait pas grand chose.
Jetant un regard en coin à la crème dans le petit pot gisait toujours par terre, Cameron reporta à nouveau son attention sur le petit étranger et ajouta :



  • Ramasse ta recette miracle là et viens avec moi. Tu vas l'appliquer toi-même et t'as intérêt à prendre des gants sinon tu repartiras sans tes mains.

Cameron espérait-il sincèrement se faire passer pour un Yakuza? Non, assurément que non. Ses origines démontraient sans détour que c'était impossible mais l'Amérique regorgeait de tueurs en séries, beaucoup plus qu'ailleurs alors même en terre nipponne, il aurait gardé ses mauvaises habitudes, non?
Personnellement, il n'allait pas lui faire du mal sinon le terroriser un peu avant de le foutre à la porte mais bon ...

Se retournant sans attendre, il recommença à marcher assez rapidement, reprenant sa course effrénée vers son appartement. Au lieu de 10 minutes sous une belle nuit étoilée, ce fut 25 minutes parsemées de rage et de contenance hors norme. Quand Cameron franchit le seuil du building grand luxe où il résidait, il enleva aussitôt sa veste tant il avait chaud. Restait plus qu'à atteindre le numéro 23 et il serait chez lui. Alléluia.
D'un pas nettement plus lent, plus assuré, plus classe, Cameron se dirigea vers les ascenseurs et appuya sur le bouton choisi tout en retenant la porte. Viendra? Viendra pas?
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyLun 12 Aoû 2013 - 23:53

Lorsque l'homme comprit que j'avais son portefeuille, il s'empressa du récupéré pour le ranger dans sa veste, en faisant tomber au passage mon petit pot de crème. J'avais bien fait de mettre cette recette dans un pot en plastique, s'il avait été en verre tous l'amour que j'avais mis dedans pour la faire aurai été réduit à néant.

Te pardonner? Parce que tu penses que ce genre de petits gestes attentionnés va suffire? Tu te trompes bambin, je suis hors de prix et ta dette est déjà nettement plus grande. D'ailleurs …

Qu'est ce que je vais devoir faire pour qu'il me pardonne ? Peut importe ce qu'il voulait je le ferai. Je n'étais pas du genre à abandonner un objectif que j'avais en tête, et ce cas là ne faisait pas exception. Qu'est ce qui me motivais à faire tous ça ? Simplement parce que je suis comme ça et que si je ne règle pas ce conflit j'aurai mauvaise conscience. En plus a cause de moi, il était de mauvaise humeur. Je n'aime pas voir les gens triste ou énerver. Je voulais le voir sourire. Même si il avait pas était très sympas avec moi, je préfère le voir heureux. Oh ! je venais de trouver un nouveau objectif que je voulais accomplir. Bon je savais que ce ne serai pas chose facile mais je ferai tout pour y arrivais. Ça commençais bien, l'homme me proposa :

Ramasse ta recette miracle là et viens avec moi. Tu vas l'appliquer toi-même et t'as intérêt à prendre des gants sinon tu repartiras sans tes mains.


Une recette miracle est un bien grand mot mais cette crème a beaucoup de valeurs pour moi. C'est un héritage de ma grand mère. La meilleur grand-mère du monde. Je me souviens encore du jours où elle m'as enseigné sa fabrication. Elle me disait que l'ingrédient le plus important étais l'amour qu'on n'y mettais pour la faire. Ma grand-mère étais gentil, affectueuse et elle possédais une grande sagesse. On étais très complice tous les deux mais malheureusement il y a 2 ans, elle décéda d'une maladie du cœur. C'était la période la plus triste de ma vie.

Il m'avait demandé de le suivre quelque part pour que je la lui applique. Pas de problème ! Je le suivis sans rien dire. On traversa de nombreuse rue, je ne connaissais pas la ville, il m'était impossible pour moi de savoir où il m'emmenait. J'en profitai pour me familiariser avec les lieux, ça me serais utile pour quand il faudra que je rentre à l'académie.
La petite balade de nuit venait de se terminer puisque l'homme pénétra dans un building, cet immeuble était grand, il devait avoir au moins 50 étages. Rien qu'en voyant le hall j'étais déjà impressionnait. Il était très différent par rapport à celui de chez moi, il était beaucoup plus luxueux et grand. Je l'examinai de fond en comble avant de rejoindre Cameron dans l'ascenseur. Il appuya sur le bouton et on monta.
Trouvant le silence pesant, je demandai pour le briser :

«  Donovan-sama ! Que voulez-vous que je fasse après vous avoir mis la crème ? »

Miya Chanteclair aime ce message

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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyDim 18 Aoû 2013 - 0:35

Il était là. L'ascenseur avait entamé sa montée dans un silence digne de la renommée de ce building et Cameron resta muet. Il avait absolument vu que le petit blond l'avait finalement suivi jusqu'au bout, sans broncher malgré la presque trentaine de minutes de marche, sans psalmodier contre les gens qui lui rentraient dedans sans même s'excuser et sans souffler de suivre un inconnu sans réelle raison. A dire vrai, l'Américain avait même pensé qu'il devait lui manquer une case à ce jeune homme mais ça ne le dérangeait pas vraiment. Il avait été de bonne humeur puis très rapidement à l'opposé, pourtant il sentait en lui qu'arriver dans son petit "chez soi" allait lui calmer les nerfs. Être suivi par un petit toutou obéissant ne pouvait pas être une mauvaise chose, pas vrai? Au pire, il le massait et repartait ensuite (qu'il se débrouille pour rentrer, non mais!), au mieux il décidait de rester un peu plus longtemps pour faire on ne sait quoi que Cameron ne voulait pas faire. Le ménage? L'hôtel avait des employés pour ça. Le petit-déjeuner? Le room-service était d'une qualité exceptionnelle ici. Il ne lui restait plus qu'à tenter d'occuper le propriétaire qui avait la fâcheuse tendance à vite s'ennuyer... Ça risquait d'être amusant.
Alors qu'ils dépassaient à peine le 15ième étage, l'intrus osa poser une question. Cameron eut un blanc. Un GROS blanc. "Sama", c'était quoi ça encore? Affublé à son prénom, ça ne pouvait être qu'une marque de plus chez des nippons de plus en plus compliqués mais on ne l'avait encore jamais appelé ainsi. Le ridicule n'a jamais tué, il allait demander directement à l'intéressé et si c'était une mauvaise blague, il le garderait chez lui de force!


