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 Old-time music

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MessageSujet: Old-time music   Old-time music EmptyLun 26 Aoû 2013 - 23:04

             
                 

Depuis quelques temps, Lun cherchait de nouveaux sujets intéressants pour le journal de l'académie. Après la littérature, la musique lui avait semblait un bon moyen de trouver de l'inspiration. Et quel meilleur endroit que le club de musique pour trouver des idées face à ce sujet ?

Le mardi 10 septembre 2013, le jeune journaliste se transporta jusqu'au bâtiment des clubs afin d'aller directement dans le local prévu pour les répétitions et l'entraînement des musiciens. Il trouva le lieu vide et eu un instant de déceptions.

Lun et la musique, c'était un sujet bien étrange. Amateur, il adorait écoutait de tous les styles, tous les groupes mais se montrait très pudique face à ses goûts. Dans ses playlists, on pouvait trouver absolument de tout. Musiques classiques, jazz, musiques à textes, humour, chanteurs engagés, groupes pop-rock, conneries, bandboy, bandgirl, chanteuses américaines, chanteurs américains, groupes coréens, dubstep, électroniques, métal, rock, rap, hip-hop, chanteurs africains et bien d'autres styles encore. Lun n'était allergique à aucun style de musique et perméable à l'écoute de tous les genres.

Seulement, il avait horreur qu'on devine ses goûts, qu'on sache ses groupes, qu'on l'écoute chanter – car il chantait affreusement faux – ou qu'on le voit jouer de la musique. Particulièrement timide dans ce domaine, le blond perdait tous ses moyens lorsqu'il devait être dans un de ces domaines.

Le jeune homme alla directement en direction du piano, ses doigts passant sur les notes. Il appuya sur le do, le ré, le mi … Souriant d'entendre les sonorités. IL recommença à appuyer sur les touches, mélangeant quelques notes.

Maeki lui avait apprit un morceau, assez simple. Un morceau qui commençait par fa. Fa, mi, ré-diése, mi, fa. …, la, la dièse, la, sol, mi … se répète dans la tête le jeune homme sentant sa poitrine se serrer face à l'unique question qui le hantait depuis deux ans :

Avait-il été un bon ami pour Maeki ? Avait-il fait les mauvais choix ?

Le garçon laissa ses doigts sur le piano, rejouant la petite sonate, très simple. Ses yeux se fermant sous la douleur. Finalement, Lun arrêta de jouer. Il se redressa pour sortir de la salle du club de musique.

Le garçon était habillé d'un vieux jean troué aux genoux, d'un tee-shirt vert pomme où une poire était dessinée, du chocolat sur elle et l'inscription : « Te payes pas ma poire » était inscrite.

Il portait également une paire de baskets avec des lacets de couleurs.

Alors qu'il ouvrait la porte de la salle, Lun tomba nez à nez avec une jeune fille à la tignasse rouge. D'abord surpris, le garçon plissa les yeux pour demander assez brutalement :

« … tu es du club de musique, petite ? »

Petite, petite. Sans doute pas si petite que ça. Elle devait être environ du même âge que lui.

   
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MessageSujet: Re: Old-time music   Old-time music EmptyMar 27 Aoû 2013 - 1:59

 
Mon jeu te plaira, ma voix te stupéfira.





La journée était belle, un temps maussade mais agréable. J'étais assez heureuse aujourd'hui, je venais d'aller voir mes rats quand je me suis dis qu'il serait agréable de jouer de la musique. Sur cette douce décision, je me suis dirgiée vers la salle de musique après une cigarette apréciée. Un truc interéssant sur moi, c'est que ma voix, malgré que je fume, ne faiblie pas , ne change pas et ne devient pas plus grave que d'ordinaire. Mes professeurs de musique, qui n'avaient rien à m'apprendre d'après eux lorsque j'étais en France, trouvaient cela normal. Disant que c'était parce que je la "pratiquais" tout les jours et que de ce fait elle ne changerait jamais. D'un côté c'était logique.
Tout mon entourage, était impressionnée par ma voix, ils me complimentaient toujours sur celle-ci. Ils disaient que seul les personnes jalouses, diraient du mal de ma voix de crystal. Je ne comprends toujours pas pourquoi ils m'appelaient "voix de crystal" d'ailleurs. Enfin bref, ils ont même essayé de me faire passer dans une émission de chant telle que " la nouvelle star" ou même " star académy". Lorsque je l'ai su, vous n'imaginez pas la décéption pour eux lorsque je leur ai dit que jamais ils ne me verraient dans une émission comme ça. Et c'est vrai, je ne suis déjà pas fan de regader ses émissions ( sauf pour les gens qui chantent vraiment vraiment faux) alors encore moins pour y participer.

Il est vrai que ma voix est toujours en activité, je chante tout le temps, c'est une chose que l'on ne pourra jamais m'empêcher de faire, c'est ma joie de vivre, mon but, quelque chose qui me tient à coeur et dont je ne pourrais jamais me séparer.
Je montais donc vers la salle du club musique. J'étais vétue d'un short en jean, avec une paire de collant noir, des guettres grises et des chaussures de skateur. En haut, un débardeur rouge simple à décolleté et un gilet long noir. Mes cheveux longs et rouge flamboyant étaient détaché et un peu ondulés vers les pointes. Je n'étais pas beaucoup maquillée, juste du mascara pour agrandir mes cils. J'arrive dans le couloir de la salle de musique. A la porte de la salle, je m'apprétais à poser la main sur la poignée pour l'abaisser et rentrer, quand je n'eus plus besoin de le faire. Un jeune homme en sortait, ce qui me fit un peu sursauter. Un homme blond aux yeux verts, assez grand, en tout cas plus grand que moi, mais assez maigre et il a l'air d'être près de mon âge.

En sortant de cette salle, il n'eu que quelques mots, me demandant si j'étais dans le club de musique, jusque là, pas de problème, par contre le dernier mot ne me plaisait pas du tout. Petite.. D'où je suis petite?! Bon ok, je ne m'emporterai pas non plus. Disons que je suis assez complexée là dessus, ma taille et le reste en fait, même si je n'en parle jamais à personne, qui que ce soit. Bref, je n'en ferai pas tout un plat. Ou presque.

" Petite? Je suis vraiment si petite que ça..?.." Sans un sourire, mais qui ne veut pas dire non plus que je faisais la gueule, loin de là, je passe devant le jeune homme et rentre dans la salle. Je pose mon sac et me dirige vers les instruments, ne regardant pas le jeune homme. Je m'arrête entre le piano et le violoncelle pour me décider duquel de ces deux instruments, j'allais jouer. Je reste là , quelques 5 à 6 secondes, pour me décider à prendre le piano, me disant que je jouerais du violoncelle après. Je m'assoie et commence à pianoter doucement, ne m'occupant toujours pas du blondinet. La musique commence et je me mets à chanter doucement, assez pour que de là où était le jeune homme, il ne puisse m'entendre. Non pas que je suis pudique, il m'est arrivé tellement de fois de chanter devant d'autre gens que ce n'est plus trop un problème pour moi, je dis bien plus trop. Les gens me le demandaient tout le temps, mais je n'étais pas tout le temps heureuse de le faire. Je m'arrête au milieu de la chanson et regarde le jeune homme, souriant un peu.

