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 [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT

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MessageSujet: [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT   [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT EmptyMer 9 Sep 2009 - 21:37

    Spoiler:

    Qui a dit que l'on ne pouvait pas s'amuser lors d'un dîner d'affaire ?


    Embrumé, oui embrumé ! C’était le mot, pour qualifier l’état dans lequel Masato se trouvait à l’instant présent. Il faut dire qu’il avait abusé de l’herbe préféré de Bob Marley (dans ces cas-là, les métaphores sont de mises pour diminuer la faute commise). Il y avait un parc tout près de l’Académie et la plupart des lycéens si retrouvaient dans le but de se détendre du mieux qu’ils pouvaient avec des méthodes pour le moins... artisanales ! Naturellement ces dernières ne sont en aucun cas, à reproduire chez soi. Masato avait pour sa part choisit une méthode, des plus... sûres, pour se relaxer. Il avait passé l’après-midi dans ce parc complètement défoncé.

    Il leva les yeux vers son lieu d’habitation dans la façade était en grande partie fleurie. Rien qu’en regardant la façade il n’était pas très dur de deviner le genre de famille qui posséder cette demeure. Devant la villa des plates-bandes de gazon impeccablement entretenues, s’étendaient ! De par et d’autres de l’entrée, se trouvaient des rosiers qui en saison propices se trouvaient dotés de roses d’un rouge éclatant. La porte d’entrée était en chêne massif renforçant l’impression de puissance émanée de cette villa. Il était évident que le jardin (se trouvant derrière la maison et dont l’on pouvait apercevoir un bout) était entretenues par quelques jardiniers.

    En rentrant la clef dans la serrure de la porte d’entrée sa villa, Masato se remémora les événements passés. Certes vu la confusion régnant dans son esprit il peiner quelques peu pour se souvenir de la totalité de son après-midi (qui lui revenait par bribes).
    Flash-Back

    Masato ne pouvait plus réfléchir et enchaînait toutes les sortes de shitt présentes, de sortes que son esprit n’avait même plus le temps de revenir à la raison entre deux bouffées. Il était étendu sur le sol, ses amis, le regardant en coin et rigolant de le voir aussi défoncé. Autour de Masato le ciel tournait, le sentiment était jouissif tout en étant... désagréable. Soudain le sportif sentit des yeux le fixer, le forçant à ouvrir les siens pour voir l’impertinent qui avait osé le sortir de son délicieux état comateux. Il leva doucement les yeux et fut glacé par tant de snobisme, mais aussi par tant d’élégance. Au dessus de lui se trouvait un type habillé en gothique aristocrate, ce qui allait merveilleusement bien avec son teint pâle. Masato essaya de se relevait pour se donner de la contenance. Mais peine perdue, il retomba... Le jeune homme qui respirait la confiance en soi salua les personnes autour de Masato et ne s’attarda pas sur ce dernier qui se laissa de nouveau aller.
    Fin

    Secouant la tête pour effacer ses souvenirs néfastes, il pénétra dans la maison. Ne dit-on pas que les pensées négatives ralentissent l’espérance de vie ? Dans la maison il régnait une agitation telle ! Masato n’avait pas vu autant de vie depuis que... depuis que sa mère était venue rendre « visite ». Les bonnes (ou plutôt technicienne de surface pour parler politiquement correct) s’agitaient en tout sens, courant de pièce en pièce, les bras chargée de nappes repassées. Le roux fit un pas et une servante traversa le couloir en trombe les bras chargée de vaisselles de Limoges. Elle faillit renversa une pile d’assiette et se rattrapa au dernier moment. Le jeune homme esquissa un sourire en pensant à la réaction de son père face à la casse de la vaisselle de famille. Masato respira un grand coup et se dirigeant vers le bureau de son père, il tacha de se donner un air moins... amoché ! Il toqua hésitant sur cette porte dont il regrettait autrefois tant l’ouverture. Il n’attendit que quelques secondes avant de recevoir l’invitation attendu. Il pénétra dans cette pièce crainte... Son père leva les yeux et se replongea aussitôt dans ses feuilles. Masato ne prit pas la peine de s’assoir et entra directement dans « le vif du sujet ».

    -C’est quoi tout ce merdier ? Pourquoi les bonniches s’agitent de cette façon ?


    En présence de son père, Masato prenait un malin plaisir à faire ressortir son côté « racaille », quasiment inexistant en temps normal. Mais il se trouve que son père se sentait agressé lorsque Masato agissait de façon primitive. Son père poussa un long soupir qui en disait long sur ce qu’il pensait et lui répondit d’une voix lasse et hautaine :

    -Masato Fuujuji Akira Jôji Koborî dans un premier temps, je te prierais de me parler autrement je ne suis pas un de tes amis de débauche. Deuxièmement, ce « merdier » comme tu le dis si bien c’est la préparation du dîner que j’ai organisé. Ta mère vient spécialement pour l’occasion.


    Masato sentit une chair de poule gagner tous ces membres le faisant frissonner. Il répondit d’un ton acerbe :

    -Et qui donc mérite l’intérêt de « Madame » ?


    -La famille Vladimirovitch, ce sont des fournisseurs de l’entreprise. Je te prierais donc de bien te comporter ce soir... et essayes de te rendre présentable. Maintenant si tu voulais bien me laisser, j’ai un dossier à finir...


    *Toujours pareil...* Masato n’avait pas tort pour le coup : les discussions entre son père et lui se finissait très souvent de cette manière.Masato sentit une boule se former au creux de sa gorge et sortit de la pièce maudite en claquant la porte, il monta les escaliers en trombe tachant de faire du bruit, histoire de manifester son mécontentement. Il s’allongea sur son lit, ferma les yeux et ne put retenir les sanglots qui menacer de se déverser depuis l’étage du dessus. Il se mit sur le ventre et hurla de toutes ses forces. * Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ... revient-elle pour eux et non pour... ?* Le jeune homme n’osa pas pensait à la suite. L’amour de sa mère avait créer un énorme un énorme vide dans sa vie, occasionnant un manque émotionnel comblé du mieux qu’il le pouvait...

    Entre ces deux doigts la texture fluide des draps en soie, était agréable... relaxant même. Le roux releva son visage et regarda pensivement ses draps rouges foncés. Cette couleur lui fit venir des idées morbides dans la tête... Mettre fin à ses jours, ses souffrances perpétuelles ! Il étouffa un gémissement dans ses draps si malmenés depuis le début de la soirée... Comment avait-il pu avoir une pensée aussi absurde ! Il roula sur le dos et ferma les yeux, respirant par de grandes bouffées pour se détendre. Tout ce pression le rongeait de l’intérieur, il avait tellement besoin de distraction...

