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 Le téléphone sonne.

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AuteurMessage
Zakuro Fea
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
▼ Université - 4ème Année - Comité des Elèves
Zakuro Fea


Genre : Non Binaire Lion Coq Age : 31
Adresse : 3, rue la Chance, app. 11, quartier Hiryuu, avec Lawrence E. Swanster.
Compteur 1580
Multicompte(s) : Kojiro Sekigahara

KMO
                                   :

Le téléphone sonne. Empty
MessageSujet: Le téléphone sonne.   Le téléphone sonne. EmptySam 1 Fév 2014 - 13:30

Ceci est un rêve que j'ai fais cette nuit, et qui mettait en scène des personnages de Keimoo. Après, mon subconscient n'a pas forcément respecté les traits propres aux personnages, parce que je sais que par exemple, il a shipé Ryosuke et Kami, celle-ci enceinte de bébé Lawrence Swanster. (A savoir que dans ma tête, à ce moment là, y'avait l'image FB de Lawrence posé sur le ventre rond de Kami). Donc, ça n'est pas vraiment une fic: c'est juste un songe un peu farfelu, mais que j'ai absolument voulu venir écrire ici pour ne pas l'oublier.

    Le téléphone sonne.




    Un rassemblement, une sorte d'excursion scolaire. Ils sont tous là, rassemblés dans cette grande maison qui les accueillaient, eux et leur passé, leurs histoires, leurs différences. Shiro Katsuragi portait ce gigantesque manteau vert, et était en train de rire avec ces deux filles jolies qui marchaient en sa compagnie dans le parc. Deux gamines, qui riaient fort, haut, et qui sautillaient de joie sous ce ciel orageux.
    Ryosuke était silencieux, installé dans la chambre qu'il avait prise, en haut, à l'étage de cette bâtisse de pierre, dans laquelle toute décoration était absente. On sentait que c'était une vieille et riche maison : elle n'en avait même pas la forme, elle n'en avait même pas l'odeur. Étalée dans sa longueur comme un palais impérial des antiquités romaines, elle était cette ruine de pierre, de colonnes sculptées, travaillées, brisée en elle même pas des morceaux qui manquaient dans les murs, des couloirs ouverts, des escaliers qui donnaient sur des étages qui n'existaient plus. Ils avaient tous quand même décidés d'y rester un petit peu. Il y avait des chambres : de belles chambres avec des armoires déjà là. On ne se pose pas la question du pourquoi : c'est comme ça. Il y a des lits, il y a des cendriers. Ryosuke en profite, et installé devant une fenêtre qui n'a pas de vitre, à partir de laquelle il peut voir la cour, il fume, et son manteau en cuir est agité par un vent qui soulève les feuilles mortes que les années ont amassés dans certains coins de l'endroit. Pourtant, il n'y a pas d'arbre, et ça n'est pas l'automne : car l'herbe qui s'étend tout autour de l'énorme bâtisse est verte, verte et grasse, étincelante, et couchée par le vent qui souffle.

