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 Lemon is not Dead ~ [PV : Elyott Lloyden]

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MessageSujet: Lemon is not Dead ~ [PV : Elyott Lloyden]   Lemon is not Dead ~ [PV : Elyott Lloyden] EmptyVen 27 Fév 2009 - 23:41


[Non, d'abord le titre est pas pourri è_é !]
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Ahhhh ! La Saint Valentin. La fête où les jeunes filles font du chocolat pour le donner à l’élu de leur cœur. Et bah tiens ! Karen ne comprenait pas ce genre de choses. Autour d’elle, en classe, ça s’excitait autant chez la gente féminine que masculine. Chez ces demoiselles, on se demandait à qui on irait donner ses chocolats, et les garçons se demandait s’ils en recevraient. C’était amusant, en quelque sorte. Faire des chocolats et les donner ensuite. Ce devait être bien, de faire du chocolat. Mais la jeune californienne n’avait jamais fait ce genre de choses. Et de toute façon, elle n’aurait personne à qui les donner. Et puis, quitte à faire des chocolats, autant les manger soi-même. Karen ne pigeait rien à l’amour, alors le rituel de la Saint Valentin chez les japonais... Ca lui passait à dix lieues de la tête ! Offrir des chocolats à son amour. Y’avait vraiment besoin d’attendre le 14 février pour cela ? Encore un des grands mystères dont les japonais sont détenteurs.

Mais bref. Cela restait une fête. Et une fête que le lycée tenait à célébrer en organisant un bal. Et ça, ça. Oui, Karen adorait ! Le genre d’occasion pour porter des robes, se faire jolie et rencontrer du monde. Oui, car il fallait avouer, avec ses révisions, histoire de ne pas se crasher à son arrivée ici niveau bulletin, elle n’avait pas rencontrer beaucoup de monde. Elle n’avait pas bien cherché à s’amuser ou se faire des amis. Elle était restée à bouquiner. Oui, ce bal était l’occasion rêvée. D’autant plus que son cavalier serait décidé par tirage au sort. Elle n’aurait donc pas à s’embêter à en trouver un. Et elle ne finirait pas la soirée toute seule comme une potiche assise devant la piste de danse. De plus, une des rares choses qu’elle pouvait faire était bien danser. Sa mère lui avait appris comment il fallait faire. Elle lui avait fait pratiquer un peu et la jeune fille aux cheveux verts connaissait les pas. Elle connaissait du moins la théorie à la perfection. Après, niveau pratique, je garantis rien ! Après tout, Mademoiselle Olrick restait fidèle à elle-même. Et sa maladresse n’était plus un secret. Le bal… Elle n’était pas seule à l’attendre avec impatience. Car après tout, c’était un évènement qu’on ne voyait que trop peu dans un établissement pédagogique.

Et je ne veux pas forcément parler des élèves. Karen avait, toute contente, eu la bonne idée d’annoncer la nouvelle à sa chère maman, avec qui elle était si complice. Cette dernière avait crié dans le combiné qu’elle prenait le premier vol pour venir au Japon chercher une robe à sa petite fille chérie. Elle était vraiment venue, abandonnant jusqu’à ce qu’elle avait sur le feu, ainsi que son copain du moment et patati et patata habituel. Le temps de changer les dollars en yens et la voilà qui débarquait une pauvre petite journée au Japon. Marilyn était du genre excité, lorsqu’il s’agissait de son petit bout de femme adorée. Et choisir une robe pour une quelconque fête avec sa fille était un de ses rêves. Deux hystériques qui cherchent une robe, ça, c’était du spectacle ! Et puisque que robe fut cherchée, robe fut trouvée. Mais bon, je décrirais ça lorsque vous aurez droit à l’inéluctable discours sur combien que Karen était belle et jolie. Car, bien sûr, elle était belle et jolie. Tellement mignonne qu’on en mangerait. Mais comme je suis un peu comme une maman poule ben, je vais exagérer un peu. Et puis on s’en fiche ! Comment pourrait-on être banal à une soirée du genre ? A un tel évènement ? Non, impossible ! Alors soit, elle serait belle. (De toute façon, je l’avais déjà décidé avant, donc je vous merde :p)

Robe achetée, trucs et bidules aussi. Enfin, Karen était prête, et ce bien avant l’heure. Et en plus, elle avait eu le droit à une ‘tite journée sympathique en compagnie de maman. Que rêvez de plus ? Ce retrouver avec un cavalier sympathique. Mais la jeune femme ne se faisait pas de soucis pour cela. Toujours dans l’esprit du monde des bisounours, elle était sûre que ce garçon serait très gentil. Toute façon, elle serait tombée sur un fou furieux genre à découper les gens en rondelles, hein, c’serait kif-kif. Mais non. Et puis, elle avait déjà vu sa trogne et son nom était loin de lui être inconnu. Ils étaient dans la même classe. Elyott, qu’il s’appelait. Pas japonais, ça c’était sûr. Oui, il arrivait que cette intello de nature lève le nez de ses bouquins, pendant les pauses en cours. Pas souvent, et surtout à cause de la faim. Mais ça arrivait. Et puis, pendant l’appel, elle avait eu le temps de retenir les noms. Elle avait une faible mémoire des prénoms, mais lorsqu’on les entend chaque matin, ça finit pas rentrer. Cependant, Karen ne lui avait jamais parlé. Ou peut-être une fois ou deux. Genre « je suis désolée tu peux me prêter ta gomme ? ». Mais pas plus. La preuve, elle ne se souvenait pas lui avoir jamais adressé la parole. Non, cette réplique est froide. Disons que. Les choses ne font pas que tout les gens se rencontrent et se parlent forcément et sont grands potes tout de suite. Quoi, c’est comme ça chez demoiselle Olrick ? Bon, ok. J’avoue.

Mais que de futilités que je raconte. Bien sûr, on s’en tape de comment elle a ouvert l’enveloppe avec le nom de son cavalier. Ni même l’étonnement qu’elle eut en trouvant une photo, pensant que ce cher bonhomme sortirait de sa prison de papier d’un coup. Nan, je vais consacrer une ou deux lignes quand même. C’est marrant. Figurez-vous que cette gourde avait compris que les cavaliers allaient sortir des enveloppes. Non, non. Je ne me mens pas. Heureusement qu’on avait fini par lui expliquer clairement que non, les garçons ne sortaient pas des enveloppes. C’est qu’elle aurait pu le croire mort ou déficient. Mais bref. Tout avait été bien compris, au final. Merci je vais bien. Niveau mental aussi.