" Oui, je fais partie du club de musique... Je m'appelle EmyYu Hayden."


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MessageSujet: Re: Old-time music   Old-time music EmptyVen 30 Aoû 2013 - 6:23

             
                 

Quel la journée soit belle ou non, Lun Marv n’était pas du genre à s’incommoder de si peu. Il adorait tous les temps, en particuliers les jours de soleil et les jours de pluie. Il aimait voir de petits nuages blancs dans le ciel, et pouvait parfois trouver que les temps de ciel gris étaient beaux, même s’il avait en général bien plus de mal avec eux. Lun avait toujours du mal avec les entre-deux. Il n’aimait pas ce qui est neutre, ce qui est au milieu, ce qui est simple et facile. Il aimait pas qu’on se contente du tiède, du milieu car c’était une façon de vivre sans vie sans s’inquiéter de rien. Toutefois, il avait être quelqu’un de raisonnablement modéré en général. Dans la plupart des domaines : politique, musique, art, idéologie, culture, courants de pensées, il avait souvent des idées des deux cotés. Il était une pensée de thèse et d’antithèse à lui seul. Lun tranchait toutefois à la fin, en gardant une ouverture d’esprit assez large. Ainsi en politique, contrairement à son ami Eden, il se sentait de gauche. Il avouait avoir de nombreuses pensées proches de la droite, en particuliers dans les domaines de la sécurité et la protection des personnes, mais gardait jalousement une idée de liberté et de droits, ainsi que de système de protection des uns et des autres. A ses yeux, une démocratie n’était viable qu’à partir du moment où elle offrait autant de liberté à ses citoyens les plus pauvres qu’à ceux les plus riches. Des idées qui se confrontaient souvent, depuis qu’il était au Japon, avec l’idéologie de monarchie constitutionnelle du Japon où le nationalisme était de rigueur pour permettre une viabilité du pays dans le temps, due en particulier à sa taille.

Loin de se sentir gêné d’avoir mentionné la petite taille de son homologue, Lun la regarda s’installer au piano, les bras un peu branlants. Toutefois, il ne quitta pas la pièce, refermant la porte après lui, pour regarder la jeune fille chanter et jouer de l’instrument de musique. Depuis qu’il était né, Lun avait toujours eu beaucoup d’admiration pour les personnes sachant chanter. Ce qui était assez normal quand on l’avait déjà entendu, ne serait-ce qu’une fois, essayé. Autant, le blond était capable d’improviser avec son frère au milieu d’un métro, une ritournelle sur les méfaits et la tristesse d’une séparation, de narrer en chansons d’innombrables conneries, autant il n’avait qu’un timbre de voix ridiculement minable, fatiguant et misérable. Il ne savait ni chanter, ni comprendre comment poser une voix. Il n’avait pas assez de poumons pour avoir du souffle et pas assez de justesse pour poser une jolie voix. Dans l’ensemble, il était une catastrophe et il valait mieux ne pas l’entendre chanter. Il lui arrivait, souvent, pourtant de chanter sans s’en rendre compte au final. Le matin en allant travailler, le soir en rentrant chez lui. Dans le métro, quand il était seul. Et bien encore dans d’autres circonstances : seulement ça n’améliorait pas sa voix.
Lun se souvenait d’un soir, où avec une bouteille de vodka de qualité médiocre, il avait arpenté la ville en compagnie de Yume Namida en chantant d’une voix des plus fortes : « Monsieur le Directeur, je dois vous rapporter une horrible rumeur que l’on m’a conté. Yume et Tadashii auraient été surpris jouant à touche-pipi dans …. » Bref. C’était tout à fait ce genre de musique dont il était capable, pas plus, pas moins.

Autant dire que face à la jeune fille face à lui, Lun ne s’amuserait pas à chanter l’une des ses chansons improvisées de comptoir. Le frère de Lun, Gabriel, disait pourtant que Lun chantait ses sentiments. C’était exact, car la joie, la tristesse, l’humour et bien d’autres sentiments servaient à ses improvisations médiocres et affreuses.
Alors face à cette voix qu’il entendait, le journaliste ne trouvait rien de mieux que de se taire. Un vieux adage disait : Quand on a rien à dire, on se tait. Ce à quoi Lun répondait bien souvent : Et on doit bien se faire chier.
D’ailleurs, il adorai la scène de Pulp Fiction, où l’héroïne, qui portait véritablement bien ce surnom, disait qu’on appréciait vraiment une personne quand on est était capable de se taire tout à fait, au moins une minute, au profit du silence.

Puisqu’il ne parlait pas, Lun observait. La jeune chanteuse devait être de son âge. Elle n’était pas si petite que ça, juste que la plupart des gens lui semblaient petits. D’ailleurs, Lun aurait fait un mètre cinquante, qu’il aurait tout de même juger que les hommes étaient petits, puisqu’il aimait à penser que chaque chose doit être petite pour devenir un grand homme. Un grand homme, ce n’est pas un adulte. Les Adultes sont ennuyants.


Elle porte un haut rouge, mettant ses formes en valeur. Le rouge, ce n’était pas une des couleurs préférées à la base de Lun qui la fuyait comme la peste. Un jour, il avait rencontré quelqu’un dont c’était la couleur préférée et il s’était habitué à la couleur afin de pouvoir la mettre. Lun était ce type de personne, qui aimait de temps en temps, faire plaisir aux gens avec qui il traînait. Il essayait donc d’associer son look, les couleurs de ses vêtements et leurs styles à la personne face lui. Enfin, c’était plus vrai jusqu’à il y a un an. Depuis le garçon s’était un peu éloigné du populaire cherchant à plaisir à ses amis pour s’enfermer dans un look un peu négligé. L’avantage quand on fait aucun effort, c’est que la peur de décevoir en tentant de ne pas le faire n’existe plus.

Elle cessa de jouer et de chanter pour le regarder. Finalement, il avait peut-être entendu la voix de la demoiselle, car le silence regnant dans la pièce n'avait été stoppé que par le son du piano. Lun manqua d’applaudir mais la surprise que finalement, celle qui avait commencé à l’ignorer lui accorde un peu de son temps pour répondre à sa question l’en empêcha. Oui, il l’avait entendu. (voir fiche.) Lun avait une très mauvaise vue, assez mauvaise pour ne jamais vraiment voir très loin les choses, mais il avait une vraie audition de fouine. Observateur, curieux et à la bonne écoute, il avait eu les prérequis nécessaires pour le futur métier qu’il voulait tant pratiquer. Rajouter à cela une bonne dose de facilité pour se mettre dans les mauvaises histoires, une grande curiosité, un certain manque d’éthique et une grande humanité.

