₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
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 Jin Ikeda, 2.0

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AuteurMessage
Jin Ikeda
♣ Université - 3ème année
Jin Ikeda


Genre : Masculin Sagittaire Chèvre Age : 32
Adresse : (6) rue Oméga Immeuble Sarugaku, Apt 101
Compteur 136
Multicompte(s) : Quinn Blackwood • Creepy

KMO
                                   :

Jin Ikeda, 2.0 Empty
MessageSujet: Jin Ikeda, 2.0   Jin Ikeda, 2.0 EmptyDim 3 Mar 2013 - 23:28

Spoiler:

Despicable me.

Jin Ikeda
    Jin Ikeda, 2.0 Js0m4p
    .feat random black haired guy !
      • Sexe:
      • Âge & Date de naissance : 21 ans, né le 13 Décembre 1991.
      • Origine(s) : Japonaises, à 100%
      • Orientation sexuelle : Bi par principe, plutôt homosexuel dans la pratique.
      • Langue(s) : Japonais. Baragouinage d'Anglais.
      • Etudes : Journalisme, 2° année.
      • Spécialité : -
      • Groupe : Racaille ♥
      • Club(s) : Taekwondo (Il a choisi de ne pas reprendre le Karaté à son entrée à l'université), et Journal.

But we're never gonna survive unless
We get a little crazy

>>> Aspect physique
.

Jin Ikeda, 2.0 602108fiche201


Il est encore tôt, et pourtant déjà l'immense fenêtre éclabousse de larges tâches de lumière le sol de la chambre. La pièce est orientée plein Est, et l'absence de volets – et de rideaux dignes de ce nom – l'emplit d'une clarté estivale, vibrante, qui ne tarde pas à perturber le sommeil de l'unique occupant des lieux. Étendu dans le lit dont il a bien vite repoussé les draps, vaincu par la chaleur, Jin émerge lentement, s'agite, ouvre un œil pour le refermer aussitôt. Il ne compte pas se rendormir, mais il lui semble plus avisé d'attendre d'être suffisamment réveillé pour se lever sans risquer de se vautrer au premier obstacle. Nonchalamment, il écarte de devant ses yeux la masse de ses cheveux noirs, puis s'étire d'un geste félin, faisant jouer les muscles de son dos. Il est loin de l'adolescent maigrichon que l'on pouvait voir en lui il y a à peine deux ans de cela. S'il ne s'est certes pas beaucoup épaissi, il aborde maintenant une musculature discrète, mais présente, et loin d'être désagréable à regarder, fruit des efforts constants qu'il a fourni ces dernières années. Luttant pour émerger, il se lève finalement pour se diriger, en slalomant parmi les cartons de déménagement, vers la salle de bain.
Un bref coup d’œil au miroir lui suffit pour conclure qu'il aurait mieux fait de se coucher un peu plus tôt ; avant l'aube, par exemple. Il se trouve un air de déterré. Pourtant, n'importe quel observateur extérieur se serait accordé à dire que, loin de tout gâcher, les légères cernes qu'il aborde la plupart du temps lui vont plutôt bien – dans la mesure on l'on apprécie le style ténébreux-un-peu-maladif. Jin, lui, n'apprécie pas vraiment mais fait avec. Il a finit par se résigner à faire partie de cette catégorie de gens dont la peau refuse catégoriquement de se parer du moindre pigment. Le bronzage ne lui irait de toutes façons pas – il laisse ça aux surfeurs bodybuildés et aux racailles de bas étage. Qui plus est, pour le reste, il est plutôt satisfait de ce qu'il a. Il faut dire que 2 cm et un peu de muscle, c'est tout ce qu'il lui manquait pour avoir confiance en lui – et pour ne plus avoir l'air efféminé. Et ça, ça n'a pas de prix.
Cela dit, pour l'heure, Jin n'a pas la tête aux réflexions méta-physiques. Les sourcils froncés – comme bien souvent – et ses yeux d'un gris d'acier fixant un point quelconque du miroir, il semble soucieux, voire vaguement en colère. Un soupir, et il porte une main à son visage (elles n'ont pas changé, ses mains – de longues mains fines – non plus que son visage, harmonieux malgré son expression renfrognée), massant d'un doigt la zone située entre les deux yeux. Le doigt susnommé vient ensuite effleurer une fine cicatrice marquant sa pommette droite, presque invisible, semblable à celles - nombreuses sans jamais témoigner d'une blessure grave – présentes sur le reste de son corps. L'une d'entre elles, souvenir d'une quelconque bagarre, semble d'ailleurs barrer d'un trait le XIII tatoué sur sa hanche droite, ce qui, cela va sans dire, a le don d'agacer Jin prodigieusement. Fort heureusement, son nouveau tatouage, une hirondelle rétro, là ou le cou rejoint l'épaule, est toujours intact – pour le moment.
Derrière lui, dans la chambre, la sonnerie de son portable retentit : celle qui signifie "Si tu ne te lèves pas maintenant, tu es en retard !". Jin secoue la tête, reprenant ses esprits, avant d'ôter un à un les quatre piercings de son oreille droite, les trois de son oreille gauche, et, après un instant de réflexion, celui de sa langue. Il a rendez-vous à l'université aujourd'hui, alors autant faire bonne figure.
[627 mots]
Et je porte quoi ? (Vêtements)


