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 Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)

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MessageSujet: Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)   Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki) EmptyLun 18 Juin 2012 - 22:34

Cela faisait quelques semaines que j’habitais avec les garçons. Jusqu’ici tout se passait bien, il faut dire que l’on ne se voyait pas beaucoup. Ils avaient leur cours, leurs entrainements et leur sortie, et moi aussi. Par chance je commençais les cours pas trop tôt le matin ce qui me permettait d’aller m’entraîner avant les cours puis d’aller à l’entraînement de chearleaders le soir.

Une journée typique de mon quotidien commençait toujours pareille. Mon réveil sonnait vers 6 heures du matin, je prenais toujours cinq bonne minutes pour émerger en doucement, j’allais d’un pas endormi vers la salle de bain pour faire un brin de toilette et enfilais un short ou un jogging avec t shirt. Je retournais à ma chambre prendre mes écouteurs et mon ipod puis je partais pour mon jogging matinal. Je courrais une à deux heures puis allais dans le parc pour faire du yoga et me détendre. Je rentrais ensuite chez moi pour prendre une douche et me préparais à aller en cours. Les heures passaient, les une après les autres et je suivais le rythme en rêvassant parfois. La fin de la journée arrivait et je quittais l’université avec mon sac de sport pour aller à l’entraînement. J’aimais danser, c’était toute ma vie et je ne m’en lassais pas, je pouvais danser pendant des heures sans m’arrêter. Je ne voyais jamais le temps passer et il n’y a que lorsque mon corps me le réclamait que je m’arrêtais pour me reposer un peu. Ce n’est qu’une fois la nuit tombée que je rentrais chez moi après avoir pris une douche bien chaude.

Aujourd’hui par contre était une journée un peu différente, comme je n’avais pas cours ce matin j’avais décidé de dormir un peu plus qu’à l’habitude. Je me levais tranquillement vers 10 heures, pris mon bol de céréales devant la télé, traînant ici et là dans l’appartement en shorty et caraco noir. Il faut dire que je n’étais pas quelqu’un de réservée à la base mais pensant que les garçons étaient en cours je ne vois pas pourquoi je devais m’habiller davantage. Il n’y avait rien d’intéressant à la télé, il faut dire qu’à cette heure là d’habitude j’étais déjà en cours. Je regardais ma montre, il était 10h45, je me levais et allais laver ma vaisselle avant de tout ranger et de me rendre dans ma chambre. Après un brin de toilette je troquais mon petit ensemble de nuit pour un short moulant et une brassière noire. J’attachais mes cheveux pour ne pas être gênée en un chignon simple mais élégant. Je pris mon tapis de yoga et descendis dans le salon. Je coupais la télé et mit de la musique douce chinoise, idéale pour se détendre pendant du yoga. J’installais mon tapis à terre et me mise dessus, il était temps de commencer.

Après quelques étirements je commençais par des positions tout d’abord simple telle que la chandelle, la posture du poirier ou encore de la demi lune ou du chien tête en bas. Tout ceci me permis d’étirer mes muscles avec douceur, de les faire travailler et de les préparer à plus d’efforts. Je passais à la posture de la grue, aussi appelé posture du corbeau, pour celle-ci tout se jouait dans l’équilibre et l’appui que l’on prenait sur ses bras. Il ne fallait pas faiblir ne serait qu’une seconde sinon on ne pouvait plus la tenir. J’enchaînais avec la posture du cobra, puis le bâton et enfin celle de l’arc. Je sentais mon corps et mon esprit détendu, je faisais abstraction de tout et ne m’occupait de rien d’autre que ma respiration. Je finis la position de l’arc inversé et finit par la posture du poisson quand soudain j’entendis un bruit. Je relevais doucement la tête et constatais que, contrairement à ce que je pouvais penser, je n’étais pas seule dans notre maison aujourd’hui.
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MessageSujet: Re: Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)   Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki) EmptyDim 24 Juin 2012 - 17:23

L'emménagement de Kaede s'était plutôt bien déroulé, malgré un départ quelque peu précipité de Noahki qui avait dû retrouvé une personne qui venait de marquer son retour dans sa vie d'après ce que j'avais cru comprendre. Ce qui était sûr en tout cas, c'était que la jeune pom pom girl s'était très vite adapté aux habitudes de la maison, on se répartissait équitablement le travail comme nous l'avions décidé dès le départ et quand il s'agissait de nettoyer clairement toute la maison, nous nous y mettions tous. D'ailleurs, il suffisait de mettre un peu de musique pour que la tâche qui s'annonçait épuisante et ennuyeuse devienne une véritable partie de plaisir en vérité. L'essentiel dans tous les cas, c'était qu'on s'amuse de toutes les façons, non ? Et bien, c'était ce qui se passait, il n'y avait, semblait-il, aucun problème entre nous trois. Dans la journée, nous ne nous voyions pas, mais le soir, on se retrouvait quelques fois dans la semaine, on avait tous notre vie après tout. Personnellement, je ne sortais que quand j'étais vraiment d'humeur ou quand je prévoyais un truc avec mes potes, autrement, c'était dans le but de me trouver de la compagnie pour la nuit: il ne fallait pas oublier que je ne cherchais rien de sérieux du tout. Le seul véritable hic, c'était que les semaines commençaient à toutes se ressembler et à force, cela en devenait franchement ennuyant, j'espérais vraiment que ça changerait à un moment donné, et si ça n'arrivait pas tout seul, je forcerai le changement moi-même, ce n'était pas un problème.

En attendant en tout cas, je venais de me réveiller d'une bonne nuit de sommeil - j'avais dormi seul cette nuit - et si je me souvenais bien, je ne commençais pas avant 14h aujourd'hui, c'était l'avantage quand on suivait des cours d'arts scéniques, on avait rarement cours le matin, si ce n'est jamais, de sorte qu'on soit tous en pleine forme pour la partie pratique. Et puis, il n'y avait pas besoin de beaucoup d'heures de cours comme les autres cursus dans le mien. Enfin, je restais allongé un petit moment dans mon lit histoire de laisser le temps à mon corps de se réveiller lui aussi, d'ailleurs, mes yeux eux-mêmes étaient toujours fériés - ils ne voulaient pas affronter la lumière du jour, pas encore. Je me demandais quelle heure il était, mais en même temps, je supposais qu'il n'était pas encore l'heure pour moi de partir, je doutais franchement d'être d'ores et déjà en retard. Le calme qui régnait dans ma chambre était apaisant. Bien sûr, il y avait un petit bruit de fond, mais je n'avais aucune idée de sa provenance et puisque je supposais que j'étais seul dans la maison, je ne m'en inquiétais pas plus que ça à vrai dire. Cependant, j'avais tort, car je n'étais pas seul du tout dans la maison et si j'avais prêté attention à ce bruit de fond, j'aurais pu éviter la scène gênante qui ne tarderait pas à avoir lieu... Toujours couché, je décidai d'ouvrir les yeux histoire de m'habituer à la lumière dès maintenant. Il faisait beau, et de là où j'étais, je pouvais dire qu'il n'y avait aucun nuage à l'horizon, je pourrais donc m'habiller comme je le voudrais aujourd'hui. Pas de nuage, donc pas de menace de pluie, je n'avais donc pas de parapluie ou de vêtement à capuche à mettre, et puisqu'il faisait chaud, je n'avais pas de veste ou de gilet à enfiler. Bref, tout ça pour dire que l'été était d'ores et déjà là.

M'étirant tranquillement, je finis par me relever d'un coup, avant de quitter aussitôt mon lit pour ne pas avoir envie de me recoucher. Observant l'état de ma chambre, je vis que, comme d'habitude, elle était bien rangé, je pourrais prendre mes vêtements dans mon placard après avoir petit-déjeuner. Il était donc temps pour moi de descendre me nourrir, j'ouvris donc la porte de ma chambre après avoir ouvert les fenêtres pour l'aérer. Le fait de ne porter qu'un boxer sur moi ne me dérangeait absolument pas vu que je supposais que j'étais seul à la maison. Je connaissais l'emploi du temps de Noahki depuis déjà plusieurs mois, je savais donc quand il était là et quand il ne l'était pas dans la semaine, quand à Kaede, deux semaines avaient été amplement suffisantes pour le découvrir. Je supposais donc, avec de véritables arguments, que là, elle ne devait pas être dans le coin. Et pourtant, alors que je me frottais les yeux pour chasser le sommeil tout en descendant les escaliers menant au rez-de-chaussé, je tombais sur quelque chose que j'aurais même pas cru voir en rêve et d'ailleurs, je fus si surpris que j'en restai à la fois bouche bée et immobile !! Qu'est-ce que Kaede foutait dans ce salon !!? Et surtout, pourquoi se contorsionnait et se penchait-elle dans tous les sens avec une tenue aussi moulante sur elle !!? Telles étaient les premières questions qui me vinrent à l'esprit alors que je faisais face à un spectacle qui me plut un peu trop à mon goût, surtout que c'était vraiment pas le moment de me laisser aller à apprécier la vue alors que je la matais avec un boxer simplement. Préférant éviter une situation qui pourrait être une des plus gênantes de ma vie si jamais elle se rendait compte que je la regardais et que ça me rendait "tout chose", je fis un pas en arrière et m'apprêtai à disparaître lorsqu'elle se releva et me vit. Autant dire que je perdis presque connaissance l'espace d'une seconde, mon coeur lui-même s'était arrêté de battre sur le coup, non pas parce que j'étais tombé amoureux d'elle comme certains pourraient le croire, mais parce que je n'étais pas du tout à mon avantage dans une telle situation - devais-je préciser que Shiro Jr s'était réveillé lui aussi ? - et je craignais qu'elle ne s'en rende compte... La seconde d'après, je n'étais plus dans le salon face à elle, mais je cavalais les escaliers pour rejoindre ma chambre aussi vite que possible !

Une fois à l'intérieur, je ne me cassais pas la tête longtemps et enfilai les vêtements que j'avais prévu de mettre aujourd'hui, soit un jean tout simple et un t-shirt blanc, rien de plus, rien de moins. Restant pieds nus vu que j'étais chez moi, je fis un tour dans la salle de bain, où je me lavais le visage rapidement histoire de me remettre les idées en place, avant de redescendre vers le salon, l'air de rien. Ne sachant pas du tout ce qu'elle avait vu ou pas, je ne savais pas du tout quoi dire en vérité, et sans le vouloir, je fuyais son regard, ne sachant plus du tout comment m'adresser à elle après ce que je venais de voir. Autant dire que ça me soûlait vraiment !! Cela devait faire un bon moment que je n'avais pas été aussi nerveux en présence de quelqu'un, moi qui respirait la confiance et l'assurance d'habitude. Même elle, qui ne me connaissait pas depuis si longtemps que ça, devrait s'en rendre compte d'ailleurs, car la fuir n'avait jamais été dans mes habitudes. D'ordinaire, j'aurais sorti une phrase dans le but de la taquiner sur le fait qu'elle fasse ses assouplissements dans le salon et pas ailleurs, mais là, je luttais surtout pour ne pas dire ou tenter des choses que je regretterais par la suite.

"Tiens Kaede, tu étais là ? Je ne t'avais pas vu.
- ouaip, je n'étais pas du tout à mon aise, c'était le moins que l'on puisse dire, je faisais tout pour faire comme si rien ne s'était passé et comme si je n'avais rien vu du tout, j'essayais vraiment de zapper cette scène de ma vie ! - Tu n'as pas cours aujourd'hui ?"

Alors que je parlais, je sentis que ma voix tremblait légèrement, et je ne savais même plus où j'allais car je me dirigeais vers la porte d'entrée alors que je désirais prendre un petit-déj en vérité. Il fallait croire qu'inconsciemment, je souhaitais quitter cette maison le plus vite possible afin d'éviter Kaede pendant quelques temps. Je dus donc faire demi-tour afin de rejoindre la cuisine, et c'est au moment où j'ouvrais l'un des placards pour me prendre des céréales que je fis attention au bruit de fond qui m'avait interpellé plus tôt dans ma chambre, c'était donc elle qui en était la cause avec sa musique pour ses contorsions matinales... Si seulement j'y avais vraiment fais gaffe, j'aurais évité une scène si inconfortable, pour moi en tout cas. Posant les céréales sur la table, je me sortis un bol et une cuillère avant de me diriger vers le frigo pour sortir le lait, et c'est là que j'entendis Kaede me demander ce qu'il m'arrivait, ne sachant pas ce que je devais conclure de cette question, je lui répondit:

"Quoi qu'est-ce qu'il m'arrive ? Mais rien du tout ! Je me prépare un petit-déj, c'est tout. Pourquoi ? J'ai pas le droit peut-être ?!"

