MiSs NoN arrive!! [TERMINER]

Invité

Voyage.

Anaïs avait fait un très long voyage, d'abord en avion elle ne saurait pas dire combien d'heure, car, la plupart du temps elle a dormir avec sa musique, elle ne voyait qu'une chose, arrivé à bon port pour ensuite être tranquille, car, le voyage commençait déjà à l'énerver et elle s'en lassait assez vite, les chansons tournaient en boucle dans ses oreilles, elle avait amené deux livres avec elle, mais, c'est deux livres là avaient été lus si rapidement que le voyage lui paraissait encore très long. Tout en soupirant, n'ayant personne pour parler et l'occuper, voilà un voyage qu'elle ne fera pas de sitôt!! Une fois arrivée elle prit le bateau, oui c'est bizarre, mais, vu qu'elle l'est déjà c'est normal, une fois arrivée presque à bon port. Une fois arrivé dans une ville qu'elle ne connaissait pas, elle se débrouilla pour trouver la ville ou se situait son académie, c'est ainsi que son voyage continuait, tirant une valise et portant un grand sac de sport. Cette fois avec les trains et les bus, elle était enfin arrivée, merci le taxi aussi.

L'académie

Voilà, elle était devant le portail, elle regarde sa montre qu'elle venait de mettre à l'heure du Japon, elle était arrivée vers la fin de la journée, ce qui voulait dire que les cours étaient finis, les élèves devaient faire des choses de club, rentré enfin n'importe quoi! Sauf s’ils sont en vacances pour le moment, pour ça Anaïs ne s'était pas réellement renseigner, au pire elle demanderait à quelqu'un. C'est ainsi qu'elle passe les portes du portail pour se diriger vers un bâtiment qu'elle voyait au loin, c'est ainsi quand tirant toujours sa valise et portant son sac sur une de ses épaules elle marche, elle était de mauvais humeur dû au long trajet qu'elle avait eut, elle était exténuée d'avoir cherché, traverser, retrouver, faire demi tour et ainsi de suite, ça l'avait réellement épuisée, quand elle est fatiguée elle est de mauvaise humeur.

Une fois arrivée devant le bâtiment, elle su directement ce que s'était le hall, après tout c'est toujours comme ça dans les écoles non? D'abord, le hall puis ce serait sûrement les dortoirs et d'autres, enfin elle ne savait pas trop à quoi ressemblait une école ici, sûrement à toutes les autres non? C'est ainsi qu'elle pousse sur la porte pour l'ouvrir et effectivement elle avait vu juste, c'était le hall, la porte claque derrière elle, elle ne se retourna même pas! Elle lâcha son sac et sa valise et s'étira d'un coup d'ailleurs son dos craqua, ça faisait du bien rester trop longtemps assis il y a de quoi être recourbé sur soi-même.

Elle prit à nouveau sa valise et son sac puis se dirigea vers un panneaux d'affichage elle lit une annonce que le directeur fit, c'était vachement long son truc, à peine avoir lu le quart de ce qu'il faisait écrit l’ennuyait atrocement, elle souffla et soupira, d'ailleurs elle stoppa de lire, s'était d'un ennuie mortel, elle regarda quelques secondes ailleurs, ok elle a compris c'est désert ici... C'est ainsi qu'elle se mit à nouveau à lire le panneaux d'affiche, peut-être qu'elle trouvera ce qu'elle cherche.

Invité

La Corvée
d’un Populaire

C’est d’un air dépité que Noahki a reniflé, en dépliant une feuille où sont recensés les noms à la suite les uns des autres : Rin CHIBA, Miko NAYUKI, Anaïs LEROY. Des noms d’inconnus au bataillon, ceux des nouveaux arrivants. En quel honneur un populaire se souciait des newbies de l’académie, en voilà une bonne question, une question qui passe davantage pour une contrainte lorsqu’il s’agit de s’occuper d’autrui plutôt que soi-même et surtout lorsqu’il s’agit... d’une punition.

Puni.
Puni, pour avoir grillé ses trois jokers, puni pour ne pas avoir respecté le couvre feu imposé par l’établissement. Saleté de concierge... Du coup, sa tâche pour les quinze prochains jours consistaient à accueillir les nouveaux pour leur montrer l’école, afin de faciliter leur intégration. Une aubaine, de ne pas avoir à se retrouver à un travail plus ingrat... pour un fils à papa comme Saigara. Et encore, fallait-il qu’il mène sa mission à bien pour calmer les foudres d’Elise Sûe, la concierge. Chose qui au passant, avait passablement foiré pour les deux premiers de la liste, puisque Noahki avait préféré sa petite soirée entre populaires que l’accueil de ces deux nouveaux. Un choix qui lui a fait remonter ses bretelles et bref, qu’on se passe des détails. Autant dire qu’il n’est pas au bout de ses peines !

-On se rejoint au club, Saigara !

C’est après un rapide diner avec ses aînés, que Noahki a regardé son groupe partir avec regret et s’est débarrassé de ses autres satellites qui comme à l’ordinaire, sont habitués à lui graviter autour. Des éléments vitaux pour le bien-être de Noahki, qui a toujours grandi entouré de la sorte. Et difficile pour quelqu’un comme lui, de s’imaginer ne serait que quelques instants, seul. Pour autant, le voilà qu’il l’est à présent, dans cet instant de solitude, à arpenter les couloirs à une heure où les cours en salle et en amphi, sont terminés depuis quelques instants, lui, sans ses acolytes de tous les jours. Inquiet, Noahki a daigné jeter un coup d’œil à droite, puis à gauche, avant de s'engouffrer dans le prochain tournant de couloirs, la liste en main. Et patiemment, il attendra dans le hall, attendant une tête perdue arriver dans les parages.

20:00 : C’est moi Noah’, c’est moi le Roi...

*Anais Leroy...*
Un prénom bien occidental, pour ne pas dire imprononçable en bon japonais. Noahki a froncé les sourcils, avant de s’assoir sur une chaise traînant par là et de poser tranquillement tête contre le mur. Roupillon ou pas, cette académie, c’est comme chez lui : Lycée comme Université, Noahki est le roi partout où il décide de poser ses pieds. Et ce n’est que pour échapper à une prolongation de sa punition qu’il s’est pointé une poignée de minute en avance... pour filer ensuite droit à son club.

A un moment, est arrivé quelqu’un ; pas la peine de regarder trois fois la photo d’identité qui accompagne la fiche d’Anaïs, -dont on a prit la peine de griser toutes les autres mentions qu’un étudiant n’a pas à savoir. Une blonde ! Une vrai blonde, ne peut s’empêcher de noter Noahki, qui va déjà à sa rencontre, les feuilles enroulées dans sa mains. Pas de doute, il s’agit bien d’Anaïs Leroy.

-Hey toi ! a-t-il hélé, lui posant une main sur l’épaule, alors qu’elle est encore concentrée sur les panneaux d’affichage. -Anaïs ?

–Noahki, Noahki Saigara. Je suis chargé de te montrer les lieux pour ton premier jour, a-t-il fait, en brandissant ses fiches de nouveaux.

D’un oeil rapide, le populaire a également fait le bilan des affaires de la jeune fille. Plus vite il irait, plus vite il irait jouer... Sans réaliser que son hôte pouvait toujours quémander des requêtes supplémentaires, qui ne feraient que le retarder à sa session sportive.

-Je te prends ton sac ? a proposé le jeune homme.

Populaire peut-être, mais ce n’est pas pour autant qu’il en oublie les bonnes manières enseignées depuis sa tendre enfance.

-Bienvenue au fait. Tu as fais long voyage ?

Invité

Elle était arrivée certainement après les cours, voir même après les activités de club, en fait elle n'en savait trop rien, sa montre n'était pas encore réglée sur l'heure du pays et franchement elle avait mieux à faire que de regarder le ciel toutes les cinq minutes pour voir quelle heure surtout qu'elle ne saurait pas lire l'heure par rapport au soleil. Ben oui elle ne va pas apprendre des choses bien inutiles dans la vie. Elle avait eu beau lire le petit mot du proviseur, pour elle s'était presque du chinois, enfin non japonais! Ah sans blague elle se doute, mais, elle avait encore du mal à lire tout correctement, elle se trompait beaucoup puis on l'avait tellement bourré le crâne avant de venir ici, c'était à peine si elle se souvenait de quoi que ce soit qu'elle avait appris de ses cours, toute manière comme on dit chez elle, autant vivre dans le pays pour bien le parler et même lire ainsi qu'écrire n'est-ce pas!! Bah là elle est en plein milieu du pays dans une école quasiment déserte et où elle avait beau lire quelque chose c'était à peine si ça la renseignait sur ce qu'elle voulait savoir...