Le plus souvent, Lun abordait les gens en disant une simple question. Une question banale si elle n’était pas aussi souvent sortie hors contexte : Veux-tu jouer ? Si cette phrase pouvait ressembler à une question sans importance, elle était tout autre aux yeux de Lun qui se sentait comme dans les jeux de rôle de son enfance n’accordant de la valeur qu’aux personnages jouant dans son univers. Les autres existaient, bien entendu, mais il n’en avait conscience.
Contrairement à son ami Eden Indentshi qui considérait que le monde était une valeur attenante à tout ce qu’on peut faire et qu’il fallait considérait l’avis de chacun sans jamais en prendre compte, Lun était de ceux qui pensaient que seul son propre ami et ceux de ses « liens » comptaient. Les liens pouvaient être cordiaux, sexuels, professionnels mais évidemment, ceux qui comptaient bien plus que tous les autres c’étaient les liens amicaux et amoureux. Pour la bonne raison que si son pote Eden considérait que dans la vie sans argent et sans influence, on ne peut jamais aller très loin, Lun considérait que sans ami et sans amour, la vie n’existait pas.
Car pour la plupart des gens, la vie commence à la naissance et finit à la mort. Pour Lun, la vie commence quand tu réalises que tu l’es. Que tu es en vie. Que tu n’es pas un être qui vit sa vie sans avoir conscience qu’elle existe, comme des animaux se risquant au milieu d’une route dans l’innocence et l’inconscience de leurs êtres. Mais comme ces fous qui jouent à traverser l’autoroute par défi …

Lui ne le ferait sans doute pas, mais il vivait sa vie comme eux. En se disant que quitte à regretter plus tard, il préférait avoir souffert mille fois mais avoir aimé tout autant que de n’avoir jamais rien vécu et de se réveiller un matin, trop tardivement pour changer et trop plein de regrets.

« Enchanté EmyYu, je me nomme Marv, Lun Marv. »

Le journaliste se rapprocha de la jeune fille, retournant près du piano qu’il avait quitté un peu plus tôt, ses yeux verts s’amusant à passer une seconde de la jeune fille aux touches blanches et noires. Il y a deux ou trois ans, il avait vu un film japonais d’animation où un gosse jouait du piano en forêt. Lun avait bien aimé ce film à la fois drôle et poétique et l’avait acheté récemment pour que ses enfants puissent le regarder après l’école.

« Tu chantes très très bien. » Remarqua l’homme, un peu intrigué par cette constatation. « Tu joues de la musique depuis longtemps ? » Questionna-t-il.

« Et tu chantes depuis longtemps ? Tu devrais chanter plus fort, non ? » Continua-t-il dans sa lancée de questions.

« Ah moins que je ne te gène ? Je peux partir, si tu le désires. Sinon, on pourrait jouer à un jeu ... »

Au final, Lun n’avait pas pu s’en empêcher. Il ne pouvait jamais se retenir longtemps de tester les autres par de multiples jeux et tentatives de s’amuser du jour présent. Sans doute car il considérait que si le passé était une grande part de notre constituant, l’avenir une horizon et un chemin important à prendre en compte, le présent restait la seule vraie valeur.

« Tu es très jolie. »

Et c’était dit avec sincérité. Sans le moindre trouble, et sans la moindre arrière pensée. Lun l’avait soudainement réalisé, en fixant la jeune fille. Elle était loin du stéréotype de la plupart des filles d’ici. Avec sa peau halée, ses grands yeux et ses cheveux rouges, elle ressemblait à ces personnages de manga enfantin, énergique et bruyant, que Lun adorait quand il regardait la télévision ou jouait à un film. Encore une différence avec son pote Eden, qui trouvait insupportable de foutre des fillettes mignonnes partout …

Alors que Lun trouvait ça tellement mignon. Son personnage préféré, là-dedans, c’était Vanille de Final Fantasy. Sans doute parce qu’elle lui ressemblait assez dans son comportement, mais aussi parce qu’elle était vraiment trop adorable.

   
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MessageSujet: Re: Old-time music   Old-time music EmptyVen 30 Aoû 2013 - 11:28

 
Mon jeu te plaira, ma voix te stupéfira.


         
                 

La musique... la musiqueee, rien que le mot musique, j'aimerai le chanter de tellement de manière ... C'est dingue, quand même comment une chose peut vous passionner mais vous- même n'imaginez pas du tout à quel point... Etant petite, je chantais déjà très bien, je n'avais pas autant de coffre comme on dit, mais j'avais la voix d'une petite starlette de la musique. En grandissant c'était plus flagrant. Tellement flagrant que l'on me faisait à la fois des remarques méchantes et gentilles. Par exemple, en France ou j'ai passé la majeure partie de ma scolarité, dans une classe dont je ne me souviens plus laquelle, nous enregistrions une musique pour l'anniversaire de notre directrice.

D'ailleurs, je tiens à dire, que je trouvais ça, et je trouve toujours cela, d'une lèche-cul p as possible. Nous étions que deux classes à faire ça et pourquoi? Pour peut être avoir des privilèges après, n'est-ce pas? C'est d'une hypocrisie qui ne me plaisait et ne me plait toujours pas. Enfin bref.

Nous devions donc enregistrer cette fameuse musique louée de paroles douces, gentilles, pour certaines diplomatiques mais étant enfants, nous ne nous en rendions pas compte, nous devions faire les paroles , dire ce que nous voulions mais notre professeur, ou maîtresse, devait corriger et tourner à sa manière, donc nous n'avions pas à ce point la maîtrise de notre texte. Lors de l'enregistrement, bien sûr il fallait s'y prendre à plusieurs fois, nous ne sommes pas des stars du chant qui improvisent. Et c'est alors qu'entre deux enregistrements, on me blâme de ma voix, me disant que l'on entend que moi sur la bande... Très triste, lors de des autres enregistrements, je n'ai quasiment pas chanté, pour ne pas que ma voix attérissent au dessus des autres... Je ne comprends pas pourquoi je me suis mise dans des états pareilles étant donné que c'était un petit minus qui me l'avait dit.

