Broken bird in the middle of the road

Invité

Milo laissa ses mains effleurer le bois laqué du clavecin qu’il convoitait. Un joli petit objet au bois peint en noir avec quelques ornements de facture française et donc un double clavier. Magda lui avait fournit une importante enveloppe pour qu’il puisse en acheter un sur place, le sien ayant du rester en Allemagne. Il se demandait s’il pourrait le laisser dans la salle de chant jusqu’en décembre. Lorsqu’il aurait 20 ans, il déménagerait et il pourrait placer son instrument dans son futur salon.
Il demanda à l’un des vendeurs s’il pouvait essayer l’instrument et s’installa sur le banc. Ses longs doigts allaient et venait sur les touches faisant résonner l’instrument. Il sourit. Ce serait parfait. Il joua encore quelques mesures et se leva. Il allait l’acheter, il avait craqué sur cet instrument dans la vitrine le jour de son arrivée, et voila presque une semaine qu’il le regardait par la vitrine. Aujourd’hui il était entré, et avait osé demander d’en jouer. Ca avait suffit à le convaincre. Il sourit au vendeur et le suivit au comptoir où ils discutèrent du prix. Milo du sortir sa carte d’identité allemande et expliquer qu’il était majeur dans son pays, mais le reste de la transaction se passa sans encombres.
Il fut convenu que l’objet serait livré à l’école dans la semaine, le temps qu’il demande l’autorisation de l’entreposer dans la salle de musique. Le sourire aux lèvres, Milo remercia le vendeur, charmant au demeurant et sortit dans la rue.

Voila une semaine qu’il était donc arrivé à Keimoo. Il n’avait pour l’instant croisé que peu de personne dans les couloirs, et ses cours n’avaient pas encore commencés. Non pas qu’il considère avoir besoin de cours, mais Magda en avait décidé ainsi... Peut être apprendrait t il de nouvelles choses, ou aussi improbable que cela lui paraisse, peut être se ferait il quelques amis. Il s’enroula dans sa longue écharpe bleu et noir et referma les boutons de son manteau. Cherchant dans ses poches, il en sortit une paire de gants fins bleus et les enfila. Le mois de mai venait de commencer, il ne faisait pas si froid que cela et il était habitué aux températures basses, pourtant il n’arrivait pas à se réchauffer. Encore un mystère. Peut être le mal du pays.

Il marcha quelques temps, flânant plus qu’autre chose, regardant les vitrines. Il ralentit devant un salon de thé qui proposait des pâtisseries qui semblaient vraiment délicieuses, et se promit d’y aller un autre jour, aujourd’hui il préférait découvrir un peu le quartier qu’il n’avait pas vraiment eu l’occasion de parcourir.
Il marchait depuis dix minutes à une allure assez douce quand des cris et des exclamations attirèrent son attention dans une ruelle sur sa gauche. Il tourna la tête pour voir une jeune fille se faire ennuyer par un groupe de garçons. Se retournant vers les autres passants, il les vit regarder ou détourner la tête, gênés. Aucun d’eux ne fit un seul mouvement pour porter secours à la jeune fille.
Milo fronça les sourcils et du haut de son mètre 84, surplombant facilement la petite taille générale des nippons, il s’engagea dans la ruelle, jusqu'à atteindre le groupe de personnes.

Il prit son air le plus aimable et demanda de son japonais teinté d’accent russe.

- Excusez moi. Peut être pourriez vous éviter d’ennuyer cette jeune fille. Je ne crois pas qu’elle ai l’air ravie de vos agissements.

En effet, elle semblait partagée entre la colère et peut être un peu la peur. Les garçons tournèrent la tête vers lui.

- T’as un problème, tu cherches les emmerdes ? Dégage ou on t’explose la gueule.

Puis, se rendant compte qu’ils s’adressaient plus à un torse qu’à un visage, ils levèrent les yeux et certains semblèrent pâlir. Les traits de Milo se durcirent et il susurra en russe par réflexe, d’un ton dur.

- C’est toi qui vas avoir des problèmes.

Il ne sut pas si se fut le russe ou sa taille qui les dissuada, mais le groupe s’éparpilla tel une volée de moineau. Un peu surpris, son visage se détendit et il ouvrit de grands yeux. Il aurait cru ça plus difficile ! Il baissa les yeux vers la jeune fille et reprit en japonais, un léger sourire aux lèvres.

– Ca va aller mademoiselle ? Ils ne vous ont pas trop bousculés ?

Elle avait l’air de se remettre, mais une telle agression n’était jamais facile à vivre, surtout qu’il le voyait maintenant, la jeune fille avait l’air aisée. Très aisée... Elle ne devait pas en voir tous les jours !

– Ecoutez, ça m’ennuie de vous laisser comme ça si jamais ils reviennent. Et puis vous n’avez pas l’air très bien. Vous voulez que je vous offre un thé ou un chocolat ? Ca me rassurerait de ne pas vous savoir seule tout de suite.