Moh!! Ça la mettait encore plus de mauvaise humeur, elle en avait assez, elle était prête à reprendre ses bagages et à chercher dans toute l'école pour trouver elle-même, toute manière ça ne devait pas être compliqué, trouver un bureau d'accueil, demander les renseignements et voilà elle sera tranquille et pourra en fait se reposer, de son long voyage interminable pour elle. Dès qu'elle était décidée elle allait le faire, qu'elle sent quelque chose sur son épaule et entendit quelqu'un parlé, elle se tourna d'un coup vers cette personne, elle ne fit rien et laissa son visage neutre en le regardant, oui c'était bien elle Anaïs, comment se fait-il qu'il connaisse son nom, elle était restée là sur place, elle n'avait même pas eu le temps de placer une phrase que celui-ci la bombardait, elle attendait qu'il termine, bien que si ça prenait trop de temps elle allait vite déguerpir vite fait bien fait c'est clair et net. Elle regarda ses fiches à génial on lui a coller un chaperon, non met c'est plus une petite fille non plus... Elle entame donc les réponses qu'il lui avait posé, n'ayant pas trop le choix.

"Heu enchanté..." Elle le regarde attentivement, non vraiment elle n'avait pas envie d'avoir un chaperon. "Ainsi donc tu vas être mon chaperon pour mon premier jour. Je suis étonnée je ne savais pas qu'il faisait ça aux écoles ici."

*Génial j'en suis tellement ravie que ça m'ennuie déjà. *Pensait-elle, bien qu'elle aurait dit tout haut, mais, elle ne voulait pas vexé le garçon... Hum comment il s'appelait encore lui... Ah! Oui! Noahki.

"Non, c'est bon je les porte bien moi-même."Elle n'avait pas spécialement besoin que quelqu'un prenne ses valises bien loin de là, pour elle se n'était rien du tout de porter tout ça. Elle ne pu s'empêcher de le détailler.

"Merci, oui un long voyage."

Elle ne sait pas pourquoi, mais, elle avait un mauvais pressentiment et dans ces cas-là fallait mieux pas que ça s'éternise pour elle comme pour lui... Autant abrégé le temps en allant directement au but, car, au vu de sa posture il n'avait pas trop envie de jouer les chaperons et elle ne voulait pas d'un chaperon surtout qu'elle était crevée.

"Noahki ou dois-je dire Noahki-san? Rah ça m'embrouille tout ça!! Bref, je vais aller droit au but." Toute sérieuse sur son visage, même si c'était rare qu'elle montre un quelconque sentiment, puis reprit la parole. "Je ne veux pas de grand discourt, au plus vite tu feras et mieux se sera, alors si je dois remplir certaines choses ou aller chercher des trucs, comme une clé de chambre où je ne sais quoi d'autre, dit le moi on le fait et ainsi on sera tranquille tous les deux."

C'était un bon plan pour les deux parties, elle était fatiguée et ne voyait qu'une chose s'affaler sur son lit et s'endormir comme un bébé, surtout qu'elle adorait dormir, un de ses passe-temps les plus faciles à faire, bref c'était un bon deal pour ses deux parties, elle s'était peut-être montrée un peu brusque, mais, elle n'est pas le genre d'élève à poser mille et une question elle découvrira bien le reste par elle-même. Temps qu'elle savait les choses importantes c'était bon pour elle.

"Alors, on commence par quoi? Tracasse pas je ne suis pas le genre de fille qui pose mille et une question, comme je le dis au plus vite ça ira au mieux sera je pense."Elle ne lui sourit pas et garda un visage neutre en plus elle pouvait paraître sans coeur ou autre chose, à cause de sa franchisse, mais, tout ce qu'elle a dit est vrai, donc pourquoi mentirait-elle surtout que ça irait à l'encontre de sa franchisse. Bref elle attendait la réponse de son interlocuteur.

[En espérant que ma réponse te plaise ^^]

Invité

Noahki a haussé d’un sourcil, entendant l’accent et l’intonation du japonais de la nouvelle arrivante. Il ne mettrait pas quelques minutes de plus pour comprendre que son hôte n’est pas des plus enclin à la douceur... soit. Aussi terre à terre qu’il soit, le populaire a réprimé une moue dubitative.

-Je ne suis pas chaperon, je suis en corvée, a-t-il souligné d’un regard empli de reproche, et tu as de la chance d’être accueillie parce que cela ne se fait pas d’ordinaire.

Est ce qu’il avait été accueilli lui ?
A vrai dire, son entrée à Keimoo date de quelques années déjà, puisqu’il y a fait toute sa scolarité. Haussant des épaules face au refus d’Anaïs, Noahki a décidé de ne plus se montrer aussi aimable. Pour un susceptible de sa trempe, le voilà déjà monté sur ses grands chevaux. Surtout que peu, osent prendre un ton aussi directe quand on s’adresse à lui. Cet accueil en la matière promet des étincelles.

Il l’a ensuite laissé parler, et un sourire n’a pu s’empêcher de fuser sur son visage. Marché conclu, allons droit-au but, ont-ils alors convenu.

-Pour les papiers, tu peux régler ça dans la semaine à l’administration. C’est dans le couloir par là bas, a indiqué Noahki, tendant le bras. Tu peux m’appeler Noahki-sempai, ça ira.

Comment ça il instaurait déjà une relation de cadet à aîné ? Après tout... Anaïs lui paraissait plus jeune que lui, qu’elle soit universitaire ou pas. Noahki aime bien se fier à ses dires.

-Malheureusement, je ne peux pas te laisser aller dormir maintenant, il faut bien que je te montre deux trois choses avant. Alors tu vas bien patienter un peu encore et comme tu dis, ce sera le chemin le plus rapide pour aller droit au but.

Et ce n’était pas du choix de Noahki, de devoir au moins lui montrer l’aile du restaurant, la résidence commune et... lui avait-on seulement demandé de quoi montrer ou non, en lui soumettant cette mission d'accueil ? Pendant un instant, le populaire s’en est voulu d’avoir parlé plus vite que ses pensées. Et c’est d’un air de ne rien y toucher qu’il a commencé à s'engouffrer dans le couloir opposé de celui, administratif. Ainsi, le voilà qui s’apprête à faire le guide à la carte, au bon hasard les lieux. Au moins, connait-il bien les lieux, seule chose qu’on ne peut lui reprocher.

-Tant mieux, parce que si tu n’as pas de questions à poser, moi j’en ai vraiment plein, a rétorqué Noahki, les mains dans les poches continuant à avancer vers la passerelle entre le lycée et l’université. Et au passant, j’espère que tu te souviendras de ce que je te fais visiter, parce que moi, je n’aime pas me répéter !

Aïe, deux caractères forts qui se frottent l’un à l’autre...
Pendant un long moment, seuls leurs pas ont résonné sur l’allée couverte que forme la passerelle, bruit accompagné du crissement contre le sol des roulettes de la valise.

-Tiens voilà, par exemple, tu pourrais au moins me dire d’où tu viens, et pourquoi tu ne parles pas un japonais courant, a lancé Noahki, jetant un simple coup d’œil vers Anaïs, avant de s’arrêter brusquement.

Il lui a montré ainsi, à travers les larges vitres de la passerelle, le côté de la cour et les jardins du lycée d’un côté, et de l’autre, ceux de l’Université. L’avantage de la passerelle, c’est d’avoir une vue d’ensemble sur un peu tous les bâtiments, ou presque. Et sans aller plus loin, il a fait demi tour, sans plus de manière, pour revenir tranquillement vers le hall, leur point de départ. Prochaine destination, les amphithéâtres, peut-être... ? Noahki se pose encore la question lorsque ses mains, plongées dans ses poches, se crispent, en ne trouvant plus ce qu’il devrait trouver dans celle de gauche.

-Et maintenant... hm. Maintenant, s’est-il éclairci la voix, pour gagner du temps –et bien cap vers les restaurants.

Et zut ces clefs...où les a-t-il mises ?
Les clefs du dortoir d’Anaïs que lui a remis la concierge...

- Tu viens faire quels études ?

[Ton post me va, je te remercie.]