  • Comment tu m'as appelé là? Est-ce que tu as au moins remarqué que je suis pas japonais? Ta politesse ou je-ne-sais-quoi là, tu peux te la garder. "Cameron" suffit amplement.

Et non, ce n'était pas un signe de gentillesse déguisé. Cameron aimait son prénom, il trouvait qu'il lui allait bien à la peau, qu'il renforçait son caractère et s'amusait de voir à quel point les japonais en chiaient pour le prononcer. Il était fier de ses origines et renforcer son métissage ne le mettait pas à l'aise mais si le jeune homme ne se doutait pas de tout cela. De toute façon, il n'avait pas à le savoir.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent au 23ième étage, envahissant aussitôt leurs pupilles de décors luxueux et de scintillements de propreté presque agressifs. D'une démarche assurée et habituée, l'homme s'avança jusqu'à sa porte, glissa sa carte magnétique et entra en laissant passer derrière lui ce petit bonhomme qui paraissait si enfantin. Cameron n'avait pas fait attention à la personne présente à l'accueil, il savait pourtant que celle-ci regardait scrupuleusement les gens qui entraient et sortaient d'ici. Il était certain qu'un petit blond (même japonais) avait été remarqué et peut-être que demain, ou prochainement, on allait lui demander des comptes. Il règlerait ça plus tard.
Refermant la porte doucement, il aller poser sa veste sur son lit sans la froisser et retourna dans le salon en enlevant ses chaussures pour mieux apprécier la fraîcheur du sol. D'un geste exigeant, il fit signe à son "invité" d'en faire de même. C'était bien la seule coutume qu'il appréciait ici. Puis, histoire de ne pas faire traîner les choses car finalement, il avait envie de se reposer au calme, il déboutonna doucement sa chemise avant de la laisser sur le sol et s'avançant vers ce petit être assez culotté finalement, il ajouta :


  • Fais ton boulot sans me faire mal. Et profites-en pour me dire ton prénom.

Et délicatement, Cameron alla s'installer sur une chaise, dossier devant lui, pour laisser à l'autre le soin de pouvoir mieux lui appliquer cette petite pommade. Et en effet, une rougeur avait commencé à apparaître dans le bas de son dos, juste là où le choc avait été le plus important. Un bleu ne risquait pas de venir s'y loger, c'était même un horrible mensonge, mais qu'importe. Ça faisait longtemps que personne n'avait posé ses mains sur lui sans en vouloir à son corps tout entier et en ce début de soirée, ça ne pouvait pas être désagréable, n'est-ce pas.
En attendant, il n'avait pas répondu à sa question de l'ascenseur. C'était plutôt bon signe comme question, ça voulait dire qu'il souhaitait rester en sa compagnie (sûrement s'en sentait-il obligé d'ailleurs). Cameron n'avait pas encore décidé, il verrait sur le moment, peut-être que son humeur se serait améliorée entre temps et qu'il lui proposerait autre chose. Allez savoir.
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyJeu 24 Oct 2013 - 17:36

Désolé de t'avoir fait attendre. En plus je le trouve hyper court --'


Comment tu m'as appelé là? Est-ce que tu as au moins remarqué que je suis pas japonais? Ta politesse ou je-ne-sais-quoi là, tu peux te la garder. "Cameron" suffit amplement.

Il était encore énervé contre moi, ça se voyait à sa façon de me parler. L'intonation de sa voix aussi nous le montrais. Pourtant, je l'avais juste appelé « Donovan-Sama », ce n'était pas la peine d'en faire toute une histoire mais, je trouvais cette réaction étrange. En temps normal les adultes préféreraient qu'ont les nommes par leur nom en utilisant le suffixe sans ou sama. Il n'était peut-être pas Japonais mais, il vivait ici, il devait connaître nos façons d'appeler les gens. J'en avais conclu que cet homme était différent des autres

« Désolé ! J'ai l'habitude mais si vous voulez que je vous appelle par votre prénom je le ferai »


L'ascenseur s'arrêta au 23e étage, les portes s'ouvrirent et Cameron sortit sans même prendre le temps de répondre un petit « ok » pour me montrer qu'il m'avait écouté. Je continuai de le suivre jusqu'à la porte de son appartement. Même dans cette partit de l'immeuble tout était aussi beau et luxueux que le hall d'entrée, je le trouvais magnifique. Celui que j'habitais avant est à des années-lumière d'être comme celui-là. Il était même l'opposé d'ici. Par exemple les murs des bâtiments étaient remplis de graffiti, quelques ampoules étaient volées ou grillées, des déchets traînaient un peu partout et l'ascenseur qui fonctionnait une fois sur deux. Il y en avait tellement à dire qu'on pourrait passer la journée et j'en avais pas très envie.

Après avoir contemplé tous les recoins de l'étage je rejoignis Cameron sur son paillassons. Il ouvrit sa porte d'entrer avec une carte magnétique. Quelle classe ! J'aurai bien aimé en avoir une aussi. Nous on avait une clé qui était lourde, quand tu la mettais dans la poche tu avais l'impression d'avoir constamment sur toi une grosse pierre. En résumé c'était un immeuble comme celui-ci qu'on aurait voulu habiter mais, nous n'avions pas les moyens. J'étais déjà bluffé alors qu'on n'avais même pas encore mis un pied chez lui.