Invité

Pour la première fois en ce mois de Mai Ashley avait Décidée de sortir par ses propres moyens. C'est à dire, pas de limousine ni de chauffeur. Non, pas qu'il était trop couteux de payer pour la "limo" mais simplement parce que le beau temps pointais son nez. Et un peu de marche ne ferais de mal à personne. Surtout à l'héritière qui à cette fâcheuse habitude de se déplacer en limousine, narguant presque ses autre camarades n'ayant pas les moyens de se procurer ce luxe.
Ainsi, la plupart des élèves et autres personnes qui la connaissaient - étaient surpris de la voir marcher comme tout le monde. Et on ne pouvait la manquer... Collants jaunes, jupe vert et gilet vert. Toujours aussi extravagante. Bien qu'elle se soit teinte en brune, on pouvait la distinguer à sa volonté d'exprimer sa fortune. Ses mains étaient ornées de bagues et de bracelet de valeur inestimable. De même que son collier en diamant, qui ne pouvait que faire tilter l'œil !
Elle avançait fièrement sous le regard de tous, l'air intouchable et puissante. Mais vu l'assaut qui se ligua contre elle. L'ex blonde n'était pas si invulnérable !
C'était un groupe de trois hommes, qui venait lui dérober une partie de sa richesse - cette fortune qu'elle exhibait au travers des bijoux exposés sur son corps. Avec ceci ils y en avaient pour quasiment 10 000 $. La belle ne se laissa pas faire, sa force de caractère été bien trop forte pour la laisser se faire dépouiller sans broncher. Mais, vu la réalité des choses, Ashley n'est pas de taille face à 3 garçons. Elle avait beau se débattre rien ne fait ! Leur force était bien trop supérieures aux sienne.

Soudain. Un miracle se fit.
Une longue silhouette, à n'en plus finir aux yeux de l'héritière fit son apparition. Tel un ange protecteur !
Son sauveur ?! Certainement... Ou avait-il tout simplement pitié d'elle. Peu importe, il vient la délivrer des griffes de ennemie et vu sa carrure les jeunes ne lui ont pas tenu tête fort longtemps.
Elle frotta sur ses vêtement pour tout remettre en ordre, et fit le même procédé pour sa coiffe.

- Oui ça va aller ; Vous êtes mon sauveur ! Je vous aime !

Oui, c'était bien la première fois qu'Ashley vouvoyais une personne, sûrement était-elle encore traumatisée par ce récent incident. Elle ne manqua pas de le remercier, le vénérant presque.
C'était bien la première fois qu'une telle chose arrivait à la jeune riche. Habituellement personne n'oserait, sachant qu'Ashley avait suffisamment d'argent pour les faire rechercher par la police. Était-ce simplement des kamikazes inconscients ?
Elle fit par précaution le tour de son corps, vérifiant qu'il lui restait tout. Petit soupir de soulagement. Rien n'avait été volé. Heureusement que ce "messager des cieux" est arrivé à temps. Sinon la belle aurait été complètement dépouillée.

- Oui, du thé me conviendrait. C'est gentil de vous préoccuper de moi

Le thé était une tradition dans sa famille. Déjà toute petite que la belle partageais des moments de ses journée, à boire le thé en famille. Et depuis son arrivée au Japon elle participe régulièrement aux cérémonies du thé.

-Je suis encore un peu secouée. Avant de nous rendre boire quelque chose j'aimerais un peu marcher. On pourra faire connaissance par la même occasion.

Avant de reprendre chemin Ashley mit la main en son sac à main ; Prit une pince et attacha sa chevelure brune. Puis elle en dégagea ensuite un paire de lunette de grande marque - dont-on ne citera pas le nom... Elle les posa sur son nez, ainsi personne ne pourrait la reconnaitre. Elle ne se cachait pas par rapport à ce qu'il venait d'arriver, mais après tout ce qui était arrivé avant son départ pour Miami, elle désirait se faire discrète. Le temps que tous les problèmes qu'elle avait causée s'apaisent.

- Voilà nous pouvons-y-aller.

Lâchant un petit sourire par la même occasion

- Je ne me suis pas présentée. Je suis Ashley Mac Dowell. Connue pour être une Pom-pom girl hors paire ainsi qu'une héritière à l'immense fortune. Je ne te cache pas que je fais des envieux.

Quand la jeune Mac Dowell se présente elle ne peut manquer d'aborder le sujet de sa richesse. Hors ce n'est pas sa richesse mais celle de ces paternels. Qui certes lui reviendra car elle est fille unique. Cependant elle n'est pas uniquement connue pour être la richissime Pom-pom girl. C'est également, une croqueuse d'homme. N'hésitant pas à s'approprier les petits amis de ses propres copines. Au-delà de cet air mignon et fragile qu'elle peu donner se cacher un être égocentrique, pervers et exigeant. Elle aime dominer. Et ça ses domestiques l'avaient bien comprit - elle en fait presque de l'esclavage tellement elle se montre exigeante.

- J'espère que tu ne vois aucun mal à ce que je te tutoie.

Après tout elle a toujours détesté vouvoyer. Elle trouve ça trop formel. Entre jeune il n'y a aucune raison de devoir se cantonner à de telles formalités. Elle commença à lancer la marche avançant aux côtés de ce garçon, qui faisait bien 20 centimètres de plus qu'elle. De voir ces deux individus côte à côte était assez intriguant. Le regard des passants ne manquait pas de se poser sur eux. Ashley était dans les normes - c'était plutôt son sauveur qui était sujet aux regards.

- Dis-moi tu t'appelles comment ?

Invité

Milo acquiesça lorsqu’elle proposa de marcher un peu. Bien, après tout c’est ce qu’il avait prévu de faire de son après midi. Il regarda du coin de l’œil la jeune fille qui se recoiffait bien que ses cheveux brun foncés n’aient pas bougé d’un pouce. Elle farfouilla ensuite dans son sac et en sortit une paire de lunette qu’il avait cru déjà apercevoir dans le dressing de Magda. Sûrement coûteuses. Son regard revint sur le chemin qu’ils empruntaient et il écouta distraitement les mots de la demoiselle.

- Je ne me suis pas présentée. Je suis Ashley Mac Dowell. Connue pour être une Pom-pom girl hors paire ainsi qu'une héritière à l'immense fortune. Je ne te cache pas que je fais des envieux.

