A qui mordra le premier...

Invité

Wow !

J'ai été surprise quand les lumières se sont éteintes, j'dois l'avouer. Sont pas biens de faire des trucs comme ça eux ! On sait jamais ce qui peut arriver dans le noir... pas à moi hein... mais à ces petites aguicheuses effarouchées.
J'ai vite fait reconnu Andrea machin-chose là, j'savais même pas que c'était lui qui organisait ça mais Shiro m'avait pas clairement renseigné sur le sujet en fait. Il m'avait dit que ce serait une sorte de petite fête costumée mais pas qu'on aurait un partenaire déjà. Et ça, ça me fout la rogne. Avoir un boulet au pied tout le long d'un parcours où je dois me dissimuler pour mieux bouffer mes ennemis, ça va vite me saouler. Bah ... pas grave, j'vais sûrement le semer rapidement.

Hey !

J'ai réagi rapidement quand j'ai senti une main se faufiler près de ma taille ou près de mes fesses là, j'sais pas trop où il voulait en venir. J'sais pas qui c'était, j'sais pas vraiment c'qu'il voulait mais je sais que j'ai réussi à le taper, ou à le griffer. On tripote pas Taylor/Kaori comme ça.
Malgré ça, je me suis vite sentie embarquée j'sais pas trop où là. Le noir me réussit pas trop, j'suis nerveuse, un peu bête sur mes pieds, du coup pour éviter de piquer un scandale, j'préfère laisser faire plutôt que de me perdre inutilement et puis faut dire qu'être emmenée par un inconnu, ça a quelque chose d'excitant aussi...

C'est seulement quand la lumière est revenue que j'ai compris que tout ça, c'était prémédité. On était plus qu'une dizaines de personnes et on avait tous été regroupés dans un autre endroit. Une cantine. C'était morbide à souhait.
La moitié des personnes avaient disparu et j'avais un foulard dans la poche de mon cuir. Alors c'était ça ?! Ah ah, j'suis sûre que j'ai foutu une trouille bleue à l'instigateur de cette mascarade.
Vert. Mon foulard est vert. Une horreur. Mais bon, c'pas comme si j'allais le porter. Bref. Je croise les bras sur ma poitrine et j'attends, je vais pas non plus aller chercher mon partenaire... J'suis pas un chien.

De toute façon, il ne m'a pas fallu longtemps pour repérer l'affreux foulard vert qui correspondait au mien. La coïncidence est assez marrante, parce que, si je me trompe pas... c'est un vampire lui aussi. Déjà, c'est pas une gonzesse, ça m'arrange, par contre, j'ai un peu les boules parce que c'est un membre du personnel, ou alors c'est un élève qui a repiqué des dizaines de fois. J'espère qu'il a pas trop entendu parler de moi... Sinon, j'en ferais qu'une bouchée. Il a une tête d'anorexique blafard, on dirait qu'il va faire un arrêt.

Je me dirige pas vers lui, j'ai pas envie. Par contre, les élèves du Comité sont encore là, ils discutent, ils expliquent un truc... Pff quand tout est réglé comme une horloge, y'a plus rien d'excitant.
Mmh... le binôme, c'est la couleur du foulard, ça, j'avais bien capté. Ensuite... ? Ah, on a un duo attitré ? Intéressant. Je regarde le mien... héhé, parfait. Comme quoi, parfois, les choses tombent à pic, j'sais pas c'que ça va donner cette soirée, mais j'la sens bien... pas comme ils la voudraient eux mais comme je la souhaite moi... qui vivra verra.

Par contre... se peinturlurer la face pour être effrayant, on a déjà connu mieux comme idée. Enfin bref, c'pas le moment de se faire remarquer à gueuler pour un rien... faisons, faisons...
Je regarde les autres "zombies" du groupe... ça promet... on va pas avoir beaucoup de mal à être les winners sur ce coup là. Je prends un peu de peinture phosphorescente avec mes doigts parce que j'ai pas du tout envie de toucher le pinceau qu'ont utilisé les autres là et je me trace des barres à la rambo sur le visage... j'suis sûre que même comme ça, j'suis à croquer... littéralement parlant.