Au collège, tout était différent, on m'admirait quasiment pour mes prestations vocales lors des cours de musique, mais j'avais toujours un petit pincement au coeur avant de laisser soupirer ma belle voix de crystale. Lors de mon chant, les gens me regardaient tous et me mettaient mal à l'aise, mais je continuer sans vaciller en regardant ma professeure de musique droit dans les yeux. C'était des chansons qui étaient bien, mais si ça avait été moi, j'en aurais  choisie d'autres, mais nous n'allions pas nous plaindre, avec Bob Morane et Claude François, on était pas si mal loti....

Après est venu le temps ou je me suis, ou tout du moins ou mes parents m'ont inscrite à l'école de musique de ma région. C'était lorsque j'étais vers le lycée. Pour le chant, piano et violoncelle. De ces deux instruments, j'en avais déjà fait et pratiqué depuis quelques années donc, il me restait pas mal de souvenir de cela, donc  le piano et le violoncelle se passaient à merveille, les professeurs disaient de moi que j'avais une vocation car j'apprenais extrêmement vite de ces instruments, comme je vous dis maintenant je peux entendre une chanson une fois et être capable de jouer l'air principale de la musique au piano ou au violoncelle, une sorte d'oreille musical parfaite. Mais il y avait plus beau. Les professeurs de chant, n'en reviennent toujours pas. Lorsque je suis arrivée dans l'un des cours, les petites garces qui se croient toutes au dessus des autres, avaient décidés de me faire faire une entrée spectaculaire et de me faire chanter devant tout le monde. Elles l'avaient proposé tellement gentiment, que les professeurs n'y avaient vu que de la bonne foi. Donc je me suis approchée du micro devant tout le monde et ils m'ont mis une chanson de Sister Act, I will follow him. Malheureusement, pour elles, j'adorais et j'adore Sister Act, et leurs chansons aussi. Et malheureusement pour elles encore une fois, j'ai chanté comme une diablesse, avec un timbre parfait, une voix aucunement tremblante. Si parfaite, qu'elles et les professeurs en restaient bouche bée.

Avec ce chant des plus parfaits, les professeurs m'avaient pris à part, pour me faire chanter d'autres chansons, des simples et des très compliquée, voyant que j'arrivais à les chanter sans grandes difficultés, ils ont fini par me dire qu'ils n'avaient rien à m'apprendre, que je savais déjà tout faire et même plus qu'eux. Alors, ils m'ont proposé un atelier chanson, ou j'aiderais les gens à chanter et où on formerait un petit concert que l'on donnerait pour la ville. On choisissait nos propre musique. Mais je n'en ai fait qu'un an.

J'en reviens au blondinet, au jean troué et tee-shirt que j'apprécie particulièrement. Après m'être présentée convenablement, il se présente lui aussi. Se rapprochant de moi doucement, il me complimentait sur ma voix, me disant que je chantais très et même très très bien. J'esquise un sourire et penche la tête pour le remercier. Puis il me pose une question, puis une autre et encore une autre. Il m'en cinq comme cela. Je souriais grandement. Puis, il me fit constaté qu'il me trouvait jolie.
Je lui souris encore et le remercie.

" Pour répondre à tes questions dans l'ordre: Cela fait un peu plus de 10 ans que j'en fais maintenant que j'y pense et que je réfléchis bien. Et le chant, je le pratique tout le temps depuis que je suis toute petite.
Oui je devrais chanter fort, mais à vrai tu ne me gènes pas du tout non, j'avais seulement peur de te gêner..."

Mensoonnnnnge.. nul! J'aime pas mentir...
" Bon d'accord, non c'est surtout parce que beaucoup de gens penseraient que je le fais exprès de chanter devant eux pour montrer ma voix... Et depuis quand je m'occupe de ce que les gens pense de moi?! Non d'accord , tu m'intimidais un peu j’osais pas. Voilà. "

Oula.. le cafouillage, du jamais vu. Tout ça pour en revenir à dire que je n'osais pas chanter devant lui quoi... bon.

" Continuons. Oui je chante beaucoup plus fort quand j'en ai envie et avec beaucoup plus de conviction. Et non ne part pas.. L'évocation d'un jeu auquelle on pourrait jouer, m'intrigue fortement."

Qu'est ce qu'ils ont dans cette école à vouloir faire des jeux?.. Mais dans tout les cas.. ça m'amuse! Pour en revenir à Lun Marv, je lui souris et lui dit:
" Et au fait, tu n'es pas mal non plus." C'était sincère! "Et donc... en quoi consiste ton jeu?!"

   
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MessageSujet: Re: Old-time music   Old-time music EmptyMar 3 Sep 2013 - 1:49

             
                 

Cela faisait donc dix ans que la jeune fille pratiquait la musique sans s’arrêter et avec assiduité ? Lun admirait cette détermination. Il ne savait pas s’il serait un jour capable de tenir une passion aussi longtemps sans pouvoir se démotiver. Il était le genre de personnes qui passent rapidement d’activité en activité. Tout l’amusait et lui plaisait dans les activités extrascolaires qu’on proposaient : la musique, le dessin, l’art, les instruments de musique, la cuisine, le théâtre, la chanson, l’écriture, les sports divers et variés. Il s’inscrivait, pratiquait un an, deux ou trois. Il était parfois très bon, parfois très mauvais. Puis il passait à autre chose : à une autre passion. Il n’était jamais très régulier et c’était pour ça qu’il n’était jamais bon dans aucun domaine. Evidemment, pour la chanson, c’était d’autant plus vrai qu’il était simplement très mauvais dans ce domaine. Il fallait l’entendre pour le croire. Sans doute que s’il avait du chanter pour la fête d’anniversaire du Directeur, le pauvre en serait ressorti avec du sang dans les oreilles et un nez qui coule assez abondamment.

Lun Marv aurait trouvé mignon étant enfant qu’on propose à sa classe de faire un tube pour les cinquante ans du directeur de sa primaire ou de son collège. Cela aurait été totalement hypocrite venant de sa part, mais amusant tout de même. Pas que Lun se souvienne avoir déjà détesté un directeur d’école – même celui actuel. C’était juste qu’il n’avait pas vraiment d’affinité avec eux. Lun pensait que les directeurs étaient là pour marquer un truc dans le dossier des étudiants lors des bulletin trimestriels et pour les engueuler quand ils dépassaient les limites. Le reste du temps, Lun ne pouvait pas dire qu’il les voyait vraiment. Sans doute parce qu’un directeur devait gérer en premier lieu le personnel de l’établissement et les problèmes budgétaires et qu’il n’avait pas le temps de s’attacher ou de parler aux étudiants. Un directeur, c’est un chef d’entreprise, dans le fond. Il est dans un premier temps là pour faire marcher le commerce.