Vêtu en tout et pour tout d'un caleçon noir, Jin sort de la salle de bain, d'où s'échappent des volutes de vapeur dues à la température – toujours trop élevée – à laquelle il se douche ; direction : la penderie. Pour l'occasion, une chemise s'impose ; fort heureusement, lui qui ne les supportait pas autrefois en a maintenant une étagère pleine : des noires et des blanches, une ou deux grises et une – une seule ! - d'un bleu pâle, qu'il ne met pour ainsi dire jamais. Eh oui, il n'éprouve toujours aucune affection pour les couleurs ! Certaines choses sont immuables. Bref, aujourd'hui, ce sera du gris – plus neutre que ça, il n'y a pas – accompagné de jeans noirs (de toutes façons, pour les pantalons, il n'a que ça), cintrés, moulant insolemment la zone qui se trouve en bas du dos.
Le reste de ses fringues se compose de t-shirts à manches longues, plus ou moins échancrés, dans des teintes semblables à celles de ses chemises, d'un ou deux débardeurs blancs, pour les très fortes chaleurs, ainsi que d'une certaine quantité de pulls et de vestes de formes et de styles divers et variés. Une petite boîte dans le coin d'une étagère abrite ses bijoux : une certaine quantité de piercings de rechange pour ses oreilles et sa langue, et son anneau en acier gravé des chiffres romains de I à XII ; et sur le dessus sont posés quelques bracelets d'acquisition récente. Aucun collier, en revanche ; il ne les supporte toujours pas. Et pour aujourd'hui, tous les bijoux restent dans la penderie, sauf l'anneau, qu'il porte en toutes circonstances.
Puis, il complète sa tenue d'une paire de chaussures de ville d'un noir mat qu'il ne sort que pour ce genre d'occasion, leur préférant généralement des DocMartens ayant connu des jours meilleurs et après un bref détour par la salle de bain pour contrôler son allure générale dans le miroir, se dirige vers la sortie, raflant au passage son portable et ses clés.
[340 mots]
Jin Ikeda, 2.0 891666fiche202
>>> Aspect psychologique
.

Jin Ikeda, 2.0 970693fiche203
A quoi je pense ? (Psychologie)