Invité

Elle l'avait observé et son relèvement de sourcil ne lui manqua pas à sa vue, toute façon elle s'en fiche pas mal de ce qu'on pense d'elle, enfin non elle n'est pas méchante c'est jusque quand elle est dans ses mauvais jours elle se comporte comme ça, elle n'y pouvait rien c'était ainsi, en plus son mauvais jour était causé par la fatigue, il y a de quoi aussi son voyage était bien plus long qu'elle ne l'aurait espéré. Bref elle l'écoute et fut un peu surprise lorsqu'il lui dit corvée, ainsi donc il se serait fait chopper et sa punition était d'accueillir les nouveaux, sans pour autant qu'il y avait déjà eu ce genre de choses.

"Oh oh en gros tu as été coller! Bah que j'aie quelqu'un qui m'accueille ou pas, ça n'aurait pas changer grand-chose, m'enfin puisque tu es ici aimablement, autant que j'en profite."

Oui, cette fin de journée risque encore d'être longue, voir très longue, elle voyait déjà d'ici le tableau, en plus de ce qu'elle avait pu constater, leur caractère allait certainement centre choquer et bonjour la migraine après. Encore une chose en plus que sa fatigue et sa mauvaise humeur. En tout cas, il y avait l'air que son droit au but avait marché au moins pour ça ils étaient sur la même longueur d'onde, une chose positive ouè génial s'il n'y a que ça bonjour le reste. Quand elle l'écoute et regarde l'endroit où il montre de son doigt. Mais, quand il dit qu'elle pouvait l'appeler Noahki-sempai elle fit une drôle de tête, le sempai ce n'est pas lorsque ce lui qui s'adresse à vous est plus vieux? Ah non c'est quand il a plus d'expérience dans un domaine. Bon, pas le choix alors même si ça la dérangeait royalement, elle ne comprenait pas ce genre de choses ici pour le Japon au lieu de s'appeler directement par son prénom, bien qu'ici elle l'appelait par son prénom et non son nom... Moh! Stop elle arrête de réfléchir elle n'est pas en état pour ça.

"Ok j'ai retenu c'est bon on peut continué."

Elle aurait du mal à dire Noahki-sempai, oui elle ne saurait pas pour elle sait se rabaisser à quelqu'un qu'elle ne connaît pas en plus. Elle évitera certainement de dire son prénom pour éviter de dire le sempai derrière, puis si elle était plus âgée que lui, se serait le contraire non? Bref elle n'y pense plus ça ne sert à rien. Mais, elle fut vite déçue lorsqu'il lui dit qu'elle ne pourrait pas aller dormir directement, on pouvait voir sur son visage qu'elle était réellement déçue. "Pff moi qui pensait justement le contraire, ce n'est pas de chance. C'est bon je ferais preuve de patience, puis plus vite se sera fait plus vite je pourrais aller dormir."

Elle ne comprenait pas pourquoi il se donnait autant de mal, il aurait pu simplement lui donner la clé de sa chambre, lui dire où elle se trouvait et puis la laissé là, il aurait été tranquille et pouvait retourner à ses occupations, et, elle aurait pu aller dormir plus vite au lieu de se balader à une heure pareille pour avoir un jour d'accueil, non elle ne voyait vraiment pas pourquoi il se donnait cette peine surtout comme il l'avait dit c'était plus une corvée qu'autre chose, alors bon ce n'est pas comme ci il avait une caméra accrochée à lui, qui film ce qu'il fait. Elle était un peu perdue dans ses pensées lorsqu'il la sort hors. Elle marchait à côté de lui, n'aimant pas du tout d'être à la traîne, sa valise qui faisait un peu de bruit et son sac sur son épaule, en fait elle aurait peut-être du laisser ses bagages dans le hall... Non mieux ne vaut pas!!

"Je ne vois pas en quoi sa te sert de me poser des questions, montre moi juste les endroits et puis voilà ta corvée sera finie!! Et puis parfait moi je n'aime pas les gens qui radotent, pour ça tu n'auras aucun souci."

Elle le savait sa journée allait empirer avec lui, c'est deux-là aimait bien avoir le dernier mot, ils étaient déjà mal partit sur les bases, bon d'accord Anaïs l'avoue c'est certainement à cause d'elle qu'elle est partie sur des mauvaises bases, mais, penser un peu à elle quoi. Bref elle continuait de marcher ne disant plus rien, puisqu'elle n'avait pas de question autant se taire, plus vite se sera fini et plus vite elle trouvera le lit qui l'attend avec fermeté. Quand il parle elle l'avait regardé du coin de l'oeil et s'était arrêtée quelques secondes après qu'il ce soit arrêté, c'est quoi cette manie de s'arrêter directement. Bingo voilà l'interrogatoire maintenant, génial en plus elle ne pouvait pas dire de répondre, il avait déjà la délicate attention de lui montrer les lieux.

"Je viens de France et j'ai appris le japonais en cours du soir."

Ben pour répondre à sa question, ça y répondait clairement non? Pourquoi il a envie de savoir ça? C'est à peine si après il fera attention à elle quand il recroisera, du moins c'est ce qu'elle pense, au vu de ce qu'il avait dit et de ses airs. Elle regardait aussi ce qui lui montrait, ben la moitié des choses elle aurait pu le deviner elle-même en fait, pas besoin d'un guide pour ça. Quand ils repartent sur leurs pas, elle continuait de de suivre, elle ne pouvait pas lui faire faux bond maintenant, surtout qu'elle n'avait pas encore les clés de sa chambre. Elle restait sagement à sa hauteur attendant qu'il se décide d'où aller, pour autant qu'il sache où il va bien sur au vu de sa réaction, elle n'espérait pas vraiment, mais, non il avait trouvé, elle ne broncha pas et continue de le suivre valise et sac en main.

"La médecine, bien que j'aurais vraiment préféré me diriger ailleurs. Bref c'est quand même pas mal."

Le et toi? Rester coincé dans sa bouche? Exactement ça, elle lui avait dit qu'elle ne poserait pas des questions et elle maintient ce qu'elle a dit, c'est vrai que par pur politesse elle aurait pu lui demander, mais, que voulez-vous juste avant elle avait dit qu'elle ne poserait pas mille et une question, bien que si elle voulait enlever le mal être qu'elle avait avec le sempai, lui serait d'une grande aide, rien que l'année pourrait l'aider.

"Vu qu'on est vers ces sujets, tu es en quelle année alors?" Avait-elle finalement par lâcher hors de sa bouche. Attendant sa réponse, elle continuait de marcher à côté de lui.

"Au fait maintenant que j'y pense, je dois aller chercher ou mes clés de chambre? Enfin ça doit bien se trouver quelque par à l'accueil, mais, je ne sais pas si c'est encore ouvert."Et oui elle voulait vraiment aller dormir, autant qu'elle tente le tout pour le tout, si vraiment il voulait bien faire sa corvée, il trouverait certainement une excuse pour continuer le guide. Elle était sympa elle voulait faire de sa corvée un moment éclair. Bien qu'elle s'était un peu adoucie dans ses paroles.

Invité

-La France ? Tu viens de Paris ?

Paris, ce vieux cliché type et la seule ville de France que tous les pays connaissent... restreignant la France à la seule hauteur de la tour Eiffel. La France, pays de la romance. Conclusion, ce montage de fer qu’est cette tour symboliserait donc la romance. Bref, chacun son point de vue.

Sur le chemin de cette visite improvisée, Noahki se demande quel prétexte il va trouver pour expliquer cet incident. Conversant d’un ton anodin, il jette un coup d’oeil vers la française qui se traîne encore toute ses affaires. Il aurait lui même envoyé promener le monde, à sa place. Mais voilà qu’il ne l’est justement pas...

-Médecine... J’aimerais pas avoir à disséquer des humains toute ma vie, a simplement commenté Noahki à voix haute, sans jamais se soucier de la valeur de ses pensées. Je me demande pourquoi tu peux vouloir faire ça.

Des baffes, qu’on lui en mettrait. Toujours aussi tranquille, Noahki a montré à la nouvelle, par où retrouver le couloir menant au réfectoire, l’aile des amphi, passant par les salles des enseignants, les casiers, le carré des étudiants... tout ça tranquillement, dans une conversation à sens unique, où Anaïs est la répondante aux seules questions de Noahki. Remarque... c’est peut être la bénédiction qu’elle n’ait pas à poser de question, parce que la fameuse clé de la chambre, il ne l’a pas, non. Il ne l’a plus... Une chance au moins, qu’ils soient tout deux restés rez de chaussée, sans faire de détours vers les étages supérieurs, parce que les valises et tout le toutant, c’est pas bien pratique.
Pour autant, le populaire a bien conscience qu’il ne fait que repousser le moment fatidique en retardant le moment où il faudrait bien admettre la vérité. En attendant, adieu son match de basket ! Décidément...