Pendant que Cameron partit dans sa chambre, j'en profitai pour regarder son intérieur. Je le trouvais joli mais, le truc qui m'a le plus marqué c'était la taille, son salon était deux ou trois fois plus grand que le mien. Après avoir fait mon inspection rapide, j'enlevais comme Cameron mes chaussures et posai dans un coin mon sac de course. Il s'approcha de moi pour me dire :

fais ton boulot sans me faire mal. Et profites-en pour me dire ton prénom.


Il alla ensuite s'asseoir sur une chaise pour me laisser faire. Je sortis mon pot et plongeai ma main dedans pour en retirer la contenue. Même s'il me l'avait ordonné, je n'avais quand même pas mis de gants, simplement parce que j'en avais pas sur moi. Je posai ma main nue recouverte de crème sur son dos, là où je pouvais voir une marque rouge et lui appliqua délicatement. Je lui mis, sur le corps tout ce qui rester, je n'avais rien laisser, le pot était devenu comme neuf. Ensuite je devais le masser pour aider la crème à agir.
Pendant que j'étais en train de lui faire je me présentai comme il me l'avait demandé.

«  Je m'appelle Akio »


Je ne souhaitais qu'une chose, faire partir sa mauvaise humeur.
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyMar 17 Déc 2013 - 19:31

Spoiler:

L'appartement de Cameron baignait actuellement dans une ambiance très agréable. Certes, le froid s'était installé dehors et ne semblait guère vouloir laisser place à un peu de douceur mais à l'intérieur, les chauffages étaient montés pile à la bonne température pour vivre sans avoir trop chaud. C'était ce luxe que Cameron avait recherché en choisissant cet hôtel. Il avait d'abord pensé qu'il pouvait bien se payer un des plus chers puisqu'il en avait les moyens mais il avait surtout envie d'être bien chez lui quand il rentrait, de ne pas avoir l'impression de fouler le sol d'un lieu inconnu. Habituellement, il ne défaisait même pas ses valises, se contentant du superflu pour vivre en toute décence. Là, il s'était complètement installé et en fouillant un peu dans les boutiques alentour, il avait même réussi à trouver de belles décorations à poser par-ci, par-là. Sincèrement, cet endroit lui plaisait.
Malgré tout, laisser entrer un inconnu chez lui n'était pas dans ses habitudes. Oh bien sûr, il avait régulièrement la visite des femmes qu'il payait pour le plaisir mais là, c'était différent. Le petit blond, dont il ignorait même le prénom, l'avait suivi sans broncher. Au fond, ça le dérangeait. Il savait très bien pour sa part qu'il n'allait pas le violenter, l'attacher ou le tuer mais ... et si ça avait été le cas? Sincèrement, la confiance japonaise était-elle à ce point débordante? Comment avait-il pu accepter de le suivre alors qu'il montrait clairement qu'il n'était pas d'humeur? C'était incroyable.

S'installant sur la chaise pour être ainsi "disponible", Cameron repensa à ce qu'il avait répondu dans l'ascenseur. L'habitude. Logique. Un japonais qui ne montre pas  de politesse envers l'identité de son interlocuteur, c'était pas un japonais. Ils avaient beau avoir une méfiance presque grossière envers les étrangers, ils n'en restaient pas moins souriants et abusivement lèche-cul.  C'était comme s'ils étaient bridés (et non pas des yeux mais en caractère), comme s'ils avaient tous une barrière posée à la naissance pour les empêcher de montrer leurs vraies émotions. Ce petit bonhomme là, est-ce qu'il savait se mettre en colère?
Cameron eut un mouvement de recul quand la petite main se posa sur son dos. Zut, il était complètement parti dans ses pensées et il avait oublié la présence de son invité du jour. D'ailleurs, cette pommade était froide en plus! Mais il resta muet, conscient qu'il ne pouvait pas gueuler contre tout et apprécia le moment. Le massage qui suivit fut grandement apprécié. En voilà une chose dont il n'avait pas encore profité! Les sources thermales, c'était fait mais les massages typiquement asiatiques, il avait zappé. Intérieurement, il nota ça sur sa liste de choses à faire, peut-être pendant quelques jours de congés.


  • Akio ... Dis-moi, tu fais toujours tout ce qu'on te demande sans rien dire?

Non, ce n'était pas de la méchanceté gratuite. Cameron tenait vraiment à comprendre comment est-ce qu'il fonctionnait. Ok, il était responsable lorsqu'il lui était rentré dedans mais ça arrive à tout le monde ce genre de choses, et il aurait pu lui dire "je ne vous ai pas fait mal alors hein!" avant de s'en aller. Cam n'avait vraiment pas pensé qu'il le suivrait quand il le lui avait demandé.

Une fois le massage terminé, Cameron se redressa et indiqua à Akio la salle de bain pour qu'il aille se laver les mains. Pour sa part, il resta torse-nu quelques minutes, le temps que la peau de son dos absorbe totalement la pommade. Tâcher sa chemise? Et puis quoi encore. Il profita de ce petit temps libre pour appeler le room service de l'hôtel. Il était 19h30 passé et bien qu'il mangeait plus tard que ça en général, là c'était une belle occasion. Oui ... il allait payer à manger à ce petit bonhomme, même si celui-ci devait avoir envie de partir. Il espérait lui faire prendre conscience des risques qu'il prenait à suivre des inconnus.


  • J'ai pris à manger pour deux, reste avec moi.

Malgré toute la fausse gentillesse dont il essayait de faire preuve, le ton sec et acerbe de sa voix montrait bien qu'il n'appréciait pas vraiment la présence de quelqu'un en cette soirée. De base, il n'avait pas eut envie de rentrer chez lui, de se retrouver seul sans savoir quoi faire mais là ... son humeur lui donnait juste envie de rester à grogner tout seul dans son coin. Aussi, il devait faire des efforts constants pour mener à bien son plan diabolique. Il adorait les petites victimes faciles.
Enfilant enfin sa chemise, sans la boutonner toutefois, Cameron alluma la télé et s'installa sur son canapé avant de faire signe de la main à Akio pour qu'il vienne le rejoindre. Évidemment, il n'y avait rien de bien à l'écran mais ils allaient discuter, ça oui ...
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyLun 30 Déc 2013 - 20:10

Mes mains toujours sur son dos à le masser, je lui avais étalé toute la crème qui me restait. J'essayais de le détendre, je me mis à chantonner doucement. Je trouvais que je m'en sortais plutôt bien pour quelqu'un qui n'a jamais fait de massage de dos de sa vie. Alors que je faisais tranquillement mon travail, Cameron me demanda :

Akio ... Dis-moi, tu fais toujours tout ce qu'on te demande sans rien dire?