There is hope in this life
There is fear in these eyes
And I believe we can fly
Through the hole in the sky
Trois heures plus tard, Jin sortait de l'université Keimoo d'un pas vif, un petit air satisfait planté sur le visage, se disant qu'au final, ses inquiétudes du matin n'étaient pas fondées. Il s'était étonné lui-même sur ce coup là ; il ne se serait jamais cru capable de jouer la comédie avec un tel brio. Avec tout ce qu'il avait pu faire lors de ses années de lycée, le simple fait de ne pas se faire jeter dehors relevait du miracle, alors réussir à décrocher son équivalence en deuxième année, ça tenait carrément de l'intervention divine ! D'ailleurs, la veille aussi, lors de son entretient avec le patron du bar dans lequel il travaillerait désormais le soir, il ne s'en était pas trop mal sortit. Sachant qu'il avait dû le convaincre que non-non-non, il n'était pas du genre à créer des embrouilles ou des bagarres, pas du tout monsieur ! Mais oui.
Qu'il ait réussi à lui faire avaler ça relevait même de l'exploit, vu que, comme à son habitude, la première chose qu'il avait faite en entrant dans ledit bar était justement se disputer avec un client.
Quoi...? C'était de sa faute, il l'avait mal regardé !
Bref, tout ça pour dire que Jin, qui s'était toujours arrangé jusqu'ici pour éviter les débats et argumentations en tous genres, découvrait les joies de l'embobinage, et que ça lui plaisait vachement.
Cela dit, il n'était pas question de l'utiliser à toutes les sauces ; dans les situations vraiment critiques, il restait convaincu d'une chose : au bout du compte, la fuite est souvent la meilleure des réponses – disparaitre, faire profil bas, et attendre que les choses se tassent, c'était son crédo.
Cela peut sembler paradoxal, n'est-ce pas ? Les racailles sont réputées pour cogner et provoquer ; pourquoi adopter un tel comportement quand on n'est pas prêt à en assumer les conséquences ?
Expliquons-nous : Déjà, il faut savoir que le statut de racaille qu'il avait récolté au lycée était loin d'être usurpé, Jin faisant partie de ces gens que l'on évite de contrarier si l'on ne veut pas se prendre un coup. Tout le monde peut s'accorder à le dire, il a le sang chaud. Alors pourquoi chercher la bagarre si c'est pour la fuir dès que les choses se corsent ? Ça tient en peu de choses : pour résumer, Jin a la poisse. Il se débrouille toujours pour provoquer la personne qu'il faut à tout prix éviter, celui qui est champion de dieu sait quel sport de combat, ou celui qui a tout un gang à sa botte. Qui plus est, il n'existe pas une racaille dans l'établissement sur qui il serait susceptible d'avoir le dessus ; à part peut-être les filles – et encore, elles font toutes des sports de brute. Et surtout, Jin aime les problèmes, bien plus qu'il ne saurait l'avouer. Le calme l'ennuie, l’assomme, le rend irritable, et donc prompt à foncer tête baissée dans n'importe quoi qui puisse lui procurer un peu d'adrénaline. Un vrai cercle vicieux !
Quand à savoir pourquoi il y est entré, dans ce cercle... S'il avait été voir un psy quand on le lui a demandé, celui-ci aurait probablement diagnostiqué une forte envie de ne pas être ignoré (au fond, s'il n'avait pas eu une si médiocre condition physique, il serait probablement devenu sportif ; s'il était né dans les beaux quartiers, il aurait peut-être été populaire. Seulement voilà, il a fait avec ce qu'il avait) ; et Jin lui aurait dit d'aller se faire foutre.
Cela dit, il était pour le moment loin de ce genre de considération. En fait, il en était loin pour ainsi dire tout le temps. Les crises existentielles, très peu pour lui. Il lui était arrivé par le passé de se remettre en question, mais c'était rare, et jamais bien long. Jin était plus du genre à vivre au jour le jour, et ne s'en portait pas plus mal ; cela permettait d'éluder bon nombre de questions, et ainsi, lorsqu’il fallait agir, il n'y allait pas par quatre chemins. Cela dit, cette réactivité à fleur de peau était loin d'être à cent pour-cents bénéfique et lui avait déjà par le passé causé de nombreux problèmes, au même titre que ses tendances à foncer vers les ennuis. Et puisqu'on parle de tendance, il est à noter que Jin était également porté sur l’auto-destruction. Pas suicidaire, ça non ; mais donner des coups de poings dans les murs, c'était un sport national, chez lui. Et d'ailleurs, ces tendances-là étaient particulièrement flagrantes au regard de ses relations sociales. Déjà, les personnes avec qui il était sorti : des cas. Quand à celles qu'il convoitait, ça n'était guère mieux. Seuls ses amis semblait faire preuve d'un minimum de normalité – et encore. En définitive, la plupart de ses fréquentations étaient un nid à problèmes ; et les seules qui pouvaient lui être bénéfiques, il finissait par les fuir, ou bien ne savait pas comment les gérer. En ajoutant le fait qu'il avait récemment découvert le plaisir de séduire – jusqu'à parfois en abuser – il était aisé de conclure que la simplicité n'avait pas sa place quand la vie de Jin. Mais ça, il n'en avait toujours pas conscience.
Arrivé devant chez lui, il fouilla un instant ses poches, en sortit ses clés, ouvrit la porte et entra, son petit air satisfait toujours planté sur le visage.
[902 mots]

Jin Ikeda, 2.0 612694fiche204
Et qu'est-ce que je fais ? (Particularités)

The whole world is moving
And I'm standing still.
Il esquiva deux cartons qui encombraient l'entrée, vida ses poches sur un coin de la table et s'affala sur le canapé dans un geste théâtral. Machinalement, il porta sa main à ses cheveux et entreprit d'en tortiller une mèche entre ses doigts – habitude qui le suivait depuis de nombreuses années et dont il n'avait jamais cherché à se débarrasser. Cela dit, c'était son seul et unique tic, et il ne voyait pas vraiment l'intérêt de chercher à s'arrêter – d'autant plus qu'il ne portait pas vraiment à conséquences, contrairement à une autre de ses mauvaises habitudes : fumer. Et là non plus, il n'avait pas l'intention d'arrêter ; heureusement qu'il était loin d'être un fumeur invétéré.
Après quelques minutes à ne rien faire, Jin se releva et se planta devant sa bibliothèque pleine à craquer – c'était la première chose qu'il avait rangé – en quête de quelque chose à faire. Mais non. Sur le coup, rien ne lui faisait envie parmi la multitude d'ouvrages que contenait le meuble – il faut dire qu'il les avait tous lu deux fois minimum. Alors il se dirigea vers l'ordinateur portable flambant neuf qui trônait sur son bureau ; une récente acquisition qui lui permettait de s'adonner à une activité qui lui était chère : l'écriture. Et quand – comme à ce moment là – l'inspiration n'était pas au rendez-vous, il pouvait passer des heures à parcourir les forums et les chats à la recherche d'un peu de conversation. Mais là encore, l'envie lui manquait. Ne sachant que faire, il posa la tête sur ses bras croisés et ferma les yeux.
Quand il se réveilla, plusieurs heures s'étaient écoulées, et Jin se maudit de s'être une fois de plus laissé piéger par le sommeil. Cela lui arrivait régulièrement, et dans tous les endroits possibles et imaginables, ce qui, à la longue devenait gênant. Notamment parce que cela le mettait régulièrement en retard. Comme maintenant. Constatant qu'il était presque l'heure d'aller travailler (son premier jour !) il se précipita dans la salle de bain – il ne pouvait supporter de sortir sans être propre – puis, s'étant lavé et habillé en quatrième vitesse, fila au boulot. En marchant vite, il pouvait encore y être à temps. Il vissa ses écouteurs à ses oreilles et régla son lecteur sur la playlist prévue pour une marche rapide ; en bon mélomane qu'il était, il avait des playlists pour toutes les occasions ou presque. Puis il se mit en route d'un pas décidé.
[415 mots]

