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 Undisclosed Desires (pv Yuno)

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Elena Perez
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Elena Perez


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MessageSujet: Undisclosed Desires (pv Yuno)   Undisclosed Desires (pv Yuno) EmptyMar 17 Avr 2012 - 2:04


    Undisclosed Desires (pv Yuno) Tumblr10

    Je dis au revoir a Ashley, prit mon manteau et sortit du bar. Je regardai l'heure sur ma montre. 17h30. Qu'allais-je faire avant ce soir ? Je ne sais. Peut-être faire un tour au nouveau centre commercial m'acheter de nouveaux vêtements ? Ou bien faire un tour à la bibliothèque ? Je verrais une fois que j'aurais changé ma tenue professionnelle pour quelque chose de plus personnel. Sur la route menant à mon appartement, je rencontrai quelques collègues du bar qui étaient étonnés de ne pas me voir travailler. Je leurs dit avec un sourire que j'avais pris un jour de congé. Ils repartirent sans rien me demander plus en détail là-dessus. Une fois les cinq étages montés et la porte ouverte, je m'assis sur le canapé rapiécé au centre de la pièce et ferma les yeux un moment. J'étais fatigué. Et c'était de plus en plus souvent. Je me couche de plus en plus tard. Sachant que j'ai besoin d'au moins une bonne dizaine d'heures de sommeil. Mes sorties le week-end sont souvent dues à cela. Peut-être en faire une ce soir. Non. Il faut que je réduise le nombre de sorties en villes et surtout au quartier Bougu. Je n'ai encore jamais été dans les autres quartiers. Pourquoi ne pas aller au parc pour me changer les idées et être au calme. Il y a deux parcs dans la ville. Un a Bougu ; un parc mal fréquenté par les prostituées de la basse, des drogués, sdf et quelques alcooliques. Le deuxième se trouve dans le quartier Hiryuu. Je n'y suis encore jamais allé mais j'ai pu remarquer qu'il s'agissait d'un parc traditionnellement japonais de part quelques photographies dans le journal de la ville que j'ai pu voir. Pourquoi ne pas y faire un tour. Je me change, troquant mon tailleur noir de serveuse pour une simple robe blanche. Des ballerines simples et sans talons aux pieds. Je n'attache pas mes cheveux. Je prends mon sac posé sur une chaise et range à l'intérieur un carnet à dessin, un crayon à papier et une gomme. Cela fait quelques temps voir années que je n'ai pas repris le dessin. J'espère ne pas avoir perdu la main. Je pars donc pour le parc, fermant la porte à clef. Comme c'est la première fois que je vais dans ce quartier (ma vie se résumant simplement au quartier Bougu), j'aborde quelques passants sur ma route. Ceux-ci me disent avec précision comme un vrai guide où se trouve le parc. Je les remercie et reprend ma route. Je remarque que le quartier Hiryuu n'est pas aussi loin que ça de Bougu. Il faudrait que j'y aille plus souvent maintenant que je sais comment y aller. Les rues sont plus accueillantes dans ce quartier. Il y a des banderoles accrochées un peu partout, preuves de la dernière fête festive d'il y a quelques jours. Les arbres sur le chemin sont en fleurs (ce qui n'est pas le cas pour le quartier Bougu, les arbres étant aussi dénudés qu'était le caractère exécrable des habitants du quartier). Ce quartier-ci respirait la joie de vivre. Intéressé par les lieux, j'ai bien failli dépasser le parc. Les arbres d'un grand cerisier, en fleurs sortent des barrières. Je m'arrête un instant, observant les rayons du soleil qui traversent les fleurs roses pâles. Cela ferait une très jolie photo, je remarque. Je redresse la sangle de mon sac sur mon épaule et pousse le grillage. Devant moi, il y a une allée s'étendant à perte de vue jusqu'à n'en plus finir. Je pense que plus loin dans le parc il devrait y avoir un petit lac. Je me demande s'il y a un marchand vendant des desserts du pays. Sur le côté de la petite allée se trouve de bancs en bois. Je m'assoie sur l'un d'entre eux, pas trop prêt de l'entrée et pose mes affaires. Un petit air frais fait frémissé les fleurs dans les arbres. Il ne fait pas froid. Je lève les yeux, tend ma main vers une des branches de l'arbre qui se trouve au-dessus de moi et arrache quelques fleurs. C'est bien la première fois que j'en vois d'aussi prêt. Je n'en avais jamais touché avant. J'ai envie de dessiner ces fleurs mais je sais que mon dessin ne sera pas réaliste, il manquera les couleurs. Je commence par une esquisse rapide puis, je rends mes traits plus précis. Je fonce les parties plus foncées et appuie faiblement pour les parties plus claires. Cela commence à prendre forme. Je suis assez fière de mon résultat. J'ai toujours su dessiner les objets. Mais je n'ai encore jamais essayé les portraits. Je cherche d'un regard une personne qui ferait l'affaire. Un homme là-bas, de profil. Je commence à dessiner par quelques traits rapides et sans tracés le paysage. Un cerisier que je ne donne pas de relief. Quelques feuilles roses tombant en tourbillon. Je ne regarde pas l'homme, laissant mon imagination faire le travail. L'homme est habillé d'un kimono, aux broderies que je peine à dessiner. Mais j'y arrive avec un peu de volonté. Dans ses mains, une épée à la lame levée, prête à couper en deux toutes choses se trouvant sur son chemin, ici, les feuilles. Il a les yeux fermés, concentré. Reposé. Je reprends quelques traits pour les affiner. Je n'ai pas remarqué que l'homme se trouve en face de moi, étant trop occuper à peaufiner mon dessin.



