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 Car à la guerre on se blesse...

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2 participants
AuteurMessage
Elora Van Alen
♣ Université - 5ème année
Elora Van Alen


Vierge Dragon Age : 35
Adresse : 27 rue Tatami, Quartier Hebi
Compteur 172
Multicompte(s) : Faith E. Delavigne

KMO
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MessageSujet: Car à la guerre on se blesse...   Car à la guerre on se blesse... EmptySam 26 Jan 2013 - 16:45

Elle ouvrit les yeux tout de suite et resta bouche bée dès qu’elle entendit les mots sortirent un par un de la bouche du russe. La jeune hollandaise n’arrivait pas à en revenir. L’homme était tout simplement en train de cracher tout son venin la concernant, ce qui pour de nombreuses personnes, pouvaient être compréhensibles. Toutefois, Elora n’y était pas habituée du tout. Très peu de personnes osaient l’insulter de la sorte et lui parler sur ce ton, qu’elle n’appréciait pas du tout. Surtout qu’en plus, tout ce qu’il disait était totalement faux. Visiblement il n’avait aucun souvenir de ce qui s’était réellement passé parce qu’il tournait l’histoire dans le mauvais sens. Il rejetait la faute sur Elora, ce qui était totalement insupportable pour la jeune femme. Elle ne lui avait fait aucune lap danse et c’était bien lui qui l’avait poussée en se levant trop brutalement pour aller ensuite vomir sur le seuil de sa porte.

Elora était tellement choquée qu’elle n’arrivait même pas à penser correctement pour trouver une réponse correcte. D’un côté, c’était probablement mieux pour son partenaire, parce qu’elle se savait capable d’exploser elle aussi. Sa colère n’était pas encore apparue, mais ce n’était qu’une question de temps. Dès qu’elle reprît ses esprits, au moment où il jeta ses chaussures sur elle – ce qui eut l’insultait encore plus – elle tourna sa tête vers lui et le regarda avec des yeux meurtriers. Si elle n’avait pas ce foutu mal de dos, elle se serait levée et n’aurait pas hésité du temps à lui en mettre une. Après tout, il prétendait être capable de la frapper, mais elle aussi était bien évidemment capable de le frapper. Elle n’avait pas peur de donner des coups. En recevoir était forcément une autre chose, vu sa carrure fine et fragile, totalement différente de sa sœur. D’ailleurs celle-ci pratiquait les sports de combat, ce qui n’était pas le cas d’Elora. Mais dans cette situation, elle aurait vraiment préféré ressentir de la douleur plutôt que de rester comme cela, sans pouvoir faire quoique ce fût. Elle le maudit encore une fois, cette fois-ci intérieurement, lui et le mal de dos.

Quand il partit, elle n’eut aucune envie de le suivre. Elle n’avait même pas encore repris assez de force et de courage pour tenter de se relever. Alors elle resta sans bouger pendant quelques instants et le laissa s’éloigner. Sa colère fut grande mais elle l’empêchait de la faire sortir. Il valait mieux se taire pour le moment et ne rien dire. Après tout, elle savait parfaitement qu’elle se mettrait à crier et ce n’était pas le meilleur moment pour cela. Elle se mordit violemment la lèvre inférieure et jura plusieurs en hollandais, en murmurant. Elle avait envie de se défouler, et l’idée de taper le mur la prit. Mais elle ne put le faire alors elle se contenta de frapper du poing contre le sol. Cela ne lui permit pas vraiment d’évacuer sa colère et en plus de cela, cela lui fit quand même bien mal au bout d’un moment à la fin. Puis, tout d’un coup, elle entendit une voix pas très loin et qui ne ressemblait pas du tout à celle du russe, dont elle ne connaissait toujours pas le bon prénom. Elle la reconnut comme celle de Tsu, son meilleur ami. Elle oublia alors la colère pendant un instant, et son visage rayonna de bonheur.

