Une personne du passé [PV Akio Kimura]

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Samedi matin, dans une chambre située dans le centre-ville de Keimoo, se trouvait un jeune garçon et une jeune fille endormis. Soudainement, un téléphone se mit à vibrer, ce qui réveilla le jeune garçon qui n'était autre que moi. Au téléphone, personne d'autre que ma mère, l'heure ? 7 H 30. Mes yeux encore fermés, je dis sans grand enthousiasme : « Allooo... » ce qui engagea la conversation. La jeune fille qui était appuyée contre mon torse ouvra légèrement les yeux, tout en plaçant ma main sur le micro du téléphone, je lui soufflais : « Désolé, je t'ai réveillé » et eut pour seule réponse, un rapprochement de cette dernière qui sourit avant de m'embrasser et de se blottir contre moi. *Cela voulait-il dire que ce n'était pas le cas ou qu'elle s'en fichait ?* cette réflexion à part, je reprenais la conversation avec ma mère, elle ne s'était pas arrêtée de parler...

Après une discussion inutile pour savoir si j'allais bien et me signaler dans quel pays ils se trouvaient, Tahiti, ma mère raccrocha. Mon regard se posa à nouveau sur la fille qui se servait de mon torse comme oreiller. Elle s'était à nouveau endormie et donc après avoir vu que la conversation avec ma mère n'avait durée que vingt minutes, je fis de même. Pendant deux bonnes heures, je ne fis rien d'autre que dormir avant d'être cette fois, réveillé par la fille, qui était en retard pour... je n'avais pas très bien compris. La seule chose que je comprenais étais que je me retrouvais seul, dans l'appartement d'une fille, mais qu'elle n'était plus là.

Vingt minutes pour m'habiller avec la tête dans le pâté et je prenais la porte, après avoir fermé la porte et mis les clefs dans la boite-aux-lettres comme elle me l'avait demandé, en direction de ma propre chambre. Arrivé, je décidais de prendre une bonne douche pour me réveiller et pour ensuite mettre ma tenue de combat avant de partir pour le terrain de basket. Sur le chemin, je croisais quelques belles filles ce qui me fit repensé à Eimi, la fille de ce matin et surtout d'hier soir, qui était partie en furie pour je ne sais quelle raison, était-ce si important que ça ? Lorsque mon pied se posa sur le sol du terrain, toutes mes pensées s'évanouir et je fis comme à mon habitude, tout d'abord les échauffements habituels et ensuite quelques séances de shoot, plutôt horrible.

Trente-cinq minutes d'entraînement solitaire et je déplorais déjà le fait de n'avoir personne avec qui jouait, mes amis n'arrivaient même pas à suivre l'entraînement, alors un match était hors de question. Dans mes oreilles, le son d'une chanson de Skillet passait et tentant un nouveau shoot, l'excitation de cette musique assez entraînante me fit tirer trop fort. La balle quitta le terrain et se dirigea vers les pieds d'une personne, c'est donc en courant légèrement que je rejoignis cette personne.

Spoiler:

Samedi matin, levées 8 heures. Tien je me réveillais une heure en plus que d'habitude, un exploit. Dans mon lit, allonger sur la couverture je fixais le plafond, ce n'était pas la première fois que je restais dans cette position. Tous les Samedis étaient comme ça, je me demandais comment allait se passer cette journée de repos. Cette fois-là, je pensais à ma note de sport que j'allais avoir et je savais très bien que malgré mes efforts elle sera basse parce que j'étais une catastrophe ambulante. Tellement que certain élève de la classe faisaient des parient débiles sûrs si j'allais détruire quelque chose ou non. Leur jeu était idiot, c'était pour ça que je ne gaspillais pas mon énergie à leur dire d'arrêter ou un autre truc du genre. J'étais maladroit, je le savais très bien, il était impossible pour moi de changer ce défaut, il était ancré dans ma peau.

