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 Et je crie. [oneshot]

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AuteurMessage
Aslinn Eadhra
♠ Lycée - Quatrième année
Aslinn Eadhra


Genre : Féminin Bélier Tigre Age : 26
Adresse : Internat
Compteur 236

KMO
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Et je crie. [oneshot] Empty
MessageSujet: Et je crie. [oneshot]   Et je crie. [oneshot] EmptySam 13 Aoû 2016 - 14:46

05.08.16 – A un certain moment dans la soirée

Ils m'avaient proposés de venir avec eux, et j'ai répondu pourquoi pas.
Erreur.
Je n'ai absolument pas cherché à socialiser avec ma classe, mais je suppose que c'est inévitable. Forcément, l'étrangère rousse ne passe pas inaperçue, et est source d'un certain intérêt. Peut être qu'ils souhaitent que je vienne faire un peu changer leur quotidien de brun avec ma rousseur.
Enfin bon. Je ne leur ai jamais vraiment parlé. Seulement quand c'était nécessaire. Mais certains ont l'air de m'avoir appréciée, et m'ont invitée  à sortir avec eux. Sortir. Aller boire un verre au quartier Bougu. Trop d'originalité en eux. On n'est même pas supposés pouvoir boire. Je ne sais pas trop ce qu'ils espéraient en y allant. Toujours est-il que la bande le lycéens qu'ils représentent à fini dehors. Pour ne pas abandonner, ils ont décider d'aller squatter chez l'un d'eux qui n'habite pas loin. Pauvre petite chose, habiter si près du quartier "sombre" de Keimoo. Ricanement.

J'ai suivi le mouvement pour faire bonne figure. Il n’était même pas 22h quand nous sommes arrivés chez lui. Je suis restée vingt minutes, puis ça m'a fatigué. Ces gens ne sont pas mes amis. Je suis juste la parce que pour eux c'est "cool" de traîner avec une européenne.
Alors je suis repartie. La nuit commence déjà à s'installer. Je me demande ou est ce que je vais aller. Je ne peux pas aller à l'internat à cause d'eux. Il est déjà fermé. Quoique. Je pourrais juste demander au concierge de m'ouvrir. Je n'ai rien bu, je n'empeste pas l'alcool. Je peux tout à fait prétexter que je suis restée tard pour travailler au club. Ce qui est presque vrai en plus. Le projet photo avec Hisaka à été très envahissant, et la quantité de travail qu'il représente était phénoménale. Qui aurais cru que je m'investirais autant pour ce club...
Toujours est-t'il que ce projet aurais été un excellent prétexte, quelques jours plus tôt.  Le final à été rendu il y a cinq jours, plus d'excuses.
Enfin bon. J'en trouverais bien une autre pour pouvoir rentrer. J'ai juste envie d'être tranquille ce soir.

Je me dirige dans les rues sombres du quartier Bougu, que je commence à relativement bien connaître.  Je vais aller prendre le tram pour rentrer.  Il reste des tickets dans la poche de ma veste, et à cette heure c'est quand même un peu plus sur pour une fille qui se balade seule d'être dans un endroit entouré de gens que seule à côté d'un lampadaire.
Enfin.  Un endroit entouré de gens. Il faut le dire très vite, en se cachant sous une table. L'arrêt de tram est désert, à part une bande de jeunes qui ricanent à l'arrêt d'en face. Ça m'étonne qu'il n'y ai personne, Keimoo est quand même relativement animé la nuit habituellement.  Est ce que c'est parce que je suis à Bougu ? Non, justement parce que je suis dans le quartier Bougu, ça devrais être encore plus animé. Ce coin du quartier est donc paumé à ce point ? J'ai pitié pour ceux qui habitent ici. C'est mort.
En fait, j'aurais vraiment apprécier un quartier un peu plus vivant ; parce que la seule source de vie ici en dehors de moi commence à me faire peur. Ils m'ont vue. Je le sais. Depuis tout à l'heure il me lancent chaque leur tour un regard explicite. Pourquoi ce fichu tram n'arrive pas ? Je veux me barrer d'ici. Partir loin, retrouver le calme sécure de l'académie.

Oh fuck fuck fuck fuck.
Pourquoi il vient vers moi lui. Tourne. Va à droite ou à gauche. Ravale ton sourire. Fou moi la paix.
Non.
Pas plus près.
NON.

  - Alors la miss ? Un peu seule ce soir.

Ce sourire faussement dragueur. Tu ne cherche même pas draguer. Tu se sais. Si je dis non tu prendra quand même ça pour un oui. Ce sourire me demande juste si tu vas devoir être violent ou pas.
Venus s'accouder contre la vitre à côté de moi, baissé pour avoir son visage à quelques centimètres du miens, je n'ai pas d'autre choix que respirer son haleine. Je plante mes yeux dans les siens, l'assassinant du regard.

