Taste of Chocolate [xXx]

Mon premier cours de sciences, classe 4B. J'étais tranquillement installé sur ma chaise, côté fenêtre et je me contentais d'observer ce qui se passait dehors. Quelques oiseaux par-ci par-là, d'autres élèves qui traversaient la cour et étaient en retard. Pour ma toute première heure de cours, j'avais pris la bonne résolution d'arriver pile poil à l'heure, histoire de ne pas faire mauvaise impression dès le premier jour, quoique cela me faisait royalement chier. Ce que disait le prof, je le savais déjà et je m'ennuyais comme ça ne l'était pas permis. Sérieusement, si mes parents n'avaient pas voulu nous éloigner moi et Haku, à l'heure qu'il est je ne serais pas assis sur cette chaise dans ce pensionnat. Je n'avais jamais eu le désir de venir ici et je n'avais de compte à rendre à personne. De temps en temps, je regardais l'heure qu'indiquait ma montre, poussant un soupir en remarquant que le cours passait à la vitesse d'un escargot. Mes camarades de classe que je ne connaissais pas encore étaient concentrés sur le cours ou tout du moins, ils faisaient semblant. De nouveau, je poussais un soupir et je m'emparai de mon mp4, écoutant des chansons au hasard. Je ne m'étais pas du tout caché et peu m'importait si le prof le remarquait... Au bout de quelques minutes, j'attirai l'attention de celui-ci qui me retira mon mp4 des oreilles.

« Monsieur Hayate...n'est-ce pas ? Mon cours est si ennuyant que vous écoutez de la musique ?»
« Oui c'est cela et vous avez mis du temps à vous rendre compte que votre cours était ennuyant à mourir. En plus, j'ai un léger mal de crâne et vous entendre parler me donne des nausées. »
« Vous voulez jouer à ce petit jeu ? Très bien, vous ne reverrez pas votre mp4 de sitôt et je vous renvoie de cours ! »
« Non non, ce n'est pas vous qui allez me renvoyer mais, c'est plutôt moi qui vais me casser et... » dis-je en reprenant mon mp4 des mains du professeur. « Reprendre ce qui m'appartient. Bon, je vous laisse, je vais à l'infirmerie, je suis malade, cela devrait excuser mon comportement non ? »

Je sortis de cours en claquant violemment la porte et devant l'air blasé du professeur. Il n'y a pas à dire, je me sens revivre en agissant de la sorte ! Sauf que maintenant, je n'avais pas d'autres choix que d'aller à l'infirmerie si je ne voulais pas me retrouver chez le principal pour comportement inapproprié face à un professeur en plus de séchage de cours. Ah, qu'est-ce que ça pouvait être compliquée la vie parfois ! Je marchais dans les longs couloirs du pensionnat, ne sachant absolument pas où était l'infirmerie, j'y allai donc à l'aveuglette. A cette heure-là, il n'y avait pas un chat dans les couloirs donc je ne pouvais demander mon chemin à personne. Je continuais de déambuler dans les couloirs jusqu'à ce que je finisse par apercevoir écrit en hauteur, « Infirmerie ». Génial, j'étais au bon endroit, la seule chose que j'avais à faire c'était de pioncer mais bon, c'était toujours mieux que d'assister à un cours que je connaissais déjà. J'ouvris la porte en faisant un boucan monstre, remarquant au passage les murs bleus de l'infirmerie et les lits qui étaient séparés par un rideau. Il devait y avoir quelqu'un, puisque l'un d'eux était tiré mais c'était le dernier de mes soucis. Je me dirigeais vers l'un des lits libres, lorsque je reconnus une odeur familière, une odeur de chocolat...D'un bond, j'ouvris le rideau d'où venait la délicieuse odeur et je vis une jeune fille qui était en train de croquer une délicieuse barre chocolatée. Blasphème ! Elle mangeait sans même m'avoir invité ? Je ne fis pas plus que cela attention à elle et sans demander mon reste, d'un geste vif je m'emparai de la barre chocolatée qu'elle tenait et croqua à pleine dent. Je pris la parole la bouche pleine, sans aucune gêne.

« Décholé...chans rancune... » Dis-je en me délectant de la barre chocolatée.