Et qu'est-ce qu'on dit de moi ? (Bonus ! - Témoignages)

« Jin ? Le charme d'un mauvais garçon sans en avoir le charisme, trop maigre, trop pâle, trop de cernes pour être réellement apprécié à sa propre valeur, et pourtant si merveilleux, ma gueule d'ange au regard mauvais. Il prend tellement peu soin de lui, c'en est déconcertant ! Et, entre nous, c'est du gâchis. Il pourrait avoir le monde à ses pieds s'il faisait un minimum d'effort, mais il est trop occupé à se le mettre à dos, le monde ! »
- Ren.


« C'est un lâche. Doublé d'une forte tête. Et honnêtement, ça ne fait pas bon ménage. »
- Rui (Mist)

« Jin ? Oh, ça a tendance à surprendre les gens, mais on s'entend très bien, lui et moi. C'est moi qui l'ai recruté, pour le journal, et même s'il ne peut pas assister aux réunions, il s'implique réellement !
Bien sûr, il y a des prises de bec, parfois - il faut dire qu'il a son caractère - mais avec un peu de diplomatie, ça se règle rapidement. Il est un peu perdu, je suppose, et c'est vrai qu'il n'a pas la meilleure réputation du monde, mais j'ai confiance en lui. »
- Ayame Igarashi
>>> Biographie
.

Miracles will happen as we dream

History

► Chapitre I
    J’sais pas quand, j’sais pas où, mais j’ai un rendez-vous,
    Avec les gars du gang, avec les gars du gang ♫
* Autumn a rejoint le canal
< Autumn > Hello
< No way > Tieens, si c'est pas le ptit Jin qui s'rammène !
< Mist > jin ? c'est qui, ça ?
< Autumn> Euh... Enchanté aussi, Mist ^^'
< No way > No panic, Mistounet, il mord pas, c'est juste un pote rencontré au hasard du net o/
< Mist > mouais... et on peut causer devant lui sans qu'il joue les mouchards ?
< No way > Obviously, je ne lui aurais pas donné la permission pour le canal, sinon !
< No way > Et puis, tu ne peux te permettre de douter de mes amis, hum ?...
< Mist >
< Mist > ok
< Mist > bon, autant le dire de suite, j'ai pas des bonnes nouvelles
< Mist > pour le coup de vendredi, y'a Nobu qui dit qu'c'est trop dangereux, et du coup Tarô qui fait chier et qui veut pas venir si on est pas au moins 5


Jin leva le nez de son écran. Il avait une étrange impression.
Cela faisait quelques semaines déjà qui discutait avec Ren – alias No way – sur ce canal de chat. Jusqu'ici, il lui avait semblé avoir affaire à un joyeux luron, un tantinet excentrique et fortement porté à l'emphase, dont le cynisme n'avait d'égale que sa bonne humeur constante. Cependant, la conversation qui se déroulait sous ses yeux entre Ren et ce nouvel arrivant, Mist, avait quelque chose de différent. Bien entendu, le sujet était pour le moins curieux – de quel « coup » parlaient-ils ? - mais ce qui le déconcertait le plus, c'était la relation qui semblait être établie entre ces deux-là : il avait l'étrange sentiment que Mist était en train de faire son rapport à Ren. Comme un rapport à un supérieur.
Les mains hésitantes au dessus de son clavier, Jin n'osait pas tenter une remarque. Il se sentait un peu comme ces héros de films qui se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment, surprenant une conversation compromettante entre deux mafieux. Ce qui était une comparaison curieuse, puisque pour ce qu'il en savait, Ren n'avait pas grand chose à voir avec un mafieux. N'est-ce pas ?...
Toujours en plein brouillard, L'adolescent reporta son attention sur sa fenêtre internet.

< Mist > du coup, on risque vraiment d'être pas assez.
< No way > Eh bien, il n'y a pas de problème, dans ce cas ! Akito viendra, il ne peut rien me refuser ; avec Tarô, toi et moi, le compte est bon, puisque Jin vient avec nous ! Quand à Nobu, il est loin d'être indispensable.
< Mist > comment ça, « jin vient avec nous » ?!
< Autumn > Euh...Ren ? Venir avec vous... pour quoi ? Oo
< No way > Tiens, Jin, je croyais que tu avais perdu ta langue ♥ C'eut été fâcheux !
< Mist > Ren !
< No way > Au lieu de protester inutilement, tu voudrais bien nous laisser seuls un moment ?
< Mist > ...
* Mist a quitté le canal


Jin inspira un grand coup. Inconsciemment, il avait cessé de respirer. Quel que soit le sujet exact du débat, il était certain qu'il n'était pas question d'une partie de bowling. Il aurait certainement dû dire non dès maintenant, se déconnecter et aller tout raconter à ses parents. Mais il n'y arrivait pas. C'était plus fort que lui, il avait besoin de savoir ce que Ren avait à lui dire. Quand on à 15 ans, peu d'amis et une fâcheuse tendance à toujours remettre en question toute forme d'autorité, comment dire non à quelque chose qui promettait d'être carrément illégal ?
Il posa ses mains légèrement tremblantes sur le clavier, ferma les yeux brièvement, avant de se remettre à écrire avec détermination.