Donc… Maintenant mes chers, passons aux choses sérieuses. Karen, la jolie petite californienne. Désolée, je n’ai pas de photo pour que vous puissiez voir sa robe, parce que tout sort direct de ma tête. Alors allons y. Couleur : orange. Oui, à la couleur du crépuscule. Sa couleur favorite, qui allait si bien avec ses cheveux verts. C’était l’unique couleur de l’habit léger. Deux fines bretelles accrochant aux épaules de la demoiselle un tissu épais mais léger, assez pour que sa vole en tournant, comme une princesse dans un champ de marguerites. Hu-hum… Le tout serré au niveau de la poitrine, moulant la fine taille de la demoiselle, non sans l’aide d’une ceinture en tissu de même couleur. Une petite robe toute simple, ne laissant découvrir ses jambes qu’à partir des genoux. Le tout accompagné de chaussures ? A talons. Des chaussures noires, elles aussi très simples. Non, ce n’était pas compliqué. Mais ça lui allait tellement bien. Bien sûr, nous n’oublions pas les deux ou trois petits accessoires. Un petit pendentif, constitué d’un rubis, un vrai de vrai. Le pendentif avait du être le plus cher. La fine chaîne en or et tout et tout. Ce n’était pas rien. Des bracelets simples également, qu’il serait inutile de décrire.

Finalement, vous allez le trouver con, mon post. Parce que le plus important débute maintenant. L’heure H. Le bal. Le soir bien sûr. Karen hésitait. Elle ne savait pas si elle devait l’attendre devant l’entrée ou s’il fallait mieux entrer, voir si il était déjà arrivé. Ce serait fâcheux qu’ils passent leur soirée à se chercher. Elle aurait dû lui demander ce matin, en cours. Tant qu’à faire. Mais elle avait été occupée. Comme d’habitude, à étudier. Elle ne pouvait vraiment pas faire autrement. Elle regardait donc l’entrée, stressée. Les couples entraient et sortaient. Les gens étaient par deux, tous. Il fallait mieux l’attendre ici peut-être. Mais s’il ne venait pas en fait. Imaginez qu’il oublie ! Alors elle attendrait ici jusqu’à la fin. Non, c’était hors de question qu’elle s’embête devant, au froid toute la soirée. Mais elle attendrait ici tout de même. De toute façon, elle avait de quoi, dans son sac à main. Un bouquin, un manga pour être plus précise et un paquet de bonbons au citron. Genre elle avait prévu le coup, hein ? Non, pas du tout. Chez certaines filles, il était vital d’avoir du maquillage dans son sac. Et bien chez cette personne atypique, c’était un paquet de bonbon et un bouquin. THE recette contre l’ennui. Elle s’assit donc à même le sol, prenant soin de mettre sa veste en dessous pour ne pas salir sa robe. Car bien sûr, on ne sort pas sans veste ! Une veste noire, en tissu léger. Mais bref. Le dos contre le mur de la salle des fêtes, près de la porte, elle s’installa.

Paquet de bonbon ouvert, le nez dans un bouquin.


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MessageSujet: Re: Lemon is not Dead ~ [PV : Elyott Lloyden]   Lemon is not Dead ~ [PV : Elyott Lloyden] EmptyDim 1 Mar 2009 - 19:12

(Au début j'ai lu Lenon, j'me demandais ce qu'il venait fichtre ici XD)

Quand on lui avait parlé d’un ‘‘bal de la St Valentin’’, Elyott avait grimacé. Quand on lui avait expliqué l’idée de former des couples aléatoirement, sur tirage au sort pour se rendre à ce bal, il avait grimacé à nouveau, et avait clamé haut et fort que non, il n’irait pas à ce truc là.

Alors pourquoi se préparait-il minutieusement ce soir là ?
C’est qu’entre temps, plusieurs personnes avaient essayé de lui expliquer que non, ici la St Valentin ça n’était pas la même chose qu’en Europe et que non, le but n’était pas de caser la moitié de l’école en manque d’amour.
C’est que de sa vie en Angleterre, Lyo n’avait jamais aimé et jamais fêté ce fichu jour. Le simple fait qu’on lui impose un jour précis d’être avec une personne précise et de faire quelque chose de précis, c'est-à-dire, offrir un cadeau, faire une sortie, lui déplaisait. Monsieur Lloyden ne fonctionnait pas ainsi. Et si, ce jour là, il avait un concert à donner, un truc à faire, une association à soutenir ?

Ici, c’était différent. Il n’avait pas –encore- rejoint d’association, certes quelques clubs, mais il doutait que ceux-ci s’activent le jour même du bal, il n’avait pas –encore ^^- de groupe, et il n’avait rien à faire. Non c’était pour le simple principe. Pour ne pas avoir à contemplé des couples par milliers, en formation ou déjà formés, collés les uns aux autres pendant des soirées ensemble.
Pas que Yott est quelque chose contre les couples ou qu’ils soient du genre envieux. Juste qu’il n’aimait pas trop les soirées arrangées ‘pour former des couples’. Des bals de la St Valentin en somme…

Il avait fallu que toutes ses connaissances à Keimoo pour lui retourner le cerveau. Et finalement, le message était passé : ici, la St Valentin n’avait pas franchement la même valeur, et c’était une fête concernant plus ou moins tous les proches, et non seulement les amoureux. En gros, les gens pouvaient parfaitement aller au bal entre amis. C’était juste l’occasion de rencontrer d’autres gens de l’école.
Et exposé ainsi, forcément, ça lui plaisait déjà plus.

C’est pourquoi, en fin d’après-midi, comme à peu près tous les élèves de l’académie, Lyo était dans sa chambre à se demander comment il allait s’habiller. Oh, bien sur, son choix était nettement plus facile que pour une fille. Ce genre d’évènement était d’un compliqué pour une demoiselle. Il fallait penser à la robe, à la coiffure, au maquillage pour la plupart. Lui, le problème se résumait en fait à ‘‘quelle couleur pour le costume’’.
L’idéal aurait été qu’il sache comment s’était habillée sa cavalière, pour être assorti. Mais bon, il se voyait mal traverser l’académie en petite serviette faisant office de pagne pour accéder à la chambre de la demoiselle pour vérifier.
Naturellement, il aurait pu s’habiller en costume noir, classique. Mais voilà, Lyo n’était pas classique, il était même tout sauf ça. Les costumes noirs ça lui faisait penser à des pingouins. Lyo aimait beaucoup les pingouins…mais pas dans un bal. Et pas avec des chaussures vernies, des cheveux bien coiffés et un air trop supérieur. Voilà vous savez tout sur les psychoses de notre hippie préféré –car unique…

Finalement, il opta pour un smoking bien taillé et rouge bordeaux. Une couleur qui, par chance, se marierait bien avec le orange de Karen. Enfin, par chance, c’était vite dit, puisque Lyo n’avait quasi que du rouge, du orange, du marron et du vert –pomme de préférence- dans ses affaires.
Costume choisi, il décida de se soucier un minimum de sa coiffure. C’est que ses cheveux avaient poussé un peu, et qu’il avait pris la mauvaise habitude de se délester d’un quelconque coiffage en les retenant négligemment avec un bandeau. Mais le bandeau n’était vraiment pas de mise avec la soirée. Son but était d’être à l’aise, mais pas de faire tâche non plus. Il ferait déjà tâche pour le reste puisqu’il ne savait pas danser les danses « classiques ». Sauf si les organisateurs projetaient de les faire danser de la Capoeira… mais les chances étaient infimes.

