Aredhel Kinae
Age : 29 Adresse : Premier étage, chambre 105 49 Multicompte(s) : ~~
KMO :
| Sujet: Aredhel Kinae Lun 1 Juil 2013 - 0:14 | |
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Tasha Godspell (Witch Hunter) | • Sexe: ♂ • Âge & Date de naissance : 18 ans, né un six janvier • Origine(s) : Japonais d'origine. Et si son prénom n'a aucune consonance nippone, c'est parce qu'il s'agit d'une fantaisie de sa mère, exigeant pour son fils quelque chose de peu commun. • Orientation sexuelle : Homosexuel
| • Langue(s) : Langue maternelle: Le Japonais. Il parle aussi Anglais couramment ainsi que Chinois • Etudes : Première année en études scientifiques • Spécialité : Mathématiques • Groupe : Populaire • Club(s) : [ facultatif ]
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>>> Aspect physique . • Physionomie : Aredhel, c’est un jeune homme âgé de dix-huit ans. Sans être trop petit, il n’est pas non plus excessivement grand, mesurant dans les un mètre soixante-dix… Ce que l’on peut dire, c’est qu’il ne passe pas inaperçu, cela de part certaines choses… Premièrement, Aredhel possède une couleur bien particulière pour ce qui est de ses cheveux. Et il en est fier, puisque tout ce qui est particulier attire, un tant soit peu, l’attention… Blancs. Identiques à la couleur de l’hermine par les jours ensoleillés. On y remarque toutefois, lorsque le temps est moins lumineux, quelques teintes mauves très légères. Sa véritable couleur ? Sûrement pas… D’ordinaire, ses cheveux sont couleur de jais. Ces derniers sont coupés en raison d’une fois tous les deux mois, les longues mèches le gênant plus qu’autre chose… Il possède par ailleurs une longue frange, laquelle retombe sur son front et masque ses sourcils. Ses yeux sont sans aucun doute la seconde chose le plaçant au-dessus de la banalité. Il a un regard violacé, cela grâce à ses lentilles… C’est tellement plus amusant d’être hors du commun, dit-il…
Que dire du reste de son visage ? Eh bien il a un teint assez pâle, se mariant parfaitement avec la couleur de ses cheveux ; un nez plutôt fin ainsi qu’une bouche et deux oreilles tout ce qu’il y a de plus normal.
Il s’agit d’un garçon assez fin, sans pour autant être le semblable du squelette. Pour lui, prendre un kilo serait inimaginable, quelque chose d’honteux. Pas étonnant alors qu’il prenne autant soin de son corps… Vous l’aurez donc compris, il possède une silhouette fine et élancée. Et si l’on rentre dans les détails, il est aisé de remarquer qu’en réalité, notre jeune homme prend un soin méticuleux de tout son corps. Sans cesse bien habillé, bien apprêté, les ongles faits (il s’agit de l’une de ses occupations à ses heures perdues), il accorde une très grande place à son apparence. Il s’agit pour lui de quelque chose de primordial, et c’est sans doute la raison pour laquelle il passe tant de temps dans les magasins, à acheter tout ce qui est susceptible de bien lui aller… Il affectionne aussi tout particulièrement se poser devant le miroir, et s’admirer. …Un brin narcissique… ?
• Vêtements : Les vêtements ? Il s’agit pour le jeune homme de quelque chose pourvue d’une extrême importance. Pour sûr, il ne se contente pas seulement d’une simple chemise accompagnée d’un pantalon. Il ne supporterait pas même de dormir dans "une tenue si peu raffinée", pour reprendre ses mots. N’étant absolument pas en manque d’argent, puisque ce serait même plutôt l’inverse, la plus grande partie de son budget passe dans des fringues en tout genre. Sa garde-robe ? Elle serait peut-être même comparable à un magasin entier… Il est sans arrêt aux pointes de la mode afin d’impressionner son petit monde.