    Spoiler:
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MessageSujet: Re: Undisclosed Desires (pv Yuno)   Undisclosed Desires (pv Yuno) EmptyMar 5 Juin 2012 - 22:42


Levé tôt, évitant tout contact avec mon collocataire, je suis allé me promener. A peine 5h. Suis-je fou ? Peut-être un peu spécial, surement. Il fait frai. Le temps qu'il fait me rappelle ce jour... nous étions partis très tôt le matin avec Ilyu, ayant chapardés l'épée de papa. Parcourant les bois, nous sentant forts, rien ne pouvait nous arrêter, jeunes et insouciants la matinée entière nous avait bercée, et entrainée. Il avait plus d'aisance que moi pour ce qui était du combat, maniement d'armes et aptitudes physiques, et moi, plus de facilités avec le contact humain. Je l'admirais, c'était mon frère, et je l'aimais, peut-être même pas comme toute personne aime un membre de sa famille d'ailleurs, à l'époque, je trouvais ça étrange, aujourd'hui, je n'ai pas envie de me poser la question. Je me rappelle, il me disait:

-Allez regarde ! C'est facile tu fais comme ça !

Et il tournait et virevoltait dans tous les sens, la lame suivant des courbes parfaites, se précipitant finalement sur sa cible que sa danse, si belle et majestueuse, m'avais fait oublier.

-Je vais essayer.

Et avec la hargne et la détermination la plus grande, ma concentration poussée au maximum, je n'arrivais qu'à bouger de manière saccadée, et bien que le fer jamais ne ratait la cible, je n'avais pas dansé, une seule seconde. Je n'étais pas jaloux, le moins du monde, non, je l'admirais, il était beau.

Aujourd'hui en quête de la beauté dans l'acte, je ne me bat pas comme le moi d'il y a 6 ans, mais comme lui, il me l'a transmis depuis qu'il n'est plus là. Chercheur d'osmose totale, fouilleur du passé, réincarné de fraternité. J'ai l'impression qu'il vit à travers l'outil que j'ai dans les mains. Ilyu frère sans égal. Il guide mon corps et fait bouger mes pieds. Il ferme mes yeux et me met en confiance. Pas une fois je ne réfléchis, parfois même, j'en viens à oublier où je suis. Mais telle est la magie qui me meus à chaque entrainement, je n'ai plus qu'à me laisser pénétrer par sa conscience, que j'imagine créer de toute pièce sans aucuns doutes. Jeunes, nous étions persuadés lui et moi, qu'un jour la guerre serait déclarée, et que nous nous battrions comme de fiers soldats, pour qui la vie a moins d'importance que l'honneur . Aujourd'hui? J'y penses encore, mais au passé, et me bat pour faire survivre ce sentiment de puissance, cette impression de dualité.