Sur le coup, elle reprit du courage et se leva lentement. Elle ignorait où il se trouvait, mais elle le chercherait. Il était son objectif premier, pas les citrouilles. Elle avait envie de le voir et de passer du temps avec lui. Elora savait parfaitement qu’être auprès de lui la calmerait beaucoup. Elle commença donc à marcher comme elle le pouvait et se mit à chercher la salle dans laquelle était Tsu. Elle entendit vaguement à nouveau les mots du russe mais n’y prêta plus attention. De toute façon, elle n’était plus là où il l’avait laissée et il allait bientôt le découvrir. S’il avait envie de continuer tout seul, cela ne la dérangeait pas du tout. Après, s’il préférait la chercher pour ne pas rester seul justement, cela la mettrait fortement en rogne. Elle ne souhaitait aucunement continuer à chercher les citrouilles à ses côtés. Pour le moment, seul Tsu comptait. Elle finit par rentrer dans une salle et y découvrit d’abord des ordinateurs. Quand elle tourna la tête, elle vit deux silhouettes un peu plus loin. L’une était celle de son meilleur ami en personne.

- Tsuuuuuuuu ! s’écria-t-elle.

Elle souhaita courir dans sa direction afin de sauter dans ses bras. Mais elle ne put pas à cause de son dos. Alors elle marcha dans sa direction et comprit que ce dernier était un healer. Il était donc en mesure, probablement, d’avoir quelques crèmes ou anti-douleurs pour son dos, ce qui était vraiment une bonne chose. Non seulement elle était tellement contente de le revoir, mais en plus, elle espérait qu’il pût l’aider pour soulager la douleur qu’elle ressentait depuis maintenant quelques minutes. Au final, la jeune hollandaise arriva près de lui et tomba littéralement dans ses bras. Elle laissa choir ses chaussures sur le sol, en les jetant pour se libérer la main droite. Elle cacha sa tête dans le torse de son meilleur ami.

- Je suis trop heureuse de te voir, dit-elle d’une voix douce et chaleureuse. Tu n’imagines pas l’horreur que je vis depuis le début de cette chasse aux citrouilles. J’en peux plus.

Auprès de lui et dans ses bras surtout, elle se sentait vraiment bien. Elle oublia le monde extérieur et ne se concentra que sur lui.

- Je crois que j’ai besoin de toi, continua-t-elle. J’ai super mal au dos. T’aurais pas quelque chose pour me soulager ?

La jeune hollandaise espérait vraiment qu’il fût en mesure de l’aider…

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Tsu Rozen
▼ Université - 4ième année - Comité des Elèves
▼ Université - 4ième année - Comité des Elèves
Tsu Rozen


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KMO
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MessageSujet: Re: Car à la guerre on se blesse...   Car à la guerre on se blesse... EmptyMar 29 Jan 2013 - 0:10

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" Tombé d'on ne sait où,
Hormis du ventre de ta mère."

    Entre deux trois circuits pré-imprimés.
    Et des canettes de sodas vides. Le temps parait long, quand on s'appelle Tsu et que tout nous fait défaut, les cris de ceux qui s'amusent en se chatouillant les poils d'aisselles, les rires des autres qui ne trouvent pas toujours ça très drôle. Fini les promenades nocturnes de chats de gouttières, fini la liberté provisoire que tu n’as jamais étreinte que dans tes rêves. Finie aussi la cigarette qui se consume sur le rebord du balcon, les ongles rongés qui transpirent l’anxiété ou la rage, les expressions obéissantes que tu avais fermées dans un tiroir. Aujourd'hui, tu es Guérisseur vaudou ultra recherché. Tu soignes les autres, Tsu, mais au fond tu le sais ; c'est toi qui es souffrant.
    Avec la boue de mes mensonges j’avale de l’argile compacte, je crache rouge, rouge, et même le mouchoir du creux de ma paume ne veut pas de ma glaise. Il semblerait que personne ne la digère ; ne vous déplaise. C’est pourtant exquis, le miel de la fierté, une fois qu'on le plaque, sur le haut du palais. Il n’en reste que les sucs, dans un estomac bien sec, et dieu sait qu’il en faudrait du musc, pour réparer l’échec.
    Alors encore une fois, j'entortille un fil ou deux, entre mon index et mon majeur. Le caoutchouc froid me fiche un frisson, mais peu importe, dans une salle de machines mortes, le tactile est à prohiber. Sauf lorsqu'on entend, de l'autre bout du couloir, des talons qu'on connait, sur le rythme d'un électrocardiogramme qui se ranime. Palpitations plutôt déhanchées d'une petite (Grande ?) blonde presque éméchée. La course valdingue un peu trop, par là bas, entre ceux qui piétinent, et ceux qui n'y survivent pas. C'est une petite guerre, une guerre comme un jeu, quelque chose de plus doux, de plus organisé. Les fils sont trop serrés et parfois, mes doigts sont bleus.
    Les pas ont cessé.