  - Et bien quoi ? Tu ne comprends pas ce que je dis ? Eh l'étrangère...

  - Could yu pleas shut'up. L'étrangère ne sens sens pas seule du tout, alors referme ta gueule et retourne sucer tes potes. Je suis sur que tu leurs manque déjà.

Son visage se décompose.  Mais qu'est ce que je fais... je suis celle qui devrais fermer sa grande gueule des fois. Vraiment.
Vraiment, vraiment.
Je me serais déshabillée devant lui je ne lui aurais pas plus donné envie.
Au détail près que si je m'était déshabillé, il aurais pris ça pour un consentement. Ça n'aurais pas forcément été violent. La.... je... il m'énerve, et je l'énerve encore plus ; et c’est bien partit pour dégénérer. Mais qu'est ce que je fou ici. Pourquoi je lui ai répondu.  Pourquoi je ne suis pas tout simplement partie des que je les ai vus. J'avais la flemme d'utiliser mes jambes, c'est ça ?  Oh fuck you Aslinn. Tu sais pertinemment ce dans quoi tu te trouve. Cette situation du la connais.  Enfin, tu la connaissais à Dublin. Ça fait un certain temps qu'on te laisse tranquille. Ou du moins, ça faisait un certain temps que tu ne t'était pas retrouvée aussi seule face à des mâles un peu trop imbibés.
Je ne suis même pas sure qu’ils soient ‘’imbibés’’. Mais j’ai quand même peur de ce qui va se passer. Pour l’instant, je reste fermement assise sur le banc de l’arrêt de bus, le défiant du regard. J’ai l’espoir qu’il finisse pas me laisser tranquille ; mais on ne vit pas ‘’d’espoir’’, et encore moi de cet espoir là. Je sais pertinemment qu’il ne me laissera pas tranquille. Que ses potes vont le rejoindre. Je ne sais même pas combien ils sont, mais je ne détournerais pas le regard pour compter, pour l’instant, celui en face de moi est beaucoup plus important. Il faut que je réagisse, et vite. Je je fasse quelque chose. Que je parte d’ici, et ce rapidement. Sinon  c’est mauvais pour moi. Très mauvais.

Son visage sur lequel je lisais de la fureur se recompose, pour crée un rictus malsain, plus proche de la grimace que du sourire.
Non. N’y pense même pas.

Pourtant, il y pense depuis le début. Sa main viens se poser juste sous ma mâchoire, dans une prise ferme, m’empêchant de diriger mon regard ailleurs. Je n’en avais pas l’intention, mais sa main sur la peau de mon coup me fait horreur. Ce contact humain, bien trop explicite pour que je ne me doute pas de ce qui va suivre, me dégoutte autant que possible. Je le fusille du regard.

-Et bien, c’est qu’elle peut répondre la rousse. Ça facilite la tache.

Toujours ce rictus affiché sur son visage. Je lui empoigne la main aussi fort que je le peux, l’éloignant de ma mâchoire, avant de la faire tourner dans un axe pas très humain. Ça fait mal poignet hein. Je ne vais sûrement pas me gêner pour casser le tien si je le peux. Il crie un coup.

-Parce que tu crois que je vais me laisser faire ? On doit avoir une notion différente de la facilité.

Je le regarde toujours aussi mal, lui me revoie un regard plein de rage. Son cri a alerté ses potes. C’est mauvais, très mauvais. Il y en a encore deux. Ils ne sont que trois. C’est déjà beaucoup trop. Il faut que je parte d’ici, que je m’en aille loin, très loin. Je lâche le poignet, et commence à partir. Mais je n’ai même pas fait deux pas qu’il attrape le col de mon T-shirt.
Fuck fuck fuck fuck. Let me go.
Tout ne dure que quelques secondes. Il raffermit sa prise, et me plaque contre la de l’arrêt, me soulevant presque du sol. Son visage a quelque centimètres du miens, le visage déformé par une rage, mêlée à l’excitation que lui procure ce moment.

-Oh mais ce n’est pas comme si j’allais te laisser le choix.