Réaction tout à fait normale quand on se sent nerveux et pas sûr de soi du tout, j'étais sur la défensive et l'agressait pratiquement sur la fin. Si j'étais à sa place, je me poserais aussi des questions mais bon, je n'avais pas le temps de faire gaffe à ce que je lui disais, parce que je ne savais plus du tout où me mettre, j'avais limite envie d'aller me planquer dans un placard pour ne plus en ressortir... Prenant alors ce dont j'avais besoin, je me rendis dans le salon et m'installai sur la table pour pouvoir y manger. Petit problème: Kaede était toujours là, dans la même tenue, et forcément, mon esprit revint sur ce qu'il s'était passé. Par réflexe, je commençai à me mettre des claques pour arrêter d'y penser - pas très discret, c'était le cas de le dire... - mais m'arrêtai très vite pour ne pas avoir l'air d'un malade (un peu trop tard, non ?) et me servit les céréales en prenant bien soin de regarder partout sauf vers ma nouvelle colocataire. Je commençais à croire que je ne m'en remettrais pas, et qu'il me faudrait l'éviter pendant des semaines et des semaines avant de me remettre de ce qu'il s'était passé, de mon côté en tout cas, parce que de son côté à elle, il semblait que rien ne s'était passé. J'aurais sans doute dû rester un peu plus longtemps au lit ce matin...
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MessageSujet: Re: Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)   Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki) EmptyMer 11 Juil 2012 - 17:09

Qu’il est bon de pouvoir traîner chez soi sans se presser pour ne pas être en retard en cours. Aujourd’hui j’avais toute la matinée pour moi ce qui n’arrivait que rarement, habituellement j’étais sans cesse occupée mais pour une fois j’avais pris du temps pour moi.

Ce genre de pensée était toute nouvelle pour moi, à Paris je n’avais pas le temps pour tout ça. Je me levais tôt le matin et commençais mon entrainement, rien de bien poussé vu ce qui m’attendant pendant le reste de la journée. J’enchaînais avec une bonne douche, me préparais pour partir en cours. Le matin était réservé aux cours plus généraux, à l’histoire de la danse et autres cours pas franchement intéressant mais par lesquels il fallait passer obligatoirement. L’après midi était ce que je préférais car il était réservé à la danse, classique, moderne, jazz, etc. Nous dansions toute l’après midi avec une pause en général à 15 heures pour que l’on puisse reprendre notre souffle. Le plus souvent nous arrêtions vers 18 heures. Pour ma part je restais encore deux à trois heures dans la salle de danse pour m’entraîner seule. Je finissais la journée par un moment de détente dans le hammâm avant de regagner ma chambre et de réviser mes cours pour le lendemain. Tous les jours étaient comme ça mis à part le week end où là j’en profitais pour sortir. Je faisais tout pour réussir mais cela n’était jamais assez pour ma mère, c’est peut être pour ça que j’ai fini par en avoir assez.

J’avais tout quitté, peut être que c’était un coup de tête et peut être qu’un jour je le regretterais mais en attendant j’avais tout quitté. Après mon retour au Japon je n’avais pas eu le temps de vraiment y réfléchir davantage avec tout ce qui s’était passé. Après la mort de ma mère je n’avais cessé de me sentir coupable de tout ça c’est pourquoi j’étais rentrée dans cette université. J’essayais de ne pas trop y penser et j’arrivais à cacher tout cela avec beaucoup de subtilité. Personne ne connaissait mon passé et c’était mieux ainsi, ici je n’étais qu’un étudiante comme les autres et j’agissais comme telle néanmoins les habitudes ont la vie dure. Je continuais à m’entraîner toujours autant mais maintenant c’était surtout pour me maintenir en forme. C’est ainsi qu’après m’être levé j’avais commencé ma séance de yoga. Pensant être seule je m’étais installée dans le salon dans ma tenue moulante mais ô combien confortable pour ce genre d’exercice.

Ce fut lorsque je fus dans une position qui pouvait être embarrassante selon l’angle de vue que je vis Shiro qui me regardait. Je lui souris :

- Salut, tu n’as pas cours ?

J’avais à peine fini ma phrase que je vis Shiro dévalait les escaliers pour remonter à l’étage. Première question qui me vint : Qu’est ce qui lui prenait ? La seconde : Est ce à cause de moi ? C’était bizarre qu’il s’enfuie ainsi, j’aurais plutôt pensé qu’il ne louperait pas cette occasion pour me taquiner un peu comme il semblait avoir pris l’habitude de le faire. Nous étions comme des chiens et chats, se taquinant à la moindre occasion. En quelques sortes cela me faisait sourire, je me sentais un peu moins seules, cela me donnait l’impression qu’ils m’aient accepté chose qui n’était pas facile. Je ne savais pas depuis combien de temps Shiro et Naohki vivaient ensemble mais cela devait être assez pour voir leurs habitudes chamboulaient par l’arrivée d’une fille.

Haussant des épaules j’avais fini par reprendre mes exercices en cessant de me demander quelle mouche avait piqué Shiro. Alors que j’éteignais la télé pour faire une pause et boire un verre d’eau, mon colocataire redescendit et me parla comme si de rien n’était.

"Tiens Kaede, tu étais là ? Je ne t'avais pas vu. Tu n'as pas cours aujourd'hui ?"

Ayant la flemme de faire le tour du bar pour me servir mon verre, je me mis sur la pointe des pieds et me penchais en avant en me cambrant pour attraper la bouteille d’eau et me servir un verre. Après avoir but une gorgée je me décidais à lui demander ce qui se passait.

- J’ai cours seulement cette après midi mais… Il t’arrive quoi ce matin ? Tu t’es enfuie comme si t’avais vu un fantôme

"Quoi qu'est-ce qu'il m'arrive ? Mais rien du tout ! Je me prépare un petit-déj, c'est tout. Pourquoi ? J'ai pas le droit peut-être ?!"

Entendant sa réponse, je haussais des épaules et retournais dans le salon pour reprendre mes exercices. Shiro vint à son tour pour manger ses céréales, je mis donc des exercices un peu plus corrects pour ne pas me contorsionner dans tous les sens devant lui. Je fis le grand écart et m’étirais pour finir par lui dire :

- Je ne voulais pas t’agresser tu sais, c’est juste que… Tu sembles différent de d’habitude.

Je tournais la tête vers lui et reprit :

- C’est ma faute ?

Finalement je mis mes exercices sur pause et vint m’asseoir à côté de lui en le regardant. Je ne faisais même pas attention à ma tenue, pour moi elle n’avait rien d’extraordinaire c’était une tenue de sport tout à fait normal et le fait qu’elle mette ma poitrine tout à fait en valeur ne me choquait pas pour le moins du monde. Peut être que mes comportements et mes gestes avaient été influencés par mes nombreuses années à Paris. Mais Shiro était un homme à femme, je ne voyais donc pas en quoi ma tenue pouvait le choquer c’est pourquoi être si près de lui ainsi ne me choquait pas.
Voyant qu’il ne me répondait pas je me collais un peu plus à lui pour l’embêter.

- Shiro kun… et…si… tu… me …disais…tout.

Aves mes doigts je m’amusais sur son avant bras, ce genre de comportement n’avait rien d’anormal de là d’où je venais. Je lui souris, je m’amusais toujours à le taquiner sans pour autant aller trop loin. Shiro était mon colocataire au même titre que Noahki, de ce fait je savais qu’une relation avec l’un ou l’autre était à exclure pour garder une bonne entente entre nous. Il y avait assez de garçon dans cette ville et à l’université pour que je m’amuse avec d’autres personnes que mes colocataires, après tout, le plus important était de privilégier la bonne entente dans cette maison.
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MessageSujet: Re: Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)   Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki) EmptyLun 23 Juil 2012 - 18:57

Aujourd'hui était un de ces jours où on regrettait de s'être levé. Et oui, alors que j'avais pensé être seul dans la maison, il s'était avéré que ce n'était pas le cas du tout. Je m'étais levé comme chaque matin et, puisque je croyais justement être seul, j'étais descendu dans le salon en boxer pour y prendre mon petit déjeuner avant de me préparer véritablement pour aller à l'académie. Le problème, c'était que j'étais tombé sur une Kaede en train de se contorsionner dans tous les sens, prenant des poses toutes plus suggestives les unes que les autres et révélant au passage à quelque point elle pouvait être souple. Naturellement, mon esprit s'était fait des films et voilà où j'en étais à présent: je ne pouvais tout simplement plus la regarder en face. J'étais devenu nerveux et pas du tout sûr de moi en sa présence, et le pire - bien que n'importe qui l'aurait remarqué - était qu'elle s'en était rendue compte et voulait savoir ce qu'il m'arrivait. J'eus beau tenté de faire comme si de rien n'était - au sens propre puisque je lui avais parlé, après être parti me changer, comme si je venais tout juste de la voir - elle avait bien compris qu'il m'arrivait quelque chose, mais elle ne savait pas quoi et comprenait encore moins pourquoi j'agissais comme j'agissais avec elle. Je faisais de mon mieux pour l'éviter, et quand elle s'adressait à moi, j'étais sur la défensive et lui répondait agressivement sans le vouloir. C'était bien la première fois depuis des années que je me sentais aussi démuni face à une fille. J'espérais en tout cas que ce ne serait que temporaire et que je finirais par m'en remettre parce que sinon, c'en était fini de moi et de tout ce qui faisait de Shiro Kuchiki, soit moi, ce qu'il était.

Lorsque je lui avais demandé si elle n'avait pas cours, je n'avais pas attendu sa réponse et m'étais aussitôt enfui dans la cuisine pour y prendre de quoi me faire un petit-déjeuner. Je n'avais pas l'intention de me faire un truc super compliqué ou autre, de simples céréales dans un bol de lait me suffiraient. De plus, si je me rendais à l'académie un peu avant que mon premier cours ne commence, je pourrais me rendre à la cafét' pour y manger quelque chose si j'avais faim en arrivant là-bas. Kaede m'ayant suivi dans la cuisine pour boire un peu d'eau, elle répondit à ma question, m'apprenant alors que, tout comme moi, elle n'avait cours que cet après-midi. Intérieurement, je maudis son emploi du temps qui était la cause de mon problème !! Puis quand vint sa question sur mon attitude étrange qui donnait l'impression que j'avais vu un fantôme, la réponse que je lui sortis fut plutôt agressive vers la fin. Autant dire que je ne savais plus comment réagir avec elle ! J'étais complètement perdu, je ne me sentais pas à mon aise du tout, et pourtant j'étais chez moi !!! C'était le comble que de ne pas se sentir chez soi quand on était chez soi !! Si c'était pas du n'importe quoi ça ! Si ça continuait comme ça et que je ne me remettais pas dans les jours qui viendraient - si ce malaise durait aussi longtemps - je serais forcé de déménager de ma propre maison ! Je ne pouvais pas lui demander de partir vu qu'elle n'avait rien fait techniquement. Et puis, j'avais limite insisté pour qu'elle emménage ici, ça ne se ferait pas du tout. Bien entendu, je ne pourrais pas leur expliquer les raisons de mon départ, je pourrais juste leur dire que c'est une question de vie ou de mort. Certains vivaient très bien leur nervosité en présence de l'autre sexe, mais moi je ne pourrais le faire. Je n'avais pas surpassé ce stade par le passé pour régresser maintenant, et il était hors de question que je régresse !!

De retour dans le salon, je m'installai sur la table pour pouvoir manger dessus, comme je le faisais d'habitude. Malheureusement pour moi, elle était elle aussi dans le salon, à croire que le sort s'acharnait sur moi... Prenant toutes les précautions possibles pour ne pas la regarder faire le grand écart et s'étirer, et pour éviter de me refaire des films, je finis par me foutre de véritables claques pour chasser les images qui me venaient à l'esprit !! Je ne contrôlais plus mon esprit maintenant, d'abord s'était ma voix qui trahissait ma nervosité actuelle en tremblotant quand je parlais, et là c'était mon cerveau qui me faisait voir des choses que je ne voulais pas voir consciemment, mais que je tenais absolument à voir inconsciemment ! Je restais un homme en même temps, et donc, ce genre de pensées était limite un réflexe quand on voyait ce que je voyais là. Tout en continuant ses exercices d'assouplissements, car la partie échauffement avait dû se terminer avant les contorsions, elle me fit savoir qu'elle ne pensait pas à mal en m'interrogeant un peu plus tôt, elle trouvait juste que j'étais vraiment différent. Ces propos à elle étaient plus nuancés, mais au final, ça voulait dire ce que ça voulait dire: elle voyait bien que je n'étais pas moi-même. M'en voulant de l'avoir agressé, je risquai un regard vers elle que je regrettai aussitôt car elle croisa le mien et me demanda aussitôt alors si c'était de sa faute. Fuyant de nouveau son regard, je fixais le plafond tout en entamant mes céréales quand je dis:

"Non, non ! Pas du tout ! Ce n'est pas ta faute ! Et d'ailleurs, jenevoispasdutoutdequoituparlesenquoijesuisdifférentded'habitudejesuistoutàfaitnormal !!!!"
(je ne vois pas du tout de quoi tu parles, en quoi je suis différent de d'habitude, je suis tout à fait normal)

Je venais de parler si vite et si bas que je serais véritablement impressionné si la cheerleader avait entendu et compris ne serait-ce que la moitié de ce que je venais de dire pour tenter, en vain, de la convaincre que je n'étais en rien différent. Mission impossible dans mon état actuel. J'avais tenté de la rassurer autant que je pouvais dans la mesure où ce n'était pas sa faute si j'agissais comme ça. Et c'était vrai, c'était moi qui avait l'esprit tordu quelque part. J'étais comme ça parce que je n'avais aucun moyen de savoir si elle avait vu ce que je pensais qu'elle avait vu ou si elle n'avait rien vu. Dans le premier cas, elle faisait comme si de rien n'était pour une raison X que je ne connaissais pas, et dans le second cas, je me montais la tête pour rien. Néanmoins, comme je n'étais sûr de rien, je ne pouvais me convaincre que le second cas était la réponse à ma question. Continuant de manger mes céréales en regardant le plafond, je sentis bientôt quelque chose à côté de moi, et cette chose me fixait. Pourquoi le sort s'acharnait-il à ce point ? Le principe d'espace vital était-il inconnu en France ? Ne pouvait-elle pas passer à autre chose et me laisser en paix avec mes soucis ? Finalement, je baissai le regard vers mes céréales avant de me tourner vers elle pour lui dire d'aller voir ailleurs. Et je le pensais réellement ! Tout ça commençait franchement à m'énerver ! J'en avait vraiment marre de ne plus pouvoir agir comme je le voulais vraiment et le fait qu'elle me questionne, alors que ma façon de lui parler laissait clairement entendre que je n'avais pas l'intention de lui répondre, ne faisait qu'accroître ma frustration.