Bien entendu, avec les années, je sais que jamais ce ne sera "identique", mais je ne désespère pas de retrouver tout cela, un jour. Aujourd'hui, est un jour comme les autres, levé tôt, déjeuné, douché, enthousiaste je ne sais, sans humeur mes pas me guident vers ce parc, encore inconnu. Il est beau.
Les cerisiers fleur me rappellent tant de souvenirs, et à la fois, j'ai comme cette impression qu'ils me disent d'avancer, et de ne plus me soucier du passé. Ils me disent, à travers une multitude de signes que moi seul verrai :
-Enfui toi ! ;
"C'est à moi que l'on parle ?" pensais-je intérieurement, n'acceptant pas le défi.
-N'ai pas peur de moi, et construit ton avenir ! ; Laisse toi bercer par le soleil et le futur. ; Oublie tout ce qui faisait votre devenir ; Vis ta vie, soulage ton cœur devenu si dur. ; Laisse toi envahir, et efface tes souvenirs ; Accepte ton passé, ton futur, ton présent ; Promet moi... ne plus jamais te laisser faiblir ; Deviens ce rêve que tu avais alors enfant ; Profite du nouveau monde, garde le sourire...

Toute la journée, ces paroles qui résonaient dans ma tête, avec une voix, qui auraient put être celle qu'aurait put être celle d'Ilyu, m'ont poussé à ne pas m'arrêter, je n'avais pas mangé, ni le matin, ni le midi... le soir tombait bientôt, et mes gestes devenaient plus souple, ma lame faisait enfin partie intégrante de mon corps, tel un membre que j'avais toujours eu l'habitude de manier, j'étais si fier ! Comment expliquer ce sentiment ? C'était comme si j'avais réappris à marcher, après presque 6 ans d'invalidité, en une seule journée, dans ce parc.

Je dansais, enfin.

Les gens passaient, et je ne me souciais nullement d'eux, n'arrivant même pas à imaginer de quelle couleur pouvait être leurs vêtements. Homme ou femme ? Combien au cours de toute cette journée avaient pu m'observer ? C'est étrange, plus j'y penses, et plus j'y fait attention. A peine avais-je réalisé que je marchait, de nouveau, que ma tête retomba sur mes épaules, le monde réapparaissait, petit à petit: Une fleur qui j'avais vu le matin avait éclos, elle était bleue. A cinq mètres de moi, tronait un arbre, majestueux, les pétales de ses fleurs commencaient à me tomber dessus, comme pour me réveiller. Comment avais-je pu ne pas le voir durant tout ce temps ? Un banc, les gens, une page blanche qui s'assombrit à veu d'oeil.
Le chemin traversant tout le parc s'assombrissait en même temps que mes yeux découvrait la scène dont j'avais été l'unique acteur de ma journée, et de nouveau, un bruit de papier. Une enfant, blonde, peut-être huit ans ? Sans doute moins, court dans tous les sens, sans rien dire. Agitée ? Je n'en ai que faire, je suis de nouveau de ce monde, et je le trouve beau, avec ce bruit de papier.



Yuno se calmait. Son esprit déposait les armes, et il observait ce qui l'entourait. Il vit uen jeunne femme, assise, en train de dessiner, et se rendit compte que c'était d'elle que s'échappait ce bruit, quasi inaudible. Bien que ce fut l'un des sons les plus sourds et imperceptible de tout le parc, c'était le premier qui avait alerté ses sens, pourquoi un bruit de papier? Pourquoi dans ce parc ? Ce n'était peut-être qu'un signe, lui rappelant que le lendemain, les cours allaient reprendre, et qu'il était plus que temps de se pencher sur un cahier pour réviser.
Elle le regardait, il la dévisagea. Elle était belle. Pas, belle, comme on pourrait le croire, pas, sortie d'un rêve, ni idyllique, une jeune femme, simple... il l'imaginait aisément, dans ses problèmes, ses misères quotidiennes, ses rires mais aussi ses plus grandes peines. Abaissant la garde, le bout de sa lame toucha le sol.