    Il se leva tant bien que mal de son lit, et s’assit au bord de son lit, ce qu’il vit dans le miroir n’était pas beau à voir. Ce qu’il vit lui fit même pitié : ses yeux étaient gonflés, il avait de grandes traces noires de maquillage qui avait coulé, sur les joues quand à ses cheveux ; ils étaient en bataille mais de façon qui lui rappelait les clochards qu’il voyait de temps à autres en allant à l’Académie. Certes la comparaison était un peu excessive mais dans le principe c’était ça !

    Il frotta ses yeux et se leva d’un bond. La vitesse avec laquelle il s’était levé, lui fit légèrement tourner la tête. Il ôta avec agitation son polo moulant de couleur noir et son jean brut, il se retrouva en caleçon dans sa salle de bain, dont les éviers et la douche étaient en marbres... une matière noble, il paraît ! Masato retira son caleçon et pénétra dans la douche en refermant la porte vitrée derrière lui, il fit aussitôt couler l’eau chaude. Dès que cette dernière eut frôler le corps du jeune homme, ce dernier sentit ses muscles se détendre. Il se frictionna pendant quelques dizaines de secondes dans le but de ne plus penser un rien, de se laisser aller.

    C’était comme si... comme si ses pensées négatives coulait en même temps que l’eau et s’échappaient dans les canalisations. Masato se lava entièrement et ressortit environ une demi-heure après... En sortant il prit deux des serviettes molletonnées qui étaient là, à sa disposition. Il en enroula une autour de ses cheveux, histoire de ne pas se mouiller le corps. Le roux ouvrit sa penderie, dévoilant un étalage de sous-vêtements, de polos, de chemises, de jeans, de costumes etc... Le sportif choisit un caleçon noir et l’enfila.

    Il retourna une énième fois dans la salle de bain et enleva la serviette enroulée autour de ses cheveux et la laissa au bord de l’évier. Il sortit un sèche-cheveux et s’empressa de se les sécher... Au bout de 5 minutes de séchage intensif, il obtenu ce qu’il voulait : des cheveux souples et fluides. Et oui ! Masato était comme ça, il ne pouvait s’empêcher de faire attention à son apparence. Il ressortit de la salle de bain et s hâta de choisir une chemise d’un blanc immaculé, et un costume noir... ainsi que des chaussures en cuir vernis pour les finitions...

    Dix minutes plus tard, tout fut enfilé et Masato, beau comme un dieu put descendre les escaliers. En bas de ces derniers il trouva son père et... elle : il déglutit péniblement. Sa mère lui adressa un sourire forcé et une fois le baiser posé, Masato se plaça en face de son père. Ce dernier le regarda d’un air sévère et lui demanda en désignant son col ;

    -Qu’est que cela ?


    Masato avait omis volontairement d’ouvrir les deux premiers boutons de sa chemise, dévoilant (cette fois-ci involontairement) une partie de chair blanche, ferme... Le jeune homme leva les yeux aux ciels mais n’eut pas le temps de répliquer car une sonnerie se fit entendre dans le vestibule. Une servant se jeta littéralement sur la poignée et juste avant d’ouvrir elle épousseta sa robe et enfin elle ouvrit...




Dernière édition par Masato Koborî le Dim 27 Sep 2009 - 19:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT   [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT EmptyDim 13 Sep 2009 - 22:15

Spoiler:

    Et encore un dîner, un. Cette routine commençait vraiment à devenir lassante. Quasiment tous les vendredis, il était invité à se rendre chez Monsieur et Madame Gros-Contrat-A-La-Clef, et la perspective d’une énième et interminable réception lui paraissait tout sauf exaltante. Surtout en compagnie de ses parents, de Papa ET Maman. Fait chier. Pour une fois qu’il finissait les cours tôt, grâce à Mme Physique-Chimie qui était encore malade, morte, enterrée, incinérée, voilà que son après-midi allait être gâchée par la simple pensée de passer la soirée à se comporter en gentil et brillant héritier. Sourire à ses hôtes, parler poliment, respecter l’étiquette à la lettre, prouver ses capacités tout en gardant le ténébreux et le mystère bien propre à la famille Vladimirovitch. Voilà sa seule et unique mission.

    Encore trois heures avec l’heure H. Et absolument pas l’envie de rentrer à l’appartement voir l’incarnation vivante du Malin. Même tellement pas envie qu’ Innokentiy avait décidé de rentrer à pied, et Dieu seul sait à quel point ce n’est pas dans ses habitudes. Se faire ramener par un chauffeur est beaucoup plus simple et confortable, mais surtout dans cette situation beaucoup trop rapide. Perdre du temps, retarder le moment fatidique. Même s’il fallait se taper une demi-heure de marche, cela valait toujours mieux que de se retrouver dans le même appartement que sa mère. Un petit détour par la parc jouxtant l’Académie s’imposait aussi. Quitte à faire quelque chose, autant le faire bien, non ?
    Dégainant son ombrelle en fine dentelle noire, Innokentiy s’aventura dans les allées fleuries. Il traversa les lieux d’une démarche assurée, sa mallette en cuir noir au bras. C’était un endroit vraiment plaisant, il devrait sérieusement songé à y passé plus de temps. Des larges plates bandes colorés étaient disposés de parts et d’autres des chemins, formant des motifs étudiés relativement esthétique. Oui, lire un bon roman à l’ombre d’un des arbr-…

    - Heeeey ! Inno !!

    Pivotant en direction de l’appel, le jeune homme aperçût une adolescente qui lui faisait de grands signes de la main, à une vingtaine de mètres de là. Elle était en compagnie d’un groupe d’une dizaine de jeunes, et Innokentiy reconnût quelques visages familier. Et bah en voilà un bon plan pour arriver le plus tard possible dans sa demeure ! Aussi traversa-t-il la pelouse, non sans vérifier avec attention le sol qu’il foulait de ses souliers vernis noirs. Plusieurs étudiants lui adressèrent des salutations amicales, auxquelles il répondit rapidement.

    - Tu veux tirer ?