< Autumn > Alors, c'est quoi l'idée ?
< No way > C'est très simple darling...


► Chapitre II
    J'sais mais moi je m'en fous, moi j'ai un rendez-vous,
    Avec les gars du gang, avec les gars du gang ♫
Relâchant une volute de fumée, Jin écrasa du pied la cigarette qu'il venait de jeter au sol. Dispersés dans la pièce, les autres vaquaient à leurs occupation ; Nobu et Tarô s'étaient lancés dans une partie de baby-foot acharnée, Akito traînait sur l'ordi et Rui (alias Mist) ruminait dans un coin – Rui ruminait la plupart du temps, d'ailleurs. Quand à Ren, affalé dans le vieux fauteuil, une jambe passée sur l'accoudoir, il contemplait la scène d'un regard indéfinissable, faisant jouer une pièce de monnaie entre ses doigts, ses longs cheveux décolorés étalés sur ses épaules. Même lorsqu'il n'avait personne à impressionner/intimider/terrifier, Ren se débrouillait pour avoir la classe.
Jin laissa son regard balayer les lieux. Il s'agissait d'un vieux loft à l'abandon, vraisemblablement squatté par la bande de Ren depuis pas mal de temps. Quand à savoir pourquoi ils n'en avaient toujours pas été expulsés, c'était un mystère. De même que le fait qu'aucune de leurs actions illégales ne leur avait valu de démêlés avec les autorités jusqu'à maintenant. Une fois, une seule, Jin s'était risqué à poser la question à Ren. « Le talent, qu'est-ce que tu crois ! » avait-il fait d'un air suffisant. Et il s'était arrêté là. Bien que Jin estimait que cette explication était loin d'être satisfaisante, Ren s'en contentait, et n'avait manifestement pas l'intention d'en dire plus. Le débat était clos.