-Ah tiens tu vois, tu vois que tu poses des questions ! De toute façon, on peut aller voir à l’accueil mais c’est peine perdue pour toi, c’est fermé à ces heures. Et puis même si elle était là, la concierge ne pourrait rien pour toi...

Alors dans un ultime détour vers le hall, Noahki indique le bureau éteint de l’accueil.
Et lorsqu’il est temps de bien admettre qu’il n’y a plus d’endroit à visiter, Noahki a fait signe de la main vers Anaïs pour la diriger vers les résidences. Il faut traverser la cour...

- Laisse moi au moins porter ton sac, je peux t’aid... a commencé le jeune homme, interrompant la marche, et puis mince alors. C’est pas de ma faute si j’ai perdu les clefs de ta chambre universitaire.

Ce disant il a fait face à la jeune fille, se passant une main dans les cheveux, embarrassé.
Il y a quand même de quoi... surtout lorsqu’il s’agit d’accueillir quelqu’un pour son premier jour.

Invité

Paris, la belle ville oui enfin pour ceux qui la visite la première fois bien entendu, puis le monde qu'il y avait toujours, ce n'était vraiment pas ce qu'il y avait de mieux, en fait elle était contente d'être venue ici, au moins elle serait moins dans les bruits environnent, même si elle sait que dans une ville il d'y avoir le même bruit que la sienne. Ah cette bonne vieille capitale Paris. Elle ne savait pas trop si ses mots étaient interrogatifs ou non, mais, certainement sinon il n'aurait pas accentué comme ça dessus.

"Oui, oui de Paris même."

Elle continuait toujours de le suivre en l'écoutant du mieux qu'elle pouvait, ce n'est pas facile de se concentrer quand la fatigue est là, mais, elle faisait tout pour essayé, elle avait retenu tout ce qu'il avait dit jusqu'à maintenant, c'est une belle preuve de sa patience, mais, aussi preuve de sa bonté envers les autres, ouè ok peut-être pas en fait... toujours avec sa valise et son sac en main, elle fut un peu étonnée de ce qu'il avait dit au niveau de la médecine, vu de son point de vue comme ça, c'est sur qu'il y a des questions à se poser sur ce qu'on voulait faire. Mais, justement après il y a tous les bons côtés, le sourire des patients qui sortent, pouvoir diriger une équipe et bien d'autres choses encore.

"Chacun à ses raisons sur ses propres choix, c'est ainsi et pas autrement."

Avait-elle répondu tout simplement, c'est vrai elle ne voit pas ce qu'il y avait de mal, elle voyait déjà bien sa réponse si elle avait pu aller en mécanique, qu'est-ce qu'une fille ferait en mécanique? Ce n'est pas un métier pour elle, sans personne ne le saura jamais, enfin peut-être son petit frère. Bref tout en l'écoutant elle regarde les endroits qui lui montre, elle avait l'impression de tourné en rond, partout où elle passait, elle faisait attention à certains détails pour mieux s'y retrouver pour la suite des choses, lorsqu'elle se retrouvera toute seule. Certes ils étaient restés au rez-de-chaussée, mais, bon maintenant il fallait bien qu'elle lui pose la question de sa clé, ils n'allaient rester ici encore deux heures, sans pour autant lui montrer de nouvelles choses. Elle le regarde avant de soupirer, normal qu'elle posait la question.

"Il faut bien, puis c'était une question importante, je ne vais pas commencer à te soûler avec des questions idiotes!! Alors, puisque tu es là pour moi, fallait bien au moins que je pose une question!!"

Comment ça la concierge ne pourrait pas l'aidé? Après tout c'est la personne qui a les clés de tout le monde ou du moins un passe partout, donc au pire elle pourrait ouvrir l'accueil pour que Anaïs puisse prendre sa clé non? Décidément, elle risque de durer encore longtemps cette visite. Bon c'est sur elle ne posera certainement plus aucune question, quoi que maintenant elle a envie de le titiller avec tous ça… Hum que devait-elle faire, bah on verra par la suite des choses, c'est ainsi qu'elle lui suivit pour la cinquième fois quelque part, quand il commence à parler elle tend bien l'oreille pour l'entendre, puis se stoppe en même tant que lui. Quand il lui lâche qu'il a paumé sa clé universitaire!! Quoi!! Non met c'est une blague c'est ça? Comment on peut perdre une chose aussi importante en plus il lui avait fait face. Tellement abasourdie qu'elle laisse tomber son sac et sa valise.

"Non, met c'est une blague!! Comment tu as fait pour la perdre!! Me voilà dans de beaux draps maintenant!"

Elle soupira et se laisse tomber assise sur sa valise, c'est que la sienne était vraiment bien résistance il faut croire elle prend la perfection même, elle n'était plus dû tout motivée à marcher, alors là c'est hors de question, tant qu'il n'aura pas la clé elle ne bougera plus d'ici, même si elle doit se rendre ridicule toute seule, depuis tout à l'heure elle portait ses affaires, mais, si en plus elle doit les portés pour des prunes, il en est hors de question!!.

"Tant que tu n'as pas ma clé je ne bouge plus!! Il doit bien y avoir un moyen de toute manière pour avoir à nouveau une clé... Voyons voir..."

La voilà qui se mit en mode réflexion, alors repassons nous la situation, nouvelle école et nouvelle élève, un guide qui à perdu sa clé universitaire, il doit bien y avoir des profs ou tout simplement un membre du personnel qui pourrait les aidés... Voyons voir, il est quand même assez tard où pourrait-elle trouvé des professeurs pour autant qu'ils soient encore dans l'établissement, ce qui l'étonnerait fort. Elle soupire non elle ne voyait pas vraiment de solution, puis elle n'y connaissait rien au système d'ici.

"Bon, ben il va falloir que tu cherches après ma clé, c'est la seule solution que je vois, elle ne doit pas être loin!!Réfléchit où tu l'as mis quand on te la donner!!"

Il faut bien l'avouer ça se voyait que c'était une corvée pour lui, ce qui est dommage, car, s'il avait fait tout correctement, il aurait eu fini dans même pas trente minutes, maintenant ce qui devait sensé duré pas longtemps allait prendre énormément de temps, il faut bien l'avouer la situation l'amusait quand même, sauf qu'elle se voit mal dormir dehors tout de même. Clair et net elle ne bougera pas d'un pouce tant qu'il n'aura pas sa clé. Si il faut qu'elle répète cent fois NON, elle ne fera s'il le faut jusqu'à qu'il comprenne.

Invité

C’est vrai, tout le monde a ses raisons sur leurs propres choix, mais Noahki a justement du mal a voir tous le champ des options possibles. Trop terre à terre, pas assez ouvert d’esprit, surement. Leur ascension a ainsi continué, dépoussiérant tous les lieux principaux du rez de chaussée. A la bonne surprise du populaire, Anaïs n’a pas rechigné à le suivre, toute aussi pressée d’aller se reposer dans sa chambre. Et ensuite évidemment, elle a posé LA question bien placée. Quelle perspicacité.

-Oui bon c'est vrai qu'elle n'est pas inutile ta question mais c'est la seule qu'il ne fallait pas poser !

Oui, Noahki a perdu les clefs.
A qui la faute ? A lui seul, certes. Il l’a regardée, embêté de son propre fait, s’assoir sur sa valise. S’il avait une blague à faire, ce n’est sûrement pas celle là qu’il aurait choisi ! Maintenant que la session sportive était passé de longtemps, autant se pencher sur ce nouveau problème.

-Rah mais j’en sais rien où elle a disparu ! D’ailleurs, ce n’est pas parce que tu fais un sitting ici que je vais me rappeler où elle se trouve ! a commencé Noahki, agacé, plus par lui-même qu’autre chose.

–Et puis le temps d’essayer d’en trouver un doublon... ça revient à camper ici.

Ils sont alors dehors, dans la cours entre l’université et les résidences. Il se fait tard, bien assez tard pour ne plus trouver de raison de retrouver un professeur... Un professeur ayant les clefs de la résidence ? Autant dire qu’il n’existe pas.