    Un gars de sa classe lui présenta un joint, qui n’était apparemment pas le seul à circuler dans la bande. Aaah, la jeunesse de nos jours. Mais bon, que voulez vous, les activités à la légalité fort discutable représentait plus d’attrait que d’aller siroter une tisane chez mémé. L’aristocrate s’autorisa quelques secondes de réflexions. D’un côté il en avait bien envie, sûr que ça l’aiderait à ne pas se prendre la tête pour ce soir, mais de l’autre, arriver chez lui avec un air joyeusement défoncé, ça ne le ferait pas. Tant pis, il remettras ça à plus tard.

    - Pas cette fois, je dois éviter de rentrer dans cet état.

    Il désigna d’un mouvement de menton amusé un jeune homme allongé dans la pelouse, l’air tous sauf lucide. Il arborait un air béat et bêta, et semblait littéralement HS. Mais même complètement dèche, Innokentiy devait avouer qu’il était carrément sexy. Ses yeux embué mi-clos, sa bouche légèrement entrouverte d’où s’échappait un souffle calme, sa main posé sur son torse musclé parfaitement moulé dans un polo noir, ses cheveux roux soyeux s’emmêlant dans l’herbe. Oh oui, ce mec était un véritable appel au viol. Finalement, on était bien tenté de fumer un bon coup si c’était pour avoir le sex-appeal de ce mec… Et dire qu’il allait devoir se taper une bande de vieux croutons au rendez-vous de ce soir. Ya un moyen de faire un échange ? Non ? Bon, tant pis.

    - Ouai, c'est clair, il enchaîne depuis t’à l’heure. Il est en train de décéder, je crois.

    C’était la fille cette fois qui avait parlé, un air compatissant sur le visage.

    - Je veux bien me charger du corps…

    Lui adressa-t-il en réponse, accompagné d’un clin d’œil. Une horloge au loin sonna la demie. Il devrait quand même un peu se dépêcher, s’il voulait avoir le temps de se préparer un minimum. Et surtout s’il voulait éviter l’interrogatoire de sa mère. Elle était vraiment du genre insupportable.

    - Bon, au plaisir de vous revoir.

    Lança-t-il à la compagnie, reprenant sa route sans attendre son reste.



* One Hour Later *



    Un silence de marbre régnait dans l’appartement. Chacun était occupé à sa tâche, sans se soucier des autres. Madame se coiffait avec application, Monsieur cirait une dernière fois ses chaussures et Innokentiy réajustait le col de sa veste avec application. Le départ était imminent, et la pression à son comble. Il n’avait pas déjà poser le deuxième pied sur le plancher noble qu’il s’était fait assaillir par des mises en garde et conseils en tous genres. Il y avait une très grosse somme à la clef et le moindre faux pas pouvait faire perdre un très très gros client à la boîte. La famille Kobôri.
    Serein, il regarda son reflet dans le miroir. Il connaissait son rôle par cœur, tout irait à la perfection. Comme d’habitude. Il ouvrit négligemment les deux premiers boutons de sa chemise crème légère, dévoilant une peau opaline et glabre. Plusieurs chaînes en argent couraient le long de son torse, se perdant dans les plis du vêtement. Le tout était accompagné d’un pantalon cigarette noir et d’une veste tout aussi basanée, qui était pour l‘instant posée sur l‘imposant lit à baldaquin. Innokentiy réarrangeait quelques mèches de sa longue chevelure, alors que la harpie hurla :

    - Fils ! Viens donc, nous allons être en retard !

    Lâchant un soupir exécré, il attrapa son pourpoint et sorti de sa chambre. Sa mère, resplendissante dans un kimono pourpre lui jeta un regard mauvais, s’attardant particulièrement sur l’échancrure de son haut, avant d’enchaîner sur un ton tout aussi sympathique :

    - Toujours obligé de faire ton excentrique.

    Il ne pris pas la peine de lui répondre, lui lançant simplement un sourire exagéré avec juste ce qu’il fallait d’ironie. Quelle pute celle-là.
    Ils montèrent dans la voiture, une imposante berline noire, et se mirent en route. Ils mirent un peu moins d’une heure à rejoindre la villa de leurs hôtes, qui se situait dans un quartier chic. Évidemment. D’insolents rosiers semblaient garder la porte d’entrée, massive. Tout autour de l’immense bâtisse s’étendaient des plates-bandes impeccablement entretenus. L’opulence suintait de chaque plantes, chaque pierre et chaque murs alentours.
    Le chauffeur les fit descendre et sonna. Aussitôt, une employée de maison leurs ouvrit. L’intérieur reflétait bien la statut social des propriétaires. C’était riche, net, propre, rangé et de bon goût. Innokentiy appréciait.

    - Soyez les bienvenus !

    Un homme d’âge mur, le chef de famille sans aucun doute, s’avança et les salua. Puis vint le tours de la femme et pour finir… Du fils. Un rouquin absolument exquis leur échangea une poignée de main. Inno dût déployer une effort surhumain pour ne pas exploser de rire. Jamais, ô grand jamais il n’aurait crut même dans ses rêves les plus fous que l’un de ses souhaits ne soit exaucé. Ainsi, le beau junkie de l’après-midi était aussi l’héritier d’une des multinationales les plus riches du pays. Intéressant. Trèèèès intéressant. Ce dîner risquait finalement d’être beaucoup plus attrayants. N’empêche, c’était quand même drôle comme coïncidence. Au moins, il était rassuré de savoir qu’il n’était pas le seul fils de la haute à mener une double vie de débauche.
    Restait à savoir s’il le fameux Masato Fuujuji Akira Jôji, comme l‘avait présenté le patriarche - Inno avait lui aussi eu droit à son appellation complète - se souvenait de lui. Et vu son taux de lucidité lors de lors rencontres, ce n’était pas vraiment à parier…

    - Si cela ne vous gênes pas, je vous invites à passer à table. Prendre un apéritif.

    - C’est évidemment avec plaisir, Monsieur Kobôri.

    La salle où on les mena était vaste, lumineuse. Une table au service impeccable était dressée. Les domestiques les menèrent à leurs places respectives. Les deux adolescent étaient face à face, à l’extrémité de la tablé. On leur servit une flûte de champagne grand cru, accompagnée de toast de foie gras.
    La discussion s’engagea, on parlait économie, cours de la bourse et parts de marché. Innokentiy affichait un air intéressé, et apportait de temps en temps une information ou un commentaire pertinent. Parfois, après une remarque intéressante, il voyait son père hocher lentement la tête, l’air de dire « bon travail ». Il fallait dire que le jeune homme était bien calé sur le sujet, et était de surcroit un très bon orateur. Cependant, même dans le feux de la discussion, il n’oubliait pas son charmant vis-à-vis. Il lui adressait de temps à autre un regard ténébreux, où se penchait volontairement trop en avant, dévoilant ainsi sa peau nue. Certes, tout le monde n’était pas gay, mais il avait l’air d’avoir sa bonne étoile avec lui, aujourd’hui. Alors autant tenter sa chance, après tout il n’avait rien à y perdre.