J'avais décidé après des minutes de réflexion que je devais essayer de m'améliorer en basket. Ce sport je ne le détestais pas, je l'aimais bien mais mon incompétence compliquer notre relation. Pour arranger les choses je devais faire cet entrainement.
Déterminer, je me levai de mon lit, j'enfilai des vêtements pour le sport en toute vitesse et je sortis de ma chambre.
Je me rendis au terrain de sport sans passer par la case petit-déjeuner, je voulais y aller le plus vite possible, je ne voulais pas croiser d'autre personne sur le terrain. Je marchais voire je courrais dans les couloirs vides jusqu'au hangar. À l'intérieur je récupérai un ballon, j'étais prêt à commencer.
Je traversais toute la cour en faisant rebondir le ballon orange jusqu'à ma destination finale. À mon arrivée, je remarquais qu'un grand individu blond était déjà présent. Je me cachais pendant qu'il avait le dos tourné dans les buissons pas loin pour identifier l'intrus qui n'était pas prévu dans mon plan. Après l'avoir analysé de haut en bas, je savais à peu près à qui j'avais à faire. Un homme, qui mesurait à peu près 1 mètre 80, faisant partie de l'équipe de basket-ball, dans la classe 2B, assis à au moins 6 bureaux derrière le mien. Il avait d'excellent note en japonais mais par contre en physique chimie c'était tout le contraire. Son nom était Parson... Parkison... ah oui Parkson ! Maintenant que je savais qui il était, je sortis de ma cachette et je m'éloignais le plus possible de lui. Sous le panier où j'étais, il ne pouvait pas me voir, il était trop concentré sur ce qu'il faisait. En plus j'avais la chance qu'habituellement on me remarque très peu. Tel un fantôme, je faisais mes petites tires dans mon coin en vérifiant toutes les 2 minutes l'autre garçon pas loin qui faisait ce qu'il avait à faire. Au bout de quelques minutes, je n'avais toujours pas réussi à toucher le panier avec ma balle, je commençais à me décourager. Est-ce que je vais y arrivait un jour ? J'en doutais. J'attrapais une dernière le ballon et je le jetai de toutes mes forces vers le filet. Il rebondissait sur le poteau et il atterrissait dans les mêmes buissons où je m'étais cachée tout à l'heure. Sans réfléchir je me précipitai vers celui-ci. Un autre ballon me barra la route, je le pris dans mes mains et me tournai. Je tombai nez à nez avec le blond. Je lui souriais alors que dans ma tête je me disais plus « Mince ! Il m'a remarqué ». Je le regardai dans les yeux avant de lui dire timidement

« Salut Parkson-san »

Spoiler:

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Pendant que je m'avançais vers le blondinet, par instinct et surtout après avoir vécu plusieurs mésaventures, j'enlevais mes écouteurs pour entendre les paroles qui se détachèrent de ses lèvres, qui étaient plutôt parfaites, me donnant envie de lui souffler un baiser. Le jeune garçon avait plutôt l'air découragé, un ballon continuait à rouler et pendant quelques secondes, je le suivis des yeux. Je ne savais pas ce qui le décourageait, mais ce ballon ne devait pas être pour rien dans l'histoire. Un ballon... le mien se trouvait entre ses mains, il avait l'air plutôt sympathique et allait sans doute me le rendre sans passer par un moment énervant que beaucoup pratiqués, j'appelais ça : « J'ai le pouvoir et pas toi ».

« Salut Parkson-san »

Ces quelques mots me ramenèrent sur la terre ferme, alors qu'un léger sourire apparût pendant que je pensais à ce moment stupide, le jeune inconnu me connaissait... mais il restait pourtant un inconnu pour ma part. Mon cerveau en surchauffe total, j'essayais de me rappeler ce personnage qui avait l'air de me connaître, « Parkson-san », cela signifiait qu'il n'était pas très proche de moi, après quelques secondes à bien y repenser, sa touffe était déjà passée devant mes yeux... mais où ? La classe ! Oui, je me souvenais de lui désormais, enfin... presque. Le blondinet était un camarade de classe qui était arrivé un mois après le début de la deuxième année, mais je m'étais endormi pendant que les gens se présentaient. Ce jour-là, le professeur m'avait réveillé en haussant la voix et c'est en sursaut que je lui ai répondu « Présent », après le brouhaha causait par cette erreur, je me suis présenté et j'ai remarqué que je ne connaissais même pas le nom de ceux qui étaient déjà passés.

Une petite pensée pour la seule personne que j'avais retenu le nom, une certaine « Naoko Tanaka » que je trouvais plutôt mignonne, tout cela avant de me concentrer à nouveau sur le blondinet inconnu en face de moi. Dans ma tête, c'était devenu simple et je ne comptais pas chercher plus compliqué alors, je dis : « Salut, blondinet ! Comment vas ? » avec un grand sourire qui faisait apparaître toutes mes dents. Après cette petite phrase et avant même d'avoir une réponse, en sautillant, je m'avançais vers lui avant de prendre la balle d'une main et de partir en double-pas tout en priant qu'il rentre, ce qu'il fit, après ce moment cool je me retournais pour reprendre la conversation avec : « Tu es venu pour faire du basket, tu comptes rejoindre le club ? ». Un téléphone sonna et je reconnus la sonnerie que j'avais attribué à la demoiselle de mon coeur, partant en gambadant, je pris mon téléphone qui se situait dans mon sac et décrocha : « Allo, Ei-chan ! » disais-je alors qu'un enthousiasme m'étreignait.

La discussion avec la demoiselle dura quelques minutes et pendant ce temps, je m'allongeais sur le banc, le bras qui ne tenait pas le téléphone servant d'oreiller, un sourire sur les lèvres pendant toute la conversation. Lorsque cette dernière m'annonça que sa pause était finie, je compris que ce qui l'avait pressée était un job, alors que je lui souhaitais "bonne chance", mon regard retourna en direction du blondinet... je l'avais complètement oublié... Le téléphone de nouveau rangé, je retournais vers lui : « Désolé, je t'ai un peu zappé ! » m'excusais-je la main caressant ma nuque comme à chaque fois que je m'excusais sincèrement ainsi qu'en laissant sortir un léger rire. Mon regard changea encore d'objectif et se concentra sur le ballon, mes pensées tournaient autour des matchs de baskets que je n'avais pas fait depuis longtemps.