► Chapitre III
    J'entends le gang, à ce jour, un dernier raïe
    Et je cours me faire cogner, me faire cogner ♫
Elle avait tout pour elle. Etrangère, blonde, grande, super-canon – et la liste est longue.
Elle avait tout pour elle, et Jin l'avait détestée dès la première seconde, juste pour ce qu'elle était. Et sûrement aussi parce qu'elle sortait avec Ren.
Elle s'appelait Elora, et ne semblait s'être introduite dans cette histoire que pour forcer Jin à reconnaitre ce qu'il ressentait pour Ren ; c'était du moins l'impression qu'il avait. Quant à ce qu'il ressentait – ou croyait ressentir – il n'en était guère surpris ni même contrarié, et l'acceptait sans mal, comme un fait, une vérité générale, sans trop s'embarasser des questions existentielles que soulève habituellement ce genre de découvertes.
Et s'il avait plus ou moins admis qu'il n'obtiendrait de son aîné rien de plus que les baisers qu'il lui dispensait par jeu, voir cette vérité illustrée par la présence de la si belle et si blonde Elora avait quelque chose d'irritant, d'énervant, propre à mettre Jin sur les nerfs. Et le pire – ou était-ce le mieux ? - était qu'Elora était très loin d'être détestable. Elle se révélait même d'agréable compagnie, à mesure que le temps qu'elle passait avec eux s'allongeait.
Bref, c'était l'esprit plein de ces contradictions que l'adolescent déambulait dans les ruelles de la ville, se coltinant un mal de crâne carabiné et une mauvaise humeur particulièrement persistante, que le crachin de la pluie n'arrangeait en rien.
Il atterrit ainsi dans un bar/café situé dans une petite rue du centre ville, coincé entre une boutique de vêtements pleine de collégiennes piaillantes et un revendeur de vieux vinyles inconnus de tous.
Au fond, s'il n'avait pas choisi ce café en particulier, s'il avait continué son chemin sans s'arrêter, s'il n'y avait pas eu la pluie... "si" ! Si ses pas l'avaient conduit ailleurs ce jour là, peut-être serait-il encore à ce jour membre de la bande de Ren, peut-être aurait-il lâché ses études dès sa sortie du lycée... Peut-être aurait-il eu de plus en plus d'ennuis, de plus en plus graves. Au fond, lorsqu'il y repense maintenant, il se dit que c'était sûrement un mal pour un bien. Mais sur le coup, les événements qui se succédèrent à partir de son entrée dans le bar ne lui apparurent comme rien d'autre que, disons-le franchement, un tas d'emmerdes.
Résumons : il est 15 h 43 quand Jin entre dans l'établissement. Irrité, agacé, énervé et tout ce que vous voulez, il commande une boisson alcolisée, que lui refuse bien évidemment le barman, vu qu'il est mineur, de manière évidente. Le voilà donc attablé dans un coin devant un thé glacé, ajoutant sa discussion ombrageuse avec le tenancier à la liste déjà bien assez longue de ses "tourments". À 16 heures et 3 minutes, alors qu'il fulmine toujours, il sent un regard lui peser sur le dos. Un adulte. La trentaine, un air de fouine et un sourire groguenard planté sur le museau. L'expression du chat qui vient d'apercevoir la souris. Et en l'occurence, Jin n'apprécie pas vraiment d'être la souris.
16 h 10 précises, l'individu hautement suspect se lève et vient rejoindre Jin dans son coin où il était pourtant très bien tout seul.
Et là, sans préambule :
"Et t'es quoi, toi, dans la bande ? La mascotte ? Ou bien le petit animal domestique de Ren ?" lâche l'inconnu en lui ébouriffant les cheveux (qu'il avait déjà très longs, à l'époque, il est bon de le noter).
16 h 11, Jin se lève d'un bond, furieux, et balance un coup de poing à la face du sale type. Ou du moins, il essaie. L'homme stoppe le coup, et ne sourit plus du tout.
"T'aurais pas dû faire ça, p'tite tête, tu vas t'en mordre les doigts...!"
Et il s'en va.
16 h 49, Jin rentre dans le squat tel une bourrasque et s'enfonce dans un fauteuil, bien décidé à ruminer pour le reste de la journée.
17 h 41, les portes s'ouvrent en grand devant Ren qu'on a rarement vu d'aussi mauvais poil.
"Tout le monde. Dehors. MAINTENANT."
Puis désignant Jin : "Sauf toi."
Ledit Jin vécut l'engueulade qui suivit comme s'il en était le spectateur et non l'acteur, subissant les mots de Ren dans un état d'hébétude avancée, enregistrant à moitié qu'il était question d'un flic corrompu, d'un accord, et d'une bourde monumentale.
Et ce ne fut que quand Ren lui intima froidement de prendre la porte qu'il revint à la réalité, peinant encore à croire ce qu'il était en train de se passer. Il était viré. Sans sommation, sans chance de reddition, sans même droit à un plaidoyer. Mis à la porte, comme un déchet dont on se débarrasse. Avant même qu'il ne l'ai réalisé, il était dehors, alors que les autres membres du gang réintégraient la pièce, lui lançant au passage des regards, tantôt désolés, tantôt méprisants ; puis, dernière à entrer, Elora lui étreignit l'épaule d'un geste compatissant, et la porte se referma, le laissant seul, les bras ballants, comme assommé par la tournure qu'avaient pris les événements en seulement quelques heures.
Il ne s'éloigna pas tout de suite. Il n'y arrivait pas. Il se contenta de traverser la rue et de se laisser tomber assis sur un muret, scrutant la porte avec insistance, espérant il ne savait quoi, qu'un des membres du gang lui apporte du soutien, que Ren ressorte et vienne vers lui en souriant, lui annonçant que tout cela n'était qu'une mauvaise farce... Mais rien ne vint. Il resta là une heure, peut-être deux, et la nuit tombait, inexorablement, n'apportant avec elle qu'un petit vent glacé et une forte impression d'avoir tout foiré. Il aurait pu resté là toute la nuit, sans bouger, s'il n'y avait pas eu les voitures. D'abord une, noire en bas, blanche en haut, avec ses gyrophares ; une voiture de police, il était impossible de se tromper. Elle entra dans la rue lentement, tous feux éteints, pour venir s'arrêter juste devant le squat. Puis vint une seconde, puis encore une autre, puis encore une autre... Toutes identiques, toutes suivant le même chemin et s'arrêtant devant la... même... porte. Jin écarquilla les yeux, se levant à demi. Il ne comprenait pas, il ne voulait pas comprendre ce qui se déroulait sous ses yeux. Une descente de police, comme on n'en voit que dans les films. Il restait figé là, alors que devant lui, les véhicules crachaient des hommes en uniformes qui se déployèrent d'un pas entraîné autour du bâtiment, bloquant – à ce que Jin pouvait voir – toutes les issues existantes. Il avait beau retourner le problème autant qu'il le pouvait, aucune solution ne semblait se détacher. Ils étaient cuits, c'était évident. Et Jin ne pouvait que rester là, les bras ballants, à attendre que ça se passe. L'état semi-comateux dans lequel il avait vécu l’engueulade avec Ren refit son apparition, alors que les flics restés de ce côté-ci ouvraient la porte à grands coups de pied avant de s'y engouffrer en beuglant des ordres à qui voulait bien les entendre. Le seul mot qui vint à l'esprit de Jin pour décrire la suite des événements fut "confusion". Des bruits de lutte, de course, des cris lui parvinrent comme à travers une épaisse vitre, et les représentant de l'ordre commencèrent à ressortir, trainant avec eux ceux qui avaient été les amis de l'adolescent, devant parfois s'y mettre à deux pour maîtriser les jeunes gens déchaînés. Pour Ren, ils étaient trois.
Elora, la belle Elora, ne se débattait même pas, écarquillant les yeux comme une biche prise dans les phares d'un quinze tonnes. Une phrase se détacha du brouhaha ambiant : "Elle a rien fait, putain, foutez-lui la paix !" et tout le monde fut entassé dans les voitures qui repartirent sirènes hurlantes.
Une seule resta en arrière. Son conducteur, qui n'avait pas participé aux opérations, ouvrit la portière et sortit, recrachant une volute de fumée de cigarette, s'accoudant au toit du véhicule ; puis, jetant le mégot à terre, il se tourna vers Jin, lui adressa un signe main et, sur un petit ricanement, s'engouffra par la portière et démarra en trombe. C'est ce moment que le cerveau de Jin choisit pour redémarrer : l'uniforme était certes perturbant, mais il aurait reconnu cette face de fouine entre mille.