« ... » Fut la première chose qui passa par la tête de Milo. Le vide. L’incrédulité. Avait elle vraiment dit ça ? Il sourit légèrement et haussa les sourcils, l’air intéressé, un sourire aimable aux lèvres. Soit elle pensait vraiment ce qu’elle disait, et ça avait l’air d’être le cas, soit la demoiselle ne manquait pas d’auto dérision. Il trouva ça charmant, proche de la naïveté.

- J'espère que tu ne vois aucun mal à ce que je te tutoie. Dis-moi tu t'appelles comment ?

Son sourire devint plus amical et il pencha un peu la tête vers Ashley, puis ce que tel était son nom... Américaine peut être. Il hésitait à lui parler anglais, ce serait sans doute plus facile pour tout les deux. Il maîtrisait mieux la langue de Shakespeare que de Kenji Mizoguchi.

- Bien sûr, je vous en pris. Je suis mal à l’aise avec le tutoiement dans la langue japonaise, je n’ai pas encore acquis ces bases là pour ma part, navré ! En plus je dois avoir un accent affreux !

Et puis il se rappela ce qu’on lui avait dit distraitement dans la cuisine, les questions. « Tu es de quel groupe ? Avec qui tu traînes ? Un conseil, évite les creepies, évite les intellos, évite les pompom girls... » Il n’avait pas tout suivit au début, mais en une semaine il avait réussis à monter une certaine hiérarchie mental. Apparemment Ashley était une pompom girl, et lui n’avait pas de groupe... Il allait devoir creuser un peu à ce sujet...

- Je m’appelle Milo Dobretsov, je doute que vous ayez entendu parler de moi, je viens d’arriver et je n’ai pas de fortune personnelle !

Il lui fit un sourire amusé et continua de marcher doucement à coté d’elle. Si elle faisait déjà partit d’un groupe, c’était l’occasion de se renseigner, et cela voulait aussi dire qu’elle était là depuis longtemps, elle pourrait l’instruire sur tout un tas de choses qui restaient obscures pour lui. Et puis, elle était jolie, et savait se mettre en valeur. C’était toujours agréable de se promener avec une jolie fille. Il pensa un instant au couple improbable qu’ils formaient sûrement aux yeux des passants. Elle devait faire bien vingt centimètres de moins que lui, et possédait des formes généreuses. Il n’était qu’une grande tige avec un manteau noir. Charmant tableau. En tout cas, elle n’avait pas encore fait de remarque sur son physique et c’était tant mieux.

- Cela fait longtemps que vous êtes à Keimoo ? Je n’y suis que depuis une semaine, et certaines choses me paraissent assez obscures.

Il enfonça les mains dans ses poches et sourit doucement à Ashley.

- J’arrive tout droit d’Allemagne, le changement est ma foi assez radical ! Dites moi, à quoi correspondent tous ces groupes dont on me parle ? Les punks, les populaires... Est-ce une sorte de répartition par gang ? Comme une guerre civile entre étudiants ?

Il se permit un très léger rire et enfouit le bas de son visage dans son écharpe.

[c'est un peu court, navrée. :/ ]

Invité

Le garçon confirma par lui même qu'il avait des difficultés avec la langue nationale. À vrai dire ce n'est pas une langue aisée à pratiquer. Tant de sigle à apprendre, et connaitre leurs significations. Quelques fois Ashley se demande bien ce qui la force à rester dans ce pays - qu'elle n'aime pas plus que ça. Sa vie est ailleurs, à New-York ou elle retrouve tous ses ami(e)s friqués de Manhattan. Au Japon elle s'est fait quelques connaissance et même des amis mais également beaucoup d'ennemis. Il lui arrive de regretter d'être ici. Surtout il y a quelque mois quand ce fût sa chute ! Son départ en toute discrétion lui a permit de se faire oublier. Mais elle ne tardera pas à noircir de nouveau les dires qui sont faits à son sujet.
Après sa présentation il semblait être un jeune homme modeste. Qui a certainement connut une jeunesse totalement différente que celle de l'héritière. Elle fut quelque peu surprise qu'il lui dit qu'il n'a aucune fortune personnelle - généralement - les personnes évitent d'aborder ce sujet. Surtout quand l'héritière, aborde le sujet de sa richesse personnelle. Ayant honte d'avouer être moins riche que la belle. Surtout que vantarde qu'est Ashley, en sachant qu'elle est la plus riche elle ne cesserait de parler d'elle sous toutes ses coutures.

Mais là, ce-dit Milo eu un certain courage, ou culot à parler de ses biens en terme de richesse - bien qu'ils soient nuls. Il ne se dissuada pas d'aborder le sujet. Et l'héritière n'eut même pas l'envie de venter ses mérites.
Non !
Le fait qu'il aborde sans hésiter le contexte, n'enchanta pas l'ex blonde à se vanter.

- Ton accent n'est pas affreux, tu t'amélioreras avec le fil du temps.

Cette réponse était dans le but de l'encourager. Dans le sens où Ashley sait de quoi elle parle puisqu'elle est aussi passée par cette étape incontournable. Qu'est l'apprentissage de la langue. Bien qu'elle ait régulièrement tendance à parler l'anglais. En particulier au téléphone et avec ses parents.

- Cela fait longtemps que vous êtes à Keimoo ? Je n’y suis que depuis une semaine, et certaines choses me paraissent assez obscures.