Apparemment, la jeune fille à qui j'avais piqué la barre chocolatée ne semblait pas avoir bien compris ce qui lui arrivait et elle avait mis un certain temps avant de réagir, c'étaient probablement ses neurones qui avaient eu du mal à se connecter ou plutôt à réaliser ce qui se passait. J'avais été si rapide que cela ? A moins que la nana en face de moi soit complètement à l'ouest ! Bon...peut-être...pour ce qui était des sucreries j'étais très souvent à l'affut et en plus de cela, j'avais un bon odorat pour les repérer. La gourmandise est un vilain défaut ? Pour ma part, je ne trouve pas et cela n'a jamais fait de mal à personne de manger quelques sucreries.Bref, peu importe; je dévorais la barre chocolatée tout en jetant un rapide coup d'oeil à cette demoiselle. Je vis un petit sourire se dessiner sur ses lèvres pulpeuses et j'avais la nette impression qu'elle me dévorait des yeux. J'étais si sexy que cela en mangeant une barre chocolatée ? En tout cas, peu après j'entendis le son de sa voix féminine et, l'initiative que j'avais prise en lui prenant ce qui lui appartenait avait l'air de l'avoir amusé. Elle avait eu une très bonne réaction, d'autres filles à sa place se seraient énervées, d'autres encore auraient était apeurées mais, son comportement était différent. Je ne lui répondis pas immédiatement, beaucoup trop concentré sur la barre que je tenais entre les mains, jusqu'à ce qu'elle se saisît de son sac et en fit sortir des gâteaux ainsi que des sucreries. Waw ! C'était le paradis dans son sac ! Mis à part les cahiers qui n'avaient aucun intérêt, le reste était très alléchant...Elle me proposait de me servir, je n'allais pas refuser sa proposition ! D'un geste vif et sans la moindre hésitation je pris une autre barre, ouvrant celle-ci et ommençant à en manger un morceau. Je m'arrêta quelques minutes de grignoter, devant répondre à celle qui m'avait fourni des sucreries gratuitement puisque cela faisait déjà deux fois qu'elle parlait et je n'avais toujours rien dit.

« Tant mieux si tu m'aimes bien mais, si ça avait été le contraire, je m'en serais foutu aussi ! » Dis-je très naturellement. « C'est exact, je suis arrivé au pensionnat il y a quelques jours. Et toi, ça fait longtemps que t'es à Keimoo ?»

Je croquais pour la énième fois dans la barre, remarquant au passage que la jeune fille s'était levée du lit, se mettant juste à côté de moi. Qu'est-ce qu'elle me voulait ? Est-ce que j'avais quelque chose sur le visage ? J'eus très vite la réponse à ma question, elle se mit sur la pointe des pieds et posa ses deux mains sur chacune de mes épaules, approcha ses lèvres près de mon oreille et me chuchota d'une voix suave qu'elle serait prête à me fournir des sucreries n'importe quand. Un instant, je faillis dire « Oh ! Génial ! Si tu le proposes si gentiment, je ne vois pas pourquoi je refuserais ! ». Cependant, je me mordis la lèvre inférieure avant de répondre quoi que ce soit. Nul doute que derrière cette offre tentante, se cachait quelque chose de louche. J'étais un inconnu pour elle, je lui piquais sans gêne ses affaires et elle comptait me fournir sans rien me demander en échange ? Pas de bol pour elle, je n'étais pas du genre à me faire avoir aussi facilement. J'avais beau aimer les friandises et être un sacré glouton, je ne la laisserais pas me manipuler et puis, son petit sourire sensuel ne me laissait présager rien de bon. Non en fait, tout dans son attitude me semblait étrange...Elle n'avait pourtant pas l'air antipathique mais, il valait mieux que je me méfie des femmes. Sous leur visage d'ange, pouvait se cacher une personne diabolique; je préférais être aux aguets et garder une certaine distance, tout du moins pour le moment jusqu'à ce que j'en sache davantage sur elle et ses intentions. Je m'approchais d'elle, chuchotant d'une voix charmante.

« Ce que tu me proposes est très affriolant mais...tu me caches quelque chose pas vrai, petite chipie ? »

Face à elle, je la regardai droit dans les yeux, un petit sourire en coin sur les lèvres. Je me demandais ce que pourrait bien être sa réaction, espérant que cela réussirait à m'amuser suffisamment. En tout cas, cette rencontre promettait d'être intéressante...