    A la reception, il n'y a personne pour les accueillir. Certains, comme Ryosuke, n'ont pas attendus et ont montés leurs valises dans la chambre qui leur convenait. Zakuro est en bas, en train de parler avec cette femme faussement rousse, que nous appellerons Beaudrier. Madame Beaudrier. Elle a des lunettes sur un nez court, une chemise blanche et un jeans. Rien de très particulier. Elle est professeur de français, et elle est à la tête de cette excursion dans cet endroit. Elle ne comprend pas qu'il n'y ait personne, et en même temps, ça ne dérange personne. Les gens ont envie d'explorer les environs. Dans ce premier bâtiment avec des endroits détruits par le temps, il y a cette idée de beauté et de richesse passée, qui sont conservés par leurs propres débris : il y a un charme à ces ruines blanches, à ces toiles d'araignées légères qui flottent dans le vent, comme un voile entre les colonne. Rien ne donne l'idée de sale, de moisi : car il n'y a que de la pierre. On est plutôt dans une idée de vieux. D'oublié.
    Lorsqu'on passe entre les deux escaliers qui permettent de monter à l'étage des chambres, on peut avancer sur la gauche, et l'on tombe directement dehors. C'est une cour gigantesque, sans délimitation, qui pourrait presque s'égarer dans l'idée d'être une partie intégrante du parc. Mais il y a des poutres de fer vieilli, au dessus de vous, si vous levez le regard, et qui assemblent les deux endroits. Aux bout des poutres, il y a ce deuxième bâtiment, une sorte d'énorme gare. Ça ressemble à ces entrées de gare que l'on retrouve dans les années 40. Montez des escaliers de pierre, et retrouvez vous devant une énorme porte à double battants, qui sélèvent haut, ponctuées dans leur grandeur par une énorme horloge ronde, avec des aiguilles noires, qui ne marche plus. Il y a une sorte de tympan d'église au dessus des portes : un morceau de fer ouvrage qui n'a rien de spécial dans les motifs, mais qui est vaguement triangulaire : comme le profil d'une cloche étirée dans sa largeur. Cette forme surplombe la porte, et donne à l'entrée de ce batiment une sensation de bizarrerie, de fascination. Les portes sont closes, mais beaucoup ont la sensation qu'il faudrait petu-être quand même aller jeter un œil, observer derrière.
    Dans la cour, au milieu de l'herbe qui a investi l'endroit, il y a des grandes plaques sur le sol : comme des dalles en béton blanc qui ont été abandonnées. La poussière s'accumule entre les interstices qui existent entre elles, et il y a des feuilles mortes un peu partout par terre. Kohaku s'amuse avec, en silence, frappant de ses pieds les feuilles.
    Il y a possibilité d'accès à un centre commercial. C'est un rêve, alors ne cherchez pas tellement comment. Si vous le désirez, marchez un peu sur la pente qui va être derrière le temple-dortoir. Marchez un peu, sans craindre quoi que ce soit, et vous serez dans ce centre commercial. Un truc tout à fait au top du progrès, avec un espace culturel bourré de produits high tech en tout genre. Dans cet espace culturel, certains produits sont empilés les uns sur les autres, dans des tours technologiques qui montent presque jusqu'au plafond. Il y a des grands écrans bleus, qui projettent cette couleur dans l'endroit, ce qui assombrit les lieux. Un bleu électrique, mais sombre, qui rend le sol complètement noir, comme dans ces endroits où n'y a que l'obscurité. Ici, on se bouscule, on rit, on essaie les jeux vidéos. Zakuro et Kohaku sont là, et ils slaloment entre les tours d'objets, qui sont présentement des cds ou des dvds. Ils s'amusent d'un peu de tout.
    Beaudrier leur dit de ne pas trop s'éloigner. Dans la lumière, sa peau semble colorée en bleu.

    Ils reviennent en car du centre commercial. Deux filles, les mêmes que celles dont Shiro avait la compagnie, remarquent que le téléphone noir qui était déjà installé en plein milieu de la cour, dans l'herbe, sonne. Elles courent vers lui, et personne ne leur dit rien ; parce qu'après tout, un téléphone qui sonne, il faut répondre ? Elles décrochent.

    Elles décrochent, et on se met tous alors à comprendre qu'il y a un problème. Ce qu'elles entendent au bout du fil est dérangeant. Elles ne regardent plus le groupe, comme si cela n'était pas vraiment important. Elles écoutent, penchées au dessus de ce combiné noir. Et puis soudain, elles s'élèvent. Pas comme si elles volaient. Elles sont soulevées du sol, directement, et brusquement, leur image est aspirée à l'intérieur du combiné. Il y a cette disparition brusque d'elles ; elles n'existent soudainement plus dans cet endroit. Zakuro et Beaudrier sont les seuls à vraiment réagir : Zakuro veut courir jusqu'à ce téléphone, pendant que Beaudrier fait l'inverse. Elle se penche, et se met à marcher autour du car, en s'affairant sur son sac. Zakuro court, mais court au ralenti, son corps ne veut pas bouger assez vite : et derrière lui, Beaudrier qui marche et qui piétine bouge à une vitesse normale alors que lui est au ralenti. Il atteint le téléphone. Doucement, il s'en saisit. Il l'étudie quelques secondes, et le pose finalement sur son oreille. Derrière lui, Naoko l'a rejoint, et la fille le regarde avec ses grands yeux noirs, sans qu'aucune expression ne traverse son visage ; comme une simple observation. Mais Zakuro sait qu'ils sont tous les deux effrayés. Il murmure « Allô » et personne ne répond. Il ne semble pas y avoir de présence humaine à l'autre bout du fil. Un silence qui n'en est pas vraiment un. Il y a une présence, au bout du fil. Mais ça n'est pas humain. Ça n'est même pas déterminé, ça semble effacé, faible, lointain. Et ça disparaît. Zakuro repose le téléphone. Il le pose bien : le téléphone dans son support, de manière à ce que ce soit raccroché. Lui et Naoko s'éloigne.