Il mit environ 15 minutes à trouver un peigne dans son fichu bordel, et lorsque ce fut chose faite, il abandonna au bout de 3 minutes. Comme il ne démêlait jamais ses cheveux et que ceux-ci ondulaient légèrement, il n’était pas très agréable de les brosser avec quelque chose d’aussi fin qu’un peigne, vraiment pas. Tant pis, rien ne valait le nature. Et puis, un Lyo coiffé au poil n’aurait pas été crédible.

Et l’heure dite arriva. Habillé correctement, quoique chemise un peu froissée, sinon on finirait par croire que Lyo avait été enlevé et remplacé par des extra-terrestres, coiffé…convenablement disons. On pouvait toujours trouver à redire mais globalement, il était quand même élégant.
Il n’avait pas acheté de fleurs pour Karen pour deux raisons extrêmement évidentes : la première était qu’il n’aimait pas acheter des roses, et qu’il préférerait acheter une fleur ‘appropriée’. Par exemple, il aurait acheté un tournesol à Jun –même si Jun était un garçon et donc un compagnon de bal improbable- et un joli coquelicot à Zoé.
Or, il ne connaissait pas suffisamment Karen pour savoir quel genre de fleur lui irait.
Et la deuxième raison, et la plus importante, c’était qu’il était hors de question pour notre écolo de service de couper les jolies petites fleurs bien heureuses dans leurs près ensoleillés *___*.

Mais comme il n’avait pas voulu venir les mains vides, et qu’il ne savait pas faire et pas choisir des chocolats –c’est dur je vous jure-, il avait opté pour des bonbons. Des bonbons au miel, à l’orange, au citron et à la myrtille, parce qu’il avait trouvé le mélange des couleurs joli et puis voilà. Les bonbons étaient dans un petit baluchon transparent, fermé par un ruban pourpre. Et puis, les bonbons, ça lui semblait plus amical que des chocolats ou des fleurs, et Lyo était justement très amical.

Et le voilà parti pour le bal. Il ne s’inquiétait pas vraiment de trouver Karen dans la mesure où, par chance, il connaissait sa bouille. Elle n’était autre que une de ses camarades de classe. Il ne lui avait pas énormément parlé cependant. C’est que dans une classe, il y a beaucoup d’élèves, et si bavard Lyo soit-il, il ne pouvait pas saouler TOUS ses camarades de paroles. Alors il avait choisi quelques cibles, plus ou moins au feeling, et s’en était contenté. L’année n’était pas finie, il aurait le temps de s’attaquer aux autres ultérieurement. Et il avait eu raison, puisqu’il ferait la connaissance de Karen ce soir. Il se demandait simplement si la jeune fille n’allait pas se braquer. C’est que, à certains égards, Yott était un peu…spécial. Et de la jeune fille, il n’avait jamais rien vu d’autre qu’une travailleuse assidue. Mais pour sa défense, il avait noté qu’elle avait les cheveux verts, et une personne aux cheveux verts devait forcément avoir un petit grain de folie, non ?

Il commença à appréhender le problème en arrivant sur les lieux et en voyant…des gens. Des gens à n’en plus finir. C’était assez effrayant à bien y penser. Enfin, ça s’annonçait surtout mal pour retrouver sa partenaire. Il avait beau connaître son visage, dans tous ces visages, c’était un peu difficile. Surtout qu’il n’avait AUCUNE idée de la couleur et l’allure de sa robe. Ou de son pantalon. Non, les filles ne mettent pas de pantalons aux bals….
Bon, encore une fois, vive ses cheveux verts qui l’aideraient probablement à la repérer.

Sauf que ce qu’il ne savait pas, c’est que au niveau où était Karen, ses cheveux ne risquaient pas d’être visibles. En tout cas, pas visibles là où Elyott les cherchait, c'est-à-dire au niveau des épaules de tout le monde.

C’est finalement par un grand hasard qu’il tomba sur elle, en déambulant le nez en l’air. Sa jambe cogna quelque chose de dur, et il baissa les yeux en s’excusant.

‘‘Oh je suis désolé je ne faisais pas…’’

Il s’interrompit un instant, et ses yeux s’écarquillèrent, alors que ses lèvres s’entrouvraient et qu’il lançait sur un ton énergique : ‘‘Karen !’’

Quel coup de chance !
On aurait dit un mauvais film où les deux protagonistes se rencontrent après avoir passé plusieurs années séparés, et crient le prénom de l’autre, trop contents de se retrouver. Ca donnait à peu près ‘‘Robert !’’ ‘‘Michelle !’’ et ils se sautaient dans les bras.
En l’occurrence, ça en resterait à ‘‘Karen !’’ et c’était amplement suffisant.
Mais bon, il était quand même content de la retrouver au milieu de tous ces gens !
Il lui tendit une main pour qu’elle se relève, lui adressant son habituel sourire.

‘‘Je rêve où tu te cachais pour m’éviter ?’’

déclara-t-il sur le ton de la plaisanterie, faisant allusion au fait qu’elle se soit assise par terre, au lieu de rester debout pour être bien visible de tous et surtout de lui.
Elle était quand même étrange cette demoiselle, à attendre, assiste par terre, son cavalier. Quelle drôle d’idée…

Alors que ses yeux la parcourait de haut en bas pour constater qu’elle avait une magnifique robe orange –oui, magnifique, mais c’est sa couleur préférée au Yotton, alors c’est forcément magnifique une robe orange…-, ses yeux tombèrent d’une part sur son livre, lui tirant un autre regard surpris parce qu’un livre à un bal…c’est étonnant quand même, puis sur son paquet de bonbon.
Il éclata d’un rire bref, comme à son habitude, et eut un sourire mi-amusé mi-étonné alors qu’il brandissait son propre trophée, c'est-à-dire le sachet de bonbons qu’il lui avait acheté.

‘‘Aurais-je été devancé ?’’ demanda-t-il en agitant le sachet, ignorant qu’on ne lui avait pas offert les bonbons et qu’elle les avait elle-même ramené, comme une grande.

‘‘Tu m’autorises quand même à t’embarquer au bal ?’’ enchainna-t-il, lui tendant son petit cadeau.