Je vis sur les lèvres du blond un petit sourire mignon. Il devait penser à quelque chose, c'était louche. À quoi pouvait-il penser ? Finalement il me dit simplement :

« Salut, blondinet ! Comment vas ? »

Il me sourit à nouveau, je lui tendis le ballon doucement. Il l'attrapa avec une seule main et partis rapidement après. Ses mouvements étaient exactement comme ceux des basketteurs que je pouvais voir en zappant les chaînes de la télévision. J'avoue qu'il avait beaucoup de classe, jamais je ne pourrais faire un truc comme ça. Il lança la balle et celle-ci rentra dans le panier, il avait fait cela avec tellement de facilité que j'en étais presque jaloux. Juste après il se retourna et me regarda, j'avais l'impression qu'il me disait « ta vue ! Je suis plus doué que toi, j'arrive à faire quelque chose que toi tu es incapable de faire ! ». Je décidais d'ignorer cette impression mais, il sortit cette question qui enfonça le couteau dans la plaie :

« Tu es venu pour faire du basket, tu comptes rejoindre le club ? »

Pourquoi cette question ? Il devait être au courant que j'étais une bouse en sport, il était en cours les jours où je tombais et que je passais pour une abrutie devant tout le monde. Il était aussi sans doute là le jour où le sabre en bois qu'on utilise pour le kendo à finis dans la tête de Rin. Quand on voit une personne comme moi, on sait très bien qu'il ne s'inscrira pas dans un club de sports. Bien sûr le karaté est une exception.
Toute façon j'avais même pas eu besoin de répondre à sa question puisque son téléphone sonna et qu'il courra pour aller décrocher.

« Allo, Ei-chan ! »

Il était parti aussitôt qu'il était arrivé, je ne pris même pas le temps de regarder ce qu'il faisait, j'étais plus concentré sur mon objectif. Je regardais le panier et je calculais dans ma tête. Le problème était : Quelle sera la distance qui me sépare du panier et combien devra mesurer mon angle pour que la balle rentre ?J'avais réfléchi à cette question jusqu'à que Parkson-san ait fini de téléphoner, je n'avais trouvé aucune réponse et ça m'embêtait un peu, je devais absolument m'améliorais avant l'évaluation de demain. Je soupirai, j'étais désespéré et tout ce que l'autre garçon avait à me dire était :

« Désolé, je t'ai un peu zappé ! »

J'étais quand même curieux, je voulais savoir avec qui il téléphonait. Je n'allais pas lui demander directement, c'était mal polis, on ne se connaissait même pas encore et puis cela ne me regardait pas. Il y avait toujours en moi ce garçon curieux qui voulait toujours connaître tout. Je devais avant tout me concentrer sur le basket et m'entraîner.

« Ce n'est pas grave. Je dois m'entraîner pour le prochain cours de sport, c'est pour ça que je suis venue. »

Je récupérai le ballon au sol et j'essayais tant bien que mal à marquer. À chaque fois mon tire était soit trop bas, soit je ne donnais pas assez de force, en bref c'était loin d'être gagné. Je m'agenouillai au sol, abattu.

« raa ! Je n'y arriverai donc jamais ! »

Je tournais ma tête et je repensai au début de notre rencontre puis je lâchai en souriant

« Ah oui ! Je vais me présenter puisque tu ne connais pas mon nom. Je suis Akio Kimura »

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Un match, oui, cela faisait bien longtemps que je n'en avais pas eu le droit, j'essayais de me concentré sur ceci lorsqu'une pensée pour Eimi fit disparaître mon air sérieux, je ne pouvais m'empêcher de sourire, bien plus que d'habitude. Cette fille était telle un rêve, mais chacun de nos baisers me rappelait que c'était bien la réalité et une belle en plus ! Mes pensées divaguaient encore, mais cela fut de courte durée vu que le blondinet me répondit bien vite :

« Ce n'est pas grave. Je dois m'entraîner pour le prochain cours de sport, c'est pour ça que je suis venue. »

Il me pardonnait même si c'était très rare qu'une personne puisse être vexé qu'on la oubliait alors que l'on ne savait même pas son nom et qu'on avait trouvé par un peu de logique le lien qu'elle avait avec nous. Hum... Le prochain cours de sport, ah oui, ce dernier serait porté sur le basket et c'est même pour cela que j'avais bien hâte d'y aller. Le jeune blondinet était donc venu pour s'améliorer en basket et améliorer ses futurs notes, c'était très bien d'être motivé même si j'aurais préféré qu'il soit venu pour rejoindre le club. Il était plutôt mignon en plus et ça ne m'aurait pas gêné de le voir très souvent dans les vestiaires et peut-être même dans les douches. Soudainement, pendant que j'étais en train de fantasmer sur lui, je l'entendis crier :