    Dans le groupe, on vient de comprendre que dans cet endroit, avec ce téléphone, il y a un problème. Mais on ne pense pas à fuir. L'excursion n'est pas terminée. On n'a pas besoin d'appeler la police : la police n'existe pas. Il n'y a que cet univers : cet endroit avec ce temple brisé, cette espèce de gare avec les portes fermées, et le centre commercial avec son espace culturel qui est la seule chose qu'on peut visiter. Alors il y a ce climat d'attente qui s'installe. On attend que de nouveau le téléphone sonne. On attend pour voir s'il va y avoir de nouveaux aspirés. Et Naoko, Beaudrier, et Zakuro sont peut-être les prochains : car ils ressentent cette attirance particulière pour le téléphone. Cette envie de saisir le combiné et de le poser contre l'oreille, même s'il ne sonne pas.

    Et finalement, Naoko le fait. Elle le fait en silence, sans prévenir les gens, mais elle y va, marche droit sur ce téléphone, saisit le combiné, et sans chercher le regard de qui que ce soit, se fait aspirer. Le téléphone est inerte, au bout de son fil ; il ne bouge même pas. Doucement, Zakuro prend le combiné, et sans raccrocher, déposé le téléphone à l'envers, sur le rebord de sa base. On attend. Et le téléphone qui n'est pas raccroché ressemble à un appel. A un appel auquel Zakuro va répondre, silencieusement. Il se saisit de nouveau du téléphone, pendant qu'on ne le regarde pas, parce qu'il ne veut pas qu'on le voit disparaître. Il ne veut pas qu'on le voit être emporté, et il pose le téléphone sur son oreille. Il y a cette sensation de familiarité qu'il a eu en essayant de courir pour sauver les filles : et cette sensation qu'il avait eu lorsqu'il avait écouté, et qu'il avait cru entendre une présence au bout du fil. Il y a cette même sensation qu'il y a eu quand Naoko a été aspirée. Il garde les yeux ouverts, mais il ne voit plus rien, car dans le téléphone, il y a maintenant ce bruit de cliquetis, de quelque chose qui se met en marche, très rapidement. Et puis Zakuro se sent soulevé, et à partir de son ventre, comme une main qui le saisissait, il se sent attrapé, et aspiré. Aspiré à l'intérieur du téléphone.

    Kohaku est en train de jouer avec les toiles d'araignées et les feuilles mortes. On le regarde marcher dans ce couloir de pierre, et chercher des yeux quelque chose. Il a l'air en colère, et ses cheveux blancs sont recouverts d'une longue araignée noire qu'il chasse du revers de la main. Il ne trouve apparemment pas ce qu'il cherche, et ça le met en colère. Il va au milieu de la cour, et des gens qui sont là regardent le téléphone, sans s'en approcher. Le regarde, simplement. Kohaku hausse un sourcil, et marche droit sur le téléphone. Sans hésiter un seul instant, il décroche, et se laisse aspirer. Il n'y a pas eu un mouvement de la part des autres.

    Les gens ont peur. Ils ne sont plus beaucoup : et il y a Kami, à l'étage, qui apprend que Naoko, Zakuro et Kohaku se sont faits aspirer. Elle ricane : car elle connait Zakuro et Kohaku, et elle sait qu'ils n'ont pas eu peur, mais qu'ils ont simplement cédés à la tentation ; à la curiosité. Elle les trouve faibles, les traite de faibles, et ricane toute seule, ses longs cheveux noirs reposant sur ses épaules et ses seins. Elle porte une longue robe blanche qui met en évidence son ventre rond. Elle est enceinte de la petite Lawrence, la jolie petite fille qui porte ce nom de garçon. Mais dans la tête de Kami, c'est très logique que sa fille, qui est un charmant bébé blond, s'appelle Lawrence. Elle le sait. Ryosuke est à la fenêtre, dans la même chambre qu'elle, et il écoute Kami raconter que Zakuro est un imbécile, même pas capable de courir assez vite. Ryosuke ne répond rien. Il fume, en regardant la gare. Quelque part dans les couloirs, marchant devant la chambre de Kami et de Ryosuke, Yui Valentine effleure. Il effleure le sol, l'air, le temps. Il marche, sans vraiment s'arrêter, se questionner, ou respirer. Il marche dans ce temple où le temps à oublié de continuer de passer.

    Le temps passe. Zakuro est quelque part dans le centre commercial. Il ne le sait pas vraiment, et il est en train de regarder les écrans bleus. Du bout des doigts, il touche les écrans, et ceux-ci se mettent alors à l'afficher lui : mais pas comme un miroir ; plutôt comme un film de scène et de situations déjà passées. L'écran diffuse une scène dans laquelle il parle avec Kohaku. Kohaku qui est quelque part en train de slalomer entre les rayons cds, sifflotant un air qui l'amuse lui-même. Et puis soudain, il y a une baleine. Pas n'importe quelle baleine. C'est Kyogre, la baleine de Pokémon, mais elle n'a rien d'un pokémon. Elle est armurée par des morceaux d'acier, et gigantesque arme fumante sous la chaleur du métal, elle s'écrase à l'intérieur de l'espace culturel. Elle est apparue sans détruire le plafond, comme si celui-ci était brusquement très élevé. Zakuro bondit en arrière, et avec Kohaku, il essaie d'éviter la baleine meurtrière qui cherche à tout détruire sur son passage.