Je savais que la raison qui le pousser à me poser cette question était que j'avais obéi à tout ce qu'il m'avait demandé. C'est vrai que pour certaine personne ça peut paraître étrange mais si je le faisais c'est parce que je l'avais voulu et choisi.

«  Non, ça dépend de la personne qui me le demande. Pour toi c'est parce que je t'ai causé beaucoup de soucis, ... Et puis je sais pas pourquoi mais je te fais confiance. »

Après avoir dit ça je passai une dernière fois mes mains puis-je l'avertissais que j'avais terminé. Il m'indiqua la salle de bain et je m'y rendis de suite. Cette salle de bains était jolie, j'ouvris l'eau puis je passais mes doigts en dessous, les savonna ensuite et les replongea de nouveau. Une fois propre, je les essuyai. Je ne quittai pas la pièce directement parce que pris de curiosité, je fouillai les moindre recoin de la salle, j'avais regarder dans les placard et j'avais même reniflé les parfums qu'il possède. Après ça je sortis comme si ne rien n'était de la salle de bain pile au moment où Cameron me dit :

J'ai pris à manger pour deux, reste avec moi.


Il ne m'avait pas demandé si je refuser ou pas mais à vrai dire je m'en fiche en peu, il dégageait quelque chose qui me donne envie de restais avec lui et de lui faire confiance. Sur le coup, j'avais oublié mon rendez-vous avec Jun et la raison pour laquelle j'étais sorti. Je pense que si Jun m'attendait vraiment elle m'aurai appellé non ?

" d'accord avec plaisir " dis je en souriant

Il s'habilla d'une chemise puis il m'invita à le rejoindre sur son canapé, il avait l'air tellement confortable, ce canapé qu'on a tous envie d'avoir. Je m'essayai délicatement dessus, il me donne envie de dormir tellement il était confortable. Ensuite Cameron alluma sa télé. Elle était parfaite, grand e son écran donné à l'image une qualité parfaite. Mon père voulait pas changer notre ancienne télévision des années 2000, il disait que tant qu'elle marchait on la garder. Ma mère aussi avait envie de changer mais mon père la contredise a chaque fois en donnant comme excuse " en rachetait une alors qu elle marche ça sert à rien, ce serait pareil que si on j'étais de l'argent par la fenêtre ". En conclusion je n'aurai jamais de télé aussi bien que celle-là.

" Ton appartement, il est génial "
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyMer 22 Jan 2014 - 15:37

Juste avant que le massage ne soit terminé, Cameron crut qu'il allait s'étouffer. Akio lui faisait ...confiance? Si ça c'était pas le comble, il était prêt à enfiler une petite jupette rose pour dormir! Nan mais vraiment, qu'est-ce qui avait donné au petit blond le "truc" en plus pour qu'il se dise qu'il pouvait avoir confiance en lui? Est-ce que l'engueuler en public et l'humiliation qui allait avec lui avait plu? Ou bien, le fait d'être invité chez n'importe qui en cette soirée était dans ses habitudes? Il y avait des choses quand même vraiment étrange. Le pays était réputé pour être très agréable avec les étrangers, très méfiant envers les étrangers qui décidaient de rester et très strict en matière de sécurité policière. Les Yakuzas faisaient quand même ce qu'ils voulaient dans certains coins du pays, tuant des gens sans que d'autres ne bougent pour savoir pourquoi ni comment. Toute logique semblait avoir disparu et avoir un gang de tueurs régnant ne semblait pas effrayer la populace. Cameron n'aurait-il pas pu faire justement partie de ces Yakuzas? Est-ce son côté Américain se voyait trop? Il n'en savait rien mais son but principal pour ce soir venait de monter à son paroxysme ...

Il le laissa aller se laver les mains dans la salle de bain, commandant un repas copieux sans être élégant en attendant. Comment aurait-il réagi en le voyant fouiller partout et sentir ses parfums? Il aurait ri, assurément. Avait-il été comme ça au début de sa propre richesse? A venir voir les lieux qu'il trouvait les plus beaux, à sentir ses divins parfums dont il ne faisait plus attention aujourd'hui? Ce qui était certain, c'était qu'il était habitué à son luxe et que pour rien au monde il n'abandonnerait ce qu'il possédait dan cet appart et sur ses comptes bancaires. La vie était trop belle quand il suffisait de claquer des doigts pour avoir ce qu'on voulait ou presque.
Le petit bonhomme revint quelques minutes plus tard et fut ravi de cette invitation soudaine à diner. Encore un point à éclaircir mais ça encore, c'était pas trop grave puisque Cameron ne lui avait pas laissé le choix. Quand ils s'installèrent tous les deux sur le canapé, Cameron fixa Akio sans rien dire pendant quelques secondes. Au fond, est-ce qu'il était japonais? Ceci expliquait peut-être cela ...


  • C'est facile d'avoir des choses géniales quand on a les moyens. J'ai quand même dû tuer mes parents pour ça.

Le mensonge était gros mais le visage de Cameron était vraiment très sérieux. Il ajouta même un léger sourire de psychopathe pour donner un sens réel à ce qu'il venait de dire. Ca aurait pu être vrai et fuir chez les nippons pour échapper à la justice Américaine était aussi possible. Après, hériter en étant un meurtrier, c'était carrément de la folie mais bref ...