    Au bout d’un certain moment, on leur apporta leur entrée. Les mets étaient délicats et savoureux. Avec l’engagement du dîner à proprement parlé, on avait commencer à discuter sur les termes du contrat. Les deux étudiants n’était plus vraiment de la partie quand on parlait chiffre et affaire. Ensuite, on leur servit le plat principal. L’ambiance se fit de plus en plus professionnelle. Il était temps pour eux d’aller voir ailleurs… Innokentiy ne se fit pas prié deux fois avant de sauter sur l’occasion.

    - Je crois qu’il est temps pour nous de tirer notre révérence… Je suppose que je te suis ?

    Pour appuyer ses propos, il désigna d’un regard les deux cinquantenaires. Oui, il était temps de passer aux choses sérieuses.
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MessageSujet: Re: [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT   [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT EmptyLun 14 Sep 2009 - 21:32

    Spoiler:
    [center]


    Lorsque la porte d’entrée s’ouvrit, le père de Masato s’empressa d’accueillir ses invités. Ces derniers étaient le parfait stéréotype des fournisseurs habituels de Môssieur Kobori. D’après ce que Masato put comprendre, cette fois-ci il s’agissait de l’illustre famille des Vladimirovitch (prenait garde, à vous attarder sur le a de Vlaaaaaaaaaaaadimirovitch). Monsieur Vladimirovitch était dans un habillement des plus simples pour ce genre de repas (costume, cravate), tout comme Hakimoto d’ailleurs. Aucune originalité, c’était navrant. Par contre, Madame Vladimirovitch, elle, avait une démarche martiale. Elle était très élégante, certes, mais très loin de pousser le jeune sportif « à changer de bord ». A la vue de ces personnes, le jeune roux s’apprêta à trouver une excuse (dans le but de retourner dans sa chambre) lorsque tout à coup, surgit de derrière ses parents (sans aucuns doutes), un jeune homme aux cheveux noirs de jais et à la peau d’un blanc d’une pureté telle que l’on aurait envie d’y gouter. Masato pensa aussitôt avec un grand sourire : *Let’s have fun ! *
    Enfin les deux jeux hommes furent présentés comme il se doit. Le roux soupira lorsque son père énonça tous ses prénoms, c’est d’ailleurs pourquoi, il ne put s’empêcher d’esquisser un semblant de sourire quand se fut au tour de Monsieur Vladimirovitch de lister les sept prénoms de son fils : Innokentiy Apolinary Jazminiev Ippolitus Stanislav Sergey. Un nom imposant pour une personne imposante. Il se trouve que Masato ne put s’empêcher de remarquer le bon mètre 80 que devait mesure Innokentiy (le sportif avait toujours eu un gout prononcé pour les hommes de grandes tailles).

    Les invités furent priés (avec grâce) de passer à table. L’échange habituel des courtoisies se fit avec légèreté, certes, mais non sans une certes monotonie. Il fut servi un champagne assez gouteux (mais à quoi peut-on s’attendre d’autre de la part d’une telle famille ?). S’ensuivit une multitude de plat dont l’originalité, la diversité et les saveurs valait largement une place au paradis. En entrée ce fut, des escargots à la française, puis il y eut du saumon, et quelques légumes dont le nom restent encore mystérieux. Enfin, lors du dessert, ce fut l’apothéose : l’alliage du chocolat, à une crème anglaise à la pistache, fut absolument divin !

    La discussion prévu débuta enfin et Masato tacha de rester droit sur sa chaise bien que son seul désir était de pouvoir s’installer confortablement dans un canapé.Innokentiy, quand à lui, semblait en plein sérénité et lança de tant à autres des remarques montrant l’étendu de ces connaissances. C’est lorsqu’une servante s’approcha près de la table avec un plateau chargé de canapé que Masato se mit à visualiser dans sa tête, son lit à baldaquin. Ce dernier avait était acheté à une vente aux enchères et daté du XVII, restauré depuis, il avait couté une petit fortune. Il était en chêne massif, les colonnes était tailles tout comme le reste du lit. Dans son lit Masato avait fait mettre des draps de soie, ses préférés en passant...

    Soudain Innokentiy se pencha en avant dévoilant une large partie de son torse, puis comme si cela ne suffisant pas, il remonta ses yeux vers ceux de Masato, lui prouvant une bonne fois pour toute, que son geste était délibéré. Sous l’effet de la surprise le jeune homme s’étouffa avec son eau, s’attirant un regard appuyé de la part de ses parents. Masato s’essuya délicatement le coin de la bouche tout en riant intérieurement *Ainsi donc Innokentiy Apolinary Jazminiev Ippolitus Stanislav Sergey serait g... ?*

    It was such a lucky day ...


    Au bout d’une dizaine d’œillades donc, et juste avant le café ; le jeune gothique se leva et déclara à l’assemblée d’un ton qui se voulait sans aucun doute enjoué (mais qui ne l’était pas vraiment) :

    -Je crois qu’il est temps pour nous de tirer notre révérence... Je suppose que je te suis ?

    Le sportif sursauta en entendant le son de cette voix qui lui était plus que familière. *Mais oui... c’est le type du parc !* En se rappelant l’état dans lequel, il était Masato déglutit péniblement. Le jeune homme, d’un naturel silencieux, reposa sa fourchette et se leva. Sans même se retourné et tout en se doutant que l’héritier le suivait ; il sortit de la pièce. Juste avant de refermer la porte derrière eux, il eut le temps d’entendre Madame Vladimirovitch s’exclamer :

    -Oh mais votre fils est superbe !

    En retour il entendit sa mère répondre :

    -Mais le votre alors, il est tellement cultivé et tellement beau !

    Masato eut un pincement au cœur en entendant ces derniers mots... tous ces compliments qu’il n’avait jamais eut et qu’il avait rêvé d’avoir ! Il ferma les yeux et se reprit, tout ça c’était passé si vite qu’Innokentiy n’avait même pas du s’en rendre compte. Le roux grimpa doucement les escaliers et pénétra dans sa chambre ou plutôt l’immense espace qui lui servait de chambre, Innokentiy toujours sur ses pas ! En entrant, sur la droite on trouvait une imposante bibliothèque qui regorgeait de joyaux de la littérature, suivit d’une discothèque qui n’était pas moins fournit. A gauche, un canapé de cuir noir, accompagné d’une table basse en verre.