-Mais j’ai deux solutions : ou je te laisse mon dortoir ; c’est peut être plus prêt, mais ce sera à tes risques et périls, puisque ce n’est pas une chambre mixte. En plus, c’est surveillé, puisque c’est le lycée. Ou alors je peux te prendre un hôtel près du campus et on verra demain pour la clé. Au moins ça te laisse un lieu où dormir cette nuit.

Les deux autres lits de sa chambre n’étant pas encore occupés, Noahki a le luxe d’un dortoir à lui tout seul. Quant à l’hôtel, ce n’est pas la question de l’argent qui l’inquiétait. Autant penser Solution quand Problème se pointe. Tout en jetant un coup d’oeil à la jeune fille, Noahki a gardé ses bras croisés, pensif.

-Je te ferai dire que j'ai un couvre-feu à respecter moi, alors prends vite une décision!

Encore soumis à la loi du lycée, le Saigara...

Invité

Ainsi donc c'était la seule question qu'elle ne devait pas poser, ben c'est la seule question la plus importante qu'il faillait qu'elle sache parce qu'elle ne comptait pas dormir dehors et vu qu'il ne lui avait pas encore parlé de sa clé de chambre universitaire, elle n'avait pas trop le choix de la poser.

"Alors, il fallait me le dire de suite que tu l'avais perdue!!"

Au moins ainsi ça aurait éviter d'en arriver là et de lui faire visiter pour rien les bâtiments, elle aurait su elle se serait arrangé autrement et ainsi elle était sur d'au moins d'aller dormir. Assise sur sa valise elle avait la résolution de ne pas partir ailleurs tant qu'il n'avait pas trouvé une nouvelle solution au problème, après tout pourquoi se casserait-elle la tête à marcher encore, alors qu'elle sait qu'elle n'a plus de clé pour sa propre chambre. Elle n'était pas choquée par ce qu'il venait de dire, après tout c'est vrai que ce n'est pas ici qu'elle trouvera une solution, elle veut encore moins camper ici, bonjour le bazar pour le lendemain.

"Oh, il fallait bien que j'essaye quelque chose, on n'aurait pas su en n'essayant pas, qui sait ça va peut-être quand même te revenir. D'ailleurs il n'y a pas des chefs de dortoirs? Qui pourrait aider en cas de besoin?"

C'est vrai en y réfléchissant, si on fait à nouveau tout le chemin qu'il avait fait depuis qu'il a été collé jusqu'à qu'on lui donne la clé pour ensuite venir la trouver, peut-être qu'il se rappellerait de quelque chose, mais, vu qu'elle était crevée, elle n'avait pas trop envie de marcher plus longtemps. Puis l'histoire du chef de dortoir tenait mieux debout que le professeur, au moins c'est le responsable du dortoir et donc il devrait certainement avoir une solution, mais, c'est vrai qu'il était peut-être tard aussi. Elle soupire en se disant que cette solution là n'était pas la meilleure aussi.

"Non, vu l'heure ça ne servirait jamais d'aller le trouvé."

Toujours assise sur sa valise, elle l'écouta une fois qu'il commence à parler, deux solutions, certes, les deux étaient très tentantes. Dormir dans sa chambre et dans son dortoir, en sachant qu'il n'était pas mixte où il lui paye l'hôtel. Hum elle doit bien avouer que le choix est très difficile à faire. Car, si elle va avec lui elle est sur d'être sur le campus dès le petit matin pour régler ce problème de clé, mais, de l'autre côté l'hôtel la tentait bien aussi, elle serait tranquille seule dans une chambre et n'aurait pas le souci pour se laver et se changer. Prendre la facilité? Ou prendre le confort tels était el cruelle dilemme dans sa tête.

Finalement elle se redresse, elle n'avait pas envie de commencer à jouer à l'espionne pour entrer dans le dortoir des garçons. Puis il pourrait toujours y avoir des rumeurs si des amis ou d'autres personnes les voient entré ensemble dans sa chambre. Bon ben il ne reste plus que l'hôtel près du campus, en espérant qu'il y ait encore possibilité de prendre une chambre.

" Ok, c'est bon je n'ai pas envie d'avoir des ennuies dès les premiers jours, je vais prendre l'hôtel près du campus, je n'ai pas trop le choix de toute manière! Et bien allons-y je compte sur toi pour me montrer où est l'hôtel."

Autant qu'elle ait encore un petit peu pour elle, surtout qu'elle aurait su se retrouver toute seule dans le campus, mais, pour ce qui est de l'extérieur de celui-ci elle ne connaissait pas du tout la ville et encore moins les alentours, alors autant qu'il joue le rôle de guide, elle prend sa valise et mis à nouveau son sac sur son épaule, au moins comme ça le poids serait moins pesant. Bon c'est sur elle passera une bonne nuit ainsi, et, elle pourra prendre son temps, bien qu'elle doive dès demain trouvé une solution pour ses clés, comme elle l'ait pu l'entendre il serait encore le demain pour l'aider? Là elle n'était trop sûr, après tout il a quand même réussi à perdre ses clés, le lendemain se sera quoi comme coup foireux ainsi. Enfin c'est avec de la fatigue qu'elle se dirige vers lui pour enfin attendre qu'il l'emmène vers l'hôtel.

"Bon et ben je te suis dans ce cas. Vu que tu as un couvre feu faudrait mieux ne pas traîner."

Invité

-Tu parles, tu m’aurais assassiné oui ! Et puis tes chefs de dortoirs n’ont pas droit d’avoir les clefs des étudiants, y a que la concierge qui les a.

Au moins jusqu’à la, tout allait bien, pas de grosse colère, pas de cris ni de pleurs et tout le monde s’en sort vivant. De quoi sauter de joie au plafond… dans un autre contexte. Bien trop maussade pour cette histoire de clef, Noahki peut bien s’assener silencieusement tous les noms d’oiseaux que ces clefs ne reviennent pas. La bonne nouvelle de l’histoire c’est qu’Anaïs n’a pas tilté en entendant Noahki parler de lycée. Ainsi donc, leur relation d’ainé à cadet pouvait bien continuer.

-Allez, passe moi ton sac, je te laisse tirer ta valise. Demain on trouvera tes clefs, promis je te fais pas faux bon comme aujourd’hui.

Solution proposée, Noahki a longé la passerelle pour ressortir de l’école. A vrai dire le premier hôtel se trouve à une vingtaine de minute de marche, agréable au jour, bien moins lorsqu’il s’agit de débarquer son premier jour après un long voyage. Encore heureux que le beau temps traîne encore avec eux. Nul besoin de se couvrir ou de s’abriter sous divers accessoires qui n’auraient que gêné et encombré leur progression.

-Bon et tu connais du monde ici ?

Le monde.
Un grand mot pour quelqu’un qui ne peut connaître la solitude. Après tout, il fallait bien qu’elle connaisse quelques personnes pour avoir traversé la moitié de la terre et étudier au Japon ! Sachant que les japonais, eux, aiment bien tous ce qui touche à l’Europe... les grandes marques, les mets, le style de vie. Un peu tout. En attendant, un taxi s’est pointé et Noahki a invité la française à s’assoir en premier avant de s’y glisser à son tour.

-Le Top Cloud Hôtel, s’il vous plait.

Un hôtel plutôt côté en gamme, pour ne pas dire excessivement luxueux. Situé au quartier Hebi, Noahki aime bien cet hôtel.

-Bon… je ne t'impose pas de conversation à sens unique non plus, tu peux me poser des questions. Si tu veux.

Quelle grande concession de sa part.
Le populaire aime a considérer qu'Anaïs a vraiment ravalé quelques questions qu'elle lui aurait bien posé; ne serait-ce que par fierté. Mais une discussion à sens unique c'est quand même moyen.
Pour autant, Noahki n'a pas cherché à relancer la discussion. Et défilent les rues tranquillement...

Mademoiselle Leroy aurait-elle le calme et la tranquillité tant recherchée?

Invité

Elle avait bien entendu le mot assassiner, mais, non Anaïs n'est pas si méchante que ça, elle n'a certainement pas un mauvais fond, bien loin de là c'est sur, mais, c'est vrai qu'après un voyage long et épuisant il y avait peut-être de quoi se poser des questions, mais, ce n'est pas pour autant qu'elle aurait réagi aussi excessivement.

"Mais, non en fait ces idées que tu te fais, je n'aurais pas été aussi loin, puis qu'est-ce que, j'en sais moi qu'ils n'ont pas le droit, je me suis dit que peut-être pour quelqu'un comme moi qui arrive aussi tard, se serait logique, enfin bref passons."