Il aime le blanc, sa couleur favorite. Et comme cette dernière se marie à la perfection avec le noir, il apprécie particulièrement s’apprêter avec ces deux couleurs. Il aime faire des superpositions ; mettre une chemise à manches courtes ainsi que quelque chose à manches plus longues au-dessous. Avec cela une cravate parfois, ainsi qu’un pantalon noir sans signe particulier, si ce n’est le fait qu’il appartienne sûrement à une grande marque… Et n’oublions pas les chaussures, qui lui auront aussi coûtées une fortune… Il aime aussi les bérets, et il n’est pas rare qu’il n’en porte. Faire l’inventaire de toutes ses tenues serait sans doute impossible… elles sont bien trop nombreuses pour cela…
>>> Aspect psychologique . • Psychologie : La première chose qui vient à l’esprit de quelqu’un qui le connait, le premier adjectif, c’est sans doute "sympathique ". En effet, Aredhel est plutôt gentil. Sans pour autant être un saint, il répond favorablement aux requêtes de ses amis, et est heureux de pouvoir leur rendre service de temps à autre. Souriant et rieur, on s’attache facilement à lui. C’est aussi quelqu’un qui apprécie énormément le fait d’avoir son petit monde. Il est assez populaire, personne ne peut le nier. Notre jeune homme aime impressionner les foules. Et pour cela, tous les moyens sont bons ! Etaler devant n’importe qui sa richesse ou bien ses talents… c’est l’une des choses qu’il préfère ! Aredhel peut attirer la convoitise de certains. Il est assez intelligent, a toujours figuré parmi les meilleurs de sa classe ; et est capable de parler deux langues couramment en plus du Japonais. Qui plus est, c’est aussi quelqu’un doué d’un certain talent humoristique. Les autres le trouvent amusant, puisqu’il a toujours le mot pour rire. Le garçon parfait n’est-ce pas ? Bien sûr que non… Notre jeune homme fait partie du commun des mortels, et possède, par conséquent, son lot de vices.
Premièrement, il s’agit d’un véritable narcisse ! Lorsqu’il est seul, son activité favorite consiste à s’admirer, devant un miroir. Et cela peut durer un certain temps sans qu’il ne s’en lasse. Avec les autres, il peut parfois se montrer légèrement vantard. Et dans ces moments-là, je peux vous assurer qu’il n’est pas de tout repos… Persuadé que le monde ne vit que par et pour lui, il prend un malin plaisir à raconter à tout-va je ne sais quelles histoires, dans lesquelles il a sans arrêt le grand rôle… Il s’agit d’un garçon assez… eh bien…disons que la notion de "Carpe Diem" est sans aucun doute sa philosophie. Aredhel est plutôt du genre à profiter de la vie. Il fait ce qu’il veut, quand il veut ; et est persuadé que rien ne lui est impossible… Lorsqu’il désire quelque chose, il est parfaitement impensable pour lui de ne pas l’avoir dans les temps requis… Mais ne vous avisez pas de lui faire part de votre ressentit face à ces quelques bizarreries. De toute manière, ces paroles-là, les plus difficiles à entendre, lui tombent le plus souvent comme dans l’oreille d’un sourd…
• Particularités : Comme vous le savez déjà, Aredhel passe énormément de temps devant son miroir, que ce soit pour s’admirer, essayer de nouvelles fringues ou je ne sais quoi encore… Il ne se passe en effet pas un jour sans qu’il ne s’y regarde. Son reflet, c’est sans aucun doute la chose la plus passionnante qu’il ait vu jusque-là… il répète cela à tout-va. Lorsqu’il s’ennuie, il aime aussi se faire les ongles, activité d’ordinaire qualifiée comme féminine. Cependant, il se fiche pas mal de ce que l’on peut penser à ce sujet, quand bien il a toujours caché une telle chose. Ensuite ? Eh bien… notre jeune homme passe aussi le plus clair de son temps, lorsqu’il n’est pas en admiration devant son miroir, dans des magasins en tout genre. Et il est capable d’y rester durant de longues heures, juste pour être parfaitement sûr de ces choix. La mode, chez Aredhel, c’est une véritable passion.