Keimoo...
Bonne question, Ashley fouilla dans ses souvenirs. Ce mois-ci clôturera sa première année. Une année forte longue. Tant par les cours que pars les évènements multiples qui se son produits. Mais en y repensant bien, après toutes les rencontres qu'elle a faits. Ce ne fût pas une année si regrettable. En tout cas, concernant la gente masculine - nombreux était content de la présence de l'héritière. Une des favorite des sportifs, toujours la lors des après-matchs.
Le garçon parla de 'choses obscures'. Le cerveau, supra-lent de la belle ne traita pas l'information sur le champ. Se demandant ce qu'il entendait par la. Son incompréhension était d'ailleurs lisible sur son visage expressif. Froncement d'un seul sourcil, l'air étonné.
Puis il compléta sa pensée par une seconde réplique. Qui éclairci l'esprit embrumé de la Pom-pom. Il parlait des groupes sociaux qui existaient au sein de cette académie.
Certain s'y intègre par défaut. Cela se fait seul, comme s'y quelque chose les attiraient. C'était le cas de la brune à son arrivée. Aussitôt appelée par les pom-pom girls. Elle s'adapta sans mal à son groupe, se faisant même rapidement des amis d'autres groupes. Entendons par là : les mâles populaires. Bien que pom-pom Ashley avait un bon niveau de popularité, grâce à ces hommes qui la soudoyait et aux déboires qui faisaient parler d'elle. Elle a également une amie Gothique, Kara qu'elle avait rencontrée un jour. Mais cette rencontre était fort plaisante - malgré les différences des deux filles.
Alors aborder le sujet des groupes restait chose complexe, car il peut-être vu de diverses façons selon l'individu.
Mais pour essayer elle se lança dans son propre explicatif, espérant qu'il comprenne le principe

- Comme tu as du le remarquer à ton arrivée, l'établissement est composé de nombreux individus. Des filles à papa, des gothiques, des punks, des racailles. Bref, il y a bon nombre d'individu.

Désireuse d'être explicite elle expliquait ses dires par des gestes de ses mains. Pensant que cela rendrait ses informations, plus simplistes à comprendre.

- Nous sommes tous doté de caractères différents, mais d'aspirations communes. Un besoin que l'on a besoin d'exprimer pour se sentir bien. Et pour faire court, ces groupes sociaux, rassembles les individus par rapport à leurs aspirations communes. À savoir que même au sein de certain groupe il est possible d'être en désaccord ou conflit avec des personnes du même groupe. J'en suis la preuve.

Elle continuait de parler ne savant rien de ce qu'enregistrait Milo. Comprenait-il simplement ce que la brune lui disait. En plus elle parlait d'une vitesse qu'elle failli s'étouffer en avalant sa salive. Ayant peur qu'on lui vole les mots, elle préfère se précipiter pour achever ses phrases. Pourtant ici il était inutile de se précipiter vu que le garçon ne risquait pas de lui voler la vedette. C'est lui qui cherchait à comprendre cette histoire de groupe.

- Enfin, tu te connais et toi seul sait le groupe qui te va le mieux. Ce ne sont pas eux qui viendront te chercher. Mais tes distinctions par rapports aux autres qui te feront savoir à quel groupe tu te réfère.

C'était finit pour l'explication des groupes. Pour la première partie car elle devait désormais expliquer les désaccords entre certains groupes. Ces différences qui poussent les groupes à se détester ou s'apprécier.
Aspirant une petite bouché d'air pour nourrir ses petits poumons la belle embraya de nouveau avec son explicatif.

- Maintenant, il y a des malentendus entre certain groupe. Je vais prendre mon exemple. En tant que pom-pom girl nous dénigrons de tous points les intellos. Après toutes les pom-pom ne sont pas ainsi. Nous ne sommes pas des copies conformes... Encore heureuse.
Mais certain groupes sont naturellement incompatible et d'autre compatibles. Tu t'en rendras compte par toi même.

Elle n'en dit pas plus. Pensant qu'elle en avait même suffisamment dit à propos de ces groupes. En pensant aux groupes elle fût intriguée par un point. À quel groupe Milo appartenait-il. Ou peut-être ne s'était-il pas encore démarqué et le choix restait complexe. Alors elle laissa un silence, un court silence de réflexion. Marchant toujours au flan droit de son géant sauveteur. Qui était immense comparé à la belle, bien qu'elle soit équipée de talons hauts. C'est une évidence de la nature - les hommes resterons continuellement plus grand que les femmes.
Elle rompu ce silence qu'elle avait elle même créée. L'envie de savoir à quel groupe il faisait parti la démangeait de trop !
Elle céda sous sa propre pression curieuse.

- Et toi, sais-tu à quel groupe tu te réfères ?

[ Pas de soucis ça me va ! =) ]

Invité

Il écoutait attentivement, avide de tout ce qui aurait pu lui servir par la suite. Pour éviter les ennuis, éviter les « masses » et leur « pression des pairs ». Lire les orphelins Baudelaire ne l’avait pas arrangé. Maintenant il connaissait le code Sebald par cœur et il mangeait du raifort ou du wasabi une fois pas semaine. Est-ce que les premiers signes de la paranoïa pouvaient commencer par ça ? Enfin, tout ça pour en venir au fait qu’il avait assez goûté au lynchage verbal pour avoir eu la sagesse de s’éloigner des groupes.
Ashley parlait très vite. Comme si elle n’avait pas assez de temps pour dire tout ce qu’elle avait à dire, ou comme si elle avait peur qu’on lui coupe la parole. Elle parlait avec beaucoup de gestes également. Elle semblait de bonne humeur et désireuse de se faire comprendre en termes clairs.

Elle lui expliqua le système assez succinctement mais de manière compréhensible. Soit un groupe te reconnaissait comme l’un des leurs et tu était automatiquement intégré, soit tu te dirigeait vers le groupe qui te semblait le plus approprié vis-à-vis de tes aspirations et de tes désirs. Ça semblait assez normal. Mais cette idée de rivalités, ou de désaccords entre castes le laissait perplexe. Ils n’avaient jamais vu Fame ? Même lui qui avait passé 17 ans de sa vie reclus à ne penser qu’à l’époque Baroque avait eu le temps en deux ans et demi de tomber amoureux du genre de la comédie musicale et de voir Fame ! Merveilleuse leçon d’amitié, se dit il intérieurement avec un sourire désabusé pour lui-même.
Ses pensées furent détournées de leur cour par une voix féminine à sa droite.