Faut que je me mette mon binôme dans la poche. Je replonge mes doigts dans la peinture et je m'approche de lui de cette façon féline que j'ai apprise au cours des années de pratique. J'ai pas un visage accueillant, je le sais déjà alors je cherche pas à jouer la petite vilaine fille qui minaude pour obtenir ce qu'elle veut. Je lui lance un regard de feu, ça devrait suffire...

Un coup de main ?

J'attends pas de réponse... je pose mes doigts de façon sulfureuse sur ses joues pour lui tracer deux bandes parallèles. Il est loin d'être plus beau comme ça mais on peut pas tout avoir...

Sujet: Re: A qui mordra le premier... Mer 14 Nov 2012 - 10:51

Les lumières s'éteignirent sur une révérence calculée de ma part, bustier en avant et bras gauche replié sur mon torse en tenant ma cape contre moi, mon autre bras tendu vers une exquise demoiselle aux yeux de biche tout émoustillée par le baiser vaporeux que je venais de déposer sur sa main emprisonnée dans la mienne. La relâchant, je me faufilai derrière elle dans un frôlement qui lui arracha un soupir de bonheur, avant de regagner ma place initiale, pas l'air le moins contrarié du monde. En même temps, il faisait noir... Qui pouvait donc me voir ?
Des mains sorties du néant m’agrippèrent alors, me tirant de toutes parts pour me faire quitter la pièce. Dans un soupir théâtral, je m'inclinai au désir de ces inconnus pour me laisser entrainer. Qu'allait-il donc m'arriver ? Le chemin fut assez long, et je marchai en silence, docile, un sourire retroussant mes lèvres pour découvrir mes canines que j'avais allongé pour l'occasion, les faisant rutiler d'un éclat de lumière dès que l'occasion se présentait.

Mes pensées vagabondaient de part en part, tentant de deviner à qui pouvaient appartenir ses frêles mais impitoyables mains qui me maintenaient pour m'entrainer aux gré de leur désir, tout en essayant, de manière futile, de me représenter un ou une potentiel(le) partenaire pour l'événement d'Halloween. Peut-être n'aurais-je pas dû m'y embarquer, au fond. Il ne manquerait plus que je tombe sur une aguicheuse-langoureuse-collante-dégoulinante de guimauve ou contre un jeune loup mordant au regard noir parce que je lui aurais « accidentellement » piqué sa chérie le temps d'une soirée de jambes en l'air. Un nouveau soupir, plus résigné, siffla de ma bouche pour s'évaporer dans l'espace et le temps. Je voulais mordre et tripoter, moi. Pas être poursuivi et menacé de mort.

Le 'jour' refit surface dans la cantine de l'Académie, éblouissant mes yeux avec tant d'ardeur que je les protégeai instinctivement de ma cape redressée devant mon visage, le temps de me refaire à cette écrasante lumière. Le rôle parfait pour un vampire, n'est-ce pas ? Détaillant circulairement la pièce, je découvris d'autres personnes à mes côtés, apparemment toutes décidées à devenir des zombies insensibles et sanguinaires prêts à sauter sur leurs proies dans un implacable élan de domination et de tuerie. A moins qu'ils n'aiment juste faire peur. Tsssk. Quel gâchis ce serait, en ce cas. Mon imagination pousserait-elle trop loin par rapport à la moyenne lambda ?
Un tissu criard vint caresser ma joue lorsque je fis retomber mon bras le long de mon corps, et je découvris avec abomination la chose. Un foulard vert. Ils ne pouvaient pas trouver mieux, pour aller à mon déguisement, non ? Enfin. Bref. Râlant intérieurement, je balayai du regard l'ensemble des personnes présentes pour repérer mon partenaire, alors que le fluet président du Comité des Elèves expliquaient les règles et que je découvrais mon binôme à traquer dans un sourire carnassier qui vint rendre mon visage lus effrayant sous l'épaisse couche blafarde. « Ils » allaient en baver. Question de fierté et de satisfaction personnelle.

Ma partenaire, c'est une femme, anatomiquement parlant. A l'air dominant et sauvage. Eh bien, ça promet... Je lui offre mon plus beau sourire lorsqu'elle s'approche de moi, et commence à me peindre le visage de deux barres de peinture phosphorescente. Quelle idée ridicule. En plus de ça, il fallait qu'on soit repérable. Le jeu perdait de sa saveur.

« Merci. » fut tout ce que je trouvai à lui dire, une moue tordue sur le visage, avant de reprendre la parole.