>>> Biographie . • Histoire : Sur plusieurs générations, cela par quelques histoires d’héritage et autre, la famille Kinae avait toujours eu de l’argent. De quoi subvenir à ses besoins, mais pas seulement. Ils étaient, en effet, riches ; très riches. Et Ganju n’avait fait exception à la règle. Elevé dans le luxe, cet homme était pourvu de très bonnes manières, ce qui ne laissait pas indifférent le cœur des femmes. Le mariage est l’une des étapes importante de la vie. Elle l’était aussi chez les Kinae. Ganju devait donc se marier. De part son argent, ses bonnes manières ainsi que son physique pour le moins avantageux, il avait à ses pieds toute une coure ; le choix ne maquait guère. Ainsi donc, il demanda la main de la plus belle, de la plus plaisante des demoiselles ; Akane. Il s’agissait d’une femme magnifique… et les noces ne tardèrent pas à se faire…
Un peu plus tard, Ganju remarqua qu’Akane se trouvait être la femme parfaite. Sauf peut-être sur un petit détail ; son excentricité. Elle aimait faire dans l’original… Mais cela n’empêcha pas Ganju de l’aimer. De l’aimer au point de lui faire un enfant. Au plus grand bonheur du couple. Toutefois, un problème persistait… Oh, trois fois rien… il s’agissait simplement du prénom que porterait le nouveau-né. Après avoir eu la certitude qu’il s’agissait-là d’un garçon, leurs idées se confrontèrent. "Mahiru". Un prénom simple, mais joli. Tel était le choix de Ganju, en parfaite opposition avec celui de sa femme… Cette dernière désirait quelque-chose de plus recherché, de plus unique, de bien plus original. Après plusieurs mois de recherche, elle en vint à la conclusion suivante ; elle nommerait son enfant Aredhel. Simplement parce qu’il s’agissait d’un prénom unique, et magnifique. C’était cela, le prénom parfait. Un prénom parfait pour un enfant qui le serait sans doute tout autant. Ganju n’eut aucunement son mot à dire, et se retrouva forcé d’accepter cette étrangeté, non sans avoir été quelque peu réticent au départ…
Ce fut par une matinée ensoleillée et au ciel bleu, un six janvier, qu’Aredhel vit le jour. Aredhel Kinae se devait d’avoir une éducation exemplaire, son père le destinant aux hautes sphères de la société. Ce fut la raison pour laquelle, dès son plus jeune âge, il eut un enseignement rigoureux, puisque Ganju exigeait qu’il sache parler couramment l’Anglais, ainsi que le Mandarin. Là encore, Akane n’était pas du même avis. Elle voulait que son fils soit heureux, tout simplement. Mais cette fois-ci, ce fut l’avis de Ganju qui prima, et Aredhel n’eut d’autre choix que de s‘y soumettre. Il grandit alors dans une ambiance de travail, n’ayant que très peu de temps libre. Son père, il ne le voyait pas souvent ; à cause du travail, ce dernier était rarement à la maison et passait le plus clair de son temps en voyage d’affaire… Aredhel se trouvait être un excellent élève, il faisait ainsi la fierté de son paternel. Cet enfant promettait d’avoir un grand avenir. Ainsi, son père le fit redoubler d’effort, exigeant toujours plus de lui ; afin qu’il devienne encore meilleur. Mais c’était trop, trop pour un enfant de seulement huit ans. Il y eut ainsi beaucoup de disputes, entre Ganju et Akane. Leur point de vue différait trop, et c’était Aredhel qui en souffrait le plus. Balloté entre ses deux parents, il lui était difficile de savoir que penser. Il fallait pourtant trouver un juste milieu. Pour Ganju, il ne fut pas aisé d’admettre que son programme comportait quelques défauts. Il lui fallut du temps pour accepter le fait qu’il serait bon pour son fils d’en changer. Peu à peu, ce fut Akane qui reprit son éducation en main. Aredhel travaillait encore bien entendu, seulement moins intensément… Il avait ainsi bien plus de temps libre. Cinq ans passèrent ainsi, sans que rien ne change. Notre jeune homme vivait en compagnie de ses parents, surtout de sa mère, son père étant encore très pris par les voyages d’affaire. Il étudiait à présent dans l’une des meilleures écoles des alentours ; dans laquelle il se démarquait grâce à ses notes excellentes. Vantard, fier, aimant par-dessus tout montrer aux autres tout ce qu’il possédait, Aredhel semblait avoir une vie parfaite. Ce qui était peut être le cas. Sans négliger ses études, il sortait quand bon lui semblait. Akane, oubliant malencontreusement de faire part de ce détail à son mari, et consciente du besoin de liberté de son fils, le laissait vagabonder seul. Le temps passa ainsi. Deux mois plus précisément. Deux mois durant lesquels rien n’avait changé pour notre jeune homme ; pas encore. Ce fut lors d’une soirée d’automne qu’un détail changea, ou du moins, que quelque chose de nouveau vit le jour. Ce quelque chose, l’on pourrait aisément le simplifier par un nom ; Aiichirô. Aiichirô était le nom d’un ami d’Aredhel.