Petit problème, mes yeux - et ne me demandez pas pourquoi - bloquèrent au niveau de sa poitrine. Pendant quelques secondes, qui me parurent des heures, je restai là à la fixer. Je finis par me reprendre et secouai la tête pour me remettre les idées en place !! J'étais en train de devenir fou ! Ce qui m'arrivait n'était juste pas possible ! C'était un rêve !! Mais oui ! C'était évident ! J'étais en plein cauchemar ! Forcément, qu'est-ce que je pouvais être bête des fois ! Ce n'était pas moi du tout ça, l'hypothèse du cauchemar était donc parfaitement plausible. N'empêche, c'était la première fois que mon rêve était aussi clair et complexe à la fois. D'habitude, c'était un peu comme regarder un film et je savais généralement que ce n'était pas réel, là par contre, ce n'était pas le cas: super réaliste le cauchemar !! Et pourtant, je savais bien au fond que c'était la réalité, et que je ne me réveillerais pas d'un coup en hurlant de joie parce que ce qui se passait là n'était que le fruit de mon imagination. Mon cauchemar était réel cette fois-ci, et je n'avais aucun moyen d'y échapper, le tout, c'était de faire en sorte de ne pas l'empirer. Comment m'y prendre ? Première étape: ignorer sa présence et finir mes céréales. La suite, j'y réfléchirais quand cette étape sera passée avec succès. Mes yeux fixaient maintenant mes céréales que je mangeais en même temps quand elle se colla à moi. Je pris alors une profonde inspiration dans le but de reprendre mon calme. Mon rythme cardiaque s'était accéléré, j'étais en train de paniquer et j'ouvris de grands yeux quand elle m'adressa la parole avec un ton généralement réservé à d'autres circonstances. J'allais finir par croire qu'elle avait vu ce que je voulais qu'elle n'ait pas vu et qu'elle faisait exprès de me chercher comme ça pour me pousser à bout !! Ses doigts sur mon avant-bras fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Je sursautai sur le coup renversant mon bol de céréales sur la table et par la même sur Kaede.

"NON MAIS T'AS PAS BIENTÔT FINI !!! Y'EN A QUI ESSAIE DE BOUFFER TRANQUILLEMENT !!! TU VOIS CE QUE TU ME FAIS FAIRE AVEC TES BÊTISES !!??"

J'avais bel et bien craqué. J'étais frustré parce qu'elle me mettait mal à l'aise, ce qui m'énervait, je venais en plus de gâcher mon petit-déjeuner, et j'allais devoir nettoyer les dégâts à cause d'elle. Pour ma part, mes vêtements étaient indemnes, mais quand je me tournais vers ma colocataire, je me rendis compte que, contrairement à moi, du lait et une partie des céréales qui restaient s'étaient renversés sur elle... Sans réfléchir, j'attrapai le rouleau de sopalins se trouvant sur la table en arrachai quelques uns et tentai alors de l'essuyer, elle !! Pourquoi ? J'en avais aucune idée. Quoiqu'il en soit, j'appliquai les sopalins sur elle pour la nettoyer jusqu'à réaliser que ce que j'essuyai depuis tout à l'heure, c'était sa poitrine. D'un point de vue extérieur, j'étais donc en train de palper Kaede avec des mouchoirs. Pour la seconde fois, depuis que je m'étais levé ce matin, je disparus. En effet, j'avais foncé dans la cuisine pour jeter les mouchoirs à la poubelle, j'avais ensuite pris une éponge sur laquelle je mis un peu de savon avant de la mouiller et de l'essorer. Je retournai alors au salon et me mis à nettoyer la table cette fois-ci. En levant la tête, je vis que Kaede était en train de retirer son haut, et bien qu'elle portait un sous-vêtement en dessous, je fermai aussitôt les yeux et les cachai en croisant mes bras devant mon visage avant de lui dire d'un ton paniqué:

"Mais.. mais.. mais.. mais.. MAIS QU'EST-CE QUE TU ME FAIS LA !!? VA TE DÉSHABILLER AILLEURS !!! T'ES FOLLE OU QUOI !!?"


Et voilà, l'ultime étape de ma régression psychologique: j'étais passé de l'assurance à l'insécurité en l'espace de quelques minutes. Alors qu'avant je l'aurais regardé faire sans rien dire, là je m'en plaignais et la virais presque du salon. Alors qu'avant, j'aurais répondu le feu par le feu, c'est-à-dire, que suite à ses gestes pour me chercher, je l'aurais cherchée à mon tour, là, je lui avais crié dessus parce qu'elle me dérangeait. Ferais-je pire que ce que j'avais fait jusqu'à maintenant ? Oui, à tous les coups. Parviendrais-je à reprendre le contrôle de la situation et à redevenir celui que j'étais ? Je l'espérais. Kaede m'y aiderait-elle ? J'en doutais, mais je ne la connaissais pas encore très bien. Si ça se trouvait, elle me surprendrait et réparerait les dégâts qu'elle avait causé indirectement à ma façon d'être de façon indirecte là aussi. Je n'avais plus qu'à prier pour que la suite des évènements arrange ma situation...
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MessageSujet: Re: Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)   Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki) EmptyMar 14 Aoû 2012 - 19:07

Plus les minutes passaient plus je me disais que cette journée allait rester dans ma mémoire comme mon premier jour à rendre fou Shiki. La journée avait pourtant commencé normalement. Je m’étais levée et avait décidé de faire mes exercices d’assouplissement à la maison vu que je n’avais cours que l’après midi et que j’étais seule. En tout cas c’est ce que je croyais. Je faisais tranquillement mes exercices quand Shiro arriva dans la pièce, à peine je le vis qu’il repartit sans que je ne comprenne pourquoi. Qu’avait il donc à cacher de si bon matin ? Me disant qu’il s’était levé du mauvais pied je ne cherchais pas plus loin et reprit mes exercices en attendant qu’il redescende. Ce qu’il fit quelques minutes plus tard mais il semblait toujours sur ses gardes. Curieuse je lui demandais si quelque chose n’allait pas mais même ses réponses étaient bizarres. Habituellement Shiro était un garçon sur de lui et cela se voyait mais aujourd’hui c’était tout l’inverse et après on dit que c’est les filles qui changent d’humeur comme de fringue. Lui aussi c’était les hormones ?

Jusqu’ici je n’avais vécu qu’avec des filles car au pensionnat les chambres n’étaient pas mixtes. Seulement nous allions souvent dans les chambres des garçons et jamais un d’eux n’avaient réagi comme Shiro le faisait. Bon j’avoue que le contexte était différent d’aujourd’hui. Dans cette école nous étions plus que des camarades, on dansait ensemble, s’entraînait ensemble et on se soutenait car le classique n’est pas une matière facile. Malgré la bonne entente qui régnait nous savions tous que le lendemain la compétition pouvait reprendre et qu’aux examens c’était à ceux qui avaient les meilleures notes que la chance souriait. A Keimoo avoir de bonnes notes signifie simplement passer en seconde année mais à Paris l’enjeu était bien plus grand. A chaque gala de fin d’année, des professionnels du métier et du recruteur assistaient à nos prestations, ne choisissant que les meilleurs pour leur compagnie. Voilà pour quoi nous nous battions tous, pour la gloire et la reconnaissance. Je m’étais battue moi aussi pour cela pendant longtemps, jusqu’au jour de ma dernière représentation où ma mère m’annonça qu’elle trouvait mon travail seulement passable. Tout ce que j’avais fait, tous mes efforts, ils venaient d’être réduits à néants par ces quelques mots et tout bascula ce jour là. J’avais tout quitté pour venir à Keimoo et recommencer une nouvelle vie, j’avais emménagé dans cette demeure et me voilà colocataire avec deux beaux garçons.

Voulant détendre un peu l’atmosphère j’avais décidé de le taquiner, pour une fois qu’on se croisait le matin. Habituellement on se croisait jamais, on se voyait seulement le soir quand chacun de nous rentrait de sa longue journée. En observant Shiro, je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter un peu, il était si différent. Doucement je m’approchais de lui, posant ma main sur son bras pour m’amuser en minaudant et la réaction ne se fit pas attendre. Tel un animal apeuré et sur la défensive Shiro sursauta pour se remettre debout, son bol de céréale vacille et tomba en grande partie sur moi. Je le vis partir tout agité vers la cuisine et revenir avec de l’essuie tout pour commencer à m’éponger. Je fus tellement surprise que je restais d’abord sans bouger avec de grands yeux ouverts, il essuyait mon haut au niveau de ma poitrine et on dirait qu’il ne se rendait même pas compte de ce qu’il faisait, ou en tout cas, où il le faisait. Quand il s’en rendit finalement compte on aurait qu’il changeait de couleur. En le voyant réagir ainsi je ne pus m’empêcher d’éclater de rire, c’était plus fort que moi et ce n’était en rien contre Shiro.

Tandis qu’il nettoyait la table, je le laissais à sa tâche et retira mon t-shirt pour pouvoir le nettoyer. Ce serait plus simple que si je le gardais sur moi. Là encore Shiro réagit.

"Mais.. mais.. mais.. mais.. MAIS QU'EST-CE QUE TU ME FAIS LA !!? VA TE DÉSHABILLER AILLEURS !!! T'ES FOLLE OU QUOI !!?"

Je le regardais tout d’abord surprise puis finis par éclater de rire en voyant la tête qu’il faisait. En guise de réponse je haussais tout d’abord les épaules, gardant mon sourire sur les lèvres puis lui répondit :

- Eh bien quoi, c’est plus simple pour nettoyer. Puis de toute façon je ne suis pas nue, tu vois bien que j’ai un soutien gorge et… La vue est si déplaisante que cela ?

Ce que je savais de Shiro c’est que c’était un jeune homme à femme. A l ‘aise avec la gente féminine, cette dernière le lui rendrait très bien c’est pourquoi je ne comprenais pas sa réaction. Pour ma part je ne ressentais aucune gêne car passé 16 ans les vestiaires de l’école de danse étaient mixtes, résultat j’avais l’habitude de voir des hommes à moitié nus et j’avais l’habitude d’être vue à moitié nue. En observant Shiro je ne pus m’empêcher de me demander si ma réaction était aussi bizarre que ça. A cette pensée je me mis à rougir, mes joues se teintèrent d’un joli rose mais je détournais la tête pour ne pas qu’il le remarque. Me souvenant que j’avais retiré mon haut je me retournais et avança jusqu’aux escaliers. Je les grimpais deux par deux puis me rendis dans ma chambre. Après m’être nettoyé rapidement du ventre au cou, j’enfilais un nouveau t-shirt propre et redescendis vers Shiro.

- Tu préfères comme ça ?

N’attendant pas de réponse je pris de l’essui tout à mon tour.

- Laisse moi t’aider …

Joignant le geste à la parole je me mis à essuyer la table puis le par terre afin de ne laisser aucune trace de cet accident. Jetant un regard vers Shiro je m’aventurais vers une autre question.