Le journaliste ne comprenait pas vraiment qu’on puisse penser que ceux qui chantent ou jouent d’un instrument de musique le fassent pour se faire remarquer. Où irait-on si les scientifiques ignoraient leurs connaissances pour ne pas vexer ? Que les médecins ne soignaient pas un malaise en public pour ne pas impressionner ? Qu’un pompier n’éteignait pas le feu ou qu’un magicien évitait son tour ? Chacun a ses talents et ses capacités et doit s’en servir à bon escient. Cela ne signifie pas qu’il faut sans cesse couper la parole des uns et des uns pour chanter à tue-tête, mais si on aime chanter : il faut le faire. Partout. Dans le train, dans le métro, dans la rue, sur les quais, dans la voiture, en classe, en dehors, dans les couloirs, en forêt, dans les appartements, les lieux publics et sous sa douche. Il faut faire ce qu’on veut au moment où on le veut. C’était la conviction de Lun. Ceux qui critiquaient en disant que les uns et les autres font leurs intéressants c’est parce qu’ils étaient trop timides ou se trouvaient trop insignifiants pour participer en public.

« Vraiment ? » S’étonna le jeune homme en souriant, son visage se montrant plus incisif. Il comprenait que ça puisse être gênant, au final, de chanter devant quelqu’un. Il y a la peur d’être juger. Et c’est une peur naturel que d’avoir peur de l’avis de l’autre, une peur transmise génétiquement et par l’attitude de nos propres parents à vouloir qu’on se tienne correctement. Même si cela dépendait sans doute aussi du problème caractère de chaque être humain.

Mentalement, Lun nota les informations que la jeune femme lui donna sur ses prestations musicales. Il sourit lorsqu’elle lui demanda à quel jeu, ils allaient jouer. Le garçon hocha de la tête, pour signifier qu’il allait le lui dire avant de se retourner, cherchant un endroit où s’asseoir.

Il vit un tabouret et s’y installa, posant un de ses pieds sur la barre métallique installée à cet effet.

« Un cap ou pas cap, tu connais ? » Questionna le garçon, en redressant un sourcil. « Je te donne une action à faire avec un temps donné, si tu y arrives, c’est à toi de le faire. Celui qui n’arrive pas à faire l’action dit : Pas Cap. L’autre la fait à sa place pour lui prouver que lui, il en est cap. Et il gagne. »

Lun n’a aucune idée de ce que la personne gagne, puisqu’il n’a pas vraiment réfléchit en disant sa phrase, mais il aura bien le trouver d’y penser. A moins que la jeune fille lui pose la question ou qu’elle lui propose un gain qu’ils pourraient mettre en jeu.

Lun sourit, regardant la demoiselle pour voir si elle était d’accord pour participer.

« Je commence. » Déclara-t-il.

« Cap d’ouvrir la fenêtre de la pièce et de chanter une chanson assez fort pour qu’on t’entende de l’extérieur ? » Questionna le jeune homme blond en riant tendrement.

   
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MessageSujet: Re: Old-time music   Old-time music EmptyMar 3 Sep 2013 - 14:51

 
Mon jeu te plaira, ma voix te stupéfira.


         
                 


Etonné, oui , le jeune homme était étonnée lorsqu'il su que j'avais été gênée de chanter haut et fort devant lui ou alors que certaines personnes pensent que ce n'est que pour montrer ma voix que je chante fort. Cela parait si étonnant que ça?...

Il m'arrive de juger les gens comme tout le monde, mais lorsque c'est une talent, je ne suis pas de ce genre, je suis plutôt du genre à admirer les gens, car tout le monde à un talent quelque part, une passion, et ceux qui n'en n'ont pas encore, c'est que c'est enfouis, caché au plus profond d'eux, et qui va ressortir au bout d'une moment. Il y a juste dans certains cas que je juge pour des choses qui sont assez hypocrite et même des sortes de gamineries vous me direz.. Et bien c'est au niveau du chant... Il ne faut pas confondre, essayer de faire partager son talent et sa passion, avec, le fait de tout faire pour que les gens le remarque et vous complimente là dessus. Je sais que j'en ai , sans vantardise, sinon je ne chanterais pas autant et je ne ferais pas autant de musique au contraire, mais même si je chante n'importe quand , n'importe où, je ne le fais généralement pas si quelqu'un est à côté de moi, ou alors c'est juste fredonner doucement. Je ne veux pas gêner les gens qui sont autour de moi. Cependant certaines personnes, elles, s'en fichent complètement et chantent n'importe quand, n'importe où et avec n'importe qui. Je ne parle des mandiants, je vous rassure, mais bien des gens qui savent qu'elles ont du talent et qui veulent que les gens le voient. Et bien ça.. Moi je supporte pas... Tout simplement, parce que, je suis assez jalouse, de ne pas avoir le courage de faire pareille qu'elle... J'en ai du courage.. ah ça oui, je n'hésiterais pas à frapper quelqu'un qui frappe un innocent, ou à défendre n'importe qui dont je jugerais qu'il doit être défendu. J'ai du courage pour pleins de chose, mais pour ça.. pas trop...

Donc je suis assez désabusé de voir que des gens abusent de ce talent. Ce qui gâche le tout.
J'ai donc demandé à Lun, quel jeu pouvait-il bien me proposer, et bien je m'attendais à tout sauf à ça. Il me fit signe d'attendre, en cherchant de quoi s'assoir. Moi étant sur le confortable tabouret du piano, je me mis en position indienne, c'est à dire les jambes croisées et j'attendais avec impatience qu'il s'assoit à son tour. Après toute cette démarches de confortabilité, il me dit le nom de son jeu. Un cap ou pas cap. Je fis les grands yeux, étonnée de ce choix de jeu, qui me parait après réfléxion judicieux. Je me souviens de ce jeu lorsque j'étais assez enfant mais qui parait maintenant plus intéressant, car ça promet d'être ironique selon les choix d'actions. Alors je me pris au jeu.

Il me sourit, après m'avoir rafraichit la mémoire sur ce jeu, afin de savoir si j'étais d'accord, mon sourire à moi aussi, lui donna le jeu vert. Et il commença.
Et cette action, me rapporta tout de suite sur notre sujet précédent, comme quoi je n'avais pas chanté fort lors de ma prestation au piano. Il fallait que j'ouvre la fenêtre et que je chante haut et fort une chanson pour que ceux de dehors l'entende.. Sur le coup, je sentis mes joues devenir pourpre et une chaleur pris mon corps. Je me mis à sourire timidement et souffler... Il m'avait bien eu. Alors je me lève, prends une grande respiration et me dirige vers l'une des grandes fenêtres de la salle. Je l'ouvre.
Au début , je ne voulais pas regarder si il y avait des gens. Je me suis dit que ce serait plus simple de ne pas voir si oui ou non des gens allaient me regarder et m'écouter. Mais la tentation était trop forte, et lorsque je suis devant la fenêtre et que je l'ouvre, mes yeux se dirigèrent directement vers le bas. Il y avait pas mal d'élèves qui discutaient en groupe, ou qui étaient seuls... Alors je me recule et me retourne vers Lun, en disant:

" Hann , il y a beaucouuuup de monde en bas...". Je me re-retourne vers la fenêtre et prends cette fois, deux grandes respirations, et réfléchis à une idée de chanson. Et je décide de prendre une partie de Misery Business de Paramore. Alors je retourne vers la fenêtre, ferme les yeux et comment à chanter ses paroles.