« Bouffons-les sans pitié. Ça me parait bien, comme devise. Ça te convient ? »

Mes yeux s'égarèrent de plus belle pour se poser sur les autres. Eh bien, ça allait donner, comme zombies. Il faudrait faire avec. Au moins mon binôme n'avait ni l'air guimauve, ni l'air d'avoir envie de m'assassiner. C'était déjà pas mal. Mon attention se reporta sur la vampire aux yeux de braise, l'air ennuyé.

« On doit vraiment porter cette peinture sur le visage ? Ça gâche tout l'effet de surprise, si on veut les chopper dans le noir. »

Invité

Franchement, je pensais que mon partenaire serait plus que décevant. Vu que c'est un adulte, limite je l'ai catalogué direct dans les boulets à traîner tout le long du parcours et puis ça mettait un peu mes plans en péril parce que voilà, il va m'emmerder quand je vais les mordre pour de vrai, il va me faire chier avec des discours moralisateurs et des "c'est pas bien, faut pas faire ça, méchante fille !". Du coup voilà quoi... ça m'agace mais... soit je me suis trompée soit il joue bien son rôle de zombie parce qu'il à pas l'air de vouloir leur faire de cadeau... Après de là à vouloir vraiment leur faire du mal, je doute qu'il me suive, mais c'est pas grave, au pire je continuerais sans lui, je cherche pas à gagner, et j'éviterais même, j'ai pas envie de me retrouver sous le feu des projecteurs avec mon nom dans le Keimood et tout, moi je veux juste goûter à cette petite chair apeurée qui se promène dans les couloirs.... héhé.

Oué ça me va.

Comme il était pas très bavard, je le serais pas non plus.

Bah t'en fais pas, c'est juste pour faire genre mais dès qu'on sort de là, je l'enlève cette merde. C'est Halloween pas Noël, alors pas la peine de ressembler à un sapin.

D'ailleurs, en parlant de se bouger le cul, il était temps de passer à l'action. Je jette un dernier regard aux personnes qui sont là pour me rappeler de leurs visages bien que leurs costumes va m'empêcher de bien les identifier, mais il faudrait pas que je me plante de camp.... oh puis après tout, je m'en fous.

Viens, on bouge.

J'attends pas de réponse, j'avance. Je sors du réfectoire, ils y ont été trop fort sur les effets, ça pue la mort là-dedans. C'est réaliste certes mais mollo mémé, on veut pas crever quand même. J'te jure, ces jeunes, faut toujours qu'ils en fassent de trop.
Mes talons claquent sur le sol pourri de la vieille bâtisse, c'est pas comme ça que j'vais être discrète mais bon, au moins j'vais leur foutre les jetons en les laissant entendre que j'arrive derrière eux.
Y'a plusieurs directions possibles qui s'offrent à moi. Tout droit, au niveau de la salle des profs, mais tout le monde va aller là, c'est obligé, faut qu'on aille plus haut... là où personne ira avant nous, qu'on se trouve un petit coin tranquille et qu'on les bouffe sans tiquer.

Je fais un signe de tête à mon 'partenaire' de souffrance et je monte au 1er étage, j'sais pas trop où aller, c'est grand, c'est vaste, j'suis complètement paumée moi.

Tiens, y'a de la lumière dans le bout là-bas, c'quoi ça ?

J'm'avance tranquillou, persuadée d'avoir déjà trouvé une future victime mais j'suis franchement déçue de voir que c'est deux petits oisillons perdus qui ont l'air d'être là pour soigner les gens qui auraient bobo. J'ai même pas envie de leur parler. Je leur jette un regard dédaigneux et je me retourne. Avec leur pansement et leurs petites trousses de secours, ça enlève carrément le côté "survivor/zombie", ça fait plus téléfilm pourri qu'autre chose là.

Je lève les yeux au ciel, blasée de la vie. J'en profite pour regarder un peu les décors, oué c'est pas mal... Je tripote une toile d'araignée avec une vraie bestiole dessus, celle-là elle à pas dû être posée là, c'est chez elle. Je la laisse tranquille, c'est son territoire.
Y'a des miroirs cassés, des salles de classe, peut-être vides ou pas mais y'en a tellement que je sais pas laquelle choisir. Je m'approche du miroir et là je vois le massacre...

Ah oué quand même !