    Enfin, l’élément clef d’une chambre le lit à baldaquins, dont les voiles de couleurs noirs contrastaient avec la blancheur des draps.La fluidité des draps rappelait celle de l’eau d’une rivière ou d’un torrent. Quelques coussins étaient posés de ci et de là.

    Une fois au milieu de la pièce, Masato se retourna vers Inno et l’invita à s’asseoir (sur le canapé). En bas, à gauche de ce dernier, se trouvait une petite porte en bois foncé, Masato l’ouvrit et cette petite porte était en fait un petit frigo abritant toutes sortes d’alcool. Il sortit une bouteille de scotch et se tourna vers Inno et lui demanda d’une voix cachant la moindre émotion :

    -Et pour toi ça sera... ?

    Une fois la « commande » prise, ils referma la petite porte et posa les bouteilles sur le bar, qui était sur la gauche. Il prépara les boissons et servit, sur la table basse. Il s’assit devant Innokentiy ne sachant pas vraiment quel sujet aborder. En même temps, Masato ne pensait pas partager beaucoup de points communs avec le gothique...







Dernière édition par Masato Koborî le Dim 27 Sep 2009 - 19:13, édité 1 fois
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[Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT Empty
MessageSujet: Re: [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT   [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT EmptyMar 22 Sep 2009 - 23:43

Spoiler:


    Innokentiy suivit alors son ‘guide’ dans le dédale de couloirs que formait l’immense villa. Non content de quitter le salon, et par conséquent de se retrouver en tête à tête avec le bel ado, il ne remarqua pas le moins du monde Masato fermer les yeux de mépris suite aux compliments de leurs mères. C’est ainsi qu’ils montèrent l’escalier en silence, avant de finir par franchir une porte dans le même bois exotique que celle de l’entrée.

    La chambre de l’adolescent à la crinière de feu était vraiment spacieuse. Lumineuse, elle était meublée avec goût. Mais plus que le canapé en cuir noble ou le lit à baldaquin - quoique… - , c’était l’imposante bibliothèque qui longeait l’un des interminables murs qui avait frappé dans l’œil d’Innokentiy. Des rangées et des rangées de livres, à n‘en plus finir. Un petit paradis terrestre pour l’aristocrate. Masato lui fit signe de s’assoir, avant de plonger sa tête et son attention dans son frigidaire personnel. Certainement était-il à la recherche de zuuus d’oraaaanzes d’alcool. Innokentiy profita de ces quelques dizaines de secondes de liberté pour s’avancer précautionneusement dans la pièce, faisant fis par la même occasion des règles élémentaires de politesse. Mais bon, défoncé comme il l’avait été cette aprèm, le rouquin n’allait certainement pas se montrer acariâtre parce qu’il avait préféré admirer son importante collection littéraire que de s‘assoir sans ronchonner. Il effleura de la main la reliure des livres, savourant le délicat toucher du cuir, et repérant au passage quelques titres et auteurs qu‘il appréciait particulièrement. Masato possédait une très belle collection… Rien à redire de ce côté-là. En continuant un peu son avancée, Inno remarqua alors au beau milieu des étagères une large vitrine. A l’intérieur, bien sagement posé sur leur présentoir, se trouvaient des manuscrits d’une grande rareté. Il reconnut notamment l’édition originale de 1886 des Illuminations de Rimbaud. Il n’y avait eu qu’un tirage unique à 200 exemplaires de cette version… C’était Verlaine qui en avait signé la préface, et l‘avait d‘ailleurs édité, alors que le jeune poète avait renoncé à l‘écriture depuis un certain temps, préférant le charme de l’Afrique et de ses marchand d’armes.
    L’héritier Kobôri était il à ce point passionné, pour posséder de telle œuvres ? Et même si pour les deux étudiants richissimes l’argent n’était que peu significatif, celle-ci valait à elle seule une dizaine de millier de dollars !

    Voilà qui le rendait plus qu’intéressant…

    Sa petite exploration terminé, le jeune homme à l’abondante masse capillaire ébène vint rejoindre bien sagement son hôte, posant son souverain postérieur sur le sofa. Masato, une bouteille de scotch à la main, attendait toujours sa réponse. Qu’est-ce qu’il voulait ? Innokentiy fut bien tenté de lui répondre « Toi, bien évidement… Et nu de préférence, complètement offert au milieu de ces draps de soie… Tu vois le tableau ? ». Lui peut-être pas, mais Inno plutôt bien. Et cette vision fantasmée eut pour effet de déclencher une légère rougeur sur les jours immaculées du Russe. Il s’empressa de retrouver son calme et son teint pâle, espérant que l’autre adolescent n’avait rien vu.
    Malheureusement la décence l’empêcha de formuler sa demande trop… indécente. Aussi, après une infime réflexion, laissant tant bien que mal sa lubrique idée de côté, il se décida finalement pour un alcool qu’il n’avait pas goûter depuis longtemps. Il était d’une humeur assez frivole en cette soirée, je vous l’accorde.

    - Si tu as de l’absinthe, j’en prendrais bien un verre.

    Lui répondit-il, optant pour un ton séducteur, la voix grave et appuyée, le tout accompagné d’un regard plus qu’éloquent. Après tout, il fallait bien compenser le ton neutre de Masato. Soit il le faisait exprès, soit il était complètement aveugle et ignorait les suggestions peu discrètes d’Inno, ou alors en dernier il était hétéro pure souche. Pitié, pas la troisième réponse !
    L’intéressé acquiesça à sa requête, et leur servit rapidement à boire. Innokentiy prit son verre, et but une petite gorgée du liquide vert. La douce brulure à la gorge se fit sentir, suivit du fort gout anisé. Mon Dieu, que c’était bon. Enfin, avec modération. Parce qu’avec la fée verte, en deux verres on se retrouve à agoniser par terre… Et vu la suite espérée du programme, il avait intérêt à être en pleine forme.