- C’est bon tu te sens mieux ?
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MessageSujet: Re: Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)   Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki) EmptySam 18 Aoû 2012 - 20:07

C'était définitivement l'un des pires jours de mon existence, j'avais perdu tout mon assurance face à une fille qui me plaisait, j'avais littéralement perdu toute confiance en moi. Bien sûr, rien de tout cela ne serait arrivé si une certaine personne m'avait prévenu qu'elle serait à la maison en même temps que moi le matin. On vivait ensemble, non ? Et bien cela devait être le genre de choses que l'on faisait savoir à ses colocataires, ou à ceux qui restaient là en tout cas. Enfin, ce n'était pas tant sa présence qui me dérangeait, c'était plutôt les conséquences de sa présence en ces lieux qui me posaient problème. Si elle ne s'était pas amusée à se pencher et à se plier dans tous les sens dans une tenue pareille, jamais je ne me serais fait des films et ne me serais alors pas senti gêné face à elle. Or, c'était le cas. Et le truc maintenant, c'était de savoir si oui ou non elle m'avait "vu" ou pas. Car si ce n'était pas le cas, je n'avais aucun souci à me faire et pourrait alors retrouver ma sérénité habituelle...je l'espérais en tout cas. Elle ? Je ne savais pas du tout ce qui lui passait par la tête, mais j'avais comme l'impression qu'elle me titillait exprès, et agissait ainsi avec moi volontairement. Kaede n'était pas naïve, et savait donc très bien ce qu'il se passait dans la tête d'un mec quand elle faisait ce qu'elle faisait. Le hic en fait, c'était qu'elle savait que ce genre de trucs ne me gênait pas - d'ordinaire - car depuis qu'elle vivait ici, elle m'avait déjà vu ramener une fille un soir, une autre deux jours après, et ainsi de suite dès que j'en avais l'occasion. Bref, elle savait que j'étais loin d'être nerveux en présence de femmes, aussi peu vêtues soient-elles. Quelque part, je m'étais foutu dans cette m**** tout seul !!

En effet, si je ne lui avais pas montré que j'étais du genre à batifoler avec des filles différentes à chaque occasion, elle aurait sans doute fait un peu plus gaffe à ce qu'elle faisait et à ce qu'elle portait. OK, elle n'avait pas l'habitude des tenues règlementaires là où elle vivait parce qu'elle avait toujours été entourée de filles. Mais là, elle vivait avec deux garçons, qui n'étaient ni des gamins, ni casés, ni repoussants. Si on lui avait montré que voir une fille en petite tenue nous gênait, j'étais persuadé qu'elle aurait appris à ne pas trop en montrer devant nous, quitte à ne jamais mettre moins de tissu, qu'il n'y en avait sur sa tenue de pom pom girl, dans la maison s'il le fallait vraiment. Elle était cool et compréhensive la Mimura, et non pas égoïste et cruelle. C'était donc bien ma faute si aujourd'hui, elle se permettait de se coller à moi comme elle le faisait avec une tenue à la fois affriolante et moulante. Au final, je ne faisais que récolter ce que j'avais semé, et je ne pouvais plus vraiment la blâmer elle. De plus, il était fort possible que ce soit le tout-puissant lui-même qui ait décidé de me punir parce que j'avais renoncé à mon sérieux, à ma fidélité et au respect que j'accordais généralement à la gente féminine quand je me liais à elle physiquement. Il m'enseignait peut-être une leçon, et pour cela, il m'infligeait ce que je considérais être une punition non méritée: la perte de mon assurance ordinaire. Le pire dans tout ça, c'était qu'il lui avait fallu à peine quelques secondes pour me piéger ! Et actuellement, j'étais fait comme un rat. Aucune issue de secours à l'horizon, et la situation ne faisait qu'empirer seconde après seconde...

Après avoir sursauté suite à la question de Kaede alliée à un contact physique qui me fit perdre mes moyens, je m'étais dirigé vers la cuisine pour y chercher des mouchoirs dans le but d'essuyer la table et de réparer les dégâts. Bien entendu, j'avais de nouveau gueulé. Et encore une fois, c'était sur elle que j'avais crié, alors que j'étais énervé, non pas contre elle comme je le laissais croire mais, contre moi. J'en avais vraiment marre de tout ça. Je ne pouvais supporter d'être à ce point nerveux en sa présence, surtout que c'était pas comme si j'essayais de lui plaire ou quelque chose comme ça. J'étais juste nerveux parce qu'elle était dans la même pièce que moi, à côté de moi, et surtout "collée" à moi un peu plus tôt. Un psychologue me dirait sans doute qu'il fallait que je règle mes problèmes avec elle - qui était la source dans l'histoire - si je voulais retrouver mon état d'origine. En revenant avec les mouchoirs, j'avais commencé par essuyer la jeune femme et n'avais réalisé que trop tard que ma main - bien qu'elle était séparée par les mouchoirs et son haut - touchait sa poitrine. Je blêmis avant d'effectuer un nouvel aller retour entre le salon et la cuisine pour revenir avec une éponge cette fois-ci. En ce qui concernait ma colocataire, mes réactions la faisaient rire manifestement. Se moquait-elle de moi à cause de ma précédente réaction ? Ou se moquait-elle de moi à cause de ce qui m'avait mis dans cet état ? Dans un cas comme dans l'autre, c'était bien de moi qu'elle riait. C'est en nettoyant la table que je vis Kaede commencer à retirer son haut sans prévenir ! Comme si elle avait été toute seule dans la pièce !! La réaction que j'eus alors m'aurait bien fait rire si j'en avais été le témoin et non pas l'acteur. Bien sûr que j'étais du genre à rire de ceux qui réagissaient comme si c'était la première fois qu'ils voyaient une fille en soutien-gorge. Là, par contre, je ne riais pas du tout. J'étais complètement paniqué !!

Je m'étais carrément caché le visage pour ne plus la voir !! Qu'est-ce qu'il pouvait bien m'arriver ? J'arrivais pas à croire que j'étais celui qui était resté de marbre face à Taylor Donovan lorsque je m'étais retrouvé par hasard je l'avais suivie jusque dans les thermes pour tenter de me la faire. Cela avait été mon objectif de départ en tout cas, vu qu'au final, elle avait tenté de me fracasser dans les bains mixtes... Quoiqu'il en soit, à l'époque, et c'était il y avait un peu plus d'un an maintenant, je m'étais retrouvé nu face à elle - qui était nue aussi - et je n'avais rien fait pour me cacher. Je n'avais eu aucun problème pour lui faire face, j'étais resté cool et n'avais pas paniqué. Tout le contraire de ce que je faisais là en gros. Une nouvelle fois, Kaede se mit à rire de ma réaction. Si ça continuait comme ça, j'allais finir par perdre tout le respect qu'elle avait eu pour moi jusqu'à maintenant. En réponse à mes cris de protestation, elle me sortit que c'était plus simple pour nettoyer, puis elle ajouta qu'elle n'était pas nue en dessous - si tel avait été le cas, j'aurais sans doute fait un malaise d'ailleurs vu l'état dans lequel je me m'étais pour des broutilles - avant de me demander si la vue était si horrible que ce que ma réaction laissait entendre. Comment pourrais-je répondre à cette question vu que je n'avais rien vu ? Premièrement, j'avais tout fait pour ne rien voir. Deuxièmement, peu importait ce que j'avais vu, mon esprit avait tout refoulé pour moi. Troisièmement, j'étais en droit de garder le silence, car tout ce que je dirais pourrais être retourné contre moi !!

"... C'est pas ce que j'ai dit. Va juste te changer, merci."

Dès lors que je l'entendis monter les escaliers, je baissai mes bras et rouvris les yeux. Je repris alors ce que j'avais commencé à faire avant qu'elle n'entame son striptease, c'était-à-dire, nettoyer la table avec mon éponge. Quelques instants plus tard, je l'entendis redescendre, mais ne levai pas mon regard vers elle pour autant. Jusqu'à maintenant, chaque fois que je l'avais regardée, un accident s'était produit. Le plus simple était donc d'éviter tout contact visuel avec elle, mais aussi physique de préférence. Quand elle me demanda si je la préférais comme elle était maintenant, je ne répondis pas, et je ne dis rien non plus quand elle m'annonça qu'elle avait l'intention de m'aider à nettoyer ses bêtises. C'était sympa de sa part, même si j'avais déjà presque terminé quand elle était arrivée... Regrettait-elle de s'être trop collée ? Je n'en savais rien du tout. D'ailleurs, il était fort possible, comme le prouvait les nombreuses questions qu'elle m'avait posé à ce sujet, qu'elle ne sache pas du tout pourquoi je réagissais comme ça depuis tout à l'heure. En même temps, elle devait penser que tout cela n'avait rien à voir avec elle et que le problème venait de moi. Bon, il fallait dire aussi que c'était moi qui lui avais assuré que ce n'était en rien sa faute. C'était donc normal qu'elle comprenne encore moins ce qui m'arrivait. Moi-même j'avais du mal à me comprendre. Je devais trouver une solution pour me reprendre par contre, et le plus tôt serait le mieux. Quelle était la meilleure solution ? La plus rapide de préférence, peu importe qu'elle soit pas si efficace que ça après-coup. En réglant un minimum mon problème rapidement, je pourrais alors lui dire ce qu'était le véritable problème et ensemble, on pourrait réfléchir à une solution.

En attendant de trouver une solution, qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire ? J'évitais toujours soigneusement de la regarder, et il était fort possible qu'elle s'en soit rendue compte. C'était une supposition en tout cas, car je ne la connaissais pas assez pour savoir si elle était ou non perspicace. Quelque part, si elle l'était, ce serait à la fois une bonne et une mauvaise chose. Une bonne parce que si j'essayais de lui expliquer implicitement ce qui m'arrivait, elle pourrait aussitôt comprendre sans que je n'aie à lui demander carrément si elle avait vu mon drapeau se lever ou pas !! D'un autre côté, son hypothétique manque de perspicacité pourrait m'éviter une certaine honte vu qu'elle ne pigerait rien du tout de ce que j'avais dit. Plus je réfléchissais à tout ça et plus je me disais que j'en avais beaucoup trop fait, et que la solution à ce problème pouvait être toute simple si je le voulais vraiment. Techniquement, je pourrais faire semblant d'aller mieux. Je n'étudiais pas les arts scéniques pour rien, j'étais un excellent comédien. J'étais largement capable de feindre le Shiro Kuchiki qu'elle connaissait. Néanmoins, si je ne le faisais pas, c'était parce que ce ne serait qu'une fausse bonne solution. Mon souci serait toujours là au final, mais caché par mon jeu d'acteur. J'avais une autre idée en tête, mais je la trouvais un tantinet trop extrême pour une situation comme celle-ci. Il me faudrait donc un peu de temps avant de me convaincre que c'était une bonne idée. Tout en y réfléchissant donc, j'écoutais la jolie demoiselle qui me demandait - pour la n-ième fois aujourd'hui - comment je me sentais, ou plutôt, elle voulait savoir si je me sentais bien par rapport à avant. Avant, c'était-à-dire, avant qu'elle ne se change et redescende. Me forçant à lui répondre honnêtement ce coup-ci, je lui dis:

"Mieux ? Pas vraiment. Tu avais raison tout à l'heure, j'agis pas comme d'habitude, et ... c'est bien de ta faute. - je marquai une pause. Quitte à lui dire la vérité, autant tout lui mettre sur le dos, non ? On verrait bien ensuite comment elle réagirait à la nouvelle - Si tu t'étais pas amusée à te pencher et à te plier dans tous les sens aussi tôt le matin, je ne serais pas aussi.... perturbé."

J'avais prononcé le dernier mot en murmurant. Qu'elle l'entende ou pas, je m'en fichais maintenant, je m'étais suffisamment ridiculisé comme ça et ce n'était pas cet aveu qui allait empirer les choses.De plus, je ne lui avais toujours pas jeté un regard ce qui rendait le fait de lui parler d'autant plus simple. En gros, je pouvais lui parler tant que je ne la voyais pas, le simple fait de l'entendre suffisait pour l'instant. J'espérais que le temps ferait son travail, autrement, je serais obligé de prendre le taureau par le corne et d'entreprendre la solution extrême à laquelle j'avais pensé pour en finir avec cette nervosité en sa présence. Comprendrait-elle ce que j'avais voulu dire en précisant bien que c'était le fait que ce soit le "matin" qui m'avait perturbé, ou pas ? Telle était la question, parce que sinon, il n'y aurait aucun moyen pour elle de comprendre d'où venait mon malaise. Mon petit déjeuner complètement gâché, j'avais toujours faim. Il me fallait un nouveau bol de céréales. Mais était-ce bien prudent ? Si ça se trouvait, elle allait encore m'attaquer pour me forcer à la regarder ou à lui parler. Enfin, ça ne serait pas aussi grave que si elle se mettait à penser que j'avais craqué sur elle sous prétexte que j'avais utilisé le mot "perturbé" pour exprimer mon état actuel. Bonjour le quiproquo si elle se se faisait un tel film ! M'asseyant de nouveau sur ma chaise, je récupérai mon bol et me resservit une nouvelle portion de céréales accompagné d'une quantité suffisante de lait. Cette fois-ci par contre, je décidai de la prévenir à l'avance de ne pas m'approcher, mais pas comme je l'avais fait jusqu'à maintenant. J'avais beau ne plus être d'humeur à la chercher vraiment pour rigoler, j'étais toujours capable de la provoquer, et c'est d'ailleurs ce que je fis:

"Dis-moi, seras-tu capable, cette fois, de t'empêcher de me coller comme tout à l'heure ? Je sais que tu as un peu de mal à me résister mais bon, ce n'est pas une raison pour me sauter dessus non plus, et j'en ai un peu marre de nettoyer d'ailleurs. - ce genre de phrase me ressemblait bien plus tout à coup, même si je ne la regardais toujours pas quand je m'adressais à elle, c'était un mal pour un bien - Alors, cap ou pas cap ?"