Oui, passons cette conversation de clé, ça ne servait plus trop à rien de répéter trente-six mille fois la même chose et encore moins devoir y débattre encore plus longtemps, quand elle y repense elle aurait peut-être dû accepté de dormir dans le dortoir de Noahki, mais, ce qui voulait dire lui poser problème par la suite et si on voit un lycéen avec une universitaire ça risque d'avoir des rumeurs et elle ne voulait pas pour commencer l'année. Surtout qu'elle risquait vraiment ne pas le supporté, enfin elle n'avait rien dit sur le fait qu'il était lycéen, tout ce qu'elle voulait savoir maintenant elle le sait, au moins elle est plus âgée qui lui c'est tout ce qui comptait.

Elle le laisse finalement lui prendre son sac, pourquoi après tout se serait sa punition pour avoir perdu ses clés, oui je sais, elle est bien trop gentille, mais, ce n'est pas comme s'il n'y avait pas eu d'autre solution, abrégé la souffrance qu'il aurait pu avoir. Elle n'est pas sadique pour autant, mais, c'est vrai que pour ce faire respecté elle emploiera tous les moyens, il n'y a pas de petits profits comme on dit.

"Ok c'est bon, tu n'as pas fait spécialement faux bon, tu es là tu aurais pu ne pas venir carrément, pour ce qui est demain je propose qu'on se rejoigne ici alors? Non? Se sera plus simple je pense."

Elle le voyait déjà mal faire deux autres trajets demain pour elle, elle savait se débrouiller seul, c'est ainsi qu'elle le suit en tirant sa valise, il fallait l'avouer le poids était bien plus léger, mais, bon quand on a une fierté mal placée on n'a pas nécessairement envie de montrer qu'on a besoin d'aide pour n'importe quoi. Tout en arrivant vers l'entrée elle lui répond.

"Non, je ne connais personne, tu es le premier à m'adressé la parole aussi longtemps."

Voilà qui était fait, elle n'avait dit que ça et elle était entrée dans le taxi puisqu'il lui avait proposé de rentrée la première, il n'y avait rien à dire ça faisait réellement du bien d'être assise et de ne plus devoir marcher, elle se voyait mal marché jusqu'à l'hôtel, c'est ainsi qu'elle mit sa tête contre la fenêtre du taxi, elle l'écouta et ne répond pas d'un pouce, enfin le calme qu'elle avait eu envie, quoi que le bruit du moteur la dérangeait, mais, c'était déjà ça. Elle regardait un peu le dehors de la vitre, alors c'est ainsi que ressemble un peu la ville. C'est sur la première pensée qu'elle eut c'est je vais me perdre très vite. Quand finalement elle le regarde et parle.

"Et donc cas fais un lycéen comme toi pour être collé?"Quoi il lui avait bien dit qu'elle pouvait parler non, alors c'est une question comme une autre, elle attend sa réponse et se calle bien au fond de son siège.

"Sinon une autre question. Il coûte combien ton hôtel faut que le sache pour préparer l'argent et ainsi montré plus vite dans la chambre."

Elle ne l'avait pas spécialement regardé en disant ça, puisqu'elle avait à nouveau replacé sa tête contre la vitre, en le regardant un peu en coin de l'oeil. Elle commençait réellement à fatiguer, finalement être assis n'est pas meilleure solution.

Invité

Bien vrai que mademoiselle Leroy ne doit pas avoir si mauvais fond que cela, si ce n’est la tendance de Noahki a exagérer un brin les choses. Exagérer au point de pouvoir râler contre ce petit excès qu’il rajoute lui même. Noahki a décroché un sourire moqueur et enjoué lorsqu’elle a tenté de le contredire. Mais il sourirait bien moins lorsque, de fil en aiguille, ils enchaîneraient incident sur incident.

-Oui, je t’attendrai ici demain, lui a-t-il répondu, alors qu’ils franchissent le portail de l’académie.

Une bonne chose pour l’un, comme pour l’autre, que Noahki soit au moins ponctuel et fidèle à sa parole. En même temps, têtu comme il est, les paroles en l’air ne font pas partie de son caractère ; un caractère justement, qui porte à dire tout ce qu’il pense vraiment sur le moment. A prendre à tord ou à bien...

-Le premier à t’adresser la parole... en même temps hormis l’école ici, on a pas des masses d’européens dans le pays. Et puis si tu as cherché à accoster quelqu’un avec ton air aussi direct, ça ne m’étonne pas que tu en ais découragé !

Des pensées franches et abruptes comme maintenant, par exemple.
Tu as un sale caractère, qu’il n’est pas en train de lui dire sous son nez! En même temps, pour une première rencontre, n’avait-elle pas imposé une ligne de mire, à savoir : pas de questions inutiles, pas de bavardage de trop, donne moi les clefs et on aura fait notre part de boulot nécessaire ? Pas plus ni moins. Comment un terre à terre comme Noahki, -un idiot de susceptible par surcroit-, ne peut-il pas s’offusquer de cette rencontre faite à coup de pierre. Lui qui de son côté, n’imagine même pas ce que cela peut être, cette fatigue et ce décalage horaire, du fait de venir de l’autre bout du monde. Et surtout, de devoir se taper ensuite, la visite de long en large et en travers du rez de chaussée de l’Université...

Installé confortablement dans le taxi, Noahki surveille les rues qui défilent paisiblement sous ses yeux.

-Je suis pas collé ! est sa première réaction de défense, prêt à aboyer. –Je te jure que tu poses que les questions qu’il ne faut pas !

Regretterait-il de lui avoir donné cette occasion ?
Il serait temps pour Noahki, qu’il se mette à réfléchir avant de balancer tout et n’importe quoi sorti droit de ses ressentis.

-Bon... j’ai juste pas respecté le couvre feu plus de fois qu’autorisé, a-t-il quand même consenti à répondre. Au final ça aurait pu être pire, en termes de corvée, j’imagine...

C’est vrai qu’il aurait pu passer sur des tâches bien plus ennuyeuses que d’accueillir les nouveaux. Au moins avait-il le bénéfice de ne pas se retrouver seul à ranger les salles de cours, le soir.

-L’hôtel ? Tu ne feras que monter dans ta chambre, c’est pas le souci, a fait Noahki en haussant d’un sourcil.

Il ne lui vint même pas à l’idée qu’elle puisse penser que ce soit elle qui paye cette nuitée. Après tout, il allait bien réparer une partie de sa faute d’avoir oublié les clefs... et si jamais il ne les retrouvait pas ? Sans chercher à répondre à sa propre question, Noahki s’est installé plus confortablement sur la banquette. Il est sur le point de fermer momentanément les yeux, lorsqu’il a vu des phares du côté d’Anaïs, des phares se rapprocher trop rapidement pour lui en mettre plein les yeux, avant qu’il puisse prononcer quoique ce soit.

-Hé ! Atten...

Secousse et fracas brutal, de longues secondes figées.
Un instant qui a paru un poil trop long pour Noahki, dont une pensée combien ridicule et inadaptée : et zut, je vais être en retard à mon fichu couvre feu. Mais, peut être est-il en train de rêver. Peut être qu’Anaïs s’est endormi et qu’il a fait de même. Et peut-être même qu’il faudrait songer à se réveiller pour ne pas rater l’hôtel. Peut être le pincerait-on pour le rappeler à ses ordres.

Peut être.

Invité

Bon voilà qui est fait et dit, demain ici à la première heure, enfin si Anaïs arrive à se réveiller, parce que le décalage horaire c'est mortel pour une fille comme elle, surtout qu'elle ne s'était pas vraiment reposé et encore moins de bonne humeur, mais, la bonne humeur revenait à certains moment, même si la fatigue était là. Donc demain au même endroit que celui-ci, pour parler de ses clés et trouver une autre solution. Elle ne lui répond pas du tout.

Quand elle l'entend, ben quoi il a quoi son air direct? Il n'est pas méchant au contraire au moins on la comprend directement sans pour autant tourné autour du pont, il faut croire qu'ici au Japon ils n'étaient pas habitué à avoir des personnes aussi directes, Anaïs va vraiment devoir s'y faire, ça n'avait réellement rien à voir avec les cours du soir, on lui avait dit comment fonctionnait la vie ici, mais, elle était loin de s'imaginer que ça allait aussi dur de survivre dans un pays aussi différent que l'Europe.