"Whoa, I never meant to brag
But I got him where I want him now.
Whoa, it was never my intention to brag
To steal it all away from you now.
But God does it feel so good,
Cause I got him where I want him right now.
And if you could then you know you would.
Cause god it just feels so...
It just feels so good.

I watched his wildest dreams come true
Not one of them involving you
Just watch my wildest dreams come true
Not one of them involving...

Whoa, I never meant to brag
But I got him where I want him now.

Whoa, I never meant to brag
But I got him where I want him now.
Whoa, it was never my intention to brag
To steal it all away from you now.
But God does it feel so good,
Cause I got him where I want him now.
And if you could then you know you would.
It's gonna just feel so...
It just feels so good."

C'était à partir de une minute trente dans la chanson, car quand je chante ce passage, je me sens plus et je ne pense qu'à ma voix, ça m'a beaucoup aidé. Car en plus ce moment, fait montrer une puissance folle dans ma voix, alors je me suis laissé aller et j'ai chanté aussi fort que si j'étais toute seule dans ma douche. Et Lorsque ce fut, fini, je suis restée là comme une cruche à la fenêtre et les gens me regardaient. Puis un court instant après, ils se sont mis à m'applaudir en choeur. Alors je leurs fit un petit signe de la main pour les remercier et ferme la porte..

Je me retourne vers Lun et m'approche, encore un peu pourpre des joues, et je dis:

" Fait! Et j'espère que cela t'as plu, parce que je ne fais pas ça souvent, je te l'assure..."
Je me repose sur le tabouret du piano et réfléchis.
" Alors c'est à moi.... Ah.. J'ai trouvé." J’effleure les doigts sensuellement sur le piano et je regarde Lun avec un sourire. Je ne fais pas ça pour le draguer je vous rassure, mais je joue très très souvent à ce jeu et de mes charmes.
" Cap de jouer pendant une minute du piano. Ce que tu veux, mais tu essaye de faire un truc, jolie et qui tienne la route, même si c'est répétitif , mais que ça fasse bien quand même tu vois?"
Toujours toute souriante, je me lève et lui laisse la place.
" Sauf si tu n'es .. pas cap!"

   
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MessageSujet: Re: Old-time music   Old-time music EmptyDim 15 Sep 2013 - 18:46


Définitivement, elle chantait bien. Je dois avouer, que je suis assez jaloux de ces filles qui savent chanter. Qui peuvent se permettre de charmer par la voix. Qui ont, en plus de la grâce, de la finesse et de la douceur, une voix de tendresse et d’ange. Je n’ai rien de tout cela. J’admire ces hommes qui savent tellement utiliser le grain de leurs voix, atteindre des graves ou des aigus, toucher les autres par la beauté de leur organe vocal. Moi, je suis un bon orateur. Je peux vous raconter une histoire, inventer une chanson et vous parler pendant des heures du chemin des papillons de l’histoire d’untel écrivain. Toutefois, je ne suis pas un enchanteur et si je devais être une histoire, je serais un sorcier à la voix qui fait fuir. Aucune bonne note, aucun charme. A croire que les fées n’ont pas daigné prendre du temps au-dessus de mon berceau. Remarquez, ça ne fait rien. Je serais sans doute jamais un grand chanteur, une rockstar, mais qu’est-ce que je marre à mal chanter dans les bars. Je serais toujours un bon pote de comptoir et un bon alcoolique. Le genre de type qui fait sourire les flics et qui rappelle que les alcooliques ne sont pas tous des hommes racoleurs et hommes des cavernes. Même si l’abus de l’alcool … est nocif pour la santé et pour la morale.

Les yeux fermés, après une hésitation, elle se chante à tue-tête, juste et elle transmet sa passion au monde extérieur. Je me demande ce qu’elle a du ressentir quand je lui ai posé le jeu. A-t-elle pensé à fuir, a-t-elle pensé à partir ? En se disant que non, définitivement, elle n’avait pas envie de jouer avec ce fou sorti de nulle part. Elle est courageuse. Le courage, c’est avoir peur mais faire quand même. J’ai toujours trouvé que le courage ne se mesure pas. Le courage, c’est affronter une peur. Petite ou grande, ça n’a pas la moindre importance. C’est affronté ses craintes, sa timidité, le regard des autres et tous ses sentiments négatifs qui nous empêcher d’aller de l’avant. Et elle l’a fait.

Je me tais, et je l’écoute. Elle a un joli grain de voix. Je pense que les jeunes étudiants dehors doivent faire de même. Ils doivent la regarder, les yeux un peu amusés au départ, un peu admirateurs aussi. Je vais en direction des fenêtres pour les regarder avec curiosité. Certains ont levé les yeux de leurs devoirs, de leurs repas ou ont cessé de discuter. Ils s’interrogent entre eux, s’avancer pour mieux écouter. C’est un spectacle gratuit, peu courant, mais qui ne les surprend pas plus que ça. Les clubs de l’académie ont souvent des comportement un peu étrange.

Vraiment, je l’admire cette jeune fille. Je ne sais pas si j’aurais eu le courage, dans son cas, de faire pareil. Chanter en public, ne me dérange sans doute pas, quand je suis avec mes potes : mais c’est différent avec une personne qu’on ne connaît pas tellement.
Et puis, elle ne se démonte pas. Elle continue, jusqu’à s’arrêter pour me fixer. Les joues un peu rouges, d’avoir chanter trop fort, de timidité, de gêne ou d’autres sentiments ? Dehors des applaudissements se font entendre qui me font rire. Sans la moindre moquerie, mais c’est toujours agréable de voir que les étudiants de l’académie sont réceptifs à l’art.

Je tape dans mes mains, deux ou trois fois, avant de sourire avec chaleur. « Impressionné, » Dis-je, « je suis impressionné. »

Je lui confirme que c’était effectivement plaisant. Seulement, le jeu veut que ce soit chacun de notre tour. Et alors, qu’elle semble chercher ce qu’elle pourrait me demander d’accomplir, je reste à la fixer amusée, bravement, presque moqueusement. Je suis joueur. Je suis particulièrement joueur. Par jeu, je pourrais presque tout essayer, tout faire, tout tenter. Rien ne m’amuse plus que le défi, l’envie de battre, de me battre moi-même. Je ne suis pas spécialement bon pour la compétition. Vaincre les autres ne m’amuse pas : j’aime me battre. Prouver que je suis capable de me surpasser, d’aller au-delà de toutes mes peurs, au-delà de toutes mes craintes. Et je l’écoute, avant de la fixer goguenard.