Ils se rencontrèrent un soir, où le jeune homme rentrait des cours ; seul pour une fois. Aredhel, parapluie en main, pestait contre les gouttes qui tombaient, inlassablement. Il marchait donc dans la rue, évitant les flaques du mieux qu’il pouvait. Hors de question de se mouiller ! Mais apparemment, le sort ne fut pas du même avis. Aredhel était sur le point de tourner la rue ; de l’autre côté, un garçon en bicyclette s’apprêtait à en faire de même. Ainsi, ce qui devait arriver arriva. Collision. Le garçon à la bicyclette ne put freiner à temps. Et notre jeune homme se retrouva à terre, tomba sur une flaque. La suite, je vous laisse l’imaginer… Aredhel, furieux d’être trempé, ne tarda pas à exiger une quelconque réparation de la part de l’importun. Ce dernier n’habitant qu’à quelques pas du lieu d’accident, consentit alors, sans avoir réellement le choix, à accueillir Aredhel en son logis. Et le jeune homme repartit lorsque la pluie cessa. Non sans conserver les coordonnées de ce garçon. Il le trouvait sympathique. Son côté un peu niais était attendrissant, et il se prit vite d’affection pour lui.
Aredhel et Aiichirô devinrent amis, en très peu de temps. Ils semblaient se compléter. Le côté vantard et fier d’Aredhel, et le tempérament naïf d’Aiichirô. Ils parvenaient pourtant parfaitement à se comprendre, comme s’ils étaient faits pour se rencontrer. Plus le temps passait, plus ils devenaient inséparables. Aredhel préférait, et de loin, se trouver en compagnie d’Aiichirô qu’être avec ses autres amis. Ainsi, ils passaient sans arrêt leur temps ensemble, toujours ensemble, chez l’un ou chez l’autre. Durant les vacances, c’était durant des journées entières. Qu’importait si, comme son père le disait, Aiichirô n’était pas de la même catégorie sociale que lui. Ça n’avait aucune importance ! Et le fait que Ganju n’appréciait pas énormément son ami, ça lui passait par-dessus la tête. Aiichirô était son ami. Ainsi, cette joyeuse vie dura deux ans. Deux années durant lesquelles les deux jeunes hommes ne s’étaient que rapprochés. Peut-être même trop. Trop pour que cette relation soit seulement définie comme amicale. Il y avait autre chose, quelque chose qu’Akane n’avait fait que deviner. Aredhel et Aiichirô étaient bien plus que des amis. Il suffisait de leur prêter ne serait-ce qu’un peu d’attention lorsqu’ils étaient ensembles. Toujours ensembles, jamais séparés. Sans arrêt à la recherche du contact avec l’autre. Qui ne l’aurait pas compris ? Aredhel aimait Aiichirô, et ce dernier ressentait une vive attirance pour le premier. Mais ils ne comprirent une telle chose que peu à peu, chacun de leur côté, ne sachant exactement ce qu’amour signifiait, ignorant si cela s’avérait normal… Ils en eurent toutefois la confirmation, le jour où leurs lèvres se touchèrent pour la première fois. Le jour où ou leur remises en question et leurs hésitations s’évaporèrent, comme un nuage de fumée. Ils s’aimaient ; et durant trois mois, ils continuèrent à s’aimer ainsi ; librement. Ils gardaient toutefois une telle chose secrète au regard des autres. Il ne fallait pas qu’ils soient au courant ; ce serait sans doute susceptible de leur apporter des problèmes… Et c’était ce qui allait arriver…