« raa ! Je n'y arriverai donc jamais ! »

Le jeune garçon était en train de s'entraîner à tirer, ce que je devrais théoriquement être en train de faire, mais comme à mon habitude j'oubliais de redevenir sérieux après un appel de ma petite amie ou cette fois, après avoir trop pensé à une personne... j'espérais que mon visage ne soit pas tout rouge, en tout cas, il avait l'air aussi bon que moi en shoot. La seule différence était toutes les années que j'avais passé à essayer mes tirs contrairement à lui qui commençait seulement, rahhhh quelle comparaison déprimante ! Encore dans mes pensées sur notre niveau commun, je fus de nouveau ramener par ses paroles :

« Ah oui ! Je vais me présenter puisque tu ne connais pas mon nom. Je suis Akio Kimura »

Mince il avait donc remarqué que je ne connaissais pas son nom, c'était un peu gênant, mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Après tout même si je m'étais endormi pendant les présentations, j'aurais pu essayer de parler aux gens que je n'avais pas écoutés ou encore écouter leurs conversations pour les entendre s'appeler. C'était une super idée, mais le fait est que je passais mon temps concentré sur la prof pendant l'heure et qu'après ça je rentrais pour dormir ou partir faire du basket, gênait la chose.

Akio Kimura, pourquoi quand j'entendis ce nom, je fus perturbé ? Ce nom me disait quelque chose, je n'arrivais pas à m'en souvenir et pourtant je n'oubliais jamais les gens, enfin en principe. Est-ce que je lui avais déjà parlé avant notre rencontre, il ne me disait rien et pourtant son nom, je le connaissais, mais de où ? Je réfléchissais à cela tout en répétant à voix haute : « Akio..Kimura » plusieurs fois pour essayer de me rappeler quelque chose. Je n'avais pas l'habitude de faire cela, si je ne me souvenais pas de la personne, j'aurais simplement demandée à ce dernier, mais ceci m'avait l'air si important.

Un souvenir de mon passé revint, je savais ce que ce nom me rappelait ! Aki... quand je suis arrivé au Japon après avoir redoublé, c'est sa rencontre qui a tout changé. Était-il le même Akio Kimura a qui m'avait aidé ? Mon regard se porta sur lui, devais-je simplement lui demander : « Salut, dis, tu n'serais pas l'Akio que j'ai connu quand j'étais plus petit ? » Hum... non, il vaut mieux éviter. Toujours en train de le fixer, je souris et dit : « Si tu t'entraînes pour le cour de basket, tu n'as pas besoin d'être doué aux shoots, il te suffit de te concentrer sur le jeu d'équipe, tu n'as qu'à faire des passes, non ? Ah ! Ettttt... Désolé d'avoir oublié ton nom ! » disais-je comme si dans ma tête je ne me posais pas dix mille questions.

Plus je le regardais et plus j'avais envie de lui demander, je serrais les dents pour éviter de poser cette question stupide, mais je ne pouvais plus me retenir, ouvrant la bouche, je dis : « Dit, tu étais où quand tu avais huit ans ? ». Tout en me traitant de con intérieurement pour cette question super bizarre, j'écoutais attentivement ce qu'il me répondrait.

Je regardais ce garçon qui avait l'air gêné. Tout le monde l'avait remarqué qu'il c'était endormi. Quand je suis arrivé dans la classe, il a été le premier que j'ai regardé. Je m'étais même demandé s'il n'avait pas fait nuit blanche, les gens de mon âge se couchent souvent trop tard et finissent par endormir en cours, c'est dommage parce qu'ils peuvent rater des cours intéressant. Mon père ma toujours dit de ne m'occupe que de moi, je n'y suis jamais arrivé.

Je récupérais un ballon qui traînait sur le sol et je recommençais mes tirs. Je tournais la tête des fois pour jeter un œil sur le blond. Il avait l'air perdu dans ses penser, j'aurai bien aimé savoir ce qui se passait dans sa tête. On m'a toujours dit que j'étais trop curieux et cette envie était le parfait exemple. Au bout d'un moment, il commença à répéter mon nom et mon prénom à haute voix, je pris sur moi et j'étais arrivé à ne pas lui pose la question qui voulait m'échapper.
De nouveau concentre sur le ballon, je reprenais mes lancers, visant toujours à cote pour changer. Le garçon me montra qu'il avait fini son voyage dans sa tête en me disant :

Si tu t'entraînes pour le cour de basket, tu n'as pas besoin d'être doué aux shoots, il te suffit de te concentrer sur le jeu d'équipe, tu n'as qu'à faire des passes, non ? Ah ! Ettttt... Désolé d'avoir oublié ton nom !

Le professeur ne devait pas nous noter que sur le travail d'équipes, c'est pour ça que je travaillais mes tirs, si je fais perdre mon équipe, ils vont m'en vouloir. Je poussai un soupir. Je hais le sport !