C'était un défi que je lui lançai en quelque sorte, s'empêcher de m'approcher pendant que je prendrais mon petit-déjeuner. Si elle en était incapable, ce serait vraiment du n'importe quoi. La question maintenant, c'était de savoir si elle était du genre à relever un défi ou pas. Moi, je l'étais, mais c'était normal vu que j'étais un sportif. Elle, elle avait fait de la danse par le passé, et dans ce domaine-là, je ne savais pas du tout si l'esprit de compétition existait. J'espérais que c'était le cas, parce que sinon, j'étais parti pour renverser une nouvelle fois mes céréales, et cette fois-ci, je risquerais d'être bien plus en colère que je ne l'avais été tout à l'heure, et pourrais même me montrer cruel envers elle, ce que je ne désirais pas. Le plan provocation et mise au défi marcherait-il ? Je priais pour. Autrement, je pourrais toujours m'exiler dans ma chambre pour manger tranquillement, sauf que ça montrerait que je la fuis pour de bon, ce qui ne serait pas une bonne chose sachant qu'elle cherchait toujours à s'intégrer dans la maison. En attendant de voir si elle relèverait le défi - qui n'avait rien de compliqué en soi, à moins bien sûr qu'elle soit incapable de garder ses distances avec moi - je lui posai une question:

"Sinon, comment ça se fait que t'as cours que l'après-midi aujourd'hui ? T'es pas là le matin d'habitude..."

Comme on pouvait le remarquer, je reprenais petit à petit du poil de la bête. Je récupérais mes marques. L'absence de contact visuel m'aidait beaucoup pour le moment, et en continuant comme ça, en y allant par étape, je supposais que je pourrais complètement me ré-habituer à elle et à son physique de rêve en quelques heures grand maximum. J'avais toujours la solution extrême en réserve de toutes les façons, sauf que je doutais fortement qu'elle l'apprécie si je devais en arriver là...
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MessageSujet: Re: Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)   Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki) EmptyLun 27 Aoû 2012 - 21:18

Aujourd’hui changeait des autres jours car je n’avais pas cours ce matin. Pour la première depuis longtemps je n’avais pas besoin de me lever tôt pour aller faire mes exercices avant d’aller en cours. A la place je me permis de dormir plus longtemps et me pensant seule je décidais de faire mes exercices à la maison. Qui plus est les garçons étaient de sortie, surement partis en cours ou je ne sais où alors pourquoi ne pas en profiter ?

Je faisais mes exercices de yoga habituels sans embêter personne, pour la peine j’avais mis une tenue adaptée à l’exercice pour me sentir à l’aise. Tout se passait bien jusqu’au moment où Shiro arriva et se mit à râler à tout va. Sur le coup je ne compris pas vraiment son problème mais je n’eus pas le temps d’y réfléchir davantage que Shiro hurla de plus belle lors, après un incident, je retirais mon t-shirt pour le nettoyer.

Depuis qu’il était descendu de l’étage et qu’il avait ouvert la bouche je le trouvais bizarre et ses réactions vis à vis de moi l’étaient encore plus. Si encore Shiro avait été un de ces garçons qui n’ont pas l’habitude des files dénudées, de ceux qui connaissent le corps féminin seulement via un écran d’ordinateur mais il n’était rien de tout cela. On ne pouvait pas dire que je le connaissais bien, je n’étais pas là depuis longtemps pour cela seulement j’avais pu me faire une idée par rapport à ce que je voyais depuis que je vivais avec eux. Chaque soir ou presque Shiro ramenait une autre fille à la maison, elles repartaient toujours au petit matin et cela me faisait toujours sourire. Pour pouvoir m’entraîner avant d’aller en cours je me levais tôt, plus tôt que mes deux colocataires. Ne voulant pas risquer de les réveiller je faisais toujours attention à faire de moins de bruit possible, j’étais des plus discrètes. C’était donc toujours amusant de les voir descendre sur la pointe des pieds, les cheveux ébouriffés, elles essayaient de se faire discrète mais moi j’étais là et chaque fois c’était pareil. Elles me rendaient, partagées entre la surprise et la gêne. La première fois je ne savais pas comment réagir mais à présent j’étais rôdée. Je leur faisais un petit sourire qui traduisait parfaitement mon habitude à ce genre de situation, je leur faisais un petit signe de la main en guise de salutation et si je voyais qu’elles étaient perdues je leur montrais même la porte pour leur faciliter la tâche.

Enfin bref, tout ça pour dire que Shiro était un habitué du corps féminin alors pourquoi une réaction si exagérée ? Décidément les garçons n’avaient aucune logique. Au début cela m’amusait et j’avoue que jouer avec lui était vraiment drôle. J’étais douée à la manipulation et pour amener les garçons à faire ce que je voulais mais avec Shiro et Noahki je ne m’amusais pas à un jeu si poussé. Je préférais garder en tête qu’ils étaient mes colocataires avant tout et qu’il fallait préserver notre bonne entente pour faciliter notre cohabitation. Voulant l’aider je finis par remonter à l’étage pour enfiler un t-shirt propre avant de redescendre. Voulant rendre la situation moins bizarre je décidais de lui envoyer un petit pic en lui demandant s’il préférait ma tenue actuelle par rapport à l’ancienne d’il y a 5 minutes. Ce n’était pas vraiment une question, je n’attendais pas de réelle réponse de sa part. Quant je vis que sa mauvaise humeur ne voulait pas disparaître je décidais de l’aider à nettoyer. Certes il n’y avait plus grand chose mais au moins j’aurais mis la main à la tâche.

Je me risquais à lui demander s’il allait mieux mais là encore ce n’était pas encore ça. Il finit par m’avouer qu’il n’était pas dans son état normal (Au moins un sujet sur lequel on tombait d’accord). Chose à laquelle je ne m’attendais pas vraiment, la suite de sa phrase me surprit. Il me reprochais de faire mes exercices à la maison de bon matin, bizarre, en tant que sportif n’aurait il pas dû comprendre que faire du sport c’est important ? Il finit sa phrase trois tons en dessous si bien que je n’aurais pas entendu le dernier mot si je n’avais pas été attentive. Je le pris pour moi au début mais j’eus tout de même un petit sourire amusé même si intérieurement je cogitais. Qu’avait il voulu dire par « aussi tôt le matin » ? Mon cerveau tournait et retournait ces mots pour essayer de trouver un indice qui m’aiderait puis soudain ce fut le déclic.

- Oh …

Légèrement gênée je pris finalement la chose plutôt bien. Après tout, c’était pas la première fois que j’entendais parler de la réaction masculine du matin. Le laissant repartir vers la cuisine je me laissais tomber sur le fauteuil à côté du canapé et finit par me mettre à rire. Il m’avait fait tout une crise pour ça ? Pour une réaction naturelle contre laquelle il ne pouvait rien. Il avait vraiment fourni beaucoup d’effort pour pas grand chose. Le laissant revenir dans le salon je me mis sur le ventre sur le fauteuil et le regardait d’un air amusé.

- Tu as vraiment fourni tous ses efforts pour ça ?

Je lui souris, je ne me moquais pas de lui, je voulais lui montrer que j’étais compréhensive.

- Shiro-kun… Ce n’est pas parce que je vivais qu’avec des filles avant que je n’ai jamais été confronté à ce problème.

Attrapant mon problème pour consulter mes messages, mails et autres activités sur la toile je repris :

- Certes je vivais qu’avec des filles mais les cours étaient mixtes, tout comme les vestiaires et les douches. Alors tu sais… J’ai déjà vu bien pire et bien plus.

Je l’observais un instant puis me détournais de lui, j’avais bien remarqué qu’il évitait mon regard depuis tout à l’heure mais que pouvais je faire ? Je n’allais pas l’obliger à me regarder même si j’avoue que, quand je parlais à quelqu’un, j’aimais capter son regard.

"Dis-moi, seras-tu capable, cette fois, de t'empêcher de me coller comme tout à l'heure ? Je sais que tu as un peu de mal à me résister mais bon, ce n'est pas une raison pour me sauter dessus non plus, et j'en ai un peu marre de nettoyer d'ailleurs. - Alors, cap ou pas cap ?"

Je souris, amusée de tout ça et finis par répondre après un instant ou deux de réflexion.

- J’y peux rien si tu poses tes yeux là où il ne faut pas mais soit, je relève le défi.

Me relevant je me remis devant la télé et mis une cassette de relaxation. Je me mis assise à même le sol et me mit en position du scribe, les paumes vers le plafond et les yeux fermés je pris une profonde inspiration. Je commençais ma méditation, respirant calmement en inspirant et expirant si doucement que si on ne tendait pas l’oreille on ne m’entendait pas. J’étais concentrée mais la voix de Shiro me fit revenir à la réalité.

"Sinon, comment ça se fait que t'as cours que l'après-midi aujourd'hui ? T'es pas là le matin d'habitude..."

Je souris sans quitter ma position et en gardant les yeux fermés.

- Ma présence est vraiment dérangeante visiblement. Je n’avais pas cours ce matin et vue que je me croyais seule j’ai décidais de faire mes exercices à la maison. Promis la prochaine fois j’irais ailleurs.

Me relevant je me dirigeais vers la cuisine d’un pas aérien tellement il était léger, j’ouvris le réfrigérateur et en sortit le lait. Là le naturel revint au galop, je bus à même la bouteille sans m’encombrer d’un verre. Une fois rassasiée je rangeais le lait et repartit pour le salon, un filet de lait coulait à la commissure de mes lèvres. Me rasseyant je m’essuyais délicatement les lèvres et repris ma méditation.

- Et toi dit moi, tu réagis avec toutes tes copines comme ça ou c’est mon petit short noir qui fait effet ?

Maintenant qu’il avait retrouvé du poil de la bête je ne voyais pas pourquoi je devrais me gêner, je le traitais donc comme je le faisais toujours lui lançant de pics par ci par là.
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MessageSujet: Re: Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)   Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki) EmptyJeu 6 Sep 2012 - 20:20

Hmm... Alors comme ça Kaede avait plus ou moins compris ce que j'avais voulu dire. C'était mieux comme ça, j'avais envi de dire. Maintenant, il n'y aurait plus de malentendu et je pourrais plus facilement passer à autre chose, ce que je cherchais à faire depuis un bon moment déjà !! Dans tous les cas, le fait d'avoir vidé mon sac, en quelque sorte, m'avait aidé à me sentir mieux et à me calmer, vu que je n'avais pas arrêté de lui crier dessus. J'espérais qu'elle ne m'en voudrait pas trop. Après tout, l'explication que je lui avais donné était passable, non ? Normal pour un mec de se sentir gêné en présence d'une fille qui aurait pu le voir « en forme » alors qu'il ne portait qu'un boxer et qu'elle était en tenue moulante. Enfin, ce n'était pas tant la tenue moulante qui m'avait dérangé, c'était plutôt la fille, qui était ma colocataire et que je ne devais pas me faire ! Or, généralement, seules les filles que je séduisais avaient le privilège de me voir. Il fallait croire que Kaede était une privilégiée... Bien sûr, je ne lui dirais sans doute pas comme ça, mais si je n'avais pas réagi comme je l'avais fait, c'est sans doute ce que j'aurais fait rien que pour rigoler. Et oui, je commençais à me manquer à moi-même, ou plutôt, mon véritable moi me manquait, et j'avais hâte de le retrouver.

Après m'être resservi des céréales, je l'entendis me demander si j'avais vraiment réagi comme ça depuis tout à l'heure juste pour ce qu'elle venait de comprendre. D'un hochement de tête, toujours sans la regarder, je lui fis signe que oui. Pas de ma faute si j'avais pensé qu'elle n'était pas habituée à voir des hommes dans ce genre de situation... Je ne ferais plus de scandale la prochaine fois que ça arriverait en tout cas, si prochaine fois il y avait. Le fait qu'elle m'apprenne qu'elle avait déjà vu pire que ce que j'avais cru qu'elle avait vu me rassurait beaucoup. Cela voulait dire au moins que je n'avais plus à me sentir gêné face à elle et que je pouvais redevenir le Shiro joueur que j'étais et que je préférais largement au Shiro incapable de regarder une fille dans les yeux. Et oui, depuis qu'elle était ressortie de sa chambre et qu'elle s'était changée, je ne lui avais pas adressé ne serait-ce qu'un seul regard. C'était la seule manière que j'avais trouvé pour me ré-habituer petit à petit à sa présence, car j'avais toujours en tête la vision des poses qu'elle avait prise à mon arrivée... Mangeant de nouveau mes céréales, j'avais décidé de prendre mes précautions pour éviter qu'un nouvel accident ne survienne. Je la mis donc en défi de ne pas m'approcher pendant que je m'enfilerais mon petit-déjeuner. J'avais cours cet après-midi en même temps, et si je n'arrivais pas à finir de manger, je risquais de mourir de faim à l'académie.