En effet, leur peinture là, c'est vraiment trop moche. Je prends la manche de mon cuir mais c'est difficile d'effacer avec ça. Ca part mal... j'ai beau mouillé mes doigts, ça change rien, ça m'énerve. Du coup, moi faut pas m'emmerder pendant 10 ans... je m'approche de l'autre grande gigue là et je prends un pan de sa veste que je porte jusqu'à mon visage, c'est beaucoup mieux comme matière, ça accroche mieux, ça enlève la peinture plus facilement même s'il va sûrement en rester un peu.

Désolée mais y'a rien d'autre ici.... j'allais pas demander du dissolvant aux infirmières du dimanche là... enlève-la ta peinture, t'as raison, c'est trop moche.

Bon allez décide-toi Taylor, ouvre une porte au hasard et rentre dedans, c'est la fête allons-y. Je prends la 3ième sur la droite, et je l'explose avec un grand coup de pied. J'aurais très bien pu l'ouvrir normalement mais tout est dans le spectacle et les entrées discrètes, c'est pas forcément mon truc.

Hélas... à part 4 kilos de poussières dans la tronche, je récolte pas grande chose d'autres. La salle est vide, complètement vide... mortellement vide. Y'a des messages censés être angoissants sur le tableau mais il en faudrait bien plus pour m'effrayer. Je prends une chaise que je balance à l'autre bout de la salle pour rajouter au côté dramatique de la scène. Là, c'est du vrai bordel.. l'autre, il est fabriqué.

Tu veux squatter là à attendre la bouffe ou on bouge encore ?

Sujet: Re: A qui mordra le premier... Dim 25 Nov 2012 - 11:13

Un sourire transfigura mon visage blafard alors que je me rapprochai de cette vampire ténébreuse et combattive - peut-être même trop. Saisissant son poignet avec douceur, j'y plaçai une trace de peinture calculée et assez voyante avant de le laisser retomber dans une légère pression de mes doigts longilignes pour venir chuchoter doucement à son oreille :

« Gardes-en un minimum, pour ta propre sécurité. Tu serais bien embêtée si nos victimes venaient à se plaindre, et moi par la même occasion... Mettons-en là, du coup. Ils ne pourront rien dire, comme ça. Hm ? »

Pour marquer mes paroles, je me tailladai les veines du poignet gauche à coup de cette immonde peinture phosphorescente, puisque nécessaire pour être officiellement identifiés en tant que Zombies. Eh oui, le costume de vampire ne voulait pas tout dire... Pour toute réponse, je hochai la tête et lui emboitai le pas après avoir indiqué le chemin à suivre d'un mouvement de main gracieux. Habitude, quand tu nous tiens...
Je la suivis d'un bon pas sans broncher, puisqu'elle avait décidé de prendre les rênes de la partie. Pour une fois, ne rien faire me changerait. Je tiquai quand je vis la direction qu'elle venait de prendre. Deux options : soit elle se repérait aussi bien dans l'espace que la boussole cassée de Jack Sparrow, soit elle avait sciemment décidé de faire sans les règles ce soir. Un léger soupir de ma part souleva un nuage de poussière au niveau de mon nez pour me faire éternuer, puis grogner en massant l'arête de mon organe olfactif qui picotait énormément de l'intérieur. Ow, on leur avait demandé de rendre l'endroit crédible, pas d'en faire un nid à allergies ! Le ménage, ils connaissaient ?!
Continuant de la suivre, nous arrivâmes au 1er étage. Elle avait un bon pas, mine de rien, mais devrait faire attention à sa démarche. Y aller plus félinement, pour éviter de soulever autant de poussière et marquer distinctement ses pas dans la poudre blanche jonchant le sol. Casser l'effet de surprise # 1, done...

« Les Healer, je suppose. Il doit y en avoir en chemin... Ou alors les Survivor sont vraiment débiles de s'éclairer ainsi. »

Nouveau soupir suite à l'attitude de la demoiselle. Au final, ce n'était pas un vampire, mais un ours mal léché sorti par égarement de sa tanière et en voulant au monde entier. Tant qu'elle n'aurait pas son miel, elle ne serait pas contente; pire, elle serait capable de bouffer la ruche entière, et les abeilles avec. A surveiller, donc...
M'avançant à mon tour, j'offris un demi-sourire aux demoiselles présentes dans la salle et m'avançai - MOI ! - pour les saluer. Après une courte observation, la lumière aidant, je reconnus Cammy Logan & Kami Otagame. Merci les photos sur les dossiers scolaires qui m'étaient confiés d'une année sur l'autre, et merci ma mémoire. NB, penser à la récompenser un jour.