- Et toi, sais-tu à quel groupe tu te réfères ?

Milo regarda Ashley un instant et parut s’absorber dans ses pensées. Il allait devoir se fondre dans un groupe apparemment. Mais lequel. Sûrement pas les artistes. Il haïssait les artistes. Surtout en groupe. Bon, peut être qu’il haïssait surtout les groupes. Y avait il un mot pour cela ? Ochlophobie peut être. Mais pas tout à fait. Quoi qu’il en soit, pas les artistes ! Ils étaient sûrement une espèce de caste régnante persuadée d’être « cool ». Et il ne voulait pas être une attraction de foire. Les populaires et les pompom girls il pouvait oublier d’office. Les gothiques non plus, il n’était pas versé dans ce genre de culture. Punk... Non, définitivement non. Racaille non plus... Quand aux sportifs, rien que d’y penser il avait envie de rire de lui-même. Il ne lui restait pas grand-chose. Il y avait bien les hors castes. Les creepies. Hors du reste, sans s’y intéresser, sans chercher à se faire remarquer, tranquilles la plupart du temps. Oui. C’était pas mal. Ils avaient une réputation un peu étrange et dérangeante, mais c’était peut être tant mieux, on ne viendrait pas l’ennuyer ainsi.

- Je n’y avais pas pensé avant je dois dire.

Il lui fit un doux sourire et joua un peu avec la montre oignon dans sa poche. Est-ce que les creepies n’étaient pas détestés par le reste des groupes ? Ça l’arrangeait bien dans un sens, mais si Ashley était vraiment attachée à ce genre de choses, est ce qu’elle allait le regarder de haut ? (Métaphoriquement parlant... Elle ne pouvait pas ‘vraiment’ le regarder de haut. Même avec ses talons. Peu de gens le pouvaient d’ailleurs, avantage d’être grand !) Si elle partait juste à cause de cela, si elle le méprisait, c’est qu’elle ne valait pas la peine...
Il baissa les yeux sur la jeune fille et dit doucement.

- Et bien, après réflexion, peut être bien les creepies. Je suis assez renfermé sur moi-même, peu sociable. Mais pas pour autant dépourvu de manières, sinon je ne serait pas venus héroïquement à votre secours j’imagine. Je ne suis pas encore perdu !

Il eu un léger sourire amusé. Du très peu qu’il connaissait Ashley elle avait l’air vive et aimable. Il aurait été dommage qu’elle se formalise pour une simple appartenance à un groupe social.

- Cela dit je ne peux pas être formel sur ce point. J’ignore encore beaucoup de choses au sujet des groupes. Même si je fais de la musique, ça ne m’inclut pas dans le groupe des musiciens ou des artistes, et même si j’avais été une charmante jeune fille d’un mètre soixante, héritière fortunée, je doute d’avoir rejoins les pompom girls !

Milo sourit encore. Il souriait beaucoup car il aimait qu’on lui sourie. Et un visage souriant était toujours plus agréable. Il décida de poser une question qui lui trottait dans la tête depuis quelques minutes.

- J’imagine que le temps m’en dira plus ! Mais dites moi, pourquoi avez-vous rejoins les pompom girls ? Si vous jouissez d’une situation si aisée, votre place n’aurait elle pas du être parmi les « populaires » ? J’ai cru comprendre que la fortune et la bonne naissance était ce qui les rapprochait.

Il imaginait bien mal la jeune fille en costume et pompons... Mais pourquoi pas après tout. Il était le dernier à pouvoir juger quelqu’un sur son apparence !

Invité

Creepies...
Le mot trotta dans la tête de la jeune, ainsi il se pensait convenir à ce groupe. Qui de loin contenait le plus d'individu étranges aux yeux d'Ashley. Il est aussi vrai qu'elle n'est pas particulièrement en bons termes avec les gens de cette espèce. Mais après tout elle n'aime pas les gothiques, et pourtant elle apprécie Kara. Cette fille calme, qui est sans doute l'opposée de l'héritière.
Il n'y aurait aucune barrière qui empêche la brune d'apprécier Milo, parce qu'il était un creepie. Du moins tant qu'il ne fasse rien qui fasse changer d'avis la jeune. Et elle ne pourrait se liguer contre son sauveur ; Celui qui l'a de peu empêchée de se faire dépouiller.
Mais en matière de "creepies", elle ne pouvait porter jugement car elle n’avait encore jamais directement eu à faire à quelqu'un de la sorte. Les trouvant désintéressant au point de les ignorer. Comme s'ils ne faisaient pas parti de la surface terrestre. Peut-être était-ce une sorte d'instinct primitif. Avoir peur de découvrir l'inconnu, un genre totalement opposé.
[...] La race humaine est complexe...

Puis il lui adressa une question fatidique.
Pour quelle raison à t-elle choisit d'intégrer les pom-pom girls ? Il est vrai qu'elle collerait tout aussi bien avec les populaires. Mais elle dispose d'une énergie telle qu'en étant populaire elle les auraient tous vidés de leur âme...
De plus, elle s'entend mieux avec les filles étant de son groupe que les filles populaires. Nombreuse d'entre elles la déteste parce qu'elle côtoie des mâle pop'. Mais après tout personne n'a jamais dit que ces hommes si convoité étaient étiquetés pour ces mesdames. Selon Ashley, tous les hommes sont seront ou on étés sa propriété. Discours qui ne réjoui pas toutes les étudiantes. Mais il faut savoir qu'à Keimoo la concurrence est rude. Et qu'on obtient pas toujours ce que l'on veux. En particulier quand ces messieurs sont attirés par d'autres messieurs. Alors dans ce cadre apocalyptique, c'est la désillusion pour toutes. Imagine cauchemardesque de voir l'homme convoité aux bras d'un autre garçon.
Heureusement pour elles tous ne sont pas ainsi.
Mais tout ça pour dire qu'Ashley, aime être une Pom-pom et elle en restera une. C'est chose sûre !