    Kami est assise. Ryosuke n'est pas là, alors elle ne parle plus. Ses mains n'effleurent pas le ventre qu'elle a , et elle regarde le mur en silence, perdue dans ses pensées. Quelqu'un l'appelle. Elle tourne les yeux, et elle regarde le téléphone. Non, ce n'est pas lui qui sonne. Elle est surprise, et elle se lève. En bas, dans la cour, il y a une fille. Kami descend de l'étage, et va jusqu'à ce couloir détruit dans lequel on peut voir la cour. Cette fille est très mince, très jolie, et avec sa peau métissée, ses yeux verts, ses cheveux bouclés et dorés par une teinture, elle attire Kami, quelques secondes. Et puis la femme réalise, et sourit.

    « Est-ce que tu penses vraiment que je vais te croire ? »

    La fille lui dit de la suivre. Elle reste debout, mais Kami le sait, elle n'est pas vraiment là. Elle le sait, parce qu'elle a vu Tsu et Kuro être victimes d'apparitions, eux aussi. Et on ne les retrouve pas, depuis hier. Elle, Kami, ne se sent pas dans le besoin d'être effrayée, ou de craindre quoique ce soit. Elle n'en a rien à faire que les autres se fasse aspirer par le téléphone ou attirés par ces apparitions. Elle n'en a rien à faire, ça ne l'intéresse pas.

    Il y a Kohaku, qui marche. Il a des feuilles d'automne dans les mains, il ne dit rien. Il y a un miaulement, et Kohaku ne cherche pas le chat des yeux. Il avance, simplement, marche, monte les marches de pierre, et disparaît. Kami le regarde, l'apparition ne l'a pas observé un seul instant. Kohaku réapparait, passant sa tête derrière une porte. Il se met à gueuler.

    « Oohh, Kami ! »

    Un peu comme s'il disait « Tu viens, oui ? ». Elle ne lui répond pas, et Kohaku disparaît. Elle se détourne, et pose les mains sous son ventre pour soutenir l'enfant qu'elle tient en elle. L'apparition, qui s'appelle Jeanne, lui dit de venir. Kami s'irrite : elle ne veut pas, ça ne l'intéresse pas. Jeanne disparaît de la cour, et réapparait entre les deux portes de la gare. Elle les as ouverte, et il y a un grand noir derrière : mais on devine des choses. Kami s'arrête et regarde. Elle pense un instant à Ryosuke, et puis finalement, crispe la mâchoire pour éviter de sourire. Parce que, selon elle, ce ne serait pas bien de sourire. Quelqu'un hurle, derrière elle, que c'est au tour de Kami, et des gens crient son prénom, mais ils sont trop loin, ils arriveront trop tard. Elle marche, monte les marches en pierre, elle est pieds nus, et le vent soulèvent les feuilles mortes sur ses pieds, sur sa robe blanche. Elle s'arrête un instant, en haut des marches, et regarde à la fenêtre sans vitre ; mais il n'y a personne. Alors elle avance.

    Beaudrier est en train de s'énerver sur Zakuro, et lui dit que ce n'est pas bien, il n'aurait pas dut décrocher le téléphone. Zakuro l'ignore, il est assis sur un lit, quelque part, et il entend quelque chose qui le fait relever ses yeux. Le bleu dans ses yeux devient noir.

    Ryosuke est seul dans la chambre. Il sait ce qu'il s'est passé, il sait qu'il est le dernier. Il n'y a plus personne, nulle part. Mais il ne veut pas. Ce n'est pas qu'il a peur : personne n'a peur, au final. C'est juste que ça ne l'intéresse pas. Il veut juste fumer. Les mains dans les poches, il observe. Jeanne est là, en bas, et elle le regarde. Il secoue la tête ; non, il ne tombera pas dans son piège. Les portes sont ouvertes, dans la gare, mais Ryo ne peut pas voir ce qu'il y a à l'intérieur. Il entendu juste Ethel qui hurle de rire à cause de la couleur de ses cheveux. Il hausse un sourcil, ça ne l'intéresse pas. Le ciel est orageux, et tout semble être un peu bleu, maintenant. Jeanne vient à côté de lui.

    « Kami et Lawrence sont venus. »

    Et Ryosuke se met en colère. Il cherche à frapper Jeanne, qui apparaît là bas, au dessus des marches de la gare. Alors Ryosuke descend. Et dit « Tout commence. »

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