« Miss Logan, Miss Otagame... Tout se passe bien ? Personne, jusqu'ici ? »

Après un sourire et une confirmation de leur part, je m'en retournai vers ma partenaire pour la voir subitement saisir ma cape et s'essuyer les joues, transformant mon plus bel effet de costume en vieux mouchoir plein de morve phosphorescente. Charmant... La reprenant d'un coup sec en tiquant légèrement, je n'oubliai pas de lui sourire pour autant, moqueur, ou carnassier - au choix.

« Un vampire sans sa cape n'en est pas un. Du coup, tu es quoi, toi, exactement ? »

J'obtempérai pourtant de la même manière, mais en sortant un mouchoir de ma poche afin d'éviter d'ôter tout le maquillage de mon visage - maquillage qui m'avait pris une bonne heure, mine de rien. Et je recommençai à la suivre. Je commençais à avoir l'impression d'être un 'human pet' qui bougeait dès qu'elle bougeait, s'arrêtait dès qu'elle s'arrêtait. Comme Pikachu avec Sacha dans la version Jaune de Pokémon, en gros. Youpiiiii. Un troisième soupir exaspéré franchit le seuil de mes lèvres en pleine possession de ses moyens, cette fois.

« Tu ne fais pas dans la dentelle, toi... Tu tiens vraiment à te faire repérer ? Parce qu'à ce moment, je peux te proposer une cloche à te mettre autour du coup. »

J'entrai à sa suite en ébouriffant ses cheveux pour lui signifier de ne pas prendre ma phrase au sérieux. Après tout, nous étions dans le bâtiment le plus délabré de Keimoo, et ce grand fracas avait probablement effrayé une bonne partie des Survivor alentour, rajoutant du piment à l'aventure. Un effet de plus ne ferait pas de mal, hm ? La regardant s'en prendre à une chaise - déjà à bout de ressources, apparemment -, je haussai les épaules en réfléchissant quelque peu, avant de lui sourire une fois de plus.

« Ca dépend. Tu te sens capable de rester sagement là et créer un effet de peur dramaturgique incroyable lorsque les côtelettes arriveront, ou tu préfères continuer de tout casser pour leur glacer le sang jusqu'aux os jusqu'à tomber sur l'un d'eux et les acculer dans un coin dès qu'on en trouve ? »

Invité

Attends, t'es sérieux là ?

J'ai posé cette question parce que là, il me fait vraiment flipper avec son histoire de cape et de vampire. Moi, j'ai mis une combinaison de cuir à la Catwoman, j'ai rajouté de dents et cette coiffure blonde merdique juste parce que je voulais pas qu'on me reconnaisse de trop mais franchement que je ressemble à un vampire ou à une tarentule venue de Pluton, j'en ai rien à s'couer. J'suis juste trop sexy dans ces fringues, faut pas chercher plus loin.

Si ça t'amuse de jouer à Dracula, fais je t'en prie mais arrête de me poser des questions qui servent à rien. T'as qu'à te dire que je suis un être génétiquement modifié issu de plusieurs espèces. Voilà ! Ca satisfait ta curiosité d'adulte trop terre-à-terre ou t'en veux encore ?

Il commence sérieusement à me gonfler ça y est. Je me lasse vite, c'est pas nouveau mais lui, il bat des records. Il est mou, il réagit pas, et il est presque trop gentil. Il est limite là à ma toiser ironiquement avec son air supérieur. J'vois bien que mon attitude le dérange, j'suis pas aveugle, mais je m'en balance, ou pire, j'adore ça. Il doit en être malade que je dégrade le matériel même merdique de ce décor. Il doit penser aux précieux fonds de cette Académie de névrosés. Héhé, tu vas en avoir pour ton argent petit Dracula apeuré.