- Tu n'as pas tord. Mais bon les populaires, notamment les filles ce n'est pas trop ma tasse de thé. Je me cantonne aux pom-pom j'aime danser, sauter, crier...
Personnellement je pense avoir le caractère et le comportement pour être dans le groupe où je suis actuellement.

Pourtant il y avait dans sa réplique un certain bon sens. Comme il le dit : "fortune et bonne naissance était points commun aux populaires". Cela dit, ils étaient loin d'être les seuls à avoir une bonne voir très bonne situation ici. Rappelons que nous sommes dans la prestigieuse académie de Keimoo. Et bien qu'il y a une forte majorité de riche chez les populaires, il en existe également ailleurs. Ce qui différencie les populaires c'est leur volonté à ses prétendre supérieurs et meilleurs que tout. Et leurs groupies n'arrangent pas les choses, à les suivre partout. Cela leurs donnes la confiance d'être encore plus égocentriques qu'ils ne le sont.

- Tu sais ici un individu sur 3 a une bonne situation et un sur 5 est riche.

Après ces premiers instants de marche, la belle avait remarqué au travers de ses lunettes, que Milo avait constamment le sourire aux lèvres. Elle ne pouvait que faire de même. C'était la moindre des politesses de se montrer courtois. C'est d'ailleurs une des premières choses qu'on lui enseigner durant sa jeunesse. Faire bonne figure, pour l'honneur de sa famille. Oui Ashley a connue ça quand ses parents vivaient encore en sa terre natale.
Ici personne ne connait les Mac Dowell, alors peu importe l'image que l'on peu avoir d'eux ils n'ont pas besoin de jouer les familles parfaites. Surtout que c'est bien une des choses qui insupporte la belle. Faire semblant, jouer un rôle. Pourtant c'est la réalité quand on est riche et puissant il faut savoir garder l'honneur de sa famille. En priorité si l'on ne veut pas être décrédibiliser. Le monde des riches est complexe et impitoyable. Pourtant il ne cesse d'enchanter les gens. Comme quoi juste la richesse permet la popularité et la notoriété.
Parler de richesse donna une idée assez farfelue à la belle. Pas tout le monde à la chance d'avoir une limousine au quotidien.

- À propos Milo, tu es déjà monté en limousine ? Ce soir mon chauffeur nous ramènera.

Oui...
Tout juste majeur, aucun travail, simple étudiante. Et elle possède chauffeur et limousine. Mais également un domestique. De quoi occupé ses journées. Que demander de plus après tout ça. Certains se demanderaient s'il la vie à un réel sens quand-on possède tout. Et en y réfléchissant, on ne peut répondre que oui. Car nous n'avons jamais tout ce qu'on veut - ce - quelque soit l'immensité de notre fortune.
Sa phrase ne laissa pas le choix au garçon, peut-être avait-il décidé de rentré par ses propres moyens. Mais Ashley le prit au dépourvu et sorti aussitôt son téléphone pour appelé Shawn son chauffeur.

- Hi Shawn, what's up ?
....
- Tonight you will be to the 56th street. Enfin, je te redirais dans quelle rue plus tard. But get ready when I'll call you. Okey.
....
- Thanks !

Mélangeant anglais et japonais. Veille habitude qu'avait Ashley. Surtout quand elle s'adresse à des familiers. Après tout ils ont grandi avec l'héritière - ou plutôt il ont vu grandir l'ex blonde. Ils sont donc habitués à ses manières délurées. Et bien qu'elle soit fille riche qui leur demandent énormément de service. Ses domestiques l’apprécient car elle est toujours joyeuse et pétillante. Elle les fait rires par ses manières d'être. Et ce ne sont pas les seuls à rire sur quelques aspects de sa personnalité.
Après avoir confirmée son rendez-vous, elle leva les yeux aux cieux. Non pas pour s'adresser à dieux, mais à son compagnon de marche. Lui octroyant un formidable sourire de satisfaction !

- Voilà nous rentrerons en limo !

En regardant la scène rentrer chez sois de manière noble paraissait aussi simple que bonjour. Pour l'héritière ça l'était car elle passe ses journées à se déplacer en longue voiture. Passer le permis lui serait d'aucune utilité. Elle ne compte pas conduire, avec ce qu'elle peut se permettre elle a raison.

- Tu m'as dis que ça faisait peu de temps que tu es là. As-tu eu le temps de connaitre d'autres personnes que moi ?

Curiosité, toujours de la curiosité.
Sa soif d'en savoir toujours plus est infatigable. Mais pour le moment elle ne s'est pas montré indiscrète !
[...] Pour le moment...

Invité

- Tu n'as pas tord. Mais bon les populaires, notamment les filles ce n'est pas trop ma tasse de thé. Je me cantonne aux pom-pom j'aime danser, sauter, crier...
Personnellement je pense avoir le caractère et le comportement pour être dans le groupe où je suis actuellement.

Alors il s’agissait réellement d’une question de caractère. Un instant Milo avait imaginé qu’il aurait pu s’agir d’une sorte de sélection arbitraire qui définirait votre groupe grâce au statut social de base. Mais où aurait il pu se définir lui-même. Il était pauvre, un homme entretenu. Il ne le disait pas à Magda mais tout les mois une grosse partit de sa rente allait sur un compte à part. Pour plus tard, pour voir venir... mais ça restait modeste.