" ce n'est pas grave pour le nom, Parkson-san le Ronflex " lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil.

Je me mis à rigolais, ce surnom était pas mal. Certaines personnes m'appelaient bien" Kimura la catastrophe". Pourquoi n'aurai-je pas le droit de leur trouver des surnoms aussi? Il faut avouer que ce nom le représentait bien, je devais être sûrement la seule personne qui le nomme comme ça et j'en suis ravi même. Quand j'avais fini de me marrer je reprenais mon entraînement improvisé.
Quelques secondes plus tard il me posa une question auquel je ne m'attendais pas et plutôt étrange.

« Dit, tu étais où quand tu avais huit ans ? »

Je le regardais d un aire curieux. Une question comme ça alors qu on ne se connaissait pas vraiment. En plus pourquoi a 8 ans ? Est ce que c étais sa façon de connaître les gens ? Il leur posait plein de question Sur leurs vie, un peu Comme un psychologue. Je n avais rien a cachée, je lui dirai les chose qu il veut savoir. Même si les question que je me posais n auront sûrement aucune réponse.

" je suis né à Hokkaido dans la ville de Sapporo plus exactement. J ai vécu la bas pendant tout ma vie jusqu'à que j'arrive ici en mai "

Je lui souris puis je continuais en disant :

Et toi ?

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Akio Kimura, ce jeune garçon qui portait le même nom qu'un ami d'enfance, il venait de me donner raison. Ce blondinet avait vécu à Hokkaido pendant la période où je m'y trouvais - il y avait vécu toute son enfance même - alors cela voulait-il dire qu'il était mon Akio ? Je ne devais pas trop m'y accrocher, après tout, soit il ne se souvenait pas de moi, soit il n'était pas le bon. Était-ce une bonne idée d'y croire après ce que j'avais ressenti en le quittant ? Je me posais pleins de questions et pourtant j'avais déjà toutes les réponses, enfin sauf pour le fait qu'il soit l'Akio de mon enfance. Je le regardais et décida de répondre à sa question :

« Moi, c'est un peu difficile, j'ai beaucoup voyager, mais à l'âge de 8 ans, j'étais aussi à Hokkaido. » dis-je en souriant.

En y repensant, j'étais super bizarre ! Qui serait aussi franc dans ses questions – et surtout aussi précis – avec une personne à qui il parlait pour la première fois. Bon, c'est vrai que j'étais un peu bizarre sur les bornes, mais pas à ce point. Est-ce que je devais m'excuser ou faire comme-ci de rien n'était ? C'est en me posant cette question que je repensais à ce qu'il avait dit et surtout au surnom qu'il m'avait donné. « Parkson-san le Ronflex », c'était quoi ça ? Je me retenais de rire, mais je ne pouvais pas et laissa éclater un grand rire avant de lui dire, sans m'arrêter de rire et ne m'arrêtant souvent pour reprendre mon souffle :

« Désolé.. désolé. Je ne me moque pas... hein. Mais... Parkson-san le Ronflex » sur cette fin de phrase, je fus pris d'un fou rire impossible à contrôler.

J'essayais, en vain, de reprendre le contrôle de mon corps, mais ce dernier restait possédait par mon rire. Ce surnom était vraiment horrible, non pas dans le sens qui signifiait méchant, mais plutôt dans le sens que si vous entendiez une personne le dire, vous ne pourriez pas rester sérieux peu importe la situation. Je me creusais les méninges après avoir repris le contrôle de mon corps, quel surnom pourrait me convenir ? Je pensais qu'il pouvait me trouver un surnom bien mieux, alors pour reprendre la conversation, je dis :

« Ah ! Au fait, tu peux m'appeler par mon prénom, je n'aime pas vraiment être appelé par mon nom de famille et pour le surnom, tu n'as rien de mieux ? Ce surnom est juste horrible, Ronflex, est-ce que je lui ressemble tant? Sinon, je peux t'appeler par ton prénom, moi aussi ? »

Je cherchais quel surnom pouvait convenir au prénom Akio, je ne me souvenais plus de celui que j'avais donné à mon ami d'enfance. Je le regardais et pensais que la simplicité lui allait le mieux et décidais que je l'appellerais Aki. Je repensais au mal qu'il avait avec ce sport et ceci me rappela aussi les choses que j'avais entendues sur lui. Il était surnommé Kimura la catastrophe et il allait sans doute avoir très peu de personnes pour être avec lui, peur d'avoir une mauvaise note. Ceci était le genre de choses que je détestais vraiment et je comptais bien l'aider même si je partais vers une route qui m'amènerait à une mauvaise note.

« Hum... Tu sais, si tu veux, si on a le choix. Je voudrais bien me mettre avec toi, ne penses pas que je fais par pitié hein, j'aime le basket et j'ai décidé que je te le ferais aimer ! » Je disais cela en souriant et je le pensais sincèrement.