Qu'allait-elle me répondre sachant que je commençais tout juste à reprendre du poil de la bête ? Naturellement, l'idéal serait qu'elle accepte de relever le défi et donc qu'elle me laisse tranquille, parce que si elle refusait et qu'elle se remettait à me coller comme tout à l'heure, je serais obligé de m'exiler dans ma chambre là où elle ne pourrait pas venir m'embêter !! Enfin bref, elle avait accepté après m'avoir fait remarquer que c'était moi qui posait mon regard n'importe où et qu'elle n'était donc pas vraiment responsable de mes réactions. C'était en partie vrai mais bon, c'était pas entièrement de ma faute non plus, même si j'aurais dû me rappeler que je n'étais pas le premier homme qu'elle devait avoir vu dans cette tenue et dans un tel état. Elle arrivait de France elle aussi, tout comme Anaïs, et si elles étaient à peu près pareilles, je n'avais vraiment aucune raison d'être gêné. Dans tous les cas, je me sentais beaucoup mieux maintenant que le malentendu avait été dissipé, je pouvais donc lui reparler et la regarder comme avant, non ? Bien sûr, il me faudrait peut-être quelques minutes encore mais bon, je savais maintenant que je m'en remettrais bien plus vite que je ne l'avais supposé au départ. Au moment où elle mit sa cassette de relaxation, je m'autorisai un coup d'oeil dans sa direction avant de revenir vers mes céréales que je ne tarderais pas à finir. Elle était en train de méditer si j'avais bien compris. Parfait, elle avait décidé d'arrêter de jouer de sa souplesse devant moi - pour le moment en tout cas, car une fois que je me serais remis, je serais plus du genre à réclamer un tel spectacle - et était donc en train de prendre une pause, sûrement pour se détendre un petit peu.

Je finis par lui reposer la question que je lui avais posé en arrivant dans le salon, à savoir pourquoi elle était encore là. J'eus alors une réponse, elle n'avait pas cours ce matin elle non plus. Elle s'était crue seule tout comme je m'étais cru seul en descendant, et avait donc décidé de s'exercer ici tranquillement. Elle irait ailleurs la prochaine fois ? Ah non, il ne manquerait plus qu'elle se sente obligée de partir à chaque fois qu'elle voulait s'entraîner un peu. Personnellement, je me sentais mieux chez moi quand je faisais mes exercices, car il n'y avait rien ni personne pour me déranger.

"Mais non, va pas ailleurs. Je m'entraîne souvent ici aussi, et tu te plains pas que je sache. J'ai juste été surpris aujourd'hui car j'avais oublié que t'avais pas été élevée comme une pure japonaise... Tu peux faire ce que tu veux ici, tu es ici chez toi après tout. Il manquerait plus que tu t'exiles à cause d'un malentendu !"

Non mais c'était quoi cette blague !? Elle habitait ici maintenant, elle avait donc tout autant de droit que Noahki et moi, et ce, même si on vivait ici depuis plus longtemps qu'elle. Jamais je ne l'empêcherais de faire ce qu'elle avait envi de faire sous prétexte que ça m'avait gêné. Je n'étais pas égoïste à ce point-là et elle devait comprendre en plus qu'elle n'était pas une invitée ici, elle était une locataire tout comme nous. Elle payait autant que nous autres pour cette maison, non mais ! Ah ? Est-ce que je réagissais comme ça avec toutes mes copines ? Pas du tout, et elle devait le savoir d'ailleurs, je ne comptais plus le nombre de filles qu'elle avait dû voir sortir d'ici au petit matin alors que je les avais ramené la veille... D'ailleurs, il était parfois gênant de devoir leur expliquer ce que Kaede faisait ici vu qu'elles ne la voyaient pas à la base. Enfin, l'avantage c'était que je ne les contactais que très rarement après sachant que je ne cherchais rien de sérieux... On ne pouvait donc pas les considérer comme des copines, mais plus comme des partenaires d'un soir. Je trouvais étonnant qu'elle me pose cette question au départ, mais elle me taquinait en vérité avec son short noir. Sur le coup, j'éclatai de rire ! Elle se moquait vraiment de moi en fait. Je lui répondis alors en rigolant:

"Va pas te faire des idées non plus ! Il y a eu un malentendu et ma réaction était tout sauf naturelle, tu le sais aussi bien que moi. Tu m'as eu par surprise, c'est tout. - ayant fini mon bol, je me levai et allai le poser dans l'évier avant de revenir dans le salon et de m'accroupir devant Kaede qui avait repris sa méditation, je repris alors - Et d'ailleurs, c'était plus tes positions très suggestives que ton short noir qui m'ont fait de l'effet."

J'étais bel et bien de retour, et pour le lui prouver j'étais revenu de moi-même vers elle afin de le lui faire comprendre. Je la regardais sans aucune gêne à présent, et ce peu importait la distance qui nous séparait. Je ne lui donnerais plus les moyens de se moquer de moi ! C'était franchement embêtant et elle se marrait un peu trop à mes dépens à mon goût, c'était à moi de rigoler maintenant !! Et je comptais m'y mettre de suite. Vu qu'elle était assise et avait les yeux fermés, je commençai par me relever, puis j'attrapai l'un des coussins se trouvant sur le canapé du salon, je me remis ensuite face à elle et la frappai avec !! Le but était de la déranger pendant sa méditation ou de la faire tomber dans le cas où elle n'opposerait aucune résistance. Juste après, je m'assis tranquillement sur le sol et lui dis avec le sourire:

"Bon, sachant que tu as relevé le défi et que tu l'as respecté. Je te propose une récompense en échange. Que veux-tu ? A moins que tu n'aies un défi à me proposer en échange bien sûr ?"

Shiro le joueur venait de faire son come-back !! Et j'étais bien décidé à continuer sur cette voie longtemps encore. Kaede, elle-même devait me préférer comme ça d'ailleurs. Ne restait plus qu'à savoir ce qu'elle choisirait : commencerait-elle par me rendre la pareille en me frappant avec un coussin elle aussi ? Me demanderait-elle quelque chose ? Ou me ferait-elle relever un défi à son tour ? Telles étaient les questions que je me posais...
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MessageSujet: Re: Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)   Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki) EmptyMer 12 Sep 2012 - 18:46

Enfin la situation était redevenue normale dans cette maison ! Résumons les faits. N ‘ayant pas cours et surtout me pensant seule dans cette maison, j’avais de m’entraîner à la maison au lieu d’aller courir et encore d’aller sur le toit de l’école comme j’aimais le faire. Depuis mon arrivée dans cette ville et cette université, le toit de cette dernière était le seul endroit que je connaissais où je pouvais jouir de deux choses : la tranquillité et une belle vue. J’avais décidé de faire un peu de yoga, cela me permettait de travaillait ma souplesse mais aussi de me sentir bien rapidement. Le yoga me procurait un bien être rapidement, j’en oubliais les soucis quotidiens mais aussi ce sentiment de culpabilité qui m’envahissait parfois suite à la mort de ma mère. Mon père avait beau me répéter que je n’y étais pour rien, que c’était la faute de personne, je ne pouvais m’empêcher de me dire que si je n’étais pas rentrée de Paris ce jour là rien n’aurait été pareil.

Ayant fini les étirements j’attaquais de réels exercices de souplesse et c’est là qu’il déboula. Je ne le vis pas tout de suite mais je l’entendis, dans sa voix on voyait bien qu’il n’était pas à l’aise mais à ce moment là la situation était encore gérable. Elle le devint beaucoup moins et donc beaucoup plus amusante pour moi lorsque Shiro perdit complètement son sang froid. Je ne me moquais pas de lui, loin de là, disons juste que je le taquinais. Une fois n’était pas coutume de le voir dans cet état alors autant en profiter.

Après un bref moment d’amusement et un accident de céréales sur mon t-shirt je partis me changer à l’étage et quand je revins il semblait être redevenu lui même, en grande partie en tout cas. Je voyais bien qu’il évitait tout contact visuel avec moi, peut être que cela l’aidait ou qu’il n’osait pas sans que j’en connaisse les raisons mais je décidais de ne pas relever, lui disant à la place qu’il n’avait pas à s’inquiéter et que dorénavant j’irais faire mes exercices ailleurs.

"Mais non, va pas ailleurs. Je m'entraîne souvent ici aussi, et tu ne te plains pas que je sache. J'ai juste été surpris aujourd'hui car j'avais oublié que t'avais pas été élevée comme une pure japonaise... Tu peux faire ce que tu veux ici, tu es ici chez toi après tout. Il manquerait plus que tu t'exiles à cause d'un malentendu !"

Sans qu’il ne me voit je souris, cela me faisait plaisir qu’il me dise ça. Il semblait m’avoir accepté sans problème comme colocataire et j’avoue que cela m’aidait beaucoup à me sentir chez moi. Il faut dire que je n’avais jamais douté de ses bonnes intentions à mon égard, après tout, c’était lui qui m’avait proposé de venir vivre avec eux en colocation et j’avoue que cela m’avait bien aidé car je m’étais retrouvée sans logement suite à un petit changement de programme.

Comme à mon habitude je décidais de le taquiner un peu, c’était un petit jeu auquel j’avais pris l’habitude de jouer avec lui et je trouvais ça plutôt amusant. Certaines personnes pourraient le prendre mal mais j’avais vite compris que Shiro ne faisait pas parti de leur rang. Comment ? Simple, au vue de ces relations c’était un homme à femme, il n’allait donc pas s’offusquer pour un petit jeu aussi innocent. Je m’appuyais d’ailleurs sur ce point pour le taquiner en lui demandant s’il était comme ça avec toutes ses conquêtes ou juste à cause de moi et plus particulièrement à cause de mon short. Comme je m’y attendais pas sa réaction ne fut pas négative, bien au contraire. Comme je m’y attendais il se mit à rire et me répondis avec autant de répartie que celle dont j’avais fait preuve.

"Va pas te faire des idées non plus ! Il y a eu un malentendu et ma réaction était tout sauf naturelle, tu le sais aussi bien que moi. Tu m'as eu par surprise, c'est tout.

- Et d'ailleurs, c'était plus tes positions très suggestives que ton short noir qui m'ont fait de l'effet."

Tout en méditant je souris de plus belle, me laissant aller à rire même. Il disait que mes positions étaient suggestives, c’était seulement du yoga. Certes cela pouvait aider en certaines circonstances à accroître le plaisir mais si au départ j’avais décidé de pratiquer cette matière ce n’était pas du tout pour cela. Sans le regarder et tout en gardant mes yeux clos je lui répondis :

- Pas de ma faute si t’as l’esprit mal placé

Et voilà encore une pic bien placée, décidément aujourd’hui je ne lui laissais rien passer. Je me repris et me concentrais un nouveau, je ne pouvais pas bien méditer si je ne pensais qu’à m’amuser avec lui. Alors que j’essayais à tout prix de faire le vide en moi pour pouvoir me concentrer je sentis quelque chose me percuter et mon corps était tellement relâché que je ne pus résister à l’attaque et tombais à terre sur le dos tout en gardant les jambes croisées. Alors il voulait jouer à ça…

"Bon, sachant que tu as relevé le défi et que tu l'as respecté. Je te propose une récompense en échange. Que veux-tu ? A moins que tu n'aies un défi à me proposer en échange bien sûr ?"

Ni une ni deux je me relevais, bondis sur mes pieds avec la grâce d’un chat et attrapais à mon tour à coussin que je m’empressais de lui envoyer en pleine figure. Je souris, fière de moi et lui répondis :

- Puisque tu sembles être redevenu toi même, et si tu me montrais ce dont tu es capable dans une pose suggestive comme tu dis… Laisse moi juste un instant pour mettre quelque chose de plus confortable pour te montrer comment on fait.

Je repartis à l’étage et troquais mon t-shirt pour une brassière de sport noire tout ce qu’il y a de plus simple. Je descendis ensuite retrouver Shiro et lui lançais avec un sourire à la frontière l’effronterie et l’amusement.

- Aller montre moi ce que tu vaut en yoga monsieur le capitaine de l’équipe de club de combat.

Je voulais le taquiner, nous allions voir s’il répondait aussi bien au défi que moi même si je savais qu'il allait accepter. Je décidais donc de commencer par une position peu compliquée histoire de voir s'il allait déjà y arriver ou s'il faudrait décortiquer le mouvement petit à petit.

- On va commencer doucement. On va faire la position du chien tête en bas.