Il faisait froid, en cette soirée d’hiver. Aiichirô était chez Aredhel, tous deux occupés à admirer les flocons blancs qui tombaient du ciel. Akane ne se trouvait pas à la maison, puisqu’elle avait été conviée à une soirée. Ganju, quant à lui, était en voyage d’affaire, son avion avait décollé depuis plus d’une heure. Rien n’était censé briser le calme et la sérénité environnante. Quelques instants après, Aredhel s’était retrouvé sur son ami, ce dernier étant allongé sur le divan. Ainsi, il l’embrassait dans le cou. Et ils restèrent comme cela un long moment durant. Enivrés par cette torpeur intime. Ils n’entendirent pas le cliquetis de la porte, cette dernière qui s’ouvrait, et les pas, qui se faisaient de plus en plus proches. Ganju arriva dans le salon du grand manoir. Son vol ayant été annulé, il avait pu rentrer. A la faible lueur du feu de cheminée, il les vit. Aredhel, son fils, le nez fourré dans le cou d’un autre garçon. Il resta silencieux ; un long moment, comme éberlué par cette scène. Ganju était un Kinae. Il était issu d’une famille très stricte, profondément ancrée dans les traditions. Que ce soit celles du mariage, du travail ou je ne sais quoi encore. Et ce qu’il avait sous les yeux en ce moment… C’était pour lui quelque chose d’indigne, d’honteux... Aredhel bougea, de façon à pouvoir embrasser les lèvres d’Aiichirô. Il aperçut alors son père, figé comme un piquet. Par la suite, tout se passa très vite. Ganju, furieux, éclata de colère. Il balança à son fils tout un nombre d’insultes, de reproches et de remarques en tout genre. Il s’approcha pas la suite d’Aiichirô, qui se tenait tête basse, comme terrifié (et il fait dire que lorsque Ganju se mettait en colère, rares étaient les personnes osant lui tenir tête). Toutefois, il n’eut pas le temps de lui faire quoi que ce soit. Aredhel se posa devant son ami. Cet élan protecteur, ô combien brave était-il, ne s’avéra d’aucune utilité, si ce n’était le rendre plus furieux encore. Aveuglé par la fureur, Ganju ignorait sûrement ce qu’il faisait. Il empoigna son fils par le bras, et en fit de même pour Aiichirô. En moins de trente secondes, ces deux derniers se retrouvaient au pas de la porte, porte qui se referma alors soudainement, les laissant à l’extérieur, avec la neige qui tombait. Aredhel, sonné par ce qui venait de se produire, ne disait rien. Son ami ne comptait bien sûr pas le laisser seul, il le prit par la main, dans l’intention de l’emmener chez lui. Là-bas, ils seraient plus à même de réfléchir. Il entraîna donc Aredhel à sa suite, déambulant dans les rues, malgré le froid glacial. Les larmes coulaient, sur les joues de son ami, sans qu’il ne puisse les arrêter. Aiichirô, qui venait de remarquer ce détail, stoppa la marche. Il lui passa la main dans les cheveux, avant que ce dernier ne fonde littéralement en larmes. Il fit ce qu’il put, afin de le consoler. Qu’importaient les paroles des autres ! Ces derniers n’avaient pas à intervenir ! Lui, il l’aimait. Il l’aimait et il se fichait de ce qu’on pouvait en penser. Aredhel était tout ce qu’il avait. Délaissé par ses parents dès son plus jeune âge, n’ayant eu que très peu d’amis, il avait toujours été seul. C’était grâce à Aredhel qu’il avait pu tenir le coup, qu’il avait réapprit à sourire. Il ne pouvait se résoudre à l’abandonner. Il l’aimait, et était prêt à tout subir pour lui. Il enlaça son ami, et attendit que ce dernier se calme. C’était dur aussi, pour Aredhel, sans doute bien plus que pour Aiichirô… Il parvint toutefois à se calmer, dans les bras de son ami, et les pleurs devinrent sanglots, avant de disparaître complètement. Souriant, Aiichirô avait peu à peu desserré son étreinte. Il essuya les dernières larmes d’Aredhel avant de se remettre en route. Il lui promit de rester alors à ses côtés, sans cesse. Il ne le laisserait pas tomber.