Ça me rappelle que j'avais oublié de faire mon choix, ignorer ou m'excuser de ma question bizarre, j'avais décidé de m'excuser et d'arrêter de chercher si c'était un fantôme de mon passé.

« Ah, encore désolé pour la question bizarre de tout à l'heure, oublies-là »

Je lui souriais.

Sujet: Re: Une personne du passé [PV Akio Kimura] Mar 7 Jan 2014 - 21:33

Moi, c'est un peu difficile, j'ai beaucoup voyager, mais à l'âge de 8 ans, j'étais aussi à Hokkaido.

Oh...il a voyagé, il en avait de la chance, il a pu visiter d'autres pays, qui était peut être lointain. J'aurais aimé découvrir le monde moi aussi, savoir comment vivent les gens, leurs traditions, leurs langues. Tellement d'endroits à allés explorer, par exemple j'aurais aimé voir les plus grandes villes comme Paris, Londres, ou New York. Je ne peux que rêver de ce voyage. Pour faire le tour du monde, il nous faudrait de l'argent, beaucoup d'argent, mais nous en avons déjà pas assez pour aller à Tokyo alors pour les autres villes c'est mal partie. Son rire interrompit mes doux rêve que je faisait dans ma tête .

Désolé.. désolé. Je ne me moque pas... hein. Mais... Parkson-san le Ronflex

Alors que je rêve d'une vie que je ne vivrais jamais, le garçon explosa de rire à cause du surnom que je lui avais sorti au hasard. Oui je savais bien que c'était ridicule mais ce surnom l'illustre bien. Tel le pokémon il s'endort n'importe où. Un bureau n'est pas un lit. Ça ne me dérangeait pas qu'il rigole, même moi je le trouvais ridicule ce nom. Son rire n'était pas désagréable, il me donnait même envie de rigolait aussi. Un petit fou rire eut lieu, puis quelques minutes après il arriva à ce contrôle et dit :

« Ah ! Au fait, tu peux m'appeler par mon prénom, je n'aime pas vraiment être appelé par mon nom de famille et pour le surnom, tu n'as rien de mieux ? Ce surnom est juste horrible, Ronflex, est-ce que je lui ressemble tant? Sinon, je peux t'appeler par ton prénom, moi aussi ? »

C'est vrai qu'il n'avait pas tort, mis a part dormir il ne ressemble pas du tout à ronflex. Physiquement non plus, il devait sûrement être classe dans les garçons les plus beaux de l'école, les filles sont parfois idiotes, elle juge souvent que sur l'apparence. Ma sœur m'a souvent dit que les garçons comme ça son sans cœur et qu'il jouait souvent avec les sentiments des filles. Est-ce que lui il faisait partir du groupe " des connard " comme dit ma sœur ? Peut-être que oui peut être que non. En tout cas il n en avait pas l'air. Est-ce que ce prénommé..... Je ne sais pas avait-il déjà ma confiance ? Un peu peut être. Au fond de moi, je voyais en lui une aide pour le basket et j'étais content quand il me déclara :

« Hum... Tu sais, si tu veux, si on a le choix. Je voudrais bien me mettre avec toi, ne penses pas que je fais par pitié hein, j'aime le basket et j'ai décidé que je te le ferais aimer !

Je n'en croyais pas les yeux, il voulait se mettre avec moi pour le contrôle de basket, il était vraiment sérieux ? Ce que j'avais souhaité se passer, c'était presque un miracle. Habituellement on évite de se mettre en sport avec moi, je n'apporterai aux autres qu'une mauvaise note, je les comprends, personne ne veut de quelqu'un de gênant. Pourtant lui, il m'acceptait. J'étais content. Puisqu'il voulait se mettre avec moi, je devais absolument m'améliorer pour qu il soit satisfait de notre future prestation. Je sautillais de joie tout en lui disant :

" C'est vrai ?! Génial ! Tu es si gentil "

Je repris le ballon dans mes mains. L'entraînement aller rependre et mon nouvel ami sera mon coach personnel. Ensemble je savais qu'on pouvait y arriver. La motivation était revenue et toute mon énergie aussi. Sans que je m'y attende, il s'excusa pour la question qu'il m'avait posé tout à l'heure.

« Ah, encore désolé pour la question bizarre de tout à l'heure, oublies-là »

Pourquoi est-ce qu'il s'excusait ? Pourquoi m'a-t-il dit d'oublier ? je savais pas ce qu'il pensait, je n'étais pas dans sa tête. J'avais envie de le connaître un peu plus et je n'allais pas me retenir.

" non je ne veux pas oublier la question, tu sais ça me dérange pas de parler de moi "

Je lançais le ballon encore et encore pour essaye de la rentrée dans le panier tout en parlant de ma vie, peut-être que ça l'intéressait. J'ai toujours pensé qu'il fallait se présenter avant de demander aux autres de le faire.