- Tu sais ici un individu sur 3 a une bonne situation et un sur 5 est riche.

Oui, il pouvait volontiers l’imaginer. Il n’était pas non plus dans un dénuement extrême. Il eu un sourire discret en pensant qu’en fin de compte, il n’était qu’un amant entretenu. En toutes cas il faisait partit de ces personnes dotés d’une bonne situation. Et il espérait que cela resterait ainsi. Il ne pourrait jamais gagner sa vie en tant que chanteur. Son secret serait bien trop vite dévoilé et son école fermée. Même si avec le temps il avait apprit à réaliser l’ampleur de ce qui lui avait été fait le jour de ses huit ans, l’école avait été comme un foyer pour lui, certains de ses plus beaux souvenirs. Si un jour Magda décidait de le rejeter, il n’aurait plus qu’à devenir un hôte de luxe, une prostituée, ou croiser les doigts pour avoir entre temps rencontré un riche et beau partit pour subvenir à ses besoins... L’amour en prime si ce n’était pas trop demandé.
Il leva les yeux vers le ciel, vérifiant le temps et les nuages. Le soleil était toujours au rendez vous, ça lui changeait du jour de son arrivée.

- À propos Milo, tu es déjà monté en limousine ? Ce soir mon chauffeur nous ramènera.

Milo allait répondre que oui mais la jeune fille ne lui en laissa pas le temps. Elle semblait avoir décidé pour eux de toutes façons, ce serait limousine, ou ce ne serait pas ! Il sourit, amusé. Voila qui était légèrement cavalier mais au moins elle ne se prenait pas la tête, ni avec elle-même, ni avec les autres. Ashley avait le mérite de ne pas prendre en traître, Milo imaginait aisément qu’avec un peu d’habitude, on devait finir par ne plus se faire surprendre par ce genre de décisions spontanées. Il la laissa appeler son chauffer, mélangeant anglais et japonais, il n’écoutait vraiment que d’une oreille distraite. Premièrement écouter les conversations des autres était malpoli, et ensuite il se doutait qu’elle lui donnait des indications quand à l’endroit et l’heure où venir les chercher, rien de très passionnant.
Il baissa les yeux de nouveau vers Ashley, avec un sourire, quand celle-ci lui adressa de nouveau la parole. Il écouta attentivement la question qu’elle lui posa et s’octroya quelques secondes de réflexions.

- Voilà nous rentrerons en limo ! Tu m'as dis que ça faisait peu de temps que tu es là. As-tu eu le temps de connaître d'autres personnes que moi ?

- Ho... Voyons... J’ai rencontré un garçon le jour de mon arrivé. Il est au Lycée. Il s’appelle Shin... Ha, mince, son nom de famille m’échappe. J’ai du mal avec les noms japonais. Il est très curieux, habillé tout de noir, assez aimable. Je n’ai pas vraiment eu le temps de faire une très ample connaissance, il m’a surtout montré les bâtiments... Il m’a fait une visite guidée de Keimoo en quelques sortes.

Milo sourit. Son timbre de voix était doux et presque chuchoté. Il faisait à moitié exprès mais le chuintement de sa gorge et les pertes de souffle dans les graves étaient le fait de l’opération. Il jour, ils avaient monté « Rinaldo » de Haendel au conservatoire. Un chanteur extérieur était venu pour chanter la partie d’Argante, en basse. Il en était tombé amoureux. La voix grave, la présence masculine, cette démarche, tout ce que lui-même ne possédait pas. Il avait joué Armida, l’amante d’Argante, et ses sentiments n’avaient pas été à moitié feints. Le soir même après la représentation... Il rougit rien que d’y penser et regarda ailleurs le temps que ses rougeurs disparaissent.

- Ha, mais j’espère bien en rencontrer d’autre. Deux personne en trois semaine, c’est peu j’imagine, mais j’ai toujours été assez solitaires, alors je trouve ça une moyenne appréciable. Enfin j’imagine, je ne sais pas très bien quoi en penser. Et puis les cours n’ont pas encore commencés. Peut être que je rencontrerais d’autres musiciens férus de musique Baroque, ou même un autre claveciniste.

Il sourit doucement à Ashley et son sourire atteignit ses yeux, plissant agréablement les coins de ses paupières. Il y eu un éclat de soleil parmi les rares nuages et les bijoux de la jeune fille bijoux étincelèrent un instant. Elle devait forcement jouer de sa joliesse. Vu son caractère et sa décomplexions vis-à-vis de ses biens, son physique devait être un atout supplémentaire. Pas qu’il la blâme ! Elle avait bien raison de le faire. Parfois il faut savoir user de tous ses charmes pour arriver à ses fins. Il était bien placé pour le savoir.

- Et vous ? Ca fait longtemps que vous êtes ici ? Vous avez l’air de connaître la ville et les us et coutumes de l’établissement comme votre propre poche.

Il regarda un instant autours de lui en sentit son estomac se manifester silencieusement en se tordant de faim. Un sourire aimable et persuasif sur les lèvres, il se tourna de nouveau vers la jeune fille.

- Dites, je m’en veux d’insister, mais mon ventre proteste. Aurions nous le temps de prendre une pâtisserie ou quelque chose avant que votre voiture n’arrive ?