Wow ! Me touche pas putain ! J'ai répondu ça avec véhémence, là j'ai envie de lui voler dedans. Il me prend pour une vache ? J'ai vu mieux comme comparaison. Je me suis avancée vers lui, le regard mauvais, limite j'l'aurais poussé mais je me suis retenue parce que j'ai déjà trop d'adultes à dos, faut pas que je continue toute de suite, j'vais me faire du mal. J'vais attendre un peu et quand j'en aurais vraiment plein la tête de lui, je le larguerais quelque part.
Ces discours à la sauce "la violence ne résout rien" qui transpire de ses yeux peinturlurés, j'en veux pas. En plus, il m'a décoiffé, l'enfoiré. J'suis vraiment trop gentille là... D'habitude c'est un pain dans la gueule que t'aurais pris mon gars, direct.
Heureusement, je suis conciliante et je me calme aussi vite que je m'emporte.

J'aime pas rester à rien foutre, j'ai trop d'énergie à dépenser... mais... j'suis bien là. J'ai le cul posé sur une table de classe poussiéreuse, et la pied chaussé dans ma grande botte, posé directement sur la chaise juste en dessous. J'aurais voulu prendre une pose de star que j'aurais pas fais autrement.
Il croit quoi lui ? Que je vais me décarcasser à me cacher derrière un petit truc pour sortir en criant "bouh" quand les moutons vont arriver ? Il peut rêver.

Tu veux pas aller voir ailleurs si j'y suis ? Tu me gaves pour être franche. J'aime pas ta tête, elle m'revient pas. T'as qu'à... j'sais pas moi... va chercher les citrouilles des bouffons là.

Je grogne, je grogne mais au final, je fais ce qu'il me demande de faire. Je le fais pas pour lui, mais parce que j'ai envie de rester là. J'vais pas courir derrière les autres imbéciles pendant toute la nuit, mes talons sont pas faits pour ça et puis je préfère attendre qu'ils viennent, je suis du genre patiente quand je veux. Ils vont forcément venir par là, et s'ils le font pas, je les y forcerais. Ce qui me fait chier, c'est ce petit duo d'infirmières coincées... Ota ché pas quoi hein... vont me faire chier elles, elles vont balancer ça se sent à des kilomètres... oué, on devrait ptet bouger en fait... Pas se cacher mais se déplacer ailleurs. En mode félin qu'il voulait t'aleur. J'peux faire ça, t'inquiètes.

Ah ! Si eux m'ont pas entendu, moi par contre, si... J'ai un regard de killeuse à ce moment là. Mauvais signe pour eux.

J'ai envie de mordre... littéralement.
J'me demande ou est ce vicieux de Shiro. Il a sûrement chopé une petite apeurée dans un coin pour lui faire sa fête. Si je le trouve, je le bouffe, il aura peut-être même droit à un traitement de faveur s'il est sage...
J'en baverais presque déjà...

Je quitte mon siège de reine et avec les yeux brillants, je me faufile vers la porte par laquelle on vient d'entrer, ou enfin le trou béant qu'il reste. Je sais pas si l'autre tâche a entendu deux personnes parler, avec tout le maquillage qu'il a, ça doit lui boucher tous les pores de la peau, oreilles comprises, mais il est pas obligé de faire comme moi, cela dit.
Discrètement, parce que j'en suis capable aussi hein, je passe la tête par le trou et je jette un oeil dans le couloir. Je les vois. 2 personnes, un mec et une meuf. Un grand et une naine. Un maigre et une... maigre aussi, quoique elle semble rondelette, y'aura plus à bouffer.

Mmh, ils sont entrés dans une autre salle de classe. J'sais pas si j'les attend ici ou si j'y vais. J'vais ptet les déranger en pleine scène érotique, j'aurais dû chourer l'appareil de l'autre pervers du sexy-militaire là t'aleur. J'espère qu'il a pas fait le rapprochement encore, sinon j'suis un peu mal barrée... Mais c'est excitant, je suis un animal en quête de proie, mais aussi pourchassé. Royal. Ash' t'aurais aimé ça, ma belle.

Je jette un oeil derrière moi, je regarde le blondinet qui ressemble bien plus à un poteau qu'autre chose maintenant vu qu'il bouge pas.

Bon alors ! On se les fait ou quoi ? Moi j'suis carrément partante. J'ai déjà un pied dehors et je recule doucement, discrètement... à lui de voir s'il est avec moi...

... ou contre moi.
Je sens déjà mes canines qui salivent.

Sujet: Re: A qui mordra le premier... Mar 19 Mar 2013 - 10:31

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