► Chapitre IV
    Well I'm bored
    I'm bored.
    C'mon let's get high. ♫
Il avait trouvé la brochure – dont le vernis sélectif mettait en avant le logo représentant un K entouré d'ailes - sur la table de la cuisine, comme abandonnée là par hasard. Une chose était sûre, cependant, ça n'avait rien d'un hasard, Jin connaissait suffisamment sa mère pour reconnaître l'un de ses "messages subliminaux". Par acquis de conscience, il déplia le document afin d'y jeter un coup d’œil, découvrant ainsi qu'il était question d'un lycée – apparemment renommé et dégoulinant de bons sentiments. Erk. "Académie prestigieuse accueillant des étudiants de tous les horizons", "Épanouissement personnel", "Occasion unique d'ouverture au monde". Pour un peu, Jin en aurait vomit des arc-en-ciel. Il s’apprêtait à noyer le flyer sous la pile de paperasses trônant sur le meuble de l'entrée, mais c'était sans compter sur sa mère, qui choisit ce moment précis pour faire irruption et dont le visage s'illumina en voyant qu'elle tenait là une occasion d'aborder un sujet qu'elle semblait juger sensible.
"Jin, je... Je vois que tu as trouvé la brochure. Tu as vu comme c'est intéressant ? Ils... ils ont même un internat ! Ton père et moi, nous nous sommes dit que ce serait un bon moyen pour toi de tester un peu la vie hors du cocon familial, d'avoir un avant goût de la vie étudiante, tu en dis quoi ?"
Paf. Une phrase, deux mensonges. Son père n'avait certainement pas eu cette idée de concert avec sa mère, il n'en avait absolument rien à foutre. Et l'internat, pour tester la vie étudiante ? Pour se débarrasser de lui, oui ! Il faut dire que depuis quelques temps, son caractère – déjà loin d'être facile à vivre – ne faisait qu'empirer. Il était irascible, taciturne, et n'avait pour ainsi dire goût à rien, ce qui rendait sa présence généralement assez pénible à supporter. Jin s'en rendait bien compte. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'il n'émit pas d'objection.
Il haussa les épaules. "Pourquoi pas." Puis il se détourna et se dirigea vers sa chambre, sous le regard ébahi de sa mère. Intérieurement, il ricana. Elle devait avoir préparé de quoi argumenter pendant au moins trois heures, et voilà qu'il cédait sans faire d'histoire. Niark.


Ici commence la partie de l'histoire qui a été jouée - en RP, dans des liens, dans le flood - et qui est donc en grande partie trouvable ailleurs sur le forum, en partant de la chronologie de Jin. Tout ce qui suit sera de ce fait moins détaillé, et moins romancé, sauf bien sûr les éléments qui demandent un éclaircissement.