HRP : Voici la position en question, Je suis sûre qu'elle plaira à Shiro XD

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MessageSujet: Re: Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)   Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki) EmptyVen 2 Nov 2012 - 2:26

Je m'étais finalement remis de ma crise de timidité aigüe ! Et je ne pourrais dire à quel point j'en étais content. En effet, j'avais vraiment très mal vécu ces minutes de total impuissance face à une Kaede que je ne pouvais même plus regarder en face. Or, comment aurais-je pu vivre en colocation avec une personne que je ne pouvais plus voir sans perdre tous mes moyens ? Très simple, je n'aurais pas pu et c'était tout. J'aurais été forcé de trouver un autre endroit ou vivre, voire de retourner carrément chez ma mère et ma petite soeur. Et oui, sans ma confiance en moi inébranlable, ma vie n'aurait plus du tout été la même. Mes proches ne m'auraient plus reconnu, les profs non plus, et les membres de mon club non plus. En même temps, comment auras-je pu diriger le club des sports de combat alors que la moitié de ces membres étaient des filles ? Bref, toute ma vie en aurait été affectée et au final, j'aurais fini par péter littéralement les plombs, c'était aussi simple que cela. Au moins, c'était terminé maintenant, et pour de bon je l'espérais. La preuve: quand elle m'avait taquiné en me demandant si elle était la seule avec qui je réagissais ainsi, je lui avais répondu comme je l'aurais fait en temps normal. Elle m'avait cherché, j'avais contre-attaqué en la faisant redescendre de son piédestal. Non mais, il fallait pas qu'elle se prenne pour une déesse irrésistible non plus. Lui faisant comprendre que c'était bel et bien l'effet de surprise qui avait causé ces effets secondaires particulièrement gênants, je m'étais ensuite levé pour ramener mon bol dans la cuisine avant de revenir dans le salon.

De retour dans le salon, je m'étais accroupi face à elle, signe que je n'étais plus gêné en sa présence et que je pouvais l'approcher comme avant. C'était plus ou moins comme guérir d'une phobie temporaire. Quoiqu'il en soit, je n'arrivais pas à croire que j'aurais pu me priver d'une telle vision par simple timidité. Franchement, quand on la voyait d'aussi près, on ne pouvait que s'estimer heureux. Qui ne rêverait pas d'être à ma place en ce moment même, mis à part les filles hétéro et les mecs gays ? Personne. Après tout, la Mimura était une fille dotée d'un physique clairement avantageux. Elle était magnifique, c'était un fait. Dommage qu'elle soit plus ou moins intouchable d'ailleurs... Mais bon, on ne pouvait pas tout avoir dans la vie. Je vivais avec elle, c'était déjà bien, non ? Alors qu'elle poursuivait sa méditation, j'avais ajouté que c'était les positions qu'elle avait prise qui m'avait fait réagir et non pas sa tenue en vérité. J'avais préféré préciser, histoire qu'elle sache qu'elle pouvait s'habiller comme elle le voulait en gros. Je n'allais tout de même pas lui imposer un style vestimentaire alors qu'il n'y avait pas de hiérarchie dans cette maison. On était tous égaux ici. Personne ne donnait d'ordre à personne. Elle pouvait donc faire ce qu'elle voulait, comme je pouvais faire ce que je désirais. Le tout, c'était que nos actes n'empiètent pas sur ceux des autres. Tant qu'on ne se gênait pas, il n'y avait pas de problème.

Ma remarque la fit rire en tout cas. D'après elle, j'avais l'esprit mal placé d'ailleurs. Peut-être bien, mais là n'était pas la question. Il n'y avait nullement besoin d'avoir l'esprit tordu pour considérer ses poses comme étant suggestives, et elle devait le savoir aussi bien que moi, autrement elle n'en aurait pas ri, mais elle aurait été étonnée. Peu après, j'avais attrapé un coussin pour la frapper avec et perturber sa concentration par la même occasion. Elle tomba donc sur le dos, mais en gardant les jambes croisées dans sa position "méditation". Quant à moi, je décidai de m'asseoir tranquillement sur le sol face à elle, en attendant qu'elle réagisse. Avant qu'elle ne contre-attaque, je lui fis une suggestion que je trouvais raisonnable: elle avait le choix entre me demander une récompense ou me proposer un défi à relever. La seconde d'après, mon bras droit se retrouvait devant mon visage pour parer le coussin qu'elle avait tenté de m'envoyer en pleine face ! Pratique les réflexes de boxeur, hein ? Sans ça, j'aurais bouffé le coussin sans avoir le temps de réagir, c'était clair et net. Malheureusement pour elle, j'étais habitué aux attaques rapides de ce genre, et comme j'avais prédit qu'elle tenterait de se venger, son action n'avait pas été une surprise pour moi. Le coussin retomba donc mollement sur le sol alors qu'elle me souriait, pensant m'avoir eu sans doute.

Ah non ! Pas ça ! Elle voulait que je joue les contorsionnistes moi aussi ? Mais j'étais pas souple ! Ou plutôt, je n'avais pas sa souplesse à elle ! Jamais je ne serais capable de me pencher ou de me plier dans tous les sens comme elle le faisait. Ce serait plus de la torture qu'autre chose pour un corps sculpté comme le mien. Tiens, elle retournait se changer. Cela faisait 2 fois en l'espace de quelques minutes. N'était-elle pas capable de faire du yoga en t-shirt ? Quand je la vis revenir avec une nouvelle brassière noire, sûrement différente de celle d'avant - vu que j'avais renversé mes céréales dessus - je souris sans m'en rendre compte. Habillée comme ça, je la revoyais se contorsionner dans mon esprit, sauf que cette fois, je pouvais profiter de ces visions sans me sentir embarrassé. Elle avait l'air motivée en tout cas, moi je l'étais pas trop. Par contre, j'étais de bonne humeur, ce qui voulait dire que j'allais passer mon temps à la chercher. Je lui sortis donc:

"Franchement, tu n'étais pas obligée de te changer pour me montrer. Tu aurais pu tout aussi bien te mettre en sous-vêtements, non ? C'est confortable comme tenue généralement..."

Commencer doucement ? Le chien tête en bas ? Cela m'avait l'air compliqué pourtant. Ah ? Finalement non quand on la voyait faire. Bref, si elle voulait que je l'imite, j'allais l'imiter. Le problème, c'était que contrairement à elle, je n'avais pas de tenue moulante à enfiler pour faire du yoga, et j'avais franchement la flemme de monter me changer. D'après elle, une tenue confortable suffisait pour pouvoir faire comme elle. Il me suffisait donc simplement de me mettre à l'aise, non ? Là, j'étais en jean et T-shirt. Il m'était donc techniquement impossible de prendre cette pose avec un jean. Celui-ci ne serait en rien confortable pour moi dans cette position. La solution ? L'enlever. Je m'exécutai donc en me levant. Je déboutonnai simplement mon jean et le baissai ensuite avant de le poser sur le canapé à côté d'elle. Je fis de même avec mon t-shirt - allez savoir pourquoi - et me retrouvai ainsi en boxer simplement dans mon salon, alors qu'elle était en tenue moulante. Autant dire que si Noahki rentrait maintenant à la maison, on aurait droit au quiproquo du siècle !! Bref, alors que j'étais debout et que je la regardais dans la position du chien tête en bas, je lui fis remarquer:

"Et après tu vas me dire que ta position n'a rien de suggestif... Vraiment ? J'ai vu un tas de filles faire comme toi mais dans d'autres circonstances... Je n'ai pas l'esprit tordu pour autant. - me baissant, je tâchai de l'imiter du mieux que je pus, ce qui fut bien plus facile que ce que j'avais pensé. Se mettre à quatre pattes en tendant tous ses membres au lieu de se mettre sur les genoux, c'était simple. J'ajoutai alors - Dis-moi, t'es sûre que ta tenue ne te serre pas trop ? Tu devrais faire comme moi, tu te sentirais mieux je t'assure."

Comment ça j'en faisais trop ? Mais pas du tout, je lui donnais simplement mon avis. En tant que capitaine d'un club de sport, je savais parfaitement de quoi je parlais. Bon d'accord, le yoga n'était pas ma spécialité, mais j'étais doué pour sortir des bêtises ! J'excellais dans ce domaine même. Et puis, il fallait bien célébrer mon retour à la normale comme il se devait, non ? Assister à un petit striptease de la part de ma magnifique colocataire ne serait donc pas de refus. Après, je ne la forçais pas, c'était à elle de voir. Je ne faisais qu'émettre une suggestion, rien de plus. Elle comme moi savions qu'il y avait des règles à respecter en tant que colocataires. Moi, en tout cas, je m'en étais fixé. C'était un risque que je ne tenais pas à prendre. Je ne la connaissais pas assez pour savoir comment elle réagirait dans certains cas de figure. Je tenais cette position depuis à peu près trente secondes quand je levai le bras gauche - passant alors à trois pattes - pour la poser sur sa hanche et la pousser légèrement afin de la faire tomber, une nouvelle fois. Et oui, je ne pouvais m'en empêcher maintenant. Je n'avais rien trouvé de relaxant dans cette position, et dans tous les cas, il était amusant de la chercher ainsi. Riant un peu, je lui demandai:

"Alors, je m'en sors bien d'après toi ?"



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MessageSujet: Re: Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)   Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki) EmptyMer 28 Nov 2012 - 21:43

C’était la première fois que nous étions ensemble un matin avec Shiro. Le hasard avait bien fait les choses, ni lui ni moi avions cours ce matin. Seulement ça je ne le savais pas en me levant c’est pourquoi j’avais décidé de faire mes exercices ici pour une fois. Je compris que Shiro était là lorsque je le vis avoir une réaction que je ne lui connaissais pas. Cela ne faisait pas longtemps que je vivais avec eux mais j’avais eu le loisir de l’observer et de me faire une petite idée sur sa personne. De ce que j’avais pu observer, Shiro était un homme à femme, il les aimait, jouait avec et elles lui rendaient bien. Il n’avait jamais semblait mal à l’aise avec elles, bien au contraire c’est pourquoi sa réaction en me voyant me sembla si inhabituelle. Il avait semblait très peu sûr de lui en ma présence ce qui ne lui ressemblait pas du tout. Bien sûr je ne m’étais pas amusé à chercher les raisons de son mal être, s’il voulait m’en parler il le ferait mais l’heure n’était pas aux confidences.

Par chance, et après quelques péripéties, Shiro retrouva son… comportement normal. Il recommença à me taquiner comme il avait pris l’habitude de le faire. Entre nous une certaine relation s’était instaurée, cela n’avait rien de sexuel ou autre. En y réfléchissant je ne sais pas si quelque chose pourrait se passer entre nous, certes il était mignon mais avant toute chose c’était mon colocataire et il fallait donc éviter les problèmes. Si quoi que ce soit arrivé il y avait 50% de chance que cela se passe bien, comment il y avait 50% de chance que cela finisse mal. Nous serions deux adultes consentants mais si les choses dérapaient, comment notre relation de colocataire se passerait ? Toutes ces questions restaient sans réponse et honnêtement je n’avais pas envie d’y réfléchir. Pour le moment nous agissions ensemble comme chien et chat et cela me plaisait. Tandis que je me concentrais sur ma méditation, je sentis un coussin me percutais de plein fouet. Je ne pus m’empêcher de sourire et de lui en relancer un à mon tour. Bien sur il l’avait vu venir et s’en était protégé mais ce n’était pas grave, un jour je me vengerais et il ne s’y attendra pas.

Maintenant que Shiro était prêt à jouer je lui proposais un petit défi, faire du yoga avec moi. Pour vraiment être à l’aise je repartis me changer, cela ne faisait que trois fois mais pour ma défense tout avait commencé parce que Shiro m’avait renversé son bol de lait sur moi. C’est ainsi que je revins vers lui et me mit en position, c’est là qu’il me fit une réflexion à laquelle je ne pus m’empêcher de rire.

"Franchement, tu n'étais pas obligée de te changer pour me montrer. Tu aurais pu tout aussi bien te mettre en sous-vêtements, non ? C'est confortable comme tenue généralement..."

- C’est sûr que ça ne te gênerait pas, t’en vois tellement des filles dans ce genre de tenue que pour toi c’est normal.

Je lui tirais la langue, amusée, et d’un petit pic de lancer même s’il savait que j’avais raison au fond. Je pris une grande inspiration puis me penchais en avant pour me mettre dans la position du chien tête en bas. C’était une position tout ce qu’il y avait de plus simple, il suffisait d’être suffisant souple et de trouver la bonne position pour étirer tous les muscles sans se faire mal.

"Et après tu vas me dire que ta position n'a rien de suggestif... Vraiment ? J'ai vu un tas de filles faire comme toi mais dans d'autres circonstances... Je n'ai pas l'esprit tordu pour autant.

Tout en gardant ma position je me mis à rire de nouveau, voulait il tant que ça me voir à moitié nue ou était il simplement en manque d’un corps de la gente féminine ?

- Tu AS l’esprit tordu, c’est une évidence. C’est du yoga, pas une invitation aux plaisirs charnels, il n’y a que toi pour voir les choses ainsi.