Décidant de ne pas faire trop faire trainer les choses, toujours conscient qu'il voulait rester seul dans son appartement et profiter de cette soirée fraîche, Cameron entama son plan en zieutant toutes les réactions possibles. Doucement, et délicatement, le visage soudainement devenu doux et les yeux agréables, l'homme se pencha un peu vers son invité avant de glisser sa main dans ses cheveux et de se rapprocher :


  • Tu es un vrai blond? C'est vraiment très joli.

Et naturellement, son visage se rapprocha suffisamment pour pouvoir sentir l'odeur que ces cheveux dégageait. L'ambiance devenait doucement romantique, Akio allait-il le remarquer et dire quelque chose? Au pire, il pouvait aussi se reculer et tenter de lancer un nouveau sujet.

Heureusement pour lui, Cam fut interrompu par la sonnerie de son appartement. Sûrement le room service. Se mordant la lèvre, pleinement entré dans son rôle mesquin et pervers, il se recula en affichant une expression déçue et lança même un "Sauvé par le gong." très clair. Alors ... le petit japonais avait-il compris le message? Allait-il prendre la poudre d'escampette en voyant la porte s'ouvrir sur la liberté? Ou bien, continuait-il aveuglément à faire confiance à Cameron, dont il ignorait tout? L'Américain était prêt à aller plus loin, à le caresser suffisamment pour lui faire croire qu'il allait vraiment se passer quelque chose entre eux mais il espérait malgré tout que le petit Akio allait ouvrir la bouche pour dire "stop" ou réagir de manière sensée. L'homme n'était pas violent mais il voulait lui faire peur, lui faire comprendre que suivre un inconnu, c'était une mauvaise idée, toujours.
Se levant, Cameron se dirigea vers la porte et l'ouvrit pour laisser passer le chariot du room service. Le temps que le "serveur" le place bien où il le fallait et explique le menu de ce soir, Cam avait laissé la porte ouverte, petite sortie de secours bien qu'il n'ait pas encore été bien loin dans ses avances. Fuite ou repas, Akio?
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyDim 2 Mar 2014 - 0:07

C'est facile d'avoir des choses géniales quand on a les moyens. J'ai quand même dû tuer mes parents pour ça.

C'est comme ça que j'appris qu'il avait perdu ses parents, sur un simple petit commentaire, j'avais appris une chose importante. J'avais était surpris de l'entendre dire ça. C'est triste de perdre des proches pourtant lui, il l'avait dit comme s'il annoncé l'heure. Cette façon dont il l'a dit avait attiré ma curiosité. J'avais envie de savoir, quand ? Comment ? Et de quelle manière ? Ces questions étaient indiscrètes et puis il était fort probable que si je les avais posées, il m'aurait répondu la même chose. J'espère d'ailleurs qu'il ne dit pas à tout le monde qu'il a tué ses parents, certaines pourraient le prendre au sens propre et ça risque de lui attirer des problèmes.

Je ne savais pas comment il arrivait à parler de la mort de ses parents avec cet air sérieux et son étrange sourire. Est-ce que le temps nous aide à digérer la mort d'un proche ? Ça faisait un petit moment que ma grand-mère avait rejoint l'autre monde, mais j'avais encore ce sentiment de tristesse, cette larme à l'œil quand je la voyais sur une photo. J'aime énormément mes parents aussi, je ne supporterai pas qui leur arrive quelque chose. Si ma mère ne m'appelle pas le soir, je me sentirai mal. Elle m'appelait tous les soirs entres 19 heures et 22 heures donc si elle ne le faisait pas, j'allais m'imaginer qu'il y a eu un accident ou un truc dans le genre. Je m'inquiétais facilement, c'est un trait de caractère que j'ai hérité de ma mère.
Quand dans ma tête, ce genre de question et de penser qui tournoyait me rendait triste. Cette mélancolie était là même si de l'extérieur, on ne la voyait pas. De toute manière, elle allait vite passer.
Pour en revenir à Cameron, il était spécial et chaque parole ou chaque geste me donner envie d'en savoir un peu plus sur lui. Je ne pouvais pas deviner ce qui se passer dans sa tête comme ce moment où il passa sa main dans mes cheveux en me disant :

Tu es un vrai blond? C'est vraiment très joli.

C'était très agréable. Cette façon de me caresser les cheveux me détendait, elle me rappelait ma mère aussi. Je fermais les yeux et je me plongeai dans un souvenir d'enfant.
Je devais avoir 5 ans et je m'étais réveillé à cause d'un cauchemar, dehors l'orage grondait. La pièce était sombre, je ne voyais rien. J'avais peur, peur de quelque chose, je ne sais pas de quoi, mais peur quand même. Je m'étais levé et je sortis de ma chambre doucement, le bruit du silence me stresser. Je marchais lentement pour rejoindre la chambre de mes parents, il ne fallait pas que je me fasse mal. Soudain, un éclair envoya à travers la fenêtre un peu de lumières et fut accompagné par du tonnerre. Je sursautai de surprise. Ma peur avait été intensifiée, alors je me mis à courir. Arrivé dans la chambre, je me précipitai dans le lit de mes parents. Je m'allongeai entre mon père et ma mère. Une voix féminine résonna, me disant de ne pas avoir peur, que ce n'était rien et qu'elle était pour chasser les méchants cauchemars. Sa main se promenait dans mes cheveux, me procurant bien être et sécurité.