Ce qu'il fallait retenir de ses années de lycée ? Pas mal de choses, Jin s'en rendait compte, rétrospectivement.
Il avait par exemple rencontré Lawrence Lloyd Mason, l'avait détesté, puis aimé, et puis Lawrence était parti sans préavis. A la réflexion, lui et Ren se ressemblaient trop pour qu'il en résulte quoi que ce soit de bon, mais Jin et son inexpérience auraient-t-ils pu s'en rendre compte ? Certainement que non.
Il y avait eu son quotidien à l'Académie, sa mésentente générale avec la majorité des racailles Keimoosiennes (Tsumi, Sora, Gin... A croire qu'il avait un don pour ça !) et sa réputation de mec qui cogne avant de poser des questions.
Il y avait eu Lun.
Il y avait eu – alors que sa quatrième année touchait à sa fin - le nouveau règlement, et le FLPCB. Brieg, Andrea, Akane, Jude, Tenma. Une des plus belles bourdes qu'il avait faites pour sa scolarité, un de ses meilleurs souvenirs de lycée. La vie est pleine de contradictions !
Il y avait eu des moments de doutes, de confusion, d'inquiétude face à l'avenir ; et il y avait eu des présences réconfortantes, de amis qui l'avaient soutenu. Keio, Shin, qu'aurait-il fait sans eux ?
Keio, l'amie qu'il avait toujours rêvé d'avoir, Shin qui l'avait hébergé quand il ne savait plus où aller.
Et puis il avait quitté Keimoo – la ville – pour entamer, suivant l'avis familial, des études de management dans une école à l'autre bout du pays. Est-il utile de préciser qu'il a brillamment foiré son diplôme ? Du management, sérieusement ! Trois ans de perdus à ses yeux, bien que ces trois ans étaient peut-être précisément ce dont il avait besoin pour prendre un peu de recul.
Alors il revint.
Confortablement installé dans son petit appart du quartier Bougu (oui, Bougu et "confortable", ça sonne un peu contradictoire, mais Jin se contente de peu), le jeune homme faisait le point, et se disait qu'au fond, il ne s'en sortait pas trop mal. Malgré les réserves de ses parents, il avait demandé une équivalence en 2° année de Journalisme à l'Université Keimoo, et – contre toutes attentes – l'avait obtenue, ce dont il n'était pas peu fier. Avoir un job à côté, c'était le petit extra, la cerise sur le gâteau.
Il venait d'ailleurs de rentrer de sa première soirée de boulot, laquelle s'était dans l'ensemble parfaitement déroulée, et – malgré l'heure tardive – il lui restait une dernière chose à faire. Pour cela, il sortit son ordinateur de la veille, et se rendit sur le forum officiel de l'Académie Keimoo – section Journal Keimood.


Jingle Bell
Jin Ikeda, 2.0 9qg0u9

SUJET : Recrutement ?
SOUS-TITRE : Aucun

----------------------------------------------------------------------------------
    Bonjour,
    Ancien élève au lycée Keimoo, je reviens à L'académie afin d'y suivre un cursus de journalisme.
    Dans cette optique, je souhaiterai, si possible, me joindre à la rédaction du journal Keimood.
    Je n'ai certes que peu d'expérience dans le domaine pour le moment, mais l'écriture étant l'une de mes grandes passions, je devrais pouvoir m'adapter...!
    Mes horaires ne me permettront pas d'être présent aux réunions du staff, mais je serai en contact permanent avec vous par mail ou sur le forum, au besoin.

    Cordialement,
    J.

----------------------------------------------------------------------------------

Hell yeah.


Family

Fils unique, Jin ne s'entend pas très bien avec ses parents – voire pas du tout, dans le cas de son père, Akihiro Ikeda, à qui il reproche d'avoir été trop souvent absent quand il aurait fallu qu'il soit là. Quand à sa mère, Yuriko Ikeda, bien qu'il éprouve de l'affection pour elle, il lui en veut de s'être laissée dépasser par les évènements et de ne jamais agir ; c'est probablement pour ça que lui-même a tendance à trop agir.
Tous les deux forment sinon un couple japonais tout ce qu'il y a de plus classique : lui est salarié dans une entreprise, elle est mère au foyer. Ils sont du genre discret, s’énervent peu et ne créent jamais d'histoires – tout l"inverse de leur fils.
Le reste de la famille est plutôt restreint : Yuriko est fille unique, et Akihiro a une sœur avec qui il a coupé les ponts il y a pas mal de temps. Résultat, Jin a un oncle, une tante, et un cousin qu'il ne connaît pas. Cela dit, il s'en fiche royalement.
Ses grand-parents paternels sont décédés depuis plusieurs années, ainsi que sa grand-mère maternelle, et son grand-père maternel a rejoint sa femme dans la tombe il a deux ans, laissant à Jin un héritage modeste, mais lui permettant de payer ses études et son loyer sans avoir à demander de l'aide à ses parents – ce qui l'arrange grandement. Pour ça, Jin est très reconnaissant envers ce grand-père qu'il ne connaissait pourtant que très peu puisqu'il habitait à l'autre bout du pays.
[260 mots]


Derrière l'écran
    Jin Ikeda, 2.0 2lw95j
      • Pseudo : KGB. Huhuhu... Ou Bambi, plus récemment ♥
      • Âge : 21 ans /o/
      • Serez vous actif ? Je ne répondrais qu'en présence de mon avocat !
      • Comment avez-vous connu le forum ? J'sais plus ! Probablement un top-site y'a loooongtemps !
      • Commentaires, remarques, critiques? : ♪ Keimoo c'est le bien, la-la-la ! ♫
      • Souhaitez-vous un parrain social ? Si oui, avez-vous une préférence particulière ? Ahem... Non merci =)

      • Avez-vous quelque chose à ajouter ?


Dernière édition par Jin Ikeda le Mar 5 Mar 2013 - 19:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Jin Ikeda, 2.0   Jin Ikeda, 2.0 EmptyMar 5 Mar 2013 - 0:53

Je ne fais que passer. La fiche est déjà validée. (Edit : Ah non xD JE suis con.) Je flood et c'est mal. (Et je vous ...)

Citation :
Il y avait eu Lun.

~ Tu sais que je t'aime. \(^_^)/

Et que je trouve ta fiche, superbe ~
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Jin Ikeda, 2.0
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