« Haha, ma pauvre ! »


Lun ne peut s’empêcher d’en rire. Combien d’heures a-t-il passé à regarder Maeki jouer du piano, pendant que lui-même se reposait à coté. Il lui semblait alors facile de passer ses doigts sur les touches blanches et noires, mais dès qu’il essayait c’était une catastrophe. Avec Maeki et des amis à lui, ils ont tenté de lui apprendre, et Lun était fier de savoir jouer : joyeux anniversaire, frère Jacques, et d’autres broutilles d’enfant. Il était heureux d’apprendre et d’inventer des mélodies. Mais depuis deux ans, il n’a plus vraiment toucher à un piano et quand il essaye … C’est souvent une catastrophe.

Il va le faire. Mais il sait aussi, que ça risque d’être une catastrophe.

Lun s’installe sur le tabouret, ses pieds se posant sur les pétales avant de se retirer. Il ne sait pas bien s’en servir, autant ne pas les utiliser. Ses doigts se posent, hésitant. Soudainement les garçon les retire, sort son portable et appuie sur le compteur.
Il repositionne ensuite ses doigts.

Lentement, le garçon entame la seule mélodie qu’il connaît vraiment par cœur, et une ode triste et simple, une ritournelle répétitive, à deux mains, mais dont la main gauche ne sert qu’à amplifier quelques notes de à la droite. Le genre de morceau que les débutants doivent apprendre, que Lun a inventer … Il y a des paroles à cette musique. Mais, on ne lui a pas demandé de chanter, alors il ne chante pas.

A quelques reprises, il écorche un accord ou deux, il se reprend. Il se concentre.

Au bout des trente premières secondes, le rythme se fait plus rapide, plus assuré. Les fautes moins importantes. Le garçon oublie un peu qu’il est regardé, oublie un peu son masque pour se concentrer sur le son de la musique qu’il entame, dodelinant de la tête de gauche à droite, soupirant d’aise.

Lorsqu’une minute passe, c’est son portable qui sonne qui le fait s’arrêter.

Comme-ci rien ne venait de se passer, ni tremblement dans les mains, ni tristesse dans le fond de ses yeux, l’étudiant frappe dans ses mains. Et dans un claquement de langue provoquant, il déclare :

« J’espère que ça t’a plu, car je ne fais pas ça souvent. Heureusement pour nos oreilles, cela dit … »


Remarqua-t-il en riant. « Je ne suis ni chanteur, ni musicien, ma belle. »

Se redressant du tabouret, Lun regarda autour de lui, une idée pour lancer un nouveau jeu.

« Cap de venir ici à minuit, ce soir ? Pour continuer ce jeu ? »

Car l’air de rien, le temps passant, il devait reprendre ses activités de la journée, …


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MessageSujet: Re: Old-time music   Old-time music EmptyMar 17 Sep 2013 - 0:32

 
Mon jeu te plaira, ma voix te stupéfira.


         
                 



Après ma prestation débordante de l'extérieur, Je demandais donc à Lun si il était capable de jouer une mélodie sur le piano pendant près de 1 minutes. Ce dernier sans broncher, se lève et s'assoie sur le tabouret. Il pose ses doigts sur les touches d'ivoires pour commencer la mélodie. Il n'a pas l'air si étranger au touché de ce piano. Il a déjà du en faire auparavant. Malgrè les quelques notes fausses et des accords qui ont du mal à se faire, je trouvais sa mélodie très agréable à écouter. Je le regardais souriante, regardant ses mains et comment ses doigts bougeais sur ses touches. Il y a du travail mais c'est très bien déjà.

Puis la musique se fini, je ne comprenais pas pourquoi il disait "ma pauvre". C'était loin d'être une torture. Il avait mis son téléphone en tant que chronomètre afin de ne pas déplacer les 1 minute. Comme il me dit, il espérait que ça me plaise et me dit que c'était rare qu'il fasse ça heureusement pour nos oreilles. Je voulu lui dire que ce ne fut pas une horrible expérience pour moi, mais je n'eus pas envie de le coupé. Il me dit qu'il n'était ni chanteur, ni musicien, finissant sa phrase par un "ma belle". Après ces paroles je penche, la tête et lui souris.

Il se relève du tabouret et regarde autour de lui, pour ensuite me dire: " Cap de venir ici à minuit, ce soir ? Pour continuer ce jeu ?" Je réfléchis quelques secondes, toujours le sourire aux lèvres et dit " Cap!". Sur ce dernier mot , je prends mon sac et le reste de mes affaires et me dirige vers la porte. Au moment d'ouvrir la porte, je me retourne et lui dis : " A tout à l'heure!"

_______________________________

Minuit, n'est-ce pas l'heure du crime? Ou aussi l'heure à laquelle tout compte de fée de fini, telle que Cendrillon qui se retrouve en guenille et sa calèche en Citrouille. Il est vrai que l'on se demande toujours pourquoi .. Minuit? Et, bien moi je pense que c'est aussi parce que ça fait con de dire rendez vous à 23h.. ou même à 23h45! C'est vraiment pour pas dire Minuit! Tiens en parlant d'heure.

Plusieurs heures sont passés et je regarde mon téléphone : 23h42. Il est temps de me préparer pour cette petite sortie nocturne. Je sors des dortoirs et m'allume une cigarette le temps d'atteindre le Hall pour me diriger vers la salle du clubs de musique où j'ai rencontré Lun plus tôt dans la journée.

La flamme incandescente de mon briquet, fait rougir le bout de ma cigarette. Dans une fine bouffée de cette cigarette, je regarde le ciel encore devant la porte du dortoirs. Personne à l'horizon, dans mon sac se cache plusieurs bricoles. Je commence à marcher vers le hall, toujours personne, même pas quelqu'un qui fait le guet, tant mieux vous me direz, je dois être à la bonne heure. Arriver devant le hall, je fini ma cigarette, l'écrase et la jète. Je repose mon sac sur mon épaule et essaye d'ouvrir la porte du Hall. Merde.. fermée, j'aurais du m'en douter. J'avais même carrément oublié, on m'avait prévenu de cela, mais on m'avais aussi dit qu'il y avait une porte qui elle n'était jamais fermée pour je ne sais quelle raison. J'ai donc pu rentrer par cette porte non loin du Hall.