Encore une fois, Lyo avait éclipsé la politesse, oubliant de se présenter ou de bien s'assurer qu'elle était Karen. En même temps, il en était certain. Et il partait du principe que si lui l'avait reconnu, elle aussi devait savoir qui il était.
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MessageSujet: Re: Lemon is not Dead ~ [PV : Elyott Lloyden]   Lemon is not Dead ~ [PV : Elyott Lloyden] EmptyJeu 5 Mar 2009 - 18:36


[Désolée je voulais répondre hier mais ils ont coupé le net u_u. Enjoy !]
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C’était le tome 8. LE chapitre. LE moment crucial où le protagoniste allait avouer son amour à la fille qu’il aime, dans un grand élan romantique. Et ils finiraient ensemble et auraient beaucoup d’enfants. Non, non. C’était trop tôt. Il restait encore beaucoup de tomes. De plus, vu les conditions, la fille n’allait sans doute pas accepter de sortir avec lui. Mais que ce gars est idiot ! Alors qu’il sait parfaitement que cette pauvre fille n’a pas la tête à ça ! Non, ça n’allait pas. A ce rythme, il allait se faire rejeter ! Il ne fallait pas ! Sinon quel genre de tournure prendrait l’histoire ? Non, Karen ne voulait pas qu’ils s’embrouillent. Elle voulait une histoire d’amour toute mignonne où tout va bien. Mais si jamais ce mongol se déclarait maintenant, c’était fini ! Alors qu’il avait dû suer pour gagner l’amitié de la fille, il allait tout gâcher maintenant ! Alors, il va le faire ou pas ? Non… ne prend pas un air si déterminé, fais demi-tour ! Fais demi-tour !

La jeune californienne était à fond dans son histoire de déclaration. Elle serrait les pages du manga en le tenant, le déchirait presque. Suivant les phylactères, elle était presque comme ces fans qui sont impatient de lire la suite, tant et si bien que leurs yeux en deviennent vieux avant l’heure, à force de lire, lire des mangas, encore et encore. Puis ensuite aller voir les animés de ces mangas. Commencer à acheter une figurines, puis deux, puis c’est ainsi qu’on fini otaku. Mais non, mais non. Ne parlons pas de choses qui n’arriveront pas, même si Karen otaku, ça pourrait être fun. Pour le moment, nous en étions à ce manga qui la paniquait, qui la mettait dans tous ses états. Puisque cet espèce d’abruti qui était encore plus nul qu’elle en amour allait se faire assurément jeté. Même elle, oui, même elle savait qu’il ne fallait pas le faire. Disons aussi qu’elle a trouvé toute seule et que son affirmation n’est pas tirée de la case 3 de la page 32 du tome 7. Mais puisqu’elle pense l’avoir trouvé seule et s’en rend fière intérieurement. Laissez la espérer, laissez la. Et puis, c’était mignon, de la voir tourner les pages nerveusement, les rabattre l’une sur l’autre et mettre toute son ardeur à sa lecture.

A ça, concentrée, elle l’était. Et pas qu’un peu ! Elle avait réussit à faire abstraction du boucan qu’il y avait autour d’elle, des gens qui passaient, repassaient, entraient, sortaient. Karen était seule au monde, si bien qu’elle avait complètement oublié le bal et le pourquoi du comment elle était assise là, jonglant entre changer de page et piquer un bonbon dans son paquet amené rien que pour l’occasion. Mais non ! Elle n’amenait pas ça que pour le bal. Bien sûr, que dans son sac de cours, il y avait au moins deux paquets pour la journée. Sans parler du fait qu’elle en donnait à droite à gauche puis je passe les pâtisseries, les trucs, les bidules. Et puis, il n’y avait pas que le bal, qu’elle avait zappé. Monsieur Lloyden aussi, était maintenant loin de ses pensées. Il était par conséquent facile de deviner quelle fut sa surprise, lorsqu’on se cogna contre elle, la ramenant ainsi à la réalité. Ou un truc qui y ressemblait vachement. La jeune américaine restait abasourdie par cette rencontre maladroite. Non ! Pas possible ! Les deux héros étaient là, l’un en fasse de l’autre, dans ce fichu manga. Il allait le faire et paf ! Elle était coupée dans sa lecture, par… par… par quoi d’ailleurs ? Pour ça ma petite, il fallait lever les yeux. Comment ça, cela devrait être un réflexe ? Et bien, laissez-la au moins le temps de se remettre du choc ! Il lui fallut juste entendre son prénom pour lever les yeux vers le jeune homme qu’il l’avait percutée. Pourquoi « jeune homme », et pas tout simplement Elyott ? Et bien, parce que je donne dans le point de vue interne et que Karen ne l’avait pas reconnu.

Sa tête, oui, sa tête. Malgré l’ombre, elle discernait bien les traits de son visage. Mais ce n’était pas le plus important. Car il avait la même coupe de cheveux que le héros de son manga. C’était flippant, tant que c’était exactement la même (c’est moi ou cette phrase ne ressemble à rien ?). Mais ce garçon était étrange, un nœud avait pris place dans le gosier de notre pauvre petite californienne. Non seulement sa coupe de cheveux, mais sa bouille, elle était sûre de l’avoir déjà vu quelque part ! Sûre, sûre, certaine ! En plus, elle avait l’impression qu’il s’agissait de quelque chose d’important. Elle l’avait déjà vu, mais où ? Et il la connaissait ! Pourtant, elle n’avait pas rencontré grand monde jusqu’à présent. Si il faisait parti de ses amis, et qu’elle ne s’en rappelait pas ? Quelle honte, de ne même plus se souvenir de la tête de ses amis ! Ce n’était Yu, déjà c’était sûr. Yu était 100% japonais, alors que lui n’en avait absolument pas les traits. Mais, mais, elle ne connaissait personne, qui n’était pas japonais ! Ou du moins pas énorme… Mais alors qui, qui, qui ?! Et puis qu’est-ce qu’il se passait encore ? Eviter ? Elle s’était relevée seule, sans s’aider de cette main si généreusement tendue, préférant largement le mur. L’instinct fait des merveilles, puisqu’elle ne faisait que paniquer en réfléchissant à l’identité de ce pauvre monsieur qui continuait dans sa lancée et se relever, par conséquent, sans en être consciente.

Devancé ? Un sachet de bonbon ? Bonbon ? Des bonbons à quoi ? Pas à la fraise au moins ? C’est bon les bonbons… Stop, Karen, stop ! Ce n’est pas à ton ventre qu’il faut penser, ce n’est pas le moment ! Non, il y a pour l’instant tellement plus important ! C’était quoi déjà ? Euh… Attends… Je pensais à quoi moi déjà ?

Ses pensées s’entrechoquaient, la bataille était terrible, qui sortira vainqueur de ce combat de titans ? A suivre, dans le prochain épisode des aventures sans titre de Karen. Non, pas maintenant, j’ai encore des choses à vous dire après tout. Karen était là, pensive, se triturant les méninges pour se souvenir les raisons de sa panique plus tôt. Le bal… Ah ! Le bal ! C’est vrai, elle était au bal ! Et comme pour une révélation, tout lui revint en mémoire. Elle ouvrit de grands yeux, la bouche en « o ». Et c’était tête de poisson rouge, devant son cavalier qu’elle put enfin lâcher un mot, pointant maintenant le garçon avec son index :

- Ah ! Elyott !