Je retrouvais ici, le même geste, mais il fut interrompu, par la sonnette. J'ouvris les yeux et levai. Quelqu'un venait d'entrée avec un chariot. C'était la première fois que je voyais ça. Je ne savais pas que les riches se faisaient livrer des plats de restaurant chez eux. Je me déplaçais puis me mis à la même hauteur des plats. Je les examinais en même temps que le livreur les nommés

" Pour le dîner, nous vous avons préparé un assortiment de fruits de mer en entrer, le plat du jour est un curry japonais et un gâteau à la fraise pour le dessert. Ce repas est accompagné de Vin rouge. Je vous souhaite un bon appétit"


L'homme partit juste après. J'avais très envie de goûter le gâteau, j'ai toujours aimé les pâtisseries et j'en cuisine souvent, c'était pour cela que je ne l'avais pas lâché des yeux pendant toute l'explication du garçon. Ce serveur m'avait même regardais bizarrement. Lorsqu'il était enfin parti, je déclarais presque en criant :

« Ça à l'air trop bon ! »


Ensuite je pris entre mes mains la bouteille de vin en lui demandant :

« Est-ce que je pourrais y goûter ? »
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptySam 5 Avr 2014 - 17:11

Cameron avait-il réussi à choquer Akio avec cette tirade pourtant grossière sur la mort de ses parents? Sincèrement, il n'en savait rien. Le petit bonhomme n'avait rien répondu et semblait perdu dans ses pensées. Le pire, c'était que son visage n'avait laissé passer aucune expression, même pas de la peur d'être éventuellement en compagnie d'un tueur. A croire que le mensonge avait été trop gros et qu'Akio avait, pour une fois, compris la subtilité de sa phrase. Ce n'était pas grave, le but n'était pas de lui faire peur avec des menaces ou des mensonges. Il voulait surtout lui ouvrir les yeux sur la dure réalité d'aujourd'hui.

Seconde tentative, la main dans les cheveux accentuée d'un petit commentaire douteux. Mais là encore, Cameron fit chou blanc. Akio ferma même les yeux comme s'il était prêt à se laisser aller à ce qui aurait pu arriver en temps normal. L'Américain avait bien du mal à garder son sang-froid. Dans un sens, il avait envie de rire en voyant l'innocence jaillir par tous les pores de la peau du petit japonais. Ça lui donnait un sentiment de bien-être total, il avait même pensé oublier son plan machiavélique et se concentrer sur l'instant en profitant de la joie d'Akio mais ... non, c'était pas son genre.
Cameron ne pouvait pas se laisser aller à être heureux, il y avait trop de passages noirs dans sa vie, trop de questions encore et pas assez de liens pour se reposer sur ses lauriers. Cette vie au Japon n'était pas encore totalement la sienne, il se sentait toujours étranger, toujours dévisagé. C'était comme s'il devait perpétuellement faire ses preuves. Un sentiment de surplace qui laissait un goût amer en bouche. Être à côté d'Akio était plaisant car il ne le jugeait pas, n'avait pas peur de lui et semblait naturel à ses côtés, mais ce n'était pas mérité. Le petit bonhomme devait fuir au plus vite, Cameron allait sûrement le faire souffrir un jour ou l'autre de toute façon.

Le serveur avait tout interrompu et ce n'était peut-être pas une mauvaise chose. Les pensées de l'Américain avaient pris le large, il devait se reconcentrer sur la situation actuelle. Après avoir donné un pourboire, Cameron referma la porte et resta bouche bée devant l'exaltation d'Akio. Dans quel monde il vivait ce mec? Même nouveau riche, l'homme n'avait jamais sauté de joie devant un bon plat. Était-ce un manque d'éducation? Akio était très poli mais il avait ce comportement de gosse qui ne peut pas s'empêcher de dire ce qu'il pense. Ça pouvait avoir du bon en temps normal. Là, c'était juste l'inverse.


    C'est assurément bon. Tu ne t'attendais quand même pas à un burger frites dans un tel hôtel?

Un ton de voix un peu plus sec que d'habitude. Cameron n'était pas vexé, il lui en fallait bien plus que cela, mais il n'appréciait pas trop qu'on puisse douter de ce qu'il avait à offrir. Ce repas n'était pas destiné à Akio exclusivement, il était aussi pour lui. Il n'était pas chien au point de commander un repas dégueulasse juste pour faire fuir l'intrus. Jamais. Il pensait à lui d'abord et lui, il avait envie de manger du curry!

Retournant s'asseoir sur le canapé avec une attitude un peu lassée, l'homme soupira quand Akio lui exprima un nouveau souhait. Boire du vin. Il était assurément mineur, le serveur avait même dû se demander ce que ce petit bonhomme faisait là. Si Akio buvait du vin, et finissait saoul, alors il devrait passer la nuit ici. Il était hors de question qu'il sorte d'ici dans un état d'ébriété visible. Seulement voilà, il était tout aussi hors de question que ce petit blond reste dormir. Cameron voulait sa soirée tranquille, l'hôtel ne voulait pas d'ennui de pédophilie mal placée. Il devait se la jouer discret.
Se relevant, il chopa la bouteille de sa main gauche et la reposa sur le chariot. Fini de jouer, il était temps que tout s'arrête là, l'homme devenait trop désagréable et risquait de vraiment faire du mal à ce petit homme si joyeux. Il décida donc de retenter vite fait une troisième fois. Si cela échouait, Akio serait mis à la porte sans explication. Ils ne se devaient rien tous les deux. Quant à son portable cassé ... ce n'était pas grand chose, vraiment.

D'un geste assuré, habituel mais presque à contrecœur malgré tout, Cameron s'approcha d'Akio et lui saisit le poignet pour éviter qu'il ne fuit. Toujours sans dire un mot, il le tira vers le canapé et le poussa de façon à ce qu'il se retrouve allongé sur le dos. 2 secondes plus tard, Cameron était au-dessus de lui, les bras posés à côté de sa tête.


    Finalement, je n'ai pas faim.

Et il souleva le pull d'Akio pour faire apparaître la petite chemise qu'il y avait en-dessous. Il ne pouvait qu'avoir compris ce qui allait se passer cette fois. Si malgré tout, il se laissait faire ... ça finirait mal. Cameron n'aimait pas les hommes, encore moins les enfants. Cette morale qu'il voulait lui donner n'avait été qu'un souhait parmi tant d'autres, une volonté de faire quelque chose de bien mais si cela ne devait pas aboutir, ça n'allait pas ruiner son humeur ou sa journée. Au fond, il n'avait rien à y gagner à faire le bien car lui, il se retrouvait toujours dans la merde, donc ...
Quelques boutons de la chemise sautèrent et la main de l'Américain se glissa sur la peau du ventre d'Akio. C'était un crime de penser que c'était peut-être pour lui la première fois qu'on lui faisait ça mais Cameron en avait vu bien d'autre. Là ... il n'en n'avait vraiment plus rien à faire.


