You trade your passion for glory - Haruhiko Nakamura

Kiyoshi Teppei - KnK

• Genre : Masculin • Âge, date de naissance : 32 ans, né le 08 Janvier 1996 • Nationalité : Japonaise • Orientation sexuelle : Hétérosexuel • Langue(s) parlée(s) : Japonais, Anglais • Si Civil : • Métier : Joueur professionnel de Basketball en 1ere division, à la JBL 2. • Groupe : Sportif

► Description physique

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Le temps du manque de confiance en soi lié à son physique est bien loin derrière Haruhiko désormais. Ayant gagné en muscles et en carrure, que l'on peut observer dans les nombreuses couvertures de magasine sur lesquels il apparaît avec son équipe ou seul, il se fait plus confiance. Son visage n'affiche plus l'insécurité constante de son adolescence et dégage une certaine maturité. Bien loin de son visage imberbe de jeune adulte, il n'est pas rare de le voir avec une barbe carré courte.  Ses cheveux sont quant à eux coupés plus courts que lors du temps de l'Université. Sa frange a totalement disparue, dégageant ainsi son front et lui permettant de ne plus avoir les cheveux constamment collés au front.

En dehors de cela, Haruhiko garde la même taille depuis près de dix ans. Et même si cela aurait plu à ses entraîneurs de posséder quelqu'un d'encore plus grand dans une équipe japonaise, il est bien content que sa taille n'ait jamais changé depuis ses début d'Université. Néanmoins, son attitude est devenue plus nonchalante, contrastant avec le jeune adulte qu'il était, se tenant toujours droit autant dans son attitude que dans sa vie. Il se laisse beaucoup plus porté par les événements, tentant de les anticiper le moins possible (dans la limite de ses capacités). Sa démarche a quant à elle gagné en assurance, dégageant quelque chose de moins craintif dans son allure générale.

Ce qu'il faut donc principalement retenir est qu'Haruhiko a grandit. Il a gagné en maturité et en confiance en lui, lui permettant d'affronter la vie avec plus de poigne et moins de pessimisme.

► Description psychologique

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Le temps passe et certains souvenirs s'estompent. La candeur et les rêves de grandeur font progressivement place à ce que l'on nomme ''la vraie vie''. L'école est désormais bien loin derrière l'homme qu'est devenu Haruhiko. Le trentenaire affiche une certaine assurance qu'il avait mit longtemps à acquérir. Malgré tout, il a quand même gardé sa candeur au fond de son coeur. C'est un grand rêveur de toujours, espérant qu'un jour il pourrait fonder sa famille et avoir ses propres enfants, un chien, deux chats et une femme qui l'attendrait à la maison. Ces rêves ont beau réchauffer son coeur, ils lui laissent tout de même le goût amer de sa première relation. Haruhiko a toujours du mal à lâcher prise, c'est bien une chose qui n'a jamais changé en lui. Son esprit est souvent rempli d'une multitudes de pensées qu'il a du mal à chasser et qu'il préfère occulter dans le travail.

Autrefois un peu trop généreux, Haruhiko a apprit la juste mesure sans pour autant être totalement équilibré. Le temps et les expériences lui apprirent qu'il ne fallait décemment pas accorder sa confiance à n'importe qui. Mais plutôt que prendre des précautions, Haruhiko préféra fermer ses barrières avec plus de poigne, restreignant son cercle d'amis considérablement. Malgré cela, Haruhiko cherche à ne jamais être seul, qu'importe la situation. La solitude l'angoisse toujours autant, préférant les relations superficielles et peu profondes, plus faciles à acquérir.

Aujourd'hui, Haruhiko confronte ses problèmes, il ose faire entendre sa voix. Parfois peut-être trop, tandis que ses propos dépassent souvent ses pensées et qu'il regrette souvent de ne pas avoir tourné sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Néanmoins, malgré cela, il ne s'excuse que très rarement; livrant bataille entre sa bienséance et son égo.  

L'on peut dire que l'homme qu'il est devenu est tout de même loin du jeune adulte et de l'adolescent qui vivait sa vie avec grande crédulité et surtout beaucoup d'amour sur le coeur. Il sait désormais que les coups durs font parti de la vie, même si cela lui prend du temps à digérer, il ne cesse de penser que quelque chose l'attends quelque part.