"J'adore faire la cuisine et je fais du karaté depuis l'âge de 9 ans, je suis d'origine française et je suis né le 19 mai. Mon père s'appelle Jiro et mère Magali. Je sais parler français grâce à ma mère qui me la apprit quand j'étais qu'un petit bambin. Ah oui à l'âge de 14 ans j'ai appris que j'avais une sœur jumelle, appelé Jun. Je n'ai jamais vécu avec elle mais je ne vais pas te dire pourquoi parce que c'est une longue histoire. "

Je repris la respiration, j'avais dit ça à rapidement. Je le regardai et lui souriais pour ensuite ajouté :

" mais j'ai l'impression que tu t'intéresses plus a mon enfance non . "

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Je n'avais pas vraiment réfléchi lorsque je lui avais demandé de se mettre avec moi, j'étais sans doute le seul élève faisant du basket hors le sport obligatoire, enfin je ne suis pas sûr vu que je ne connais pas tout le monde de la classe. J'étais donc sûr de facilement trouver un partenaire, une jolie fille ou un garçon aux compétences utiles et beau corps, mais je n'avais pas vraiment envie de jouer avec une jolie fille. J'aimais le basket et... je détestais perdre donc si j'étais avec une jolie fille, mon esprit de compétitivité me ferait sans doute détester par cette dernière. Par contre pour les garçons, le problème était que je n'avais pas envie d'être choisi seulement parce que je suis bon, les gens qui faisaient ceci étaient bons qu'à utiliser les autres. Malgré tout cela, choisir un joli garçon sans de grandes capacités sportives de mon propre chef, ce choix était sans doute le plus réfléchi. J'allais sans doute avoir du mal à me contrôler vu son niveau débutant, mais j'étais sûr que je pouvais bien m'occuper de deux débutants.. seul, donc je n'avais qu'à faire le plus de passes sans risquer qu'il se fasse prendre la balle et nous aurions une bonne note.

Je réfléchissais à ce choix quand je fus surpris par sa réaction, il sautillait sur place et me dit une phrase qui me perturba. Il y avait énormément de joie dans ses paroles et ils étaient un peu abusés, mes paroles avaient l'air si extraordinaire, je ne savais pas que je pouvais rendre autant heureux grâce à ça. Subitement, je me rappelais quelque chose que j'avais entendu lors d'un cours de sport, alors que je dormais puisque mon tour était passé. À ce moment, deux garçons étaient en train de se moquer d'une personne qui jouait, d'ailleurs en y repensant, ces salauds m'avaient réveillé avec leurs rires horribles. Je n'étais pas le genre de personne qui insultait les gens, mais le fait qu'ils se moquaient d'une personne m'agaçaient et je serais sûrement intervenu si la personne les avait entendus ou encore si la prof ne les avait pas appelée.

Kimura, la catastrophe. Quel surnom horrible, je ne savais pas vraiment qui était à l'origine de ce surnom, mais tout ce que je savais... c'était que si je l'avais su, je n'aurais sans doute pas pu me contrôler. J'étais connu pour être très amical envers les gens, facile d'être ami avec moi, mais je pouvais aussi être méchant, j'avais été énervé qu'une fois dans ma vie lorsqu'on s'était moqué de mon prénom. Je pense que c'est le seul facteur qui peut me mettre en colère pour moi-même, mais lorsqu'on parle des autres, je peux vite être énervé. Je le regardais, il s'entraînait durement, alors pourquoi ? Pourquoi devaient-ils se moquer de lui ? Je me sentais bouillir intérieurement seulement y pensant, mais ce n'était pas la bonne chose à faire et je le savais. Je devais plutôt faire attention à ses paroles.

Il ne voulait pas oublier ma question, mais... mais euh... Je ne voulais pas avoir de faux espoirs, il pouvait être l'Akio de mon enfance, mais il y avait très peu de chance. Cela ne me dérangeait pas plus que lui de parler de moi, enfin sauf quelques sujets que je trouvais trop personnels comme le baiser avec Anya, etc.. Mais, je ne voulais pas qu'il me raconte des choses alors que j'essayais de ne pas avoir d'espoir qui seraient détruits. Il continuait à s'entraîner tout en me parlant, soudainement il commença à parler, tout mon refus s'envola et je l'écoutais sans bouger. Il parla de passions, de ses origines, de sa date d'anniversaire, du prénom de ses parents, de la langue française qu'il parlait, d'une... soeur jumelle ? Le prénom de ses parents, ses passions, je ne m'en souvenais plus et pour sa soeur jumelle, cela s'était passé après mon départ donc je ne pouvais me porter dessus. Par contre, je me souvenais parfaitement de sa date d'anniversaire, lui ayant souhaité plus d'une fois et je connaissais ses origines. Cela pouvait toujours être de simples coïncidences, il reprit sa respiration avant de me sourire, je lui rendis avant de me sentir gêné par ses paroles suivantes.