Oui, elle le voyait tout les jours en classe, ou presque, si elle faisait attention. Pas comme si elle avait que ça à faire, chercher précisément ce cher monsieur tous les jours, rien que pour être sûre de se souvenir de sa tête lorsqu’il viendrait la chercher pour le bal de la St Valentin. Non, elle n’avait pas que ça à penser non plus. Et puis, il fallait avouer que le costume et les cheveux, ça le changeait. P’têt pas à ce point-là, mais quand même ! Bon, on était rendu là. Karen l’a reconnu, elle le pointait du doigt, sans bouger. Non pas qu’elle attendait une quelconque réaction. Juste que maintenant que le mystère était levé, elle pouvait consacrer son esprit aux bonbons, et ce pleinement. On lui offrait un paquet après tout. Et puis, c’était bien bon, les bonbons au citron, mais savoir varier n’était pas une mauvaise chose. Mais, elle n’allait pas se goinfrer toute la soirée, si ? Après tout, elle avait un gentil cavalier qui avait pensé à lui apporter quelques petites douceurs. Et elle ? Oui, elle ? L’ingrate qui n’avait en aucun cas pensé à amener quelque chose. Non, elle ne pouvait pas. Mais… C’était si tentant… Et curieux… Quel genre de bonbons ce sachet pouvait-il bien contenir ? Mais c’était si égoïste. Elle ne voulait en aucun cas paraître égoïste, elle ne voulait pas qu’on la déteste et qu’on la jette comme une serpillière par terre pour nettoyer le sol. Puis elle finirait dans le monde caché des serpillières où tout est gris et ou il pleut et ou les enfants grandissent pour devenir des balais-brosses crasseux. Puis on vous marche dessus, tout n’est que malheur. Quelle horreur ! Elle ne voulait pas finir ainsi !

Le monde caché des serpillières égoïstes était effrayant, très effrayant. Mais… Les bonbons… Mais, mais, mais… Elle adorait la framboise… et l’orange. Peut-être, avec un peu de chance… Si ça se trouvait, là-dedans… Ce petit paquet était attirant, et le regard de la californienne se portait maintenant dessus. Elle le fixait, le fixait, et le fixait. Puis finalement elle pris le paquet d’un coup, lâchant un léger remerciement. Puis elle se retourna un peu dans l’élan, plus de profil afin de regarder les bonbons, ouvrir justeeeeeee un peu le paquet discrètement (ou pas). Puis enfin, elle jeta un regard à ce cher Elyott, dubitative, inquiète également :


- Tu vas m’envoyer dans le monde caché des serpillières, hein ?

Elle serait entourée d’égoïstes et même sa mère allait la rejeter. Son père sera tellement déçu ! Elle ne voulait pas vivre dans un endroit sans lumière ! Comme c’était horrible ! Tout ça parce qu’elle n’avait rien amené en retour du don de monsieur. Quelle débile elle faisait ! Omettre quelque chose de si important ! Elle méritait d’être punie, mais tout de même ! L’exil vers le monde des serpillières était un châtiment bien trop dur, pour la jeune fille qu’elle était ! Au moins attendre qu’elle soit plus grande !


- Tu veux pas attendre que je devienne un balai-brosse, avant ?
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MessageSujet: Re: Lemon is not Dead ~ [PV : Elyott Lloyden]   Lemon is not Dead ~ [PV : Elyott Lloyden] EmptyJeu 12 Mar 2009 - 1:13

Si Elyott avait trouvé Karen, Karen, elle, semblait avoir trouvé un OVNI, et un OVNI qui la perturbait sacrément mine de rien. Il en avait provoqué des réactions le bonhomme, mais celle-là, pas encore…
Lyo resta un certain temps à fixer Karen avec des yeux ronds, de poisson rouge. En fait, il avait du mal à comprendre pourquoi elle ne disait rien. Pourquoi elle restait muette à le dévisager. Comme un ordinateur en train de bugger. Voilà, le système Karen rame et l’application Lyo l’a fait bugger.

‘‘Ow, j’ai un bouton sur le visage ?’’

hasarda-t-il, riant légèrement de la stupidité de sa propre phrase. Dans le genre répliqué clichée des mauvais feuilletons, il pouvait très difficilement faire mieux. Quoique, avec Lyo, rien n’était moins sur…
Elle resta encore un long moment à sonder…on ne sait quoi. Elyott crut un instant qu’elle s’était endormie. Il avait entendu parler de ça, des gens qui s’endormaient parfois en plein milieu d’une conversation. Il avait aussi entendu que certaines dormaient…les yeux ouverts. Il avait déjà levé la main, prêt à la réveiller, quand elle sembla sortir de sa torpeur, manifestant sa présence d’un ‘‘Ah Elyott’’.

‘‘Euh oui’’ approuva-t-il, comme elle avait l’air un peu perdue.

Ca y est, Karen était de retour parmi les vivants, et les éveillés, la soirée pouvait commencer.
Il lui tendit son petit cadeau, des bonbons, pour bien l’entamer. Sauf qu’il n’était pas encore au bout de ses peines. Après le sérieux bloquage sur lui, c’était face aux bonbons que Karen se figeait soudainement. Lyo eut un air hébété, se demandant si elle réagissait ainsi face à toute chose nouvelle à ses yeux. A ce train là, ça allait être long. Elle jouerait les statues face au buffet, puis devant la sono, et encore devant les chaises et… Wow, ça s’annonçait laborieux…

Elyott lui offrit son sourire de l’imbécile heureux, et agita le sachet.

‘‘Alors hum sachet de bonbon…Karen, Karen…sachet de bonbon’’

énonça-t-il, comme s’il faisait les présentations entre deux personnes. Peut être que comme ça, ça irait plus vite pour les découvertes.
Et quelques secondes plus tard, les présentations firent pour ainsi dire effet. Enfin, c’était vite dit, parce que la jeune fille s’empara du sachet d’un geste leste, presque brusque, le remerciant du bout des lèvres.
D’accord. Finalement, elle dormait peut être encore, non ? Ou alors elle adorait les bonbons. Mais l’un n’empêchait pas l’autre bien sur.

Sauf que Lyo n’était pas encore au bout de ses surprises. Les statufications de Karen n’était rien comparées à la réplique qui suivit, et qui laissa le jeune homme…pantois.
Serpillères ? Balai brosse ? Bon sang… Karen avait été femme de ménage dans une autre vie ? Et qu’était-il arrivé à la jeune fille discrète des cours ? Toujours le nez dans un bouquin, toujours suspendue aux lèvres du prof. C’était CA les effets, quand on la détachait de ses deux drogues ? Bonté divine, c’était violent. Mieux qu’une dose de LSD, puisque c’était obtenu le plus naturellement du monde.