Dernière édition par Cameron Donovan le Mar 24 Juin 2014 - 1:10, édité 2 fois
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Akio Kimura
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptyLun 23 Juin 2014 - 16:08

C'est assurément bon. Tu ne t'attendais quand même pas à un burger frites dans un tel hôtel?

Je ne m'attendais pas à ce qu'il réponde, tout le monde sait que dans ce genre d'endroits, on y sert les meilleurs plats. Heureusement ! J'ai du mal à imaginer un endroit si chic et glamour sortir un repas digne d'un fast-food américain dont les aliments sont gras et mauvais pour notre santé. De plus, les restaurants dont sort cette malbouffe que tous les adolescents près de chez moi adorent sont souvent mal vus, j'ai aperçu sur internet des images compromettantes. Pour moi, rien ne vaut la cuisine que me prépare ma mère, elle sera toujours meilleure qu'aller là bas, malheureusement certaines personnes préfèrent aller manger dans ce genre de restaurants plutôt que de déguster un merveilleux bento cuisiné avec amour par un de leurs proches.  

Pour en revenir à Cameron, son air dur à cuire était toujours là, il pourrait être un peu plus enthousiaste, ça ne lui ferait pas de mal. Bon, j'avoue que moi, je le suis un peu trop, mais je préfère être toujours de bonne humeur et respirer la joie de vivre que de faire la gueule toute la journée. Il faut savoir prendre la vie du bon côté et ne pas se laisser abattre à cause des mauvaises expériences. C'était ce que j'avais dit à une fille de mon ancienne classe, mais ça n'avait pas fonctionné. Elle a continué à déprimer et aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'elle est devenue. Je demanderai à Mizuki ou Ayumi de ses nouvelles dans l'une de nos prochaines discussions.

« Je sais, c'est juste que je ne vois pas ça tous les jours »


Alors que Cameron retournait s'asseoir, je regardai la bouteille, je la tournai pour voir les moindres détails, je touchai le verre froid. J'avais l'impression de découvrir un trésor mystérieux. Mon père en achetait rarement, et les seules fois où il en buvait, il refusait de m'en donner un peu. « Tu es trop jeune » me disait-il ! Mais qu'en est-il de maintenant ? Suis-je encore trop jeune ?
De mon point de vue, je me sentais prêt à passer le cap alors que Cameron n'avait pas l'air d'accord. Il se leva et m'arracha la bouteille comme une mère qui retire une bouteille de javel des mains son bébé sauf que lui, il n'avait pas l'air d'une maman gentille, mais il avait plutôt la tête de quelqu'un de pas très sympa. Je ne juge jamais une personne à sa couverture, c'était pour cette raison que je n'avais pas eu peur de lui jusqu'à présent.

«  Qu'est-ce qui..... »

Sans même attendre que je finisse ma question, il m'attrapa le poignet et me traîna vers le canapé. Sa main me serrait avec tellement de force que j'en avais mal, comme s'il voulait me casser les os. J'avais essayé de me retirer  de son emprise, mais malgré tous mes efforts, je n'y suis pas arrivé. Il me poussa violemment vers le canapé qui se situait derrière moi. Je tombai en arrière me blessant le dos par la même occasion. Je ne pouvais rien contrôler à ce qui se déroulait. Tout allait soudainement si vite. J'étais allongé et Cameron était juste au-dessus de moi, ses deux mains encerclaient ma tête, mes yeux ne pouvaient que fixer les siens.

«  Finalement, je n'ai pas faim. »

Aucune parole ne sortit de ma bouche même si je voulais protester. Aucun de mes membres ne bougea même si je le voulais. Mon corps était en pause en attente de connaître la réponse à la question « Qu'est-ce qu'il fait ». Même si j'avais une idée, je ne voulais pas l'admettre, « Pourquoi est-ce qu'il ferait une chose pareille », C'est ce que je me disais pour me rassurer, mais quand il commença à soulever le pull que je portais, je ne pouvais plus me cacher la vérité.

«  Qu'est ce que tu fais ? »

La panique me gagna, je ne savais pas quoi faire, mon cœur battait de plus en plus vite. Ma respiration s'accélérait aussi. Je devais faire quelque chose. Le temps s'écoulait doucement. Il continua tranquillement pendant que tout mon cerveau s'affolait. Il déboutonna ma chemise et il me toucha avec sa main froide. Mon corps se mit à trembler, et mes jambes se mirent petit à petit à bouger.

« Arrêtez ! »

Mes bras suivirent le mouvement. J'avais riposté, comme par instinct de survie. Je l'avais poussé sur le côté avec toutes mes forces pour qu'il tombe par terre, en espérant qu'il ne se fasse pas mal. J'en avais profité qu'il ne soit plus sur moi pour me lever et m'éloigner de lui.
J'étais encore troublé parce qu'il venait de se passer, mon corps essayait de se calmer. Je ne pouvais pas rester ici. Je le regardai une dernière fois, les larmes aux yeux et je lui balançai d'une voix tremblante.

« Désolé de t'avoir dérangé »

Je me précipitai vers la porte, j'enfilai en vitesse mes chaussures, récupérai mon sac et sortis de son appartement en laissant la porte ouverte. En une fraction de seconde, j'étais devant l'ascenseur. Les chiffres juste en haut indiquaient qu'il était à un étage inférieur mais trop éloigné de celui où je me trouvais. Je ne voulais pas attendre alors j'empruntai les escaliers pour rejoindre l'étage de l'ascenseur. Une fois à l'intérieur, je pouvais enfin reprendre mes esprits. Mon corps avait eu le temps de se calmer pendant les quelques minutes de voyage. Je ne voulais plus remettre les pieds ici, en sortant de l'ascenseur, j'avais croisé le serveur de tout à l'heure. Je ne lui avais même pas adressé un seul regard, j'étais trop pressé.