Je l’observais tandis qu’il se mettait en position à son tour. Cette posture n’avait rien de compliqué et ne semblait pas lui imposer une quelconque de difficulté. Au moins je voyais qu’il avait une certaine souplesse et je pouvais ainsi lui en demander davantage. Peut être pensait il que j’allais m’arrêter là alors que je préférais simplement procéder par étape. J’allais passer dans une autre position quand Shiro me demanda si ma tenue ne me serrait pas trop et je ris à nouveau.

- Tu veux vraiment que j’enlève des couches on dirait. J’avoue que cela pourrait donner lieu à un jeu plutôt intéressant

Je lui fis un clin d’œil accompagné d’un sourire amusé et effronté.

- Mais passons, puisque tu arrives à faire ça montons d’un niveau.

Tout en prenant une bonne inspiration je changeais de posture pour prendre celle du cobra. J’enchaînais ensuite avec celle du cobra royal et enfin du scorpion. Je me concentrais sur ma respiration et quand je tins parfaitement la position, je tournais ma tête vers Shiro et lui sourit :

- Alors ? Arriveras tu à en faire autant ?



Hors RP : Ci dessous un lien pour les positions évoquées.
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MessageSujet: Re: Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki)   Moment de liberté, jeune fille dénudée (Pv Shiro Kuchiki) EmptyMer 26 Déc 2012 - 1:01

Une nouvelle fois, elle était partie se changer. Non mais c'était quoi cette manie de changer de tenue toutes les deux secondes pour un oui ou pour un non !? Et le pire dans tout ça, c'était qu'elle était partie pour remettre ce qu'elle portait avant de se changer !! Bon d'accord, ce n'était pas le même vu que j'avais sali avec mes céréales la brassière noire qu'elle portait au tout début. Là, elle en portait donc un autre. Tout comme moi, elle avait plusieurs tenues de rechanges pour le sport, vu qu'elle en pratiquait souvent, voire très souvent. Je me demandais s'il en allait de même pour son petit short moulant qui attirait régulièrement mon regard quand je ne matais pas la partie haute de son anatomie. Et oui, j'avais mes préférences comme tout le monde de ce côté-là. Certains étaient plus attirés par le bas que par le haut, pour moi c'était le haut. Il en allait de même pour la plupart de mes amis mais bon, il y avait toujours quelques exceptions: il y en avait même un qui ne s'intéressait qu'aux pieds de la gente féminine ! On se moquait souvent de lui à ce propos d'ailleurs - sans être méchant pour autant - en nous amusant à lui exposer nos propres pieds au visage juste pour le faire ch*er !! Vu qu'on était plus nombreux que lui, il ne pouvait pas vraiment nous éviter. Néanmoins, il trouvait toujours le moyen de nous rendre la pareille ce qui limitait grandement nos moqueries.

Il fallait dire que c'était une nouvelle fois de ma faute si elle s'était changée. La première fois, c'était parce que j'avais renversé mon petit déjeuner sur elle. La seconde, c'était parce qu'on venait de commencer un nouveau jeu à première vue: on se lançait des petits défis. A la base, ça avait commencé par moi qui l'avait mis au défi de ne pas me coller le temps que je finisse de manger. Ce n'était pas vraiment un défi vu que je savais parfaitement qu'elle en était capable, ça avait juste été un moyen sympa de lui demander de ne pas trop m'approcher pendant un petit moment. Elle m'avait rendu plus nerveux que jamais à cause d'une simple réaction face à sa séance d'assouplissement. Naturellement, si elle n'avait pas été ma colocataire, j'aurais cherché à profiter de la situation plus qu'à la fuir comme je l'avais fait. Or, paranoïaque comme je l'étais, j'étais parti du principe que je ne devais rien faire de suspect vis-à-vis d'elle, et cela impliquait aussi les pensées que je ne pouvais contrôler. On avait tous déjà eu des images en tête qu'on n'aurait pas dû avoir, ou qu'on ne voulait pas avoir...le truc, c'était que ces images apparaissaient sans prévenir et plus on cherchait à les faire disparaître plus elles apparaissaient nettement. Une véritable torture mentale en somme ! Quoiqu'il en soit, le problème était réglé à présent et j'avais retrouvé ma confiance habituelle. Il n'était plus question de baisser la tête face à elle ou qui que ce soit d'autre.

Après qu'elle ait relevé mon défi sans aucune difficulté, je lui avais proposé de me renvoyer l'ascenseur en faisant de même. Nous n'avions pas cours avant quelques heures, nous avions donc largement le temps de nous amuser avant de partir à l'Académie. Le hic ? J'avais sous-estimé les tendances sadiques de Kaede. Cette malade voulait me faire faire du yoga... Franchement. Du yoga ! J'étais un boxeur, l'avait-elle déjà oublié ? Enfin bref, en voyant la position, je fus assez rassuré, même si juste avant je lui avais fait remarqué qu'elle aurait pu se déshabiller au lieu de se changer pour être à l'aise. Elle se moqua plus ou moins de moi en confirmant le fait qu'elle en dessous féminins n'auraient rien de choquant pour moi qui était, d'après elle, habitué à voir des filles dans cette tenue. Alors qu'elle me tirait la langue, je ne sus quoi lui répondre. Je n'avais absolument rien à dire pour ma défense mis à part que je ne les voyais dans cette tenue que pendant un court instant: quand elle se rhabillait en vitesse le lendemain et quand on se déshabillait petit à petit, voire très rapidement, avant de passer aux choses sérieuse. Me déshabillant moi-même pour être à l'aise, bien que je gardais mon boxer, je l'imitai en prenant la position du "chien tête en bas". Ayant repris mes bonnes vieilles habitudes, je déballais bêtise sur bêtise en lui suggérant de retirer les vêtements qui avaient l'air de la compresser, insistant gentiment pour rigoler un peu.

Comment ça j'avais l'esprit tordu ? Il n'y avait pas plus sain d'esprit que moi. Oui, ça n'avait aucun rapport mais ce n'était pas une raison !! Du yoga. Il faudrait vraiment que je lui montrer d'un point de vue extérieur ce à quoi ressemblait les poses qu'elle faisait pour qu'elle comprenne ce que je voulais dire. Pour n'importe quelle personne normalement constituée, voir un individu se positionner ainsi lui mettrait des idées en tête. Je n'étais pas un pervers, je lui donnais simplement mon avis, honnête, sur ce qu'elle faisait. J'étais plutôt fier de moi vu comme je m'en sortais bien. Pensant que c'en était fini, je n'avais pas idée du sort qu'elle me réservait car elle n'en avait absolument pas terminé avec moi: elle avait bien l'intention de me mettre KO !

"C'est une simple suggestion. Et puis, c'est le rôle du professeur de mettre à l'aise son élève, non ? Et sachant que je ne porte qu'un boxer contrairement à toi, il est possible que ça affecte mes performances yoga-esque... - oui, c'était bel et bien un mot que je venais d'inventer, mais elle avait dû me comprendre avec le contexte. Suite à son clin d'oeil, je me mis à rire avant d'ajouter - si ça c'est pas une invitation aux plaisirs charnels comme tu dis, alors je ne comprends plus rien à la psychologie féminine..."

Oui, je faisais référence à son clin d'oeil et aux mots qu'elle avait prononcé avec "donner lieu à un jeu intéressant", c'était clairement du rentre-dedans, non ? Pas vraiment en fait, elle disait ça pour rigoler comme je rigolais en entrant dans son jeu. Depuis que je m'étais remis de ma crise de timidité aigüe, on avait repris nos petites batailles de pics. On s'en lançait souvent quand on se voyait: c'était comme ça qu'on s'entendait. On ne prenait pas grand chose au sérieux, le but était simplement de rigoler et de s'amuser sans prise de tête. Surtout que si on se mettait à tout prendre au pied de la lettre, ça ferait longtemps qu'on ne pourrait plus communiquer aussi facilement. La majeure partie de nos phrases étaient pleines de sous-entendus, s'arrêter casserait donc toute notre dynamique !

Monter d'un niveau !? Déjà ! Mais je pensais que c'était fini moi. Le défi était juste de voir ce que je valais en yoga et non pas de me casser en deux ! Avec le chien tête en bas, elle devait forcément avoir un aperçu de mes aptitudes yoga-esques, je trouvais donc inutile de poursuivre. Apparemment, elle voyait les choses autrement et était partie dans l'optique de me plier dans tous les sens jusqu'à ce que je retire ce que j'avais dit sur la suggestibilité de ces positions. Elle finirait par y arriver, c'était sûr, rien qu'à la voir enchaîner 3 positions d'affilées 100 000 000 de fois plus compliquées que la précédente, je savais que je n'allais pas tarder à capituler. Peu importait ma motivation et mon esprit de compétition, mon corps avait ses limites, et tout comme elle ne pourrait sans doute jamais tenir sur un ring face à une boxeuse pendant quelques rounds, je ne pourrais jamais plier mon corps comme elle le faisait. C'était physiquement impossible ! La souplesse n'avait jamais été mon truc et je n'avais jamais rien fait pour y remédier. Autant dire que je le regrettais amèrement là. Est-ce que j'arriverais à en faire autant ? Bah non. C'était ce que j'avais bien envie de lui répondre, mais par fierté je me devais au moins d'essayer de faire comme elle.

"Je vais essayer. Mais si j'y arrive, j'espère bien être récompensé parce que je risque ma peau là !"


Rien de tel qu'une petite récompense pour se motiver. Néanmoins, même l'homme le plus motivé du monde ne pouvait franchir certaines barrières. Il y avait des choses qu'on pouvait faire et d'autres pour lesquels on n'était absolument pas qualifié. Changeant de position, je gardais mes mains sur le sol, mais ramenais mon corps vers le bas afin que mes jambes touchent le sol. Levant la tête, je regardais fixement le plafond tandis que je tentais de plier mes genoux de sorte que mes pieds touchent l'arrière de ma tête comme les siens l'avaient fait. Peine perdue, je ne pouvais compléter cette position (cobra royal). Je grognai de rage face à cet échec et tentai de prendre la pose qu'elle adoptait depuis un petit moment maintenant, et elle tenait parfaitement en équilibre elle !! Les avant-bras bien à plat sur le sol du salon, je me préparai à soulever mon poids avec ceux-ci. D'une grande impulsion, je fis basculer mes jambes et le reste de mon corps vers l'arrière un peu comme si j'allais me mettre en équilibre sur les mains, sauf que là c'était sur les avant-bras. Durant l'espace d'une demie seconde, je crus avoir réussi, mais encore une fois, j'avais échoué. La seule différence, c'était que je m'étais littéralement écroulé sous mon propre poids, manquant de peu de me retourner les deux bras, et me retrouvai alors allongé sur le dos complètement immobile. Ma chute avait fait beaucoup de bruit mais bon, là n'était pas le plus important: cette position-là (scorpion) était vraiment dangereuse pour un débutant en la matière !!

Tournant la tête vers Kaede, j'affichais clairement que j'étais déçu d'avoir échoué deux fois de suite, et j'avais carrément zappé l'une des 3 poses qu'elle avait effectué: c'était un échec total. Me forçant à sourire, je restai ainsi allongé un petit moment pour me remettre de mes émotions. Je levai juste mes bras pour les regarder parce que j'avais bien failli les briser quelques instants plus tôt. Finalement, je me relevai complètement et m'assis à côté d'elle qui n'avait toujours pas changé de position. Cela me servirait de leçon, le yoga, ce n'était pas du tout fait pour moi ! Et je le déconseillerais à tous les boxeurs d'ailleurs ! A côté de ça, je réalisais aussi que ce n'était pas quelque chose de facile comme on pourrait le croire en voyant les autres faire: ça demandait vraiment de l'entraînement et des efforts. Tout à coup, je repris du poil de la bête et décidai de tirer profit de la situation sachant qu'elle n'était pas du tout en état de répliquer là ! Plaçant mes mains vers ses pieds, je commençai à la chatouiller doucement avant de lui dire, tout en étant prêt à la rattraper si elle s'explosait comme moi:

"Bon t'as fini de te vanter !? J'ai pas réussi à relever ton défi, ce sera quoi mon gage ? A moins que tu ne tiennes à me récompenser pour mes efforts bien sûr, je ne me plaindrais pas."

Non, je n'étais pas anéanti par mon échec. Je savais très bien que je n'y arriverais pas à la base, j'avais juste voulu voir si j'étais complètement nul ou si je m'en sortais pas trop mal. Verdict ? Je n'avais rien de cassé, j'étais donc assez content dans le fond. Mais elle ? Est-ce qu'elle était fière de son élève du moment ? Ou complètement dégoûtée ? Craignait-elle les chatouilles ou pas du tout ? Telles étaient les questions qui ne tarderaient pas à obtenir leurs réponses, et qui sait, peut-être que Kaede se changerait une nouvelle fois... mais devant moi cette fois-ci. Muahahahahahahahahahha !!!
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