Elle attendait très calmement et son sourire ne s'estompait pas, preuve qu'elle était satisfaite et plutôt intéressée par mon cas. C'est vrai que j'étais quelqu'un d'intriguant et de difficile à cerner sur certains points. Durant quelques minutes, je plongeais mon regard dans le sien, ses yeux donnaient l'impression qu'elle pouvait engloutir n'importe qui si elle le désirait...Oui, sauf que moi je n'étais pas n'importe qui. La demoiselle avait l'air d'avoir plus d'un tour dans son sac et semblait prête à tout pour obtenir ce qu'elle voulait. Malheureusement pour elle, cela ne marchait pas aussi facilement dans la vie. On n'acquérissait pas tout ce que l'on convoitait d'un claquement de doigt ! Lorsque je lui ai demandé si cela faisait longtemps qu'elle était à Keimoo elle aussi, elle se perdit dans ses pensées. Apparemment, j'avais dit quelque chose qui avait l'air de lui avoir fait comprendre je ne sais quoi. Peut-être était-elle connue pour une raison ou pour une autre dans l'établissement. Si c'était le cas, qui était-elle exactement ? A vrai dire, je m'en fichais un peu cela ne changerait rien pour moi qu'elle soit populaire ou autre chose du genre. Quelle que soit la réputation qu'elle avait au sein de l'académie Keimoo, ce n'était pas mon problème. Après quelques minutes de silence, elle en venait enfin droit au but ! Elle prenait un ton malicieux, faisant comme si elle ne me cachait rien et qu'elle n'avait pas d'idées derrière la tête mais, je savais parfaitement qu'il en était tout autre. Elle me demandait de jouer les espions pour elle et de l'aider dans des coups foireux, en gros c'était cela. Mettre nos talents en commun ? J'étais plutôt du genre à la jouer perso mais, il fut un temps où j'agissais en groupe. Pourquoi pas ? Cela pouvait être très intéressant et j'aurai le privilège de me servir d'elle ou plutôt nous nous servirions mutuellement l'un de l'autre. Entre nous, la relation serait complexe et cela me plaisait beaucoup puisque ça permettait de donner un certain « piment ». Je n'aurai jamais pu me douter que je rencontrerai une personne comme elle à Keimoo. Certes, pour un rebelle comme moi, emmerder les autres d'une manière plus ou moins subtile pour l'aider, ne me poserait aucun problème.

« Oh que oui, je le crois ! Tu es une sacrée chipie mais, cela ne me déplaît pas. J'accepte ta proposition mais, à une condition. On ne peut pas forcer l'autre à accomplir une quelconque tâche s' il n'en a pas envie. Ah...et autre chose...Tu me fourniras gratuitement en sucreries !» Dis-je avec un petit sourire. « Enfin, quoi qu'il en soit je pense que former un front commun tous les deux, peut s'avérer très bénéfique ! Et...entre nous je pense qu'il vaut mieux t'avoir dans le camp des amis que celui des ennemis.» Ajoutai-je sur un ton amusé.

Je remarquais la manière dont elle bougeait, c'était très...sexy ! Une chose était sûre, c'était une façon pour elle de me montrer qu'elle m'invitait. Intéressant ! On serait à la fois complice et on coucherait ensemble pour notre propre plaisir, cela allait s'avérer très alléchant. Je la vis mordiller ses lèvres pulpeuses que j'avais énormément envie d'embrasser, je me léchai les lèvres de manière séduisante tout en la contemplant. Elle était encore debout devant moi et j'avais très envie d'elle...Ses mots me firent sortir de mes pensées.

« Non, ce n'est pas trop me demander ! Le rebelle comme tu le dis, s'appelle Akito Hayate petite coquine ! » Dis-je avec un sourire pervers sur les lèvres.

Peu après, elle s'allongea sur le lit, ses mouvements étaient provocants et je sentais le désir monter en moi de plus en plus. Les friandises étaient non loin d'elle, me donnant encore plus envie de la croquer. Ses longs cheveux bruns, son corps...tout m'attiraient ! Elle m'excitait de plus en plus, je pus voir une partie de ses sous-vêtements, ils étaient blancs. Elle ne semblait pas y prêter plus d'attention que cela, elle devait sans doute avoir une certaine expérience et elle avait l'air d'avoir l'habitude de se faire désirer par les hommes. Le nœud situé par-dessus sa chemise était desserré et j'avais une très belle vue sur son magnifique décolleté. Une fois de plus, je me léchai les lèvres et je m'avançai vers le lit, me plaçant au-dessus d'elle et je lui susurais quelques mots dans l'oreille.

« Puis-je avoir un nom à mettre sur ce visage angélique ? »

Sans demander mon reste, je m'emparai fougueusement de ses lèvres tout en enlevant sa chemise, la jetant sur le sol. Je fis de même avec son soutien-gorge que je dégrafai, me permettant de voir sa poitrine très bien formée. Mes doigts effleuraient la peau de la jeune fille, je suçota l'un de ses tétons, le sentant durcir et je titillais l'autre de mes doigts. J'allai la faire gémir de plaisir, peu importe le temps que notre ébat durerait...