Une fois dehors, à l'air libre, j'essayai de me rappeler le chemin pour retourner à l'académie. Je demandai à une passante mon chemin, après avoir appris en détail les paroles de la femme, je me mis en route. Téléphone en main, j'appelais ma sœur pour la prévenir de mon retard.

" Allô ?
Jun, c'est moi, je vais être en retard, attends-moi d'accord ?
Oh Akio ! c'est toi ! hum est-ce que tout va bien ?
Oui, oui, ne t'inquiète pas, je me suis juste perdu, j'arrive !
Fais attention en rentrant !
Mais oui ne t'inquiète pas, attends-moi dans ma chambre.
D'accord, fais vite !
Oui oui, bon, je raccroche, on se voit dans quelques minutes, bisou.
Ok , bisou."

Je rangeai le téléphone dans la poche de mon pantalon et je sprintai pour retrouver ma sœur au plus vite.
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MessageSujet: Re: La fin d'une passion pour le début d'une autre.   La fin d'une passion pour le début d'une autre. EmptySam 19 Juil 2014 - 14:23

Ce n'était peut-être qu'une impression mais Cameron avait ce sentiment que l'ambiance générale venait de changer. Sûrement que sa mauvaise humeur en était la cause, du moins en partie. C'était sincèrement difficile de rester de bonne humeur quand, à côté de vous, se dévoilait un caractère enclin aux moqueries, aux phrases cinglantes et aux sourires mesquins. Akio baissait-il les bras? Voyait-il que Cameron n'était pas du genre à faire la fête avec du Champomy? Ils ne vivaient pas dans le même monde tous les deux, il y avait même fort à parier qu'ils n'avaient rien en commun. Leur rencontre n'était que le fruit d'un hasard malheureux.

D'ailleurs, il était temps de mettre fin à ce fameux hasard. Empoignant Akio, Cameron l'installa sans ménagement dans le canapé avant de se glisser au-dessus de lui. Cette situation n'était plaisante pour aucun des deux hommes, car si de son côté Cameron se refusait de coucher avec un homme, Akio lui se refusait sûrement à se laisser abuser. Cependant, il n'y avait aucun risque. La situation n'allait pas dégénérer au point de faire quelque chose qu'ils allaient tous deux regretter. Cam n'était pas une andouille, encore moins un violeur. Il avait juste une manière de penser un peu étrange ce soir. Les Japonais étaient tellement différents des Américains, c'en était même devenu dur d'interagir avec eux. Ils étaient sur la défensive en matière de travail et mettaient nombre de barrières sur son chemin avant de lui ouvrir la porte. Mais là, Akio était venu chez lui sans même craindre l'inconnu qu'il était. Les 2 caractères étaient si différents qu'il se demanda un instant s'il n'était pas en train de rêver.
Malheureusement, ce n'en n'était pas un. La petite question d'Akio sur ses actes le ramena à la réalité. Ça y est? Le jeune homme prenait-il enfin conscience du danger? Avait-il enfin ouvert les yeux sur ce qu'il pouvait se passer entre deux inconnus si on ne faisait pas bien attention? Il aurait voulu arrêter maintenant, lui faire ensuite une morale ennuyeuse mais il n'y avait rien de mieux que les actes et Akio devait prendre peur, devait le fuir pour bien enregistrer le message. Hormis des séquelles psychologique, il n'avait nullement l'intention de lui laisser des marques physiques.
L'instinct de survie fit alors son travail. Cameron, qui n'attendait que ça, sentit les jambes et les bras d'Akio commencer à reprendre le dessus et quand il se décida finalement à tenter de s'échapper, discrètement il lâcha prise de façon à être poussé par la force superficielle d'un enfant. Avec très peu de grâce, il tomba du canapé directement sur le sol et resta là, allongé sans plus rien faire ni dire. Ses yeux fixèrent un instant ceux d'Akio qui, tremblotant et larmoyant, s'excusa une dernière fois. Un sentiment de culpabilité lui emplit alors le ventre en une fraction de seconde. Est-ce qu'il était sérieux?! Il s'excusait même face à ce genre de comportement? C'était abusé d'être aussi naïf ...

La porte fut ouverte, pas refermée mais Cameron ne bougea pas tout de suite. Sa main se dirigea vers ses yeux qu'il cacha le temps de comprendre ce qu'il venait de faire. Il avait été ridicule, personne ne lui avait demandé de tenir le rôle du chevalier blanc qui met en garde les moineaux perdus. Pourquoi avait-il prit la peine de se soucier de ce môme? C'était quoi son problème à la fin?!!
Soudainement un peu en colère, l'Américain se redressa et alla claquer sa porte sans ménagement. Le curry attendait toujours qu'on le dévore, instaurant une odeur délicieuse dans l'appartement mais pas suffisamment appétissante pour donner à Cam l'envie de manger comme si de rien était. D'un pas contrôlé, de nouveau calme, il se plaça devant sa grande fenêtre d'où il surplombait la ville de Keimoo et fixa un point invisible parmi les lumières rouges et jaunes des voitures. Peu importe les atrocités que l'on pouvait commettre, le monde continuait de tourner. Akio pleurait, alors que d'autres riaient à plein poumon. C'était triste comme mode de vie.
Les deux mains dans les poches de son pantalon, Cameron resta silencieux et immobile une bonne demi-heure. Son esprit désormais torturé par encore davantage de choses semblait atteindre doucement une limite qu'il n'aimait pas. Il en avait commis des actes méprisables depuis qu'il était né mais celui-là dépassait l'entendement. Taylor se moquerait sûrement de lui si elle le savait, et elle aurait raison. Un grand-frère ne devait pas tenir ce rôle, un grand-frère devait protéger. Bref, toutes ces conneries ne lui redonneraient pas le sourire pour ce soir.

Après un énième soupir, Cameron laissa tout en plan et s'enferma dans sa chambre où il passa une nuit ... insatisfaisante.


[Fin du rp]
A suivre.
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