Lyo était barj, déjanté, décalé, oui. Mais là, honnêtement, il eut un moment de silence, reconsidérant la jeune fille, comme s’il n’était pas certain qu’elle ait réellement parlé. Peut être que c’était lui, le shouté, dans l’affaire, et qu’il s’était mis à imaginer des dires complètement loufoques. Si ça se trouve, Karen n’avait même pas parlé. Pas dit un mot. Et là, il aurait l’air idiot à disserter tout seul sur les serpillères, non ?

‘‘Tu as bien dit quelque chose, hein ?’’

Bon, évidemment, complètement perdu dans sa psychose, Lyo ne se rendait pas vraiment compte du ridicule mais aussi de l’impolitesse de sa question. Bah, perdue au milieu des torchons et des balais, Karen ne le remarquerait peut être même pas. Et elle n’était pas mieux. Enfin, ça, c’était dans le cas où elle avait bel et bien parlé. Sinon, il serait seul dans son petit délire. Et ça ne serait pas la première fois.
N’attendant même pas de réponse, ou plutôt ne l’écoutant pas, il se remit à parler, considérant que, comme il n’avait encore rien pris, ni alcool ni drogue, en toute logique, les hallucinations n’avaient pas lieu d’être, et donc la jeune fille avait bien dû lui faire un speech sur les serpillères.

‘‘Serpillères ? Euh pourquoi pas…ça consiste en quoi exactement ? Tu veux aller faire des glissades sur un sol humide ? Ca peut être sympa remarque…bizarre mais sympa…’’

Il posait les questions, et se répondait, menant un dialogue à lui tout seul, interprêtant sans véritablement attendre d’approbation. Il avait un air sérieux sur le visage, les yeux levés au ciel, signe qu’il était en train d’évaluer l’idée sous tous les angles afin d’émettre un avis conclusif. Essayer de comprendre ce qu’avait voulu dire Karen ou tenter de la lancer sur un sujet de conversation compréhensif et plus conventionnel ne faisaient pas partie des possibilités que le Elyott 2009 offrait. Là où quelqu’un d’autre aurait sans doute rétorqué un très approprié ‘‘euh’’, le jeune homme entrait dans le jeu. Le pire étant peut être qu’il ne le faisait pas par humour, mais par véritable intérêt. Oui, l’idée lui semblait intéressante.

‘‘Mais c’est un peu embêtant avec nos tenues…Je veux dire, ça serait bête de les salir..Pas que je tienne particulièrement à ce costume, mais ça serait idiot de tâcher ta robe non ?’’

poursuivit-il, toujours aussi sérieux, jetant un regard désolé à la robe orange de Karen. Non, ça serait vraiment dommage, même si une serpillère party aurait été drôle et sympathique dans une telle fête.

‘‘Et puis, les gens danseront partout, on ne trouvera pas d’espace assez grand pour la piste !’’

Et il en remettait une couche, comme s’il parlait d’un grand projet qui, ô malheur, ne verrait pas le jour ce soir là. Dommage. Certains auraient sûrement donné cher pour voir nos deux zigotos faire les phoques dans la salle de bal. Ca mériterait des photos, et mieux, des films. S’il était dans un bon jour, Lyo executerait peut être même le cri du phoque…

Mais bon, c’était bien beau ces histoires de serpillères, en attendant, nos deux énergumènes étaient au bal en tant qu’invités, pas en tant que techniciens de surface, et donc pour laver le sol, ils verraient un peu plus tard dans la soirée. Lyo avait envie d’entendre un peu de musique, et de boire, aussi. Il avait la gorge sèche, à force de parler sans s’arrêter pour dire des bêtises.

‘‘Bon, on verra après pour les festivités de glissade, je propose qu’on aille enfin à ce fameux bal !’’

trancha-t-il, voyant que Karen semblait perdue dans le monde des balais-brosse. Sans brusquerie, il l’attrapa par la main, suffisamment doucement pour qu’elle ne fasse pas un bond au plafond ou qu’elle ne se mette pas à bugger sur sa main, mais suffisamment fermement pour qu’elle soit obligée de le suivre lorsqu’il se mit en route. Il leur fraya un passage parmi les jeunes attroupés devant les portes, et la tira dans la fameuse salle, où une musique festive s’élevait, et le lançait déjà dans une démarche un brin déhanchée, en rythme sur le tempo. Il ne pouvait pas s’en empêcher, il adorait se trémousser. So côté féminin peut être. En revanche, pour les danses de salon, ma foi, Karen allait devoir avoir bien du courage pour le supporter dans une valse ou autre : il ne connaissait pas les pas, et l’écrabouillage de pieds s’annonçait déjà.

Mais bien sur, ils n’en étaient pas encore là. D’abord, remédier aux maux de la gorge.

‘‘Tu veux boire quelque chose ?’’ proposa-t-il, élevant légèrement la voix pour couvrir la musique un peu forte.

‘‘Il ne faut pas que les serpillères s’assèchent, on ne fait rien d’une serpillère sèche après tout !’’ enchainna-t-il, accompagnant sa remarque idiote à souhait d’un petit clin d’œil.
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MessageSujet: Re: Lemon is not Dead ~ [PV : Elyott Lloyden]   Lemon is not Dead ~ [PV : Elyott Lloyden] EmptyLun 4 Mai 2009 - 16:19

Le monde des serpillières… Comment pourrait-elle y survivre ? Il n’y avait ni bonbons, ni pâtisseries. Il fallait détester chaque et chacune pour être tranquille, les gens y étaient illettrés et les livres avaient disparus. Les maisons étaient en boue, et de méchants seaux géants gouvernaient le pays, obligeant les serpillières à laver, toujours et encore plus. Au fil des secondes, la description de ce pays maudit se précisait dans le crâne de la californienne, alors qu’Elyott ne savait que répondre, visiblement étonné. Karen suivait ses réactions, bien que son esprit soit aussi occupé à imaginer ce qui l’attendait, si, bien sûr, il était bien celui qui envoyait les égoïstes dans une autre dimension. Mais il fallait qu’elle s’en assure, et qu’elle n’accuse pas injustement. C’était mal, de faire ça. Alors elle analysait chacune de ses expressions, portait toute sa concentration sur lui, paquet de bonbon à la main. Elle attendait paisiblement les paroles qui lui montrerait si oui ou non, il allait la punir. Elle réfléchissait, espérait profondément que non, ce n’est pas vrai. Un moment de silence, alors qu’il se montrait hébété. Pourquoi était-il ainsi étonné ? Parce que peut-être qu’il était bien le Dieu du monde des serpillières, et qu’elle l’avait surpris en parlant ainsi de son royaume censé être inconnu des hommes. Ou peut-être juste parce qu’une américaine venait de lui annoncer d’elle ne voulait pas qu’on la traite comme une serpillière, et qu’elle souhaitait devenir balai-brosse, ce qui est complètement loufoque. Non, cela n’éraflerait même pas l’esprit de Karen que son hypothèse puisse être fausse.