" Et ben vraiment navré d'avoir un côté aussi direct, je n'aime pas tourné autour du pot je n'y peux rien. Attends! Tu veux insinue que je fais si peur que ça?"

Non, met c'est vrai il fallait l'entendre dire pour le croire, elle faire peur? Vraiment? Non ça l'étonnerait elle est tout ce qu'il y a de plus banal, quoique non en fait, rah et puis zut pourquoi cherchée à comprendre les gens d'ici, ce n'est pas comme si on cherche à la comprendre elle, elle ferait avec tout et s'intégrera comme elle le peut et un point c'est tout, on pourra penser d'elle ce que l'on veut ce n'est pas pour ça qu'elle va pleurer bien loin de là! À bas le résonnement pour le moment, ça ne valait plus la peine d'y penser beaucoup, il n'y avait plus lieu d'avoir un résonnement, la fatigue est bien trop élevée pour ça.

Finalement il lui répond, comment ça il n'est pas collé? C'est ce qu'il avait dit juste avant non? Elle avait bien entendu où son Japonais était encore aussi mauvais? Non c'est impossible, elle allait à nouveau entamer une phrase, mais, Noahki prit à nouveau la parole, ainsi donc il n'avait pas respectez-le couvre feu, mouè c'est vraiment un petit délit ça, mais, bon peut-être qu'ici au japon ils étaient vachement plus stricts qu'en Europe, oui ça doit être ça pour être collé de la sorte juste parce qu'il n'a pas été à l'heure à plusieurs couvre feu, aussi il n'avait pas à se faire chopper. Elle le regarde.

" Rien de mieux pour agasser encore plus les élèves des corvées. Pour l'hôtel juste dans ma chambre ça veut dire que tu..."

Mais, elle ne finit pas sa phrase qu'elle avait vue des phares de son côté et avait regardé ça, lorsqu'elle avait cru entendre Noahki parler, mais, attend une minute les phares ils viennent par ici, et, mais qu'est-ce qui se passe à la fin, elle n'eut pas vraiment le temps de réagir ou de réfléchir qu'elle vit la voiture percuter leur taxi sur le devant de la voiture de son côté à elle, la voiture fit un bruit assourdissant, elle ne savait pas ce qui se passait, bien vite elle avait perdu connaissance due à la ceinture qui lui avait coupé le souffle. Elle n'entendait plus rien, ne voyait plus rien décidément ce n'était pas son jour aujourd'hui, elle aurait mieux fait de ne pas venir dans ce pays tout simplement

Ce n'est que quelques heures après qu'elle se réveille, doucement en ouvrant les yeux, elle voyait une pièce blanche, la lumière était vive et lui brûlait les yeux, elle se demandait ou elle était, elle avait essayé de bouger son bras gauche pour se cacher de la lumière, mais, elle ne le sent plus du tout, en fait elle ne sentait plus rien, elle regardait à droite et à gauche, quand elle vit quelque chose au loin, enfin pour elle s'était loin, c'est alors qu'elle voit une personne en blanc venir vers elle, la regarde pour voir si tout allait bien, elle avait eu du mal à comprendre son Japonais étant toujours dans les vapes. Ce n'est qu'après quelques minutes qu'elle commence enfin à reprendre ses esprits, l'infirmière toujours avec elle et un médecin, enfin elle présume puisqu'il avait une longue blouse blanche. Il commence à lui expliquer ce qui s'est passé. Elle regardait avec stupeur et effroi, ainsi donc ils venaient d'avoir un accident, le conducteur ne s'en était pas sorti et elle avait eu beaucoup de chance de sortir presque idem de cet accident violent.

Elle demande ou est passé le jeune homme qui l'accompagnait, il lui montre du doigt l'autre lit de la pièce, ah il était là ça voulait dire qu'il était toujours en vie, c'est déjà pas mal, puis elle reprit à nouveau la parole au médecin. Quand finalement il va voir l'état de Noahki, l'infirmière reste avec Anaïs.

*Ah ben génial, à peine arrivée et je suis déjà dans un hôpital, c'est quoi ce pays de ouf, ils veulent me chasser ou quoi!! Aie ma tête me fait atrocement mal, et mon corps aussi.*

Elle regarde son corps, elle remarque qu'elle avait des points de suture à l'arcade droite, un hématome sur le bas du ventre et quelques bleus sur le corps, une migraine atroce, deux doigts casser qui était paralysé dans une mini attelle, génial l'annuaire et l'auriculaire, comme s'il ne puisse pas y avoir autre chose. Oui elle a eu beaucoup de chance, est-ce que Noahki avait eu cette chance aussi ou pas? Elle regarde vers lui et attend de voir la suite des choses.

*Si j'avais su j'aurais encore préféré dormir dans son dortoir, maintenant me voilà à l'hôpital. Pff encore des problèmes qui vont venir sans arrêt.*

Invité

Ces deux ronds de lumière. Ensuite... ensuite et bien tout s’est passé très vite. Les lumières se sont éteintes d’un coup, comme lorsqu’on souffle sur une bougie.

-...Anaïs.

Un murmure brisé, un silence.

* * *

Un temps plus tard, la notion du temps a-t-elle une importance face au flot d’évènements qui se déverse sur ces deux jeunes là ? Soit, des heures, plus tard s’élève un cri dans une des salles de l’hôpital.

-Où est Anaïs ! a-t-il aboyé à quiconque a tenté de l’approcher. Où est-Anaïs !

Son corps est chiffonné, comme s’il venait de passer des heures à ne pas bougé, coincé dans une position des plus inconfortable. Pourtant, on jurerait qu’il respire la santé malgré tout. Un coriace, ce Noahki. Mais il n’a pas le temps de s’occuper de son bien être parce qu’il a embarqué la française dans son trip. Elle va le pincer et il se réveillera en couinant et lui balançant sarcasme sur sarcasme comme il le ferait à n’importe qui. Entre temps, ce jeune a tellement passé du temps à réclamer cette Anaïs qu’on a dû lui promettre qu’il la verrait très rapidement. Très rapidement, c’est peu dire pour le paquet d’heure où il a du poireauter. En attendant, les frères Saigara sont tous passés rendre visite à leur frère. Les parents partis à l’étranger, c’est déjà une chose de faite pour ne pas avoir à leur rajouter du poids supplémentaires ; mais en attendant, Noahki se demande ce qu’est devenu Anaïs Leroy. Et en attendant aussi, à l’école, c’est déjà l’effervescence des élèves sur l’accident de Saigara. Saigara, le populaire.

Occupé à pester contre son sort et à se plaindre de manière insupportable, des infirmières ont enfin fini par lui permettre de voir Anaïs. Seulement voilà, lorsqu’il s’est agi de se déplacer, Noahki a de suite senti que quelque chose n’allait pas. En l’impossibilité de se déplacer seul, sur ses deux jambes. Certes il avait senti ce ridicule plâtre empêchant tout mouvement mais alors à devoir faire face aux conséquences.... en voilà un autre impact.

-Merde... mais merde, c’est pas vrai !

Double fracture du tibia et quelques autres blessures partielles, des hématomes qui lui donnent un air de dalmatien... Furieux, Noahki a lancé un regard empli de dégout vers l’équipe de soin encore attroupé à son chevet. De toute façon, il n’a pas le temps de se soucier de tout. Première réaction de Saigara : l’indignation. La colère. Et derrière, la douleur. Physique. Il a voulu bouger plus rapidement que ce que son propre corps lui a permis et a aussitôt étouffé un juron.

C’est plus douloureux que prévu.

Décidément, à en croire qu’il fait un très mauvais hôte d'accueil, pour le premier jour d’une étudiante. Accueil de mauvaise foi, clefs oubliées, couvre feu non respecté, accident... ça en fait une liste de délits, d’un coup. Ce jour là on avait enfin fini par ramener le lit d’Anaïs dans la même salle que lui. Une bonne chose de se rassurer qu’elle est vivante. Et comment se rentrer dans la tête de s’en être sorti vivant, et l’accepter pendant qu’un autre vient de perdre son essence. Leur chauffeur... mais Noahki a déjà secoué de la tête et écarter d’un coup, ces pensées là. Il juge bon, de poser ses propres limites pour trier les choses une par une. Égoïsme sélectif.

-...Anaïs ?

Quoi Anaïs.
Ce que Noahki n’a pas anticipé, c’est le texte à dérouler une fois qu’il la verrait. Mais entre le soulagement de la voir vivante sous ses yeux et l’envie de lui balancer toutes les piques de ses pensées...