    Inno avait un objectif, pour cette fin de soirée. Et pas des moindres, ni des plus adaptés à la situation actuelle. Alors que leurs parents négociaient un contrat l’étage en dessous, lui voulait mener une activité autrement plus lucrative à l‘étage. Séduire Masato. Au sens profond.. très profond du terme. Et ça avait l’air plutôt mal parti… Ou plutôt pas parti du tout.
    Depuis qu’il l’avait vu - voir dévorer des yeux - durant l’après-midi, il n’avait eu que cette unique obsession en tête. Cet intense et irrépressible envie de le voir sous lui, gémissant et hurlant son nom. Ce corps, cette attitude, ce regard… Ce mec ne faisait que lui arracher d’inconscientes bouffées de chaleur. Et ce soir, dîner d’affaire ou pas…

    - Tu aimes la littérature, à ce que je vois.

    Il désigna la bibliothèque d’un coup de menton. Oui, bon, d’accord. On était bien loin du sujet de discussion voulu. Mais y a un début à tout, hein… On ne peut pas arracher violemment les chemises des gens comme ça avant de les plaquer au sol ou contre on ne sait quelle surface… Enfin si, mais là, non. Commencer par converser, ça peut être utile. D’autant que Masato, outre un physique plus que baisable, démontrait avoir des gouts également intéressants. Et ce serait dommage de ne pas en profiter, non ? Qu’il y ait au moins un point de départ, une bonne raison à cette inexplicable attirance.
    Innokentiy se leva, son verre d’absinthe à la main, et se rapprocha des ouvrages proprement rangés. Une fois devant la vitre impeccable, il se retourna vers le beau roux. Attitude aguicheuse en option, s’il vous plait. Une main posée sur la paroi de verre, sur laquelle il s’appuyait, sa chemise crème dévoilant toujours un échantillon de cette peau pure. Vouloir ‘faire plus amples connaissances’ n’empêchait pas de tenter des percées, après tout. Une bonne occasion est si vite arrivée… Mieux vaut mettre toutes les chances de son côté.

    - Tu as vraiment des ouvrages rarissimes. C’est fou… Je pourrais mourir pour cette édition des Illuminations !

    Il avait réussi à dissimuler dans un recoin de son cerveau ses idées peu convenables, laissant simplement sa passion pour les livres prendre le contrôle. S’il y avait bien un moyen d’appâter Inno, c’était avec un bon vieux bouquin sous le bras. Et là, avec des œuvres aussi recherchés que celles présentes ici, on pouvait facilement l’occuper toute la nuit…
    D’ailleurs, son visage resplendissait. On le voyait rarement comme ça. Et si Masato se souvenait de leur rencontre expresse au parc, il allait certainement être surpris de le voir si souriant et - presque - humble. Certes, l’alcool n’y était pas pour rien, et ce bon vieux Rimbaud non plus.
    Il reprit une lampée du spiritueux, laissant volontairement quelques gouttes couler sur son menton, traçant une fine traînée humide. Qu’il s’empressa de faire disparaître d’un coup de langue, l’air de rien.

    - Ca te dit de mettre un CD ?

    Lui demanda-t-il. Il ne lui avait pas échapper que la collection musicale du sportif égalait largement la littéraire, il devait bien avoir dedans un fond sonore adéquate pour cette soirée, non ? Innokentiy hésita un instant à lui énoncer ses préférences musicales, avant de se résigner. Il était un drogué du classique, et était lui-même un excellent connaisseur. Il n’était pas pianiste pour rien, après tout. Mais peut-être que pour une fois, il devrait faire l’impasse, et tout simplement se laisser emporter par des sons plus.. Contemporains. Qui avaient au moins l’honneur de plaire à la plus grande majorité. Et donc, certainement, à Masato.

    - Par contre, je vais te laisser choisir. Je m’y connais plus en Chopin, Liszt et Bach que MUCC, Timberland et compagnie…

    Il accompagna le tout d’un sourire désolé, plongeant ses yeux reptiliens dans ceux d’émeraude de son vis-à-vis. Toujours aussi inconsciemment - bien sûr… - il avait laisser son doigt tremper dans sa boisson. Index qui ne tarda pas à remonter lentement vers sa bouche, ou il entreprit consciencieusement de le lécher. Alors là, s’il le rouquin ne comprenait pas, c’était peine perdu… Plus explicite, tu crèves. Pendant toute la manœuvre, il n’avait cessé de fixer le jeune homme de ses prunelles, dans un regard brûlant.

    * Aller, putain… Saute moi dessus salope *

    Je vous l’accorde, ces pensées n’étaient pas saines d’un bon héritier. Mais ce gars l’excitait trop. Il aurait beau se gratter les pieds, il serait quand même désirable… Peut importe le geste qu’il entreprenait, celui devenait immédiatement propice aux fantasmes et à la luxure. Sans s’en rendre compte, Masato brisait la patience et le self-control du gothique, l’appelant inconsciemment à ce désir puissant. Et là, il n’y avait plus de bon fils Vladimirovitch, plus d’Innokentiy Apolinary Jazminiev Ippolitus Stanislav Sergey. Juste Inno, juste le nom qu’il voulait entendre hurler dans cette pièce, juste l’adolescent qui a grandit un peu trop en marge et qui veut rattraper le temps perdu. Dans la chair, dans la violence, dans l’extase, dans la jouissance.

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MessageSujet: Re: [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT   [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT EmptyDim 27 Sep 2009 - 19:01

    Spoiler:

    Masato vit Innokentiy se lever, et aller voir ses ouvrages. Oui en effet... Masato avait la chance d’en posséder d’extrêmement rares. Certains étaient si fragiles, que Masato n’y avait jeté qu’un vague coup d’œil ; de peur qu’un regard plus appuyé puisse faire tomber les feuilles en milles morceaux. Ces ouvrages étaient quelques sortes le témoignage de la richesse de sa famille. Très rares sont les personnes, acceptant de mettre le prix d’une voiture (de prolétaire) dans un livre illisible, simplement pour la satisfaction de l’avoir.

    La posture que prit Inno ne laissa pas le jeune roux indifférent et ce dernier eut les sens en éveil. Le regard appuyé du jeune homme aux cheveux d’ébène en disait long, très long... sur son désir. Mais de temps Masato aimait beaucoup faire durer le plaisir. Il décida donc de rester de marbre et de se délecter de la situation.
    Suite à la proposition d’Innokentiy, Masato se dirigea vers sa discothèque. Il regarda vaguement sa pile et sortit un boitier contenant une compilation.

    Citation :
    1° Requiem for a dreamer
    2° Bad things- Jace everett
    3° Poker Face- Lady Gaga
    Etc...