Peut-être le dessinait-elle lui ? Ou l'arbre derrière, la petite fille qui courait ?

--Je peux vous aider?


Sa question - d'un ton calme; paisible; très loin de paraître offusqué par le sentiment d'avoir peut-être été observé depuis un certain temps déjà, voire un temps certain - était sincère.

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MessageSujet: Re: Undisclosed Desires (pv Yuno)   Undisclosed Desires (pv Yuno) EmptyMer 1 Aoû 2012 - 1:42

    - Je peux vous aider ?

    Je lève les yeux de mon carnet à dessins. Devant moi se tenait un jeune homme aux courts cheveux bruns et aux yeux bleus. M'aider ? A quoi faire ? Je regarde rapidement l'épée que celui-ci tien en main, la lame baissée, puis reprend mon attention sur celui-ci. Mon imagination me montre une scène dans mon esprit : celle d'un samouraï, noble, de la haute. Venant en aide à une personne du peuple. Le peuple. Faisant partit de la basse société. Je me vois, habillée d'un kimono de soie, mes cheveux retenus en une coiffure compliquée, du rouge sur mes lèvres. Mon visage est saupoudré de blanc. Une geisha. Le jeune homme devant moi penserait peut-être que mon regard est dans le vague. Je souris, secoue la tête puis répond :

    -Non, merci.

    Je reporte alors mon attention sur mon carnet. Je dessine un nouveau dessin. La scène qui me venait à l'esprit. En vingt minutes voir moins, mon dessin est terminé. En fond, le mont Fugi. Une fois le dessin terminé, je ramenai mes genoux contre moi puis me poussait pour lui faire de la place.

    -Vous désirez peut être vous asseoir ? Désolé de prendre autant de place.

    Dis-je avec un sourire. Je portai mon attention sur son épée. Curieuse de nature, un peu trop, je repris :

    -Où avez-vous apprit à manier cette épée de la sorte ? Auriez-vous, loin dans votre arbre généalogique un quelconque samouraï ?

    Oui, on peut remarquer que cette scène est bien ancrée dans mon esprit. Alors que j'attendais sa réponse, j'entendis au loin, un bruit. Des enfants courants vers ledit bruit. Je les suivit du regard. Ceux-ci se dirigeaient vers un marchand de glace ambulant. Je souris, en m'imaginant enfant, demandant une glace à mes parents. Si ceux-ci refusaient, je commençais alors à bouder comme la gamine que j'étais à l'époque. Mes yeux brillèrent puis je me levais sans prévenir, laissant tomber mon carnet sur le banc, sans faire attention. Je me mit aussitôt à courir vers le marchand de glace. Oui j'étais un peu gamine quelques fois. Je mit mes mains dans mon dos et regardait le choix qui s'offrait à moi. Le gérant, un vieil homme me vit et me dit ;

    -Elena ! Qu'est ce que tu deviens ma belle ?

    Je lui sourit. Il me connaissait et moi aussi. Ce n'était pas la première fois que je prenais une glace à son « stand ».

    -Bien bien, comme tu peux le voir.

    Il ne sait rien de ma vie. Rien de ma vie d'avant. Il me connaissait seulement comme sa. Comme une cliente régulière. Celui-ci m'ébouriffe les cheveux.

    -Alors, au niveau « amour » comment ça se passe ?

    Je ne répondit rien, baissant les yeux.

    -Peut-on parler d'autre chose ?

    Celui-ci fit une petite moue gênée puis reprit :

    -Ah désolé ma belle. Sa marche pas très fort hein ?

    J'ochai la tête. Je ne voulais pas l'inquiéter. Je changeai aussitôt de sujet.