Puis, les soupçons de la jeune fille envers cet homme grandir en se rendant compte qu’il était particulièrement doué pour se déguiser. Sinon, comment aurait-elle pu ne pas se souvenir de lui, si il n’avait pas pu se changer si bien pour le bal. Juste en se coiffant et en s’habillant plus classe que d’habitude, il était devenu méconnaissable. Admirable. Quelle étonnante capacité de métamorphose nous avions là… Avec cette qualité de son côté, peut-être dissimulait-il une apparence de seau jaune, derrière ses airs d’humains. Alors il serait en fait le gouverneur du monde caché des serpillières, car ce dernier EST un seau jaune. C'est-à-dire celui qui envoie les égoïste dans sa prison pour les châtier. Non, rien n’est encore sûr, ne t’avance pas, Karen. La demoiselle fronça les sourcils, extériorisant ainsi sa détermination à démasquer son soi-disant camarade de classe. Elle posa ses yeux sur les siens, afin d’y lire, évidemment, tout ce qu’il ressortait de ses pensées. Une lueur, n’importe quoi qu’elle puisse interpréter. Mais voilà, elle n’y voyait pas très bien, dans ses yeux, à ce cher monsieur. Aussi elle se faisait de plus en plus insistante, le fixant sans flancher une seule seconde, de plus, toujours en attente d’une réponse à sa question. Accepterait-il au moins de la laisser être balai-brosse, si il était bel et bien ce qu’elle craignait ?

Lorsqu’il pris la parole, son sang ne fit qu’un tour, et seuls ses mots pourtant anodins suffirent à la chambouler et la transformer en presse-purée. Si elle avait bien dit quelque chose ? Quelle question ! Bien sûr, qu’elle avait dit quelque chose ! Alors, comment devrait-elle interpréter cela ? Peut-être bien qu’il se trouvait désemparé, qu’elle est découvert le poteau rose ! Cela voudrait donc dire, le plus logiquement possible, qu’il avait demandé cela afin de pouvoir l’ignorer, et qu’il ne soit pas démasqué. Il voulait faire genre de n’avoir rien entendu, pour que sa couverture soit sauve. Alors il devait paniquer, à cause d’elle ! C’est pourquoi, en plus de vouloir se protéger, il essayait de la faire passer pour une folle ! Comme c’était intelligent. Plus intelligent que le plan de Haribo qui consistait à dominer le monde. Oui, vous ne savez pas, vous, mais Haribo est une entreprise qui rassemble de puissants mages qui ont décidé d’utiliser les bonbons afin de s’attirer les faveurs d’habitants du monde entier. Karen était tombée dans leur piège, mais elle s’en remettait. Sauf que, mon petit Elyott, on ne l’aura pas deux fois, la demoiselle ! Elle ne tombera pas dans deux pièges en même temps. Mais, pensons-y ! Lui aussi l’avait appâtée avec des bonbons, non ? Alors… Peut-être qu’il était lui aussi un mage, sbire de Haribo. Mais c’était un seau jaune. Cela voulait donc dire que les chefs de l’entreprise Haribo étaient eux aussi des mages seaux jaunes ! Le monde de serpillière serait donc lié à cette affaire ! Ce fameux complot qu’elle avait découvert il y a de cela trois ans, en remarquant la popularité des bonbons Haribo. Alors, les mages avaient déjà corrompu jusqu’au Japon ? Non, il n’était pas japonais. Ou peut-être que si, mais qu’il ne se montrait pas. Non, il n’était ni japonais, ni californien, ni même humain. C’était… un seau jaune ! De plus, il était blond sous sa forme humaine, donc cela voulait dire qu’il était obligé de garder la contrainte de la couleur lors de ses transformations. Alors les patrons de Haribo étaient tous blonds ! Et tous les blonds pouvaient être des seaux jaunes ! Et les roux seraient donc les fameux seaux rouges déjà cités plus haut.

Ca en faisait, du monde à suspecter. Tant de monde qui ne serait pas humain. Mais… Des seaux géants qui gouvernent… cela n’était pas même terrien. Donc ils venaient d’une autre planète, et cela voulait dire que les bonbons ne viendraient pas de la planète bleue, mais bien d’un monde inconnu… Et dites vous que pour conclure tout cela, il ne lui avait fallu que le temps que son cavalier ne commence à parler de leur tenue. Elle n’écoutait même plus un mot de ce qu’il disait ! Elle commençait à approuver son idée que les bonbons étaient de la nourriture extra-terrestre. Se marmonnant à elle-même qu’elle avait toujours dit que ces bidules étaient trop bons pour être vrai. Ce qui bien sûr était une affirmation qui confirmait sa thèse : les fraises Tagada ne sont pas des produits terriens. Et le tout avec un hochement de tête affirmatif, la tête rentrée entre ses épaules et la main rapatriée vers son visage, retenant ainsi entre ses doigts un petit menton arrondi.

Et elle ? Que devenait-elle, dans cette histoire ? Si elle avait déjà été prise au piège par Haribo, alors cela voulait-il dire qu’elle était à la merci de cet « homme » ? Non, elle ne pouvait pas se laisser envoyée dans ce monde-ci, c’était bien trop cruel ! Et pourquoi donc n’y avait-il pas de bonbons, si à la tête de ce pays de balais-brosses se trouvait la plus grande entreprise de sucrerie du monde ? N’était-ce pas étrange ? Ou peut-être était-ce une prison. Mais alors, pourquoi ne pas juste les goinfrer de marshmallows jusqu’à ce qu’ils deviennent obèses ? C’était une torture toute aussi violente, mais au moins, l’estomac serait satisfait. Ou sinon, il s’agissait du monde d’origine des seaux, sans bonbons. Et alors, cela voudrait dire qu’ils sont venus sur Terre afin de trouver un meilleur lieu de vie, et ils se cachaient derrière leurs masques afin que leur hideuse forme cylindrique ne soit jamais révélée et qu’ils soient acceptés par les hommes. Merveilleux. Alors en fait, il n’y avait rien de méchant, derrière toute cette mise en scène. Pauvre d’eux. Karen les plaignait tant, qu’elle ne put que se sentir désolée. Mais alors, pourquoi envoyer les égoïstes dans le monde caché des serpillières ? Peut-être… Oui ! Le gouvernement terrien était au courant, c’est pourquoi ils leurs ont demander leur aide afin de nettoyer la planète des méchants égoïstes ! Mais alors… C’était elle la méchante dans l’histoire ! Elle qui avait agit aussi égocentriquement. Elle le savait, elle était horrible, inhumaine tant il n’y avait rien de bon chez elle. Bien qu’il lui ait gentiment amené des bonbons, elle n’avait rien apporté. C’était elle la fautive ! Alors en fait, ce n’était que son juste châtiment ? Même le gouvernement était contre elle ! Elle ne pourrait rien faire !