Il m’envoie une fois de plus son souffle dans la figure, s’approchant encore plus. Il lâche sa prise sur mon T-shirt en faisant remonter sa main sur mon coup, me plaquant complètement a la vitre. Je manque d’air. Il serre un peu plus, l’air ne passera plus. Son autre main viens se poser sur moi, partant de mon ventre pour remonter plus haut. Il plaque sa bouche contre la mienne, glissant sa langue comme un serpent ; en même temps qu’il fait monter sa main sur ma poitrine, se plaquant complètement contre moi.
Je mors. Un goût de sang arrive dans ma bouche. Sur le même instant, mon genoux remonte violemment dans son entre jambe. C’est toujours aussi efficace. Il hurle, s’éloignant de moi d’un coup. Plié en deux part terre, du sang s’échappe de sa bouche. J’ai mordu sa langue suffisamment fort pour le blesser a en saigner. Je me sens sale. Le goût de son sang dans ma bouche, l’impression que cette main sur mon corps y est toujours. IL faut que je bouge d’ici. Et Vite. Il faut que je parte…

J’ai a peine le temps de faire trois pas qu’une main viens se poser sur mon épaule, me tirant violemment en arrière. C’est un point au creux de la joue que je reçois quand je commence a me retourner.
Ses potes. Fuck dat.
Je pars en arrière, sentant le liquide chaud se répandre a nouveau dans ma bouche. Sauf que ce coup-ci, ce sang est le miens. Je jure. Je suis encore un peu sonnée quand on m’empoigne a nouveau sous la mâchoire. Une fois de plus, il me plaque violemment contre la vitre ; ce coup-ci ma tête cogne, faisant sonner un peux plus mon cerveau.  Au lieu de chercher a s’introduire dans ma bouche, celui qui me tiens m’envoie son poing dans le ventre. Je lui crache tout le sang que j’avais en bouche a la figure. J’ai l’intérieur de la joue déchiqueté a cause du coup précédent, je sens le sang qui continue de couler sur ma langue.
Mon corps ne réponds plus quelques secondes. Je ne tiens debout que grâce a la poigne sous ma mâchoire.
Il me parle. Je ne comprend pas ce qu’il dit. Tout est flou. J’ai l’habitude de me prendre des coups pourtant. AU karaté j’en ai reçu beaucoup plus. Il m’engueule pour son pote. Je suis une pute, je sais. Mais qui a commencé ? Une autre gifle. Ma tête tourne violemment sur le coté, plaquant ma joue contre la vitre froide. Il parle encore, il m’insulte. Le froid de la vitre est agréable. J’ai l’impression d’être déconnectée. Mon corps est séparé de moi. Je ne calcule même pas cette main qui se glisse sous mon T-shirt. Je laisse juste le froid de la vitre calmer la douleur.
La main redescend. Plus bas. Trop bas. Je le sens caresser mes hanches, glissant ses doigts sous mes vêtements. Quelqu’un ricane à coté. Un souffle s’approche de mon oreille.

-Tu te laisses faire maintenant.

Autre ricanement. Je déglutis. Je me laisse faire.

ET PUIS QUOI ENCORE.
Mes mains sont libres. Plutôt que les laisser pendre comme des déchets le long de mon corps, je vais les utiliser. Comme si j’allai me laisser faire. Pour qui il m’a pris lui. J’ai complètement repris mes esprit grâce a la fraîcheur de la vitre, et sa phrase m’a fait l’effet d’un électrochoc. J’empoigne sa mains qui commençais a se glisser dans mon short, enfonçant mes ongles jusqu’au sang dans la chair. La masque de la surprise s’affiche sur son visage. Tu ne pensais quand même pas avoir gagné ?

-Yu don’t darr touch me.

Sa prise sur mon cou se raffermis, je lui crache a la figure le mélange de sang et de salive que je goûte depuis tout à l’heure. De tout la force dont peut faire preuve mon bras, j’écarte sa main de moi. Comme si j’aillais gentiment le laisser me toucher. Il m’a pris pour une victime ou quoi. Ce coup-ci, c’est moi qui frappe, effectuant un Zuki de ma main libre. Faire du karaté a été la meilleure idée que j’ai eue de l’année. Mon bras se détends d’un coup sec, en même temps que mon point pivote pour venir s’enfoncer dans sa ceinture abdominale. Il se replie sur son ventre, relâchant mon coup. Je respire. Il ne s’attendait visiblement pas à ce que je sois capable de me défendre à ce point.
Ce coup-ci, je me met en garde directement. Il va probablement se relever, il y a celui que j’ai mis a terre plus tôt avec mon genoux qui a aussi probablement eu le temps de s’en remettre, et puis surtout il y a le dernier, qui n’est pas encore intervenu, se contentant de ricaner a coter. C’est d’ailleurs lui qui me fait face en premier. Il y a encore la vitre le l’arrêt de tram derrière moi, je ne peux pas reculer pour prendre mes appuis ; pas d’autres choix que d’avancer. A un contre trois je n’ai aucune chance. Il faut que je parte d’ici, et vite. Il avance vers moi, en garde lui aussi. Ce n’est pas bien difficile de voir que sa pose est mauvaise, il a peut-être l’expérience de combats de rues, mais il ne pratique pas d’art martial. Enfin je ne pense pas. Je suis morte de toute façon si l’un d’entre eux en pratique un. Ce n’est pas mes quatre mois de karaté qui vont me sauver s'ils sont ‘’vraiment’’ des combattants. Il n’attaque pas. Il attends que ses amis se mettent a coté de lui pour venir a trois sur moi. Tu crois peux être que je vais vous laisser le temps. Prenant appui sur mon pied gauche, je fait pivoter mes hanche pour lancer ma jambe droite dans sont flanc. Mawashi-geri. Il a réussit a mettre son bras pour parer, mais il ne pensait évidemment pas que j’aurais autant de force. Je me rapproche d’un coup de lui pour enchaîner avec un autre Zuki, lui coupant ainsi le souffle.