    -Alors qu'est ce que tu as de beau à me conseiller ?

    Je penchais ma tête pour voir à l'intérieur. Le vieil homme fit mine de me pousser en arrière.

    - Hého ! C'est pas parce que tu es une cliente régulière que tu peux te gêner ! Tu attends comme tout le monde ! Alors je peux te conseiller : glace maison vanille chocolat avec crème chantilly et copeaux de chocolats...

    Je fis une petite moue.

    -Hum...nan. Un peu trop pour moi.

    Celui-ci éclata de rire puis reprit :

    -Café...
    -Je déteste le café !
    -Fraise...
    - Je ne suis pas fan. N'aurais-tu pas quelque chose de plus doux ? Une crêpe par exemple. J'adore les crêpes, dis-je en sautillant sur place comme une gamine.

    L'homme sourit.

    - Il fallait le dire plus tôt.

    A ces mots, il disparut dans son « stand ». Il revint peu après avec une crêpe enroulée dans une serviette blanche. A la crème fouettée et au nutella comme j'aimais. Alors que j'allais payer, j'entendis des pleurs en dessous de moi. Je baissais la tête et vit une petite fille de 2 ans, aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus. On aurait dit moi étant enfant. Je me penchai vers celle-ci et lui dit :

    - Qu'est ce qui t’arrive ?

    Celle-ci sèche ses larmes et lève les yeux vers moi. Elle ouvre la bouche, les yeux écarquillés. Inquiète, je réponds :

    - Quoi ?

    Celle-ci sourit puis m'agrippe les cheveux.

    - T'es belle Madame.

    J'éclate de rire, la faisait reculer, une tête comme si celle-ci avait peur.

    - Madame ? Je ne suis pas encore mariée. Mademoiselle conviendrait mieux. Mais dis moi : Pourquoi pleurais-tu ?

    Celle-ci porte un doigt à sa bouche.

    - Je...je voulais une glace mais maman ne veut pas me l'acheter.

    Je souris.

    - Quel parfum ?
    - Vanille, j'adore Vanille.

    Je lui ébouriffe les cheveux puis demandait au vieil homme de me tenir la crêpe en attendant de payer la glace pour la petite fille. Je payais la crêpe en même temps. Une fois ceci fait, je me penchai vers elle en lui tendant la glace.

    -Tien c'est pour toi.

    Celle-ci la prend, gênée.

    - Merci Madame.

    J'entendis alors sa mère l’appeler. Elena. Le même prénom que le mien. Je me tourne vers la voix. A quelques mètres, une femme aux longs cheveux noirs et aux yeux sombres. Elle ressemblait comme deux gouttes d’eaux à ma mère. Ma mère qui nous a quittés si jeune, emportée par la maladie. Pauvre femme. Paix en son âme. Je marchai un moment avec la jeune fille, en direction  de sa mère, celle-ci lui prit la main, et reprit son chemin sans un regard pour ma personne. Je fis quelques pas, puis posait ma main sur  son épaule.

    Mère ?

    La jeune femme se retourna et fronça les sourcils.

    -Votre mère ? Non, je ne suis pas votre mère, vous faites erreur.

    Une fois ceci dit, elle pesta puis reprit son chemin. Elle ressemblait tellement à mère…Je baissais mon visage, des larmes coulant sur mon visage. Des pétales de cerisiers me tombèrent sur la tête. Je levais la tête, voyant des milliers de pétales, tomber de l’arbre. Je me dirigeai ensuite vers le banc où se tenait le jeune homme. Je m’assois sur le banc puis observa ma gourmandise. Je n’avais plus faim. Je n’avais pas faim. Pourquoi avais-je pris quelque chose à manger. Je n’allais pas le manger. Ca me dégoutait un peu. Je me levais puis me dirigea vers la poubelle à côté. Je poussais un soupir puis jetait la crêpe. Une fois ceci fait je repris ma place sur le banc en prenant au passage le carnet qui était posé sur celui-ci, en espérant au passage que le jeune homme n’ait pas regardé à l’intérieur, puis le gardait près de moi.
     
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