    " Tsuuuuuuuu ! "

    Il est possible, voyez, que je connaisse cette personne.
    En réalité, c'est un peu comme si dès la naissance, on m'avait arraché un bras en trop, qui aurait poussé en plein milieu de mon abdomen de blond frétillant. Ce bras, c'est Elora Van Alen. Elle fait partie des bonnes bactéries, de celles qui soignent avec bon coeur les maux de la planète entière, sur place ou à emporter, qu'il neige ou qu'il grêle et ce, H24. Mais cette fois, la bactérie n'est plus en forme. Elle titube, fragile colombe, et, le regard embué, finit par choir dans le creux du preux chevalier Rozen.


    " Tu n’imagines pas l’horreur que je vis depuis le début de cette chasse aux citrouilles. J’en peux plus. "

    Je te prends ?
    Au mot, en tous cas. Plonge un peu tes yeux dans les miens, vilaine proie. Je comprends au centuple l'horreur de la fête. Oui, je connais les gélatines de crocodiles collées sous les semelles des chaussures comme au McDo. La tête d'Elo est venu se nicher contre mon échine, et j'ai vu la chair de poule se lever sur sa peau laiteuse de jeune femme qui prend soin d'elle. Mes narines ont humé ses cheveux. Le temps pour elle de renchérir, en balançant sa paire de chaussure au loin comme une Cendrillon capricieuse.


    " Je crois que j’ai besoin de toi. "

    La dernière fois qu'on m'a dit ça, j'ai fini par faire reparler un muet.
    Quelque fois, je me demande ce que serait mon égo si je n'avais pas connu Kei. Et quelques fois quand il n'est pas là, je m'aperçois qu'il ne devient rien. J'ai fait glisser mes doigts dans la chevelure. Petite main acérée sur le haut de ta nuque filiforme, Je caresse du bout des doigts ton duvet de jeune fille. Oui, délicat. Délicate aussi, la peau douce, la bouche humide, le visage sinistré de la candeur aux multiples facettes. Quand ma mère me parlait de toi, elle le faisait de cette façon. Je ne sais pas combien de bougies se sont éteintes, années après années, où ma merveilleuse maman n'a fait qu'un seul vœu, tu sais, pour toi et moi. Te faire mienne pour une seconde. Une fraction, tout juste. Pour moi, mais surtout pour elle, tout là haut.


    " J’ai super mal au dos. T’aurais pas quelque chose pour me soulager ? "

    Je l'ai redressée.
    Mes ongles sont venus travailler la chair de manière circulaire. Le temps que les muscles chauffent, et le temps de réfléchir à autre chose. Prenez un simple détail ; constatez la demie mesure, et observez son envergure. J'ai souri, sans prendre le temps d'analyser la situation. Sans me souvenir que j'avais remplacé les éléments de premiers secours par des confiseries piquées au buffet. L'inventaire de la mallette à la croix rouge défilait dans ma tête pendant que je sentais que ma nénette se décontractait peu à peu. Une fois le bilan fait, il ne me restait plus qu'à lui expliquer comment Mr. Sparadrap et Mme compresse de gaz avaient décidé d'offrir un tout autre appartement aux crèmes anti-inflammatoires et ses plus braves sœurs.


    - J'ai tout ce qu'il te faut.

    Mes épaules se sont redressées.
    J'ai sorti un charabia infâme de blabla anglohispanogeramnobreton, en espérant qu'elle n'eut parlé ni l'une ni les autres de ces langues. Mais là est tout le problème des amis intelligents, ils flairent toujours tout plus vite que vous. Pour cesser le massacre, j'ai terminé ma formule semi-catastrophique par un petit baiser.


    - Le bisou magique, y'a que ça de vrai. Pour les dos cassés, les filles frustrées, les hommes ratés et les pieds boursoufflés.

    Il le fallait, comme toujours. Un petit commentaire, l'air de rien, un peu ailleurs. Je voulais qu'elle se sente mieux mais je n'avais pas grand chose pour, et lui préciser cela n'aurait pas été d'un extrême confort. Autant faire ce que l'idiot sait faire de mieux, diversion, contourner, tout ce que l'on peut faire quand on passe par quatre chemins plutôt qu'un seul. Y'a des jours comme ça, où on ferait mieux de rester bien au chaud au creux des reins des gens qu'on aime.


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