Si, elle pouvait ! Elle n’avait qu’à s’échapper. Oui, fuir, prendre ses jambes à son cou et s’arranger pour que jamais il ne la rattrape. Alors elle deviendrait une criminelle, une hors-la-loi. Comment pourrait-elle survivre dans un monde de crapules où la force domine sur tout, elle qui n’était pas même fichue de courir un vingt-cinq mètre entier sans tomber au moins trois fois. Mais ! Elle n’arriverait pas à le semer, alors ! Quelle tragédie ! Mais quitte à finir dans le monde des serpillières, autant essayer. Elle tentera ensuite d’éviter les blonds, et les roux, et la police. Se cachera dans sa chambre jusqu’à ce qu’on l’oublie. Et surtout, l’éviter lui. Voilà. Mais pour l’instant, elle devait surtout retomber sur ses pieds, et se rendre compte que l’ennemi lui tenait la main, et l’emmenait dans quelque contrée inconnue. Enfin, pas si inconnue puisqu’il ne s’agissait que de la salle des fêtes. Oui ! Le bal ! Pas grave, si elle n’avait pas remarquer qu’il la traînait, et qu’elle ne faisait que suivre comme un gentil toutou. Pas grave s’il elle courrait aussi bien qu’un escargot avec des échasses. Avec la foule, elle arriverait bien à le berner, et à s’enfuir. Elle suivit donc le mouvement et entra dans le bâtiment, resserrant sa main sur la sienne, afin de ne pas le perdre. Il fallait le tenir fermement, sinon, avec les bousculements et compagnie, elle le lâcherait, et ce serait dommage, puisque ensuite, elle ne pourrait plus lui échapper. Sachant que, bien sûr, si elle lâchait, il serait bloqué par les étudiants et ne pourrait pas la rattraper. Mais bon. Elle comprenait bien ce qu’elle voulait comprendre.

Il entrèrent donc en salle, où la musique s’élevait haut et fort pour faire danser les jeunes gens. Elle ne lâcha certes pas sa main, ce qui fut bien inutile. De toute façon, elle aurait eu bien du mal à réagir d’une quelconque façon puisqu’à peine sur piste qu’elle cherchait son échappatoire. Cependant, elle abandonna bien vite l’idée d’y parvenir, préférant de loin écouter les sons qui s’échappaient des enceintes. C’est en apportant son attention au rythme qu’elle put entendre son cavalier parler de boire. Boire ? Boire = alcool = vodka. CA c’était une putain de bonne idée. Non, à peine alcoolique. Karen aimait juste la vodka. C’était une telle idée que Karen ne lui demanda pas son avis pour l’entraîner vers le buffet, où, bien sûr, on pouvait trouver des boissons. Profitant du fait qu’elle avait toujours sa main dans la sienne, elle avait inversé les rôles, s’enfonçant entre les masses humaines tout en s’assurant qu’il ne lâchait pas sa main. Si il aimait boire, il ne pouvait pas être si peu amical.

Non ! Il ne fallait pas le justifier ! C’était ainsi que Haribo l’avait embobinée. Un truc aussi bon ne peut décemment pas avoir été fait par de si vils personnages. Elle lâcha sa main, de toute façon arrivés à destination et se tourna vers lui, choquée et paniquée. Raidie par la terreur de son propre comportement, elle le fixait, commençant à suer à grosse gouttes. Il ne fallait pas sympathiser avec l’ennemi ! Est-ce que César offrait le thé aux Gaulois ? Non ! Alors elle ne devait pas boire avec lui ! -Ou du moins, pas encore- Elle devait partir d’ici. Et tant pis pour le reste. Tiens, elle irait aux bars, pour se consoler. Là-bas, elle trouvera bien une gentille personne avec qui boire. Et de la vodka. C’était tout aussi bien, et même mieux. D’abord, elle devait l’occuper, et le faire boire, pourquoi pas. Elle afficha un sourire, un de ceux qui vous montrent si bien que la personne n’est pas du tout sûre d’elle. Mais elle esquiva d’éventuelles remarques, rapport à sa réaction qui pourrait éveiller des soupçons, en se glissant derrière lui pour le pousser contre le buffet.


- Tiens, tu n’as qu’à boire, toi. Moi j’ai pas soif, hein ! Pis, je bois pas, donc, euh… Tiens, t’as qu’à boire ça, hmm… ça, elle s’était à présent postée à côté de lui pour lui présenter une bouteille à chaque « ça », ET ça ! Bourre-toi bien la gueule, je reviens je… euh… Je… Je vais dire bonjour à un pote ! Tu bouges pas, hein ! Et, tu tournes pas la tête non plus. Parce que… euh… Tu bois ! Tiens !

Elle finissait sa petite histoire en se tortillant dans tout les sens, avant de trouver juste derrière une jeune fille tout juste de sa taille, un verre en main. La californienne lui prit de force, avant qu’elle ne put en boire gorgée, afin de proposer le gobelet à Elyott. Elle lui avait posé sur la table, avec les bouteilles, pour bien souligner le fat qu’il devait boire, et ainsi l’occuper le temps de sa fuite. Heureusement, elle était petite. Et elle pouvait se dissimuler derrière les garçons qui devaient être aux trois quarts bien plus haut qu’elle ne l’était. Ainsi, elle fit mine de chercher quelqu’un, écartant les divers étudiants avec ses bars, pour se faufiler vers la porte de sortie. Là, se fut presque un véritable combat avec ceux qui ne souhaitait que rentrer, et d’autres qui voulaient sortir, comme elle. Mais enfin, après une rude bataille pour ne pas tomber et ne pas se faire écraser les pieds, elle réussit à atterrir devant l’attroupement, saine et sauve. Elle avait réussit ! C’était un miracle. Elle ne deviendrait pas une serpillière ! Ni même un balai-brosse. Bien qu’elle soit à présent devenue une criminelle, elle ne put s’empêcher d’être soulagée. Dans ses mains se tenaient toujours le coupable de toute cette histoire : le paquet de bonbon. Plantée devant l’entrée, elle leva son bras, tenant le paquet par le bout, afin de le laisser pendre juste sous ses yeux. Mangera ou mangera pas ? N’est-ce pas le paquet offert par l’ennemi. Naturellement, elle ne devrait pas le manger. Mais tout était de sa faute. Quitte à poser autant de problèmes, autant qu’il profite à quelqu’un. Un quelqu’un qui adore les bonbons.

Oubliant ses bonbons au citron et son fameux manga qui reposaient non loin de là, elle ouvrit le petit contenant et chopa une sucrerie au hasard, avant de la glisser dans sa bouche pour savourer son goût… citron. Citron, ce n’était pas plus mal. Le pauvre paquet ne dura pas la moitié du chemin vers le bar devant lequel elle était déjà passée à plusieurs reprises. Boire elle voulait, boire elle ferait. A bientôt pour de prochaines aventures. =3


[Et voiloù ! C’est fini ! Donc, qui demande à fermer le topic, toi ou moi ? Sous-entendu : fais-le, fais-le, fais-le, fais-le, /SBAF/]
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