Professionnellement, l'ascension d'Haruhiko fut beaucoup plus rapide qu'il ne l'aurait pensé. En l'espace de deux ans, il franchit les échelons jusqu'à être recommandé personnellement pour la 1ere division, en équipe nationale. Il se donne toujours à fonds même s'il a tendance peut-être à prendre trop de ses capacités pour acquises, se faisant reprendre régulièrement par son entraîneur à ce sujet. Son ascension fulgurante est bien évidemment  venue avec la célébrité qui arrivait avec. Voyant qu'il plaisait à de plus en plus de monde tout autour des régions, il finit par accepter l'image de son corps. Il ne le travaille plus uniquement pour les résultats sportifs mais également pour le côté esthétique. Il passe également régulièrement dans un centre esthétique pour faire le dessin de ses sourcils qui le complexait autrefois. Après tout, l'argent était loin d'être un problème dans sa vie désormais et il se permet bien plus de luxe qu'avant,

► Mémoires

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Say something, I'm givin' up on you. - A Great Big World.

Le soleil commençait tout juste à se lever tandis qu'Haruhiko était déjà debout, tapant dans un sac suspendu au plafond. Seul le bruit des coups répétitifs et de sa respiration saccadée pouvait se faire entendre. Voilà déjà une bonne heure que le brun avait commencé son entraînement quotidien. Aujourd'hui, pas d'entraînements, pas de matchs... Un jour de repos en somme qu'il ne considérait jamais comme tel. Sa pratique sportive avait toujours été plus assidue que n'importe quel autre aspect de sa vie, s'intensifiant avec le temps. C'était sa drogue et il se plaisait à penser qu'au moins, elle était bien plus saine que ce que pouvait apporter Keimoo désormais. Lorsqu'il senti son ventre gronder de faim, Haruhiko décida qu'il était temps d'arrêter sa séance et de commencer à se préparer. Les visites n'ouvraient pas avant deux bonnes heures, mais il tenait à pouvoir être là.

Il prit une douche rapide tandis qu'il sorti une serviette de son placard trop bien rangé, témoignant du peu de présence qu'il pouvait faire dans cet appartement du quartier Amani. Ramassant ses affaires, il se décida enfin à aller se sustenter, fixant l'ouverture de son frigo sans avoir de grande inspiration pour son petit-déjeuner. Tout ceci n'avait jamais été son fort après tout, il n'avait jamais idée de quoi cuisiner... Après tout, il n'était jamais là et son frigo était bien vide. Il soupira tout en refermant le frigo, cherchant d'autres inspirations dans le placard. Son regard s'arrêta sur une boite au couvercle ouvert sur la deuxième étagère. Cette boite lui renvoyait tellement de souvenir et il souriait étrangement à chaque fois qu'il la regardait. Il se nota pour lui même d'aller faire un détour par le café après avoir rendu visite à sa mère à l'hôpital. Cette boite contenait tous leurs souvenirs... Depuis 21 années. Le temps filait à une vitesse hallucinante et il ne s'en rendait compte que ponctuellement.

Sa vie était rythmée et son emploi du temps souvent chargé. Il y avait autour de son équipe bien plus que des entraînements. Son équipe fonctionnait comme une mini société, où chacun avait son rôle à jouer. Les sorties, les rencontres, les événements... Rares étaient les moments où ils étaient tous chacun de leur côté au final. Les rares moments où il décidait de ne prendre part à aucun événement étaient ceux où il venait rendre visite à sa mère à l'hôpital de Keimoo. Voilà déjà deux ans qu'il l'avait fait transféré ici afin que sa sœur et lui puissent être à ses côtés plus souvent, Kumano étant bien trop long à atteindre, même en voiture.