« Raaah, ça en fait des choses, mais dire que je m'intéresse à ton enfance n'est pas faux... mais.. » passant ma main sur mon cou en la frottant, je repris « c'est gênant et ça fait bizarre ! De plus, je ne sais pas vraiment quoi dire, c'est vrai, mais je suppose que je dois aussi dire quelque chose sur moi ? »

Je me sentais bizarre vu les coïncidences nombreuses, pour me vider la tête, je pris la balle et fonçait vers le panier, je pris assez appui sur mes pieds avant de sauter, réussissant un magnifique dunk. Je retombais sur le sol, souriant en montrant toutes mes dents avant de dire :

« Je te promets qu'on va avoir la meilleur note de la classe ! »

Je portais ensuite mon regard sur la balle qui tentait de se faire la malle, je lui courais après en voyant qu'elle partait loin, sauf que je vis le sol de très près lorsque je tomba. Sur le sol et sans une égratignure, je voyais la balle continuait à rouler alors en me relevant, je dis :

« Je t'aurais, saleté ! »

Je l'attrapais enfin avant de tenter un tir, qui finit par ne même pas toucher l'anneau.

Sujet: Re: Une personne du passé [PV Akio Kimura] Dim 19 Jan 2014 - 20:34

« Raaah, ça en fait des choses, mais dire que je m'intéresse à ton enfance n'est pas faux... mais.. « c'est gênant et ça fait bizarre ! De plus, je ne sais pas vraiment quoi dire, c'est vrai, mais je suppose que je dois aussi dire quelque chose sur moi ? »

Ma curiosité bouillait, elle voulait savoir tant de chose. Comment il était arrivé là ? comment il a découvert le basket ? Ce n'était que des exemples parmi tant d'autres questions qui tournoyait dans ma petite tête ronde. Je pouvais simplement lui demander mais aucun mot n'arrivait à sortir, j'allais alors attendre qu'il me le raconte un jour. En effet, nous n'étions pas pressés, je pourrai apprendre tout ça petit à petit, le plaisir de la découverte sera étalé sur des mois et des mois. Une bonne méthode pour enseigner la patience à sa curiosité n'est ce pas ?
Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres, je me sentais bien. Je le regardais me montrer son talent exceptionnel pour le basket, le panier qu'il venait de mettre était jolie, il avait sauté tel un basketteur professionnel. J'avais, instinctivement crié, des étoiles plein les yeux :

« Sugoi »

« Je te promets qu'on va avoir la meilleur note de la classe ! »

Avoir une bonne note, je peux y croire, mais la meilleure, j'ai du mal. S'il était seul avec quelqu'un de normal en sport, il aurait de grandes chances de l'obtenir mais avec moi, il y a 0,01 % de chance d'avoir la plus grande note de la classe. Il n'était pas interdit de rêves. Je préférai ignorer le mot promet dans sa phrase, je savais que ce qui venait de me promettre était impossible. Je ne ferai jamais de promesse sans réfléchir avant, je tiens toujours les promesses que je fais, elles sont très précieuses et ne doivent pas être prises à la légère.

« Une simple bonne note suffit Parkson-san »

Je me mis à rigolais quand je vis mon futur partenaire tombé sur le sol, ce n'était pas un rire moqueur, juste un rire normal qui reflétait ma joie. Ce garçon était sympa mais il amenait dans mon cœur un sentiment de nostalgie dont je ne comprenais pas la provenance.

« Je t'aurais, saleté ! »

Ces paroles me rappellais un vieux souvenir qui date de l'époque où j'étais à l'école primaire. Un jour, un ami dont je me souviens plus du nom, c'était fait punir par notre sensei. Monsieur, c'était endormi pendant la lecture de la maîtresse. J'avais pourtant essayé de le réveiller discrètement mais se fus en vain. Comme punition, il n'avait pas le droit d'aller en récréation et il était oublié de rester seul dans la salle et de lire un livre. Ne voulant pas le laisser seul, ou plutôt voulant rester avec lui, je m'étais faufilé dans la classe même si cela était interdit. Pour passer le temps, mon ami Blond et moi avons déchiré des feuilles et les avons transformés une boulette. Nous jetions celle-ci dans la poubelle comme pour un ballon dans un panier. Je ne me souvenais pas très bien de la suite mais ce souvenir semblait être agréable.
Fixant l'horizon, mon esprit venait de se perdre dans ma tête, je pensais à différentes choses, oubliant le reste du monde. Je n'aurais pas dû, je n'avais pas remarqué que l'ancien pakson le ronflex venais de lancer le ballon. Il avait mal visé et je le compris quand celui-ci atterrit sur ma tête. Je me frottais la tête puis je partis sur un fou rire incompréhensible.

« Je viens de me souvenir de la tête que Mme Hayashi, mon professeur à l'école primaire, avait faite une fois et ça m'a fait rire »

Il devait ne s'en doute ne rien comprendre. J'avais moi-même du mal. Je reprenais met esprit, effaça toute espoir de retombé dans la rêverie, éloignant les tentations de moi. Je récupérais le ballon puis je déclarais haut et fort.

« Alors Sempai, commençons notre entraînement »

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