[ Voici le fameux Duo d’Argant (basse) et Armida (soprano/castrat) durant l’Acte III. “Al trionfo del nostro furore” https://www.youtube.com/watch?v=UpUSyEBFjsU Il s’agit de l’un de mes dueto préférés! ]

Invité

Peut-être qu'Ashley connaissait ce garçon dont parlait Milo. Il y avait tellement d'élève ici qu'il était d'une grande complexité de pouvoir mémoriser le nom et prénom de chacun. La brune connaissait tant de monde, qu'elle pouvait reconnaitre certain qu'à la vue de leurs visages. Les seuls qu'elle ne pouvait oublier étaient ses ennemis. Eux, il suffit d'une seule rencontre. Et elle se souvient d'eux jusqu'à la fin des temps. Ses victimes aussi elle arrive à bien mémoriser leurs visages et les assembler avec le bon nom. Elle s'est même fait le top five de ses victimes. Ces pauvres intellos qui sont la proie d'une pom pom déchainée. Quand elle n'est pas en cours ils se sentent soulagés de ne pas avoir à faire à elle. Elle représente un danger potentiel à leur réussite scolaire - c'est un élément perturbateur des cours. Donc comme le dit si bien le proverbe : Quand le chat n'est pas là les souris dansent.
Les bons amis, elle se rappelle d'eux sans problème. Ce qui bloque est surtout les connaissances. Et des connaissances c'est ce qu'Ashley possède le plus. Quand elle ne se souvient plus de leur nom elle se compte de les ignorer et faire comme si elle ne les as pas vu ou les saluer de la main et partir.
Le principes est encore différent pour les garçons d'un soir. Il lui arrive d'oublier avec qui elle a passée la nuit, dans ce cas elle se sent vraiment bête. Ceci arrive en général quand elle abuse de l'alcool et qu'au final elle est tellement ivre que le garçon peut obtenir le moindre de ses désire... Il est inutile de rentrer dans les détails.

- Je dois probablement le connaitre... Du moins de vue.
C'est une bonne nouvelle s'il t’a fais visiter, ça t'éviteras de te perdre, car Keimoo c'est vraiment grand.
Moi je m'étais perdu la semaine de mon arrivée.

Cette journée, elle ne risque pas de l'oublier. S'être perdue dans l'établissement, les portes fermées, plus un étudiant dans les parages. Voilà ce qui arrive à se promener seule le soir. Elle finit après de longues heures de marche à trouver sa route - mais elle s'était fait vraiment peur à arborer ces couloirs en pleine nuit.
Elle ne savait pas si ce dit Shin connaissait bien les lieux, mais bon s'il s'était proposé pour faire une visite guidée à Milo, c'est qu'il devait maitriser son sujet un minimum. De quoi lui montrer les places principales et les règles élémentaires.

Concernant sa scolarité cela faisait désormais un peu plus d'une année que la jeune étudiante était scolarisée. Son père a décidé de venir au Japon pour monter un nouveau business. Pendant que ses affaires déjà montées aux États-Unis son gérés par des collaborateurs. C'est un véritable empire qu'est en train de monter Monsieur Mac Dowell. Sa famille est réputée dans son pays natal, pour le moment elle l'est un peu moins aux Japon. Quoi que la tendance tend à changer. Le père d'Ashley devient un des gros business-man du pays. Quand à la mère de la belle, continue d'accroitre sa notoriété à travers le monde. En enchainant les défilés.
Ashley connaissait, la ville parfaitement tout comme son établissement scolaire. Et elle n'eut aucun mal à se faire populaire. Elle aime être sous l'attention des gens.

- En effet, je connais plutôt bien l'endroit. Cela fait maintenant un an que je suis ici. J'ai quand même toujours un peu de mal par rapport aux coutumes du pays. Elles sont vraiment différente à celles des States. Mais bon je dois m'y faire, je n'ai pas le choix.

Elle n'avait pas particulièrement faim contrairement au garçon, mais les deux jeunes possèdent un métabolisme différent. Elle petite et possède un corps de femme - lui grand possédant un corps d'homme. Il est logique qu'ils doivent consommer bien plus de nourriture que la jeune héritière. Les hommes sont de grands goulus, les filles elles, elles picorent.
Pour répondre à l'appel du garçon, elle guetta les environs, recherchant un petit marchand pour rassasier Milo. Par chance, une petite pâtisserie se trouver un peu plus haut. Elle lui montra donc du doigt le commerçant. En avançant vers leur destination Ashley en profita pour se renseigner sur la classe du garçon.

- Tu sais déjà quelle classe tu vas intégrer ?

Il pénètre donc les lieux propices aux bonnes choses. Pain au chocolat, gâteau en touts genres, et même des sandwiches. L’héritière se contentera d’un canette de coca-cola. Ce qui est suffisamment calorique pour son petit corps. Elle ne peu se permettre de faire trop d’abus d’extra alimentaire. Sa ligne bien taillée risquerait de s’arrondir. Chose impossible et surtout interdite quand on est pom pom. Ces filles se doivent d’avoir un corps de rêve. Elle représente des filles parfaites durant leur représentation.
Elle regarda le garçon, en attendant qu’il choisisse ce qui lui plaise. Difficile de faire un choix, parmi tout ce qui est proposé. Ashley, ne regardait pas la vitrine où était exposées les denrées alimentaires. Elle risquerait d’être tentée. Quand il eut acheté ce qu’il désirait, les deux jeunes sortirent pour reprendre leur périple dans les rues de la ville. Celle belle journée était parfaite pour une promenade. Pensons tout de même à faire les devoirs scolaires ce soir. Malgré que le temps soit beau il ne faut pas oublier les priorités. Elle pointa sa montrer en or sous son nez, pour voir ce qu’indiquait les aiguilles de diamant. Conclusions… Ca pouvait aller elle avait encore un peu de temps devant elle.

- Alors sinon que penses-tu du Japon ? Mis à part ces différences culturelles flagrantes avec nos pays respectifs.

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