Oubliant totalement la mission de manger, il descendit avec délicatesse la dite boite et la déposa sur le comptoir de sa cuisine. Il l'observa quelques instants, sans bouger, mélangé entre l'envie curieuse de s'y replonger et la sagesse de ne plus remuer tous ces souvenirs, de simplement les regarder dans un ensemble lointain. Voilà bien trop longtemps qu'il n'y avait plus touché et la nostalgie le prenant soudainement, il se décida à en défaire le contenu. Il restait encore un ou deux emballages de bonbons... Il ne savait même plus de quand cela devait dater. Il retrouva également le porte-clé en forme de poisson clown, lui arrachant un petit rire. La boite était essentiellement remplie de photos et de lettres. Ses premières lettres également. Il ne pu s'empêcher d'y jeter un regard de nouveau, repensant à cette époque... Si loin de ce qu'ils étaient maintenant. Haruhiko soupira tout en repliant cette fameuse première lettre gardée précieusement. Jamais il n'avait pu jeter cette boite qui représentait plus d'un tiers de sa vie. Tiers d'une vie où elle avait au final toujours été là. Son regard se posa quelques instants droit devant lui, faisant face à la réalisation de son absence. Keimoo avait son parfum, celui de leur histoire. Et à chaque fois qu'il revenait, la nostalgie le reprenait à la gorge comme une lame acérée. Pourtant, son esprit arrivait facilement à l'occulter lorsqu'il travaillait.
Pourtant, cette boite était toujours là. Même quatre ans après leur séparation, il l'avait soigneusement rangée. Mais il ne s'était jamais résigné à s'en séparer... Beaucoup de personnes lui avait conseillé de le faire, pourtant. Il faut que tu passes à autre chose ! - T'arriveras pas à l'oublier si tu gardes ça ! Mais dès lors, Haruhiko arrêtait simplement d'écouter. Après tout, il était le seul à devoir décider et personne ne lui en empêcherait. Pas même les fréquentations qu'il pouvait avoir. Ses collègues dans son équipe le charriait souvent lorsqu'une nouvelle personne se présentait à ses côtés... Ils ne loupaient jamais l'occasion de dire à la concernée que Monsieur gardait une boite avec tous les souvenirs du lycée et plus avec son ex. Haru avait beau leur dire de cesser, ils recommençaient à chaque fois. C'était pourtant une partie de sa vie qu'il n'était pas prêt à partager avec personne. La plus part de ses rencontres étaient des filles qui s'avéraient vénales ou superficielles. Parfois les deux... Il avait beau rechercher une part d'elle en ces filles, rien n'y faisait. Alors il donnait d'autres chances, d'autres rencontres... Et toujours le même refrain. Ce goût amer de quelque chose inachevé lui restait en bouche. Et cette boite contenant la bague avec laquelle il aurait demandé Naoko en mariage était sûrement pour quelque chose.

Il reposa l'écrin dans la boite et la remit à sa place avec rapidité, comme si cela lui avait brûlé la main. Il lâcha un grand soupir, tentant de se convaincre une nouvelle fois de passer enfin à autre chose. Ils étaient devenus des étrangers avec le temps, la distance creusant les mois, puis les années. Et même s'il lui arrivait d'être nostalgique de ce qu'ils étaient avant, il savait pertinemment qu'ils n'étaient plus celui et celle qui avaient échangé ces premières lettres. Ce qui lui manquait essentiellement était le plaisir de l'exclusivité. Il arrivait parfois à penser que sa meilleure amie lui manquait parfois plus que son ex. Car avec le temps, il avait finit par perdre les deux. Et ça, c'était d'autant plus dur à accepter. En réalité, il avait perdu bien plus que ça étant donné que Naoko avait représenté son espoir de famille durant de longues années. Son infertilité soudaine, cette attaque... Le fait qu'elle se mette constamment en danger tandis qu'il se rongeait les sangs à chaque fois qu'il était obligé de partir... Il n'avait pas su le supporter. Ça le rendait tellement fou qu'il s'en était rendu malade. Et leur relation avait finit par se ternir, ne devenant plus que l'ombre d'eux-mêmes, cachés derrières leurs propres démons.

Le temps était passé. L'eau avait coulé sous les ponts. Malgré le fait que le sportif eut du mal à passer au dessus de tout ça, en cette année 2028, il était bien plus décidé à reprendre sa vie qu'il avait jusque là laisser en stand-by. Il s'était simplement laissé aller dans le travail, les compétitions, les soirées... Jusqu'à en délaisser quelques relations. Avec le recul il se rendait compte que son monde manquait parfois de personnes sur qui ils pouvaient vraiment compter. Peut-être était-il temps d'être soi-même plus sincère...?