    - Par contre, je vais te laisser choisir. Je m’y connais plus en Chopin, Liszt et Bach que MUCC, Timbaland et compagnie…

    Masato ria doucement et se plongeant dans le regard ébène du gothique, lui répondit :

    -Eh bien je suppose qu’il était grand temps de remédier à cette tare.

    Aussitôt le jeune sportif, eut une image de eux deux nus et enlacés dans un lit. Masato écoutant la musique qu’il faisait découvrir à son amant tout en lui passant la main sensuellement dans les cheveux. Image, dont l’aspect étira un semblant de sourire sur les lèvres du jeune héritier. Il s’avança derrière sa proie et se colla. Il lui souffla doucement sur la nuque et avançant la main gauche... il appuya sur le bouton d’ouverture et plaça le CD. Masato effleura de nous la nuque d’Inno mais cette fois-ci avec sa main. Puis il reprit sa place initiale et mit en marche le CD. L’envoutant Requiem se fit entendre, en musique de fond...

    Soudain, des yeux reptiliens apparurent devant ceux de Masato, le figeant. *Ses yeux...* Il fut stupéfait, il était très loin d’imaginer qu’un regard pouvait ensorceler tout en créant une angoisse s’insinuant profondément. Masato détourna le regard, et s’écarta doucement se rasseyant sur canapé. Il posa son bras droit sur le dossier de ce dernier et croisa les jambes : attitude de « Big Boss ».

    Innokentiy plongeant un de ses longs doigts effilés dans cette boisson si singulière qu’était l’absinthe. Il le ressortit et le lécha, pour ne pas dire sucer, consciencieusement. Il commençait à s’impatienter. Les lèvres du sportif s’étirent... Lui non plus n’allait pas résister plus longtemps. Il avait envie de gouter aux plaisirs que pouvait lui proférer son compagnon de richesse.

    «When you came in, the air went out...
    I don’t know who you think you are but...
    I don’t know what you’ve done to me but...
    I Wanna do bad things with you... »

    * Oh tu ne peux même pas savoir a quel point ! *

    Masato posa doucement sa coupe et soudain son sourire s’estompa. Il venait d’entendre en dessous d’eux un éclat de rire... Et si on les surprenait ? Ses parents le tueraient ! Et sa mère, n’en parlons pas. Ces pensées ne firent que renforcer le désir du jeune homme qui cette fois se leva, bien décider de les assouvir. Il tamisa les lumières...

    Il se rapprocha d’Innokentiy et lui prit le visage d’une main, pendant que l’autre, posée sur les fesses du gothique, le plaquait contre Masato. Le fessier de son futur amant était extrêmement agréable à palper et le sportif se coulait contre Kiraya de façon outrageusement sensuelle. Il lui mordilla doucement la lèvre inférieure. Le jeune roux sentait l’excitation grandir en lui.

    Masato posa doucement sa coupe et soudain son sourire s’estompa. Il venait d’entendre en dessous d’eux un éclat de rire... Et si on les surprenait ? Ses parents le tueraient ! Et sa mère, n’en parlons pas. Ces pensées ne firent que renforcer le désir du jeune homme qui cette fois se leva, bien décider de les assouvir. Il tamisa les lumières...

    Il se rapprocha d’Innokentiy et lui prit le visage de la main droite, pendant que l’autre, posée sur les fesses du gothique, le plaquait contre Masato. Le fessier de son futur amant était extrêmement agréable à palper et le sportif se coulait contre Kiraya de façon outrageusement sensuelle. Il lui mordilla doucement la lèvre inférieure. Le jeune roux sentait l’excitation grandir en lui.

    Il retira sa main droite de son visage pour aller la poser un peu plus haut : dans sa chevelure épaisse et soyeuse. Habituellement Masato aimait fermer les yeux quand il embrassait ses conquêtes mais là il ne put s’empêcher de plonger dans ces yeux...

    Il entrouvrit la bouche et la posa avec douceur sur celle de Kiki. Il l’embrassa toute d’abord avec tendresse puis avec de plus en plus de fougue, manifestant ainsi son désir grandissant. Il déboutonna la chemise du gothique et passa sa main sur ce corps si musclé, tout en continuant de l’embrasser.

    Il repensa à un prospectus sur lequel il avait put lire : hot & tasty ! ...

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MessageSujet: Re: [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT   [Villa des Koborî] Qui a dit qu'on pouvait pas s'amuser ... ? pv Ino HOT EmptyVen 6 Nov 2009 - 20:34

Spoiler:

    Innokentiy frémit en sentant Masato se coller contre son dos pour insérer le CD dans la chaîne hi-fi. Un détours pour masquer une simple envie d’apprécier le contact, peut être ? … Le son s’éleva dans la pièce, envoutant. La bande originale de Requiem For a Dream. Pour avoir déjà vu le film, il connaissait ce morceau. Savoir qu’il n’était peut-être pas une si grosse buse en musiques contemporaines le rassura quelques peu. Bon, après il était plus que probable qu’il n’ait jamais entendu la suite de la playlist. M’enfin, personne n’est parfait. Enfin, non, personne sauf lui. Cette ignorance ne faisait que lui ajouter du charme, voyons.

    Par exemple, la chansons qui suivie, il ne l’avait jamais entendu. Ou plutôt la chanson qui suivie ne s’était-elle pas encore fait entendre par ses splendissimes oreilles. Mais les paroles lui plaisait beaucoup, et il les trouva d’ailleurs très appropriée à la situation. D’où le léchage consciencieux de son index, d’ailleurs. Oui, vraiment très inspirateur comme texte.

    Oh, on dirait bien que sa marche. Sa séduction peut discrète se révélait-elle enfin efficace ? Même s’il était plus probable que ce soit le désirable rouquin qui se jouait depuis le début…. Ce dernier se rapprocha de lui, un sourire aux lèvres. On n’a pas une attitude telle sans avoir médité son coup. Hum, m’enfin dans tous les cas, ça fleurait bon le mâle en chaleur ça. Comme quoi ses efforts n’avaient finalement pas été vain. Il le regarda, tâchant de réprimer ses pulsions les plus viles. Si ce mec continuait de le déshabiller du regard, il allait finir par le violer sur place…

    Inno tressaillit au contact de la main de Masato sur sa joue. Quoique, c’était plutôt à cause de celle posée sur ses fesses, en fait. Celle qui le plaquait contre le torse divinement musclé du sportif, dont on devinait le tracé sous sa chemise. Dans un déhanchement sensuel, il le sentit attraper sa lèvre inférieure pour la mordiller. C’est qu’il avait de la suite dans les idées, le jeunot… Ce dîner d’affaires se révélait être extrêmement intéressant, en fin de compte.