Pendant que je m’occupais de lui, j’ai complètement oublié les deux autres. Je n’ai aucune expérience de combat face a trois personnes moi. Fuck fuck fuck. Les voila qui m’attrapent chacun un bras pendant que l’autre tiens son ventre tout en m’insultant. Si je laisse au l’autre le temps de se redresser il va juste me frapper pendant que les deux autres me retiennent. Il faut que je me bouge. Et vite.

Faisant pivoter légèrement mes hanches une fois de plus, je sais pertinemment que je ne pourrais pas faire un autre Mawashi-geri. Il va falloir que j’innove. Tant pis pour la karaté, sur le coup des dents sont plus efficaces. Remontant le bras pour forcer celui qui le tiens a monter le sien aussi ; je le mors aussi fort que je peux. Il lâche son emprise avec un cri pour regarder la trace faite dans sa peau par mes crocs. Ayant libéré un coté, je pivote vers l’autre pour lui envoyer mon pied dans l’entre jambe. Il s’écoule.
Ce coup-ci, il ne m’en faut pas plus pour commencer a courir. Je sens une main qui essaye de m’attraper. Je la décroche en tordant les doigts, puis pars aussi vite que mes jambes me le permettent. Que mon état me le permet aussi.

Le sang coule encore dans la bouche. Ma joue a été charcutée à l’intérieur a cause du premier coup que je me suis pris. Venue se déchiqueter contre mes dents, je sens le liquide chaud qui en sort venir se répandre sur ma langue et entre mes dents. La gifle que j’ai pris juste après ne m’a pas vraiment améliorée. J’ai l’impression que tout mes organes ont été détruits par le poing que j’ai pris dans le ventre. Je ne serais même pas étonnée si je commençais a pisser du sang ce soir.  Et puis ce qu’il y a de pire, qui surpasse cette douleur, c’est cette impression d’être sale. Cette langue venue s’introduire dans ma bouche. Ces mains qui sont venues courir sur ma peau. Je sens encore les traces de cette présence humaine qui me dégoutte. L’impression que ma peau colle, que l’haleine que j’ai pris dans la figure continue de souffler sur moi. Ces êtres qui se sont immiscer sur mon corps sans que je ne le leur permette.
Je ne serais jamais aussi redevable au club de karaté. Qu’est ce qui se serais passé si je n’avais pas eu ces bases ? Si je n’ai pas été capable de me défendre ? Ils m’auraient dévasté. Je n’ai même pas envie d’imaginer mon état après. Aussi bien physiquement que mentalement.

Je cours encore. Il ne m’ont pas suivi. Estimant probablement que je n’en valait plus la peine, toute furie que je suis.Je tombe a genoux, écorchant ma peau, essoufflée comme jamais. Crachant sur le sol le sang qui s’accumule dans ma bouche, je me laisse quelque secondes pour reprendre mon souffle. Il faut que je retourne a Keimoo. Je j’aille dans un endroit que je sais sur. Les larmes commencent a couler. Le stress est monté beaucoup trop vite. La violence du moment passé fait monter une nausée. Je vomis.
J’ai connu ce genre de situation, quand j’étais à Dublin. Mais j’avais l’impression d’avoir passé une étape. J’avais l’impression que je serais tranquille au Japon. J'étais tranquille. Mais les hommes sont partout pareils.   Ces trois types, de simples petites racailles de quartier, des mâles en rut, probablement mélangés a un peu d’alcool, qui sont venus me rappeler que la réalité est partout pareille. Les larmes ne s’arrêtent plus de couler. J’ai échappé au pire.
Reprends toi Aslinn. Relève toi. Avance.

Je passe mes mains sur mon visage. Étalant les larmes plus que les séchant, je me redresse. J’expire un coup, puis recommence à marcher. Je maintient un rythme rapide. Je n’arriverais plus a courir, mon cœur bas encore trop vite pour ça ; mais au moins j’avance.

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