-Excuse moi.

Leur lits sont trop loin pour ce genre d’excuse.

-Comment tu te sens... ? a-t-il fait d’un ton bourru.

Il a dévisagé les points de sutures sur le visage de la jeune fille.

-Mais bon sang, tu aurais pu donner signe de vie un peu plus tôt au lieu de dormir comme ça! a-t-il scandé, indigné. –Ou éviter de me suivre comme ça de partout ! Et si tu me suivais, tu aurais au moins me suivre comme il faut au lieu de disparaître comme ça.

La colère de l’inquiétude.
Visiblement, son côté sarcastique n’a pas été touché.

–Bon et on s'en va maintenant, ça suffit comme ça.
–C'est cela oui... vous n'irez nulle part l'un comme l'autre! a rugi la voix d'une infirmière aux aguets.

Invité

Finalement le côté de l'infirmière qu'elle lui avait montré était dans une autre chambre, ouè ben au lieu de lui montrer comme ça il fallait l'emmener directement à lui, surtout que c'était de sa faute si elle se retrouvait dans cet accident, elle aurait des comptes à lui rendre, tout ça était de sa faute, à croire qu'il porte réellement la poisse, voici les premières pensées qu'elle avait eu une fois qu'elle avait bien repris ses esprits, mais, dans un sens un accident ça ne se décide pas comme ça et donc il n'était pas spécialement fautif. Elle aussi elle aurait dû peut-être dire de rester à l'académie au moins elle ne serait pas dans cet état, qui l'état ne lui expliquait toujours pas pourquoi elle ne sentait son bras gauche, elle avait vu qu'elle avait eu deux doigts cassés, mais, pourquoi ne sait-elle pas bouger le bras?

Elle regarde l'infirmière qui avait certainement compris le pourquoi du comment elle ne comprenait pas quelque chose vient près d'elle et lui montre son épaule, ben quoi son épaule, Anaïs à quoi à l'épaule, c'est ainsi qu'elle tourne la tête et qu'elle voit avec effroi une espèce de bandage, non me dite pas qu'elle... non impossible elle a besoin de son bras gauche, c'est avec lequel elle écrit. Elle regarde l'infirmière toujours un peu embrumée au vu de la nouvelle qu'elle venait d'avoir.

" Ne me dite pas que j'ai l'épaule cassée? C'est une blague, ça va me prendre des mois!"L'infirmière la regarde et ne sourit pas, mais, lui répondit tout de même. "en fait vous n'avez pas réellement l'épaule cassée, si on parle ici des os, non c'est plutôt vos ligaments qui sont touché, il va falloir le temps qu'il se remette correctement. N'ayez pas si peur, d'ici quelques jours vous commencer la réhabilitation de votre épaule" Elle la regarde et bien jouer, comme si elle n'avait pas eu assez d'emmerde jusqu'à maintenant, au moins un truc de positif elle se soit bien reposée, car, elle ne sait pas combien de temps elle avait dormi elle-même.

" Où est Noahki, il va bien? Je veux le voir! Où e..."Elle n'eu pas le temps de terminer que l'infirmière soupira, hein? Avec des grands yeux quoi qu'est-ce qu'elle a dit? Ne me dite pas qu'il est... non impossible l'infirmière était bien trop zen quand elle décide enfin à parler. "Vous n'allez pas faire comme lui, à crier dans tout l'hôpital après lui, il n'a pas arrêté de le faire depuis qu'il est réveillé, il nous casse les oreilles, j'ai eu la permission de vous conduire dans sa chambre quand vous auriez repris vos esprits on va y aller."

Hein!? Incompréhension se faisait dans la tête d'Anaïs, il avait demandé directement après elle? Là il faut bien avouer elle était surprise, mais, s'il a cassé les oreilles aux infirmières ça voulait dire qu'elle avait dormi bien plus longtemps que lui, car, elle venait à peine de se réveiller? C'est ainsi que l'infirmière part avec son lit dès qu'elle le vit à peine à côté le voilà qui commence à déblatérer contre des choses, des excuses pour après savoir si ça va, mais, comme s'il allait s'arrêter là, non le voilà qui lui fait la morale! Ah non met il ne va pas commencer celui-là elle avait assez mal à la tête ainsi, elle n'avait pas eu le temps de lui répondre tellement il allait vite. Elle le regarde un peu vexée, mais, surtout de mauvaise humeur, elle avait des migraines et le voilà qui commence presque à lui gueuler dessus.

" Mais, tu vas la fermer oui! Tu m'agaces à gueuler comme ça! Fait moins de bruit j'ai l'impression que ma tête va exploser! Alors arrête de gueuler ainsi! je te ferais signaler que je viens de me réveiller! Alors désoler de ne pas t'avoir suivi directement, je savais même pas où j'étais et c'était à peine si je comprenais un mot de ce qu'on me disait."

Moh! Il ne fallait pas abuser non plus, certes, il avait eu peur pour lui aussi qui ne serait pas effrayé par un accident comme ça! Et encore c'était un miracle qu'ils s'étaient sortis presque indemne. Certes, elle avait bien vu que ce n'était pas une colère noire, mais, plus au niveau de l'inquiétude, elle met sa paume de sa main droite sur sa tempe, les migraines étaient tellement douloureuses qu'elle se serait jetée contre un mur. Finalement elle entendu l'infirmière parler, c'était clair qu'ils ne sauraient pas bouger d'ici, toute manière Anaïs n'en avait pas le courage, elle regarde un peu partout dans la chambre et voit des fleurs et d'autres choses, elle le regarde et sourit et dit d'un ton un peu sarcastique.

" Je vois que tu ne t'es pas ennuyé pendant mon absence. Alors ta petite amie? Des amis? Des fans? Ta famille je m'en doute qu'ils aient dû venir et..."

Elle ce stop de parler, maintenant qu'elle y pense et sa famille à elle? Est-ce que l'hôpital les avait contactés ou pas? Une ombre se fit sur son visage après tout elle n'avait pas communiqué les numéros de chez elle. Étant donné qu'ils étaient restés en France et que ça ne valait pas la peine, elle n'avait mis que son numéro de portable et encore un qu'elle avait spécialement acheté pour le Japon. Quand l'infirmière qui avait parlé regarde Noahki et Anaïs à tour de rôle et dit. "Il faudrait penser à vous calmer un peu, on est dans un hôpital ici, crier ne sert qu'à déranger les autres patients! Nous n'avons pas pu contacter votre famille qui est resté chez vous, aucun numéro à part le vôtre, est-ce que vous voulez les prévenir vous-même?"Elle regarde l'infirmière et avait enfin enleve sa paume de sa tempe, la douleur s'était faite un peu moins forte, elle la regarde et répond.

" Non c'est bon je ne voudrais pas les inquiéter pour si peu. Je m'arrangeais plus tard avec mes frères, merci de me l'avoir proposé. "ce n'est pas comme s'ils aillent se déplacer pour moi de toute manière. C'est bien trop loin pour eux."C'est ainsi que pour la première fois depuis qu'elle était arrivée elle avait parlé le français, depuis qu'elle était arrivée elle n'avait parlé que le Japonais, ça lui faisait même presque bizarre, elle regarde Noahki.

" Sinon à part ça je vois que tu te portes comme un charme malgré ta jambe dans le plâtre, pour être aussi dynamique, quoiqu'on est cloîtré ici pour je ne sais combien de temps. Non plus sérieusement je suis contente de voir que tu t'en es sorti." quand un médecin vient enfin dans leurs chambres d'abord examiner à nouveau Naohki qui était remonté, mais, l'infirmière restait bien là de peur qu'ils ne partent, dans un sens c'est vrai qu'elle aurait bien voulu partir et... Mais hé ho attend un peu et ses valises à elle? Elles sont ou? Qu'étaient venus ses sacs maintenant? "et mes sacs ils sont où?" "à l'école" répondirent l'infirmière. L'école? Il devait être au courant alors? Et ben Anaïs tu te fais déjà remarqué dès le premier jour. Quand le médecin vient vers elle et lui demande quoi, elle lui dit juste qu'elle avait mal à la tête et que la douleur elle ne la sentait pas spécialement. Il part enfin.

"Et maintenant on fait quoi!! Prochaine fois rappelle moi de ne pas te suivre en dehors de l'académie."dit-elle un peu par moquerie et plaisanterie pour que l'atmosphère soit moins tendue.

Invité

Suite

PART II : L'équation de la catastrophe