Je monte en salle du club de musique, la porte n'est pas verrouillée. Je rentre et constate qu'il n'y a personne. Lun n'était pas encore arrivé. Alors je pose mon sac et fait le tour de la salle. Je prends le temps de regarder par dehors pas un chat. Heureusement que les fenêtres sont faite pour une salle de musique, en effet, on entend pas de musique à l'extérieur, en tout cas pratiquement pas. Je touche le piano et regarde le violoncelle. Un doux sourire s'affiche sur mes lèvres. Je vais chercher dans mon sac quelque chose à boire, j'avais pris pas mal de chose, ne sachant pas ce que Lun boit et d'ailleurs si il boit.

Pour moi, c'est une bouteille de vin rouge. Je l'ouvre avec le tir-bouchon. Je bois une gorgée, faute de verre et je me pose à côté du violoncelle. Je prends ce dernier et passe à la musique. Vérifiant d'abord si il n'y a pas de désaccord, et dès que tout vas bien, je commence à jouer une mélodie simple et à fleur de peau. Puis j’enchaîne sur une chanson d'apocalyptica, une reprise de métallica, que tout le monde connait, Nothing else matter. Que je chante bien entendu. Je chante la musique en entière d'ailleurs, quasiment dans mon propre monde. A la fin de cette chanson, je ferme les yeux et sourit. Je parais folle, mais la musique est ma folie, ma passion, ne l'oubliez pas.

   
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MessageSujet: Re: Old-time music   Old-time music EmptyJeu 19 Sep 2013 - 1:05

Effectivement, minuit c’est l’heure du crime et donc des criminels. C’est l’heure à laquelle on peut toujours parvenir à atteindre son objectif. Minuit, selon la tradition tzigane correspond à un interstice. Lun avait une amie autrefois qui vivait à Londres et qui était bohémienne. Le jeune journaliste se souvenait des histoires que lui racontait la jeune demoiselle. A l’origine de tout, il n’existait qu’un monde où toutes les créatures pouvaient vivre en harmonie. Toutefois, la légende raconte qu’après de multiple batailles, de nombreuses guerres et beaucoup de difficultés : les dieux séparèrent les créatures différentes dimensions. Toutefois, pour naviguer de l’une à l’autre, ils fabriquèrent des portails. Ces derniers se trouvaient au sein de chaque entre-deux, de chaque interstice. Ainsi les ombres, l’heure de midi, les fenêtres, les portes, chaque lieu entre deux permettaient d’accéder à un monde ou à un autre. Toutefois, l’interstice le plus puissant fut l’heure de minuit où toutes les interstices étaient réunis entre eux.
Au fil du temps, les brèches hermétiques des interstices se fissurèrent. Les interstices qui ne pouvaient plus être réparé par les Dieux Endormis commencèrent à laisser échapper des créatures : les invisibles. Ces derniers s’accrochaient aux hommes demeurant trop longtemps dans un portail, commençant à lui dévorer et noircir l’âme et le cœur. Et au fur et à mesure, elles devenaient un parasite habitant un hôte humain désormais mort.

Cette histoire terrifiait Lun quand il était enfant. Il continuait à être un peu effrayé, bien que sa raison lui disait que tout cela n’existait pas.

Lun n’est pas dans la salle de musique, il est dans la salle juste à coté. Ses mains battent un jeu de cartes tziganes alors qu’il fixe des yeux l’horloge. Viendra-t-elle ou ne viendra-t-elle pas ? Il a eu le temps, entre la pause de tantôt et maintenant d’aller étudier le dossier de la jeune fille. Jeune fille de dix-neuf ans, d’origine japonais et guadeloupéenne, elle semblait ouverte d’esprit. En tout logique, elle parlait japonais et anglais, mais également le Français, puisqu’elle avait vécu dans les deux pays. Passionnée de musique, elle était considérée comme une artiste.

Le jeune homme n’avait pas eu le temps d’étudier son casier judiciaire, mais un coup de téléphone lui avait suffit pour apprendre que la jeune fille était serveuse dans un bar où les jeunes filles ne portaient pas une robe de bonne sœur.

C’était tout ce qu’il avait pu obtenir pour l’instant. Le journaliste soupira, c’était assez peu pour écrire un article. Il avait besoin de pousser sa recherche dans le domaine musical. Après tout, une aussi jolie voix ne pouvait qu’avoir des secrets. Et son but n’était pas de tous les découvrir, juste de découvrir LE secret. La faiblesse, celle qui rend les autres tellement humain, car fragile. La fragilité, c’est la preuve même que l’homme existe et c’est ce qui le rend sincère. C’est ce qui permet au émission sur l’humanitaire, les faiblesses humaines, les séries sentimentales, les drames, les dessins animés de fonctionner.

Il tira la première carte. Désir. Ce n’était pas surprenant. Les jeunes gens sont pleins de désir qui finisse par être destructeur. Lui-même en était totalement imprégné. Il tourne la seconde carte, la gaieté, très bonne carte. La jeune femme permet d’avoir une joie de vivre qui permet de gérer ses problèmes. Enfin, la troisième le prêtre … Ah. Un secret. Cette jeune fille aurait donc un secret qui pèse sur sa conscience et dont elle voudrait se confier ?

Foutaises. Les cartes sont des foutaises.

Les mains de Lun se joignent devant lui, son visage se posant entre ses doigts. Toutefois, …  Même si c’était de pur mensonge. Tous les mensonges ont leurs vérités. Et cette vérité, c’était bien celle qui souhaitait découvrir.

Soupirant d’aise, Lun se redressa et quitta la salle où il se trouvait enfin de se rendre dans le couloir pour rejoindre la salle de musique. EmyYu était là. Dans un sens, Lun était assez surprit, étonné dans le fond de la voir là. Toutes les jeunes filles n’ont-elles pas une voix dans leurs têtes qui leurs dits de pas accepter un rendez-vous, seule, dans un lieu isolé avec un jeune homme.

Non. Ce n’était pas très prudent. Pas que Lun Marv soit dangereux. Loin de là. Seulement, un autre à sa place aurait sans doute profiter de la situation.

« Et bien … J’espère que tu en as profité pour manger ? Car la soirée va être longue ! »


Lun ne l’a pas entendu chanter. Toutefois, cela ne l’aurait pas étonné plus que cela. Après tout, quand on a une passion, il n’est pas évident de s’empêcher de la pratiquer. Encore moins dans ce genre d’endroit. Il s’assoit sur l’estrade, pose les trois cartes : le désir, le prêtre et la gaîté devant lui. Il retire également son sac à dos, pour sortir une bouteille de vin de l’intérieur et un verre, se servant.

« Tu bois ? » Questionne-t-il curieux.

« Et bien, … Tu as tenu ta parole. A ton tour, ma petite chérie. Qu’as-tu à me proposer ? »
Questionna l’anglais, un demi-sourire moqueur aux lèvres. « J’espère que tu ne comptes pas me faire essayer tous les instruments de musique que tu connais. Car, tes oreilles pourraient en souffrir. »

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