Par la suite, Aredhel était chez son ami. Quelque temps après, à savoir au petit matin, sa mère arriva, en panique. Elle était au courant de tout, et savait pertinemment où son fils était allé. En rien elle ne fit allusion à ce qui était arrivé la veille. Il monta sagement dans la voiture, appréhendant les retrouvailles avec son père… Il ne s’y passa pourtant rien de particulier, si ce n’était cela : Il allait partir, il le devait. Il serait envoyé quelque part, dans un endroit où il serait loin de chez lui. Dans une école, où Ganju exigeait de lui d’excellents résultats. Notre jeune homme n’eut pas une fois l’occasion de parler… Mais il n’était pas idiot… Il comprenait parfaitement le pourquoi du comment… On ne l’avait pas envoyé dans un tel endroit par hasard… Il n’eut toutefois pas le choix, et se retrouva malgré lui forcé à accepter cela. Il n’essayerait pas de reprendre contact avec Aiichirô, c’était sans doute risqué, pour son ami. En effet, son père lui avait bel et bien fait comprendre qu’il serait au courant, si le contact persistait, et qu’il prendrait les mesures nécessaires. Ainsi, quelques temps avant le départ, Aredhel vint toquer à la porte de son ami. Il ne lui parla pas, et se contenta de le serrer dans ses bras, luttant contre les larmes.
« Ai’… Pardon… »
Rien, aucune information sur ce qui allait arriver. Aredhel avait pris la main de son ami dans la sienne, et y glissa quelque chose. Après cela, il partit. Il s’empressa de lui tourner le dos, parce qu’il savait ce qu’il faisait, et que ce choix était cruel pour Aiichirô. L’objet, qu’il lui avait subrepticement glissé dans la main, lui permettrait sûrement de surmonter cela. Il s’agissait d’un pendentif. De celui qu’Aredhel avait toujours sur lui. Un cadeau de naissance. La première fois qu’il l’avait dit à Aiichirô, ce dernier avait trouvé cela très beau, ses parents n’ayant jamais fait une telle chose pour lui… Pour son ami aussi, cette séparation allait être dure... peut-être même plus que pour lui… Aredhel entra donc à l’académie Keimoo, et s’y trouve encore de nos jours. Souvent, c’est l’image d’Aiichirô qui lui revient en tête… le chagrinant… Il espère pour lui le meilleur, mais ignore ce qu’il est véritablement devenu. Et il vaut mieux pour lui qu’il l’ignore… Puisque son pauvre ami a mal, très mal vécu cette cruelle séparation…
• Famille : -Ganju, le père d’Aredhel. C’est un homme strict et sévère. Il ne croit qu’en la valeur du travail, et ne fait jamais paraître ses véritables émotions. Il est en froid avec son fils depuis plus d’un an, depuis ce qui est arrivé.
-Akane, sa mère. La première chose que l’on retient d’elle, c’est sans aucun doute son besoin d’originalité… Elle ne peut se fondre dans la masse, il s’agit pour elle de quelque chose de tout bonnement impossible. Toujours la recherche du petit détail qui la rendra hors du commun, il est sûr qu’elle ne passe jamais inaperçue. Il s’agit d’une bonne mère. C’est elle qui a convaincu son mari d’envoyer Aredhel dans cette académie, sachant bien que c’était la meilleure chose à faire pour tout le monde…
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