    Leurs lèvres ce scellèrent, et il laissa volontiers la langue taquine franchir la barrière de ses dents, la lançant avec son homologue dans une danse magique. Le baiser monta crescendo sur l’échelle de la passion, l’aristocrate plongeant son regard reptilien dans celui de son partenaire. Pour lui non plus, ce n’était pas tant une habitude, mais cette fois là fermer les yeux ne lui était même pas venu à l’idée. Il se délectait des sensations enivrantes que lui procurait cet échange. Ces lèvres douces, cette langue qui combattait la sienne, ces doigts qui s’emmêlaient dans ses cheveux, qui déboutonnaient adroitement sa chemise, cette caresse sur son corps. Un frisson de plaisir lui courut le long du dos, et il ne put retenir un gémissement.

    Innokentiy sépara alors leur étreinte, laissant son vêtement tomber au sol. Toujours fixant ses prunelles de serpent dans celle d’émeraude de Masato, il humidifia nerveusement sa lèvres supérieur. Sa main droite vint se poser délicatement sur le ventre de son partenaire, glissant lentement mais surement vers le bas, beaucoup plus bas, toujours plus bas. Il sentit nettement l’érection déjà bien présente qui se profilait sous sa main. Déjà dans cet état ? Alors, dans le creux de l’oreille du jeune homme, il lui souffla d’une voix diablement sexy :

    - Hmm, je ne te sens pas très à l’aise dans ce costume… Je pense que je devrais pouvoir arranger ça.

    Un clin d’œil vint pimenter la phrase, alors que d’une main experte il défit rapidement les boutons de ce pantalon décidément bien trop encombrant. Innokentiy s’agenouilla alors devant son amant du soir, et défit la braguette de ce dernier. Avec les dents, pour bien faire. Une fois l’encombrant vêtement au sol, Inno entreprit d’abaisser le boxer de l’autre, dévoilant alors l’imposante érection. Il était plus que temps de passer aux choses sérieuses.

    Il s’approcha, laissant volontairement son souffle fiévreux englober l’extrémité rougie de plaisir du rouquin. Puis il lécha en un rapide coup de langue le gland, avant de parcourir des lèvres la veine frémissante se trouvant sous le sexe tendu, descendant progressivement avant de venir lécher les bourses douces de Masato. Il recula grignoter à nouveau le gland, se délectant de la liqueur séminale qui s’en écoulait déjà. Enfin il enfourna le sexe tendu, refermant sa gaine chaude et humide autour de la verge, partageant sa chaleur. Il entama une série de va-et-vient de plus en plus rapides et profonds, jouant de sa langue experte pour donner un maximum de plaisir à son partenaire. Il sentait les afflux sanguins gorger la virilité en lui, alors que la sienne commençait également à devenir douloureuse tellement le désir se faisait ardent. Il faisait buter le membre au fond de sa gorge, accélérant encore et encore la cadence. Il ne pensait plus à rien, se focalisant uniquement sur les ressentis de son compagnon. Le sexe, ou les seuls moments où il oubliait de penser à son égo surdimensionné. Où il ne voulait plus être ce mec trop riche et trop orgueilleux. Pourtant, même si pendant l’acte toutes son attention était destiné à son amant, après l’orgasme il redevenait le même con. Et c’était très bien comme ça.
    Soudain il sentit le sportif se crisper, alors que ce dernier éjaculait en saccades dans sa bouche. Innokentiy avala la semence sans plus de concessions, ne perdant pas une seule goutte de ce liquide précieux.

    Alors que le gothique se relevait, essuyant machinalement ses lèvres d’un revers de la main, un éclat de rire se fit entendre. Les parents qui bien attablés à l’étage inférieur, ne se doutant de rien. Bon dieu, si seulement ils savaient… Oui, si seulement papa se doutait que sa progéniture venait de sucer comme une pute, si seulement maman pouvait imaginer qu’il allait s’allonger et écarter les cuisses comme une catin. La fière aristocratie en prendrait un sacré coup.

    Qui des adultes présents ici ce soir songeraient à ces fils indignes, se dévorant du regard, n’attendant qu’après leurs respirations saccadées avant de reprendre le chemin du plaisir ? Ces deux adolescents effarouchés et bouillonnant de cette tentation juvénile qui était la leurs. Pourtant, ce soir plus que jamais, ils étaient tous les deux des hommes.

    - Allez, viens.

    Inno lui tendit la main, un sourire en coin. Une fois leurs doigts liés, il entraîna Masato vers le lit. Les draps de soie noire, c’est ça qu’on appelle avoir du goût. Une fois arrivé à destination, il entreprit alors d’ôter la chemise résistante du rouquin, à quatre pattes au dessus de lui. Enfin, plutôt de la déchirer violement alors qu’il attaquait ses lèvres avec passion, dévoilant au passage le torse sculptural du jeune homme. Il se coulait contre Masato, usant et abusant de la nudité de l’adolescent pour lui arracher à nouveau des gémissements. Comme quoi la nouvelle bourgeoisie n’avait plus rien avoir avec celles des siècles précédents, qui s’engraissaient le bide à trop rester installées dans leur fauteuils molletonnés… Ces abdominaux là, on ne les obtiens pas en mangeant du pigeon rôti à longueur de journée. Ainsi, il était sportif ? Hmmm, ça ne présageait que de bonnes choses, ça.

    Finalement, après une réflexion rapide, il était évident qu’il ferait un très bon actif. Ils étaient de même carrure, aussi grand l’un que l’autre et, visiblement, aussi musclés. Habitué à prendre l’initiative, Innokentiy était parti sur le principe que cette fois encore il serait le dominant. Mais un peu de changements ne fait pas de mal… Du moins, pas volontairement. On ne reviendra pas sur les tendances sauvages du noiraud pendant l’acte.
    Ok, alors inversion du programme. Attrapant son Apollon par la taille, il le renversa, de façon à se retrouver sous lui. Le contact soyeux de la literie contre son dos lui provoqua de nouveaux frissons.

    - A toi de jouer.

    Il lui prit les mains, les guidant vers son pantalon toujours présent, seul rescapé dans la guerre menée à ces barrières à leurs envies. Fixant son regard reptilien bouillonnant de désir dans le sien, il lui transmit l’unique message qui avait de l’importance ce soir, l‘unique pensée de son esprit pour la prochaine heure. Baise moi comme une chienne, j’aime ça.

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